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Burkina : les spécialistes en médecine interne échangent pour une meilleure prise en charge de la COVID 19

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Burkina : les spécialistes en médecine interne échangent pour une meilleure prise en charge de la COVID 19

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)-La Société de la médecine interne du Burkina Faso (SOMI-BF) a tenu son deuxième congrès scientifique à Bobo-Dioulasso, du jeudi au samedi dernier, sous le thème « Médecine inter et COVID-19 ».

Pendant trois jours, les spécialistes de la médecine interne du Burkina et leurs collègues venus de six pays de la sous-région (Sénégal, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin, Cameroun) se sont réunis dans la capitale économique du Burkina Faso, Bobo-Dioulasso, pour mettre en commun leurs expériences dans la prise en charge de la maladie à coronavirus.

C’était à l’occasion du deuxième congrès scientifique de la Société de la médecine interne du Burkina Faso (SOMI-BF), tenu du jeudi 11 au samedi 13 novembre dernier, autour du thème « Médecine inter et COVID-19 ».

« Nous avons traité des patients qui présentaient des comorbidités, c’est-à-dire des patients qui avaient le coronavirus associé à un diabète sucré ou à d’autres maladies chroniques », a déclaré le président du SOMI-BF, Pr Yousouf Joseph Drabo.

« Nous avons traité des patients qui présentaient des comorbidités », a déclaré le président du SOMI-BF, Pr Yousouf Joseph Drabo

« Il s’agit donc au cours de ces travaux, de livrer les résultats de nos expériences concernant la prise en charge de ces patients qui avaient la COVID-19 », a-t-il ajouté.

A le croire, cette rencontre a ainsi permis aux médecins internes et experts de la sous-région de sensibiliser le corps médical sur le dépistage précoce et la prise en charge de la COVID-19.

Les congressistes ont aussi identifié des stratégies pour accompagner les gouvernements en vue d’une meilleure couverture vaccinale et d’assurer la formation continue, a informé le président du SOMI-BF.

Selon le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, par ailleurs co-président du congrès,  ce dernier « constitue un excellent cadre de sensibilisation pour le changement de comportement continu des populations ».

Il a rassuré que son département restera attentif aux conclusions de ce rendez-vous des internistes.

Pour  le ministre en charge de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga, également co-président du congrès, c’est un important rendez-vous de mise en commun des résultats des travaux qui contribueront à améliorer la prise en charge de la COVID-19.

« Il est plus que nécessaire de conjuguer les efforts pour freiner la propagation du coronavirus aux conséquences sociales et économiques désastreuses », a soutenu sa collègue de l’Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara.

Au cours du congrès, les spécialistes de la médecine interne, exerçant en étroite collaboration avec d’autres spécialistes, tels les réanimateurs, les infectiologues, les pneumologues, etc, se sont également intéressés à la collaboration interdisciplinaire, selon Dr Drabo.

Agence d’information du Burkina

KF/KR/wis

Les élèves du lycée communal de Fada N’Gourma dénoncent à nouveau le manque de professeurs

Les élèves du lycée communal de Fada N’Gourma dénoncent à nouveau le manque de professeurs

 

Fada N’Gourma, (AIB)-Ce lundi, 15 novembre 2021, les élèves du lycée communal de Fada N’Gourma ont fermé les classes pour décrier à nouveau l’insuffisance de professeurs.

 

Après un arrêt des cours les 8 et 9 novembre 2021, les élèves ont rabattu de nouveau les portes pour revendiquer des professeurs.

Selon Lazare Lompo du bureau des élèves du lycée communal, cette 2ème sortie s’explique du fait que le Censeur du lycée avez assuré le jeudi passé que l’administration scolaire a trouvé les professeurs qui manquaient.

 

« Contre toute attente, ces professeurs ne se sont pas présentés dans les classes jusqu’à l’heure où je vous parle. Pour attirer l’attention des autorités nous avons choisi d’abandonner encore les classes », a martelé Lazare Lompo.

 

Edouard Belemnyégré , proviseur de cet établissement a affirmé : «Nous avons été surpris de constater la fermeture des classes ce matin sans préavis. Il y avait effectivement un manque de professeurs dans certaines disciplines dans les différents cycles et cela en mathématiques, physique et chimie et en science de la vie et de la terre. Plusieurs raisons justifient ce fait. D’abord les départs des professeurs ne sont pas accompagnés automatiquement de compensation. Ensuite, l’ouverture de certaines classes due à l’arrivée des élèves déplacés internes (EDI) et l’ouverture d’une classe de seconde « C » ont créé un vide ».

 

Wilfried Bonkoungou a renchéri à ces termes : «Certains nouveaux professeurs se sont vus affecter des classes, mais le fait qu’ils ne soient pas encore mandatés ne s’y présentent pas. La Direction provinciale des Enseignements post-primaire et secondaire nous a instruit de prendre des initiatives pour pallier à cette difficulté. Nous avons ainsi pris des dispositions pour mettre en application ces instructions de la hiérarchie ».

 

Selon Marc Bouda , professeur d’histoire-géographie de ce lycée et Secrétaire général du comité de la Fédération des Syndicats nationaux des Travailleurs de l’Enseignement et de la Recherche (F/SYNTER) , cette situation de manque d’enseignants aurait pu trouver depuis des solutions car n’ayant surpris personnes.

 

Agence d’information du Burkina

 

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

Burkina : les journaux portent le deuil de l’attaque terroriste d’Inata

Burkina-Presse-Revue

Burkina : les journaux portent le deuil de l’attaque terroriste d’Inata

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi consacrent une large part de leurs différentes Unes, aux récentes attaques terroristes dont celle survenue deux jours plus tôt dans la localité d’Inata, région du Sahel qui a occasionné plus de trente morts.

Dans ses ‘’News du jour’’, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : « Attaque de la gendarmerie d’Inata : le bilan provisoire s’alourdit ; 32 morts enregistrés, un deuil national décrété ».

Le journal précise qu’après ce nouveau drame survenu dimanche dernier, un deuil national de 72 heures allant du mardi 16 novembre 2021 à partir de 00 heure au jeudi 18 à 24 heures a été décrété par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

« Drame d’Inata : Réveillons-nous ! », interpelle, pour sa part, le quotidien national Sidwaya, à travers son commentaire ‘’Trait de plume’’ où il fait observer que désormais, au Burkina Faso, les attaques terroristes sont en passe de devenir une banalité.

Selon le confrère, « ce qui s’est produit à Inata aux confins de la frontière malienne au petit matin du dimanche 14 novembre 2021 est révoltant et consternant ».

Le journal croit savoir que « même si certains prédisent déjà le chaos, il est encore temps de reprendre du poil de la bête en ayant le courage d’affronter le miroir de nos consciences ».

