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Bobo-Dioulasso : Sept ans fermes pour le violeur d’une fillette de 12 ans

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Bobo-Dioulasso : Sept ans fermes pour le violeur d’une fillette de 12 ans

Ouagadougou 18 nov. 2021 (AIB)-Un jeune homme de 31 ans a été condamné mardi à  sept ans de prison ferme et à une amende de six millions de FCFA  par le Tribunal de grande instance de Bobo Dioulasso pour avoir violé une fillette de 12 ans.

Un jeune homme de 31 ans était mardi devant les juges du Tribunal de grande instance de Bobo Dioulasso pour répondre des faits de « viol » sur une fillette de 12 ans.

Il a été condamné à une peine d’emprisonnement de sept ans ferme et à une amende de six millions de Francs CFA.

L’accusé a réfuté l’accusation de viol tout en reconnaissant avoir eu un contact avec la fillette.

Le prévenu est un  aide-maçon de profession dans la ville de Bobo-Dioulasso, célibataire et père de trois enfants.

De l’avis du Tribunal, les faits remontent en août 2021 quand la victime s’est rendue au domicile de l’accusé.

Selon les propos de la victime, une fois sur place, l’accusé a eu des rapports intimes avec elle sans son consentement.

« Une fois chez lui, il m’a déshabillée et il m’a pénétrée, tout en me menaçant de ne raconter à personne ce qui s’est passé », a-t-elle confié à la barre.

Pour les juges, le jeune homme est un menteur car le certificat de l’expertise médicale établie, à la demande de la mère de la victime a révélé « une déchirure de l’hymen » de la jeune fille.

D’après le Tribunal, les dires de la fillette selon lesquels, elle n’avait pas connu d’homme avant le jour du mois d’août 2021 semblent être justifié. Le Tribunal a donc déclaré coupable le jeune homme des faits de viol.

En répression, il a été condamné à 10 ans de prison ferme et à une amende d’un million de Francs CFA.

Agence d’information du Burkina

JMB/NO/wis

Burkina : Réflexions pour un meilleur accès des populations aux services financiers malgré l’insécurité

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Burkina : Réflexions pour un meilleur accès des populations aux services financiers malgré l’insécurité  

Ouagadougou, 18 nov. 2021 (AIB)-Les acteurs de l’inclusion financière ont entamé jeudi pour deux jours, des réflexions pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers dans un contexte de défis sécuritaire au Burkina Faso.

Les travaux de la session 2021 du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière ont débuté ce jeudi dans la capitale burkinabè et vont s’achever demain vendredi.

Ils s’articulent autour du thème « Inclusion financière et situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles innovations pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers ? ».

Selon le représentant du ministre en charge des Finances, Dr Abel Somé, ce thème donnera l’occasion aux acteurs de l’écosystème financier d’échanger sur leurs  préoccupations  et  de  créer  une  synergie  d’actions  en  vue  de  renforcer la résilience du secteur de l’inclusion financière, dans ce contexte d’insécurité.

Il a expliqué que « du  côté  de  l’offre,  les  fournisseurs  de  services  financiers ne parviennent plus à offrir des produits et services financiers dans les zones en proie à l’insécurité ».

 

Le représentant du ministre en charge des Finances, Dr Abel Somé

Aussi, les fournisseurs ne prennent plus le risque de s’y implanter, a-t-il poursuivi. En plus de cela, M. Somé a regretté que certains prestataires de services financiers qui s’étaient déjà implantés, aient été contraints de fermer des points de service.

Pour ce qui concerne le volet de la demande, il a fait savoir que la faiblesse des revenus des populations victimes d’insécurité, surtout en milieu rural, limite leur consommation en produits et services financiers.

« La plupart des Personnes déplacées internes (PDI), les personnes restées dans les localités en proie à l’insécurité ainsi que les communautés accueillant les PDI, n’ont pas un  accès adéquat aux services sociaux de base et ont perdu des actifs et des biens produits », a-t-il dit .

A l’entendre, c’est au regard de toutes ces difficultés que rencontrent les institutions financières et les populations que le Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière s’est senti interpelé.

