Burkina : Le Premier ministre au chevet des blessés de l’attaque de Koutougou
Ouagadougou, 30 août 2019(AIB)-Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré s’est rendu mercredi dernier à Ouagadougou, au chevet des blessés de l’attaque terroriste de Koutougou (Nord), ayant ôté la vie à 24 soldats, le 19 août 2019.
Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est rendu le mercredi 28 août 2019, au Camp Sangoulé Lamizana (Ouagadougou) où sont hospitalisés les blessés de l’attaque de Koutougou, a appris l’AIB vendredi auprès d’une source sûre.
Le chef du gouvernement voulait s’enquérir «de l’évolution de leur état de santé ainsi que de l’effectivité de leur prise en charge», précise notre source.
Christophe Dabiré leur a réitéré le soutien et la solidarité du gouvernement avant d’encourager également le personnel soignant.
Le Premier ministre était accompagné du ministre en charge de la Défense Moumina Chérif Sy et du chef d’Etat-major des Armées le général de brigade Moïse Minougou.
En rappel, 24 soldats burkinabè ont été tués et sept autres blessés, dans une attaque terroriste le 19 août 2019, le bilan le plus meurtrier contre l’armée depuis le début des attaques terroristes en avril 2015.
Le 23 août 2019 sur son compte Facebook, le Premier ministre Christophe a promis «des réponses appropriées» aux militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 30 août 2019 (AIB) –Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de divers sujets liés à la société, notamment les obsèques du chanteur ivoirien DJ Arafat et des mouvements d’humeur, sans oublier la politique.
Sidwaya, le quotidien national rapporte que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en visite au Japon dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), a parlé de coopération avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres.
Dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Le jeu politique trouble de Kadré Ouédraogo et de ses soutiens».
Le journal évoque ainsi la situation créée par l’ex-Premier ministre sous Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) dont la candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso ne fait pas l’unanimité au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) dont il se réclame.
Le sujet est abordé dans ‘’Une Lettre pour Laye’’ de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.
En effet, sous le titre : «KDO à la jurisprudence NAFA (Nouvelle alliance du Faso, Opposition)», le confrère fait observer qu’«après le rendez-vous manqué de Pabré le 24 aout dernier pour cause de deuil national, Kadré Désiré Ouédraogo sera demain samedi à Koubri pour une rencontre avec ses supporters».
Pour sa part, Le Pays informe que le grand parti en gestation pour supporter la candidature de KDO à la présidentielle de 2020 s’appellera la CNP (Convention nationale pour le progrès).
Le même journal privé mentionne à sa une : «Revendications sociale : Syndicats et société civil dans la rue demain», renseignant également que le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) reconduit ses actions de lutte du 2 septembre au 27 novembre 2019.
A ce propos, L’Observateur Paalga met en exergue : «Grève SYNTSHA : L’opération +caisses vides» reconduite pour 88 jours, là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «SYNTSHA : un nouveau mouvement d’humeur du 2 septembre au 27 novembre».
Le journal cité en second lieu consacre sa Une aux obsèques de DJ Arafat, artiste ivoirien, décédé le 12 aout dernier à Abidjan des suites d’un accident de la circulation.
Le commentateur de Aujourd’hui au Faso parle de «Paillettes, récup. Politique et mythification pour le Daishikan», soulignant qu’«il y a ainsi toute une série de tentatives indécentes aux relents de nécrophagie qui ont jalonné ces deux semaines qui ont suivi le décès brutal du fondateur de +Kpangor+».
C’est à juste titre que Le Pays laisse lire : «Adieu de la Nation ivoirienne à DJ Arafat : Des obsèques sur fond de récupération politique».
De son côté, L’Observateur Paalga se demande «Obsèques de DJ Arafat : ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien), +Chinois+ (appellation des fans de DJ Arafat) de la 25e heure ?».
Le futur lycée scientifique de Bobo-Dioulasso sort doucement de terre.
Burkina-Education
Projet de lycées scientifiques au Burkina Faso : Que d’équations à résoudre !
OUAGADOUGOU, 29 août 2019 (AIB)-Susciter l’engouement des élèves pour la série ‘’C’’, tel est l’objectif qui a motivé le gouvernement burkinabè à lancer, en 2015, le projet de construction de deux lycées scientifiques nationaux en quatre ans, sauf qu’à l’heure du bilan, que d’équations à résoudre.
La construction de deux lycées scientifiques nationaux dans les deux principales villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) s’est confrontée au cours des quatre ans, à des difficultés de démarrage des travaux, à une rallonge du budget et à l’ouverture des lycées sur des sites d’emprunts.
D’un montant de 5 milliards de FCFA, financée par la Banque Mondiale, la construction des deux lycées devait démarrer en 2016, sous la supervision du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE).
Malheureusement, elle a été retardée à la suite d’une conjugaison de facteurs.
«On a eu des difficultés au départ pour trouver l’architecte pour les études de faisabilité et les études architecturales, car c’était un concept nouveau qui nous vient de la Tunisie», affirme le coordonnateur du PAAQE Armand Kaboré.
Pour le maîtriser, le PAAQE a prévu un voyage d’étude de consultants en Tunisie pour une meilleure mise en œuvre au Burkina Faso.
«Ce n’est qu’à la troisième année (en 2018) que nous avons pu faire le voyage d’étude, puis nous avons recruté l’architecte pour les études techniques et architecturales des deux bâtiments. Il ne nous restait plus qu’une année (2019) pour le mettre en œuvre», explique Armand Kaboré.
Selon Armand Kaboré, la prorogation de la durée du projet permettra de rattraper le grand retard.
C’est donc au cours du mois de février 2019, que les travaux des deux lycées scientifiques nationaux ont été officiellement lancés pour un délai d’exécution de six mois.
Malheureusement, comme le projet lui-même, la construction des deux lycées a pris du retard.