« Affrontons courageusement nos consciences pour nous élever au-dessus de nos petits sentiments étriqués qui risquent de nous étriper à peu de frais », conclut l’auteur du commentaire.

De son côté, le doyen des quotidiens privés du Burina Faso, L’Observateur Paalga évoque le sujet dans rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, sous le titre : « Lutte contre le terrorisme : Aux armes officiers ! ».

Le journal parle de l’émission reportée sine die mais qui circule sur la toile. Ensuite, il s’interroge sur le fait que les éléments ont décrié leur mauvaise condition de vie sur place.

Enfin, L’Observateur Paalga interpelle la haute hiérarchie militaire à secouer le cocotier pour améliorer la situation pour qu’elle ne soit pas le lit de turbulences socio-politiques.

Quant au journal privé Le Pays, il publie le message du président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Alassane Bala Sakandé où il appelle à l’affranchissement du « piège des divergences politiques », tout en présentant ses condoléances.

Le même quotidien publie aussi le message du président de l’Alliance pour la démocratie et le fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Me Gilbert Noel Ouédraogo qui exige des « solutions urgentes », à la crise sécuritaire qui sévit dans le pays.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, journal privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore en première page : « Attaque meurtrière à Inata : Le bilan revu à la hausse, les Burkinabè ne sont pas contents », avec à l’appui, l’image d’une bougie allumée, en signe de deuil.

 

Agence d’information du Burkina

HB/ak

LE MONDE EN BREF DU MARDI 16 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 16 NOVEMBRE 2021

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont accusé lundi la Russie d’avoir mené un tir de missile antisatellite « dangereux et irresponsable », dans une démonstration de force ayant eu pour conséquence directe de menacer la sécurité des astronautes à bord de la Station spatiale internationale.

 

WASHINGTON – Joe Biden et Xi Jinping ont entamé lundi un sommet virtuel très attendu, le président américain soulignant le besoin de « garde-fous » pour éviter « un conflit » entre les deux pays et le président chinois plaidant pour une meilleure « communication ».

 

SOKOLKA (Pologne) – L’UE et les Etats-Unis ont annoncé lundi préparer de nouvelles sanctions contre le régime bélarusse, peu convaincus par les assurances de Minsk de faire rentrer « chez eux » les migrants campant à la frontière polonaise après avoir, selon les Occidentaux, orchestré leur afflux.

 

LA HAVANE – La présence policière et l’arrestation de meneurs de la dissidence cubaine ont empêché ceux-ci de mener à bien lundi leur manifestation, interdite par les autorités, qui ont raillé une « opération ratée » des Etats-Unis, lesquels ont dénoncé une manoeuvre pour « faire taire » les protestataires.

 

VIENNE – L’Autriche est devenue lundi le premier pays de l’UE à confiner les personnes non-vaccinées contre le Covid-19 et a commencé à vacciner les enfants dès cinq ans, alors que l’Europe est confrontée à une reprise de l’épidémie.

 

HODEIDA (Yemen) – Plus de 6.000 nouvelles personnes ont été déplacées dans l’ouest du Yémen en guerre, après la récente avancée des rebelles Houthis autour de Hodeida, une ville portuaire essentielle pour l’acheminement de l’aide humanitaire, dont dépend la majorité de la population, selon l’ONU.

 

BENI (RD Congo) – Un nouveau carnage attribué aux rebelles ADF a fait vendredi au moins 38 morts dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, un lourd bilan auquel s’ajoutent lundi une vingtaine de tués dans les provinces voisines de l’Ituri et du Sud-Kivu.

 

MONTREAL – Des milliers de personnes évacuées et sans électricité, des centaines d’autres bloquées dans leur véhicule, un oléoduc à l’arrêt: des pluies torrentielles ont entraîné des inondations et des glissements de terrain, paralysant lundi plusieurs villes de la Colombie-Britannique, dans l’ouest du Canada.

 

WASHINGTON – Des centaines d’invités, une fanfare au grand complet et des drapeaux à foison dans les jardins de la Maison Blanche: Joe Biden a apposé lundi sa signature sous un gigantesque plan d’infrastructures, une rare éclaircie pour un président impopulaire.

 

WASHINGTON – Dans un climat tendu, l’accusation et la défense ont bouclé lundi leurs exposés au procès de Kyle Rittenhouse, un jeune Américain blanc qui a tué deux personnes en marge de manifestations antiracistes en 2020.

 

DOHA (Qatar) – Le journaliste américain Danny Fenster a lutté pour « rester sain d’esprit » pendant ses six mois en prison en Birmanie, en craignant qu’il n’en sortirait jamais, a-t-il affirmé lundi après sa libération surprise à la veille d’un procès où il risquait la perpétuité pour terrorisme.

 

LIVERPOOL (Royaume-Uni) – Le Royaume-Uni a relevé lundi à « grave » le niveau de la menace terroriste sur le sol britannique, au lendemain de l’explosion d’un taxi à Liverpool (nord de l’Angleterre), dont la police pense avoir identifié l’auteur présumé, mort dans la déflagration.

 

GUAYAQUIL – L’Equateur est « gravement menacé » par les mafias du narcotrafic qui veulent « prendre le contrôle de toutes les prisons du pays », a estimé lundi le président Guillermo Lasso, annonçant qu’une « opération massive » de la police et de l’armée était en cours dans la prison de Guayaquil.

 

JOHANNESBURG – La Commission sud-africaine des droits de l’homme a ouvert lundi une enquête sur les émeutes qui ont fait plus de 350 morts en juillet, avec des premiers récits glaçants de violences sans précédent dans la jeune démocratie.

 

BUENOS AIRES – La coalition de centre-gauche du président argentin Alberto Fernandez a perdu le contrôle des deux chambres du Parlement, dimanche lors de législatives partielles, contraignant le chef de l’Etat à deux dernières années de gouvernance précaire, contrainte au dialogue et consensus avec l’opposition.

 

LONDRES – Le géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell a fait l’effet d’une bombe lundi en annonçant qu’il voulait transférer son siège au Royaume-Uni, suscitant l’indignation aux Pays-Bas qui devraient ainsi perdre leur plus grosse entreprise.

 

PARIS – François Fillon de retour à la barre: le procès en appel de l’ancien Premier ministre français, de sa femme et de son ex-suppléant s’est ouvert lundi à Paris dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs de Penelope Fillon, qui a plombé la course à l’Elysée de son époux en 2017.

 

PEKIN – Game over: le jeu phénomène Fortnite, qui réunit en ligne des millions d’adeptes à travers le monde, n’est plus accessible en Chine depuis lundi, à l’échéance fixée par son éditeur américain.

 

PARIS – Le 83e prix Albert Londres, le plus prestigieux du journalisme francophone, a été remis lundi à la journaliste franco-libanaise Caroline Hayek du quotidien francophone L’Orient-Le Jour pour une série de reportages sur le Liban.

 

MAPUTO (Mozambique) – Quatorze tonnes d’or, de rubis et d’autres pierres précieuses de contrebande ont été exportées illégalement du Mozambique depuis le début de l’année, a annoncé lundi un haut fonctionnaire du ministère des Ressources minières.

(afp)

Burkina:  »Restons soudés et déterminés » face au terrorisme (Roch Kaboré)

Burkina:  »Restons soudés et déterminés » face au terrorisme (Roch Kaboré)

Ouagadougou, 15 nov. 2021(AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a invité lundi, ses compatriotes à rester soudés et déterminés face aux terroristes, au lendemain de la perte d’une vingtaine de gendarmes dans le nord du pays.

«Nous devons rester soudés et déterminés face aux forces du mal qui nous imposent une guerre sans merci », a écrit lundi le président du Faso Roch Kaboré sur Twitter.

Le chef de l’Etat réagissait à la perte tôt dimanche, d’au moins 19 gendarmes et d’un civil, lors d’une attaque terroriste de grande envergure à Inata (Soum, Nord).

«Je salue la mémoire de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées sur le champ d’honneur. Condoléances aux familles éplorées», a ajouté le président du Faso.

Le Burkina Faso enregistre depuis 2016, de régulières attaques dans plusieurs de ses localités, ayant provoqué des centaines de morts, plus de 1,4 millions de déplacés et la fermeture d’infrastructures sociocommunautaires.

«Nous ne laisserons pas saper les fondements de notre Nation», a promis Roch Kaboré.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Attaque sanglante à Inata et politique dominent les Unes des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Attaque sanglante à Inata et politique dominent les Unes des journaux

Ouagadougou, 15 nov. 2021 (AIB)- Tous les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de sujets politiques, n’oubliant de commenter particulièrement l’attaque sanglante à Inata.

A la manchette du journal privé L’Observateur Paalga, l’on peut lire : « Détachement de gendarmerie d’Inata : Une attaque terroriste fait de nombreux morts ».

Le journal, doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, indique que dans la journée d’hier dimanche 14 novembre, il s’est produit trois attaques terroristes.

Il précise que la première à Inata a fait six  Forces de défense et de sécurité (FDS tués), la 2e à Kelbo, n’a pas enregistré de morts mais des blessés légers, tandis que la 3e  attaque, à Tomikorosso, a occasionné la destruction de matériels.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya titre dans un encadré : « Bilan provisoire de l’attaque d’Inata : 20 morts dont un civil, selon le ministre Maxime Koné ».

Le journal a fait cas de l’intervention du ministre sur les antennes de la télévision nationale où il a fait état d’un bilan provisoire de 20 « décédés dont un civil ».

De son côté, le journal privé Le Pays, dans sa rubrique ‘’Confidences du week-end’’, revient sur l’attaque d’Inata avec le communiqué du Service de communication des armées.

Selon le communiqué publié dans le journal, l’Armée invite la population à la vigilance et à coopérer pleinement avec les forces de l’ordre.

Quant au journal basé à Bobo-Dioulasso L’Express du Faso, il arbore en première page : « Province du Soum : Attaque sanglante à Inata », revenant sur  les  trois attaques perpétrées dans la journée de dimanche 14 novembre : Celle de Inata, de Kelbo et de Tomiorosso.

En politique, Sidwaya revient sur le « forum de Paris pour la paix », affichant : Pour une mobilisation de tous les acteurs concernés ».

Le journal rapporte que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré  a pris part du 11 au 13 novembre à la IVe édition du Forum de Paris pour la paix.

Pour le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry dont les propos sont relatés par Sidwaya, cette rencontre consiste de façon concrète à parler des problématiques liées à la paix.

Selon le journal, le Chef de l’Etat burkinabè  a eu des rencontres avec ses homologues du Niger, du Tchad et de la France, dans le cadre d’un mini-sommet de G5 Sahel.

De l’avis de Sidwaya, les sujets abordés lors de ce mini-sommet ont concerné la force conjointe G5 Sahel et les relations de partenariat d’intervention sur le terrain.

Toujours en politique, le doyen des quotidiens privés, laisse lire à sa Une : « Situation nationale : Bala réfute les sombres prophéties », avant de mentionner que le Bureau politique nationale (BPN) du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), était en conclave, le samedi 13 novembre dernier.

Il indique que le président du MPP, Alassane Bala Sakandé a déclaré que la Forces de défense et de sécurité sont des forces républicaines, qu’il n’y aura pas d’apocalypse au Burina Faso.

Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur l’exécution des tâches urgentes.

Sur le même sujet, le journal Le Pays souligne que le Premier ministre Christophe Dabiré a pris part à la rencontre du MPP.

A en croire, le confrère, la session s’est tenue loin des yeux et des oreilles des hommes de médias car il s’est agi pour les membres du BNP du MPP d’aborder les questions relatives à la vie interne et des préoccupations de l’heure du Burkina Faso.

L’Observateur Paalga, concernant un autre sujet politique, laisse lire : « Prestation de serment d’Elie Justin Ouédraogo à la CENI : Naaba Baongo récupère + le bonnet+ du Sao ».

Le journal renseigne que le chef coutumier, Elie Justin Ouédraogo, a intégré la Commission électorale nationale indépendante (CENI), remplaçant ainsi un autre chef, le Sao Naaba, Bonaventure Ouédraogo, appelé à d’autres fonctions.

A ce propos, Sidwaya se contente de  titrer : « CENI : Le nouveau commissaire, Elie Justin Ouédraogo, a prêté serment.

« C’est un honneur pour moi d’être nommé commissaire et je mesure l’importance de la tâche qui m’a été confiée. Je tâcherai de l’accomplir avec beaucoup de dignité, d’humilité et de sagesse », a affirmé le nouveau commissaire à la CENI, dans les colonnes du quotidien national.

Agence d’information du Burkina

HB/ak

ACTUALITÉ :LE MONDE EN BREF DU LUNDI 15 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 15 NOVEMBRE 2021

 

VIENNE – L’Autriche va confiner dès lundi les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas contracté récemment le Covid-19, une première dans l’UE qui vise à endiguer le nombre record de nouveaux cas.

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – Après l’accord conclu sur le fil par près de 200 pays samedi à Glasgow, le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont le pays accueillait la COP26, a reconnu ressentir une certaine « déception », ayant espéré que les pays aillent plus loin pour réduire le réchauffement climatique.

 

LA HAVANE – L’opposant cubain Yunior Garcia a été empêché dimanche de sortir défiler en solitaire à La Havane, le président Miguel Diaz-Canel dénonçant une volonté de « perturber l’ordre interne », à la veille d’une manifestation convoquée par la dissidence.

 

VARSOVIE – L’UE est prête à appliquer de nouvelles sanctions contre le Bélarus, après le premier contact à haut niveau entre Bruxelles et Minsk depuis le début de la crise migratoire à la frontière orientale de l’UE.

