Burkina : un magistrat et un homme d’affaire condamnés pour tentative d’escroquerie
Ouagadougou, 17 août 2020 (AIB)-Le magistrat Narcisse Sawadogo et l’homme d’affaire Alassane Baguian ont été condamnés à 24 mois de prisons dont 12 mois de sursis et à un million d’amende pour avoir tenté d’escroquer le maire de Ouagadougou Armand Beouindé.
«Les deux accusés ont été reconnus coupables (vendredi) pour avoir tenté d’escroquer le maire de Ouagadougou Armand Beouindé. La charge de diffamation a été levée, ils écopent d’une peine de vingt-quatre mois fermes, douze mois avec sursis et un million de francs CFA», rapporte lefaso.net.
Cette condamnation de l’homme d’affaire et du magistrat fait suite à la divulgation d’un audio où ces derniers réclamaient 70 millions de FCFA au maire de Ouagadougou Armand Beouindé pour classer un ennui judicaire, portant sur l’acquisition, dans des conditions troubles, de 77 véhicules en crédit-bail à plus de 4,6 milliards de FCFA pour sa commune.
L’avocat des accusés Me Séraphin Somé dit ne pas comprendre le verdit et compte faire immédiatement appel.
Pour lui, on peut reprocher à son client (Narcisse Sawadogo) des mensonges, mais pas des manœuvres frauduleuses pouvant conduire à sa condamnation par le tribunal (le tribunal de grande instance de Diébougou).
Quant à l’avocat du maire Me Dieudonné Ouili, le simple fait de tenir ce procès est «une grande victoire» car les autorités de police judiciaire et les autorités de poursuite lui ont demandé de «laisser tomber l’affaire» quand ils ont appris qu’un magistrat était mis en cause.
Burkina : Liza Transport s’offre un nouvel hélicoptère de classe présidentielle
Ouagadougou, 18 août 2020 (AIB)-La compagnie privée burkinabè d’aviation d’affaires Liza Transport International (LTI, EBOMAF) a ajouté mardi, à sa flotte déjà forte d’une dizaine d’appareils, un nouvel hélicoptère de classe présidentielle, qu’elle compte également mettre à la disposition de toute personne et organisme désireux d’effectuer de sécurisés vols privés, a appris l’AIB.
La nouvelle acquisition de Liza Transport International (LTI), filiale du Groupe EBOMAF, porte sur un hélicoptère de dernière génération de type AGUSTA WESTLAND 139 (AW139). Il s’agit d’un aéronef de classe présidentielle comprenant huit sièges VIP.
Immatriculé HB-ZUP, le nouvel hélicoptère est doté de toutes les commodités et d’un équipage aguerri pour un voyage aérien très agréable vers n’importe quel site.
La visite du nouvel hélicoptère a eu lieu, mardi 18 août 2020, à l’aéroport international de Ouagadougou en présence du Président-Directeur Général du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, entouré de ses principaux collaborateurs dont la Directrice adjoint du Groupe EBOMAF, Alizèta Kambou/Bonkoungou, le Directeur de cabinet du Président-Directeur Général du Groupe EBOMAF, Prosper Bassolé, le Directeur Général et le Directeur Général Adjoint de LTI, respectivement Abel Sawadogo et Moussa Diarra.
En attendant d’autres acquisitions, la compagnie d’aviation affaires compte actuellement une dizaine d’aéronefs dont deux Airbus (A319, A318), deux Falcon (8X, 900EX), trois Beechcraft (1900D, 1900D, King Air 350i), deux hélicoptères (AW139, AW109).
Un (1) Boeing B737-Cargo est en cours d’intégration dans la flotte dans les tous prochains jours.
Les services de LTI sont destinés aux Etats, aux gouvernements, aux hommes d’affaires, aux organismes internationaux et à toute personne désireuse d’effectuer un vol privé et sécurisé.
Mali : La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours
Ouagadougou, 18 août 2020(AIB)-La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».
La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.
Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.
«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.
La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.
Agence d’information du Burkina
ata/ak
ATTENTION!!!: Photos d’archives et d’illustrations
Mali: coups de feu dans le camp militaire d’où était parti le coup d’Etat de 2012 (PAPIER GENERAL)
KATI (Mali), 18 août 2020 – Des soldats ont tiré des coups de feu en l’air mardi pour une raison inconnue dans le grand camp militaire de la ville-garnison de Kati, proche de Bamako, d’où était parti le coup d’Etat de 2012, alors que le Mali traverse depuis juin une profonde crise politique.
« Ce matin, des militaires en colère ont pris les armes au camp de Kati et ont tiré en l’air. Ils étaient nombreux et très nerveux », a déclaré à l’AFP un médecin de l’hôpital de Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale.
« Ca tire, ça tire en l’air à Kati. Ce sont des militaires » du camp Soundiata Keita, a confirmé une source sécuritaire malienne sur place.
Les raisons de ce coup de colère n’étaient pas immédiatement claires.
A la mi-journée, la situation était calme et l’on n’entendait plus de tirs, selon un correspondant de l’AFP présent à Kati. « Toute la zone est bouclée par les militaires, les bérets verts », a constaté le correspondant de l’AFP.
« Nous suivons attentivement la situation. La hiérarchie militaire est entrée en contact avec les troupes, on fera une déclaration officielle dans la journée », a déclaré à l’AFP une source au ministère de la Défense, qui s’est refusée à parler de « mutinerie ».
« Il y a une tentative de mutinerie », a néanmoins indiqué à l’AFP une source diplomatique à Bamako.
L’ambassade de France au Mali a recommandé la prudence. Il est « instamment recommandé de rester chez soi », a-t-elle indiqué sur Twitter.
– Crise politique et sociale –
Le Mali est confronté à une grave crise socio-politique qui préoccupe la communauté internationale, dont les médiations n’ont jusqu’ici pas abouti.
Depuis juin, une coalition hétéroclite d’opposants politiques, de guides religieux et de membres de la société civile multiplie les manifestations pour réclamer le départ du président Keïta, accusé de mauvaise gestion.
A cela s’ajoute une « situation sociale délétère », selon la dirigeante syndicale Sidibé Dédéou Ousmane.
Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces patriotiques du Mali (M5-RFP), qui mène la contestation, a refusé jeudi dernier une rencontre avec le président Keïta, fixant notamment comme préalable la fin de la « répression » contre ses militants.
Le weekend du 10 juillet, une manifestation à l’appel du Mouvement du 5 juin a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers.
La crise politique actuelle est partie de l’invalidation par la Cour constitutionnelle d’une trentaine de résultats des législatives de mars-avril, dont une dizaine en faveur de la majorité du président Keïta.
– Coup et contre-coup –
C’est du camp de Kati, le 21 mars 2012, alors que les rebelles touareg avaient lancé une offensive majeure dans le nord du Mali et que les jihadistes affluaient en provenance des pays voisins, que des soldats s’étaient mutinés contre l’inaptitude du gouvernement à faire face à la situation.
Sous la direction du capitaine Amadou Sanogo, ils avaient chassé le président Amadou Toumani Touré.
