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La Cour pénale internationale autorise Laurent Gbagbo à quitter la Belgique sous conditions

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La Cour pénale internationale autorise Laurent Gbagbo à quitter la Belgique sous conditions

Ouagadougou, 29 Mai 2020 (AIB) – La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé jeudi, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (74 ans), acquitté début 2019 de crimes contre l’humanité mais assigné à résidence à Bruxelles, à quitter la Belgique sous certaines conditions.

Selon les préalables établis par les juges de la CPI, tout pays où M. Gbagbo, qui a dirigé la Côte d’ivoire de 2000 à 2011, souhaite se rendre devra accepter de le recevoir et figurer parmi les 123 pays qui reconnaissent la compétence de la CPI.

En Côte d’Ivoire, la décision est vivement saluée par les partisans et alliés de l’ex président.

«Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées», a réagi auprès de l’AFP Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI qui dit attendre «maintenant la date de son retour au pays» pour «l’accueillir».

L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition, a fait part de sa «joie», estimant que cette décision de justice est «un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriens».

Le PDCI et le FPI ont conclu un accord politique en vue des prochaines élections présidentielles et législatives.

Cette autorisation intervient après plus de sept ans de détention à la Haye, de l’ex président pour crimes contre l’humanité suivis de 17 mois d’assignation à résidence à Bruxelles depuis son acquittement en janvier 2019.

A la suite de cette décision, les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ex-chef d’État ivoirien, rendant incertain son éventuel retour en Côte d’Ivoire, où il est d’ailleurs condamné depuis janvier 2018, à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende dans une affaire de «braquage» de banque.

Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), lui se prépare à l’élection présidentielle prévue en octobre 2020 sans avoir pour le moment donné le nom de son candidat.

Une présidentielle à laquelle l’actuel président de la république Alassane Ouattara ne se représente pas.

Agence d’information du Burkina
Wis/ab

Burkina : des syndicats exigent l’annulation de la révocation de trois agents des impôts

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Burkina : des syndicats exigent l’annulation de la révocation de trois agents des impôts

Ouagadougou, (AIB) – Les organisations syndicales membres de la Coalition syndicaleS-MEF, réunies en concertation jeudi à Ouagadougou, ont exigé l’annulation de la révocation de trois travailleurs des impôts par le conseil des ministres le 27 mai 2020.

Ces organisations estiment que «la révocation des trois camarades est totalement arbitraire, injuste et notamment politique dont l’objectif est de casser l’élan de lutte nationale et en particulier caporaliser et misérabiliser les travailleurs» du ministère en charge de l’économie et des finances.

Elles se sont donc accordées de « prendre conséquemment en charge et dans de brefs délais la question» et décidé «d’exiger l’annulation sans délai de la décision de révocation prise en conseil des ministres» tout en envisagent «toutes options».

Invitant les travailleurs du MINEFID à ne point céder à la panique, aux tentatives de démobilisation, les organisations syndicales ont décidé également de «convoquer d’une part une rencontre nationale des délégués syndicaux du MINEFID et d’autre part une Assemblée générale de tous les travailleurs les jours à venir».

Elles ont appelé les travailleurs du Ministère en charge des finances à «renforcer l’unité, la solidarité et faire preuve de fermeté et d’engagement sans faille dans la lutte quel que soit le prix à payer».

En tout état de cause, elles ont invité «les braves travailleurs du Ministère en charge des finances à se mettre en ordre de bataille pour les éventuels mots d’ordre de lutte que la situation viendrait à imposer».

En rappel, les trois (03) camarades ont été révoqués par le Gouvernement parce qu’ils sont accusés d’avoir posé des actes qualifiés «d’une extrême gravité» lors de la grève de la coalition des syndicats contre l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités, du 16 au 20 mars 2020.

Agence d’Information du Burkina

ab/wis

Burkina/Concours professionnels : Une plateforme de composition en ligne présentée à la presse

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Burkina/ Concours professionnels : Une plateforme de composition en ligne présentée à la presse

Ouagadougou, 29 Mai 2020 (AIB) – Le ministère en charge de la Fonction publique a présenté vendredi  une plateforme qui servira cette année, à la composition en ligne de certains concours professionnels dans le centre unique de Ouagadougou.

Selon le secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique Souleymane Lengané, l’utilisation de la plateforme de composition en ligne, «est une grande avancée» dans l’organisation des concours professionnels.

Grâce à elle, l’organisation des concours professionnels va gagner en célérité et nécessité moins de personnels et de ressources financières, a-t-il indiqué.

Pour une première expérience, elle servira cette année, pour la composition en ligne de certains concours professionnels dans le centre unique de Ouagadougou.

Ces concours seront déterminés une fois que le gouvernement rendra publique la liste des concours professionnelles à pourvoir cette année, a déclaré  Souleymane Lengané.

«L’application va être utilisée pour les concours qui ont des sujets aux questions à choix multiples (culture générale et spécialités) et les résultats seront disponibles le plus tôt possible», a-t-il affirmé.

Selon Souleymane Lengané, des mesures seront prises pour la sécurisation des sujets sur la plateforme.

Les administrateurs du système n’auront pas accès aux sujets et ces derniers ne seront mis sur la plateforme que le jour même de la composition par le comité chargé de les proposer, a-t-il affirmé.

Les candidats aux concours professionnels qui seront concernés, auront chacun un code candidat et autant de code d’accès pour autant de concours qu’ils doivent passer.

Le concepteur de la plateforme est le Dr Moise Convolbo, burkinabè vivant au Japon qui a travaillé avec les informaticiens du ministère en charge de la Fonction Publique.

Ce dernier, depuis le Japon et grâce à l’application zoom, a fait aux journalistes, une démonstration sur le fonctionnement de la plateforme.

Une démonstration qui a été suivi de cas pratique où les journalistes considérés comme des candidats d’une heure, ont à l’aide de code candidat et d’accès, ouverts la plateforme et traité un sujet prévu à ce effet.

Agence d’information du Burkina

Wis/az

Photo : Afrik soir

 

 

 

Burkina : dix « terroristes neutralisés » dans une opération dans le Sourou

Burkina : dix « terroristes neutralisés » dans une opération dans le Sourou
Ouagadougou, (AIB) – Dix « terroristes » ont été tués jeudi lors d’une offensive contre une base jihadiste dans l’Ouest du Burkina Faso, a affirmé l’état-major des armées dans un communiqué.
« Une unité mixte du détachement de Toéni, composée d’éléments de la gendarmerie nationale et de militaires de l’armée de terre, a mené une action offensive contre une base d’un groupe armé terroriste à Worou (province du Sourou) », indique l’état-major.
« Cette opération antijihadiste a permis de neutraliser (tuer) dix terroristes et de récupérer des armes et des motos », selon l’état-major, qui précise qu’un « gendarme a malheureusement été blessé au cours de l’opération ».
Les forces armées burkinabé, qui ont perdu des hommes dans plusieurs attaques récemment, mènent de plus en plus d’opérations antiterroristes.
Huit jihadistes présumés ont été tués et 38 suspects interpellés lors d’une opération de plusieurs jours conjointe entre les armées burkinabè et ivoirienne à la frontière des deux pays, selon une annonce faite le 24 mai.
Agence d’Information du Burkina
ab/wis

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 29 MAI 2020

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 29 MAI 2020

WASHINGTON – Des glaces à Rome et bientôt des cafés en terrasse à Paris: l’Europe a poursuivi jeudi son déconfinement grâce à la décrue de la pandémie de coronavirus, contrastant avec de nouveaux records battus en Amérique latine et le lourd bilan de 100.000 morts aux Etats-Unis.

 

PEKIN – Le Parlement chinois a adopté jeudi, malgré la menace de sanctions américaines, une disposition controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, en réaction aux manifestations de 2019 dans l’ex-colonie britannique.

 

WASHINGTON – Ulcéré par l’attitude de Twitter à son égard, Donald Trump a signé jeudi un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus.

 

BERLIN – L’Allemagne a demandé jeudi à l’ambassadeur russe de s’expliquer sur une cyberattaque qui a visé en 2015 la Chambre des députés et les services de la chancelière Angela Merkel, une affaire qui pourrait se solder par des sanctions européennes. Il existe de « fortes indications » que cette attaque ait été menée par un suspect alors membre du service russe de renseignements militaires GRU, a prévenu le ministère allemand des Affaires étrangères.