 

KHARTOUM – Les forces de sécurité ont arrêté dimanche le chef de bureau de la chaîne qatarie Al-Jazeera à Khartoum, renforçant la pression sur les médias au lendemain de la mort de six manifestants lors d’une des journées les plus sanglantes depuis le putsch militaire.

 

OUAGADOUGOU – Au moins 19 gendarmes et un civil ont été tués dimanche lors d’une attaque de jihadistes présumés contre le détachement de gendarmerie d’Inata, dans le nord du Burkina Faso, ont annoncé l’armée et le gouvernement.

 

SOFIA – Une nouvelle formation anti-corruption menée par deux entrepreneurs quadragénaires a remporté dimanche en Bulgarie les troisièmes législatives de l’année, en pleine vague meurtrière du Covid-19, selon les sondages réalisés à la sortie des urnes.

 

TRIPOLI – Le fils de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, recherché par la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité », a été le premier poids lourd de la vie politique libyenne à déposer sa candidature dimanche à la présidentielle prévue fin décembre.

 

WASHINGTON – L’armée américaine a invoqué la « légitime défense » pour une frappe aérienne de 2019 en Syrie ayant tué des civils, après la publication d’une enquête du New York Times accusant le Pentagone d’avoir cherché à dissimuler la présence de victimes non-combattantes.

 

BUENOS AIRES – La coalition de centre-gauche du président argentin Alberto Fernandez a perdu le contrôle des deux chambres du parlement, dimanche lors de législatives partielles, selon une source proche du gouvernement sur la base des projections avec près de 98% des votes décomptés.

 

COPENHAGUE – La pollution aux particules fines a provoqué 307.000 décès prématurés dans l’Union européenne en 2019, un chiffre qui reste alarmant mais a diminué de plus de 10% en un an, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement publié lundi.

 

TUNIS – Plus de 3.000 manifestants se sont rassemblés dimanche à proximité du Parlement tunisien, gelé depuis plus de trois mois, pour protester à nouveau contre la décision du président Kais Saied de s’arroger les pleins pouvoirs, dénonçant un « coup d’Etat ».

 

LONDRES – La police antiterroriste britannique a annoncé dimanche soir l’arrestation de trois hommes dans le cadre de l’enquête sur l’explosion d’une voiture le matin même devant un hôpital pour femmes à Liverpool (nord de l’Angleterre), qui a fait un mort.

 

PARIS – Six ans après l’horreur, plusieurs hommages ont été rendus samedi par les autorités à Paris et Saint-Denis, en banlieue de la capitale française, pour commémorer les attentats du 13-Novembre, dans une atmosphère hautement symbolique au moment où se déroule le procès de ces attaques.

 

GUAYAQUIL – Des affrontements d’une extrême violence entre gangs de détenus se sont poursuivis samedi dans le pénitencier de Guayaquil, dans le sud-ouest de l’Equateur, que les autorités ont affirmé « contrôler » en soirée, après la mort d’au moins 68 prisonniers en 24 heures.

 

TOKYO – Le produit intérieur brut (PIB) du Japon a rechuté plus fortement que prévu au troisième trimestre sous l’effet de la pandémie et des pénuries mondiales, selon des chiffres préliminaires publiés lundi, mais le pire serait désormais passé selon les économistes.

 

DUBAï – Airbus a frappé fort en décrochant dimanche une commande groupée de 255 avions monocouloirs A321 par quatre compagnies en ouverture du salon aéronautique de Dubaï, le premier d’ampleur depuis le début de la pandémie.

 

NEW YORK – L’ancienne princesse japonaise Mako, déchue de son titre impérial à la suite de son mariage fin octobre avec le roturier Kei Komuro, est arrivée dimanche avec lui à New York, où le couple compte s’installer.

 

PARIS – « Où est Peng Shuai? »: le monde du tennis s’inquiète du sort de la joueuse chinoise, qui aurait disparu après avoir accusé de viol un dirigeant de son pays, des allégations qui méritent une enquête « transparente », a réagi dimanche la WTA.

 

CLAIREFONTAINE-EN-YVELINES (France) – Affaibli au sortir d’un Euro raté, Didier Deschamps défendra son titre mondial au Qatar en 2022, sésame obtenu sans encombre à l’issue d’un automne où, entre fidélité à ses idées et adaptation réussie, le sélectionneur a ravivé la flamme de l’équipe de France.

 

RIO DE JANEIRO – Une polémique secoue McDonald’s au Brésil, où il se voit reprocher des toilettes communes à tous les sexes, au grand dam des conservateurs, alors que le géant du fastfood pensait offrir des WC « inclusifs ».

(afp)

Burkina : Une gendarmerie en construction vandalisée à Mangodara

Burkina : Une gendarmerie en construction vandalisée à Mangodara

Banfora, 14 nov. 2021(AIB)-La gendarmerie de Tomikorosso encore inachevée et inoccupée dans la commune de Mangodara(Cascades), a été saccagée par des individus armés dans la nuit du 13 au 14 novembre 2021.

 

Selon des sources locales, bien avant l’attaque, des HANI qui seraient à l’origine de cette destruction, ont été apperçus à Koflandé en mouvement vers Mangodara.

 

Tomikorosso est situé quelques encablures après Mangodara et Koflandé situé à 40 km avant Mangodara et 65 kms de Banfora chef-lieu de la région des Cascades.

 

Agence d’information du Burkina

my/bz/ata/ak

 

Burkina: l’armée appelle les populations de Inata à la vigilance

Burkina: l’armée appelle les populations de Inata à la vigilance
Ouagadougou, 14 Nov. 2021(AIB)-L’armée burkinabè a invité dimanche, les populations de Inata(Nord), à la vigilance, après une attaque terroriste contre le détachement de gendarmerie dont le bilan n’est pas encore connu.
Le détachement de gendarmerie de Inata dans le Soum (Nord) a essuyé une attaque terroriste tôt dimanche matin, annonce l’armée dans un communiqué, promettant un bilan ultérieurement.
 
Toutefois, la grande muette appelle les populations à la vigilance car des opérations sont en cours.
 
Cette attaque survient au lendemain d’une autre ayant coûté la vie à sept policiers sur l’axe Dori-Essakane.
Agence d’Information du Burkina

Gourma: les acteurs de l’Education tracent la feuille de route de l’année scolaire 2021-2022

 BURKINA-EDUCATION-DIRECTIVES

 

Gourma: les acteurs de l’Education tracent la feuille de route de l’année scolaire 2021-2022

 

Fada N’Gourma, (AIB)-La Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma a tenu le vendredi 12 novembre 2021, son premier conseil de direction ordinaire de l’année scolaire 2021-2022, axé sur les orientations de l’année scolaire 2021-2022.