Dans les mois qui ont suivi leur coup d’Etat, Kati a été le lieu de nombreuses violences commises contre des militaires considérés comme fidèles au président renversé, ainsi que contre des hommes politiques, des journalistes et des membres de la société civile.
Le coup d’Etat avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés, qui ont occupé cette région pendant neuf mois avant d’en être en partie chassés par une intervention militaire internationale lancée par la France en janvier 2013 et toujours en cours.
Sous la pression internationale, la junte avait fini par céder le pouvoir à des autorités civiles intérimaires.
Malgré les interventions étrangères, les violences jihadistes, souvent mêlées à des conflits communautaires et à du banditisme, se poursuivent et se sont même étendues depuis 2015 au centre du Mali et aux pays voisins, Burkina Faso et Niger.
MINSK – Des milliers de partisans de l’opposition au Bélarus se sont rassemblés lundi soir pour une nouvelle manifestation qui a suivi une journée tendue pour le président Alexandre Loukachenko, chahuté dans une usine et confronté à un mouvement de grève qui s’amplifie.
VIENNE – La présidence de l’Organisation pour la Sécurité et le Coopération en Europe (OSCE) a proposé lundi une médiation au gouvernement du Bélarus afin d’instaurer un « dialogue ouvert et constructif », selon un communiqué.
MILWAUKEE (Etats-Unis) – La campagne présidentielle américaine entre dans le vif du sujet: la convention démocrate s’est ouverte lundi soir avec les premiers discours sonnant le rassemblement, avant Michelle Obama attendue en tête d’affiche – virtuelle – pour mettre son immense popularité au service de Joe Biden.
PARIS – Alors qu’aux Etats-Unis, les démocrates doivent oublier l’ambiance traditionnelle des grand-messes politiques pour une convention pré-électorale virtuelle, l’épidémie de coronavirus suscite des craintes de deuxième vague en Europe et sature les hôpitaux au Liban.
BEYROUTH – Les hôpitaux de Beyrouth sont quasi saturés face à l’afflux de patients atteints du nouveau coronavirus et le Liban est « au bord du gouffre » après l’explosion dévastatrice dans la capitale libanaise, a assuré lundi le ministre démissionnaire de la Santé Hamad Hassan.
MADRID – La Maison royale a levé le secret : l’ex-roi d’Espagne Juan Carlos, entouré de soupçons de corruption notamment pour ses liens avec les monarchies du Golfe, s’est installé aux Emirats Arabes Unis à son départ en exil début août.
OTTAWA – Le ministre canadien des Finances Bill Morneau a annoncé lundi sa démission sur fond de rumeurs de tensions avec Justin Trudeau sur la gestion de la pandémie, et alors qu’il est au coeur d’un scandale éthique visant également le chef du gouvernement.
WASHINGTON – La vallée de la Mort, en Californie, a enregistré dimanche, en pleine canicule, une température de 54,4°C, un relevé préliminaire qui, en cas d’homologation, serait la troisième température la plus chaude jamais enregistrée sur Terre et la plus haute de l’ère moderne de la météorologie.
COPENHAGUE – Au Groenland, la fonte de la calotte glaciaire est irrémédiable, selon des scientifiques avançant qu’elle continuerait à rétrécir « même si le réchauffement climatique s’arrêtait aujourd’hui » car les chutes de neige ne compensent plus les pertes de glace.
WASHINGTON – Le gouvernement de Donald Trump a approuvé lundi un programme ouvrant la voie à des forages pétroliers et gaziers dans la plus grande zone naturelle protégée du pays, en Alaska, où vivent des ours polaires.
JERUSALEM – Un homme ayant poignardé un policier dans la Vieille ville de Jérusalem a été abattu lundi soir par les forces de sécurité israéliennes, a indiqué la police locale. Selon cette source, l’assaillant présumé a été « neutralisé » par les forces de l’ordre. Ce terme est utilisé pour dire qu’il a été atteint par balle.
WASHINGTON – Le procureur du tribunal de Constantine, dans le nord-est de l’Algérie, a requis trois ans de prison ferme contre le journaliste Abdelkrim Zeghileche, militant pro-démocratie et directeur d’une radio en ligne, a indiqué lundi une association de solidarité avec les prisonniers d’opinion algériens.
KHARTOUM – Quelque 3.000 personnes ont défilé lundi, réclamant notamment justice et paix, dans les rues de Khartoum pour marquer leur déception un an après la signature de l’accord de transition entre l’armée soudanaise et les contestataires après la chute du président Omar el-Béchir.
WASHINGTON – Washington a durci lundi le ton face au géant chinois des technologies Huawei, qualifié d' »espion » par Donald Trump, en étendant les sanctions existantes à ses filiales internationales, dans un contexte de relation dégradée entre les deux pays.
SAN FRANCISCO – Le réseau social TikTok, accusé d’espionnage par le gouvernement de Donald Trump, a renforcé sa campagne de communication américaine lundi avec un nouveau site web pour combattre les « rumeurs » et poursuivi son expansion en signant un accord avec une société de distribution de musique.
LONDRES – La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé lundi une réduction de 20% du nombre de ses vols en septembre et octobre, évoquant une baisse des réservations en raison d’un regain de cas de nouveau coronavirus en Europe.
CARACAS – L’Assemblée constituante du Venezuela cessera son activité en décembre prochain après les élections législatives, a annoncé lundi le président Nicolas Maduro lors d’une visioconférence.
PARIS – Un passager qui refusait de porter un masque a été débarqué dimanche après-midi de son TGV lors d’un arrêt spécial à la gare du Creusot, dans le centre de la France, a indiqué lundi la SNCF, l’opérateur ferroviaire français.
QUITO – Trente nouvelles espèces marines ont été découvertes dans les profondeurs de la réserve de l’archipel équatorien des Galapagos, a annoncé lundi la direction de cette réserve, l’une des plus vastes du monde.
WASHINGTON – « Croisez les pattes! » La femelle panda Mei Xiang devrait avoir un nouveau bébé dans les prochains jours, a annoncé lundi le zoo de Washington après une échographie qui a révélé un foetus en pleine forme.
« Koudougou reboisement » : 1 500 plants mis en terre en 2020
Koudougou, (AIB)-La 5e édition de «Koudougou reboisement» s’est tenue, dimanche 16 août 2020, au sein du Lycée professionnel national Maurice Yaméogo. A l’occasion, 1500 plants ont été mis en terre.
A Koudougou, restaurer l’environnement et promouvoir les liens de fraternité vont de pair. Le dimanche 16 août 2020, l’enceinte du Lycée professionnel Maurice Yaméogo a accueilli plusieurs centaines de filles et fils du Centre-ouest, venus célébrer la 5e édition de «Koudougou reboisement».
Ils ont mis en terre 1 500 plants composés d’espèces fruitières locales protégés de grilles. Pour les organisateurs, il s’agit de répondre à l’appel du gouvernement à planter des arbres en cette période propice, tout en raffermissant les liens de fraternité.