 

LA HAYE – La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi autoriser sous conditions l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement en 2019 d’accusations de crimes contre l’humanité.

 

BUJUMBURA – Le principal parti d’opposition au Burundi a déposé jeudi devant la Cour constitutionnelle un recours contre le résultat de l’élection présidentielle donnant le candidat du pouvoir, Évariste Ndayishimiye, vainqueur face à son dirigeant, Agathon Rwasa.

 

MINNEAPOLIS (Etats-Unis) – Des rues enflammées de Minneapolis jusqu’à la Maison Blanche, en passant par l’ONU, les appels se sont faits plus pressants jeudi pour réclamer justice après la mort d’un homme noir aux mains de la police américaine.

 

KABOUL – Quatorze membres des forces de sécurité afghanes ont été tués jeudi dans deux attaques imputées par les autorités aux talibans, au surlendemain de l’expiration d’un cessez-le-feu décrété par les insurgés, qui n’ont pas confirmé leur implication dans ces attaques.

 

TUNIS – La diffusion à la télévision française de documentaires sur le mouvement (« Hirak ») antirégime en Algérie a déclenché la colère d’Alger et un énième coup de chaud diplomatique avec l’ancienne puissance coloniale, sur fond de défiance accrue à l’égard des médias étrangers.

 

KANO (Nigeria) – Une centaine de villageois ont été tués par des « bandits » cette semaine, dans l’Etat de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, une région devenue le théâtre d’intenses violences qui inquiètent les spécialistes de la  sécurité dans la région.

 

TEHERAN – Le nouveau Parlement iranien a élu jeudi à sa tête l’ancien maire de Téhéran, Mohammad-Bagher Ghalibaf, consolidant le pouvoir des conservateurs avant l’élection présidentielle de 2021.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir approuvé la vente de 84 missiles Patriot de dernière génération au Koweït, ainsi qu’un ensemble d’équipements destinés à la modernisation des systèmes antimissiles de l’émirat, pour un montant total de 1,425 milliard de dollars.

 

LONDRES – La compagnie aérienne britannique EasyJet a annoncé jeudi à son tour des coupes dans ses effectifs, jusqu’à un tiers de ses salariés soit environ 4.500 postes, face au choc de la pandémie de coronavirus qui bouleverse l’ensemble du secteur.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi l’inculpation de 28 Nord-Coréens et cinq Chinois accusés d’avoir monté un réseau de sociétés-écrans ayant fait transiter plus de 2,5 milliards de dollars en échappant aux sanctions appliquées à Pyongyang. Ces quelque 250 sociétés réparties en Thaïlande, Libye, Autriche, Russie, Chine et au Koweït ont échangé des biens destinés à la Corée du Nord en s’enrichissant au passage, selon l’acte d’inculpation rendu public jeudi.

 

TOKYO – Le constructeur automobile français Renault envisage la suppression d’environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France, alors que son partenaire japonais Nissan prévoit de fermer une usine espagnole, pour résister à la crise sanitaire.

 

ROME – L’Europe du football sort des brumes du coronavirus. Dans la foulée de l’Allemagne et de l’Espagne, l’Angleterre et l’Italie ont à leur tour annoncé jeudi la reprise de leurs championnats au mois de juin.

 

NEW YORK – Elon Musk, le fantasque patron de Tesla, est désormais libre de réclamer une première paie immédiate de près de 775 millions de dollars, fruit d’un programme de rémunération sur-mesure indexé sur les performances financières du constructeur de véhicules électriques.

 

LONDRES – Une bouteille de cognac rarissime de la Maison Gautier, datant du XVIIIe siècle, a été adjugée jeudi plus de 118.000 livres (131.000 euros) par Sotheby’s, un record dans ce domaine, a annoncé la maison de vente aux enchères. C’est un collectionneur privé asiatique qui a remporté la précieuse mise.

 

JAKARTA – Un bébé girafe né dans un zoo de Bali en Indonésie a été nommé « Corona » pour marquer sa naissance en pleine pandémie. Le girafon né le 9 avril est le troisième petit de la girafe Sophie, sa mère et Matadi, son père, du Safari Park de Bali.

(afp)

 

Demande de remise en liberté rejetée pour Kabuga, le «financier» du génocide au Rwanda

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Demande de remise en liberté rejetée pour Kabuga, le «financier» du génocide au Rwanda

Ouagadougou, 28 Mai 2020 (AIB)-La justice française a rejeté, mercredi, une demande de remise en liberté de Félicien Kabuga, soupçonné d’être le «financier» du génocide Rwandais de 1994.

Arrêté en France le 16 mai dernier, après 25 ans de cavale, les avocats de l’octogénaire, avaient invoqué son âge et son état de santé pour justifier leur demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, avec assignation à résidence chez un membre de sa famille.

La justice française a préféré le garder en prison le temps d’examiner la question de sa remise à la justice internationale.

Félicien Kabuga est notamment accusé d’avoir financé les milices Interahamwe, responsables de nombreux massacres lors du génocide au Rwanda, qui a fait au moins 800 000 morts, Tutsis et Hutus modérés, entre avril et juillet 1994.

«Tout cela, ce sont des mensonges. Je n’ai pas tué des Tutsis alors que je travaillais avec eux», s’est défendu Félicien Kabuga, via un interprète.

«Je demande à être laissé en liberté car je suis très malade», a insisté l’homme de 84 ans selon la justice, 87 ans selon ses dires, avant que les magistrats se retirent pour délibérer.

Mais la cour a rejeté leurs arguments et suivi les réquisitions du parquet général qui craignait une nouvelle fuite et un «trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public» en cas de libération.

C’est la deuxième fois qu’il comparaissait en public depuis son arrestation à Asnières-sur-Seine, à l’ouest de Paris, où il vivait caché avec le soutien de sa famille sous le nom d’Antoine Tounga.

«Il est incapable d’effectuer seul aucun geste de la vie quotidienne», a plaidé son avocat Me Laurent Bayon devant son client, installé dans un fauteuil roulant à la barre du tribunal, en chaussons, jean et chemise violette.

«Je veux bien entendre que Félicien Kabuga soit prêt à se tenir à la disposition de la justice, mais compte tenu de son histoire, j’ai du mal à le croire », a affirmé de son côté l’avocate générale Clarisse Taron.

Selon elle, si l’accusé «n’est pas en état de partir en courant, il est en état de se faire procurer de faux papiers – on l’a vu – et de se faire exfiltrer, le soutien des siens étant sans limite».

En cas de libération, «le retentissement et l’incompréhension seraient tels que l’ordre public en serait affecté, que ce soit en France, aux Pays-Bas, en Tanzanie ou ailleurs», a-t-elle poursuivi.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Source : Ouest France

Photo : The World News

 

 

 

 

Burkina : trois agents publics révoqués pour  »actes d’indiscipline d’une extrême gravité »

Burkina- Fonction Publique-Révocation-Agents

Burkina : trois agents publics révoqués pour  »actes d’indiscipline d’une extrême gravité »

Ouagadougou, 28 mai 2020 (AIB)- Trois contrôleurs des impôts ont été révoqués hier mercredi, de la Fonction publique, pour avoir violenté en mars, une collègue qui s’était désolidarisée d’un mouvement de grève.

Le conseil des ministres a révoqué merci les contrôleurs des impôts Fatimata Bandaogo née Soudré, Aguima Jean Pierre Yonli et Ardjouma Kinta Traoré, sans préjudice de poursuites pénales.

Selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le 20 mars 2020, les trois agents avaient littéralement trainé hors de son bureau, l’agent de constatation et d’assiette Hawa Bikienga pour son présumé refus de se joindre à un mouvement de grève.

Pour le gouvernement, ces violences physiques et verbales constituent «des actes d’indiscipline d’une extrême gravité».

Le front syndical est rentré une fois de plus en effervescence, en février, quand le gouvernement a élargi l’impôt (IUTS) aux indemnités et aux primes des travailleurs publics.

Avec l’apparition de la Covid-19 le 9 mai 2020 et ses nombreuses restrictions, les syndicats ont différé leurs marches.