Situé dans l’arrondissement n°2 sur une superficie de 4 hectares, le chantier du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso (2ème ville) est à un taux d’exécution de 20%.
Celui de la capitale Ouagadougou, situé à l’arrondissement n°8, sur une superficie de 3 hectares, n’est guère avancé. Il est à 12%.
Selon le coordonnateur du PAAQE, Armand Kaboré, le retard est dû à un problème technique.
«Pour ces deux chantiers, nous avons perdu trois mois dans l’approbation des plans d’exécution des entreprises par le laboratoire national du bâtiment et des travaux publics», justifie-t-il.
Avec ce retard, le chargé de suivi et de contrôle des travaux des deux lycées scientifiques, Jérémie Belemkoagba précise que les délais d’exécution seront un peu décalés, mais il rassure quant à la disponibilité des ouvrages à la rentrée scolaire prochaine en octobre.
«Pour cela, nous tenons chaque semaine deux réunions, l’une les lundis à Bobo-Dioulasso et l’autre les jeudis à Ouagadougou pour booster l’avancée des travaux», souligne-t-il.
Son optimisme est partagé par le coordonnateur Kaboré : «on a mis un dispositif de travail de nuit qui va nous permettre de rattraper le retard accusé».
L’une des conséquences du retard est l’arrivée à terme du projet PAAQE, au mois de juillet 2019.
Aussi, le gouvernement burkinabè a introduit auprès de la Banque mondiale, une requête de rallonge du projet qui a été accordé dans les principes (en attendant la formalisation) pour un an supplémentaire, c’est-à-dire jusqu’en juillet 2020.
«Ce qui nous laisse largement le temps de terminer les bâtiments, de les équiper et d’organiser les rentrées», se réjouit le coordonnateur.
Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, le projet de construction des deux lycées scientifiques nationaux est parti du constat d’une désaffection des élèves pour les sciences, qui date depuis les années 1970.
«Nous avons décidé de créer des lycées scientifiques, pour qu’il y ait plus d’engouement autour de la série ‘’C’’, afin que nous ayons des ingénieurs de qualité et des enseignants de sciences de qualité», a-t-il indiqué.
Malgré le retard du projet, le gouvernement burkinabè a néanmoins ouvert au cours de l’année scolaire 2017/2018, sur des sites d’emprunts, les deux lycées scientifiques.
Selon le coordonnateur du PAAQE, «la location des sites d’emprunts pèse énormément sur le budget de l’Etat et celui du partenaire».
«Nous avons décidé de créer des lycées scientifiques, pour qu’il y ait plus d’engouement autour de la série ‘’C’’», foi du ministre Stanislas Ouaro.
«En deux ans de location, l’incidence financière pour les deux sites d’emprunt tourne autour de 100 millions de FCFA par an et par établissement. Pourtant ce n’était pas prévu dans le projet», renseigne-t-il.
Il est donc indispensable, selon lui, «d’achever la construction et l’équipement des deux lycées scientifiques pour la rentrée scolaire prochaine».
Le lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso est en location au sein du complexe scolaire Rockseed et le lycée scientifique national de Ouagadougou lui loge au sein de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) de Kamboisin.
Le bilan de leurs deux ans de fonctionnement sur les sites d’emprunts est positif avec 100% de réussite de part et d’autre, de l’avis de leurs proviseurs respectifs.
Au lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso, Samuel Yaméogo et Souleymane Konfé, sont respectivement les majors de la seconde ‘’C’’ avec 17,38 de moyenne annuelle et de la première ‘’C’’ avec 16,85 de moyenne annuelle.
«C’est le travail bien organisé qui m’a permis d’être le meilleur», clame le second cité.
Au lycée scientifique national de Ouagadougou, le meilleur élève de la seconde ‘’C’’ est William Anicet Bonkoungou avec 17,36 de moyenne annuelle.
«Ce succès est ma manière, à moi, d’être reconnaissant à l’Etat qui nous a donné l’opportunité de nous former dans les meilleures conditions», estime-t-il.
Au niveau de la première ‘’C’’, deux filles, Amandine Elsie Yintaleo Compaoré et Laureine Chérifa Compaoré, ont obtenu la même meilleure moyenne annuelle de 16,79.
Cependant, les résultats jugés satisfaisants par les deux proviseurs n’ont pas été sans difficultés sur les sites d’emprunts.
L’une des difficultés exposée par les deux proviseurs est l’absence de maîtres d’internat pour assister les élèves la nuit dans leurs dortoirs.
Comme solution palliative, cette tâche est provisoirement gérée par leurs attachés d’éducation respectifs.
«Ceux-ci dorment ici à l’internat à tour de rôle après leurs activités administratives de la journée alors que ce n’est pas dans leurs prérogatives», salut le proviseur du lycée scientifique national de Ouagadougou Jean Paul Boumboudi.
Les ‘’scientifiques’’ de Ouagadougou ont élu domicile au 2IE, en attendant la fin de la construction de leur lycée.
«Il faut comprendre que des pères et mères de famille qui doivent rester passer toute la nuit et le lendemain encore se retrouver au niveau du service pour travailler, c’est vraiment difficile», fait observer le proviseur du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso Mamoudou Diakité.
Si Jean Paul Boumboudi salue l’action de ces attachés d’éducation en attendant le recrutement des maîtres d’internat habilités pour la tâche, Mamoudou Diakité lui, lance un cri du cœur aux autorités pour que cela soit effectif à la rentrée prochaine.
Les deux lycées scientifiques manquent également de laboratoires pour les manipulations sur leurs sites d’emprunt.
«Nous sommes obligés de faire appel à un laboratoire mobile, mais celui-ci est limité en matériel. Cela fait que nos élèves n’arrivent pas à expérimenter convenablement les cours», regrette l’enseignant de sciences physiques du lycée scientifique national de Ouagadougou, Lassina Sawadogo.
