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LE MONDE EN BREF DU JEUDI 7 MAI 2020

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 7 MAI 2020

 

WASHINGTON – Avec près de 72.000 morts aux Etats-Unis, l’épidémie de coronavirus est « pire » que l’attaque sur Pearl Harbor et les attentats du 11-Septembre, a affirmé mercredi Donald Trump, tandis que l’Europe sort peu à peu du confinement et amorce un début de normalisation avec un symbole fort, la reprise prochaine du championnat de football en Allemagne.

 

MOSCOU – La Russie réfléchit à de premières mesures de déconfinement, même si elle est devenue le cinquième pays d’Europe le plus touché par le coronavirus, enregistrant à nouveau plus de 10.000 cas supplémentaires en 24 heures.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a prédit mercredi une récession « historique » cette année dans l’UE, dévastée par les répercussions économiques de la pandémie de coronavirus, avec une chute record du PIB de 7,7% en zone euro, puis un rebond de 6,3% en 2021.

 

WASHINGTON – La pandémie a agi sur l’économie américaine comme un tsunami, dont la vague a emporté des millions d’emplois. Avec plus de 30 millions d’Américains qui ont déjà demandé des allocations, le taux de chômage atteindra un sommet historique.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a été pris à partie mercredi par le chef de l’opposition sur le lourd bilan du nouveau coronavirus au Royaume-Uni et a promis de dévoiler une stratégie de déconfinement dimanche. Le Royaume-Uni a recensé mercredi 30.076 morts – un nombre qui dépasse les 32.000 si l’on y ajoute les décès dont la maladie Covid-19 est la cause probable mais pas confirmée par un test.

 

JERUSALEM – La Cour suprême d’Israël a donné mercredi soir sa bénédiction à un gouvernement d’union entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ex-rival Benny Gantz qui doivent prêter serment le 13 mai, date de la fin de la plus longue crise politique de l’histoire moderne de l’Etat hébreu.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a opposé mercredi son veto à une résolution adoptée par le Congrès visant à limiter son champ d’action militaire contre l’Iran.

 

VARSOVIE – L’élection présidentielle polonaise prévue dimanche et dont le report était réclamé par l’opposition pour cause de pandémie, a été remis à une date ultérieure, ont annoncé mercredi soir le chef du parti au pouvoir Droit et Justice (PiS) Jaroslaw Kaczynski et son allié Jaroslaw Gowin.

 

BAGDAD – L’Irak a un nouveau gouvernement: l’ex-chef du renseignement irakien, Moustafa al-Kazimi, a obtenu la confiance de députés masqués et gantés en raison du coronavirus, formant un gouvernement après cinq mois de vacance dans un pays traversant sa pire crise économique et sociale.

 

CARACAS – Caracas veut les juger, Washington les rapatrier: le sort des deux Américains arrêtés au Venezuela pour avoir tenté d' »envahir » le pays est au centre d’une joute entre l’administration Trump et Nicolas Maduro, son allié russe se disant « pas convaincu » de la non-implication des Etats-Unis dans l’opération.

 

WASHINGTON – Le Fonds monétaire international a annoncé mercredi avoir approuvé une aide financière d’urgence de 739 millions de dollars en faveur du Kenya pour aider le pays à traverser la crise sanitaire et économique provoquée par la pandémie du coronavirus.

 

WASHINGTON – Uber a annoncé mercredi la suppression de 3.700 emplois parmi les équipes chargées du recrutement et du renseignement des usagers pour réduire les coûts face à la grave crise provoquée par la pandémie de Covid-19, selon des documents boursiers.

 

SAN FRANCISCO – Une lauréate yéménite du Nobel de la Paix, une ancienne Première ministre danoise… Facebook a choisi des personnalités représentant un large éventail de pays, de langues et d’horizons pour composer son conseil des sages qui tranchera à l’avenir les contenus litigieux.

 

BUDAPEST – La Hongrie « ne peut plus être considérée comme une démocratie » après dix ans d’exercice du pouvoir du Premier ministre Viktor Orban, selon un rapport de l’ONG américaine Freedom House qui dit n’avoir jamais observé de « déclin aussi précipité » en la matière. La Hongrie est le seul pays de l’UE dans cette catégorie, où figurent également l’Ukraine et la Géorgie.

 

KHARTOUM – Trente personnes ont été tuées au Soudan dans des affrontements intercommunautaires dans l’Etat du Darfour-Sud, a annoncé mercredi le cabinet du Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok, dans un communiqué.

 

NATIONS UNIES – Un rapport récent d’experts de l’ONU contrôlant l’embargo sur les armes imposé à la Libye confirme la présence dans ce pays de mercenaires du groupe russe Wagner et révèle celle de combattants syriens venus de Damas soutenir le maréchal Khalifa Haftar.

 

BERLIN – Le co-fondateur du groupe pionnier de la musique électronique Kraftwerk, l’Allemand Florian Schneider-Esleben, est mort à l’âge de 73 ans des suites d’un cancer. Sa musique, alliant basse obsédante, nappes de synthétiseurs et boîte à rythmes, a séduit le public et bon nombre d’artistes, de David Bowie à Daft Punk, et eu une influence sur bon nombre de genres musicaux comme la new wave, la synthpop, le hip-hop, le rock et la techno.

 

LOS ANGELES – X Æ A-12: ce n’est pas le dernier modèle de Tesla, ni une fusée de SpaceX, ni le mot de passe du compte Twitter d’Elon Musk, mais le prénom plutôt original donné par le fantasque chef d’entreprise au fils qu’il vient d’avoir avec la musicienne Grimes.

