BURKINA-1er-CASEM-SANTE -2025

Burkina/Santé : Le ministre Kargougou alerte sur le gaspillage des ressources et appelle à une gestion rigoureuse

Ouagadougou, 12 sept. 2025 (AIB) – « Chaque franc mal dépensé, chaque médicament périmé, chaque équipement mal entretenu représente un manque à gagner direct pour la santé de nos populations », a averti le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, à l’ouverture du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2025.

Dr Robert Lucien Kargougou, a insisté sur la nécessité d’utiliser de manière optimale les ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles au profit des Burkinabè, soulignant que « chaque franc mal dépensé, chaque médicament périmé, chaque équipement mal entretenu représente un manque à gagner direct pour la santé de nos populations ».

Le 1er CASEM du département de la santé se tient sous le thème : « Optimisation des ressources en santé : quelles stratégies pour renforcer l’efficacité et l’efficience des interventions et la redevabilité des acteurs à tous les niveaux du système de santé ? ».

Selon Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou ce thème intervient dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires, des besoins sanitaires croissants et une exigence accrue de transparence.

Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de mettre fin à la fragmentation des interventions, de garantir une meilleure allocation des ressources et de renforcer la transparence.

Dans cette perspective, le ministère a lancé une cartographie dynamique des ressources du plan national de développement sanitaire (PNDS) 2021-2030 pour assurer une gestion équitable et transparente des financements, a soutenu le ministre.

Au cours de l’année 2025, selon Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, l’accent est mis essentiellement sur l’opérationnalisation de l’initiative présidentielle pour la santé à travers la transformation des centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en centres médicaux communaux, la construction et de l’équipement de nouveaux hôpitaux et centres spécialisés.

Il a également noté l’opérationnalisation de FASO-PHARMA pour la production locale de médicaments essentiels, ainsi que le déploiement du dossier patient informatisé et du système d’information hospitalier dans les centres hospitaliers universitaires et régionaux.

Des actions ont aussi été menées pour renforcer la prévention contre les maladies, notamment par des campagnes de masse pour le changement de comportement en faveur de la santé, l’utilisation de cliniques mobiles et la tenue des activités de lutte anti vectorielle, a-t-il ajouté.

Au menu de cette session du CASEM, qui se tient en présentiel et en ligne, figurent, entre autres, la présentation de la plateforme numérique de suivi des plans d’action, la feuille de route de la Stratégie nationale de développement sanitaire 2026-2030, la question de l’éthique et de la déontologie, le principe de l’action récursoire ainsi que l’évaluation des performances 2024 des structures sanitaires.

Le ministre a salué les efforts des agents de santé, en particulier ceux déployés dans les zones à défi sécuritaire, qui continuent d’assurer la continuité des soins malgré des conditions difficiles.

Il a par ailleurs invité les participants à aborder les travaux avec une vision claire et une volonté ferme de proposer des solutions durables afin de bâtir un système de santé plus équitable, plus performant et plus résilient.

Agence d’information du Burkina
BAK/YOS/ata

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