 

Le conseil de direction est une instance où les acteurs de l’éducation que sont les directeurs d’école, des Centres d’Education et d’Eveil préscolaire, les chefs de services des bureaux et les partenaires échangent essentiellement sur la vie de la Circonscription d’Education de base (CEB) avec leur premier responsable.

 

La CEB de Fada N’Gourma sous l’égide de son Chef Ahadi Idani s’est prêtée à cet exercice.

Ainsi, ce cadre a permis aux différents acteurs d’échanger sur les difficultés tant administratives que pédagogiques des structures éducatives avant de dégager des perspectives pour l’optimalisation du rendement scolaire.

 

Les chefs de bureaux et les encadreurs pédagogiques ont par la suite décliné leurs programmes d’activités, leurs attentes et la carte postale de la Ceb qui fait cas de 108 écoles primaires ouvertes dont 77 du public, avec 33 264 élèves dont 16 720 filles , 15 Centres d’Education et d’Eveil préscolaire dont 11 du privé et 9 345 Elèves déplacés internes (EDI).

 

Le Syndicat des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB) par son représentant Noaga Nassouri a mis une réserve sur l’organisation des journées pédagogiques au regard de la ligne de sa structure.

 

Selon ce dernier, l’organisation des journées pédagogiques n’est rien d’autre pour les dirigeants que de ressusciter les groupes d’animation pédagogique qui constituent des cadres de formation continue mais sans mesure d’accompagnement pour les enseignants dans un contexte où les conditions de vie se précarisent tous les jours.

 

Yentéma Pascal Thiombiano, Directeur de l’école primaire Bapouguini « A » a indiqué que si cette instance n’existait pas il fallait la créer car c’est un cadre qui permet à chaque responsable de s’exprimer sur la vie de sa structure éducative en vue d’avoir des solutions adéquates.

 

Agence d’information du Burkina

KAC/ATA

 

Burkina : Reprise des chantiers de quatre CMA

BURKINA-SANTE-INFRASTRUCTURE

 

 

Burkina : Reprise des chantiers de quatre CMA

 

Pô, 13 nov. 2021(AIB)-Le ministre de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo a relancé samedi, les chantiers des centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô, de Diébougou, de Kampti et de N’dorola qui ont accusé un retard à cause des crises sanitaire et sécuritaire.

 

Dans quatre mois ce sont « des infrastructures de qualité et qui répondent aux normes » que vont bénéficier les populations de ces quatres localités, assurent les autorités.

Débutés en 2018, les chantiers des CMA de Pô, de Diébougou, de Kampti et de N’dorola, ont accusé un retard causé la COVID-19 et les attaques terroristes.

 

C’est donc un réaménagement budgétaire qui été opéré par le département de Charlemagne OUEDRAOGO pour pouvoir terminer les travaux.

Au cours de son séjour dans la ville de Pô, le ministre de la Santé a procédé à l’inauguration officielle de la maternité du village de Dakola dans la commune de Pô.

 

Agence d’information du Burkina

 

HKO/ata

 

Après des séances de travail en France, le président Kaboré de retour à Ouagadougou

Burkina-France-Coopération

Après des séances de travail en France, le président Kaboré de retour à Ouagadougou

Ouagadougou, 14 nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a regagné Ouagadougou samedi soir à l’issue d’un séjour de 72h à Paris en France.

Au cours de son séjour dans la capitale française, le chef de l’Etat a pris part au forum de Paris sur la Paix le 11 novembre.

Le lendemain, il a eu des séances de travail à l’Elysée avec ses homologues du Niger du Tchad et de la France.

Les chefs d’Etat des trois pays du Sahel se sont retrouvés plus tard dans la soirée, pour une séance de travail supplémentaire.

A noter que durant son séjour français, le président du Faso s’est entretenu avec son homologue du Nigeria, Muhammadu Buhari.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

 

Yako : Un festival pour communier avec les pensionnaires de la maison d’arrêt

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Yako : Un festival pour communier avec les pensionnaires de la maison d’arrêt

Yako, 14 nov. 2021 (AIB)-L’Association « African culture » en collaboration avec la direction de la maison d’arrêt et de correction de Yako (MACY) a organisé mercredi, au sein de l’institution, la 12ème  édition du « festival un vent de liberté pour les détenus ».

L’association « African culture » poursuit sa tournée annuelle de sensibilisation, de solidarité et de partage en faveur des détenus des maisons d’arrêt et de correction du pays.

A travers le « festival un vent de liberté pour les détenus », les organisateurs de l’évènement se sont retrouvés le mercredi dernier à Yako, pour dérouler son programme d’activités au grand bonheur des pensionnaires de l’institution carcérale dans cette localité de la région du Nord.

Au cours de la cérémonie, les bénéficiaires du festival ont eu droit à des causeries éducatives suivies d’une assistance judiciaire, des prestations d’artistes, des concours de danses mettant en exergue les talents des détenus.

Ils ont aussi eu droit à une visite guidée qui a permis aux autorités judiciaires, municipales et élus nationaux de découvrir les conditions de vie des détenus ainsi que les différentes activités menées en vue de leur insertion socio- professionnelle.

 

Selon le  promoteur du festival, Freeman Tapily, cette journée se veut un cadre de communion et de sensibilisation des détenus sur les fléaux tels que la consommation des stupéfiants ainsi que les bons comportements à adopter lorsqu’on est en situation de détention.

Pour cette 12ème édition, le choix de Yako,  à entendre les initiateurs de la journée, était dû au fait que cette localité du pays n’avait pas encore abrité le festival qui se tient chaque année et ce, de façon tournante dans l’ensemble des maisons carcérales du pays.

« Lorsque je visite une prison du pays, les autres établissements pénitentiaires  réclament le festival parce qu’ils en ont entendu parler. C’est pourquoi, nous avons porté le choix sur Yako pour cette édition » a justifié le premier responsable du festival.

Au regard de l’intérêt des principaux bénéficiaires et les responsables des acteurs de la justice dans la localité, les organisateurs du festival ont dit avoir atteint leurs objectifs en organisant le festival à Yako.

« Nous apprécions l’activité à sa juste valeur et surtout lorsqu’on s’en tient à la disponibilité du personnel de la maison et des autorités locales » a renchéri Freeman Tapily.

Pour l’honorable, Halidou Sanfo qui a représenté les deux autres élus nationaux de la province à cette activité dont ils sont tous les parrains, ce festival est pour eux, une façon de marquer leur solidarité, compassion et encouragement à l’endroit des détenus  qui se sont trompés, selon lui, à un moment de leur vie en posant des actes malencontreux vis-à-vis de la loi.

« Nous avons profité de l’occasion pour leur apporter des conseils afin qu’ils ne puissent pas retomber dans les  mêmes  erreurs une fois purger leurs peines » a déclaré l’honorable Sanfo.