(afp)

Bam: Coris Bank offre 20 tonnes de vivres aux personnes vulnérables

Bam: Coris Bank offre 20 tonnes de vivres aux personnes vulnérables

Kongoussi,6 mai 2020,(AIB)-Coris Bank international a offert mardi, 20 tonnes de vivres aux personnes vulnérables du Bam, sur les 100 tonnes qu’elle compte apporter aux régions du Centre-nord, de l’Est et du Sahel.

Coris Bank international a fait un don de 20 tonnes de vivres composées de niébé  et de riz,  aux personnes vulnérables et aux déplacés internes de la province du Bam, le mardi 5 mai 2020 à Kongoussi.

C’est le chef d’agence de Coris Bank Kongoussi, Amado Bougoum qui a  transmis le don à Tegwendé Armand Dambré, secrétaire général de la province du Bam, représentant le Haut-commissaire ,président du conseil provincial de sécours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Bam.



Selon Amado Bougoum, le geste de Coris Bank s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) de la banque et concerne trois région du Burkina Faso que sont : le Sahel, l’Est et le Centre Nord.

Au centre nord, ce sont les villes de Kaya et de Kongoussi qui ont bénéficié de ce don.

Selon toujours ses explications, ce sont au total 100 tonnes de vivres qui seront offertes dans les 3 régions pour un coût de 35 millions de F CFA.

«Bien qu’elle soit une Banque panafricaine, Coris Bank est partie du Burkina Faso. Et le phénomène du terrorisme et la situation de la maladie à Coronavirus nous interpelle. C’est pourquoi nous avons décidé d’intervenir dans ce sens en plus de ce que nous avons déjà fait l’année passée en soutien aux déplacés internes de la province du Bam» a-t-il précisé.

Le secrétaire général de la province du Bam a pour sa part traduit la reconnaissance du COPROSUR/Bam et des bénéficiaires à Coris Bank International.

« Je voulais au nom du président du COPROSUR du Bam  remercier Coris Bank pour avoir songé aux personnes vulnérables et déplacées internes de notre province.

Votre geste est un engagement citoyen  que nous saluons et espérons que d’autres actions du genre suivront au grand bonheur des populations.

Vous êtes une banque et nous souhaitons que vos affaires prospèrent afin que vous continuez de jouer votre responsabilité sociétale» a-t-il laissé entendre.

Quand aux vivres reçus, ils sont reversés au niveau des services en charge de l’Action humanitaire du Bam pour être distribués aux vrais bénéficiaires.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Koudougou: 8 mois sans bourse, des étudiants haussent le ton

Koudougou: 8 mois sans bourse, des étudiants haussent le ton

Koudougou, 06 mai 2020(AIB)-Plus de 200  étudiants de l’Université Norbert Zongo ont réclamé mercredi, le renouvellement de leurs bourses, suspendues depuis 8 mois par le centre national des bourses qui exige d’abord leurs inscriptions pédagogiques

A l’Université Norbert Zongo de Koudougou(100km, Centre-ouest),  plus de 200 étudiants boursiers ne bénéficient plus d’allocations depuis septembre 2019, du fait que le Centre national de l’information, de l’Orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) exige que les inscriptions pédagogiques se fassent avant de renouveler leurs bourses.

Réunis au sein d’un comité, ils ont estimé qu’au regard du retard des années académiques qui ne leur est pas imputable, cette condition ne saurait prévaloir.

Sans cette aide, ils ont dit être à la merci des locataires, éprouver des difficultés pour se restaurer, se payer des documents, photocopier les supports de cours et exposer à la précarité.

«Le retard du renouvellement des bourses constitue un multiplicateur du taux d’échec. On a l’impression d’être ignorés et oubliés », a regretté le porte-parole des étudiants boursiers, Abdoul Fatasse Congo.

C’est pourquoi, il a proposé au CIOSPB, compte tenu de l’aggravation du retard pour cause de Covid-19, de permettre aux étudiants concernés de renouveler leurs allocations avec les relevés de notes et l’attestation d’inscription de l’année précédente.

Il a suggéré également que si le retard persiste les années à venir, qu’il soit permis aux étudiants boursiers ayant juste un relevé de notes, de pouvoir renouveler l’aide.

Aussi, il a dénoncé le «refus catégorique » du CIOSPB de prolonger d’une année la bourse.

Etudiant en master 1 en mathématiques, M. Congo a expliqué qu’un étudiant boursier, s’il ne redouble pas, perçoit l’aide sociale pendant trois ans, ce qui correspond à la fin du cycle de licence.

« Malheureusement, avec les retards, il existe très rarement des promotions qui finissent dans cet intervalle de temps. Il est donc important d’accorder une année supplémentaire de la bourse », a-t-il dit.

Les étudiants ont interpelé le CIOSPB à faire un rétropédalage sur sa position et a invité l’Etat à s’assumer.

Faute de quoi, ils ont menacé de se mobiliser « sur le terrain » pour la satisfaction de leur requête.

En attendant, les étudiants boursiers ont exigé à ce que le CIOSPB ait une direction fonctionnelle à Koudougou, et que les étudiants de l’Université Norbert Zongo soient représentés dans le conseil d’administration, afin de mieux prendre en compte leur doléances.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

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Remède malgache contre le coronavirus : l’Union africaine veut des «preuves scientifiques»

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Remède malgache contre le coronavirus : l’Union africaine veut des «preuves scientifiques»

Ouagadougou, 6 mai 2020 (AIB) – L’Union africaine a demandé lundi, à Madagascar, des informations détaillées sur son remède contre la maladie à coronavirus (Covid-19), afin de les examiner pour recueillir les preuves scientifiques nécessaires concernant sa performance.