A Bobo-Dioulasso, les manipulations se déroulent dans le laboratoire du lycée Ouézzin-Coulibaly, distante du Complexe scolaire Rockseed.
Face à ces différentes difficultés, les deux proviseurs espèrent pouvoir déménager à la rentrée scolaire prochaine dans leurs propres locaux qui sont en construction.
Burkina : le Forum international francophone de l’évaluation prévue du 12 au 15 novembre prochain
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), a informé jeudi, le Premier ministre Christophe Dabiré, de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation, prévu du 12 au 15 novembre prochain.
«Nous avons tenu à rencontrer le Premier ministre (Christophe Dabiré) pour l’informer de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation» prévue du 12 au 15 novembre 2019, a indiqué le secrétaire général du Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), Jean Stanislas Ouédraogo.
M. Ouédraogo qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement, a sollicité l’accompagnement des plus hautes autorités du Burkina pour la réussite de l’évènement.
Il a indiqué que le REBUSE entend faire de ce Forum, qui est à sa troisième édition, une réussite grâce à l’appui du gouvernement burkinabè.
Créé en 2015, le REBUSE est une association nationale, qui vise à mettre à la disposition des acteurs, un cadre institutionnel pour servir d’espace de réflexion, de recherche et de renforcement de capacité en matière de suivi et d’évaluation.
Burkina : le Forum international francophone de l’évaluation prévu du 12 au 15 novembre prochain
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), a informé jeudi, le Premier ministre Christophe Dabiré, de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation, prévu du 12 au 15 novembre prochain.
«Nous avons tenu à rencontrer le Premier ministre (Christophe Dabiré) pour l’informer de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation» prévue du 12 au 15 novembre 2019, a indiqué le secrétaire général du Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), Jean Stanislas Ouédraogo.
M. Ouédraogo qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement, a sollicité l’accompagnement des plus hautes autorités du Burkina pour la réussite de l’évènement.
Il a indiqué que le REBUSE entend faire de ce Forum, qui est à sa troisième édition, une réussite grâce à l’appui du gouvernement burkinabè.
Créé en 2006, le REBUSE est une association nationale, qui vise à mettre à la disposition des acteurs, un cadre institutionnel pour servir d’espace de réflexion, de recherche et de renforcement de capacité en matière de suivi et d’évaluation.
Bourzanga: : Le ministre Siméon Sawadogo offre 15 tonnes aux déplacés
Kongoussi, 28 août 2019 (AIB) – Le ministre en charge de la Cohésion sociale Siméon Sawadogo a offert mercredi, 15 tonnes de vivres et 200 moustiquaires aux 18 000 déplacés internes de la commune de Bourzanga qui ont fui l’insécurité.
Les vivres composés de 4 tonnes de riz, de 4 tonnes de niébé et de 7 tonnes de petit mil sont destinés aux déplacés pour les soulager momentanément de leurs souffrances , a indiqué le donateur Siméon Sawadogo.
«Nous sommes très sensibles à votre situation parce que si des gens se retrouvent dans des écoles, alors qu’ils ne sont ni enseignants ni élèves, nous comprenons aisément que vous souffrez énormément. C’est pourquoi nous avons pu réunir ces vivres pour vous venir en aide. Nous sommes conscients que c’est peu, mais nous avons voulu compatir à votre douleur», a-t-il expliqué aux bénéficiaires réunis à l’école centre de Bourzanga.
Le ministre qui est ressortissant de la province du Bam, a insisté avec les bénéficiaires pour que les enfants et les femmes enceinte utilisent les moustiquaires pour se prévenir des maladies pouvant aggraver leur situation.
Il a encouragé les populations à garder le courage parce que les Forces de défense et de sécurité abattent un travail qui permettra au Burkina Faso de sortir de la situation.
Le maire de la commune de Bourzanga Dieudonné Badini a salué le geste du ministre d’Etat Siméon Sawadogo qui, de son avis, permettra également de soulager les responsables de la commune.
«Nous disons merci au ministre pour ce geste. C’est une épine de moins pour nous parce que si vous recevez plus de 18 000 personnes dans votre commune et de cette manière, il est évident que vous vous retrouvez en difficulté. Mais avec ce geste, le comité mis en place à cet effet veillera à la distribution aux bénéficiaires en toute transparence», a-t-il dit.
Aussi, a-t-il lancé un appel aux bonnes volontés qui peuvent toujours venir en aide aux déplacés de sa commune de le faire dans les meilleurs délais.
Quant au représentant des bénéficiaires Soumaïla Soula, il s’est réjoui du don et a rassuré la délégation que les vivres et les moustiquaires seront utilisés à bon escient.
En rappel, la province du Bam enregistre 32 000 déplacés internes à la date d’aujourd’hui, à cause de la recrudescence du terrorisme dans la province, selon les services de l’action humanitaire du Bam.
On rappelle qu’hier mardi, 4 paysans ont été abattus dans le village de Kourao à 15 km de Bourzanga.
Assainissement Manga, Dédougou, Tenkodogo : Les employés locaux rémunérés à 800 millions de FCFA
Manga, 28 août 2019(AIB)- L’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (AGETIB) a annoncé hier mardi, que plus de 800 millions de FCFA seront consacrés à la rémunération des employés locaux qui seront engagés dans la réalisation d’ouvrages d’assainissement à Manga, à Dédougou et à Tenkodogo, pour un coût total d’un milliard de FCFA.
Le gouvernement du Burkina Faso, accompagné de son partenaire Suisse et de la Banque mondiale, ambitionne d’améliorer conséquemment les conditions de vie et d’hygiène des populations urbaines à travers la mise en œuvre du Projet de Transport et de Développement des Infrastructures urbaines (PTDIU).
