BURKINA-MOUHOUN-PROMOTION-PAIX-COHESION-SOCIALE

Mouhoun/Promotion de la paix et cohésion sociale : Des leaders musulmans formés par le Projet Djama Béog Néré

Dédougou, 11 sept. 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, représentant le gouverneur de Bankui, a présidé, du jeudi 11 au samedi 13 septembre 2025 à Dédougou, une session de formation axée sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble avec une cinquantaine de leaders musulmans. Organisée dans le cadre du Projet Djama Béog Néré, cette activité vise à renforcer les capacités des guides religieux afin qu’ils puissent contribuer activement à la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et au respect des droits humains.

Conformément aux enseignements de l’islam dans la région de Bankui, une session de formation axée sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble au profit d’une cinquantaine de leaders musulmans, a été organisée du jeudi 11 au samedi 13 septembre 2025 à Dédougou.

Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, représentant du gouverneur de Bankui, a salué la pertinence de cette initiative qui, selon lui, s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par l’État pour préserver l’unité nationale.

« La cohésion sociale n’est pas un luxe mais une exigence vitale pour nos communautés. Sans elle, aucun développement durable n’est possible », a-t-il affirmé avec gravité.

Le représentant du gouverneur, a rappelé que la région de Bankui, à l’instar d’autres régions du pays, est confrontée à des tensions exacerbées par la crise sécuritaire et a expliqué que ces réalités, exigent des actions concertées et inclusives pour prévenir les fractures sociales.

« Ce projet, dont les principales activités reposent sur des plaidoyers et des formations des leaders de la communauté islamique, contribuera à rétablir le climat de confiance et de paix, conditions préalables à un développement harmonieux de notre cher pays », a-t-il expliqué.

M. Ouédraogo, a souligné que la présente formation témoigne de la volonté commune de bâtir un Burkina Faso paisible, souverain et prospère.

Le secrétaire général de la province du Mouhoun, a exhorté les participants à s’approprier les enseignements qui leur seront dispensés afin d’en devenir les relais dans leurs localités respectives.

« Le gouvernement attend de vous que vous soyez des artisans du vivre-ensemble. Ce que vous apprendrez ici doit être transmis à vos fidèles et appliqué au quotidien. C’est ainsi que nous renforceront la résilience de nos communautés et préserverons l’unité nationale », a ajouté M. Ouédraogo.

Il a réitéré l’engagement des autorités à accompagner toute initiative allant dans le sens de la cohésion sociale.

Pour sa part, le coordonnateur du Projet Djama Béog Néré, Kadré Sawadogo, a insisté sur la finalité de l’initiative : faire des leaders musulmans de véritables « ambassadeurs de paix et de cohésion sociale ».

Il a expliqué que la formation constitue une réponse au besoin pressant de doter les guides religieux de connaissances et d’outils pratiques afin qu’ils puissent contribuer efficacement à la prévention des conflits et à la médiation sociale.

« Notre ambition est de renforcer vos capacités sur des thématiques liées à la cohésion sociale, à la culture de la paix, à la lutte contre les discours haineux et la stigmatisation, à la lumière des préceptes de l’islam. Vous devez être en mesure de promouvoir un discours unificateur, d’inspirer confiance et de participer à l’édification d’une société plus juste et solidaire », a indiqué le coordonnateur.

Il a en outre rappelé le rôle crucial des leaders religieux dans un pays où la parole spirituelle exerce une influence profonde sur les comportements sociaux.

Selon lui, cette responsabilité impose une exemplarité particulière. « Vous êtes appelés à devenir des vecteurs de paix. Les connaissances acquises au cours de cette formation ne doivent pas rester théoriques, mais être mises en pratique et partagées avec vos fidèles.

« C’est à travers vos engagements concrets que nous pourrons bâtir une société solidaire et résiliente », a-t-il conclu.

Pendant trois jours, les participants suivront divers modules visant à renforcer leur rôle de médiateurs sociaux et de porteurs de messages de paix dans leurs communautés.

Mis en œuvre par le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), le Projet Djama Béog Néré entend accroître la résilience des populations burkinabè par la promotion de la paix, de la cohésion sociale et des droits humains.

D’une durée de 32 mois, il couvre un large éventail de régions du Burkina Faso, notamment celle de Bankui, de Tannounyan, le Kadiogo, le Nakambé, le Nando, le Nazinon, le Kuilsé, le Goulmou, le Yaadga, le Guiriko, l’Oubri et le Djôrô.

Le projet met également l’accent sur la valorisation du dialogue et l’autonomisation des femmes, considérées comme des actrices essentielles du vivre-ensemble et de la résilience communautaire.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/oo

Laisser un commentaire