Agence d’information du Burkina

No/ ata

 

 

 

 

 

Covid-19: l’Inde offre de la chloroquine et du paracétamol au Burkina

Burkina-Coopération-Don

 Covid-19: l’Inde offre de la chloroquine et du paracétamol au Burkina

Ouagadougou, 27 mai 2020 (AIB)-L’Inde a offert mercredi au Burkina, Faso, 100 mille comprimés de chloroquine et 100 mille comprimés de paracétamol, d’une valeur de 20 millions de FCFA, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

«C’est un plaisir pour nous aujourd’hui de remettre les produits pharmaceutiques au ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus au Burkina», a affirmé l’ambassadeur de l’Inde au Burkina, Vijay Singh chauhan.

Selon le diplomate, le don de son pays est composé de cent mille comprimés de chloroquine et de cent mille comprimés de paracétamol, d’un montant total de 20 millions de FCFA.

M. Chauchan qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de remise des produits pharmaceutiques, a  précisé  que le don fait suite à une requête du président du Faso, Roch Marc  Christian Kaboré auprès du Premier ministre indien.

Il a traduit sa satisfaction du fait que le chef du gouvernement de l’Inde a pu honorer la demande du président Kaboré dans cette crise sanitaire de Covid-19

« C’est un premier geste à travers la coopération entre l’Inde et le Burkina Faso et nous espérons qu’il aura beaucoup d’autres occasions pour nous de témoigner notre solidarité au peuple burkinabè », a-t-il confié.

A en croire, Vijay Singh chauhan, des étudiants burkinabè ont été également formés par le passé sur les techniques agricoles par son pays dans le cadre de la coopération bilatérale.

Selon le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Seydon Sinka, le don de l’Inde traduit la bonne diplomatie entre les peuples indien et burkinabè.
«C’est une occasion pour nous de dire merci à la république de l’Inde pour son geste au peuple burkinabè », a-t-il ajouté.

Fermée temporairement en 2002, l’ambassade de l’Inde au Burkina Faso a rouvert ses portes en 2019.

Agence d’Information du Burkina

No/ata

 

Education : fin des cours pour les classes intermédiaires et reprise le 1er juin pour celles d’examen

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Education : fin des cours pour les classes intermédiaires et reprise le 1er juin pour celles d’examen

Ouagadougou, 28 mai 2020, (AIB)-Le gouvernement a annoncé hier mercredi en Conseil des ministres, la fin des cours pour les classes intermédiaires et la reprise pour celles des classes d’examen à partir du 1er juin sur toute l’étendue du territorial national, a appris jeudi l’AIB.

La gestion de l’année scolaire perturbée par la maladie à Coronavirus, a été au menu de la rencontre hebdomadaire d’hier mercredi en Conseil des ministres.

Selon le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues, Stanislas Ouaro, c’est la fin des cours pour les classes intermédiaires et la reprise pour celles d’examen à partir du 1er juin 2020 sur toute l’étendue du territorial national.

Il a souligné que le gouvernement a décidé de considérer l’année scolaire comme achevée au préscolaire et a expliqué que pour le primaire, les élèves des classes de CP1, de CE1 et CM1 passeront en classe supérieure «quelle que soit leur moyenne ».

D’après Stanislas, quant aux élèves des classes de CP2 et de CE2 et ceux des classes intermédiaires du primaire, du post- primaire et du secondaire passeront en classe en supérieure sur la base de leurs meilleures des trimestres et/ou semestres en fonction des établissements.

Le premier responsable du département en charge de l’Education nationale a indiqué que la reprise des cours des classes d’examen aura lieu le 1er juin et qu’ils se poursuivront jusqu’au 11 juillet prochain.

Le ministre  Ouaro a signalé que les examens du certificat d’études primaires(CEP), du brevet d’études du premier cycle(BEPC) se dérouleront du 14 au 28 juin et ceux du Baccalauréat du  3 au 27 août 2020 et qui concernent au total 800 500 élèves cette année.

«Nous avons souhaité à la rentrée prochaine en octobre, chaque enseignant puisse évoluer avec sa classe de l’année précédente, dans la mesure du possible afin de de mieux suivre les élèves, a-t-il conclu.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

Gourma/Décès de 12 civils : Le dossier sera transmis au Procureur militaire

Gourma/Décès de 12 civils : Le dossier sera transmis au Procureur militaire

Fada N’Gourma, (AIB)-Le Procureur général près la Cour d’appel de Fada N’Gourma, Rasmané Bikienga, et le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, Judicaël Kadeba, ont animé, le mercredi 27 mai 2020, dans la cité de Yendabli, un point de presse pour informer l’opinion publique sur l’affaire des douze personnes mortes à la gendarmerie de Tanwalbougou.

L’affaire sur les douze personnes décédées à la gendarmerie de Tanwalboubou, localité située à environ 50 kilomètres de Fada N’Gourma, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

De ce fait, le Procureur général près la Cour d’appel de Fada N’Gourma, Rasmané Bikienga, et le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, Judicaël Kadeba, ont animé, le mercredi 27 mai 2020, dans la cité de Yendabli, un point de presse, à l’allure d’une conférence publique, pour partager des informations sur le drame et rassurer l’opinion publique qu’une enquête est en cours afin de situer les responsabilités.

Le procureur Kadeba, dans sa déclaration liminaire, a affirmé que le chef de poste du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Tanwalbougou a établi un certificat médical au sujet de la mort suspecte des douze gardés à vue.

Il ressort, selon lui, de ce document que l’examen physique révèle « des corps inertes, rigides à la palpation, sans saignement et sans lésions d’allure traumatiques ».

Il a poursuivi que l’infirmier, n’ayant aucun élément matériel pour préciser la cause exacte des décès, a recommandé une autopsie. D’après Judicaël Kadeba, c’est dans cette perspective que les corps ont été évacués à la morgue du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma.

«Malheureusement, la morgue ne disposant pas de chambre froide, les corps n’ont pas pu bénéficier de bonnes conditions de conservation. Ils étaient déjà en état de putréfaction avancé et dans ces conditions, l’autopsie ne pouvait être faite », a-t-il expliqué.

C’est ainsi qu’avec l’autorisation des médecins requis les corps ont été mis à la disposition des familles, présentes à la morgue ce jour, pour inhumation, a ajouté le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, Judicaël Kadeba.

Par ailleurs, celui-ci a confié que dans le cadre de l’enquête pour élucider l’affaire, quinze personnes ont été auditionnées. Il s’agit du commandant de la brigade de gendarmerie de Tanwalbougou, de douze détenus survivants, le treizième ayant été libéré provisoirement pour raison de santé, et de deux parents des personnes décédées.

L’homme de droit a indiqué que les résultats de ces enquêtes ne permettent toujours pas de déterminer les causes exactes des décès.

Quoiqu’il en soit, souligne-t-il, les faits, tels qu’ils résultent de l’enquête, relèvent de la compétence du Tribunal militaire. D’où l’idée de transmettre la procédure au Procureur militaire pour des investigations plus approfondies.

Mort par balles ou par étouffement ?

A la suite de cet exposé, les conférenciers ont échangé à bâtons rompus avec les journalistes. Les douze personnes ont-elles été tuées par balle comme l’insinuent certaines personnes? Des propos mettent en doute l’impartialité du Procureur. Il y a-t-il des craintes quant à la transparence et la fiabilité de la procédure ? Quelle est la capacité de détention de la brigade de gendarmerie de Tanwalbougou ?

L’hypothèse du décès par étouffement est-elle confirmée ? Pourquoi ne peut-on pas faire d’autopsie sur des corps en état de putréfaction avancé ? Que disent les témoins (rescapés) que vous avez auditionnés ? La gendarmerie a-t-elle participé à l’enquête ? Si c’est le cas, quelle crédibilité accordée à la procédure d’autant plus que des éléments de la gendarmerie sont indexés dans l’affaire?

A ces interrogations, le Procureur général près la Cour d’appel de Fada N’Gourma, Rasmané Bikienga, et le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, Judicaël Kadeba ont apporté quelques éléments de réponse. Concernant la préoccupation sur les suspicions d’assassinat par balles des douze personnes, ces deux hommes de droit ont répondu qu’il n’en est rien.