Selon un communiqué de l’Union africaine, dont l’AIB a reçu copie mercredi, l’institution est en discussion avec Madagascar en vue d’obtenir des données techniques concernant la sureté et l’efficacité de son remède contre le Covid-19 récemment présenté.

Le remède à base de plantes appelé «Covid-Organics» a été présenté le lundi 20 avril 2020 par le président malgache Andry Rajoelina qui a clamé qu’il «guéri et ne tue point».

Selon l’UA, «une fois les détails fournis, l’Union, par le biais du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), examinera les données scientifiques recueillies».

«Cet examen sera basé sur les normes techniques et éthiques mondiales pour recueillir les preuves scientifiques nécessaires concernant les performances du tonique», indique le communiqué.

Le président Malgache Andry Rajoelina a présenté le remède à ses pairs des Communautés économiques régionales (CER)  le 29 avril 2020 lors d’une réunion par téléconférence du Bureau de la Conférence de l’UA.

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il «n’existe aucune preuve que ces substances (médicaments et remèdes traditionnels) peuvent prévenir ou guérir la maladie (Covid-19)» même s’ils «peuvent atténuer les symptômes».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

 

Allègement des mesures restrictives de libertés : Le Premier ministre appelle au sens de responsabilité des populations

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a annoncé, ce mardi 5 mai 2020, l’allègement des restrictions de libertés, au titre des mesures visant la réduction de la propagation du Covid-19. Selon lui, cette décision est motivée par l’adhésion de l’ensemble des acteurs dans la lutte contre la pandémie et le caractère sensible de la situation économique de notre pays. Pour autant, il a invité la population à garder à l’esprit que cette décision ne signifie pas la fin de la maladie. D’où son appel au sens élevé de la responsabilité de chaque citoyen, pour que le Covid-19 ne connaisse pas un rebond, en adoptant et en appliquant les gestes barrières.

Lutte contre le COVID-19 : le Premier ministre encourage les acteurs de la recherche

Dans la matinée de ce mardi 21 avril 2020, le Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré était dans les locaux de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) à Ouagadougou. Il a visité l’unité de production de la chloroquine (U-PHARMA) et le laboratoire de référence prêt à réaliser les tests de dépistage du COVID-19. Le chef du gouvernement a dit être allé féliciter et encourager les chercheurs pour le travail de qualité qu’ils abattent, souvent dans l’ombre.

Burkina/Reprise des cours: Des drones pour désinfecter des domaines universitaires et de recherche

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Burkina/Reprise des cours: Des drones pour désinfecter des domaines universitaires et de recherche

Ouagadougou, 6 mai 2020 (AIB) – La société Konodigital spécialisée dans la conception et le montage des drones s’est proposé mardi, «d’accompagner les autorités universitaires de Joseph Ki-Zerbo et de Ouaga 2 à désinfecter leurs domaines par drone».

Le directeur exécutif de la société Konodigital spécialisée dans la conception et le montage des drones, Moussa Yerbanga a proposé mardi au ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, Pr Alkassoum Maiga, ses services pour la désinfection par drone des domaines des universités Joseph Ki-Zerbo et de Ouaga 2.

L’opération de désinfection prendra trois jours, selon Moussa Yerbanga et s’étendra par la suite aux autres structures déconcentrées du ministère.

Le directeur exécutif de la société Konodigital souhaite seulement la mise à leur disposition des intrants pour la désinfection.

Le Pr Alkassoum Maïga a salué l’initiative et s’est engagé à accompagner la société pour la réussite de ce projet dans son département.

Le gouvernement a annoncé la reprise des cours le 11 mai pour les classes d’examen, les universités et les écoles de formation professionnelles et le 25 mai pour les classes intermédiaires.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : DCPM/MESRSI

 

Burkina: Le réseau anti-corruption compte interpeller les mauvais gestionnaires des dons du Covid-19

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Burkina: Le réseau anti-corruption compte interpeller les mauvais gestionnaires des dons du Covid-19

Ouagadougou, 6 mai 2020 (AIB) – Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) compte interpeller «qui de droit» si les dons effectués dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19) ne sont pas utilisés à bon escient.

Le comité de suivi citoyen sur la gestion du Covid-19 du REN-LAC a échangé mardi avec le ministère de la Santé pour s’assurer de la bonne gestion des dons reçus par le département dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

«Le REN-LAC est une structure de veille et si ce qui doit être fait dans la gestion de cette pandémie n’est pas fait, nous allons nous donner les moyens d’interpeller qui de droit et de porter l’information au niveau des populations qui jugeront nécessaire de la conduite à tenir», a affirmé Issouf Paré, le Secrétaire chargé des études et des enquêtes du REN-LAC.

Selon Issouf Paré, les actions du comité ne se limitent pas seulement au ministère de la Santé, mais s’étendent à toutes les structures qui reçoivent des dons dans le cadre du Covid-19.

Le Directeur de cabinet du ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho a assuré que toute la documentation sera mise à la disposition du REN-LAC, ainsi que toutes les informations dont il aura besoin.

«Le REN-LAC, en venant voir comment ça se passe, nous libère parce que nous avons pris l’engagement et la volonté de bien gérer des ressources que des Burkinabè s’en sont privés pour mettre à la disposition du gouvernement pour la lutte contre cette pandémie», a souligné M. Sorgho.