 

Les participants vont réfléchir pendant deux jours autour du thème « Inclusion financière et situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles innovations pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers ? ».

Il a soutenu que l’inclusion financière constitue un levier important pour le  développement au sens qu’elle favorise la participation des individus et des entreprises aux activités économiques et permet  non seulement, de créer  des  emplois, d’augmenter le revenu des agents économiques mais aussi de réduire la pauvreté.

« Même si le bilan de l’inclusion financière au Burkina Faso est assez intéressant, avec un taux de 75%, il reste quand même 25% des populations, soit environ 6 millions de jeunes, qui n’ont pas accès ou ont perdu l’accès aux services financiers, à recouvrer », a déclaré le secrétaire permanent de la promotion de l’inclusion financière, Lin Hien.

Il a invité les participants aux travaux, à partager leurs expériences sur les bonnes pratiques, à identifier des  partenariats possibles et à proposer des mécanismes ou des  offres innovantes pouvant favoriser l’inclusion financière et la résilience.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Assises nationales : Une opportunité de réinventer le système éducatif burkinabè (ministère)

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Assises nationales : Une opportunité de réinventer le système éducatif burkinabè (ministère)

Ouagadougou, 18 nov. 2021(AIB)-Les assises nationales de l’éducation prévue du jeudi au samedi prochain sont une opportunité de réinventer le système éducatif burkinabè a indiqué mercredi le ministère dans une chronique parvenue à l’AIB.

« Ces assises nationales offrent à la nation burkinabè l’opportunité de réinventer son système éducatif afin de hisser le pays à la hauteur de ses ambitions et des impératifs du monde contemporain car la société à venir découle de la finalité de l’éducation » lit-on dans la chronique.

La chronique parvenue mercredi à l’AIB est signée par la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du ministère en charge de l’éducation nationale.

Selon la DPCM, « ces assises entendent fonder un pacte national sur l’éducation de sorte à ce que les conclusions qui en seront issues engagent toutes les composantes de la nation dans leur mise en œuvre ».

Il s’agit selon la chronique « de traduire en action dans les meilleurs délais, les idées qui se seront imposées lors de ces consultations nationales ».

« En somme, il s’agit, au sortir de ces Assises nationales, de disposer d’une école du futur, pensée par tous les Burkinabè au service de tous les enfants vivant sur la terre libre du Faso », conclu la DCPM.

L’organisation des Assises nationales de l’Education a été autorisée par le Conseil des ministres du 31 mars dernier.

La cérémonie d’ouverture est intervenue ce jeudi matin à Ouagadougou sous la présidence du président Roch Marc Christian Kaboré.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina/Elections couplées de novembre 2020 : Le travail de couverture  de 12 médias évalué

Burkina-Médias-Elections-Observation

Burkina/Elections couplées de novembre 2020 : Le travail de couverture  de 12 médias évalué

Ouagadougou, 18 nov. 2021 (AIB)-L’Observatoire burkinabè des médias (OBM) a restitué jeudi, son rapport sur l’observation du traitement de l’information de 12 médias burkinabè pendant la période des élections couplées présidentielle et législatives de 2020.

L’observation de l’Observatoire burkinabè des médias a porté sur le respect des principes de l’éthique et de la déontologie des 12 médias comprenant trois presses écrite, trois presses en ligne, trois radios et trois télévisions.

Le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, Rabankhi Abou-Bâkr Zida a salué l’initiative de l’OBM d’envoyer des mentors « dans les rédactions pour essayer d’apporter un soutien et beaucoup plus de professionnalisme aux acteurs en place dans un contexte électoral ».

M. Zida s’exprimait jeudi, à l’atelier de validation du projet de l’OBM pour accompagner 12 rédactions dans la couverture du double scrutin électoral de novembre 2020.

Le projet a été initié par l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) en collaboration avec l’Association des retraités de l’information et de la communication (ARCI) et le Conseil supérieur de la communication (CSC).

M. Zida a invité les journalistes « à travailler de façon professionnelle en respectant les règles d’éthique et de déontologie ».

Pour lui, la période électorale est la période de tension où la moindre virgule mal placée ou le moindre mot mal choisi peut susciter parfois des réactions inattendues.

« Cette activité nous réconforte en ce sens que l’auto régulation est un mode d’appui au professionnalisme, l’observation des règles techniques et morales du journalisme professionnel », a ajouté M. Zida.

Il a souhaité que les journalistes travaillent en toute conscience sans être des relais des messages des terroristes.

Il faut éviter, selon lui, de donner des informations qui peuvent servir aux terroristes à mettre la vie des otages en danger.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

«L’école burkinabè vaincra» les terroristes qui la combattent, (Roch Kaboré)

Burkina-Education

 «L’école burkinabè vaincra» les terroristes qui la combattent, (Roch Kaboré)

 Ouagadougou, 18 nov. 2021(AIB)-«Nous ne cèderons pas aux menaces des groupes terroristes qui veulent fermer nos écoles», a déclaré jeudi le président du Faso Roch Kaboré,  assurant que l’école et le peuple burkinabè sortiront victorieux de cette guerre.

«Conscients de l’importance de l’école dans le combat que nous menons pour un mieux-être de nos concitoyens, nous ne cèderons pas aux menaces de ces obscurantistes qui veulent fermer nos écoles», a affirmé jeudi le président du Faso Roch Kaboré, à l’ouverture des Assises nationales sur l’Education.

Le chef de l’Etat fait allusion aux groupes terroristes qui ont entrainé la fermeture de plus de 2600 écoles, selon des chiffres donnés en fin octobre par le ministère de l’Education nationale.

«L’école burkinabè vaincra et avec elle, c’est le peuple burkinabè tout entier qui sortira victorieux de cette guerre», a assuré le président du Faso.

Roch Kaboré a invité tous les Burkinabè et tous les acteurs de la communauté éducative à un sursaut autour de l’éducation pour en faire un domaine sacré.

Il a également appelé à enseigner aux enfants, «nos valeurs propres», basées sur le vivre-ensemble, la paix, la tolérance et la compréhension mutuelle.

«Dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadapté. Elle doit déceler les germes de changement et opérer les réformes nécessaires à son amélioration», a souhaité le président du Faso.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

NB: Photo d’archive et d’illustration

 

 

 

Faits divers, terrorisme et justice, en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse- Revue

Faits divers, terrorisme et justice, en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 18 nov. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, commentent toujours l’attaque terroriste d’Inata dans la région du Sahel qui a coûté la vie à  53 personnes, le procès Thomas Sankara, sans oublier des faits divers.

«Compagnie gendarmerie de Kadiogo : Un adjudant se suicide avec son arme de service », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que selon un document de la direction de la communication et des relations publiques de la gendarmerie, l’adjudant et chef Aboubacar Traoré s’est donné la mort hier mercredi à Ouagadougou avec son arme de service.

A l’en croire, M. Traoré était secrétaire du poste de commandement de la compagnie de gendarmerie de Kadiogo et  que tous les moyens sont mis en œuvre pour élucider les circonstances de ce drame.

De son côté, le  quotidien privé  Le Pays se demande-t-il si le suicide de l’adjudant Traoré surnommé le «Juif » a  un lien avec  le drame d’Inata ?

Le journal précise que le chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale présente ses condoléances les plus attristées  à ces moments difficiles à la famille éplorée ainsi qu’à ses frères d’armes.

Sous un autre registre le même journal titre : « Attaque meurtrière d’Inata : Roch Christian Kaboré promet des sanctions sans exception ».

Selon le confrère, le président du Faso, Roch Christian Kaboré s’est prononcé d’hier mercredi à Ouagadougou, au sortir du  Conseil des ministres sur l’attaque terroriste d’Inata survenue le 14 novembre dernier et qui a fait 53 morts.

A le (journal) lire, le chef de l’Etat a noté des dysfonctionnements liés aux questions d’alimentations, de logistiques et autres sur cette affaire.

Pour le quotidien, le président Kaboré a ordonné une enquête administrative. Le président affirme qu’il faut mettre les hommes sur le terrain dans toutes les conditions pour qu’ils affrontent avec courage et détermination les terroristes.

En politique, Le Pays publie l’annonce du président du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboigo avec ce titre « Crise sécuritaire au Burkina : Le CFOP suspend sa participation à toutes les instances nationales ».

Dans l’annonce Eddie dénonce les arrestations arbitraires et les intimidations ainsi que la libération de Yassia Younga.

Pour lui, en attendant une évaluation complète de la situation, il annonce la suspension de la participation du CFOP aux instances nationales en cours.

Le doyen des quotidiens embouche la même trompette et revient sur la déclaration du président du Faso avec ce titre « Après le drame d’Inata : Des sanctions seront prises sans exception ».

Dans un tout autre registre, Sidwaya parle du procès Thomas sankara, « Procès Thomas Sankara : +J’ai été torturé cadeau+, le témoin Pr Basile Guissou ».

Pr Basile Guissou était un autre témoin appelé à la barre. Il a attesté avoir été « incarcéré » et « torturé » après l’assassinat de Thomas Sankara.

Sidwaya relate que le témoin a cité le colonel Jean Pierre Palm, Commandant de gendarmerie, au moment des faits.

L’Observateur Paalga revient sur la déposition du Colonel à la retraite Pierre Ouédraogo. Selon lui, Kadhafi a donné un véhicule blindé à Thomas Sankara qui l’a cédé à Blaise Compaoré.

Il affirme avoir rencontré Blaise Compaoré dans une salle où il y avait une table sur laquelle étaient déposées des pièces d’identité ensanglantées des victimes.

Abordant un autre procès, Sidwaya titre : « Procès de contrebande de carburant : Lassané Dayamba explique son mode opératoire ».

Le quotidien national fait observer que l’accusé Lassané Dayamba qui a comparu devant le tribunal avec ses clients, a reconnu les faits et explique qu’il fait rentrer du carburant provenant du Bénin via les postes de douane.

A l’en croire, il fait entrer 70 barils trois fois dans le mois. Il ajoute que les produits sont livrés sans facture et en fonction du marché le cout du baril varie de 110 000 F CFA à 115 000 F CFA.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

 

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 18 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 18 NOVEMBRE 2021

 

MOSCOU – Le Belarus a annoncé mercredi avoir des « négociations » avec Bruxelles pour régler la crise migratoire en cours aux frontières de l’UE, mais la Commision européenne n’a évoqué que des « discussions techniques » avec Minsk sur le rapatriement dans leur pays des migrants.

 

KHARTOUM – Quinze manifestants anti-putsch ont été tués à Khartoum lors de la journée la plus sanglante depuis le coup d’Etat du 25 octobre, mené par l’armée qui a plongé mercredi le Soudan dans un huis-clos macabre en coupant toutes les communications.

 

PARIS – Le PDG de la WTA, qui gère le circuit professionnel féminin de tennis, a exprimé mercredi son « inquiétude » concernant la sécurité de Peng Shuai et affirmé douter de l’authenticité de l’email reçue par l’organisation et signée de la joueuse chinoise qui n’est pas reparue depuis le 2 novembre.

 

NAIROBI – Les Etats-Unis et le Kenya ont poussé mercredi à un cessez-le-feu en Ethiopie, réaffirmant leur espoir d’une conclusion positive aux intenses efforts diplomatiques déployés pour une solution négociée au conflit entre gouvernement et rebelles dans le nord du pays.

 

ABBOTSFORD (Canada) – La Colombie-Britannique a déclaré mercredi l’état d’urgence après des inondations qui ont touché plusieurs villes et ont conduit à l’évacuation de milliers de personnes, le gouvernement canadien annonçant l’envoi de l’armée en renfort.

 

NAIROBI – Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a appelé les Africains à rester vigilants face aux menaces croissantes contre la démocratie, en ouverture de sa tournée africaine mercredi au Kenya.

 

VIENNE – L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mercredi d’une nette augmentation du stock d’uranium enrichi par l’Iran, à quelques jours d’une visite de son chef à Téhéran et de la reprise des pourparlers pour ressusciter l’accord de 2015.

 

LONDRES – Chahuté au Parlement après deux semaines de scandale de lobbying, le Premier ministre britannique Boris Johnson a admis mercredi une « erreur » mais reproché à l’opposition ses « attaques constantes » sur la corruption.