«Nous affirmons sans ambages qu’à la date d’aujourd’hui et au vu des éléments que nous possédons que les douze personnes n’ont pas été tuées par balles. Les trois rescapés qui partageaient la même cellule que les infortunés ont mentionné qu’ils n’ont pas été exécutés », a laissé entendre Rasmané Bikienga.

Pour lui, face à cette situation dramatique déplorable, le parquet n’a rien à cacher à personne. « Au terme de la procédure judiciaire en cours, la vérité jaillira », a-t-il assuré. Quant à la question relative au doute sur la partialité du procureur dans l’affaire, il a coupé court :

«Nous observons une neutralité dans cette affaire S’il y a des preuves contre des personnes, celles-ci répondront de leurs actes devant l’instance ou la juridiction compétente. Le parquet fait son travail dans la règle de l’art ».

L’autopsie toujours possible

Au sujet de la capacité de détention de la brigade de gendarmerie de Tanwalbougou, le Procureur général près la Cour d’appel de Fada N’Gourma, Rasmané Bikienga, a fait savoir que ladite brigade dispose de deux cellules de détention.

«Donc les 25 personnes ont été divisées en deux. 15 dans la première cellule et 10 autres dans la seconde. Mais nous ne saurions vous dire si ces deux cellules pouvaient les contenir ou pas. Seule l’enquête nous permettra d’en savoir davantage», a-t-il dit.

Pour ce qui est de l’hypothèse du décès par étouffement des infortunés, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, Judicaël Kadeba, a déclaré «n’avoir jamais dit que les douze personnes sont mortes par étouffement».

En ce qui concerne l’épineuse question de la réalisation de l’autopsie sur des « corps en état de putréfaction avancé », il a affirmé que le CHR de Fada n’a aucun médecin légiste.

Pis, a-t-il renchéri, l’hôpital ne dispose pas d’un plateau technique adéquat pour réaliser l’autopsie. Il a soutenu que des spécialistes ont assuré que dans trois mois, l’autopsie peut être faite.

«Nous aurons donc la possibilité d’exhumer les corps, de les examiner et de répondre à la question» a-t-il relevé.

S’agissant de la préoccupation sur la participation de la gendarmerie à l’enquête, le Procureur général près la Cour d’appel de Fada N’Gourma, Rasmané Bikienga, a répondu que même si c’est le cas, les officiers de police judiciaire sont des gendarmes assermentés qui travaillent sous la direction du procureur du Faso et sous le contrôle du parquet général.

Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 mai 2020

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 mai 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 27 mai 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et procédé à des nominations.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

 

un rapport relatif aux modalités d’évaluation et de validation de l’année scolaire 2019-2020 en vue de son achèvement et de la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021.

 

Ce rapport fait le point du niveau d’exécution des programmes d’enseignement dans l’ensemble des établissements scolaires de l’année 2019-2020.

 

Le Conseil a décidé de la reprise effective des activités pédagogiques dans les classes d’examen et de la validation de l’année scolaire pour les classes intermédiaires sur la base des évaluations disponibles de deux trimestres ou du premier semestre.

 

En vue de l’achèvement de l’année scolaire 2019-2020 et de la préparation de la rentrée 2020-2021, le Conseil a adopté le calendrier suivant :

 

la reprise pédagogique des classes d’examen le 1er juin 2020 sur toute l’étendue du territoire ;

la fin des cours au primaire, au post primaire et au secondaire le samedi 11 juillet 2020 ;

le début des examens et concours scolaires le mardi 14 juillet 2020 ;

la fin de l’année scolaire 2019-2020 dans tous les ordres d’enseignement le samedi 27 août 2020 ;

 

la rentrée administrative de l’année scolaire 2020-2021 le mardi 15 septembre 2020 ;

la rentrée pédagogique de l’année scolaire 2020-2021 le jeudi 1er octobre 2020.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre des dispositions nécessaires, en concertation avec les différents acteurs du secteur de l’éducation, pour la mise en œuvre réussie de ce calendrier.

 

un décret portant réquisition collective d’agents du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au titre de l’année 2019-2020.

 

L’adoption de ce décret permet de mettre à contribution tous les personnels des établissements primaires, post primaires et secondaires pour une meilleure mise en œuvre des enseignements/apprentissages dans le cadre de la reprise pédagogique des classes d’examen.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

un décret portant modalités de recouvrement et de reversement de la redevance de régulation des marchés publics et des délégations de service public.

L’adoption de ce décret permet le renforcement des capacités financières de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour une meilleure exécution de ses missions conformément à la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant règlementation générale de la commande publique.

 

un rapport sur la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2020, au 31 mars.

Les prévisions de recettes, au titre de la loi de finances initiale pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020 sont de 2 233,32 milliards de F CFA, dont 1 894,78 milliards de F CFA pour les recettes ordinaires et 338,54 milliards de FCFA pour les recettes extraordinaires.

 

Au 31 mars 2020, la mobilisation des recettes budgétaires se chiffre à 449,10 milliards de F CFA, soit un taux de recouvrement de 20,11%.

 

A la même période, les dépenses budgétaires enregistraient un niveau d’exécution de 576,77 milliards de F CFA, sur une prévision ajustée de 2 518,46 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 22,90%.

 

L’épargne budgétaire et le solde global sont ressortis respectivement excédentaire de 26,66 milliards de F CFA et déficitaire de 127,67 milliards de F CFA, au 31 mars 2020.

 

Au titre de la gestion de la trésorerie à fin mars 2020, il a été décaissé 611,18 milliards de F CFA contre des encaissements constatés de 610,37 milliards de F CFA.

 

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier pour une poursuite des efforts dans l’amélioration des résultats des régies et dans l’exécution de la dépense publique.

 

un rapport relatif à des faits d’indiscipline d’une extrême gravité commis par des agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID) et propositions de sanctions à leur encontre.

Les faits concernent trois (03) agents du MINEFID qui ont fait preuve d’indiscipline très grave dans l’exercice de leur profession. Il s’agit de violences physiques et verbales contre d’autres travailleurs du MINEFID.

 

Au regard de la procédure disciplinaire ayant abouti à la caractérisation de ces faits graves avérés et en application des dispositions des articles 158 et 170 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, le Conseil a décidé de la révocation de la Fonction publique sans préjudice des poursuites pénales pour le motif de s’être rendu coupable d’actes d’indiscipline d’une extrême gravité les agents ci-après :

 

Madame BANDAOGO née SOUDRE FATIMATA, Mle 261 237 H, Contrôleur des impôts ;

Monsieur YONLI Aguima Jean Pierre, Mle 261 239 H, Contrôleur des impôts ;

Monsieur TRAORE Ardjouma Kinta, Mle 261 242 J, Contrôleur des impôts.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :

 

un décret portant organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

L’adoption de ce décret permet d’améliorer l’organisation et le fonctionnement de cette autorité de régulation à travers une meilleure articulation entre l’organe délibérant et ses services techniques et administratifs.

 

I.1.4. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

 

un décret portant cession du permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de la Société Kalsaka Mining SA à la Société Balaji Group Mining Kalsaka (BGMK) SA, dans la commune de Kalsaka, province du Yatenga, Région du Nord.

L’exploitation de la mine par le nouveau repreneur permettra de générer au profit du budget de l’Etat des recettes d’un montant de soixante milliards quatre-vingt-dix millions quatre cent treize mille neuf cents (60 090 413 900) F CFA en 5 ans et de créer 572 emplois directs.

 

L’adoption de ce décret permettra la poursuite des travaux d’exploitation de la mine de Kalsaka par la Société Balaji Group Mining Kalsaka SA.

 

un décret portant transfert du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société Minière Gryphon SA à la société WAHGNION GOLD OPERATIONS SA, dans les communes de Dakoro et Niankorodougou, province de la Léraba, Région des Cascades.

 

L’exploitation de la mine par le nouveau repreneur permettra de générer au profit du budget de l’Etat des recettes d’un montant de quatre-vingt-huit milliards six cent quatre-vingt-sept millions huit cent mille (88 687 800 000) F CFA en 13 ans et de créer 303 emplois directs et 439 emplois indirects.