Selon le directeur de cabinet, le ministère est ouvert et va communiquer toutes les informations afin que le REN-LAC puisse donner à son tour, à l’opinion publique, les informations sur la façon dont le département de la Santé gère les dons qui sont reçus dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : DCPM/Santé

 

 

 

 

 

 

 

Reprise des cours: des syndicats appellent à sauver l’année scolaire et universitaire

Burkina-Education-Syndicats

Reprise des cours: des syndicats appellent à sauver l’année scolaire et universitaire

Ouagadougou, 6 mai 2020 (AIB) – Des syndicats de l’éducation ont appelé les acteurs à reprendre les cours le 11 mai prochain afin de sauver l’année scolaire et universitaire suite à la fermeture des établissements et universités, en raison de la pandémie de la maladie à coronavirus, apprend-on mercredi à travers une déclaration.

«Militantes, militants, sympathisantes et sympathisantes, en vue sauver l’année scolaire à l’heure où plane le spectre d’une année blanche aux conséquences dramatiques pour les élèves, les parents, l’administration scolaire et la nation entière, le gouvernement entend rouvrir les classes à partir du 11 mai 2020 en commençant par une reprise administrative», indique une déclaration publiée dans Sidwaya.

Le document signale que plusieurs syndicats de l’éducation exhortent les acteurs à reprendre les cours le 11 mai prochain sur toute l’étendue du territoire national afin d’éviter une année blanche au Burkina Faso.

Du 16 mars au mardi 31 mars dernier, les établissements scolaires et universitaires fermaient leurs portes en raison de la pandémie de la maladie à coronavirus avec la confirmation de 15 cas selon le ministère de la Santé.

Les syndicats disent être satisfaits, car plusieurs de leurs propositions ont été prises en compte par le gouvernement dans la reprise des cours à cette période de Covid-19 au Burkina.

Comme doléances évoquées, il s’agit, entre autres, de l’ouverture progressive des classes en commençant par les classes d’examen, d’une perspective de dérogation en vue de valider les deux trimestres des classes intermédiaires, de la mise en place de mesures barrières pour éviter la propagation du virus.

«Nos organisations syndicales marquent leur accord de principe pour la reprise des classes. Toutes les activités pédagogiques et administratives peuvent donc reprendre normalement», soutiennent-ils.

Selon eux (syndicats), pour éviter une reprise suicidaire des cours, des recommandations ont été formulées à l’endroit des gouvernants tels que la mise à disposition des masques et du savon, l’installation de dispositif de lave-mains des localités touchées par le virus.

A les en croire, deux syndicats frères, à savoir le Syndicat national des professionnels d’orientation scolaire et professionnelle (SYNAPOSPB) et le Syndicat national des personnels des enseignements préscolaire, primaire et du post-primaire (SYNAPEP-B) les a rejoints dans la même dynamique de la reprise des cours prévue le 11 mars 2020.

Les syndicats invitent l’Etat à ouvrir un débat «franc» avec l’ensemble des organisations syndicales de tous les secteurs d’activités en lutte pour un règlement concerté de la question de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) pouvant impacter l’année scolaire et universitaire
Agence d’information du Burkina
NO/ak.
Syndicats

Coronavirus, développement et politique, au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

 Coronavirus, développement et politique, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 6 mai 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi continuent de commenter l’actualité relative au coronavirus (Covid-19) ayant un lien avec la politique et le développement.

«Berges du barrage de Pibaoré: Le covid-19 plonge les producteurs maraichers dans le désarroi», barre à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le journal, les mesures restrictives prises par le gouvernement pour rompre la chaîne de contamination de l’épidémie de coronavirus ne sont pas sans conséquences sur les acteurs du monde agricole.

«En effet la mise en quarantaine de certaines villes ainsi que la fermeture de marchés et yaars (marchés de taille moyenne, en langue nationale mooré) sont intervenues au mauvais moment, c’est-à-dire aux mois de mars et d’avril qui sont connus pour être ceux des récoltes des produits facilement périssables», relate L’Observateur Paalga.

Et de souligner qu’à Pibaoré, dans la région du Nord, les producteurs maraîchers sont dans le désarroi, car sur les berges, les tomates, les oignons et autres productions pourrissent emportant, de ce fait leur espoir de rembourser les prêts contractés auprès des vendeurs d’intrants.

Pour sa part, Le Pays revient sur la «timide reprise des activités» de trafic routier interurbain.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya fait observer qu’après plus d’un mois de suspension du fait du COVID-19, les transports interurbains, périurbains et ruraux ont repris hier, mardi 5 mai 2020, sur toute l’étendue du territoire national.

Dans son éditorial, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de: «Jubilation chez l’économique,  grise mine chez le sanitaire».

«A voir les gros cars de transports et les remorques dicter de nouveau leur loi sur les différentes RN (routes principales reliant les villes), l’effervescence dans les gares, et alentours, et même d’autres activités connexes, on a vite compris que depuis hier 5 mai, la quarantaine a été suspendue sur les 12 villes concernées», commente l’éditorialiste.

Sidwaya rapporte que le Premier ministre  Christophe Dabiré appelle à la vigilance, suite à la levée des mesures restrictives concernant le coronavirus.

Le même confrère publie un communiqué signé du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry appelant à reprendre à partir du 8 mai 2020, les opérations de révision des listes électorales suspendues suite aux mesures de lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19).

De son côté, Le Pays reprend en première page, les propos du député Adama Sosso de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, Opposition) qui se prononce au sujet de la polémique autour du décès de la député Rose Compaoré.

L’élu national déclare à la Une de Le Pays ceci: «Si derrière le Covid-19, il y en a qui ont des visées politiques et électorales, cela n’engagent qu’eux».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 6 MAI 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 6 MAI 2020

 

LONDRES – Le Royaume-Uni est devenu mardi le deuxième pays le plus endeuillé par le nouveau coronavirus après les Etats-Unis, où le président Donald Trump a voulu mettre en scène le redémarrage de l’activité, à l’image de plusieurs régions du monde où le déconfinement s’accélère.