 

WASHINGTON – Un militant pro-Trump complotiste, devenu avec sa coiffe aux cornes de bison un des visages de l’attaque du Capitole le 6 janvier, a été condamné mercredi à près de trois ans et demi de prison par un tribunal de Washington, une peine plus légère que celle réclamée par l’accusation.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont enregistré un record de plus de 100.000 décès par overdose sur un an durant la pandémie, les autorités américaines s’alarmant d’une « crise » sans précédent notamment liée aux ventes illégales de fentanyl, un puissant opiacé.

 

KAMPALA – Policiers et militaires en armes, barrages: la capitale ougandaise Kampala était placée mercredi sous haute sécurité, au lendemain d’un double attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), dont le bilan est passé à quatre morts.

 

BRUXELLES – Bruxelles a proposé mercredi d’interdire dans l’UE l’importation de certains produits, comme le soja, le boeuf ou l’huile de palme, lorsqu’ils contribuent à la déforestation, un projet salué par les ONG environnementales, qui le jugent cependant encore insuffisant.

 

WASHINGTON – Confronté à une brutale remontée de l’inflation, le président Joe Biden a demandé mercredi à l’autorité américaine de la concurrence de se pencher sur le comportement « éventuellement illégal » des compagnies pétrolières dont les prix de l’essence à la pompe grimpent en flèche.

 

TBILISSI – L’ex-président géorgien Mikheïl Saakachvili, incarcéré depuis son retour d’exil début octobre et en grève de la faim depuis plusieurs semaines, est dans un état critique et ne reçoit pas les soins appropriés, ont affirmé des médecins mercredi soir.

 

PARIS – C’est « l’aboutissement d’un long combat » ainsi qu’une volonté de « tourner la page »: au terme d’âpres négociations sur l’application des « droits voisins », Google et l’AFP ont conclu un accord pour rémunérer pendant cinq ans les contenus de l’agence de presse internationale présentés par le géant américain.

 

MADRID – L’opposant cubain Yunior Garcia, principal organisateur d’une manifestation qui a tourné court lundi à La Havane après de nombreuses arrestations et qui n’avait depuis plus donné de nouvelles, est arrivé mercredi en Espagne, ont indiqué des sources gouvernementales à l’AFP.

 

LONDRES – L’auteur présumé de l’explosion survenue dimanche dans un taxi de Liverpool (nord de l’Angleterre) avait préparé son attaque depuis « au moins » sept mois, a indiqué mercredi la police britannique.

 

PARIS – « Protéger David contre Goliath »: les députés français ont donné mercredi un premier feu vert unanime à un texte apportant un soutien accru aux lanceurs d’alerte en France.

 

NEW YORK – Plus de 50 ans après l’assassinat à New York du militant de la cause noire Malcolm X, le procureur de Manhattan veut innocenter deux hommes condamnés pour son meurtre, un rebondissement judiciaire majeur qui ravive une cicatrice de l’histoire américaine.

 

SEOUL – Un long silence s’est abattu jeudi sur la Corée du Sud alors que plus d’un demi million d’élèves passaient un important examen d’entrée à l’université, les autorités ayant pris des mesures drastiques pour en assurer le bon déroulement. Les administrations, les banques et la bourse ont ouvert une heure plus tard que d’habitude pour faciliter la circulation et permettre aux étudiants d’arriver à l’heure. Tous les décollages et atterrissages dans les aéroports du pays ont été suspendus 35 minutes pendant un test d’écoute d’anglais.

(afp)

 

Zondoma: Des individus armés visitent les écoles de Touba Ramba et de Lago

Zondoma: Des individus armés visitent les écoles de Touba Ramba et de Lago

Gourcy,18 Nov. 2021(AIB)- Des hommes armés ont fait irruption dans les villages de Touba Ramba et de Lago le mercredi 17 novembre 2021, exigeant la fermeture des écoles.

Selon les témoignages, ils seraient arrivés sur des motos tirant en l’air.  Ils ont saccagé et incendié quelques documents dans les écoles des villages visités.