 

L’adoption de ce décret permettra la poursuite des travaux d’exploitation de cette mine par la Société WAHGNION GOLD OPERATIONS SA.

 

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

 

un rapport relatif au bilan de la campagne cotonnière 2019-2020 et aux perspectives pour la prochaine campagne 2020-2021.

La campagne cotonnière 2019-2020 a connu des mesures de relance de la production qui sont entre autres :

 

le renforcement du contrôle de la qualité des engrais et des insecticides ;

l’amélioration du prix d’achat du coton graine ;

la réduction du prix de cession des intrants agricoles ;

l’apurement des impayés internes et externes des saisons 2017-2018 et 2018-2019.

 

Ces mesures ont abouti à une hausse de la production par rapport à la saison 2018-2019 de 16% dans la zone SOFITEX et de 4% dans la zone FASO COTON. Cependant, la zone SOCOMA a connu une baisse de 31%.

 

La production nationale de coton graine, y compris le coton biologique est de 464 000 tonnes au titre de la campagne 2019-2020.

 

Pour la campagne 2020-2021, le Conseil a décidé du maintien du niveau de subvention pour les prix de cession des engrais et des insecticides et d’un soutien de 10 F CFA par kilogramme pour le prix d’achat du coton graine.

 

La production cotonnière attendue au titre de la campagne 2020-2021 est de 550 000 tonnes de coton graine.

 

  1. COMMUNICATION ORALE

 

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de l’épidémie de la maladie à coronavirus (COVID-19). Il a présenté les avancées dans la prise en charge, dans l’administration des tests de dépistage et dans les efforts de communication pour l’adoption définitive des mesures barrières en vue de limiter la propagation de la maladie.

 

III. NOMINATIONS

 

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

  1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 

Madame Téné Justine KIENTEGA/ILBOUDO, Mle 220 656 W, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

Madame Micheline Marie Claire KI,Mle 28 443 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 16ème échelon, est nommée Chargée d’études.

Pour le compte de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) :

 

Monsieur Tahirou SANOU, Mle 96 033 C, Juriste, est nommé Secrétaire permanent.

Pour le compte du Fonds national de la finance inclusive :

 

Monsieur Wango Fidèle YAMEOGO, Mle 58 778 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

 

Monsieur Armand OUEDRAOGO, Mle 30 097 S, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Nicodème Yissoulineba BADO, Mle 130 578 U, Magistrat, catégorie P5, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

Monsieur Bélibi Sébastien DAILA, Mle 130 405 L, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires pénales et du Sceau.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

 

Madame Mariam OUATTARA/SAWADOGO, Mle 74 311 G, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

Monsieur Aboubacary SAWADOGO, Mle 288 408 M, Ingénieur de conception en informatique/génie logiciel, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire technique du Guichet virtuel unique de l’Administration publique.

 

  1. U TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

 

Monsieur Donnibo Jacob DA, Mle 111 119 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable des Editions Sidwaya ;

Monsieur Issa TRAORE, Mle 59 912 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable de la Radiodiffusion télévision du Burkina.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

 

Monsieur Joël ZOUNGRANA, Mle 27 809, Ingénieur de la Météorologie, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Météorologie (ANAM) ;

 

Monsieur Jean Victorien TOE, Mle 130 330 T, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 4ème échelon, est nommé Responsable du « Programme transport et météorologie » cumulativement avecses fonctions de Conseiller technique ;

Monsieur Dramane GAMANE, Mle 113 256 C, Sociologue, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Ouest.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

Madame Maria OUATTARA/ZANGO, Mle 98 253 K, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale du Fonds national de solidarité ;

Madame Emma KIEMA/KANKYONO, Mle 46 391 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du développement de l’enfant ;

Monsieur Issaka BANGRE, Mle 55 789E, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

 

Monsieur Blaise Pébi TIENIN, Mle 286 338 N, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef du département communication et relations publiques du Secrétariat permanent du Conseil national pour la promotion du genre ;

Monsieur Olivier HANNI, Mle 47 764 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département coopération et de partenariat au Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) ;

 

Monsieur Sobninor Aristide SOMDA, Mle 55 907 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département prévention des catastrophes au Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) ;

 

Monsieur Gouman Evariste SOME, Mle 81 979 F, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Noumbiel ;

Monsieur Tierima Emmanuel SOME, Mle 116 707 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire de la Sissili ;

Monsieur Issaka ABEM, Mle 82 011 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Soum ;

 

Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 92 509 K, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Ganzourgou ;

Monsieur Daouda DERA, Mle 218 385 U, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Loroum.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

 

Monsieur Pié COULIBALY, Mle 91 679 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA).

 

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un Président aux Conseils d’administration :

 

de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles ;

de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

 

du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

 

III.2.NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Alassoun SORI, Mle 33 948 N, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Dofihouyan YE.

 

Le second décret nomme Monsieur Alassoun SORI, Mle 33 948 N, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Ambroise KAFANDO.

 

  1. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

Monsieur Hamadou KABORE, Mle 52 169 J, Inspecteur des impôts.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS D’APPUI AU SECTEUR INFORMEL

 

Monsieur Hamidou COMPAORE, Agent d’animation et de poursuite.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

 

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

 

Monsieur Alidou ZALLE, Mle 207 968 E, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

 

Monsieur Daniel BADOLO, Mle 111 309 X, Conseiller des affaires économiques.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECRETARIAT PERMANENT DES ENGAGEMENTS NATIONAUX ET DES PROGRAMMES D’URGENCE (SPENPU)

 

Monsieur Moussa TRIANDE, Mle 6-0313, Juriste, Chargé de suivi-évaluation.

 

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 28 MAI 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 28 MAI 2020

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont franchi mercredi le seuil des 100.000 décès liés au coronavirus, un chiffre attestant de l’ampleur de la tragédie dans le pays, tandis que l’Europe dévoilait un plan exceptionnel de relance de son économie qui, comme celles du monde entier, s’est effondrée sous l’impact de la pandémie.

 

BRUXELLES – Des négociations ardues attendent les 27 Etats membres de l’Union européenne sur le projet de fonds de relance de 750 milliards d’euros, dévoilé mercredi par la Commission européenne, en soutien à l’économie du Vieux Continent minée par la pandémie.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont formellement conclu mercredi que Hong Kong ne jouissait plus de l’autonomie promise par la Chine, ouvrant la voie à de possibles représailles commerciales, dans une première riposte spectaculaire à une loi sécuritaire controversée voulue par Pékin.

 

MINNEAPOLIS (Etats-Unis) – Des manifestants se sont rassemblés mercredi pour la deuxième soirée consécutive à Minneapolis, où la mort d’un Noir après son arrestation violente par des policiers a provoqué colère et appels à ce que justice soit faite.

 

WASHINGTON – Donald Trump a menacé mercredi de « fermer » des plateformes de réseaux sociaux après le signalement la veille par Twitter de certains de ses messages comme « trompeurs », une initiative inédite qui n’a pas empêché une nouvelle avalanche de tweets furieux du président américain, reprenant parfois des informations non vérifiées.

 

VANCOUVER (Canada) – La justice canadienne a infligé mercredi un revers à une dirigeante du géant chinois Huawei, en se prononçant pour la poursuite de la procédure en vue de son extradition vers les Etats-Unis qui est à l’origine d’une crise sans précédent entre Ottawa et Pékin.

 

KABOUL – Le retrait militaire américain d’Afghanistan est très en avance sur le calendrier prévu, selon un haut responsable interrogé mercredi par l’AFP, alors que le président Donald Trump a à nouveau appelé à ce que ces troupes rentrent aux Etats-Unis.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la fin des dérogations qui autorisaient jusqu’ici des projets liés au programme nucléaire civil iranien malgré les sanctions de Washington, ultime vestige, côté américain, de l’accord international de 2015 dont Donald Trump a claqué la porte.

 

BRUXELLES – L’enquête sur la mort de 39 migrants vietnamiens dans un camion frigorifique il y a sept mois en Angleterre a connu un coup d’accélérateur avec l’arrestation de 26 personnes en France et en Belgique, lors d’une opération de police internationale.

