Burkina Faso : montée en puissance des forces combattantes contre les groupes armés terroristes

 

Ouagadougou, 18 mai 2025 (AIB) – Au cours des dernières semaines, les forces armées burkinabè, appuyées par les vecteurs aériens, ont mené une série d’opérations offensives d’envergure contre les groupes armés terroristes dans plusieurs zones du pays. Ces opérations coordonnées ont permis d’importants succès tactiques, à la fois au sol et dans les airs.

 

Tout commence le 29 avril, lorsque des criminels tentent de harceler un convoi de ravitaillement entre Foutouri et Gayeri, en tirant depuis des hauteurs. Mais les vecteurs aériens les repèrent, verrouillent leurs positions et les neutralisent. Les unités au sol interviennent ensuite pour achever l’opération.

Le 2 mai, sur la base de renseignements faisant état d’une forte concentration ennemie sous les bois à Sawenga, dans le Centre-est, une frappe aérienne décisive pulvérise une première position. Lorsque les survivants tentent de revenir sur les lieux, ils sont surpris par une seconde bombe.

Ceux qui s’étaient enfuis sont suivis jusqu’à leur base de repli. Là, ils ont été aussi neutralisés.

Le même jour, à Boulsa, une colonne terroriste est prise en chasse et frappée alors qu’elle rejoint un autre groupe. À Diabo, une autre tentative d’approche ennemie est également stoppée net par une frappe.

Le 3 mai, dans le parc W, une importante position terroriste est repérée puis bombardée. Les rescapés, en fuite vers le sud, se réfugient dans un poste forestier abandonné où ils subissent une nouvelle frappe. Ce jour-là encore, les forces au sol mènent une embuscade à Tissé, dans la zone de Nouna, neutralisant plusieurs éléments ennemis et saisissant du matériel.

Par ailleurs, lors de l’arrivée du convoi de Foutouri à Yamba, des terroristes en observation sont anéantis alors qu’ils tentaient de localiser le bivouac. Le lendemain matin, leurs corps sont visibles depuis les airs.

 

Le 5 mai, les unités du BIR 21 tendent une embuscade réussie contre des guetteurs ennemis à Titao. Le même jour, une reconnaissance offensive dans la zone de Tougan permet aux troupes de neutraliser plusieurs criminels et de récupérer du matériel logistique.

 

Le 6 mai, dans la région du Sahel, des criminels s’en prennent à un site d’orpaillage. Mais les orpailleurs, malgré leur désarmement, parviennent à les repousser à mains nues et avec des moyens rudimentaires, récupérant leurs armes avant l’arrivée des forces combattantes.

Le même jour, à Nagare, à l’Est, une frappe élimine un groupe terroriste repéré à proximité du village. Par ailleurs, une importante position ennemie est détectée dans la vallée du Sourou, où un intense bombardement est mené avec succès.

 

Le 8 mai à 5h30, les VDP de Kouri, engagés dans de violents combats dans la zone de Bogandé, tiennent leur position contre une attaque. Les vecteurs aériens prennent en chasse les assaillants en déroute et procèdent à plusieurs frappes.

Les 8 et 10 mai, dans la zone de Djibasso, des reconnaissances offensives permettent de neutraliser d’autres criminels et de récupérer du matériel.

 

Il est environ 5h 40 lorsque les premiers rapports d’affrontements à Djibo parviennent aux centres de commandement. Les vecteurs aériens sont immédiatement mis en alerte et dépêchés dans la zone. Depuis les airs, les pilotes observent une situation critique : la base de Djibo est encerclée par une horde de terroristes arrivés par centaines, voire par milliers, qui progressent dans un assaut coordonné.

 

Le premier vecteur aérien engage les premières frappes, ciblant les assaillants les plus proches des fortifications. Mais face à l’ampleur de l’attaque, des renforts aériens sont appelés en urgence. Tandis que la bataille fait rage autour de la base, un blindé appartenant aux Forces de défense et de sécurité (FDS), préalablement dérobé par les assaillants, est aperçu quittant les lieux. Il est suivi avec précision jusqu’à Nassoumbou, où il est camouflé.