Toutefois, le représentant du directeur de la maison d’arrêt et de correction de Yako (MACY) Ousmane Kaboré, s’est à son tour, réjoui de la qualité des causeries abordées par les organisateurs ainsi que les messages de réconfort qu’ont  apporté les différents intervenants. Il a ajouté que le festival va contribuer à redonner plus d’espoir et de vie aux détenus.

« Les festivités de cette journée ont permis aux détenus de se sentir encore plus  libre et de dire ce qu’ils pensent par rapport à leurs conditions de détention. Et cela va renforcer davantage leur réinsertion sociale »  a soutenu M. Kaboré.

Toutefois, il a tenu à adresser ses sincères félicitations aux organisateurs ainsi qu’aux trois élus nationaux de la province qui ont accepté d’associer leur image à cette activité.

« Je  les encourage à toujours œuvrer pour que cela soit une réalité dans toutes les prisons du pays. Et c’est le signe que les élus nationaux sont de cœur avec leurs frères et sœurs  qui sont dans les prisons » a conclu Ousmane Kaboré.

Agence d’information du Burkina

ZES/wis

 

Insécurité au Sahel : Des étudiants burkinabè invitent la population à la résilience

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Insécurité au Sahel : Des étudiants burkinabè invitent la population à la résilience

Dori, 14 nov. 2021 (AIB)-Le club des amis de l’UNESCO des universités de Ouagadougou (CAU-UO) a invité les vendredi 22 et samedi 23 octobre dernier, à Dori, les populations du Sahel à plus de résilience face à la recrudescence des attaques terroristes qui sévissent dans leur localité.

L’invite a été faite au cours des théâtres fora, organisés à Dori, dans la province du Séno. L’activité s’est tenue dans les lycées provincial, communal et départemental de la province.

« La situation sécuritaire que traverse notre pays nécessite une implication de tous afin de nous résilier considérablement face aux menaces et intimidations des forces du mal. J’invite le peuple du Sahel à s’engager davantage de façon unie afin de barrer la route aux assaillants », a martelé la présidente du club.

La présidente du club des amis de l’Unesco des universités de Ouagadougou (CAU-UO), Hodia Euradis Sané, s’exprimait le vendredi 22 octobre dernier, au cours de la cérémonie de lancement du projet « Soutien aux initiatives de paix au Sahel » (SIPAS).

Le projet s’est déroulé sous le thème « Sensibilisation et implication des jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent au Sahel ».

Mlle Sané a exprimé son satisfécit face à l’engouement suscité autour de l’activité car pour elle, il était nécessaire de stimuler l’interculturalité entre les jeunes afin de cultiver, maintenir et renforcer une paix durable dans cette zone.

Au cours des deux jours, des prestations théâtrales et des diffusions radiophoniques de messages de paix en français, mooré et fulfuldé ont eu lieu.

La patronne du CAU-UO  a expliqué que l’objectif de ce projet visait à renforcer la résilience en milieu scolaire et universitaire dans cette localité tout en contribuant à la promotion de la paix au Sahel.

« Les élèves et les enseignants se sont beaucoup impliqués dans l’organisation car ils étaient intéressés et curieux de savoir ce qui se préparait. Ils sont sortis mobilisés malgré l’heure de la prière et de la restauration, pour découvrir les prestations et écouter les messages à transmettre », a-t-elle ajouté.

Selon la présidente du club, bien que l’activité ait pu se tenir, elle a aussi été confrontée à de nombreuses difficultés notamment le retard accusé sur l’heure de son démarrage.

Néanmoins, mademoiselle Sané a témoigné toute sa gratitude à l’endroit des autorités locales, du directeur provincial des Etablissements post-primaire et secondaire du Séno pour son accord pour la tenue des activités.

De même que les proviseurs du lycée provincial, communal et départemental ainsi que le public pour leur intérêt porté au projet.

Le représentant de l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF) M. Cissé a témoigné sa satisfaction sur l’ensemble des activités organisées par le club.

« Les prestations se sont bien déroulées et les comédiens ont pu livrer le message comme il se doit. Ils ont beaucoup amusé la foule qui était aussi participative. Les participants ont retenu beaucoup de choses lors des prestations », a-t-il signalé.

Il a par ailleurs invité le CAU-UO à prendre des dispositions adéquates afin de respecter le timing et favoriser une participation quantitative des autorités administratives, coutumières et religieuses car la pertinence du thème se veut d’être connue du grand nombre.

Notons que l’activité entre dans le cadre du programme Service civil pour la paix (SCP) de l’ONG EIRENE à travers un fonds appelé « Soutien aux Initiatives de paix au sahel  » (SIPAS) financé par Pain pour le monde (PpLM).

Elle bénéficie de la contribution du ministère Allemand pour la coopération économique et le développement (BMZ) en complément au programme Promotion de la paix au sahel (PPS).

L’activité a été accompagnée par l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF) et West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) Burkina.

En rappel, le club des amis de l’Unesco des université de Ouagadougou (CAU-UO) est une association estudiantine, relevant du conseil provincial des clubs UNESCO du Kadiogo (CPCUK).

Il est affilié à la Fédération burkinabè des associations, centres et clubs UNESCO (FBACU).  Il accompagne l’UNESCO dans la promotion de la paix dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier.

Agence d’information du Burkina

AD/wis

Burkina: Le journaliste sert de plateforme permettant aux acteurs des conflits de s’exprimer (Responsable)

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Burkina : Le journaliste sert de plateforme permettant aux acteurs des conflits de s’exprimer (Responsable)

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-La coordonnatrice du réseau d’initiative des journalistes (RIJ), Romaine Raïssa Zidouemba a affirmé, vendredi à Ouagadougou, que le journaliste sert de plateforme permettant aux acteurs impliqués dans les conflits, de s’exprimer.

« Le journaliste sert de plateforme pour permettre aux différents acteurs impliqués dans les conflits, de pouvoir s’exprimer, de donner leurs positions sur les conflits, mais aussi de parler des pistes de solutions », a souligné vendredi, la coordonnatrice du réseau d’initiative des journalistes (RIJ), Romaine Raïssa Zidouemba.

Selon Mme Zidouemba, les journalistes doivent encourager les acteurs impliqués dans les conflits à proposer des pistes de solutions pour pouvoir sortir de ceux-ci.

« C’est ce que le RIJ défend depuis plusieurs années à travers des formations que nous donnons à nos confrères qui viennent de plusieurs villes du Burkina Faso mais aussi des confrères qui viennent du Niger et du Mali », a-t-elle soutenu.

Romaine Raïssa Zidouemba s’exprimait vendredi lors de la soirée de remise du Prix Paxsahel pour le journaliste sensible au conflit.

Cette 5e édition a été organisée par le RIJ afin de récompenser le professionnalisme des journalistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger dans le traitement de l’information liée au conflit.

