Burkina-Santé-Reproduction

Santé reproductive : la plateforme PMA présentée à des journalistes burkinabè

Ouagadougou 14 août 2020 (AIB)-La plateforme PMA qui collecte des indicateurs en matière de santé reproductive partout au Burkina Faso, a été présentée vendredi à l’Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJCPD) par des chercheurs de l’Institut supérieur des sciences de la population(ISSP).

«C’est un atelier d’échanges pour que les membres de l’AJCPB puissent avoir une idée de ce que l’ISSP fait en tant institution de recherche, notamment sur la population et particulièrement la plateforme de recherche dénommée performance monitoring for action(PMA) qui collecte des indicateurs de santé de la reproduction au niveau national », a affirmé Dr Georges Guella.

Pour M. Guella, principal investigateur de PMA, la plateforme mise en œuvre en 2014 au Burkina, permet de collecter de façon régulière, les indicateurs santé et de les redresser en cas de besoin.

L’enseignant chercheur de l’Institut supérieur des sciences de la population(ISSP) s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’issue d’un atelier d’échanges.

A l’écouter, le PMA va suivre de façon permanente les programmes déjà mis en œuvre au Burkina Faso en matière de santé reproductive afin d’améliorer les résultats.

«Nous sommes obligés très souvent d’attendre pendant longtemps des financements sur cinq ans pour pouvoir mettre à jour les indicateurs alors que cette plateforme permet de les avoir de façon annuelle pour le monitoring des différents programmes du ministère de la Santé», a précisé Dr Georges Guella.

Selon lui, depuis 2014 son Institut est à sa septième vague de collecte de données principalement sur la santé de la reproduction et notamment la planification familiale(PF).

Des enquêtes sur la nutrition, l’hygiène, l’eau, l’assainissement et l’impact de la covid-19 sur les populations sont entrain d’être implémentées.

Le directeur adjoint de l’ISSP DR Guella a signalé que le PMA a été réalisé avec le soutien de l’Université John of King et de la fondation Bill et Melinda Gates.

Dr Guella s’est appesanti sur l’historique et la philosophie de la plateforme et les résultats.

A cet effet, il a souligné que la première phase débutée de mars 2014 à décembre 2018, a consisté à suivre les indicateurs et que des actions sont envisagées pour faire bouger les lignes à la seconde étape qui va de 2019 à 2022.

D’après le communicateur, 120 millions de femmes issues de 69 pays, sont attendues en 2020 pour des services de planning familial.

A l’en croire, 2, 2 millions de femmes sont aussi attendues dans 11 pays   en l’Afrique de l’ouest et de l’Asie dont fait partie le Burkina Faso pour la période 2016-2020.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA

 

 

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