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Burkina/SIAO 2024 : Une organisation africaine réfléchit sur la protection des produits artisanaux et industriels
Ouagadougou, 25 oct. 2024 (AIB) – L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), en partenariat avec le gouvernement burkinabè, a entamé vendredi, à l’ouverture de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), des réflexions sur la protection des produits artisanaux et industriels afin de valoriser la création et l’innovation.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a donné le vendredi 25 octobre 2024, le coup d’envoi de la 17e édition de la biennale de l’artisanat africain.
Pour l’occasion, l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), en partenariat avec l’État burkinabè, a entamé dans l’après-midi des réflexions sur la protection des produits artisanaux et industriels, en vue de promouvoir la création et de stimuler l’innovation.
« Cette formation constitue une opportunité pour nos élèves de mieux se former sur les différents dessins et modèles, et surtout sur la protection qu’ils pourraient apporter à leurs œuvres », a déclaré le Directeur général adjoint (DGA) de l’École polytechnique de Ouagadougou (EPO), Dr Boris Ouédraogo, porte-parole des communicateurs.
Quatre exposés ont ainsi ponctué cette conférence placée sous le thème : « Dessins, modèles industriels et artisanat ».
Il s’agit des présentations de l’assistante principale chargée des clients du secteur des marques, dessins et modèles industriels et indications, Sarah Velontahiana, et de l’examinatrice en dessins et modèles industriels, Bernadette Ngo Mbaga épse Djonga.
Le DGA de l’EPO, Dr Ouédraogo, et le concepteur-designer et expert en ingénierie de formation, Babacar Sylla, ont également partagé leur savoir-faire avec les participants, qui sont des élèves des écoles de formation professionnelle.
Pour Dr Ouédraogo, les acteurs et professionnels du secteur vont débattre, entre autres, des modèles, du design, des politiques de protection des œuvres artisanales et industrielles, des cadres juridiques de protection, et du rôle des universités et des grandes écoles dans la création, etc.
« La protection des œuvres artisanales et industrielles permet de se prémunir de la concurrence et d’avoir de l’exclusivité sur les différents produits créés », a-t-il expliqué.
Le secrétaire permanent du Centre national de la propriété intellectuelle du ministère en charge de l’Artisanat, Charles Wendinda Ribgoalinga, a pour sa part félicité l’initiative de l’OAPI, qui œuvre au bien-être des artisans africains.
M. Ribgoalinga a précisé que le gouvernement burkinabè veut faire du secteur de l’artisanat une priorité pour valoriser la création dans le pays.
Créée en septembre 1962, l’OAPI est une organisation régionale qui couvre 17 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, dont le siège est à Yaoundé, au Cameroun.
Agence d’information du Burkina
NO/ata