Avec 37 œuvres journalistiques au départ, 2 candidats ont été primés pour la 5e édition du Prix Paxsahel pour le journaliste sensible au conflit.

Jonas Clotaire Badiel de la radio municipale de Sya est le lauréat en catégorie Radio avec son œuvre ‘’ Conflit foncier à Borodougou : la gestion des terres non loties, une nécessaire implication des autorités ’’.

Dans la catégorie presse écrite/en ligne, le lauréat est Mamady Zango des éditions sidwaya avec son œuvre ‘’Conflit communautaire : deux villages se disputent la rive droite de Bagré ’’. Aucune œuvre n’a été retenu en Télé/Mojo pour cette édition.

Il a été décerné deux prix spéciaux que sont le Prix spécial Koffi Ametepe pour l’intégration remporté par Fati Oumarou de la radio Dallol Dogondoutchi du Niger avec son œuvre ‘’ Impact de l’insécurité sur les AGR des femmes à Maradi ’’.

Le Prix spécial CNC G5 Sahel Burkina Faso a été décerné à Hamady Sow de la tribune de presse du Mali pour son œuvre ‘’ Niono : les victimes oubliées du centre’’ .

Le réseau d’initiative des journalistes est un réseau indépendant et apolitique qui cherche à promouvoir l’échange entre journalistes et l’excellence dans leur métier.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis 

Burkina : Un festival culturel prévu du 17 au 19 décembre prochain à Nandiala (Centre ouest)

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Burkina : Un festival culturel prévu du 17 au 19 décembre prochain à Nandiala (Centre ouest)

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-Un festival culturel dédié à la commune rurale de Nandiala, est prévu du 17 au 19 décembre 2021, a appris samedi, l’AIB.

La 1ère édition du ‘’ Festival culture, rythmes et ambiances de Nandiala ’’ (FESTICRAN), dédiée à la commune rurale de Nandiala, (vingtaine de kilomètres de Koudougou), se déroulera du 17 au 19 décembre prochain.

Ce festival ambitionne donner une vie culturelle, artistique et touristique à la commune de Nandiala, a déclaré le président du comité d’organisation François Combasséré.

« Il entend participer au renforcement d’une culture de vivre ensemble, de cohésion sociale, de réconciliation et fera focus sur le développement local de la région du Centre-ouest en général et de la commune de Nandiala en particulier », a-t-il précisé.

A écouter,  M. Combasséré, la région du Centre-ouest en général et la commune de Nandiala en particulier regorgent d’énormes potentialités culturelles touristiques et de savoir-faire traditionnels qui méritent d’être promus.

M. Combasséré s’exprimait samedi, lors d’une conférence de presse de présentation des activités au programme de cette réjouissance culturelle.

Il s’agit de l’organisation de panels et d’une conférence-débat autour du thème centrale « cohésion sociale, réconciliation nationale et développement local : quelle contribution pour l’émergence de la commune de Nandiala ».

A cela s’ajoutent, l’animation des stands et ventes de produits locaux et artisanaux de la région, visite guidée des sites touristiques de la région, prestation d’artistes, formations en gestion d’entreprises culturelles et en écriture à la déclamation de slam, course cycliste féminin…

« Pendant les trois jours du festival, une riche programmation, permettra tous les soirs, la prestations d’artistes, de groupes musicaux et de compagnies de danses traditionnelles », a laissé entendre M. Combasséré.

Pour lui, ce festival servira également de cadre de rencontre et d’échanges, entre professionnels du monde culturel, politique, économiques et autres, sur le thème et aussi sur les possibilités qui permettront au FESTICRAN de mieux contribuer au développement culturel et économique de la commune de Nandiala.

« Je suis très content et fier de l’organisation de cette activité dans la commune de Nandiala », a déclaré Dr Sotisse Prosper Ouédraogo, maire de la commune de Nandiala et parrain de la 1ère édition du FESTICRAN.

Il dit voir en l’organisation de cet événement, une jeunesse dévouée qui a eu l’idée de présenter et d’améliorer la visibilité de sa commune.

« Que la population de Nandiala s’approprie l’événement. Car notre culture ne fait que régresser et je pense que ce sont ces genres d’activités qui vont nous permettre de nous retrouver dans notre société », a-t-il relevé.

Le FESTICRAN est l’initiative de l’Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS).

Comme perspective de pérennisation et impact, ce festival constitue un tremplin qui va positionner la commune de Nandiala dans l’environnement culturel du Burkina Faso, selon M. Combasséré.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina : Le nouveau commissaire de la CENI, Élie Justin Ouédraogo prête serment

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Burkina : Le nouveau commissaire de la CENI, Élie Justin Ouédraogo prête serment

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-Le nouveau commissaire à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le compte de la chefferie traditionnelle, Élie Justin Ouédraogo, a prêté serment vendredi, devant le Conseil constitutionnel.

« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est une institution majeure et être désigné comme commissaire pour y siéger est un honneur », a déclaré Élie Justin Ouédraogo.

« Je mesure l’importance de la tâche qui m’a été confiée et je tâcherai de l’accomplir avec beaucoup de dignité, d’humilité et de sagesse », a-t-il ajouté.

Élie Justin Ouédraogo, s’exprimait à l’issue de sa prestation de serment en tant que commissaire de la CENI dans sa sous composante ‘’chefferie traditionnelle’’.

Nommé en Conseil des ministres le mercredi 13 octobre 2021, le Naaba Baongo de Gourcy (dans le Nord du pays), Élie Justin Ouédraogo à l’état civil, remplace ainsi le Sao Naaba, Bonaventure Ouédraogo à l’état civil, au sein de l’institution.

« Vous avez un rôle important à jouer. Le jeu électoral est un jeu, mais un jeu dangereux », a rappelé le président du Conseil constitutionnel à l’endroit de toutes les composantes de la CENI, Kassoum Kambou.

Sur ce, il a invité l’équipe d’Elie Ouédraogo « à travailler en bonne entente et en bonne intelligence » avec tous pour accomplir les missions qui lui sont assignées tout en leur signifiant que des échéances électorales sont dans le viseur et doivent être réussies par l’équipe.

Titulaire d’un doctorat en sciences économiques, Elie Justin Ouédraogo est spécialiste dans le domaine des mines.

Administrateur de la Société d’exploitation d’Afrique de l’ouest (SEMAFO), ancien président et membre d’honneur de la Chambre des mines du Burkina (CMB), Elie Justin Ouédraogo fut également ministre de l’énergie et des mines de 1995 à 2000.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Bobo Dioulasso : Trois pays réfléchissent sur la transformation digitale en Afrique

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Bobo Dioulasso : Trois pays réfléchissent sur la transformation digitale en Afrique

Bobo-Dioulasso, 13 nov. 2021 (AIB)-Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal ont réfléchi jeudi, dans le cadre de la 5e édition de la table ronde panafricaine, autour des meilleures pratiques du numérique pour une véritable transformation digitale en Afrique.