 

KARLSRUHE (Allemagne) – La Banque centrale européenne a réaffirmé mardi soir vouloir tout faire pour aider à sortir la zone euro de la crise, malgré des remontrances sévères de la justice allemande qui lui a fixé un ultimatum.

 

NEW YORK – Moins de viande, plus de légumes: les Américains risquent de devoir bientôt se plier à cette formule, les chaînes de supermarchés limitant les unes après les autres les achats de viande, conséquence des fermetures temporaires d’abattoirs pour cause de coronavirus.

 

GENEVE (Suisse) – L’Association du transport aérien international (IATA) a affirmé mardi que le risque d’attraper le Covid-19 en vol était faible et qu’il n’était de ce fait pas nécessaire d’imposer un siège vide entre les passagers.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont estimé mardi que la tentative d' »invasion » par mer du Venezuela dénoncée par Caracas pouvait faire partie d’une « campagne de désinformation majeure » menée par le président Nicolas Maduro.

 

JERUSALEM – Israël poursuivra ses opérations militaires en Syrie tant que l’Iran ne se retirera pas de ce pays, a averti mardi le ministre de la Défense Naftali Bennett évoquant un « Vietnam » pour Téhéran, après une série de frappes imputées à l’armée israélienne en territoire syrien.

 

PEKIN – La Chine a lancé mardi un nouveau vaisseau spatial, une étape cruciale vers une prochaine grande station spatiale chinoise sur le modèle de l’ISS et un passeport pour des vols habités vers la Lune. L’engin a été propulsé depuis la base de Wenchang, sur l’île de Hainan (sud) à l’aide d’une fusée Longue-Marche 5B, la plus puissante du pays et dont c’était aussi le vol inaugural, a annoncé l’agence de presse Chine nouvelle.

 

NIAMEY – D’importants combats ont opposé l’armée nigérienne et des combattants ijihadistes dimanche aux portes de Diffa, la capitale du sud-ouest du Niger (200.000 habitants), à proximité de la frontière avec le Nigeria.

 

KARLSRUHE (Allemagne) – Volkswagen pourrait être contraint de rembourser aux particuliers au moins une partie du prix d’achat de voitures diesel aux moteurs truqués, selon un premier avis rendu mardi par la plus haute juridiction allemande dans ce gigantesque scandale mondial.

 

MILAN (Italie) – Les constructeurs Fiat Chrysler (FCA) et PSA (Peugeot Citroën) restent déterminés à finaliser leur fusion fin 2020-début 2021, malgré la pandémie de coronavirus qui a provoqué l’effondrement du marché automobile et entraîné une lourde perte trimestrielle pour le groupe italo-américain.

 

SAN FRANCISCO – Le procureur général de la Californie a assigné mardi en justice Uber et son concurrent américain Lyft, les accusant de considérer leurs conducteurs comme des travailleurs indépendants et non des salariés, les privant de droits sociaux comme le salaire minimum ou l’assurance maladie.

 

DOHA – Qatar Airways a averti mardi que la compagnie n’échapperait pas à de « nombreux » licenciements alors que la demande pour le transport aérien s’est effondrée pour cause de pandémie liée au nouveau coronavirus, selon une note interne consultée par l’AFP.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Le patron d’Airbnb, compagnie frappée de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus et les mesures de confinement, a annoncé mardi à ses salariés le licenciement d’environ 25% de ses 7.500 employés dans le monde, d’après un texte publié sur le site du groupe.

 

VARSOVIE – Microsoft a annoncé mardi un investissement d’un milliard de dollars en Pologne pour y développer ses opérations, en créant notamment un nouveau centre régional de services de cloud (informatique à distance).

 

ABUJA – Les revenus pétroliers ont chuté de 80% au Nigeria, une catastrophe pour la première économie subsaharienne très dépendante de l’or noir qui devrait entrer en récession en 2020, ont déclaré mardi des responsables gouvernementaux lors d’une visioconférence de presse.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La police a ouvert une enquête en Californie après qu’un homme a revêtu une cagoule du Ku Klux Klan, organisation raciste connue pour ses actes violents, en guise de masque de protection contre le coronavirus pour faire ses courses dans un supermarché.

 

NIAMEY – Les autorités du Niger ont réceptionné mardi un lot du produit présenté par le président de Madagascar comme un traitement contre le coronavirus, mais dont l’efficacité n’est pas prouvée selon l’OMS. Le « Covid-Organics » est un breuvage à base d’artemisia, une plante à l’efficacité prouvée dans les multithérapies contre le paludisme, et d’autres herbes qui poussent à Madagascar.

 

VIENNE – Un gant en caoutchouc abandonné, la photo d’un musicien à sa fenêtre, des dessins enfantins… Ces souvenirs de la vie au temps du coronavirus trouveront bientôt leur place au musée de la ville de Vienne qui a collecté des centaines de témoignages depuis le début de l’épidémie.

 

LOS ANGELES – Un enfant de cinq ans a été arrêté sur une autoroute de l’ouest des Etats-Unis alors qu’il avait pris le volant du véhicule familial pour aller s’acheter une Lamborghini en Californie, à des milliers de kilomètres de là, avec trois dollars dans son portefeuille.