«Notre action s’inscrit aussi en droite ligne du principe qui consiste à planter utile et de manière responsable en promouvant des espèces répondant aux besoins des populations et en les protégeant », a indiqué le promoteur, Wango Fidèle Yaméogo.
Selon lui, «Koudougou reboisement» est un cadre ponctuel de rencontre qui réunit les amis, les connaissances, les ressortissants de la Cité du cavalier rouge, tous les deux ans.
«En dehors de la restauration du couvert végétal, l’initiative vise le renforcement des liens d’amitié et de solidarité entre les participants, l’union autour des idéaux de développement local», a expliqué M. Yaméogo.
Le co-patron de «Koudougou reboisement 2020», Lassané Sawadogo, ministre en charge de l’Economie a loué une initiative qui célèbre utilement l’amitié et qui grandit.
De 300 plants à la 3e édition, les organisateurs ont planté 500 arbres en 2019 pour atteindre 1500 en 2020. Il les a invités à entretenir les plants pour atteindre un taux de survie de 80%. Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Nestor Bassière, qui a offert 500 plants, a adressé ses félicitations au promoteur Wango Fidèle Yaméogo.
Il a déploré le fait que près de 105 000 hectares de forêts soient détruites chaque année au Burkina Faso.
«Si nous voulons arrêter l’avancée du désert et inverser la tendance, nous devons reboiser autour de 110 000 hectares par an. Si chacun de nous plante son arbre, l’entretient, nous serons désormais dans une forêt », a-t-il soutenu.
Confection des briques : Une passion pour Sandrine Doulkom et Léontine Yelkouni
Yako, 17 août 2020(AIB)-Pour ces vacances, Sandrine Doulkom (20 ans) et Léontine Yelkouni (21 ans), en classe de première A4 au lycée provincial de Yako (Nord, 100km), ont rompu avec leurs habituels loisirs pour se consacrer avec l’étudiant Yamba Nakoulma, à la confection des briques, suscitant tantôt la curiosité tantôt l’admiration des passants.
«On ne naît pas une femme, on le devient », disait l’écrivaine française, Simone de Beauvoir, l’une des plus grandes théoriciennes du féminisme ayant participé à la libération de la femme dans les années 1970. Et cet adage semble coller à Sandrine Doulkom et à Léontine Yelkouni, toutes deux, élèves en classe de première A4 au lycée provincial de Yako.
Ces deux filles, âgées respectivement de 20 et 21 ans, ont décidé de prendre le dessus sur l’oisiveté en meublant leurs vacances à travers la confection de briques, un métier jusque-là réservé aux hommes pour le commun des mortels.
Il est 10 heures le vendredi 24 juillet 2020 au secteur n°6 de Yako au moment où nous sommes allés à la rencontre de ces deux braves filles sur leur site de travail.
Elles ont pour patron, Yamba Nakoulma, un étudiant inscrit en Lettres modernes à l’Université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou, en vacances à Yako, mais originaire de Munissia, un village de la commune rurale de Latodin au Passoré.
Vêtues de pantalon et assises à même le sol, Sandrine et Léontine attendent impatiemment du ciment de la part d’un éventuel demandeur pour la confection des briques. Après des minutes d’attente, elles se déportent avec Yamba Nakoulma sur un autre site.
Là-bas, tout le matériau est prêt pour le travail. Les deux jeunes filles se mettent à la tâche. Il n’y a donc pas de temps à perdre pour ces passionnées de leur « boulot ».
Sandrine Doulkom : « Pour le moment, nous ne possédons pas de matériels de confection».
Le bruit des pelles et des brouettes s’entremêlent. Tout d’abord, elles commencent par faire le mélange du sable et du ciment indispensables à la confection des briques.
Après cette étape, intervient la confection des briques proprement dite. «Par jour, nous confectionnons des briques en utilisant 10 à 15 sacs de ciment. Et ce, en fonction du besoin du demandeur.
Par sac de ciment, nous fabriquons entre 45 et 65 briques. Il faut aussi préciser que les 65 briques par sac sont fabriquées pour ceux qui les revendent. Parfois nous sommes sollicitées hors de la ville de Yako.
Par exemple, le jeudi 23 juillet dernier, nous étions à Bouda à une dizaine de kilomètres de la ville», explique Sandrine, toute souriante. A la question de savoir la raison de leur engouement pour ce type de travail, Sandrine Doulkom, de corpulence mince, répond que tout serait parti d’un coup de main qu’elle a donné à son voisin.
«Un jour, le voisin confectionnait ses briques, juste en face de la cour. Je suis sortie pour l’observer avec admiration. C’est alors qu’il a plaisanté avec moi, en me demandant si je pouvais l’aider. Je suis sortie immédiatement de la cour sans la moindre hésitation et j’ai commencé à travailler avec lui. Il m’a donné 2000 F CFA et le lendemain, c’était la même chose. Avec le temps, le travail m’a plu», relate-t-elle.
«Tous les passants me contemplaient»
Et de poursuivre que c’est ainsi qu’il lui a fait la proposition de travailler avec elle, au cas où cela l’intéresserait.
«J’avoue que lorsque j’ai commencé à travailler avec lui, tous les passants me contemplaient en m’encourageant. Cela m’a galvanisé à continuer le travail», poursuit Mlle Doulkom.
Pour elle, c’est par la suite qu’elle a rejoint l’étudiant qui venait de prendre son indépendance après avoir maîtrisé le travail avec le même voisin. Ce dernier a recommandé l’élève Sandrine à l’étudiant Yamba Nakoulma, car elle disposait d’un savoir-faire presqu’incroyable dans la confection des briques.
L’élève de première A4 du lycée provincial de Yako confie avoir été démotivée par son géniteur au début, lorsqu’elle l’avait informé qu’elle souhaiterait exercer le métier. Son père lui avait répondu que ce type de travail était strictement réservé aux jeunes garçons.
«Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de travaux strictement réservés aux garçons. Et quel’émancipation sous-tendait que les filles pouvaient, elles aussi, faire les mêmes travaux que les garçons, pourvu qu’elles y mettent de la volonté. Sans pour autant me laisser décourager par les propos de mon père, j’ai continué à travailler.Il m’appréciait au fur et à mesure que je travaillais. Cela m’a donc plu et m’a réconforté», a déclaré la lycéenne.
Yamba Nacoulma dit faire ce métier par manque de moyens financiers.
L’intérêt pour ce métier a amené Sandrine Doulkom à parler de son activité de vacances à sa camarade et amie de classe, Léontine Yelkouni, également en vacances. Elle n’a pas hésité avant de répondre favorablement à la proposition.
«Au lieu de dormir et se réveiller tous les jours sans rien faire parce qu’on est en vacances, j’ai accepté sa proposition», confirme Léontine Yelkouni, enthousiasmée.
Pour les deux jeunes filles, bien que le travail soit contraignant, elles disent l’exercer par passion, mais aussi parce qu’elles gagnent leur pitance quotidienne.