 

Plusieurs vecteurs rejoignent alors le théâtre des opérations. Une véritable bataille aérienne s’engage au-dessus de Djibo. Le blindé volé est rapidement localisé et neutralisé. Dans le même temps, des groupes de criminels blessés ou retranchés tentent de se dissimuler dans les fortifications et les bâtiments abandonnés autour de la base. Ils sont repérés, suivis, puis éliminés par des frappes chirurgicales.

 

En déroute, les terroristes cherchent à exfiltrer leurs blessés. Mais leur tentative est anticipée : alors qu’ils traversent la ville pour rejoindre la zone du barrage en vue d’une fuite, une embuscade aérienne leur est tendue. Un puissant missile est largué sur le convoi, provoquant de lourdes pertes. Les survivants changent de direction, mais sont à nouveau interceptés par un autre missile.

 

Plutôt que de poursuivre les rescapés dans leur fuite désorganisée, les forces aériennes optent pour une stratégie de surveillance : ils laissent les combattants ennemis regagner leurs bases dans les zones de Nassoumbou, Filio, Kereboule, Taouremba, Bouro, Damba et plusieurs hameaux environnants. Une fois les caches identifiées, une vaste campagne de frappes aériennes est déclenchée en parallèle de l’arrivée de renforts au sol.

 

L’après-midi du 11 mai, la contre-offensive commence par Taouremba, frappée avec précision. Suivent ensuite Filio, où la forte concentration de combattants nécessite plusieurs bombardements successifs, puis Belehedé, où des éléments terroristes s’étaient réfugiés dans un verger. Tous seront « traités » selon la terminologie militaire.

 

À Kereboule, les positions ennemies sont verrouillées et immédiatement détruites. Les villages de Bouro et Noussoumbou, transformés en bastions terroristes, subissent plusieurs vagues de frappes ciblées. Alors que les vecteurs survolent encore la zone, des mouvements suspects sont repérés : des groupes ennemis tentent de déplacer de la logistique et de se réorganiser dans les environs de Nassoumbou. Ils seront immédiatement frappés à leur tour.

 

Le 13 mai, dans la zone de Pama, les unités du 25e BIR, en reconnaissance offensive, prennent contact avec l’ennemi, neutralisent plusieurs combattants et saisissent du matériel.

 

Ce même jour à Sollé, des éléments ennemis préparant une embuscade sont détectés par des observateurs avancés. Un chef terroriste est suivi jusqu’à une base, qui est ensuite ciblée et détruite par des frappes coordonnées avec les unités au sol.

 

Le 13 mai encore, une opération d’envergure est déclenchée dans la forêt de Dida, à la frontière ivoirienne, sur renseignement d’une menace planifiée contre Banfora et ses environs.

Appuyées par les vecteurs aériens, les unités du 2e Groupement d’intervention rapide et du 7e BIR lancent l’opération « Tourbillon vert 3 ».

Une première frappe engage le combat à 14h 26, suivie d’une offensive au sol. Les criminels qui tentent de fuir, sont poursuivis et frappés jusque dans leurs cachettes, subissant des pertes toute la nuit. Plusieurs dizaines d’assaillants sont neutralisés et une importante logistique récupérée.

 

Le 14 mai, dans la zone de Silmangue, des criminels dissimulés sous des arbres à Kossogué sont repérés, frappés, puis traqués dans leur fuite. Croyant avoir échappé à la surveillance, ils sont finalement éliminés par un puissant missile. Les hommes du 9e BIR se déploient pour sécuriser définitivement la zone.

 

Enfin, le 15 mai, les hommes du 20e BIR tendent une embuscade à une équipe de guetteurs ennemis, les neutralisent et saisissent du matériel.

Le même jour, d’autres positions ennemies dans la zone de Nassoumbou font l’objet de nouvelles frappes. Les derniers rescapés sont poursuivis en petits groupes et systématiquement traités.

Agence d’information du Burkina

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