Une des sous-composantes dudit projet est l’aménagement de douze kilomètres de canaux d’assainissement pluvial dans les villes de Manga, Dédougou et Tenkodogo, soit quatre kilomètres de linéaire dans chaque localité, financé à hauteur d’un milliard de FCFA exclusivement par la Coopération suisse.
Après la validation du Rapport préliminaire puis du rapport Avant-projet sommaire (APS), les membres du comité de suivi et d’évaluation se sont réunis à Manga, pour l’examen des rapports provisoires des études d’Avant-projet détaillé (APD) et des Dossiers d’appel d’offres (DAO) élaborés par le groupement de bureaux SAFI/DEC-Ltd.
L’initiative de cette rencontre, tenue le mardi 27 août 2019, est de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (AGETIB) qui a été mandatée en cela par le Secrétariat permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST).
Les éléments constitutifs des différents rapports des études APD et DAO soumis à l’appréciation du panel d’experts invités à l’atelier de Manga, sont entre autres, le choix définitif d’aménagement, le linéaire final retenu, les sections des canaux retenues, le nombre d’ouvrages de franchissement, le coût des ouvrages, la disponibilité des matériaux, les impacts environnementaux et les indications sur disponibilité de la main d’œuvre locale.
Au terme des échanges, les rapports ont reçu l’avis de non objection des participants pour leur restitution à l’AGETIB sous réserve de la prise en compte des observations.
Miser sur la main d’œuvre locale
Le directeur général de l’AGETIB, Mathieu Lompo a expliqué que l’approbation des experts qui permettra d’élaborer le rapport définitif de l’étude APD, marque un tournant décisif dans le déroulement des études relatives au projet.
Elle est la dernière étape, a-t-il dit, qui précède la phase de la production du dossier d’appel d’offres pour la réalisation effective des infrastructures.
Abordant l’exécution des travaux prévus, en principe, de novembre 2019 à avril 2020, le directeur général de l’AGETIB a confié que le choix a été porté sur la «méthode de Haute intensité de main d’œuvre (HIMO)» en raison de ses multiples avantages socioéconomiques.
«La méthode HIMO qui consiste à travailler avec les Petites et moyennes entreprises (PME) développe l’emploi et l’expertise au niveau local», a-t-il argumenté, ajoutant que pour la mise en œuvre du projet, la rémunération des employés locaux dans les trois villes retenues s’élèvera à plus de 800 millions de FCFA.
Le maire de Manga, Jérôme Rouamba, s’est également montré admiratif de l’approche HIMO qui va permette, a-t-il dit, «la prise en compte des besoins des groupes vulnérables notamment les femmes et les jeunes, en se basant sur l’équité dans l’accès aux travaux et dans la rémunération».
Aussi, il s’est réjoui de voir sa commune sélectionnée parmi les «localités bénéficiaires qui pourront booster leur économie locale grâce au projet ».
Se félicitant, lui aussi, de l’opportunité offerte aux villes de Manga, Dédougou et Tenkodogo, de pouvoir bénéficier d’infrastructures de drainage d’eau tout en valorisant la main d’œuvre locale, le secrétaire permanent du PST, Daouda Diabaté a salué l’initiative du gouvernement et de ses partenaires.
Toutefois, il a appelé les parties prenantes à respecter le chronogramme établi pour le déroulement des travaux. Cela est une urgence, a-t-il soutenu, au regard de la contrainte liée au délai d’expiration du financement de la Coopération Suisse, fixé en fin 2020.
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-Les autorités guinéennes ont lancé lundi, la campagne de vaccination contre la rage, à Matoto (Conakry), l’une des localités les plus touchées par la fréquence des morsures de chiens en Guinée.
La préservation de la santé de la population de Matoto ne sera possible que si les animaux domestiques sont débarrassés de certaines maladies à haut risque et transmissibles à l’homme, a déclaré le maire de Matoto, Mamadouba Toss Camara.
M. Camara dont les propos ont été rapportés par l’Agence guinéenne de presse (AGP), s’exprimait le lundi 26 août 2019, lors de du lancement de la campagne anti-rage.
«Même les chats peuvent être atteints de rage et transmettre la maladie», a prévenu le ministre guinéen de l’Elevage et des Productions animales Roger Patrick Millimono, cité par l’AGP.
Millimono a rappelé que Matoto fait partie des quatre zones les plus affectées par la rage car il y a beaucoup de cas de morsures.
La société civile nigérienne souhaite un meilleur transfert des redevances minières aux collectivités
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-La société civile nigérienne a demandé lundi, l’amélioration du transfert des 15% des redevances minières et pétrolières destinées aux collectivités territoriales, rapporte l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB, Niger) «publiez ce que vous payez», a organisé le lundi 26 août 2019, à Dosso (Sud-ouest), un forum national sur la rétrocession par l’’Etat nigérien de 15% des redevances minières et pétrolières aux collectivités territoriales, selon l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, Assoumana Amadou a espéré des résolutions et des recommandations pertinentes qui permettront d’améliorer la situation des transferts et de la gestion de ces redevances.
Le maire de la commune urbaine de Dosso a plaidé pour une répartition équitable des redevances minières et pétrolières entre toutes communes du Niger.
Assoumana Amadou a rappelé que ces redevances, instituées en 2013, visent à appuyer le développement local et atténuer les effets néfastes dus à l’exploitation des ressources naturelles dans les régions concernées.
Les collectivités des régions concernées par l’exploitation des ressources naturelles font face à de multiples défis dans plusieurs domaines parmi lesquels la Santé, l’Education, l’Agriculture, a précisé Assoumana Amadou.
M. Assoumana Amadou a salué les multiples efforts déployés par ROTAB et son partenaire OXFAM au Niger pour contribuer à améliorer la prestation des services sociaux de base dans plusieurs collectivités territoriales de notre pays.