 

WASHINGTON – Le Congrès américain a adopté mercredi une proposition de loi pour sanctionner des responsables chinois accusés de « l’internement de masse » des musulmans ouïghours, qui risque d’envenimer encore davantage des relations déjà tendues à l’extrême entre Washington et Pékin.

 

PARIS – Les constructeurs automobiles Renault, Nissan et Mitsubishi Motors ont annoncé mercredi qu’ils visaient désormais prioritairement la rentabilité et mettaient fin à la course aux volumes, rompant avec la stratégie de l’ancien patron déchu Carlos Ghosn.

 

NEW YORK – Boeing a annoncé mercredi avoir repris la production du 737 MAX, avion cloué au sol depuis plus d’un an après deux accidents rapprochés ayant fait 346 morts. La remise en service de cet avion vedette n’est toutefois pas imminente car Boeing doit encore obtenir le feu vert des autorités de l’aviation civile sur les modifications effectuées, notamment sur le logiciel anti-décrochage MCAS mis en cause dans les deux accidents.

 

CENTRE SPATIAL KENNEDY (Etats-Unis) – Après une journée de suspense, le premier vol habité de la société américaine SpaceX a été reporté de mercredi à samedi en raison du mauvais temps, alors que deux astronautes de la Nasa étaient déjà installés dans la capsule au sommet de la fusée qui devait les lancer vers la Station spatiale internationale.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Gestion de la crise du coronavirus, impact sur l’environnement, égalité des chances… Amazon a fait face à des critiques de plus en plus difficiles à étouffer lors de son assemblée générale qui s’est tenue en ligne mercredi.

 

NEW YORK – Il fut, par sa dénonciation de l’apathie des gouvernants, l’un des combattants les plus efficaces contre le sida: Larry Kramer, auteur, militant homosexuel et co-fondateur de l’organisation Act Up, est mort mercredi à New York à l’âge de 84 ans.

 

LAUSANNE (Suisse) – Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a mené mercredi une série de consultations de l’ensemble des membres de l’instance pour évoquer les conséquences de la pandémie de coronavirus qui a entraîné le report à 2021 des JO de Tokyo, a-t-on appris de sources concordantes.

 

LAS VEGAS (Etats-Unis) – Les casinos de Las Vegas, fermés depuis plus de deux mois à cause de la pandémie, vont pouvoir rouvrir progressivement à partir du 4 juin à condition de limiter leur capacité et de mettre en oeuvre des mesures sanitaires appropriées, a annoncé le gouverneur du Nevada, Steve Sisolak.

 

BLANTYRE (Malawi) – Plus de 400 citoyens du Malawi de retour d’Afrique du Sud, dont une quinzaine porteurs du nouveau coronavirus, se sont échappés de deux centres où ils avaient été placés à l’isolement ou en quarantaine, a-t-on appris mercredi de source sanitaire.

(afp)

Education et justice au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Education et justice au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 28 mai 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets relatifs à la justice et à l’éducation, notamment, les nouvelles décisions, adoptées la veille, en conseil des ministres.

Le quotidien national Sidwaya affiche: «Année scolaire: les élèves désormais situés sur leur sort», informant que la gestion de l’année scolaire perturbée par la maladie à coronavirus a été l’un des principaux dossiers à l’ordre du jour du Conseil des ministres du mercredi 27 mai 2020.

Selon le journal, la réunion gouvernementale a décidé, entre autres, de la reprise des cours pour les classes d’examen, le 1er juin prochain.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) titre: «Conseil des ministres : Rentrée des classes maintenue au 1er juin».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, à travers sa rubrique ‘’Révélations’’, renseigne qu’à propos de la réouverture des écoles françaises au Burkina Faso, «la décision (est) attendue de l’ambassadeur de France».

Sous le titre: «Conflit foncier à Tampousghin: l’éducation, otage des +têtes couronnées+», Sidwaya publie un reportage relatif à un conflit foncier consécutif à un projet de construction d’une école primaire dans la région du Centre-est du Burkina Faso.

Le même journal évoque l’affaire judiciaire concernant la mort de 12 présumés terroristes à la gendarmerie de Tanwalbougou à l’Est, mettant en exergue «les explications du procureur du Faso».

Sidwaya relate que le Procureur général près la Cour d’appel de Fada N’Gourma, Rasmané Bikienga, et le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma, Judicaël Kadeba, ont animé, hier mercredi, un point de presse pour informer l’opinion publique de la réalité des faits sur l’affaire de douze personnes gardées à vue décédées à Tanwalboubou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend à sa Une, les propos du procureur général près la cour d’appel de Fada, affirmant que «les victimes n’ont pas été exécutées par balles».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso cite le procureur général près le TGI de Fada N’Gourma, qui dit que «les 12 victimes de Tanwalbougou n’ont pas été tuées par balles».

Pendant ce temps, Le Pays revient sur l’arrestation, suivie du dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), mardi dernier, de l’ex-ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda.

Le confrère publie des réactions de certains citoyens, leaders d’opinions et hommes politiques, sur cette affaire qualifiée de «affaire Bouda».

Agence d’information du Burkina

Reprise des cours : les élèves de Koudougou appellent gouvernement et syndicats au dialogue

Reprise des cours : les élèves de Koudougou appellent gouvernement et syndicats au dialogue

Koudougou, 27 mai 2020 (AIB)-Les élèves de Koudougou ont appelé mercredi, le gouvernement et les syndicats au dialogue, afin de favoriser un dénouement «heureux» de l’année scolaire, fortement perturbée par la Covid-19 et des revendications syndicales

La suspension de l’année scolaire, du fait du Covid-19, préoccupe les élèves du Boulkiemdé. Les délégués généraux d’établissements, réunis en coordination, a exprimé ses inquiétudes aux journalistes, ce mercredi 27 mai 2020, à Koudougou.

« Etre à la maison et ne rien faire pendant toute une journée, c’est très pénible pour nous les élèves notamment ceux des classes d’examen, n’en parlons de 2 ou 3 mois, surtout qu’il se peut même qu’il n’ait pas d’examen », s’est alarmé Djamilatou Simporé, chargée des affaires féminines de la Coordination.

Mais, les délégués généraux ont estimé qu’il est toujours possible de «sauver l’année scolaire en cours».

Pour ce faire, ils ont proposé d’organiser les examens scolaires du CEP, des CAP, BEP, BEPC et baccalauréats en tenant compte des programmes des deux premiers trimestres pour l’enseignement général et du premier semestre pour l’enseignement technique et professionnel.

Pour ce qui est des classes intermédiaires, ils ont suggéré de choisir les meilleures notes des élèves pour valider l’année scolaire 2019-2020.

Pour rattraper le retard accusé par la perturbation des cours, ils ont souhaité que soit programmée la rentrée scolaire 2020-2021 pour le 1er septembre 2020 afin de terminer les programmes non achevés de la présente année scolaire.

Dans le contexte «difficile» de la pandémie du coronavirus, les élèves ont salué les efforts du gouvernement et des syndicats de l’éducation. Ils ont appelé l’Etat et les acteurs de l’éducation au dialogue pour «une issue heureuse» de l’année.

Dès la reprise des activités pédagogiques, prévues pour le 1er juin prochain, ils comptent organiser des séances de sensibilisation dans les différents établissements, contre le coronavirus. En cette période de crise sanitaire, ils ont donné de leur sang pour sauver des vies.

Ils ont mobilisé leurs camarades dans le but de récolter une quarantaine de poches de sang, au profit du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) du Centre-ouest.

Le responsable collecte du CRTS/Centre-ouest, Moumoula Tabamba, a salué l’initiative des délégués généraux.

«La période est difficile pour nous et pour nos malades, cette situation est en partie due au coronavirus et les élèves qui sont nos principaux pourvoyeurs sont presqu’en vacances. Aujourd’hui, le besoin est réel. Nous sommes dans l’incapacité de satisfaire la demande », a ajouté M. Tabamba qui en a appelé à la solidarité des uns et des autres.

A l’occasion de la conférence de presse, la Coordination a présenté son nouveau bureau composé de 14 membres, dirigé par Fayçal Yaméogo, du Lycée provincial de Koudougou.

Créée depuis le 28 mars 2018, cette Coordination compte en son sein 87 délégués d’établissement, tous du Boulkiemdé.