(afp)

 

 

Gestion du Covid : Le gouvernement burkinabè travaille à une coordination beaucoup plus renforcée (PM)

Gestion du Covid : Le gouvernement burkinabè travaille à une coordination beaucoup plus renforcée (PM)

Ouagadougou, 5 mai 2020 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a assuré mardi, que son gouvernement travaille à une gestion beaucoup plus renforcée du Covid-19, après les nombreuses plaintes qui ont conduit à l’éviction de son premier coordonnateur Pr Martial Ouédraogo.

«Nous prendrons les mesures qu’il faut pour que nous puissions aller de l’avant avec un système de coordination beaucoup plus renforcé qui prenne en charge tous les compartiments de la lutte», a promis mardi, le Premier ministre Christophe Dabiré, lors d’un point de presse.

Le comité chargé de lutter contre le Coronavirus a subi ces dernières semaines, des critiques sur sa gestion des patients dont une éventuelle erreur de jugement sur les causes du décès de la 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale.

Son coordonnateur Pr Martial Ouédraogo a été écarté le 29 avril 2020 par le gouvernement et l’Assemblée nationale a ouvert hier lundi, une enquête parlementaire sur la gestion du Covid-19.

«Nous continuons d’approfondir les réflexions pour voir là où ça n’a pas marché et quels sont les choix qu’il faut opérer», a indiqué Christophe Dabiré.

«Lorsqu’on regarde ce qui se passe à travers le monde, je n’ai pas noté qu’un pays dans ce monde, n’ait pas connu de difficultés d’organisation, de coordination et de réponse au développement de la maladie», a-t-il nuancé.

Le Premier ministre a assuré que l’Etat s’organise pour apporter des réponses aux préoccupations des populations.

En rappel, à la date du 4 mai, le Burkina Faso a relevé 688 cas confirmés dont 548 guéris, 48 décès et 92 cas actifs.

Agence d’information du Burkina

ATA/wis/ak

 

 

 

 

 

Burkina/Covid : 16 nouveaux cas dont 11 importés du Niger et de la Turquie

Burkina/Covid : 16 nouveaux cas dont 11 importés du Niger et de la Turquie

Ouagadougou, 05 mai 2020 (AIB)-Le Burkina Faso a enregistré lundi, 16 nouveaux cas de Covid dont 11 importés du Niger et de la Turquie, rapporte mardi le Service d’information du gouvernement (SIG).

256 échantillons ont été analysés le lundi 04 mai au Burkina Faso dont 33 cas suspects, 205 contacts et 18 contrôles ;

16 nouveaux cas ont été confirmés dont 11 cas importés du Niger et de la Turquie.

05 transmissions communautaires dont 04 à Ouagadougou et 01 à Sebba, ont été aussi comptabilisées.

03 guérisons et 02 décès ont été notifiés également lundi.

Depuis le 09 mars 2020, le Burkina a relevé 688 cas confirmés dont 548 guéris, 48 décès et 92 cas actifs.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Incident de Mentao : Le gouvernement déplore mais invite les réfugiés à ne pas couvrir des terroristes

Burkina-Terrorisme-HCR-Attaque-Déclaration

Incident de Mentao : Le gouvernement déplore mais invite les réfugiés à ne pas couvrir des terroristes

Ouagadougou, 5 mai 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a déploré mardi, des blessés dans le camp de réfugiés maliens de Mentao, suite à un ratissage des Forces de défense et de sécurité (FDS), mais a également invité les victimes à ne pas «servir de refuge pour des terroristes».

Le gouvernement burkinabè déplore les blessures infligées à des réfugiés maliens à Mentao le samedi 2 mai 2020, par des soldats burkinabè à la recherche de groupes terroristes qui se sont mêlés aux exilés après une attaque meurtrière contre la gendarmerie, indique un communiqué parvenu mardi à l’AIB.

Le gouvernement «s’engage à ouvrir une enquête pour établir les responsabilités de part et d’autres».

Selon le communiqué du gouvernement, les terroristes se seraient refugiés dans le camp après avoir attaqués quatre éléments de la gendarmerie de Djibo occasionnant un mort et un disparu.

«L’opération de ratissage qui s’en est suivie, s’est heurtée à la résistance de certains réfugiés, provoquant ainsi des incidents», a déploré le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou signataire du communiqué.

Une situation «non souhaitée» qui a occasionné malheureusement des blessés parmi les réfugiés du camp», a relevé le ministre Dandjinou.

Le gouvernement burkinabè s’est engagé à travers son porte-parole à prendre «toutes les dispositions afin d’éviter que de tels faits ne se reproduisent plus à l’encontre des réfugiés que le pays a volontairement accepté d’accueillir sur son territoire depuis 2012».

Cependant, le gouvernement a tenu «à rappeler que les espaces humanitaires se sauraient servir de base ou de refuge pour des terroristes».

«Il invite, par conséquent, les personnes sous protection internationale à se départir de tout acte incompatible avec leur statut et en appelle à l’ensemble des acteurs en charge de la gestion de ces camps à plus de rigueur et de vigilance», a indiqué le ministre Dandjinou.

Selon les témoignages rapportés lundi par le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), les réfugiés ont été ordonnés de quitter le camp dans les 72 heures, sous peine de mort.

Le porte-parole du gouvernement Dandjinou a démenti ce mardi «toute information sur un éventuel ultimatum donné aux réfugiés pour quitter le camp».

Lundi, le HCR qui a évacué en novembre 2019 son personnel de Mentao, a réitéré son appel au gouvernement du Burkina Faso d’autoriser la relocalisation des réfugiés vivant dans le camp vers un endroit plus sûr.

