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Burkina/Mines: Plus de trois milliards FCFA investis dans le développement local en 2019 (officiel)

Niankorodougou, 17 sept. 2020 (AIB) – Plus de trois milliards de FCFA ont été investis par les sociétés minières au Burkina Faso, au cours de l’année 2019 dans le développement local et communautaire, a appris l’AIB à Niankorodougou, de source officielle. 

«En ce qui concerne le développement local et communautaire, plus de trois milliards de FCFA ont été investis par l’ensemble des sociétés minières en 2019», a indiqué à Niankorodougou, le Directeur général (DG) des Mines et de la Géologie, Dr Nicolas Kagambéga.

Exploitation minière

Cette somme a été investie dans les domaines de la santé, de l’eau potable, de l’éducation, des pistes rurales, de l’habitat, de l’agriculture, de l’élevage, de la transformation agro-alimentaire et de l’environnement dans le cadre de la responsabilité sociale des sociétés minières, a-t-il précisé.

Dr Nicolas Kagambéga s’exprimait lundi devant la presse burkinabè, à travers une communication sur les rapports que doivent entretenir une société minière installée dans une localité donnée avec les populations et les autorités de ladite localité.

Sa communication qui entrait dans le cadre d’une caravane de presse initiée depuis le jeudi dernier par le ministère en charge des Mines a porté sur le thème, «L’exploitation Minière et son Environnement: Quels rapports avec l’Etat et les acteurs environnants».

Il a expliqué que dans les sociétés minières, il existe des responsables chargés des relations avec les communautés.

Cela permet, selon lui, «d’établir et d’entretenir la communication avec les communautés affectées ou qui seront affectées par les opérations minières, de recueillir leurs préoccupations et de fournir toutes les informations utiles sur les projets miniers».

Selon Dr Nicolas Kagambéga, les sociétés minières contribuent à la formation à l’auto-emploi des populations riveraines dans les domaines de la mécanique, de la menuiserie, de la plomberie, de l’électricité, de la maçonnerie, de la boulangerie et de la conduite d’engins.

Quant aux rapports entre les sociétés minières et l’Etat, ils débutent dès la volonté de la société minière de s’installer au Burkina Faso.

«L’Etat fournit aux sociétés minières les autorisations nécessaires pour démarrer, étendre ou modifier leurs opérations notamment un permis d’exploitation assorti d’une convention minière», a indiqué le DG.

«L’Etat les accompagne également, a poursuivi Dr Nicolas Kagambéga, pour bénéficier des avantages prévus par la loi ainsi que pour les formalités d’exportations des produits miniers».

D’autre part, les mines payent à l’Etat les taxes et redevances minières, les impôts dus, ainsi que la contribution aux différents fonds institués par le code minier de 2015, a affirmé Dr Nicolas Kagambéga.

La collaboration entre l’Etat et les mines est aussi marquée par l’organisation d’activités comme la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

L’édition 2020 de la SAMAO, initialement prévue du 24 au 26 septembre prochain, a été finalement annulée pour cause de la maladie à coronavirus (Covid-19) et remplacée par le mois de la redevabilité dont l’une des activités est la caravane de presse.

La caravane a démarré vendredi à Bobo-Dioulasso par des visites et des communications pendant deux jours, avant de poser ses valises dans la ville de Niankorodougou, le lundi.

Sur le site de la mine de Niankorodougou, la communication du DG des Mines et de la Géologie a été suivie par la visite de l’usine, du site de l’exploitation et des réalisations de la mine au profit des populations.

Avec un permis d’exploitation obtenu le 1er avril 2014, la construction de la mine a débutée en 2018 et la coulée de son premier lingot d’or est intervenue le 29 août 2019.

La mine de Niankorodougou a un permis d’exploitation couvrant 89,08 Km² dans la commune de Niankorodougou.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

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