Jeux africains : Fabrice Zango et Laëtitia Bambara décrochent 2 médailles d’or pour le Burkina
Ouagadougou, 28 Août 2019 (AIB) – Les athlètes burkinabè Hugues Fabrice Zango (triple saut) et Laëtitia Bamabra (marteau) ont remporté chacun, mardi soir à Rabat, une médaille en or dans leur discipline respective, accroissant le nombre de médailles du Burkina Faso à 4, a-t-on appris de sources médiatiques.
Le triple sauteur burkinabè a remporté la médaille d’or en réussissant un saut à 16,88 mètres loin, loin de son record au championnat d’Afrique d’Asaba (Nigeria) (17,11m). Le champion d’Afrique du triple saut prépare en même temps la finale de la Diamond League le mois prochain.
Sa compatriote Laëtitia Bambara a également remporté la médaille dorée au lancer de marteau avec un jet de 65 mètres. Elle est également en dessous de sa performance de 2015 à Brazzaville où elle avait réussi un jet à 66,91m.
Marthe Koala qui s’est qualifiée pour la finale du 100m haie est également une chance de médaille pour le Burkina Faso. Les footballeurs (U20) ont également garanti une médaille en se qualifiant pour la finale en battant aux tirs au but, le Sénégal (5-4) après un jeu égal de 1 but partout. Ils seront face au Nigeria samedi prochain.
Le Burkina Faso a récolté au total 4 médailles dont deux en or et deux de bronze (arts martiaux).
Les Jeux africains se déroulent du 19 au 31 Août au Maroc. Agence d’information du Burkina (AIB)
as/
Mouvement d’humeur et politique à la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB) –Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus où l’on retrouve des sujets liés à la politique, ainsi qu’un mouvement d’humeur au ministère de la Fonction publique et du Travail.
«Fonction publique : Des GRH exigent le départ du ministre Seyni Ouédraogo», barre à sa une, le quotidien privé Le Pays qui rapporte que des Gestionnaires des ressources humaines (GRH), sous la houlette du Syndicat national des Gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH), ont manifesté, hier mardi, devant leur ministère de tutelle.
Selon le journal, les manifestants dénoncent une lenteur dans l’exécution du protocole d’accord signé le 4 août 2017 entre le syndicat et le ministère.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que deux ans après la signature, force et de constater que le protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement, peine dans sa mise en œuvre.
En politique, le même quotidien revient sur le sommet du G7 à Biarritz (France), ainsi que la 7e Conférence internationale de Tokyo (Japon) sur le développement de l’Afrique (7e TICAD) où prend part le président Roch Marc Christian Kaboré.
Le quotidien national Sidwaya relate, à ce propos que le président du Faso, arrivé hier mardi à Yokoyama, devra plaider pour un renforcement de la coopération entre le Burkina et le Japon.
Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale du Burkina Faso), informe que le Comité scientifique sur la sécurité nationale, était hier mardi, en audience avec le président du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé.
A lire le confrère, l’objectif de la rencontre a été de présenter au président de l’Assemblée nationale, «l’état d’avancement des travaux du comité et recueillir des orientations et conseils afin de pouvoir mieux affiner sa démarche en vue d’atteindre les objectifs qui lui ont été fixés».
Fasofoot : l’ASFA-Yennenga écope de 4 matchs à huis-clos et de 250 000F d’amende
Ouagadougou, 28 Août 2019 (AIB) – La Ligue de football professionnelle (LFP) a infligé à l’Association sportive du Faso Yennenga (ASFA-Y), 4 matchs à huis-clos dont 2 avec sursis, assortis d’une amende de 250 000F, pour les incidents des supporteurs constatés lors du match Majestic SC#ASFA-Y, lors de la première journée du Fasofoot joué à Manga.
«Des incidents dus aux comportements violents des supporteurs de l’ASFA-Y ont émaillé le match de la première journée du Fasofoot Majetic SC # ASFA-Y à Manga», a annoncé dans un communiqué la LFP dont l’AIB a eu copie.
Le communiqué ajoute que «à la fin de la rencontre, sur la route du retour précisément à l’intersection de la route Ouaga-Pô-Manga, les arbitres du match et l’inspecteur des arbitres ont été agressés physiquement par 5 supporteurs très excités de l’ASFA-Y».
La LFP précise qu’«en attendant la fin des investigations pour identifier les fauteurs de troubles pour des sanctions individuelles, la Ligue de Football Professionnel conformément au code disciplinaire sanctionne l’ASFA-Y de quatre (04) matchs à huis-clos dont deux (02) avec sursis et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) Francs CFA».
La structure organisatrice du championnat national de première division rappelle que »de tels comportements ne sauraient être tolérés dans nos stades ».
Elle invite, par ailleurs, les dirigeants de clubs, les supporters et tous les sportifs à »la retenue et à cultiver l’esprit fair-play en toutes circonstances ».
Cette rencontre disputée le 16 août dernier a vu la victoire de Majestic SC sur l’ASFA-Y (2-1). Les supporteurs de l’ASFA-Y reprochaient à l’arbitre de n’avoir pas sifflé un penalty pour leur équipe.
Au classement après la première journée les protégés de la princesse Yennenga occupent la 14e place pendant que Majestic SC est 3e. La 2e journée du championnat qui devait se disputer le weekend dernier a été reportée pour observer le deuil national. La 3e journée se disputera le week-end prochain. Agence d’information du Burkina
AS/ak
Bourzanga : trois civils tués à Kourao (DEPECHE MODIFIEE)
ERRATUM : lire trois civils tués et non quatre. Le chef du village et le conseiller ne sont pas concernés. Toutes nos excuses aux personnes et aux lecteurs.
Kongoussi, 27 août 2019 (AIB)-Trois personnes ont été tuées, mardi, à Kourao (15km de Bourzanga) par des individus non identifiés, a appris l’AIB auprès de sources concordantes.