Selon le ministre Dandjinou, «le gouvernement est disposé à effectuer la relocalisation des réfugiés du camp de Mentao dans les meilleurs délais et procéder au renforcement de la sécurité des camps avec le concours de ses partenaires».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Burkina/Covid-19 : La suspension des mesures restrictives est «un risque calculé» (PM)

Burkina/Covid-19: La suspension des mesures restrictives est «un risque calculé» (PM)

 Ouagadougou, 5 mai 2020 (AIB) – La suspension de certaines mesures restrictives en lien avec le Coronavirus, est «un risque calculé», basé sur «l’allègement des souffrances des populations» et l’impératif de maintenir le cap dans la lutte contre la pandémie, a indiqué mardi le Premier ministre Christophe Dabiré.

«L’adhésion de l’ensemble à la lutte (contre le Covid-19), et le caractère sensible de la situation économique du Burkina Faso, expliquent l’allègement des mesures de restrictions de libertés», a déclaré mardi, le Premier ministre Christophe Dabiré devant des journalistes.

Cette décision de l’exécutif de reprise progressive des activités socio-économiques, vise aussi «à alléger les souffrances des populations, tout en maintenant le cap dans la lutte contre la pandémie», a ajouté le chef du gouvernement.

Quid du risque du rebondissement de la maladie, après les baisses enregistrées ces derniers jours ?

«C’est un risque qu’il faut prendre, mais c’est un risque calculé. Le résultat attendu est que chaque Burkinabè prenne conscience qu’en ne respectant pas les mesures barrières, qu’en ne respectant pas les mesures de restrictions prises par le gouvernement, il peut être à la base de la propagation de la maladie», a soutenu M. Dabiré.

Il a dit compter sur la disponibilité et l’engagement de chacun, pour ne pas être à la base de la propagation de la maladie et relayer auprès de sa communauté, les mesures prises par le gouvernement.

Christophe Dabiré a assuré aux Burkinabè que le simple port des masques et des cache-nez, offre une protection contre le Coronavirus, de l’ordre de 70%.

Le Premier ministre a averti que si les gestes barrières ne sont pas respectés, le gouvernement reviendra sur la suspension des mesures restrictives.

Agence d’information du Burkina

ATA/wis/ak

 

 

Burkina : Des troupes continuent d’être déployées pour stopper les terroristes (Premier ministre)

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Burkina : Des troupes continuent d’être déployées pour stopper les terroristes (Premier ministre)

Ouagadougou, 5 mai 2020 (AIB) – La lutte contre le terrorisme n’a pas été reléguée au second plan à cause du Covid-19, car des troupes continuent d’être déployées au quotidien pour stopper les terroristes, a assuré mardi le Premier ministre Christophe Dabiré.

«Les ministères de la Défense et de la Sécurité continuent quotidiennement à faire leur travail pour le renforcement des capacités des Forces de défenses et de sécurité», a indiqué mardi le Premier ministre Christophe Dabiré, rassurant que la lutte contre le terrorisme n’a pas été reléguée au second plan à cause du Covid-19.

Le chef du gouvernement Christophe Dabiré s’exprimait mardi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou devant les medias publics.

«On travaille à renforcer le dispositif sur le terrain. On continue à développer des mouvements de drones pour pouvoir contrer l’avancée des terroristes. Dans les prochains jours, vous verrez un peu ce qui se fait dans ce domaine», a-t-il poursuivi.

Toutefois, le Premier ministre pense que les Burkinabè en général et en particulier les journalistes accordent plus de visibilité au Coronavirus qu’aux autres chantiers du du gouvernement (développement, lutte contre l’insécurité, fronde sociale).

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Christophe Dabiré aux syndicats : «les contentieux se règlent autour d’une table»

Christophe Dabiré aux syndicats : «les contentieux se règlent autour d’une table»

Ouagadougou, 5 mai 2020 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a exhorté mardi, les syndicats à renouer le dialogue avec le gouvernement, appelant particulièrement les acteurs de l’éducation à sauver l’année scolaire et universitaire.

«Nous avons écrit aux organisations syndicales pour les inviter à revenir autour de la table pour que nous puissions engager le dialogue gouvernement-syndicats. (..) Elles nous ont dit que quand elles seront prêtes, elles vont nous proposer une date. (…)Il faut qu’on se parle. Encore faut-il que vous ayez un interlocuteur en face», a affirmé mardi Christophe Dabiré devant des journalistes des médias publics dont l’AIB.

Le Premier ministre s’exprimait au sujet de la grogne depuis février, des syndicats contre l’extension de l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités et contre les retenues et suspensions de salaires, opérées en mars et en avril sur des centaines de travailleurs opposés à cette extension.

M. Dabiré a assuré que depuis son arrivée à la Primature (janvier 2019), beaucoup de protocoles d’accords ont été satisfaits tandis que d’autres sont en étude.

«Depuis 2015, on a jamais autant régler des contentieux avec les organisations syndicales en matière de prise en charge des indemnités et des avantages qui avaient été gelés depuis lors», a soutenu le chef du gouvernement.

Pour Christophe Dabiré, seule «une démarche constructive» peut permettre d’apaiser le front social.

«Il y aura toujours des contentieux à satisfaire. Ces contentieux, il faut les poser autour d’une table. Et on dira ensemble, ça on peut les régler, ça on ne peut pas régler pour l’instant, ça on peut différer…», a-t-il ajouté.

Fermées depuis le 16 mars à cause du Coronavirus, le gouvernement table sur une reprise progressive des classes à partir du 11 mai.

Mais le spectre de voir des syndicats de l’éducation qui ont vu les salaires de nombreux leurs militants suspendus en mars, appelé de nouveau à la grève, est réel.

«Je lance un appel aux organisations syndicales du monde de l’éducation d’accompagner le gouvernement dans ses efforts pour sauver l’année scolaire et universitaire.

