Burkina : Le ministre de la Culture appelle à capitaliser les savoirs du
musée de l’Eau
Ouagadougou, 15 mai 2025 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo, a visité jeudi le musée de l’Eau, un espace mettant en valeur des savoirs endogènes de maîtrise de l’eau, essentiels dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la célébration du 15 mai, journée dédiée aux coutumes et traditions.
Elle a permis au ministre de découvrir diverses connaissances locales liées à la gestion de l’eau. Selon lui, ces savoirs doivent être capitalisés aujourd’hui afin de donner un coup d’accélérateur aux ambitions du gouvernement dans la quête de l’autosuffisance alimentaire.
« L’eau, c’est la vie. L’eau, c’est également le développement. Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est résolument engagé dans cette dynamique de relance de la production agricole à travers l’offensive agro-sylvo-pastorale. Il est évident qu’on ne peut pas faire de l’agriculture dans un pays sahélien si nous ne développons pas une technologie pour promouvoir et préserver l’eau », a-t-il déclaré.
À son avis, plusieurs technologies découvertes lors de cette visite permettent justement d’atteindre cet objectif.
« Nous avons voulu nous ressourcer et nous inspirer de l’expérience du promoteur dans la maîtrise de l’eau pour les grands chantiers du gouvernement », a affirmé le ministre de la Culture.
Le promoteur du musée de l’Eau, Alassane Samoura, a exprimé sa joie d’avoir accueilli la délégation ministérielle.
« La symbolique de ce que nous venons de voir, c’est celle d’un Burkinabè fort, résilient, qui refuse de capituler », a souligné M. Samoura.
Selon lui, le musée montre toutes les fonctions de l’eau.
Au musée de l’Eau, le ministre et sa délégation ont assisté à plusieurs démonstrations, notamment sur les techniques endogènes de recherche de l’eau, la corvée de l’eau, et l’école de pêche.
Le musée de l’Eau est implanté dans la commune de Saaba, sur une superficie d’environ 10 hectares. Il présente diverses technologies traditionnelles liées à l’eau, notamment les méthodes de recherche, les corvées d’eau effectuées par les femmes, le lien entre l’eau, la vie et la mort, ainsi que les différents instruments d’adduction d’eau.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata
