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Burkina : La loi portant modification du code électorale bientôt à l’Assemblée nationale (Conseil des ministres)

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Burkina : La loi portant modification du code électorale bientôt à l’Assemblée nationale (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 28 oct. 2021 (AIB)- La loi portant modification du code électorale au Burkina Faso sera bientôt transmise à l’Assemblée nationale, a-t-on appris mercredi, à l’issue du Conseil des ministres.

Le compte rendu du conseil des ministres parvenu à l’AIB renseigne que  la réunion gouvernementale a adopté un projet de loi portant modification de la loi n°014-2001/AN du 3 juillet 2001 portant Code électoral.

Selon le document « ce projet de modification du Code électoral vise à prendre en compte les suggestions et propositions consensuelles issues de la deuxième session du dialogue politique tenue du 17 au 19 juin, puis du 27 au 28 septembre 2021 et relatives à l’organisation des élections municipales de 2022 ».

Les différentes modifications, précise le compte rendu, portent entre autres sur les points   tels que « la définition d’un seuil d’au moins 50% des circonscriptions électorales dans la commune pour la validation des résultats », « la mise en place de délégations spéciales dans les communes où les élections n’ont pas pu se tenir ».

L’une des modifications concerne « la détermination 90 jours avant le scrutin par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la liste des communes où les élections n’ont pas pu se tenir ».

Enfin il y a aussi comme modification, toujours selon le Conseil des ministres, « l’institution d’un cadre de concertation des acteurs étatiques intervenant dans le processus électoral présidé par le Premier ministre ».

Le Conseil, souligne-t-on, a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Des offices religieux  pour commémorer le 7e anniversaire de l’insurrection (Conseil des ministres)

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Burkina : Des offices religieux  pour commémorer le 7e anniversaire de l’insurrection (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 27 oct. 2021 (AIB)- Des offices religieux seront organisés du 29 au 31 octobre prochains pour rendre hommage aux martyrs, à l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire de l’insurrection populaire au Burkina Faso, a-t-on appris  de source gouvernementale.

Le conseil des ministres tenu ce mercredi a adopté un rapport relatif à la commémoration du septième anniversaire de la Journée d’hommage aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat du 16 septembre 2015.

« Cette commémoration vise à rendre hommage aux martyrs et magnifier le combat pour la liberté et la démocratie. Elle vise également à transmettre cet exemple de courage et de maturité politique aux générations futures », peut-on lire dans le compte rendu de la réunion gouvernementale.

Le même document précise que « les activités commémoratives se dérouleront tant au niveau national que régional, à travers l’organisation d’offices religieux les 29, 30 et 31 octobre 2021 par les faîtières des communautés religieuses ».

Il ajoute qu’il est aussi prévu un dépôt de gerbe de fleurs au Monument des héros nationaux à Ouaga 2000, le 31 octobre à 10 heures par le Chef de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

La Chine offre au Burkina une centrale solaire de  4 MW

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La Chine offre au Burkina une centrale solaire de  4 MW

 Ouagadougou, 27 oct. 2021(AIB)-La République populaire de Chine va construire dans la province du Bazèga, dans le centre-sud du Burkina Faso, une centrale solaire de 4 MW devant améliorer les conditions de vie de 20 000 ménages.

L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso  Li Jian et le ministre burkinabè de l’Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, ont signé, le 22 octobre 2021 à Ouagadougou, un  protocole d’entente sur la construction d’une centrale solaire de 4 MW dans la province de Bazèga dans le cadre de la coopération sud-sud contre les changements climatiques.

«La centrale solaire a une production annuelle de 6 Gigawatts et va améliorer les conditions de vie  de 20 000 ménages», a déclaré Li Jian.

L’ambassadeur a confié que ce don est une initiative de l’organisation chinoise Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization (GEIDCO) pour renforcer la capacité du Burkina Faso à lutter contre le changement climatique.

Le Burkina Faso et la République populaire de Chine ont renoué leurs relations diplomatiques en mai 2018, après 24 ans de suspension au profit de Taïwan.

Selon Li Jian ce don est une nouvelle illustration de l’amitié entre les deux pays qui grandit chaque jour depuis le rétablissement diplomatique et qui se poursuivra au bénéfice des deux peuples.

Agence d’information du Burkina

Source : Ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso.

 

UEMOA : La cour de justice prône une communauté des peuples

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UEMOA : La cour de justice prône une communauté des peuples

Ouagadougou, 27 oct. 2021 (AIB)-Le président de la cour de justice de l’UEMOA Daniel Amagoin Tessougué a prôné mercredi, à Ouagadougou, « une communauté économique où les citoyens vont se sentir à l’aise sans tracasseries ».

« Si nous voulons aller à une communauté de droit et à une communauté économique où les citoyens vont se sentir à l’aise sans différentes tracasseries, il est important que les directives de l’UEMOA, soient transposées dans nos lois nationales », a indiqué Daniel Amagoin Tessougué.

M. Tessougué s’exprimait mercredi, lors de la rentrée judiciaire 2021-2022, de la cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Pour le président, les citoyens de l’union doivent sentir rapidement les effets des directives de l’UEMOA, dans le cas de la libre circulation des personnes et des biens.

S’adressant aux dirigeants, il a affirmé qu’ « on ne peut pas être membre d’une communauté et se soustraire à ses obligations ».

Selon lui, les règles de l’UEMOA, doivent être appliquées et respectées dans chaque Etat de l’union.

La seule difficulté selon le président, c’est la mise en œuvre de ces directives.

La ministre en charge de la Justice, Victoria Ouédraogo/Kibora, a promis de voir au niveau de son département, ce qui peut être fait.

« Tous les Etats membres de l’UEMOA ont été interpellé à cet effet et je pense que lorsque le président du Faso sera saisi, il verra à son niveau ce qui peut être fait », a soutenu madame Ouédraogo.

Un hommage a été rendu au regretté  juge Augusto Mendes représentant la Guinée Bissau, décédé en juillet dernier.

La cour de Justice a été créée le 27 janvier 1995 et elle a pour missions de veiller à l’interprétation et à l’application effective du droit communautaire des Etats membres de l’UEMOA.

L’UEMOA regroupe huit Etats membres qui sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

L’ECREEE ORGANISE UN ATELIER DE CLOTURE DU PROJET AGOSEREE-AO

ClOTURE DU PROJET AGOSEREE-AO

Praia, 26 octobre 2021 – L’ECREEE organisera l’atelier de clôture de AGoSEREE-AO (projet d’Amélioration de la Gouvernance du Secteur des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique en Afrique de l’Ouest), le 27 octobre 2021 à Praia, au Cap-Vert.

 

Le projet AGoSEREE-AO qui s’achèvera le 31 octobre 2021, est centré sur ; a) le développement des corridors régionaux d’énergies renouvelables (solaire, éolien et hydroélectrique) ; b) l’appui aux États membres de la CEDEAO à créer un environnement favorable aux énergies renouvelables connectées au réseau ; c) le développement des normes régionales sur les énergies renouvelables et leur introduction au niveau national ; d) l’établissement un système régional de certification des compétences en énergies renouvelables ; e) la fourniture d’une assistance technique aux développeurs de projets d’énergies renouvelables connectés au réseau et diffuser les expériences acquises avec les projets existants ; f) promotion des solutions d’énergies renouvelables hors réseau ; et g) promotion des normes et un étiquetage régionaux harmonisés d’efficacité énergétique pour les appareils et équipements électriques et les composants et équipements d’énergies renouvelables, ainsi que leur application nationale. Le projet couvre les 15 Etats membres de la CEDEAO et la Mauritanie.

 

L’atelier régional qui se tiendra le 27 octobre 2021 permettra aux parties prenantes de discuter des résultats d’AGoSEREE-AO dans les quatre composantes principales, 1. Énergies renouvelables connectée au réseau, 2. Énergies renouvelables hors réseau, 3. Efficacité énergétique et normes d’énergies renouvelables ; 4. Compétences de certification régionale, et 5. Intégration du genre.

Certaines des réalisations du projet AGoSEREE-AO au sein des composantes sont :

Normes et Réglements techniques Régionaux

 

  • Elaboration et adoption par le Conseil des Ministres de la CEDEAO des 3 normes régionales sur les ventilateurs, les téléviseurs et les chauffe-eau électriques.
  • Elaboration et adoption par le Conseil des Ministres et la CEDEAO de 4 règlements techniques de normes régionales sur l’éclairage efficace, la climatisation et les réfrigérateurs, pour une application obligatoire au niveau des 15 Etats membres de la CEDEAO.
  • Développement de la directive sur l’étiquetage des appareils et équipements électriques.
  • Développement de normes pour l’installation, l’inspection des installations et des onduleurs des mini- réseaux PV.

 

Processus de certification Régionale

 

 

  • Élaboration et adoption de lignes directrices pour le processus de certification, 7 référentiels de compétences, 7 modules et 1 guide de formation – formateurs, etc.
  • Développement de l’analyse des tâches pour les systèmes solaires avancés (mini-réseaux).
  • Organisation de 6 examens de certification pour les installateurs de systèmes solaires photovoltaïques domestiques dans 5 Etats membres de la CEDEAO, à savoir : Bénin, Burkina Faso, Ghana, Nigeria et Sénégal. A ce jour, 70 installateurs (Hommes et Femmes) de systèmes solaires photovoltaïques domestiques ont été certifiés suite à différents
  • Plus de 20 institutions partenaires pour la formation et les organismes d’examen sont impliqués dans le processus de certification pour l’installation de systèmes solaires photovoltaïques

Intégration du Genre

  • Renforcement des capacités des membres des Points Focaux Genre de certains Ministères de l’Energie des pays de la CEDEAO (Bénin et Togo). S’assurer qu’ils peuvent assumer avec succès leurs rôles dans leurs ministères et dans la mise en œuvre du plan d’action national sur le genre.
  • Le programme de bourses des installateurs solaires photovoltaïques féminins a permis à 21 installateurs féminins au Sénégal, au Bénin et au Burkina Faso de bénéficier du système de certification régional, qui agit comme une garantie professionnelle sur le marché du travail solaire régional.
  • Des femmes développeurs/professionnelles et formatrices ont été formées et renforcées dans divers domaines : Mini-réseaux d’énergie propre, développement de projets éoliens, etc.

Energies Renouvelables connectées au réseau

  • Développement de 3 stratégies de corridor d’énergie renouvelable (solaire, hydroélectrique, éolien);
  • Appui à l’amélioration de l’environnement propice aux ER connectées au réseau dans 4 Etats membres de la CEDEAO ;
  • Renforcement des capacités de 6 promoteurs de projets d’énergie renouvelable connectés au réseau dans 6 États membres de la CEDEAO;
  • Documentation et diffusion des expériences de Fasobiogaz au Burkina-Faso (centrale de gazéification de 275 MW), Sunbird en Sierra Leone, (usine de biogaz de 15 MW), Scaling Solar de la Banque mondiale au Sénégal, et la centrale hydro-hybride solaire de Bui Power Authority au Ghana.

Energies Renouvelables Hors-Réseau

  • Appuioutien pour améliorer l’environnement favorable aux ER hors réseau est dans 3 États membres respectifs de la CEDEAO ;
  • Appui à l’amélioration de l’environnement propice à la gestion de 79 mini-réseaux ER hors-réseau dans 3 États membres de la CEDEAO ;
  • Renforcement des capacités de 58 développeurs et opérateurs de mini-réseaux d’énergie

L’objectif de l’atelier de clôture du projet est de présenter les résultats atteints dans sa mise en œuvre, les difficultés rencontrées et de recueillir les observations des participants ainsi que de faire des recommandations.

L’atelier réunira les représentants des ministères de l’énergie, des chefs d’organismes nationaux de normalisation, des promoteurs d’énergies renouvelables, des agences d’électrification rurale, de l’UE, de la GIZ et d’autres institutions nationales, régionales et internationales.

Contact : Ibrahim Soumaila

E-mail: isoumaila@ecreee.org

Tel.: (+238) 260 4630 & Mov: (+238) 972 0996

www.ecreee.org

 NB/ communiqué intégral ECREEE

 

La comparution du premier accusé du procès Thomas Sankara domine la Une des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

La comparution du premier accusé du procès Thomas Sankara domine la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 27 oct. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi, commentent largement la comparution, la veille, du premier accusé du procès relatif à l’assassinat de Thomas Sankara.

Aujourd’hui au Faso, quotidiens privés met en exergue : « Procès Thomas Sankara : Le conducteur de l’équipée mortelle du 15 octobre se confesse.

Le journal rapporte que Elysée Yamba Ilboudo, l’un des chauffeurs ayant conduit les commandos qui ont assassiné le président Thomas Sankara et ses 12 compagnons était appelé à la barre, le mardi 26 octobre 2021, pour répondre des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et d’assassinat.

A en croire Aujourd’hui au Faso, l’accusé a reconnu les faits à lui reprochés, mais, dans sa stratégie de défense, il « minimise sa participation à l’opération ».

De son côté, le quotidien national Sidwaya renchérit lorsqu’il mentionne que l’accusé a reconnu les faits « d’attentat à la sûreté de l’État » et autres chefs d’accusation à lui reprocher.

Auparavant, Sidwaya fait observer que l’audience a consisté en l’écoute des éléments sonores (audio et vidéo), et l’interrogatoire de l’accusé Yamba Elisé Ilboudo, membre du commando qui a exécuté le chef de l’Etat.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il met en exergue, les propos de l’accusé Yamba Elysée Ilboudo qui déclare : « Sankara est tombé sur les deux genoux avant de s’écrouler sur le flanc gauche ».

Toujours à propos de justice, L’Observateur Paalga informe qu’il s’est ouvert, hier 26 octobre 2021, le procès de l’affaire de contrebande de carburant au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga I.

Selon le journal, l’audience, aussitôt ouverte, a été suspendue pour reprendre le 16 novembre prochain non sans qu’on examine des requêtes de mise en liberté provisoire.

« Sur la quarantaine de prévenus qui ont formulé cette demande à  travers leurs avocats conseils, seuls deux humeront de nouveau l’air frais de la liberté : Sawadogo Abdoul Fatao et Sawadogo Abdoul Razack, tous élèves », relate L’Observateur Paalga.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, se contente de titrer : « Contrebande de carburant : Le procès renvoyer au 16 novembre 2021 ».

En politique, les journaux évoquent la situation au Parti pour le développement et le changement (PDC) de Saran Séré/Sérémé.

Ainsi, Le Pays, dans ses ‘’Révélations’’ affiche : « PDC : plusieurs membres du bureau exécutif démissionnent », tandis que L’Observateur Paalga renseigne que « le PDC se retire de la majorité présidentielle ».

« PDC : Saran Sérémé quitte la majorité et le gouvernement », arbore, pour sa part, Sidwaya.

Le quotidien national précise que c’est par une brève déclaration avec ampliation à l’Alliance pour la majorité présidentielle (APMP) que le président du PDC, Fadel Aziz Sérémé a annoncé le retrait de cette formation politique de la majorité présidentielle pour « rejoindre l’opposition politique ».

Agence d’information du Burkina

PN/ak

Burkina/Recherche scientifique : Le président Kaboré se félicite « des innovations propres à des burkinabè »

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Burkina/Recherche scientifique : Le président Kaboré se félicite « des innovations propres à des burkinabè »

Ouagadougou, 27 oct. 2021 (AIB)-Le président Roch Kaboré s’est félicité mardi « des innovations propres à des burkinabè » au cours de sa visite des stands d’exposition de la 13e édition du Forum national de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique (FRSIT).

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est réjoui mardi, « des innovations propres à des burkinabè » qui permettent selon lui, d’« améliorer les cultures de nos champs (et) mécaniser un peu plus l’agriculture ».

Il s’est félicité « de ces innovations et de tout le reste comme les productions des semences ».

Cependant, le chef de l’Etat  a posé la problématique de la vulgarisation de la recherche technologique, et des améliorations proposées dans divers domaines comme celui des semences.

« C’est une question sur laquelle nous devons nous pencher pour y apporter des solutions concrètes si nous voulons stimuler la recherche dans notre pays », a soutenu le chef de l’Etat.

Le président Kaboré s’exprimait mardi, après-midi après la visite des stands d’exposition de la 13e édition du Forum national de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique (FRSIT).

Il a salué le travail de tous les chercheurs et de tous ceux qui s’investissent dans l’innovation pour le développement de notre pays.

Le forum se tient sous le thème : « Recherche scientifique et innovation pour l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes et des femmes dans la sous-région Ouest-africaine ».

Il a pour objectif de créer un cadre d’échange entre les générateurs des résultats de recherches, inventeurs et innovateurs et les utilisateurs potentiels que sont les populations locales, les entreprises et les industries.

Agence d’information du Burkina

CYR-PN/wis

Élection du Burkina à l’Union africaine : Le ministre Barry salue un succès diplomatique

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Élection du Burkina à l’Union africaine : Le ministre Barry salue un succès diplomatique

Ouagadougou, 27 Oct. 2021 (AIB)-Le ministre en charge des affaires étrangères, Alpha Barry a qualifié mardi, l’élection de Minata Samaté au poste de commissaire de l’Union africaine, « de succès diplomatique ».

« L’élection de Minata Samaté au poste de commissaire de l’Union africaine à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social est un succès diplomatique pour le Burkina », selon le ministre Alpha Barry.

Le chef de la diplomatie burkinabè s’exprimait mardi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Mme Minata Samaté/ Cessouma a affirmé que son rôle à ce poste est d’accompagner les Etats membres de l’Union Africaine dans la mise en œuvre de la politique de lutte contre des maladies comme corona virus et les fléaux comme la drogue.

Madame Samaté compte aussi faire la promotion de la culture, du sport, des migrations « régulières » et défendre les droits des femmes et des enfants.

Elle prévoit plaider pour l’amélioration des conditions de vie des déplacés internes et œuvrer à la création d’emploi pour les jeunes.

Au cours de la conférence, Alpha Barry a déploré la manière dont le Mali a expulsé le représentant de la CEDEAO, le burkinabè Hamidou Boly.

« C’est une décision souveraine du Mali que nous respectons mais nous désaprouvons la manière « inamicale dont le gouvernement malien a traité cette question » a conclu M. Barry.

Minata Samaté/ Cessouma a été élue à ce poste lors de la 39ème session du conseil exécutif de l’Union africaine qui a eu lieu les 14 et 15 octobre dernier à Addis Abeba en Ethiopie.

L’Union africaine compte 55 pays africains. Le Burkina Faso est membre de cette union depuis 1963.

Agence d’information du Burkina

KAR/wis 

Procès Thomas Sankara : L’accusé Elysé Yamba Ilboudo dit n’avoir exécuté qu’un ordre

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Procès Thomas Sankara : L’accusé Elysé Yamba Ilboudo dit n’avoir exécuté qu’un ordre

Ouagadougou, 27 oct. 2021 (AIB)- L’accusé Elysé Yamba Ilboudo, ex-chauffeur de l’adjudant-chef, Hyacinthe Kafando a reconnu mardi à la barre, les faits qui lui sont reprochés mais dit ne pas être un acteur dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

L’ex-chauffeur de l’adjudant-chef Hyacinthe Kafando, Elysé Yamba Ilboudo a  été le premier accusé à comparaitre mardi, à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou, dans le cadre du procès Thomas Sankara et ses douze compagnons, tués le 15 octobre 1987 par un coup d’Etat.

Il est poursuivi dans l’affaire Thomas Sankara pour « assassinat et complicité d’attentat à la sureté de l’Etat ».

L’ancien commando du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô, Ilboudo dit reconnaitre les faits qui lui sont reprochés mais affirme ne pas être un acteur de l’assassinat.

D’après lui, il n’a fait qu’exécuter un ordre de son chef (Hyacinthe Kafando) en conduisant seulement un véhicule au conseil de l’Entente, lieu de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortunes.

Pour le parquet militaire, les déclarations de l’accusé à la barre ne sont pas conformes à celles données au juge d’instruction du dossier en estimant que M. Ilboudo veut adopter la stratégie du silence.

Mais pour l’avocat de la famille, Me Ferdinand Zepa, l’accusé Elysé Yamba Ilboudo est la seule personne qui a permis à la procédure judiciaire d’avancer dans le dossier Sankara.

« Il était important qu’il puisse s’exprimer devant le public. Il a parlé à plusieurs reprises devant le juge d’instruction et il a dit un certain nombre de vérité », a-t-il soutenu.

Il a relevé que l’accusé avait un peu de trouble de mémoire durant sa déclaration devant le Tribunal. « On ne sait pas  si cela était volontaire ou pas volontaire. Le parquet a eu du mal à obtenir des réponses  de son interrogatoire », a-t-il ajouté.

Cette audition a débuté par la diffusion de deux éléments audio et cinq éléments vidéos par le parquet  ayant permis à la partie civile,  à la défense et aux accusés  de se replonger dans les évènements du 15 octobre 1987 qui ont mis fin au pouvoir du capitaine Sankara.

La veuve du père de la révolution burkinabè, Mariam Sankara  a  souhaité que le mis en cause, Elysé Yamba Ilboudo parle réellement afin que la lumière jaillisse sur le dossier Sankara.

« Notre souhait est qu’il dise la vérité pour qu’on sache ce qui s’est passé au conseil de l’Entente le 15 octobre 1987 », a-t-elle  avoué.

12 accusés sur les quatorze présents avec à leur tête le général de brigade Gilbert Diendéré sont également accusés pour des faits de « complicité d’assassinat, de recel de cadavre et de complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

Le parquet militaire a accordé une liberté provisoire à tous les accusés de l’affaire sauf le général de brigade Gibert Diendéré qui est en détention dans le cadre du putsch manqué du 16 septembre 2015.

Les deux grands absents du procès « historique » sont  l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire depuis 2014 et l’adjudant-chef Hyacinthe Kafando, en fuite.

En rappel, le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés par un coup d’Etat qui a porté  Blaise Compaoré au pouvoir.

M. Compaoré a été chassé du pouvoir par une insurrection populaire en fin octobre 2014, après 27 ans de règne.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : Une ambulance offerte au CMA de Koupéla

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Burkina : Une ambulance offerte au CMA de Koupéla

Koupéla, 27 oct. 2021 (AIB)-Le Centre médical avec antenne chirurgicale de Koupéla (Centre-Est), a reçu vendredi, une ambulance médicalisée d’un coût de 41 millions F CFA, offerte par le chef de l’Etat, pour assurer les évacuations sanitaires vers Tenkodogo ou Ouagadougou.

« Actuellement, il y a une grande fréquentation des services de santé et c’est dans ce sens que le chef de l’Etat a prévu dans son programme politique une déconcentration des équipements et des structures sanitaires », a indiqué le conseiller spécial à la présidence du Faso, Blaise Lambert Kyelem.

M. Kyelem a invité les chauffeurs à l’utiliser de façon optimale au bénéfice de la population.

Le directeur régional de la santé du Centre-Est, Docteur Issa Guira, a indiqué que ce don vient renforcer la logistique du CMA pour mieux assurer les évacuations des patients.

« Nous sommes contents parce que ce don répond à une demande qui était pressante pour mieux renforcer les évacuations des patients et pour répondre à la qualité des soins », a-t-il ajouté.

Selon lui, les districts sanitaires de Koupéla et de Ouargaye avaient besoin d’ambulances. M. Guira a promis en prendre soin  et veiller à un entretien de ces ambulances.

En rappel, le Centre médical avec antenne chirurgicale de Koupéla ne disposait que d’une seule ambulance fonctionnelle depuis plus de six mois.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/wis  

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 27 OCTOBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 27 OCTOBRE 2021

 

PARIS – A quelques jours de la conférence sur le climat COP26, le constat de l’ONU est sans appel: les engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre devraient être plus de sept fois plus ambitieux pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C.

 

– L’Australie, plus gros exportateur mondial de charbon, a annoncé mardi viser zéro émission nette pour 2050, mais sans fournir de détails sur la façon dont elle compte y parvenir et en renouvelant son soutien appuyé aux industries minière et gazière.

 

– Moins d’une semaine après avoir passé une nuit à l’hôpital, et quelques heures après une apparition en vidéo, la reine Elizabeth II a décidé « à regret » mardi d’annuler son déplacement à la COP26 sur le climat.

 

KHARTOUM – Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok a été ramené chez lui mardi soir et reste « sous surveillance renforcée » au lendemain d’un coup d’Etat mené par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et contesté par des manifestants qui ont de nouveau essuyé des tirs de grenades lacrymogènes. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s’est entretenu par téléphone mardi avec M. Hamdok.

 

BRASILIA – La commission d’enquête parlementaire (CPI) sur la pandémie au Brésil a approuvé tard mardi le rapport accablant de ses six mois d’enquête, qui recommande l’inculpation du président Jair Bolsonaro pour neuf crimes, dont « crime contre l’humanité ».

 

– Des sénateurs brésiliens ont demandé mardi à la justice la suspension des comptes du président Jair Bolsonaro sur Facebook, Twitter et Instagram pour y avoir diffusé de fausses informations sur le Covid.

 

LA HAYE – Quelque 150 personnes qui achetaient ou vendaient de la drogue ou des armes sur le dark web ont été arrêtées dans le monde entier dans une des plus amples opérations à ce jour concernant la version clandestine d’internet, ont annoncé mardi des responsables d’Europol et du ministère de la Justice américain.

 

BANDAR SERI BEGAWAN – La junte birmane a boycotté mardi le sommet des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) auquel son chef n’a pas été convié, renforçant son isolement neuf mois après le coup d’Etat militaire.

 

WASHINGTON – Un comité d’experts américains s’est prononcé mardi en faveur de l’immunisation des 5-11 ans avec le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech, présageant d’une autorisation très prochaine du remède pour quelque 28 millions d’enfants aux Etats-Unis.

 

PEKIN – Les autorités chinoises ont imposé mardi un confinement à Lanzhou (nord-ouest), qui compte quatre millions d’habitants, en raison d’un rebond de cas de Covid-19, à une centaine de jours des JO d’hiver de Pékin.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont réclamé mardi une « participation significative » de Taïwan au sein des institutions des Nations unies, semblant signifier à la Chine qu’ils ne relâchaient pas la pression après les déclarations de Joe Biden sur son « engagement » à défendre l’île d’une éventuelle attaque chinoise.

 

OTTAWA – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a dévoilé mardi la composition de son nouveau gouvernement à quelques jours de l’ouverture du sommet de la COP26 sur le climat, a choisi de nommer un militant écologiste à la tête du ministère de l’Environnement.

 

QUITO – Quelques milliers de personnes ont défilé mardi à Quito et des barrages routiers ont été érigés dans plusieurs provinces d’Equateur à l’appel des organisations indigènes pour dénoncer la politique économique du gouvernement, malgré l’état d’urgence décrété pour lutter contre l’insécurité.

 

TEHERAN – L’Iran a été la cible mardi d’une « cyberattaque » inédite par son ampleur, qui paralyse actuellement la distribution de carburant à travers le pays, sans que les auteurs aient pu être identifiés à ce stade, ont indiqué les autorités iraniennes.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Les projecteurs se sont braqués mardi, par l’intermédiaire d’auditions par des sénateurs américains, sur TikTok, Snapchat et YouTube, accusés, comme Facebook, de nuire à la santé mentale et physique des enfants en les surexposant aux vies apparemment idéales d’autres personnes, ainsi qu’à des images et publicités inappropriées.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – La transition numérique accélérée par la pandémie continue de profiter aux géants des technologies, comme Google, Microsoft et Twitter, qui ont publié mardi des résultats trimestriels conformes ou supérieurs aux attentes des investisseurs.

 

WASHINGTON – Le régulateur américain a révoqué mardi l’autorisation d’opérer aux Etats-Unis de la filiale locale de China Telecom, évoquant des risques « significatifs » pour la sécurité nationale.

 

AMSTERDAM – La justice néerlandaise a ordonné mardi le retour en Ukraine d’une collection d’une valeur inestimable de trésors archéologiques prêtés par la Crimée à un musée d’Amsterdam peu avant l’annexion par Moscou de cette péninsule ukrainienne, un arrêt qualifié de « victoire » par Kiev, mais dénoncé par Moscou.

 

LONDRES – L’ancien sélectionneur de l’Ecosse et légendaire entraîneur des Rangers Walter Smith est mort à l’âge de 73 ans, a annoncé mardi l’équipe de football de Glasgow.

 

CAYENNE (France) – Le squelette fossilisé d’un paresseux géant, espèce éteinte il y a 12.000 ans et qui pouvait peser jusqu’à 4 tonnes, a été découvert en Guyane, un immense pas en avant dans la connaissance d’après le paléontologue Pierre-Olivier Antoine.

(afp)

Fespaco 2021 : La méga star internationale Alpha Blondy remercie le peuple burkinabè pour sa décoration

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Fespaco 2021 : La méga star internationale Alpha Blondy remercie le peuple burkinabè pour sa décoration

Ouagadougou, 26 oct. 2021 (AIB)-La méga star internationale du reggae, l’Ivoirien Alpha Blondy a remercié dimanche, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, le gouvernement et le peuple burkinabè pour sa décoration lors de la 27è édition du Fespaco.

« Je voudrais saisir l’occasion qui m’est donné pour dire un infini merci au peuple frère du Burkina Faso et à son gouvernement. Un infini merci à mon frère le président Christian Kaboré pour cet honneur qu’il a conjugué à mon endroit », a déclaré la méga star interplanétaire dans une vidéo sur sa page Facebook (Alpha Blondy officiel).

Le reggae man ivoirien a été fait jeudi dernier, à titre exceptionnel, chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe cinématographie.

C’était en marge de la 27e  édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

La décoration avait été remise au président du Fan Club Alpha Blondy du Burkina Faso Yacouba Rabo.

Alpha Blondy a remercié la ministre de la culture burkinabè (Elise Ilboudo/Thiombiano) « qui a agencé tout cela » et ses « frères blondyens et blondyennes qui ont été là pour vivre cet évènement historique ».

« Mes frères et sœurs du Burkina Faso, je voudrais vous dire un infini merci du fond du cœur. Que Dieu dans sa divine bonté, dans sa divine miséricorde, vous le rende au centuple », a déclaré l’artiste.

Alpha Blondy a été décoré  aux côtés de 27 autres acteurs du monde de la culture et du cinéma.

L’artiste a, par deux fois, donné des concerts aux cérémonies d’ouvertures du Fespaco. La première, c’était à l’ouverture du Fespaco 1999 et la seconde, c’était en 2017, alors que son pays, la Côte d’Ivoire, était invité d’honneur.

Elevé au rang de prophète du reggae africain, il est actuellement le reggae man le plus populaire dans le monde qui tourne sur tous les continents.

A 68 ans révolus, l’artiste se prépare à célébrer ses 40 ans de carrières en 2022 et la mise sur le marché discographique d’un nouvel album qui va s’appeler « Eternity ».

Artiste panafricain, Alpha Blondy a dénoncé au lendemain de l’assassinat du président burkinabè Thomas Sankara le 15 octobre 1987, « trop de coups d’Etat en Afrique », estimant que « ça suffit ».

Il réclamera en 1999, « que justice soit faite à (son) ami (Norbert) Zongo (le célèbre journaliste burkinabè assassiné) qui refusa de bâillonner sa plume au Burkina Faso ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Le parti fondé par Saran Séré Sérémé rejoint l’opposition

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Burkina : Le parti fondé par Saran Séré Sérémé rejoint l’opposition

Ouagadougou, 26 oct.2021(AIB)- Le Parti pour la démocratie et le changement (PDC) a quitté la majorité présidentielle pour l’opposition politique, a appris l’AIB.

Dans une lettre en date du 26 octobre 2021, le président du PDC, Fadel Abdel Aziz Sérémé a notifié le ralliement de son parti à l’opposition politique et son départ de la majorité présidentielle.

Toutefois, M. Sérémé n’a pas donné les raisons de cette décision.

En rappel, le PDC a été fondé par Saran Séré Sérémé, après sa démission du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), actuel leader de l’opposition.

Mme Séré a aussi renoncé à son poste de Médiateur du Faso, en fin septembre 2021.

Agence d’information du Burkina

 

Fespaco 2021 : « Nous avons rendu les Burkinabè et l’Afrique fiers », Serge Aimé Coulibaly

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Fespaco 2021 : « Nous avons rendu les Burkinabè et l’Afrique fiers », Serge Aimé Coulibaly

Ouagadougou, 26 oct. 2021 (AIB)-Le célèbre chorégraphe burkinabè mondialement reconnu Serge Aimé Coulibaly s’est réjoui lundi, d’avoir « rendu les Burkinabè et l’Afrique fiers » par la mise en  scène des spectacles d’ouvertures et de clôture du Fespaco 2021.

Sur sa page Facebook, Serge Aimé Coulibaly a écrit que son équipe et lui ont « eu la lourde tâche de mettre en scène le spectacle d’ouverture et de clôture de ce grand évènement continental (le Fespaco).

Un travail qui s’est effectué « sous pression avec près de 160 personnes en un temps record avec des moyens très limités », a-t-il relevé.

« Et nous sommes restés debout, et nous avons rendu les Burkinabè fier et nous avons rendu fier l’Afrique », s’est-il réjoui.

Serge Aimé Coulibaly a réagi lundi sur sa page Facebook, deux jours après la clôture de la 27è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui a réuni des milliers de festivaliers dans la capitale burkinabè.

Les spectacles d’ouverture et de clôture du Fespaco ont été mis en scène par le chorégraphe burkinabè mondialement reconnu, avec la participation des artistes burkinabè et sénégalais (pays invité d’honneur).

A toutes « ces vedettes de la chanson, ces humoristes, ces comédiens de cinéma et théâtre, ces danseuses et danseurs, ces acrobates, ces karatékas », Serge Aimé Coulibaly a adressé « un grand merci (pour avoir) accepté joué le jeu ».

Il a également salué sa « formidable équipe administrative d’Ankata avec Laure Louvat en coordination, Aicha Zeba, Maxime Coulibaly, Josué Houslo Tarnagda, Martin Yameogo, Marlène ».

De même que la « solide équipe technique avec à sa tête (son) ami du Sénégal Abdou Diouf, (leur) vidéaste Wilfried Haberey qui a travaillé comme jamais sous pression.

Il n’a pas manqué d’apporter « toutes (ses) reconnaissances à l’orchestre la dernière trompette d’avoir assuré toute la musique à l’ouverture comme à la clôture ».

Serge Aimé Coulibaly a apporté « un big up spécial à (son) équipe d’assistant avec à leur tête, (son) général de tous les combats Sayouba Sigue et ses collègues ».

Son  « dramaturge spécial pour cet évènement Aristide Tarnagda », sa « grande sœur Irene Tassembedo », sa « sœur et collègue depuis près de 30 ans Odile Sankara » ont été remercié ainsi que « Mouna Ndiaye pour sa présence discrète et énergisante ».

« Je ne peux pas finir ce post sans remercier toutes ces personnes qui m’ont soutenu lors de difficiles épreuves, pour pouvoir assurer cette ouverture et clôture du Fespaco », a-t-il affirmé.

Cependant, il a tenu aussi à « remercier » ceux qui ne l’ont pas soutenu, car ils l’ont donné la force de continuer le combat.

Serge Aimé Coulibaly n’était pas à sa première collaboration avec le Fespaco. En effet, c’est lui qui a assuré le spectacle d’ouverture du Fespaco en 1999 de même que le spectacle d’ouverture de la coupe d’Afrique des Nations Burkina 98 qui s’est joué au Burkina Faso.

Serge Aimé Coulibaly est un danseur, chorégraphe et acteur burkinabé. Né à Bobo-Dioulasso, le 12 mars 1972, il travaille en Europe et internationalement depuis 2002.

Il est le fondateur et le directeur artistique de la compagnie de danse Faso danse théâtre, ainsi que de Ankata (Allons y en dioula), un laboratoire de recherche, création et production des arts de la scène situé à Bobo Dioulasso.

Il est actuellement en tournée nationale (Ouaga, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Dédougou, Banfora) avec son dernier spectacle « Kalakuta Republik », tournée qui le conduira en fin d’année au Mali (Bamako).

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Photo d’archive pour illustration

Burkina/Littérature : Elie Konkobo raconte le rêve brisé d’une collégienne

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Burkina/Littérature : Elie Konkobo raconte le rêve brisé d’une collégienne

Ouagadougou, 26 oct. 2021(AIB)-L’étudiant-écrivain Elie Konkobo a présenté vendredi, dans les locaux de l’AIB, son premier roman « Rêve embrassé : Jeunesse consciente » qui raconte le rêve brisé d’une collégienne.  

Selon  Elie Konkobo, son roman  parle de l’histoire d’une jeune fille qui rêvait de devenir avocate et son but était de défendre la cause de la femme.

Pour réaliser son rêve, la jeune fille a créé un club dénommé club des femmes mères de l’humanité avec ses camarades et ses amis dans lequel, elles organisaient des conférences et des activités de sensibilisation.

Malheureusement, elle est tombée enceinte au cours d’un bal de fin d’année et en voulant avorter, elle va trouver la mort.

« Mon œuvre  traite des conséquences des grossesses en milieu scolaire et aussi de la consommation des stupéfiants dans les écoles », a expliqué l’auteur de l’œuvre.

Elié Konkobo a expliqué que c’est depuis  2015 qu’il a commencé à écrire le roman qui a été publié en 2020.

Titulaire d’une Licence en Etudes anglophones à l’université Joseph KI-ZERBO, Elie Konkobo dit écrire pour apporter sa part « à la résolution des problèmes sociaux ».

Agence d’information du Burkina

PN/wis

Burkina : Le président Kaboré promet « une prise en charge adéquate » des personnes vulnérables

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Burkina : Le président Kaboré promet « une prise en charge adéquate » des personnes vulnérables

Ouagadougou, 26 oct. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a déclaré mardi, que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer aux Burkinabè victimes de crises humanitaires, une prise en charge adéquate.

« Je réitère l’engagement que l’Etat ne ménagera aucun effort pour assurer à nos compatriotes en situation de vulnérabilité victimes de catastrophes ou de crise humanitaires, une prise en charge adéquate », a indiqué Roch Kaboré.

Le chef de l’Etat s’exprimait mardi, lors du lancement officiel de la campagne de mobilisation citoyenne pour la solidarité.

Il a rendu hommage à tous ceux qui défendent la patrie au péril de leurs vies. Pour lui, la solidarité est une valeur essentielle.

« L’Etat assumera son rôle de garant de la solidarité pour tous, afin qu’aucun Burkinabè ne soit laissé en marge du développement », a-t-il ajouté.

C’est dans ce sens qu’une politique sociale en faveur de tous les Burkinabè en général et des personnes les plus vulnérables et à faible revenus en particulier, a été mise en place, a-t-il relevé.

Le représentant des parrains, Lassiné Diawara, a invité l’ensemble du secteur privé à participer à cette campagne de solidarité.

« Pour notre part, nous octroyons une contribution financière de 50 millions pour accompagner le ministère en charge de la solidarité », a indiqué M. Diawara.

La campagne est prévue pour un mois, sur toute l’étendue du territoire national et à l’international auprès de la diaspora burkinabè.

Une vaste campagne de communication, des rencontres de plaidoyer et une émission-télé « Solidarithon » seront organisés dans ce sens.

Les ressources collectées serviront à la prise en charge et au renforcement de la résilience des personnes et des groupes sociaux vulnérables ainsi que pour le financement des actions humanitaires.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Campagne agricole 2021-2022 à Fara :de l’espoir malgré la mauvaise répartition des pluies

Campagne agricole 2021-2022 à Fara

De l’espoir malgré la mauvaise répartition des pluies

Les autorités régionales de la Boucle du Mouhoun ont effectué, le lundi 18 octobre 2021 dans la commune de Fara, province des Balé (Boromo), une mission de suivi de la campagne agricole.

 

Les autorités régionales de la Boucle du Mouhoun veulent constater l’évolution de la fin de la campagne agricole humide. Conduite par la secrétaire générale de la région, Salimata Dabal, une délégation s’est rendue à Fara, dans les Balé, le lundi 18 octobre 2021. C’est la plaine rizicole du groupement Songtaaba 2 de la commune rurale de Fara qui a d’abord accueilli les visiteurs. Sur cette exploitation de 60 hectares, les 130 producteurs dont 80 femmes ont enregistré des poches de sécheresse en début comme en fin de saison des pluies qui impactent les rendements. Outre la mauvaise répartition des pluies dans le temps, les producteurs ont exposé des difficultés relatives à l’insuffisance de la fumure organique, au manque de magasins de stockage et des difficultés dans l’écoulement de la production. Pour juguler ces difficultés, les techniciens du monde agricole ont conseillé aux exploitants de mettre l’accent désormais sur la fumure organique et des insecticides homologués pour le traitement des cultures, de monter des plans d’affaire pour l’acquisition de magasins de stockage.

Au sujet du problème d’écoulement de la production, le maire de Fara, Karim Nignan, a promis de signer une convention avec les producteurs pour l’achat de la production au profit des cantines scolaires de la commune. Le deuxième site visité est une plaine rizicole de 4 hectares exploitée par des Personnes déplacées internes (PDI). Un site qui a retenu l’attention des visiteurs qui ont loué l’investissement des PDI dans la production agricole afin de subvenir à leurs besoins. Pour la secrétaire générale de la région, cette exploitation doit être une école pour les autres déplacés internes. Le troisième et dernier site qui a reçu la visite de Salimata Dabal et sa délégation est le site de 31 hectares de Wékadoun Coulibaly. Ce producteur modèle fait de la diversification des cultures, la production et l’utilisation de la fumure organique, la production et l’utilisation de la semence améliorée, la rotation culturale et la promotion des pratiques culturales, son leitmotiv.

En cette campagne agricole, M. Coulibaly a consacré 3 ha au sésame, 3 autres ha au soja, 5 ha au maïs et le reste des 20 ha pour la production du coton. Des spéculations, qui grâce aux itinéraires techniques de production, aux effets des opérations culturales et l’utilisation des intrants présagent de bons rendements. « Je suis émerveillée par l’exploitation de ce producteur moderne qui augure déjà des bonnes perspectives de récolte », a laissé entendre la représentante du gouverneur de la Boucle du Mouhoun qui a donné le premier coup de faucille pour la récolte du sésame. Comme sur le premier site visité, les exploitants des deux derniers sites ont soulevé la difficile installation et l’arrêt brusque des pluies qui ne leur a permis de respecter le calendrier cultural.

Maitriser l’eau

Directeur régional de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles, et de la mécanisation de la Boucle du Mouhoun, John Herman Hien, a confirmé les poches de sécheresse enregistrées dans la région. Il a aussi signalé des cas d’inondation dans certaines zones d’exploitation. Pour pallier à un éventuel déficit de production, le directeur régional a rassuré que son département a pris des mesures pour la maitrise de l’eau pour la campagne sèche 2021-2022. Les autres difficultés se résument à l’approvisionnement des intrants, l’absence ou la dégradation des voies d’accès aux exploitations et à l’écoulement des productions. A toutes ces difficultés, les autorités régionales, les techniciens du département de l’agriculture et les partenaires au développement ont promis trouver des solutions pour les campagnes agricoles à venir.

