UEMOA : « Sans sécurité et paix, le développement va s’arrêter », prévient le ministre togolais de l’Économie
Lomé, 13 juin 2025 (AIB)-Le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a exhorté jeudi les participants aux premières Journées de développement de la BOAD à ériger la sécurité et la paix en priorités absolues, faute de quoi le développement harmonieux de l’UEMOA s’arrêtera, a constaté l’AIB.
« La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a fait beaucoup de choses depuis sa création. Elle a investi dans divers projets de développement, dans tous les secteurs. Mais si nous n’avons pas de sécurité, si nous n’avons pas de paix, ce développement harmonieux que nous avons commencé et que nous devons renforcer, va s’arrêter », a déclaré le ministre togolais.
Il s’exprimait à l’ouverture des BOAD Development Days, une nouvelle plateforme d’échanges axée sur des solutions concrètes aux défis du développement durable dans l’espace UEMOA.
« Les défis auxquels nous sommes confrontés sont nombreux : les chocs externes, les défis climatiques, la crise sécuritaire, la sécurité alimentaire, l’accès à l’énergie, l’industrialisation, et la création d’emplois décents pour une jeunesse de plus en plus nombreuse », a souligné M. Barcola, avant d’ajouter : « Parmi tous ces chocs et défis, nous devons nous arrêter sur un seul : le défi de la crise sécuritaire. »
Essowè Georges Barcola a salué l’esprit d’anticipation du président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, face à l’insécurité.
En 2012, alors qu’il présidait la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA, le chef de l’État a institué la Politique de paix et de sécurité au sein de l’Union, axée sur des mécanismes d’alerte et de mise en œuvre de mesures communautaires pour préserver les États du fléau de l’insécurité, a expliqué le ministre.
Les BOAD Development Days, qui se tiennent jeudi et vendredi, rassemblent des experts, des décideurs et des investisseurs, dans le but d’identifier des solutions de financement innovantes et de renforcer l’implication du secteur privé dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie.
Agence d’information du Burkina
ATA/as