Selon la représentante du secrétaire général du ministère en charge de l’Economie numérique, Aminata Zerbo, les échanges ont porté sur les expériences des trois pays, Burkina Faso, Niger et Sénégal concernant la transformation digitale.

D’après elle, la table ronde des meilleures pratiques à consisté également à créer une vitrine de bonnes expériences pour la réplication et l’implémentation de solutions numériques innovantes et transposables.

M. Zerbo s’exprimait jeudi, à Bobo Dioulasso au cours de la 5e édition de la table ronde panafricaine des meilleures pratiques dans le domaine du numérique.

Elle a précisé que la vision commune des pays africains est de faire du numérique le « socle » du développement économique et social.

La rencontre était placée sous le thème « les initiatives de transformation digitale : Inspiration pour la définition d’une feuille de route basée sur le cas du document de meilleures pratiques  » Digital Economy  » du Kenya ».

Aminata Zerbo a souligné que cette étape passe par la dématérialisation des procédures en les rendant plus « accessibles aux populations et en rendant les administrations plus performantes et plus productives ».

Pour le directeur général des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) du ministère de l’Economie numérique, Roch Omar Bougouma, il est important de mutualiser les idées, à travers la mise en place d’une tribune qui est la table ronde panafricaine du numérique.

M. Bougouma a rappelé que la présente édition, succède à quatre autres dont la dernière, date de 2013.

Ces différentes éditions ont permis d’engranger des résultats « considérables » dans la sous-région.

Il a relevé que l’un des acquis a été, le Projet régional d’infrastructures de communication en Afrique de l’Ouest (PRICAO).

Agence d’information du Burkina

BT/no/wis

Bobo Dioulasso : Une trentaine de magistrats outillés sur le nouveau guide de procédure disciplinaire

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Bobo Dioulasso : Une trentaine de magistrats outillés sur le nouveau guide de procédure disciplinaire

Bobo Dioulasso, 13 nov. 2021 (AIB)-Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a formé à Dédougou pendant trois jours, du mercredi au vendredi, une trentaine de magistrats sur le nouveau guide de procédure disciplinaire de l’institution judiciaire.

La formation s’est déroulée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Selon le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean Mazobé Kondé, la formation se justifie en ce sens que « l’opinion reproche souvent aux magistrats des dérives éthiques et déontologiques ».

Le patron du CSM s’exprimait mercredi, à Dédougou, à l’ouverture d’une rencontre de formation de trois jours sur le nouveau guide de procédure disciplinaire au profit d’une trentaine de magistrats de la Cour d’appel de Bobo Dioulasso.

Pour lui, l’institution judiciaire a pris le problème à bras le corps par l’adoption d’un code déontologique des magistrats avec des ateliers de sensibilisation sur le guide de procédure disciplinaire.

M. Kondé a expliqué que les sessions de formation se poursuivront en fin novembre 2021 avec les magistrats de la Cour d’appel de Ouagadougou.

Ces dernières seront suivies par ceux de la Cour d’appel de Fada N’Gourma au mois de décembre prochain.

M. Kondé a précisé que les magistrats ont été aussi outillés sur le règlement de la commission d’admission des requêtes de l’institution judiciaire.

Jean Mazobé Kondé, a rappelé que plusieurs actions préventives ont été menées à travers des formations pour que la déontologie soit maitrisée et observée par tout magistrat.

A le croire, si des dysfonctionnements sont constatés, il faut passer au « curatif » par l’administration d’une thérapie dans le but de trouver des solutions correctives.

M. Kondé a également noté que la justice en général et la magistrature en particulier, font l’objet de beaucoup de critiques de la part des citoyens burkinabè.

« Ce n’est guère un souhait, ni un honneur de tenir un conseil de discipline afin que des magistrats viennent répondre devant leurs paires, de faits qui leur sont reprochés. Mais si le contexte l’exige, le CSM se fera le devoir d’y procéder en toute responsabilité », a- t-il soutenu.

Le président du CSM a indiqué que cette vulgarisation du nouveau guide de procédure disciplinaire rentre dans le cadre de son programme « Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit (COSED)  au Burkina ».

En rappel depuis mars 2021, le CSM dispose d’un guide de procédure disciplinaire applicable aux magistrats et d’un règlement intérieur de la commission d’admission des requêtes.

Agence d’information du Burkina

AD/no/wis 

Photo : Lefaso.net 

Burkina/Communications électroniques : Le régulateur échange avec les utilisateurs

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Burkina/Communications électroniques : Le régulateur échange avec les utilisateurs

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a échangé mercredi à Bobo Dioulasso, avec les consommateurs et utilisateurs de ses services.

Selon le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Tontama Charles Millogo, la rencontre vise à partager certaines informations avec les consommateurs et recueillir leurs attentes et leurs préoccupations sur l’institution électronique.

A croire M. Millogo, son institution veut promouvoir le numérique par la transformation digitale des services publics et privés au Burkina Faso.

Le patron de l’ARCEP s’exprimait mercredi à Bobo Dioulasso, à l’issue d’une conférence publique sous le thème « contribution de l’ARCEP à l’inclusion numérique pour une transformation digitale réussie ».

Cette rencontre se tient en marge de la 17e édition de la Semaine du numérique du 9 au 13 novembre 2021 dans ladite ville.

Cette conférence, selon ses initiateurs demeure une plateforme initiée afin de répondre aux doléances des consommateurs et des utilisateurs des services de communications électroniques.

«  L’inclusion numérique consiste à rendre le numérique accessible à toutes les franges de la population et à transmettre les compétences numériques qui seront un levier de son inclusion sociale et économique », a-t-il soutenu.

Pour Tontama Charles Millogo, sa structure a recensé environ 1 700 localités où il n’y a aucun opérateur et travaille à favoriser un accès aux services numériques dans ces zones concernées.

« De par ses missions régaliennes, l’ARCEP assure la régulation du domaine des communications électroniques et des postes, veille à une concurrence saine et loyale sur les activités de communication électronique afin de fournir des services innovants  de qualités accessibles aux populations », a-t-il ajouté.

Le président de l’ARCEP a signalé que son institution a opté pour une gouvernance participative et inclusive, en matière du numérique pour le bonheur des populations.

La directrice de la régulation des marchés fixes et mobiles, Salamata Rouamba, a noté que l’ARCEP travaille à la couverture de 183 localités d’ici à la fin de 2021.

Mme Rouamba expliqué que 58 localités sont mises en services et que des travaux sont en cours à de degrés divers sur les autres sites.

« L’ARCEP a contribué à la formation de 300 jeunes sur l’ensemble du territoire à l’entretien, et à la maintenance des terminaux numériques (les téléphones portables, les ordinateurs, les tablettes…), a-t-elle fait remarquer.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

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