Agence d’information du Burkina

Carine Euphrasie MILLOGO (Stagiaire)

 

Covid-19 au Burkina: Un soutien de  860 millions de FCFA pour environ 43 mille femmes

Burkina-Coronavirus-Soutien

Covid-19 au Burkina: Un soutien de  860 millions de FCFA pour environ 43 mille femmes  

Ouagadougou, 27 mai 2020 (AIB) – Environ quarante-trois mille femmes  affectées par la pandémie de la maladie à coronavirus au Burkina Faso, recevront chacune, pendant trois mois, de la part du gouvernement, la somme de huit cent soixante millions de FCFA  dans le cadre de la lutte contre la pandémie, a appris mercredi l’AIB.

Selon le quotidien d’Etat Sidwaya, ce sont 3000 ménages pauvres directement touchés par la covid-19, 20.000  ménages vulnérables et autres 20.000 vendeuses de fruits et légumes  des marchés qui recevront, chacune, 20.000 FCFA pendant trois mois.

Le journal précise que ce soutien du ministère en charge de l’Action sociale fait partie du projet filets sociaux dans le cadre de la lutte de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso.

La même source a signalé que les bénéficiaires seront issus de toutes les femmes des communes de  Ouagadougou et de Bobo Dioulasso et  leurs environs.

A en croire, la ministre de l’Action sociale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Marie Laurence Maréchal/ Ilboudo, les femmes ont été choisies suivant les critères de vulnérabilité du projet filets sociaux  qui sont, entre autres, le niveau de revenu, la taille du ménage, le nombre de repas pris par jour, etc.

«Avec le démarrage des paiements des premiers cash transferts ce sont environ 58 mille FCFA qui seront versés à 43.000 bénéficiaires directs à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso  soit 301.000 bénéficiaires indirects», a-t-elle soutenu.

Laurence Ilboudo a  confié  qu’une extension des transferts de 50.000 ménages vulnérables est  également prévue dans les jours à venir pour les zones rurales touchées du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Photo: Sidwaya

Attaque terroriste à Faramana : retour sur une tragédie

Attaque terroriste à Faramana : retour sur une tragédie

Faramana, (AIB) – Des détonations, des tirs et un incendie : les habitants de Faramana, dans l’ouest burkinabè, ont été troublés dans la nuit  du dimanche 24 au lundi 25 mai, le poste de gendarmerie et de police attaqués par les groupes armés terroristes.

Il est environ 22H30 quand un groupe armé ouvre le feu sur  la brigade de Faramana, située à quelque 5 km de la frontière malienne.

Deux gendarmes  dont le chef de brigade sont tués au cours de cette double attaque qui a également occasionné d’importants dégâts matériels, principalement au poste de police.

Trois jours après ces événements tragiques, première du genre à Faramana, la vie reprend son cours normal dans cette commune où les commerces ont rouverts.

Au poste de douanes, plusieurs camions sont stationnés pour les formalités d’usage tandis que d’autres s’ébranlent vers le Mali voisin.

Les vendeuses à la sauvette, ont repris leurs activités, poursuivant les véhicules de transport avec des bidons d’eau, du pain ou des gâteaux et autres amuse-gueules.

Pourtant, selon des habitants, Faramana avait l’allure d’une ville fantôme au lendemain de l’attaque. La tristesse avait jalonné la journée du lundi 25 mai, lendemain de la fête de ramadan, au cours de laquelle les musulmans partagent habituellement des repas.

Ce jour-là, les corps sans vie des deux gendarmes ont été transférés à Bobo-Dioulasso où ils seront inhumés.

Au constat, des gendarmes sont présents autour des lieux des attaques mais on ne note pas de déploiement particulier de forces de sécurité ailleurs dans la ville.

A la brigade territoriale de la gendarmerie de Faramana, portant toujours les stigmates de l’attaque, les éléments placés derrière des barricades ou sous des arbres, sont sur le qui-vive, armes au poing.

Dans l’enceinte de la brigade, quatre motos et un véhicule calcinés, témoignent de la violence des combats.

Au poste de police, situé à une centaine de  mètres de la gendarmerie, les dégâts sont plus importants : trois motos calcinés et un bâtiment incendié.

Faramana étant sous couvre-feu à partir de 21h, en raison des mesures prises contre la maladie à coronavirus, aucun habitant n’a pu témoigner des évènements.

Cependant, selon des indiscrétions le commandant de la gendarmerie  Armand Aboubacar Ouédraogo était chez lui lorsqu’ il a entendu des coups de feu provenant de sa brigade.

Alors, qu’il volait au secours de ses hommes, en compagnie d’un autre élément appelé à la rescousse, ils tomberont tous les deux les armes à la main.

Décrit comme un homme simple et courtois, le commandant de la brigade de Faramana devait être admis à la retraite dans quelques mois.

 

BJMT/AB

Burkina/Présidentielle et législatives 2020 : Les partenaires promettent plus de 12 milliards de F CFA

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Burkina/Présidentielle et législatives 2020 : Les partenaires promettent plus de 12 milliards de F CFA

Ouagadougou, 27 mai 2020 (AIB) – Les Partenaires techniques et financiers (PTF) prévoient accompagner le Burkina Faso dans l’organisation des élections couplées (présidentielle et législatives) de novembre 2020, avec une enveloppe de plus de 12 milliards de F CFA. 

La représentante du système des Nations-Unies au Burkina Faso et chef de file des  Partenaires techniques et financiers (PTF), Metsi Makhetha, a annoncé mardi une enveloppe de plus de 12 milliards de F CFA comme contribution pour l’organisation des élections couplées présidentielle et législatives de novembre 2020.

A cette somme va s’ajouter les contributions directes que certains partenaires pourraient apporter, a-t-elle indiqué.

Metsi Makhetha s’exprimait mardi au sortir de la rencontre statutaire gouvernement-PTF présidée par le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Les deux parties ont échangé sur des préoccupations majeures de la vie de la Nation, notamment le défi sécuritaire, la lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19) et la tenue prochaine des élections.

«Nous félicitons le gouvernement pour les efforts déployés dans la lutte contre les différents maux qui freinent le développement du Burkina Faso», a déclaré Mme Makhetha.

Les PTF ont aussi salué la dernière sortie du président du Faso en rapport avec la protection de la population civile notamment dans le contexte du terrorisme.

«Le président du Faso a réaffirmé la tolérance zéro sur notamment ce qui se passe sur le terrain de combat, en réponse à certaines allégations. Nous sommes solidaires de cette déclaration et nous verrons ensemble comment déployer les moyens et autres accompagnements afin d’éviter ce qui pourrait survenir à l’avenir», a déclaré Mme Makhetha.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : DCRP/Primature

Photo : DCRP/Primature

 

 

 

 

 

Benin: Un procureur et un substitut aux arrêts pour «intelligence avec un groupe de terroriste»

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Benin: Un procureur et un substitut aux arrêts pour «intelligence avec un groupe de terroriste»

Ouagadougou, 27 mai 2020 (AIB) – Le procureur, le premier substitut et le commissaire par intérim de la ville de Kandi au Benin, ont été placés mardi, sous mandat de dépôt, pour «intelligence avec un groupe de terroriste, abus de fonction et corruption».

Il est reproché au procureur, au premier substitut et au commissaire par intérim de la ville de Kandi d’avoir libéré un suspect qui appartiendrait à une organisation terroriste.

Tout est parti de l’arrestation d’un suspect présenté comme un agent de renseignement d’un groupe de terroristes dans le parc W, partagé par le Niger et le Burkina Faso.

Le procureur de Kandi a reçu le dossier, l’a traité et l’a classé sans suite, alors qu’il devait le transmettre à la Cour de répression des infractions économiques et terroristes (CRIET) créée en mai 2018 à cet effet, selon une source.

Ceux qui ont interpelé le suspect, mécontents que l’affaire soit classée, ont informés leur hiérarchie. Dès cet instant, tout va très vite. Les magistrats sont alors soupçonnés d’intelligence avec les terroristes.

Le 18 mai, le substitut est gardé à vue, 4 jours après, le procureur de Kandi et le commissaire par intérim de la ville connaissent le même sort.

Et ce mardi que la CRIET les a inculpés pour «intelligence avec une organisation terroriste, abus de fonction et corruption».

Une douzaine d’avocats se sont constitués pour les défendre. Ils critiquent sévèrement la détention provisoire de leurs trois clients.

Pour Me Brice Houssou, «aucun élément concret ne sous-tend ces infractions, tout au plus, ça vaut un manquement qui peut être puni sur le plan administratif».

L’affaire est très commentée dans les couloirs des tribunaux, «nous sommes atterrés», a confié un haut magistrat.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo : Terre de vie

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 27 MAI 2020

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 27 MAI 2020

 

NEW YORK – Le parquet de la Bourse de New York, la basilique de la Nativité à Bethléem ou le site de Pompéi en Italie: trois lieux symboliques ont rouvert leurs portes mardi, illustrant la multiplication des mesures de sortie du confinement décrété face à la pandémie de coronavirus, qui a fait près de 348.000 morts dans le monde.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Les craintes d’éclatement de la zone euro risquent de ressurgir avec l’explosion de l’endettement public dans la plupart des pays pour faire face à l’impact du coronavirus, a mis en garde mardi la Banque centrale européenne.

 

LONDRES – Un membre du gouvernement britannique a démissionné mardi à la suite de la controverse entourant le déplacement en plein confinement du conseiller du Premier ministre Boris Johnson, Dominic Cummings, dont les explications n’ont pas suffi à éteindre l’incendie.

 

WASHINGTON – Donald Trump a prévenu mardi que le projet de loi controversé que la Chine veut imposer à Hong Kong risquait de faire perdre au territoire son statut de place financière internationale, au moment où les autorités locales tentent justement de rassurer les investisseurs étrangers.

 

BAGRAM (Afghanistan) – Le gouvernement afghan a libéré environ 900 prisonniers talibans mardi, espérant encourager les insurgés à prolonger le cessez-le-feu de trois jours qu’ils ont décrété dans tout l’Afghanistan et qui doit se terminer en fin de journée.

 

MINNEAPOLIS (Etats-Unis) – Quatre policiers de Minneapolis ont été limogés mardi après la mort d’un Noir à la suite d’une arrestation musclée, un drame qui a déclenché la colère dans cette ville du nord des Etats-Unis.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Twitter a signalé pour la première fois mardi des messages de Donald Trump comme « trompeurs » mais était dans le même temps violemment attaqué pour avoir laissé le président américain accuser, sans l’ombre d’une preuve, un ancien élu d’avoir assassiné une assistante parlementaire.

 

CENTRE SPATIAL KENNEDY (Etats-Unis) – Le ciel restait méchamment gris mardi sur la côte de Floride d’où doivent décoller mercredi deux astronautes à bord d’une fusée SpaceX, la mission la plus dangereuse et prestigieuse jamais confiée par la Nasa à une société privée.

 

MOSCOU – Estimant « passé » le pic de la pandémie de coronavirus en Russie, Vladimir Poutine a ordonné mardi que le grand défilé de la victoire sur l’Allemagne nazie, qui avait été reporté début mai, se déroule le 24 juin.

 

MONTREAL (Canada) – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s’est dit mardi « choqué » et « fâché » après des témoignages rapportés par des membres des forces armées en Ontario, envoyés en renfort dans les maisons de retraite durement touchées par la pandémie au Canada.

 

PARIS – La France va multiplier les liaisons aériennes et maritimes vers l’Algérie, le Maroc et la Tunisie afin de pouvoir rapatrier 15.000 ressortissants supplémentaires bloqués en raison de la pandémie de Covid-19 dans les « quinze jours à venir », a annoncé mardi le ministère français de Affaires étrangères.

 

ETAPLES (France) – Le président français Emmanuel Macron a présenté mardi « un plan historique » de « plus de huit milliards d’euros » pour secourir la filière automobile, fortement affectée par la crise du coronavirus, la moderniser et faire de la France un champion des véhicules électriques.

 

SANTIAGO DU CHILI – Le titre de la compagnie aérienne LATAM, la plus importante d’Amérique latine, a plongé mardi après sa déclaration de faillite aux Etats-Unis en raison des conséquences de la pandémie de coronavirus, tandis que le gouvernement chilien étudie un plan de sauvetage. L’action a enregistré une chute spectaculaire de 36% à la clôture de la séance à la Bourse de Santiago.

 

BUJUMBURA – Le calme régnait mardi au Burundi au lendemain de la victoire du candidat du parti au pouvoir, Evariste Ndayishimiye, à la présidentielle, le principal opposant Agathon Rwasa ayant choisi de s’en remettre à la Cour constitutionnelle et non à la rue pour contester ce résultat.

 

SAN JOSE – Elles se sont passé la bague au doigt tôt mardi, dès que le Costa Rica est devenu le premier pays d’Amérique centrale à autoriser le mariage homosexuel, une décision attendue suite à un jugement de la Cour suprême et saluée dans les médias même si le coronavirus a empêché les festivités prévues dans le pays.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La Californie a porté plainte contre Disney et la chaîne américaine CBS, qu’elle accuse d’avoir fermé les yeux sur 14 ans de harcèlement sexuel sur le tournage de la série policière « Esprits criminels », ont annoncé mardi des responsables.

 

HONG KONG – Le roi des casinos de Macao, le milliardaire Stanley Ho, largement considéré comme l’artisan de l’insolent essor de l’ex-colonie portugaise, est décédé mardi à Hong Kong à 98 ans, a annoncé sa famille.

 

WASHINGTON – Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a jugé mardi que Donald Trump était un « parfait crétin » pour avoir relayé des moqueries sur son apparence lorsqu’il portait un masque pour sa première apparition publique depuis le début de la crise du Covid-19.

(afp)

L’incarcération de l’ex-ministre Jean-Claude Bouda, à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

L’incarcération de l’ex-ministre Jean-Claude Bouda, à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 27 mai 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement, l’arrestation suivie du dépôt, la veille, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) de l’ex-ministre de la Défense Jean-Claude Bouda.

«Justice: L’ex-ministre Jean-Claude Bouda déposé à la MACO», arbore le journal privé Le Pays, précisant que c’était l’information phare de la journée d’hier mardi.

Le quotidien national Sidwaya aborde le sujet dans sa rubrique ‘’On murmure’’ où il fait remarquer que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) avait déposé une plainte contre l’ex-ministre, en mai 2019, pour des faits de délit d’apparence, d’enrichissement illicite, de fausses déclarations d’intérêts et de patrimoine et de délit d’acceptation de cadeaux indus.

«La plainte du REN-LAC s’est fondée sur l’acquisition d’un patrimoine immobilier par M. Bouda dont le coût s’évaluerait à près du demi-milliard de francs CFA», écrit Sidwaya.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche cette interrogation: «Incarcération Jean-Claude Bouda: Première victime emblématique du délit d’apparence ?».

Le journal rapporte que cette affaire fait suite à la publication, courant 2018 dans les médias et réseaux sociaux, d’une photo de la résidence de Jean-Claude Bouda, alors ministre de la Défense et des Anciens Combattants, dans son fief à Manga qui abritait les festivités du 58e anniversaire de l’indépendance.

L’Observateur Paalga croit savoir que «dans sa déclaration de biens qu’il avait l’obligation de faire, cette villa cossue ne figurait pas dans le patrimoine du ministre dont le compte courant UBA était crédité de 738 938 F alors que le compte d’épargne Ecobank n’affichait que 87 750 F».

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) établit un lien avec un cas similaire en République démocratique du Congo (RDC), titrant: «De Bouda au Burkina à Kamerhe et Kabund en RD Congo: Les prunes du pouvoir ne résistent-elles plus aux secousses du vent démocratique ? ».

Selon le journal, le temps n’est plutôt pas très beau pour les cadres des partis au pouvoir.

«Au Burkina Faso, un ancien ministre de la Défense a été déposé à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Motif : délit d’apparence et détournements présumés de fonds. En RDC, pareil son de cloche pour Vital Kamerhe, proche du président himself. Une affaire d’argent lui colle également aux baskets», commente l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Et de conclure: «Vivement afin que l’on comprenne que le dirigeant sous le régime démocratique, est d’abord et avant tout, un serviteur de son peuple».

Agence d’information du Burkina

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