Quatre individus armés non encore identifiés sur deux motos, ont fait irruption mardi vers midi, dans le village de Kourao à 15 km de la commune de Bourzanga, province du Bam (Centre-nord).
Ils ont tué trois personnes.
Depuis le début de l’année, plusieurs localités de la province du Bam ont subi des agressions terroristes.
Au moins 9 personnes ont été exécutées par des hommes armés entre le 27 et le 29 juin 2019 dans trois villages de la commune de Bourzanga.
Le 13 mai 2019, des individus armés ont enlevé et exécuté à Zimtenga (25km de Kongoussi), quatre personnes, alors qu’elles venaient de transférer une statue de la Vierge Marie dans une localité voisine.
Burkina/Terrorisme : un parti politique propose aux citoyens de se constituer en réservistes
Ouagadougou, 27 août 2019 (AIB)-L’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, opposition) a proposé hier lundi, que les citoyens se constituent «volontairement en réservistes», au moment où l’armée burkinabè enregistre «presque quotidiennement, des pertes humaines»,dans la lutte contre le terrorisme.
«L’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, opposition) propose que les citoyens, sur la base du volontariat, puissent avoir la possibilité de se constituer comme réservistes de notre armée et être formés en conséquence» pour participer à la lutte contre le terrorisme, a écrit son président Me Gilbert Noël Ouédraogo, hier lundi dans un communiqué.
M. Ouédraogo a aussi invité le président du Faso Roch Kaboré «à réaffecter les 500 millions de FCFA accordés (annuellement, ndlr) aux partis politiques, au titre de la subvention de l’État, à la prise en charge des militaires et policiers blessés et de leurs familles».
Ces propositions de l’ADF/RDA, interviennent une semaine après la plus lourde perte (24 soldats tués) subie par l’armée dans le nord du Burkina, depuis le début des attaques terroristes en avril 2015.
«À nos forces de défense et de sécurité qui continuent d’enregistrer presque quotidiennement des pertes humaines, je voudrais redire notre fierté et notre admiration pour leur dévouement et leur sens élevé du sacrifice», a dit Gilbert Noël Ouédraogo.
Il a également suggéré que les soldats au front, bénéficient d’une «indemnité spéciale terrorisme d’un montant substantiel» et qu’il soit octroyé aux victimes, une bonification, à titre posthume, de deux grades.
Selon M. Ouédraogo, les différents droits et indemnités à verser à leurs ayants droits, devraient être calculés sur la base du nouveau grade.
«Nous recommandons par ailleurs une prise en charge totale des conjoint(e)s et enfants des victimes. Ces enfants doivent être faits pupilles de la nation et par conséquent être nourris, logés, soignés, protégés et éduqués dans de bonnes conditions par l’État », a ajouté Gilbert Ouédraogo.
Procès du putsch et politique en couverture des journaux burkinabè
Ouagadougou, 27 août 2019 (AIB) –Les quotidiens burkinabè de ce mardi se focalisent sur l’actualité nationale marquée par la situation sécuritaire et la politique, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.
Aujourd’hui au Faso affiche : «Procès putsch manqué : le délibéré est pour le lundi 2 septembre», informant que le débat autour des questions auxquelles la Chambre de première instance va répondre en délibération, a constitué, hier lundi, l’essentiel de l’audience du procès du putsch manqué du 16 septembre 2015.
De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privé burkinabè, parle des «13 questions du tribunal», avant de souligner que «Rendez-vous le 2 septembre pour le verdict».
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya relate que «le Tribunal militaire s’est donné une semaine pour passer au peigne fin les 15 000 pages du dossier et donner sa décision».
Quant au quotidien privé Le Pays, il fait observer que «ceux qui pensaient que l’audience du 26 août allait être brève, ont tout faux», car, poursuit le journal, «débuté aux environs de 9 heures, les débats autour de la liste des questions que le tribunal militaire doit se poser (…) ont duré au moins trois heures».
«Epilogue du procès Diendéré, Bassolé et plusieurs autres : le suspens sera dramatique», arbore, pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.
Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole à Jérémie Sawadogo, maire de l’arrondissement N°10 de Ouagadougou, qui déclare : «J’attends dire que la prochaine insurrection va venir du foncier, donc il faut…».
Le même journal évoque la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par l’Organisation des peuples africains Burkina Faso (OPA-BF), de Me Ambroise Farama.
Le confrère reprend à sa Une, la déclaration du président du parti politique, Me Farama qui estime que «si les gouvernants actuels (du Burkina Faso) ne rectifie pas le tir, le peuple sera obligé de…».
Le journal Le Quotidien cite également Me Ambroise Farama qui dit : «Ce régime a montré à suffisance qu’il n’a ni la volonté, ni la capacité de défendre l’intégralité du territoire».
Le même quotidien privé renseigne que l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) invite le président du Faso à «réaffecter les 500 millions FCFA accordés aux partis politiques, à la prise en charge des militaires et policiers blessés et de leurs familles».
BIARRITZ (France) – Le président américain Donald Trump a annoncé lundi que les États-Unis allaient reprendre « très prochainement » leurs négociations commerciales avec la Chine, malgré une nouvelle escalade des tensions ces derniers jours entre les deux géants économiques.
– La France a affirmé avoir trouvé un accord avec les Etats-Unis sur la taxation des géants du numérique, censé écarter la menace de représailles américaines sur le vin français.
BIARRITZ (France) – Le G7 a promis de débloquer d’urgence 20 millions de dollars pour envoyer des avions bombardiers d’eau lutté contre les incendies en Amazonie, une aide rejetée lundi dans la soirée par le Brésil.
– Le ministre brésilien de la Défense a affirmé lundi que les incendies en Amazonie étaient « sous contrôle », après le déploiement de plus de 2.500 militaires et des pluies signalées dans plusieurs des régions concernées.