En attendant, la cheffe de mission, s’est dit satisfaite de la physionomie des exploitations visitées malgré les poches de sécheresse enregistrées en début de saison et l’arrêt brusque des pluies. « L’espoir est permis en matière de production agricole dans la région », a laissé entendre Mme Dabal reconnaissant le dur labeur des producteurs en dépit des difficultés. Une campagne de warrantage sera initiée avec le soutien de la chambre régionale d’agriculture de la Boucle du Mouhoun dans le but de maitriser le flux des denrées alimentaires et impacter sur la flambée des prix des céréales.

                                                                                Stanislas BADO

(AIB/Mouhoun)

Burkina/Violence faite aux  enfants : Un plaidoyer pour intensifier la lutte

Les acteurs ont adhéré au plaidoyer d’intensification de la lutte contre les violences infligées aux enfants.

Burkina/Violence faite aux  enfants : Un plaidoyer pour intensifier la lutte

Ouagadougou, (AIB)-Le secrétariat permanent  du conseil national  pour l’enfance  a réuni  les acteurs  impliqués dans la protection de l’enfant  au  cours d’un atelier de plaidoyer  en faveur d’une accélération  de la lutte contre les violence faites aux enfants,  vendredi 22 octobre 2021.

L’heure est à la mobilisation générale pour  mettre fin aux maltraitances dont sont victimes les  enfants au Burkina Faso.

C’est le message  fort  que le secrétariat permanent  du conseil  national  pour l’enfance  (SP/CNPE) a   adressé à tous les acteurs impliqués dans ce combat, au cours d’un atelier  de plaidoyer, vendredi 22 octobre 2021 à Ouagadougou.

La rencontre a réuni aussi  bien des acteurs étatiques en l’occurrence  les ministères en charge de la famille,    de la  santé,  de l’éducation nationale,  de la sécurité,  de la fonction publique et des finances que des organisations non gouvernementales qui œuvrent dans ce domaine avec  comme chef de file le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Pour la ministre  de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo/Marchal, La lutte contre les violences faites  aux enfants  doit être un combat quotidien de tous.

La ministre en charge de la famille à inviter les acteurs non étatiques à soutenir davantage le SP/CNPE pour renforcer la protection de tous les enfants au Burkina Faso.

«Il est nécessaire d’inculquer aux enfants des attitudes saines et des traits positifs afin qu’ils grandissent et deviennent de bons adultes. Si nous donnons de   la joie, l’épanouissement et une bonne éducation à nos enfants, c’est ce qu’ils rendront à la société lorsqu’ils seront adultes et ainsi le Burkina Faso  sera un pays où il fait bon vivre. », a-t-elle insisté.

En effet selon une étude menée  en  2018 par le ministère en charge de la famille, 1 enfant sur 4 est victime d’au moins une forme de violence.

Les familles restent de loin, à 75% les lieux où s’exerce le plus cette violence,  avec comme principaux auteurs les 2 parents, suivies de l’école, puis de la rue.   Toutefois la ministre a relevé que le   Burkina Faso s’est doté d’un cadre institutionnel  favorable à  l’épanouissement de tous les enfants, qui lui a valu d’avoir le statut de pays pionnier dans le cadre de la campagne mondiale ‘’Ensemble mettre fin à la violence’’.

 

«Il  s’agit  entre autres, du lancement en novembre 2019 d’une campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants,  de l’adoption de la stratégie nationale 2019-2023 de lutte contre  les pires formes de  travail  des enfants  et de la stratégie nationale 2020-2024 de protection de l’enfant, et  la création  des lignes  vertes de signalement  et de dénonciation des cas de violence »,a-t- elle cité.

Plus d’actions

La représentante  résidente de  l’UNICEF  au Burkina Faso, Sandra Latouf, dont l’agence assure le leadership mondial en matière de lutte   contre les violences faites aux enfants,  a félicité le Burkina pour les efforts  consentis.

Ainsi, elle a  salué les consultations pour mettre en  place  l’interopérabilité entre les acteurs  et les institutions de protection de l’enfant et les efforts de coordination interministérielle pour la protection de l’enfance au Burkina Faso.

«Mais nous appelons à plus d’actions.  Nous recommandons plus d’engagement politique et de financement  pour offrir une aide plus  robuste et adaptée  aux enfants et aux jeunes. Nous encourageons la poursuite de la collecte des données  sur l’ampleur du phénomène et  l’application de la loi  pour mettre fin à l’impunité.», a-t-elle plaidé.

Des recommandations que  le SP/CNLPE a décliné en attentes claires par rapport à chaque  ministère. Le ministère en  charge de la famille  est ainsi encouragé à construire ou réhabiliter des centres de transit  dans toutes les provinces pour la prise en charge des enfants  victimes de violence.

La représentante résidente de l’UNICEF au Burkina, Sandra Latouf : « nous plaidons pour un renforcement de l’engagement politique et financiers en vue d’éradiquer ensemble les violences faites aux enfants Burkina Faso à l’horizon 2030 ».

Le ministère en charge de l’éducation est invité pour sa part  à plaider auprès des établissements privés pour l’instauration d’un quota pour l’inscription des enfants vulnérables.

La construction et l’équipement des services sociaux de base dans les CMA et la gratuité des certificats médicaux pour les enfants victimes de violence sont des actions attendues au niveau du ministère en charge de la santé.

Même en conflit avec la loi, les enfants méritent d’être protégés,  c’est pour cela que le SP/CNPE appelle à la construction  de locaux conformes aux normes conventionnelles en matière des droits des enfants.

La campagne mondiale ‘’ Ensemble mettre fin à la violence ‘’,  portée par un partenariat  mondial, a été lancé en fin  2020. Elle  est basé sur la cible 16.2 des ODD qui  demande de mettre  un terme à la maltraitance, à la traite et à toutes formes de  violence et de tortures dont sont victimes les enfants.

Agence d’information du Burkina

Nadège YE        

 

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