En l’absence des maîtres et des élèves pour manque de cours les mercredis soirs, les agresseurs ont laissé un message aux témoins qui est de fermer les écoles.

Après ils auraient pris la direction de Gourcy situé à environ 22 kilomètres, aux environs de 17 heures.

Informés, la panique a gagné les habitants de Gourcy qui se sont terrés chez eux. Mais jusqu’à l’heure actuelle, aucune présence anormale n’a été signalée à Gourcy.

Après le village de Boussou en 2020 où l’attaque de la caisse populaire avait coûté la vie à un policier, c’est la deuxième apparition des hommes armés dans la province du Zondoma.

Aux dernières nouvelles, des tirs auraient été entendus dans la ville de Gourcy au environs de 22heures. Mais ils proviendraient d’une intervention de la police dans le secteur de Gourcy tendant à dissuader des délinquants qui voulaient profiter de la situation.

Agence d’information du Burkina

Burkina: L’assassinat de Thomas Sankara  a été «coordonné et minutieusement planifié», selon un témoin

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Burkina: L’assassinat de Thomas Sankara  a été «coordonné et minutieusement planifié», selon un témoin

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)- Le colonel à la retraite, Pierre Ouédraogo a affirmé mercredi, devant le tribunal militaire que le coup d’Etat  du 15 octobre 1987 ayant entrainé la mort du capitaine Thomas Sankara et 12 de ses compagnons d’infortune, a été «minutieusement coordonné  et planifié » à telle enseigne qu’il n’y a pas eu de réponse à l’action des  assaillants.

Le colonel à la retraite Pierre Ouédraogo a été auditionné mercredi par le tribunal militaire dans l’affaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes.

Selon lui, le  coup d’Etat du 15 octobre 1987 a  été «minutieusement coordonné et planifié » à telle enseigne que «  des forces pouvant apporter une réponse à une attaque au Conseil de l’Entente ont été neutralisées ».

Le témoin Ouédraogo, par ailleurs, ex- secrétaire général des Comités de défense de la révolution (CDR), a signalé ne pas être sur les lieux du drame au moment des faits.

Il  dit avoir essayé de chercher à comprendre ce qui s’est passé après les coups de feu mais s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un coup d’Etat au Conseil de l’Entente avec ses multiples appels.

« Ce n’était pas des incidents de tirs  de sommation comme parfois  c’est  le cas avec les postes militaires qui sont aux alentours. Cela paraissait quelque chose de plus sérieux. Nous avons pensé premièrement  que c’était probablement une attaque extérieure venue du côté de l’Université », a-t-il soutenu.

Pour le colonel à la retraite, il fallait gérer cette situation difficile jusqu’à son jour d’arrestation le 17 octobre 1987 par les nouveaux maîtres des lieux.

Pierre Ouédraogo a signalé que l’Escadron de transport d’intervention rapide (ETIR) est la troupe de choc qui devrait intervenir la première en cas d’attaque du Conseil de l’Entente.

A ses dires, le Centre d’entrainement commando de Pô (CENC) et le Bataillon d’intervention aéroporté (BIA) de Koudougou devrait porter  une main forte au Conseil.

M. Ouédraogo a précisé que l’instrument principal (ETIR) de réponse n’a pas agi du fait que son patron Michel Koama a été tué à quelques instants des évènements.

« Je l’ai appelé en vain mais il ne répondait pas sinon nous avions une puissance de feu pour faire face aux assaillants. Cela montre que l’ETIR en dernier ressort a été miné », a-t-il ajouté.

Les témoins Boukary Kaboré dit le Lion et le Pr Basile Guissou ont  également donné  leur version sur l’assassinat du capitaine Sankara et compagnons.

D’après l’avocat de la famille Sankara, Me Guy Hervé Kam, les principaux témoins ont permis d’avoir une idée générale du contexte qui existait avant le 15 octobre 1987.

Selon Me Kam, l’assassinat de Sankara  n’était pas une action spontanée mais bien mûrie et exécutée par des acteurs politiques et militaires que l’on peut  identifier à  présent.