HONG KONG – La police de Hong Kong a défendu lundi le recours à des canons à eau et le tir d’un coup de semonce la veille après plus de deux mois de manifestations pro-démocratie, expliquant avoir fait face à des protestataires « extrêmement violents ».
NEWYORK – Le procès de l’ex-producteur de cinéma Harvey Weinstein, qui devait s’ouvrir début septembre, a été retardé au 6 janvier 2020, après qu’une actrice eut accepté de témoigner contre lui, en plus des deux femmes à l’origine de son inculpation pour agressions sexuelles.
TEHERAN – Le président Hassan Rohani a défendu lundi l’option du dialogue pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien, après la visite surprise du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif en France. Le président américain Donald Trump a jugé réaliste une rencontre prochaine avec le président iranien.
SRINAGAR (Inde) – Donald Trump n’entend pas s’impliquer au Cachemire, estimant que le Premier ministre indien Narendra Modi qu’il a rencontré lundi en marge du G7 en France, avait la situation « sous contrôle » en dépit de la tension persistante.
BEYROUTH – Le président libanais Michel Aoun a qualifié lundi de « déclaration de guerre » l’attaque au drone armé imputée à Israël qui a frappé la veille la banlieue sud de Beyrouth, bastion de son allié politique le mouvement chiite Hezbollah. L’ONU a appelé lundi les parties concernées à « une retenue maximale ».
BEYROUTH – Douze civils ont été tués lundi dans des raids du régime syrien et de son allié russe sur la région d’Idleb, dans le nord-ouest du pays, où des centaines de personnes ont péri dans ces bombardements depuis fin avril, selon une ONG.
ROME – L’ONG allemande Mission Lifeline a annoncé lundi avoir secouru en Méditerranée une centaine de migrants repérés sur un canot, tout en affirmant que son équipage avait été pris à partie par les garde-côtes libyens.
ROME – L’hypothèse d’un gouvernement formé par le Parti démocrate (PD, centre gauche) et le Mouvement 5 Etoiles (M5S, anti-système) s’est renforcée lundi soir en Italie, avec une série de déclarations optimistes et un rythme serré de réunions.
KHARTOUM – Au moins 37 personnes ont été tuées et environ 200 blessées dans des heurts entre deux tribus soudanaises dans l’Etat de la Mer Rouge, dans l’est du pays, ont indiqué lundi des médecins proche du mouvement de contestation. L’élément déclencheur n’est pas connu.
SYDNEY – Un universitaire australien, Yang Hengjun, a été arrêté en Chine, soupçonné d' »espionnage », a annoncé mardi la ministre australienne des Affaires étrangères Marise Payne, ce qui devrait exarcerber un peu plus les tensions entre les deux pays.
WASHINGTON – Un tribunal a condamné lundi le groupe Johnson & Johnson à payer 572 millions de dollars à l’Etat de l’Oklahoma pour sa responsabilité dans la crise des opiacés, premier jugement civil contre un laboratoire aux Etats-Unis pour une crise qui a fait des dizaines de milliers de morts par overdose.
KINSHASA – Des mois de négociations pour une coalition pléthorique de 66 membres: le prochain gouvernement de la République démocratique du Congo a enfin été dévoilé lundi, ultime étape de la première transition pacifique du pouvoir entre le chef de l’Etat Félix Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila.
MOSCOU – Les autorités russes ont dévoilé lundi la nature de la pollution provoquée par une explosion à caractère nucléaire – des isotopes radioactifs de strontium, de baryum et de lanthane – sur une base de tir de missiles du Grand Nord, qui avait conduit début août à une brève hausse de la radioactivité.
BERLIN – L’ancien patron et figure historique du constructeur automobile Volkswagen, Ferdinand Piëch, est mort à l’âge de 82 ans, a annoncé sa femme dans un message transmis à l’AFP par son avocat.
JAKARTA – Le président indonésien Joko Widodo a annoncé lundi qu’un site de l’est de l’île de Bornéo avait été choisi pour déménager à terme la capitale politique du pays hors de Jakarta, mégalopole engorgée et menacée par une montée des eaux.
VIENNE– La police du Tyrol autrichien traque de mystérieux voleurs de cloches de vache qui ont sévi à plusieurs reprises ces dernières semaines, n’hésitant pas à dépouiller les ruminants en train de pâturer dans les alpages.
Burkina/Terrorisme : un parti politique recommande la mise en place de comités de veille
Ouagadougou, 26 août 2019 (AIB)-L’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF, Opposition), a appelé lundi, le gouvernement burkinabè à mettre en place des comités de veilles et d’alertes pour lutter contre les attaques terroristes grandissantes.
«Il est temps de sonner le rassemblement, d’appeler les jeunes capables de se battre sous le drapeau, de leur donner une formation adéquate afin de mettre en place dans tous les secteurs et les villages des comités de veille et d’alerte», a déclaré le président de l’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF), Me Ambroise Farama.
Me Ambroise Farama qui s’exprimait lundi lors d’un point de presse, réagissait par rapport à la multiplication des attaques terroristes, dont la dernière a coûté la vie le 19 août 2019, à 24 soldats burkinabè.
A en croire Me Farama, les comités de veille pourront être des relais utiles à la sécurité et à la défense nationale.
Il a par ailleurs appelé le gouvernement à impliquer l’ensemble des filles et fils du pays dans la lutte contre le terrorisme.
«L’OPA-BF interpelle les autorités politiques sur leur devoir régalien d’assurer la sécurité de tous, sans aucune discrimination et de veiller à adapter leurs méthodes de luttes aux exigences du respect des droits humains et de l’Etat de droit», a-t- il ajouté.
Notons que l’OPA-BF créée en mai 2018, s’inscrit dans une idéologie »néo-panafricaniste révolutionnaire ».