Tous autant que nous sommes. Nous sommes des parents d’élèves. Personne n’a intérêt à ce que l’année soit perdue.

J’insiste pour que les partenaires sociaux de l’éducation  accompagnent le gouvernement. Puisqu’il y va de l’intérêt de leurs enfants à eux et de nos enfants à nous tous», a indiqué Christophe Dabiré.

Agence d’information du Burkina

ATA/wis/ak

Burkina/Covid-19: Des restaurateurs et hôteliers demandent la reprise de leurs activités

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Burkina/Covid-19: Des restaurateurs et hôteliers demandent la reprise de leurs activités

Ouagadougou, le 5 mai 2020 (AIB) – La Fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina Faso (FENARHOB) a demandé samedi, la réouverture de leurs lieux de travail, fermés depuis deux mois environ, dans le but de freiner la propagation du Covid-19, rapporte le quotidien public Sidwaya.

Les restaurants et les hôtels ont été fermés depuis plus de deux mois, pour contrer la propagation de la pandémie du Coronavirus au Burkina Faso.

Selon le président de la Fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina Faso (FENARHOB), Félix Bayala, cité par Sidwaya, cette suspension d’activités a plongé les employés et employeurs dans un «chômage obligé».

«C’est pourquoi nous plaidons pour la réouverture de nos lieux de travail, bien sûr, dans le respect scrupuleux  des mesures barrières», a expliqué le président de la fédération.

Selon Sidwaya, Félix Bayala s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue le samedi 2 mai 2020 à Ouagadougou.

Pour M. Bayala, les mesures d’accompagnement prises par le gouvernement sont louables, cependant il y aurait encore des questions sans réponses.

«Comment allons-nous nous décharger de ces taxes, si nous n’avons pas travaillé pendant plus de deux mois?», s’est-il interrogé.

A la date du 3 mai 2020, le Burkina Faso enregistre 672 cas confirmés dont 545 guérisons et 46 décès.

Agence d’information du Burkina

LP/ak

Photo d’archives juste pour illustrer

Burkina : L’Université de Koudougou a pris des dispositions pour une reprise des cours

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Burkina : L’Université de Koudougou a pris des dispositions pour une reprise des cours

Ouagadougou, le 5 mai 2020 (AIB)- Le président de l’Université Norbert Zongo de Koudougou et ses partenaires ont mis en place jeudi dernier des dispositifs de protection pour une reprise des cours. Révèle Sidwaya dans sa parution du jour.

Le président de l’université de Koudougou Norbert Zongo, Pr Frédéric Ouattara, souhaite accueillir le personnel, les enseignants et les étudiants dans de meilleures conditions.

Pour cette reprise des activités pédagogiques et académiques, des dispositifs de protections sont érigés pour atténuer la pandémie du Covid-19.

L’achat de 7 dispositifs de lave-mains, d’une dizaine de bouteilles de gel hydro-alcoolique, de 50 masques de protection pour le personnel.

Aussi, les étudiants ont été pris en compte dans le dispositif de protection puisqu’une soixantaine de masques seront distribués aux délégués.

Ensuite, il est prévu la désinfection des amphithéâtres avec le concours de la mairie de Koudougou. Des lave-mains seront déposés devant chaque salle de cour.

Enfin, des structures bancaires, partenaires de l’université ont fait des dons d’une vingtaine de kits de lave-mains.

En rappel, la rentrée administrative est fixée au lundi 4 mai 2020, les activités pédagogiques pour les élèves des classes d’examen pour le 11mai et des classes intermédiaires pour le 25 mai.

Agence d’information du Burkina

ES/ak

 

 

 

 

 

Christophe Dabiré invite les Burkinabè à éviter un rebondissement du Coronavirus

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Christophe Dabiré invite les Burkinabè à éviter un rebondissement du Coronavirus

Ouagadougou, 5 mai 2020 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a invité mardi ses concitoyens, à se conformer aux mesures sanitaires édictées, afin d’éviter un rebondissement du Coronavirus, en perte de vitesse depuis quelques jours.

 «J’en appelle au sens élevé de la responsabilité de chaque citoyen, pour que la maladie (Covid-19) ne connaisse pas un rebond, compromettant ainsi les énormes sacrifices que nous avons consentis jusque-là», a déclaré mardi, le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré.

Le Premier ministre s’exprimait  au cours d’une conférence de presse devant la presse publique.

Selon lui, l’allègement des mesures restrictives de libertés (…) ne signifie pas la fin de la maladie».

Le Burkina Faso enregistre ces derniers jours moins de cas positifs au Covid-19 et les autorités ont suspendu la quarantaine des villes du Burkina Faso, autorisé la reprise des activités de transport de passagers-voyageurs et la réouverture de certains lieux de cultes (mosquées).

Le Premier ministre dit encourager «les leaders communautaires à poursuivre la sensibilisation et à mettre en place des dispositifs appropriés pour protéger les populations».

Il a également invité les «commerçants, les transporteurs, les propriétaires de débits de boissons, les restaurateurs, à se conformer aux mesures sanitaires édictées par le ministère de la Santé, afin d’éviter la résurgence de la maladie».

«Chaque Burkinabè et chaque habitant de notre pays doit veiller à se protéger et protéger les personnes qui l’entourent», a-t-il affirmé.

En tout état de cause, le gouvernement, a-t-il dit «tout en levant certaines mesures, se réserve le droit de contrôler l’application des recommandations sanitaires».

Le chef du gouvernement Dabiré souhaite que dans un avenir proche, le Burkina Faso n’ait plus de cas positif et reprenne «une vie normale».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

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