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Burkina : Le gouvernement s’engage à rendre le secteur agricole productif et économique
Ouagadougou, 30 nov. 2021 (AIB)-La ministre déléguée chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Mme Maminata Traoré/ Coulibaly a affirmé mardi à Ouagadougou que le gouvernement est engagé à rendre le secteur agricole productif et économique.
« L’agriculture est le secteur qui occupe 80% des Burkinabè et le gouvernement est engagé à ce que la production agricole soit un secteur productif et économique », a laissé entendre la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré.
Elle s’exprimait mardi, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du colloque international sur la protection des végétaux en Afrique Subsaharienne organisé par l’Académie nationale des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF).
Ce colloque se tient du 30 novembre au 04 décembre avec pour thème : « Protection des végétaux en Afrique dans un contexte de changement climatique : enjeux et perspectives ».
« La pertinence du thème est évidente et d’actualité au regard des contraintes qui s’imposent à nos producteurs », a soutenu Mme Traoré.
Selon elle, la prolifération des organismes nuisibles aux plants cultivés constitue une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos pays africains.
L’objectif général de ce colloque est de « faire le point sur les stratégies actuelles inhérentes aux enjeux de la protection des végétaux en Afrique Subsaharienne et de concevoir, renforcer les mécanismes et actions d’amélioration pour la prise en charge efficiente et durable des principaux nuisibles ».

Selon des statistiques de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, les ravageurs et les maladies peuvent détruire jusqu’à 40% des cultures vivrières chaque année.
Selon Mme Traoré, cette situation réduit la production agricole tout en privant des millions de personnes de nourritures et cela survient, a-t-elle noté « dans les régions déjà fragilisées par une émergence et une réémergence des ravageurs et des maladies et une augmentation galopante de la population ».
« Ce constat dépeint la situation de la plupart des pays africains », a souligné la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique et de l’innovation, Maminata Traoré.
Il est prévu à la fin du colloque un mécanisme pour la mise en place d’une institution africaine de promotion de la recherche en protection des végétaux qui constituera un atout incontestable pour une meilleure gestion des nuisibles de nos cultures, a-t-elle annoncé.
Rappelons que le colloque devait se tenir en 2020 mais se tient finalement du 30 novembre au 04 décembre à cause de la maladie à COVID-19.
Agence d’information du Burkina
CYR-OSY/wis