Elles souhaitent, à travers leurs économies, contribuer à soulager leurs parents dans les dépenses pour la scolarité et bien d’autres besoins. «L’argent que je gagne pourrait m’aider à acheter mes fournitures scolaires pour la rentrée prochaine, mes vêtements et mon maquillage. C’est ma façon d’aider mes parents. Je m’en fous de ce que mes camarades diront de moi», déclare Léontine Yelkouni, tout en précisant que tout se passe bien entre elle et leur patron, Yamba Nakoulma.
Léontine Yelkouni : «Même si certaines jeunes filles se moquent de moi, cela ne me dérange pas ».
Celui-ci dit exercer le métier, faute de moyens financiers pour assurer les frais d’inscription à l’Université et des dossiers des concours directs de la session de 2020.
Il a, par ailleurs, expliqué qu’il loue le matériel utilisé pour la confection des briques. La pelle et la brouette sont louées à 500 F CFA chacune par jour.
«Quand bien même nous payons, le propriétaire nous contraint à garantir nos cartes nationales d’identité burkinabè», fait remarquer Sandrine Doulkom. Les deux élèves ont saisi l’opportunité pour solliciter l’accompagnement des autorités et de bonnes volontés dans l’acquisition du matériel afin de mener à bien leur activité.
L’équipe vainqueur de la compétition, le secteur 2 en liesse.
Passoré/Foot : Le secteur 2 de Yako remporte le trophée de l’Unité
Yako, (AIB)-L’équipe du secteur 2 de Yako a ravi à celle de Pilimpikou, la première finale de la coupe de l’unité et de la cohésion sociale du Passoré qui s’est jouée le samedi 15 aout 2020 au stade Oumarou Kanazoé.
Promouvoir l’unité, la solidarité ainsi que la cohésion sociale entre les fils et filles de la Région du Nord et du Passoré en particulier…
C’est l’objectif recherché par les co-organisateurs de la coupe de l’unité et de la cohésion sociale du Passoré, l’international footballeur Saidou Madi Panandtiguiri et le Directeur général des fonds Burkinabé de développement économique et social, Wendpanga Bruno Compaoré en initiant cette compétition.
Elle a engagé 16 équipes issues des neuf communes et des sept secteurs de la commune de Yako.
La finale de l’édition, première du genre, a mis aux prises l’équipe du secteur 2 à celle de Pilimpikou.
En 2X30 minutes, aucune équipe n’a réussi à prendre le dessus sur l’autre, malgré l’ardeur et la ténacité engagées.
Toute chose qui va conduire inévitablement ces deux finalistes aux séances des tirs aux buts. C’est au cours de cette étape fatidique que les verts du secteur 2 se sont hissés au rang de vainqueur.
Débuté depuis le 15 février, 21 matchs ont été joués avec en tout 12 buts enregistrés jusqu’à la demie finale.
A l’issue du match marquant ainsi le dénouement de la coupe, les plus méritants en plus de l’ensemble des équipes ayant pris part à la compétition, ont vu leurs efforts récompensés en nature et en espèce.
Les co-organisateurs dont Saidou Madi Panandtiguiri(à gauche) ont montré leur satisfaction pour la réussite de l’édition.
Le champion de l’édition, le secteur 2 a reçu la somme de 500 000 FCFA, un jeu de maillot, la médaille d’or, un ballon et le trophée.
L’équipe de Pilimpikou, la deuxième de la compétition quant à elle, a reçu 400 000 FCFA, la médaille d’argent, un jeu de maillot, un ballon plus un trophée.
Selon Bruno Wendkouni Compaoré l’initiative a été un succès car elle a réussi à réunir toutes les sensibilités de la province.
Aussi une promesse d’un million de FCFA a été faite par les deux co-promoteurs pour la réhabilitation du stade Oumarou Kanazoé qui se trouve dans un état de dégradation avancée.
Ils ont par ailleurs lancé à tous les ressortissants de la province du Passoré et de la Région du Nord, un appel à contribution.
Kaya, (AIB)- 200 jeunes dont des déplacés internes ont bénéficié le jeudi 13 août 2020 à Kaya, d’une formation aux techniques de productions avicoles.
Initialement prévue pour 100 jeunes de la commune de Kaya, la formation en techniques avicoles a finalement concerné 200 jeunes scolaires et non scolaires dont 60 personnes déplacées internes.
Pour le promoteur de l’initiative Julio Lucrèce Bazi, également étudiant et entrepreneur, cette formation entre dans le cadre de l’opération 1500 jeunes formés en techniques avicoles, lancée le 08 août 2020 à Ouagadougou.
Elle vise à « éveiller en chaque jeune, l’esprit d’entrepreneur qui sommeille en lui et lui offrir une opportunité de revenus».
Avec le facilitateur Ahmad Tapsoba, les apprenants, ont appris les techniques d’élevage avicole. Du concept d’élevage à la santé de la volaille en passant par les normes d’équipement, le démarrage d’un projet d’élevage et l’alimentation, le formateur s’est dit satisfait du niveau de réceptivité des apprenants.
Ces derniers, déplorant la brièveté du temps d’apprentissage, se disent tout de même aptes à mettre en œuvre des projets d’élevage à même de les procurer un revenu.
La formation en de Kaya qui s’est tenue simultanément avec celle de Dori, précède celles de Ouagadougou, de Fada, de Ouahigouya, Koudougou, de Bobo-Dioulasso, de Banfora, de Koupéla, deTenkodogo, de Dédougou et de Gaoua.
L’opération 1500 jeunes formés en techniques avicoles a été rendue possible grâce à l’accompagnement financier du mouvement Jeunesse Espoir du Faso (JEFA) à hauteur de 5 millions de francs CFA.
L’étudiant en électrotechnique Julio Lucrèce Bazi, touché par l’engouement autour de son projet, affirme qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
D’autres sessions de formation seront initiées dans divers domaines d’activités au profit de ses camarades.
Il a promis d’aider les futurs entrepreneurs à écouler leurs produits.
Julio Lucrèce Bazi et ses collaborateurs Stéphane GANON et Moustapha SANDWIDI, ont fait preuve de solidarité avec les personnes déplacées internes à travers une remise de vivres et de non-vivres au site non loin de la cité des forces vives B.
1- L’équipe médicale chinoise conduite par Honbo Wang a fait le constat de la réhabilitation du service de chirurgie.
Burkina-Chine-Coopération-Santé
La Chine va rénover le CHR de Koudougou
Ouagadougou, (AIB)-L’équipe médicale chinoise de Tengandogo est allée mener une étude pour la rénovation du Centre hospitalier régional de Koudougou, le jeudi 13 août 2020. Elle a également offert des produits pharmaceutiques et du matériel de soins de qualité pour le bon déroulement des activités.
La Chine s’est engagée à réfectionner les locaux du Centre hospitalier régionale de Koudougou. Pour cela, sous les ordres de l’ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Jian Li, l’équipe médicale chinoise de Tengandogo s’est rendue, le 13 août 2020, sur les lieux pour constater les réalités afin de mener l’étude.
Cette action de solidarité et d’humanisme des Chinois illustre la bonne marche de la coopération entre le pays de l’empire du milieu et de celui des hommes intègres.
«Tous les bâtiments vont être réhabilités. Il en est de même pour les toilettes pour une bonne hygiène des populations de la région du centre-ouest », a rassuré le chef de la mission médicale chinoise, Hongbo Wang.
Toute chose qui pour lui, traduit l’engagement de la Chine pour la promotion de la santé pour tous. «L’une de nos priorités est que tous les Burkinabè soient en parfaite santé. C’est pourquoi, la Chine va œuvrer de sa manière pour rendre plus viable le CHR de Koudougou», a-t-il ajouté.
Outre, la visite des services de soins et de l’administration, les experts chinois ont remis du matériel et des produits pharmaceutiques aux responsables dudit hôpital.
Il s’agit notamment des huiles analgésiques, de l’amiodarone comprimés, de tensiomètre électronique etc. Ce don va renforcer la prise en charge des patients.
Ces produits pharmaceutiques vont servir aux soins des patients.
Le Directeur des ressources humaines, Honoré Nabaloum a formulé ses vœux de reconnaissance à l’endroit des amis chinois, qui d’ailleurs pour lui, ne cessent d’accompagner « nos médecins » pour des soins et des consultations régulières dans les centres de santé.
L’équipe médicale chinoise a profité de cette occasion d’étude de réhabilitation du CHR pour faire un tour au cimetière où reposent certains de leurs compatriotes.
«Neuf de nos concitoyens dont huit médecins spécialistes sont inhumés en ce lieu. Le plus jeune avait 34 ans. Nous comptons repartir pour désherber leurs tombes », a précisé, l’orthopédiste Hongbo Wang.
Le premier responsable de la commune de Koudougou, Moctar Zongo qui a reçu l’équipe médicale, a exprimé sa reconnaissance et ses amitiés au peuple chinois.
Balé: le Commissariat de Police de Fara dispose de locaux rénovés
Boromo, (AIB)-Le ministre de l’Economie Lassané Kaboré a réceptionné le 14 août 2020, les locaux rénovés à hauteur de 175 millions de FCFA du commissariat de police de Fara, a constaté l’AIB.
Depuis le 14 août dernier, les agents du commissariat de Police de Fara et les usagers fréquentent un nouveau cadre de travail plus agréable. Les anciens locaux lézardés et inadaptés pour le confort de ses locataires et pour un service de qualité, relèvent de vieux souvenirs.
Selon le ministre Lassane Kaboré, de l’intérieur du bureau du commissaire Millogo, on pouvait voir l’extérieur du fait des fissures des murs, d’où la nécessité de réaliser de nouveaux locaux.
Les travaux confiés à l’entreprise EYOF ont débuté en février dernier avec la livraison de l’ouvrage fort apprécié le 28 juillet.
Les infrastructures réalisées au profit du commissariat de police de Fara sont les résultats de la mise en œuvre d’un programme novateur dénommé « Programme de réalisation d’infrastructures socio-économique (PRISE).
De g à d, le ministre de la Sécurité Ousséni Ouédraogo, le ministre de l’Economie Lassané Kaboré et le maire de Fara Karim Nignan.
Le programme a été conçu par le département de l’Economie en réponse à la forte demande sociale des populations.
«En si peu de temps ce sont 42 complexes scolaires, 25 centres de santé et de promotion sociale, 15 ouvrages de franchissement qui sont en chantier sur le territoire national » a affirmé le ministre Kaboré, devant ses frères de la province des Balé, des autorités administratives communales, provinciales et des autorités sécurités de la région de la Boucle du Mouhoun, fortement mobilisés pour la circonstance.
A la suite des bénédictions formulées par le chef de Fara à l’égard du Ministre et du gouvernement, le maire Karim Nignan a traduit toute la gratitude des populations.
«Je suis un maire comblé et avec moi, tout le conseil municipal et l’ensemble des populations de Fara, au regard de la beauté de cette infrastructure mais aussi et surtout pour l’usage qui en sera fait. » Aussi a-t-il salué la vision et le leadership du ministre qui ont inspiré la mise en place du PRISE avec des procédures simplifiées permettant ainsi de réaliser en si peu de temps des infrastructures socioéconomiques au profit des populations de toutes les contrées du Burkina.
Une vue du bâtiment principal.
Le ministre Ousséni Ouédraogo de la sécurité, a au nom de son département, remercié son collègue de l’Economie, tout en rassurant que le joyau sera exploité au maximum par la Police pour le bonheur des populations.
En rappel, l’édifice qui fait la fierté de la commune est d’un coût de 175 millions entièrement financé par le budget de l’Etat et est constitué d’un bâtiment principal comprenant 5 bureaux, un magasin, une salle de réunion et deux toilettes.
Il y a aussi le poste de police comprenant 4 bureaux.
Les populations ont visité leur nouveau joyau.
L’édifice comprend également un violon constitué d’un magasin, de deux cellules de garde à vue, d’une cellule pour personne vulnérable femme, d’une cellule pour personne vulnérable homme, d’une cellule pour mineure, d’une cellule pour homme et d’une cellule pour femme.
On note enfin un mat pour le drapeau national, des blocs de toilettes extérieurs à trois postes, une guérite et une clôture sécurisée.
D’autres chantiers en cours sont également observables dans la commune de Fara.
Ibrahim BOLY, Haut commissaire de la province de la Komondjari , assis au milieu lors de l'ouverture du Cadre de Concertation Provincial.
Komondjari : L’insécurité et la lutte contre le paludisme au cœur d’une rencontre
Gayérie (AIB)-La première session du Cadre de Concertation Provinciale (CCP) de la Komondjari, s’est planchée le vendredi 14 août 2020sur la situation sécuritaire, la gestion des déplacés et la campagne de lutte contre le paludisme.
Les locaux du Haut-commissariat de Gayéri ont abrité le vendredi 14 août 2020 les membres du Cadre de Concertation Provinciale(CCP) de la Komondjari pour leur première session ordinaire de l’année 2020.
Présidée par Ibrahim Boly, Haut-commissaire de ladite province, cette session a connu deux principales communications.
Il s’agit du point des interventions de l’Etat et de ses Partenaires au profit des personnes déplacées de la Komondjari et de la situation sécuritaire dans la province.
La première communication fut donnée par Bernardin Béré de la Direction provinciale de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire de la Komondjari.
En substance, il dira que cette localité en proie à l’insécurité depuis 2016, à l’instar de plusieurs autres villes du pays durement éprouvées.
Cette session a été financée par l’association Ner-tamba.
Cette situation a engendré beaucoup de conséquences. Ainsi, toutes les trois communes de ladite province ont été touchées par ce fléau. Selon les données statistiques de l’Administration locale, 1 471 foyers ont été éprouvés par cette insécurité entrainant 12 047 déplacés internes en majorité des femmes et des enfants.
L’Etat burkinabé est venu en aide à ces déplacés internes avec 180 tonnes de vivres. Beaucoup de Partenaires ne sont pas restés indifférents aux souffrances de ces personnes en détresse. Ainsi, ces partenaires sont venus en appui à ces déplacés internes avec des vivres, des ustensiles de cuisine, des couchettes…
Des personnes physiques ont fait parler également leur cœur au profit des personnes en détresse pour fait d’insécurité.
La deuxième communication fut animée par deux techniciens de la sécurité au niveau local. Ils sont revenus sur l’état des lieux de la sécurité, les défis sécuritaires, les rôles des acteurs avant d’émettre des recommandations. La lutte contre l’insécurité est une « lutte intégrée, ont-ils martelé.
L’occasion faisant le larron, le Médecin Chef du District Sanitaire de Gayéri, Dr Alain Bambara a saisi l’opportunité pour parler du bien-fondé de la campagne de la Chimio –Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois. ‘
MINSK (Bélarus) – Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dimanche à Minsk pour exiger le départ du président Alexandre Loukachenko, qui refuse de lâcher le pouvoir une semaine après sa réélection contestée, en ce qui constitue l’un des plus grands rassemblements d’opposition de l’histoire du Bélarus.
WELLINGTON (Nouvelle-Zélande) – Les élections générales en Nouvelle-Zélande sont reportées de quatre semaines en raison d’un rebond de la pandémie de coronavirus dans l’archipel, a annoncé lundi la Première ministre Jacinda Ardern.
BANGKOK (Thaïlande) – Au moins dix mille manifestants se sont rassemblés dimanche à Bangkok pour protester contre le gouvernement et réclamer une réforme de la monarchie au moment où la tension monte en Thaïlande et que le mouvement pro-démocratie prend de l’ampleur.
MOGADISCIO (Somalie) – Les jihadistes somaliens shebab ont lancé dimanche une attaque d’envergure sur un hôtel de Mogadiscio fréquenté par des responsables gouvernementaux, tuant dix civils et un policier, selon un bilan officiel dans la soirée.
WASHINGTON (Etats-Unis) – La poste américaine a fait une entrée fracassante dans la campagne électorale américaine. Donald Trump est accusé par ses opposants de tout faire pour la détruire, afin de rendre impossible un vote par correspondance qui pourrait selon lui favoriser son adversaire Joe Biden.
PORT-LOUIS (Ile Maurice) – Le vraquier japonais MV Wakashio s’est cassé en deux, trois semaines après avoir échoué sur un récif de l’île Maurice, où il a déversé mille tonnes de fioul dans les eaux turquoise de cette destination touristique de l’océan Indien.
RYAD (Arabie saoudite) – Les autorités saoudiennes ont désigné dix femmes à des postes importants dans les deux lieux saints les plus importants de l’islam, ont-elles annoncé dimanche, une démarche destinée à renforcer le rôle des femmes dans ce pays conservateur du Golfe.
TOKYO (Japon) – Le PIB japonais s’est effondré de 7,8% entre avril et juin par rapport au trimestre précédent sous l’impact de la pandémie de coronavirus, un plongeon historique marquant un troisième trimestre d’affilée de contraction pour la troisième économie du monde.
ISTANBUL (Turquie) – La Turquie a annoncé dimanche qu’elle allait prolonger ses recherches de gisements gaziers dans une zone disputée de la Méditerranée orientale, faisant fi des appels de l’Union européenne à la désescalade.
WASHINGTON (Etats-Unis) – Robert Trump, frère cadet de Donald Trump, est décédé samedi à New York, a annoncé le président américain, affirmant avoir perdu son « meilleur ami ».
WASHINGTON (Etats-Unis) – Le président américain Donald Trump s’est dit prêt samedi à recourir à un moyen de riposte controversé pour réimposer de façon unilatérale des sanctions de l’ONU sur Téhéran, après le rejet par le Conseil de sécurité d’une résolution américaine visant à prolonger l’embargo sur les armes en Iran.
PARIS (France) – La France va recommencer à délivrer des visas aux Libanais « par solidarité » après l’explosion dévastatrice du 4 août à Beyrouth, alors que ce service était jusqu’ici suspendu en raison de la crise sanitaire dans le pays, selon le gouvernement.
GENES (Italie) – Le premier grand navire de croisière à reprendre la mer en Méditerranée a quitté dimanche soir Gênes, en Italie, au moment où les armateurs espèrent des jours meilleurs après un hiatus dévastateur en raison de l’épidémie de coronavirus.
ROME (Italie) – L’Italie a annoncé dimanche la fermeture des discothèques en plein air et a rendu le port du masque obligatoire le soir dans les lieux publics, pour enrayer le rebond de la pandémie de coronavirus.
KATMANDOU (Népal) – Un glissement de terrain vendredi dans un village du centre du Népal a fait 19 morts, selon un nouveau bilan établi dimanche par la police, qui perdait espoir de retrouver des survivants parmi les 19 autres personnes toujours portées disparues.
LONDRES (Royaume-Uni) – L’armée britannique a annoncé dimanche déployer un avion de surveillance supplémentaire et du personnel de la Royal Navy pour assister les gardes-côtes confrontés à des flux record de migrants tentant de traverser illégalement la Manche depuis la France.
DUBAI (Emirats arabes unis) – Le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis a eu un entretien téléphonique dimanche avec son homologue israélien pour marquer le début des liaisons téléphoniques directes entre les deux pays après l’annonce d’une normalisation de leurs relations.
MEGEVE (France) – Daniel Martinez (Education First), un jeune Colombien de 24 ans, a remporté la 72e édition du Critérium du Dauphiné devant les Français Thibaut Pinot et Guillaume Martin, dimanche à Megève.
LONDRES (Royaume-Uni) – La Premier League a annoncé dimanche que le meneur de jeu belge de Manchester City, Kevin de Bruyne, a été élu meilleur joueur de la saison 2019/2020.
SYDNEY (Australie) – Un Australien est devenu un « héros » après avoir asséné des coups de poing à un requin jusqu’à ce qu’il libère enfin la jambe de son épouse.
Assassinat du grand iman de Djibo: Un acte «obscurantiste et inhumain», selon Roch Kaboré
Ouagadougou, 16 août 2020 (AIB) – Réagissant à l’assassinat du grand iman de Djibo, Souaibou Cissé, dont le corps a été retrouvé la veille, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a qualifié cet acte d’«obscurantiste et inhumain».
Dans sa réaction parvenue à l’AIB dimanche, le président du Faso dit avoir appris avec «une grande affliction l’assassinat ignoble et barbare ce 15 août 2020, du grand imam « Ghadi » de Djibo, Souaibou Cissé, enlevé mardi dernier par des hommes armés».
Roch Marc Kaboré ajoute que «le meurtre de ce dignitaire religieux, chef de la communauté musulmane de la province du Soum, est révélateur de la nature profondément obscurantiste et inhumaine de ses auteurs».
Le chef de l’Etat burkinabè «condamne fermement cet assassinat odieux, qui vise à saper notre modèle de tolérance religieuse, et les fondements de notre Nation».
Par ailleurs, il présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt, à la communauté musulmane de Djibo, et à l’ensemble de la communauté musulmane du Burkina Faso.
«Uni et solidaire, notre peuple triomphera des forces du mal, que nous allons traquer sans relâche », a fait remarquer le président Kaboré.
Le Grand imam de Djibo, Souaibou Cissé, 73 ans, avait été enlevé le mardi 11 août sur l’axe Namsiguia-Djibo, alors qu’il était à bord d’un car de transport en commun.
Son corps a été retrouvé sans vie, hier samedi 15 août 2020.
Ce guide religieux était le président de la communauté musulmane de la province du Soum, dans la région du Sahel.
Fédération de cyclisme : Béréwoudougou renverse le commandant Sawadogo
Ouagadougou, 15 Août 2020 (AIB) – L’opérateur économique Amédé Ignace Béréwoudougou a été élu samedi à Ouagadougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC) devant le président sortant, le commandant Yesnémanegré Sawadogo, a-t-on constaté.
Le vote s’est déroulé à bulletin secret et Béréwoudougou a remporté 44 voix sur les 84 possible, contre 40 pour le commandant Yesnemanegré Sawadogo, candidat à sa propre succession.
« Je tiens à dire merci au bon Dieu de m’avoir accordé cette chance de briguer la présidence de la Fédération. Tout poste de responsabilité n’est pas facile et je remercie ma dynamique équipe et ma famille qui m’a beaucoup soutenue », a déclaré d’entrée le tout nouveau président élu, M. Béréwoudougou.
« Je remercie également tous ceux qui m’ont voté. Ils m’ont fait confiance et je serai honnête avec eux. Je vais tenir toutes mes promesses car j’ai les moyens pour ça », a-t-il ajouté.
Béréwoudougou a dit dans les 10 mn accordées à chacun des deux candidats, qu’il va doter chaque club de trois vélos et un million pour le fonctionnement chaque année.
Les premiers chantiers sur lesquels le président de la FBC va s’appesantir lorsqu’il prendra fonction, c’est le toilettage des textes : « nos textes sont dépassés. Il faut des réformes et des formations pour les entraineurs et les coureurs », a-t-il dit.
Le président sortant à reconnu sa défaite et a félicité son adversaire. « C’est la démocratie et félicitation à Béréwoudougou. Je ne suis pas du tout deçu. Dieu a décidé ainsi que le monde de la petite reine. Je lui souhaite bon vent », a-t-il dit, mentionnant qu’il retourne dans les casernes.
Le président Béréwoudougou élu pour un mandat de 4 ans, va, dans les jours à venir former son bureau exécutif pour vite se mettre au travail.
Le Tour du Faso post-covid-19 pourrait se tenir en octobre prochain. Cette année la Fédération sortante n’a tenu qu’une seule activité à cause de la maladie à corona virus. Agence d’information du Burkina (AIB)
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Santé reproductive : la plateforme PMA présentée à des journalistes burkinabè
Ouagadougou 14 août 2020 (AIB)-La plateforme PMA qui collecte des indicateurs en matière de santé reproductive partout au Burkina Faso, a été présentée vendredi à l’Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJCPD) par des chercheurs de l’Institut supérieur des sciences de la population(ISSP).
«C’est un atelier d’échanges pour que les membres de l’AJCPB puissent avoir une idée de ce que l’ISSP fait en tant institution de recherche, notamment sur la population et particulièrement la plateforme de recherche dénommée performance monitoring for action(PMA) qui collecte des indicateurs de santé de la reproduction au niveau national », a affirmé Dr Georges Guella.
Pour M. Guella, principal investigateur de PMA, la plateforme mise en œuvre en 2014 au Burkina, permet de collecter de façon régulière, les indicateurs santé et de les redresser en cas de besoin.
L’enseignant chercheur de l’Institut supérieur des sciences de la population(ISSP) s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’issue d’un atelier d’échanges.
A l’écouter, le PMA va suivre de façon permanente les programmes déjà mis en œuvre au Burkina Faso en matière de santé reproductive afin d’améliorer les résultats.
«Nous sommes obligés très souvent d’attendre pendant longtemps des financements sur cinq ans pour pouvoir mettre à jour les indicateurs alors que cette plateforme permet de les avoir de façon annuelle pour le monitoring des différents programmes du ministère de la Santé», a précisé Dr Georges Guella.
Selon lui, depuis 2014 son Institut est à sa septième vague de collecte de données principalement sur la santé de la reproduction et notamment la planification familiale(PF).
Des enquêtes sur la nutrition, l’hygiène, l’eau, l’assainissement et l’impact de la covid-19 sur les populations sont entrain d’être implémentées.
Le directeur adjoint de l’ISSP DR Guella a signalé que le PMA a été réalisé avec le soutien de l’Université John of King et de la fondation Bill et Melinda Gates.
Dr Guella s’est appesanti sur l’historique et la philosophie de la plateforme et les résultats.
A cet effet, il a souligné que la première phase débutée de mars 2014 à décembre 2018, a consisté à suivre les indicateurs et que des actions sont envisagées pour faire bouger les lignes à la seconde étape qui va de 2019 à 2022.
D’après le communicateur, 120 millions de femmes issues de 69 pays, sont attendues en 2020 pour des services de planning familial.
A l’en croire, 2, 2 millions de femmes sont aussi attendues dans 11 pays en l’Afrique de l’ouest et de l’Asie dont fait partie le Burkina Faso pour la période 2016-2020.
Les bulldozer à l'œuvre sur le chantier du barrage.
Ganzourgou : Après plusieurs médiations, le chantier du barrage de Dawaka-Weotenga démarre enfin (Papier général)
Zorgho, 14 août 2020 (AIB)-Le chantier de construction du barrage de Dawaka-Wéotenga qui devait démarrer en fin 2018, a enfin débuté, grâce notamment à l’action de son Excellence le Baloum Naaba et du médiateur Pascal Ouédraogo, lesquels sont parvenus à aplanir les nombreuses divergences.
Dans le cadre du Projet de mobilisation et de valorisation des eaux de surface dans le Plateau central (PMVEC), la construction de plusieurs barrages et de périmètres irrigués était prévue dans la région. Parmi les quatre barrages prévus dans le Ganzourgou, le plus important est celui de Dawaka-Weotenga avec une superficie du plan d’eau d’environ 200 hectares et une capacité de stockage de 3.600.000 m3.
Le conseil des ministres en sa séance du 10 octobre 2018, attribuait les marchés de construction de tous les barrages de la région à des entreprises. C’est ainsi que ceux de Dawaka-Wéotenga et de Pougma ont été attribués au groupement d’entreprises ECR-BTP-Ingénierie/ TSR-GTI pour un délai d’exécution de 14 mois.
Si les autres chantiers ont démarré à bonne date, celui de Dawaka-Wéotenga a accusé un grand retard du fait de l’opposition d’une partie de la population du village de Dawaka à la réalisation du barrage. Les autorités administratives (gouverneur, haut-commissaire, préfet), politiques (maire, députés, président du conseil régional…), coutumières se sont investies pour la résolution du problème mais les difficultés persistaient.
L’intervention du médiateur
Mr Pascal OUEDRAOGO invite la population à toujours chercher les informations justes.
Un fils de la province en la personne de Pascal Ouédraogo, consultant de son état et par ailleurs coordonnateur national de l’Association burkinabè pour la paix et le développement, s’est alors intéressé au dossier.