Un parti politique propose «une refonte totale des institutions» pour ‘’sauver’’ le Burkina
Ouagadougou, 26 août 2019 (AIB)-L’Organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF, opposition), a appelé lundi, à une «refonte totale des institutions», afin de sauver le Burkina Faso «d’une inertie suicidaire».
«Pour l’organisation des peuples africains du Burkina Faso (OPA-BF), il faut plus qu’un changement de gouvernement, il faut une refonte totale de nos institutions afin de donner un nouveau espoir à notre peuple», a indiqué le président de l’OPA-BF, Me Ambroise Farama.
Me Ambroise Farama qui s’exprimait lundi lors d’un point de presse, faisait allusion aux demandes de démission du gouvernement, à la suite d’une énième attaque terroriste qui a coûté la vie, le 19 août à 24 soldats burkinabè.
«Le régime (du président Kaboré) a échoué à tous les niveaux et ce n’est pas la démission du gouvernement ou la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui pourra sauver notre pays», s’est-il indigné.
Selon M. Farama, toutes les institutions de la république sont plongées dans une «inertie suicidaire», car «elles sont incapables d’alerter ou de sanctionner l’exécutif sur ses choix politiques».
Pour répondre aux difficultés sécuritaires que vit le Burkina Faso, Me Ambroise Farama exige que «le pouvoir soit remis au peuple afin qu’il puisse l’exercer comme il se doit».
Le Burkina Faso traverse depuis 2016 une crise socio-sécuritaire, marquée par des attaques terroristes et des revendications salariales.
Notons aussi que l’OPA créée en 2018, prône les idées du défunt père de la révolution burkinabè Thomas Sankara.
Lutte contre le terrorisme : Le Mali va mutualiser ses moyens avec le Burkina
Ouagadougou, 26 août 2019 (AIB)- La République du Mali a réaffirmé lundi, sa volonté de mutualiser ses moyens avec le Burkina Faso, pour venir à bout des groupes terroristes qui endeuillent régulièrement les deux pays.
«Nous allons travailler ensemble pour voir comment améliorer cette opération (Kapidgou), renforcer nos capacités et mutualiser nos moyens en vue d’arriver à bout des groupes terroristes», a déclaré lundi le ministre malien de la défense, Ibrahima Dahirou Dembélé.
L’opération «Kapidgou» est menée par une unité antiterroriste burkinabè en coordination avec les Forces armées maliennes (FAMA), près de la frontière avec le Burkina Faso, rappelle-t-on.
Ibrahima Dahirou Dembélé est venu exprimer la solidarité de son pays au Burkina Faso, meurtri par la perte, le 19 août, de 24 soldats dans une attaque terroriste près de la frontière malienne.
«Le gouvernement du Mali est solidaire du Burkina qui a été victime d’une attaque lâche et ignoble qui a causé la perte de plusieurs de nos compagnons d’armes», a dit le Général de division, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.
M. Dembélé a également réaffirmé le «soutien et l’engagement» de son pays aux côtés du Burkina Faso pour relever les défis communs dont la lutte contre le terrorisme.
Le Burkina fait face depuis plus de quatre ans, à des attaques terroristes de plus en plus fréquentes et meurtrières dans plusieurs de ses localités.
Hier, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a demandé aux membres du G7, réunis à Paris, de s’impliquer dans la résolution du chaos libyen, grandement responsable selon lui, de la crise sécuritaire dans le Sahel.
Sécurité et société au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 26 août 2019 (AIB) –Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité nationale marquée par les faits sociaux, ainsi que la question sécuritaire.
Dans son éditorial intitulé «Vigilance et résilience», le quotidien national Sidwaya rappelle que «+Le Pays des Hommes intègres+ se remet péniblement d’un deuil de 72 heures, décrété à la suite de l’une des attaques les plus meurtrières contre les positions de ses Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le Nord».
Le même journal informe que les 24 soldats burkinabè tombés, le 19 août 2019, lors de l’attaque terroriste du détachement militaire de Koutougou (province du Soum), ont été inhumés dans la soirée du jeudi dernier à Dori, capitale de la région du Sahel.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur les tirs entendus, dans la nuit de jeudi à vendredi au Camp militaire Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, soulignant qu’il s’agissait de «l’expression d’un ressentiment…», selon le gouvernement.
Pour sa part, Le Pays affiche à sa Une : «Attaque de Koutougou et mouvement d’humeur au sein de l’armée : Yacouba Isaac Zida (ancien Premier ministre sous la Transition) accuse, le gouvernement rassure».
Quant à Aujourd’hui au Faso, il met en exergue le «retour au calme au camp Guillaume Ouédraogo», avant de se demander dans son éditorial : «Quid des raisons de ce ramdam ?».
Le journal privé Le Quotidien arbore, de son côté: «Recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso : La coalition d’OSC CED-M21 demande la démission du gouvernement Dabiré».
Selon le confrère, la coalition d’Organisation de la société civile (OSC) composée du Mouvement du 21 avril (M21) de Marcel Tankoano et du Cadre d’expression démocratique (CED) de Pascal Zaïda, a animé samedi dernier à Ouagadougou, une conférence de presse.
Sidwaya consacre sa vitrine à un fait de société, notamment, le phénomène de viol des mineures, reprenant en guise de titre, les propos d’une victime qui déclare : «J’étais à la merci du père et du fils».
A lire l’article, «les violences sexuelles sur les mineures sont légion au Burkina Faso» car «des prédateurs sexuels n’hésitent pas à souiller les gamines, bouleversant à jamais leur vie».
Sidwaya relate que «meurtries, certaines victimes souffrent dans l’attente d’une justice», tandis que «d’autres ont décidé de rompre le silence».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga fait un zoom sur «les migrants burkinabè de retour», mentionnant comme titre : «Reconstruire sa vie après la désillusion».