Il est intervenu en tant que médiateur car connaissant bien la localité pour y avoir séjourné de 1996 à 1999 et parce qu’il a des compétences dans la résolution des conflits communautaires.
«Quand j’ai vu qu’il y avait des difficultés pour la réalisation du barrage, je me suis lancé dans la médiation avec l’accord de la mairie, du ministère en charge de l’Eau, de l’unité de coordination du projet, de la présidence du Faso et de l’Association pour le Développement de la Province du Ganzourgou (APDG) » a-t-il expliqué.
A l’en croire, plusieurs raisons étaient avancées par les opposants à la réalisation du barrage. Il y avait d’abord le problème du nom du barrage, car au départ, le barrage s’appelait « Barrage de Wéotenga » alors qu’il doit être implanté à Dawaka.
Ils ont ensuite rejeté le choix du site arguant que le barrage, réalisé sur ce site, engloutirait leur village. Ils ont également dit que la digue naturelle qui a été retenue abrite un lieu sacré et que si cette digue est maintenue, ils auront du mal à réaliser leurs sacrifices.
Toujours selon le médiateur, les opposants ont aussi posé un problème de route d’accès au village et un problème de tombes qui se retrouveraient dans le lit d’implantation du barrage et dont la destruction risquait d’effacer une partie de leur histoire.
Les envoyés du Baloum naaba ont visité le chantier.
Le médiateur a alors travaillé d’arrache-pied avec toutes les parties prenantes pour aplanir toutes ces difficultés. Ainsi, le nom du barrage a été modifié en conseil des ministres et est devenu « barrage de Dawaka-Wéotenga ».
Ils se sont assuré que dans le cadre du projet, le dédommagement des personnes impactées (concessions, champs, vergers), le projet de route, la restitution des infrastructures sociales et communautaires sont pris en compte.
Selon le médiateur, une contre-expertise a même été faite à l’initiative des contestataires et a conclu que le site choisi est le meilleur pour la réalisation d’un tel barrage.
Toutes ces démarches mêlées aux discussions dans le village ont convaincu une bonne partie des leaders communautaires de l’importance du barrage pour le village et partant, pour la province.
Selon M. Ouédraogo, les discussions ont permis de comprendre à un certain moment que l’opposition à la réalisation du barrage était surtout liée à un problème de terre et de coutumes.
C’est alors qu’en tant que médiateur, il s’est tourné vers le Baloum Naaba de Ouagadougou qui selon lui, est le chef de la province du Ganzourgou désigné par le Mogho Naaba.
Une délégation comportant des représentants de la communauté de Dawaka s’est alors rendue chez le Baloum Naaba en mai dernier et celui-ci, au regard de l’importance de l’ouvrage pour la population, a donné son accord pour sa réalisation.
Par la suite, selon M. Ouédraogo, la communauté de Dawaka a envoyé une seconde délégation chez le Baloum Naaba pour lui présenter leurs excuses pour certains propos tenus lors des tractations et donner leur quitus pour le démarrage des travaux.
Elle en a fait de même chez le président du Faso Roch Kaboré et chez le président de l’association pour le développement du Ganzourgou Joseph Martin Kaboré. C’est alors que l’entreprise chargé de la construction de l’ouvrage a pu démarrer les travaux en juin dernier.
Le Baloum Naaba sensibilise
Le Baloum Naaba a apprécié le dernier acte de la démarche de la population de Dawaka. Il a alors envoyé une forte délégation le dimanche 2 août 2020 à Dawaka pour sensibiliser davantage la population. Ce fut, à en croire le médiateur, en présence du chef de Wéotenga et des représentants des chefs de Méguet et de Zam.
D’après lui, la délégation a indiqué que le Baloum Naaba dit comprendre les inquiétudes des populations, mais il les rassure du bien-fondé du projet.
Après avoir pris bonne note des préoccupations des populations, la délégation a promis au retour de discuter avec les autorités compétentes pour faire en sorte que la population de Dawaka soit satisfaite une fois l’ouvrage livré.
L’envoyé du Baloum naaba s’adressant à la population.
La délégation s’est par la suite rendue sur le site pour constater l’avancée des travaux. Malgré les pluies, elle a pu voir les engins à l’œuvre.
Au jour du 8 août où nous avons visité nous même le chantier, la partie inférieure de la digue longue de près de 900 m est presque terminée.
Selon le chef de chantier, Brahima Traoré, une bonne partie de la tranchée de la digue a été réalisée sur une profondeur de 5 m et refermée conformément au cahier de charges.
Le contrôleur géotechnique du chantier, Jules Pakaye Jules quant à lui, garanti de la qualité des matériaux utilisés et promet un ouvrage aux normes.
Selon le chef de chantier, il reste la partie supérieure de la digue et l’aménagement du lit du barrage. Mais compte tenu des pluies, le chantier va observer une pause et reprendre vers fin septembre pour la finalisation.
M Traoré chef de chantier du barrage indique que les travaux se déroulent normalement.
Le médiateur a salué le Baloum Naaba et sa délégation pour le rôle qu’ils ont joué dans la résolution de cette crise. Il a aussi salué toutes les autorités régionales, provinciales et communales pour leur investissement, sans oublier Joseph Martin Kaboré, président de l’APDG dont le soutien de tout genre a permis l’avancée du dossier.
Il appelle la communauté à toujours prendre les bonnes informations et elles se rendront compte que cet ouvrage va changer positivement leur vie.
Burkina : le secteur de l’électricité bénéficie d’un financement américain de 450 millions de dollars US
Ouagadougou, 14 août 2020 (AIB) – Le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique ont signé le 13 août 2020 à Washington, un accord de financement de 450 millions de dollars US destiné au secteur de l’électricité, afin de booster la croissance au Burkina Faso.
«Ce Compact de 450 millions de dollars s’inscrit dans la continuité d’un partenariat qui remonte à 2008. Il est bâti sur le succès du premier Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) avec le gouvernement burkinabè», a écrit le PDG du MCC, Sean Cairncross dans un communiqué transmis par l’ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso.
Le Compact se concentrera sur trois projets.
Il s’agit du Projet de Renforcement de l’Efficacité du Secteur de l’Electricité qui renforcera les lois, réglementations et institutions afin de réduire le coût des services et d’améliorer les performances.
Il y a aussi le Projet d’Approvisionnement en Electricité Rentable et Fiable qui s’attaquera au coût et la qualité de l’énergie en construisant un centre de contrôle de l’électricité, en modernisant le centre de distribution existant et en passant de l’énergie thermique importée à une énergie solaire moins chère.
On note enfin le Projet de Développement et d’Accès au Réseau qui améliorera l’accès à l’électricité des citoyens des deux plus grandes villes du Burkina Faso, à savoir Ouagadougou (Centre) et Bobo-Dioulasso (Ouest).
Outre les 450 millions de dollars que le MCC a promis pour ce deuxième Compact, le gouvernement burkinabè s’est engagé à investir 50 millions de dollars dans les projets du pacte.