Pour sa part, l’avocat du général Gilbert Diendéré, Me Paul Kéré a noté que  les témoins n’apportent pas grand-chose au dossier Thomas Sankara car, selon lui, ils ne racontent que des rumeurs.

« On a eu l’impression au début que c’est eux qui allaient venir fixer les choses clairement et le procès allait s’arrêter mais rien du tout », a conclu Me Kéré.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

Drame d’Inata : Le président Kaboré prévoit incessamment un Conseil supérieur de la Défense nationale

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Drame d’Inata : Le président Kaboré prévoit incessamment un Conseil supérieur de la Défense nationale 

Ouagadougou, 17 Nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a annoncé mercredi, trois jours après le drame de Inata, la tenue « incessamment d’un Conseil supérieur de la Défense nationale ». 

« Je voudrais également préciser qu’un Conseil supérieur de la Défense nationale sera convoqué incessamment, pour faire le point de l’ensemble de ces dysfonctionnements et prendre les dispositions qui s’imposent » , a indiqué le président Kaboré.

Le chef de l’État s’exprimait mercredi au sortir du traditionnel Conseil des ministres, sur le drame de Inata (attaque terroriste : 49 gendarmes et 4 civils tués) dimanche matin.

« D’ores et déjà, nous avons pris un certain nombre de mesures, et je dis et je répète, qu’au terme de l’enquête, l’ensemble des personnes qui seront concernées dans cette question relative à Inata feront l’objet de sanctions disciplinaires sans exception » a insisté le président Kaboré.

Roch Marc Christian Kaboré trouve anormal qu’il y ait « des dysfonctionnements à un niveau si important » dans « l’armée qui doit être la structure la mieux organisée » .

« Cela est inacceptable et c’est pourquoi je comprends fort bien les différentes réactions de colère qui sont exprimées çà et là », a-t-il soutenu.

« Je voudrais d’ores et déjà dire que les instructions ont été données pour qu’une enquête administrative soit faite sur l’ensemble de cette question », a-t-il affirmé.

Selon lui, l’on ne doit « plus entendre parler des questions d’alimentation (et) de primes » dans l’Armée.

« Nous devons mettre nos hommes dans toutes les conditions qui leur permettent d’affronter le terrorisme avec l’ensemble du courage et de la détermination qu’il faut ».

Le président Kaboré dit comprendre « les réactions de colère qui sont exprimées çà et là »  à la suite du drame de Inata mais appelle « l’ensemble des Burkinabè »  à  observer « une certaine compassion (et) dignité (…) pour accompagner les familles éplorées dans leur dure épreuve ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Prévention des conflits entre déplacés et communautés hôtes : Search For Common Ground sensiblise par le théâtre participatif dans le Centre-nord

1. La fin de la pièce théâtrale a été très instructif pour les spectateurs.

Prévention des conflits entre déplacés et communautés hôtes : Search For Common Ground sensiblise par le théâtre participatif dans le Centre-nord

Kongoussi, (AIB)-L’ONG Search For Common Ground a organisé des animations théatrales  à Bourzanga et à Kongoussi le 8 novembre 2021, afin de contribuer à la prévention des conflits qui pourraient naitrent entre déplacées internes et les communautés hôtes.

 Ces activités ont été organisées dans le cadre du projet “ENVIRONNEMENT PROTECTEUR POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES AFFECTÉS PAR LA CRISE DANS LE BAM”, mis en œuvre en collaboration avec Plan International Belgique et Burkina, avec le financement du gouvernement Belge à travers sa Direction Générale à la Coopération au Développement (DGD)

C’est en début de soirée que le site de Loulouka du secteur 1 de Kongoussi a abrité le théâtre participatif pour le compte de la commune de Kongoussi. Le public cible de cette animation  était les communautés hôtes et les personnes déplacées internes ( PDI).

Il s’est agi, à travers une pièce théâtrale de mettre en exergue une pratique qui peut compromettre le bon  vivre ensemble entre les deux  communautés.

2. Le chef de projet Issifou Bissiri se dit satisfait des résultats engrangés après les représentations théâtrales.

La pièce théâtrale portait sur l’adultère entre communautés hôtes et femmes déplacées internes, et vis versa.

Les acteurs sur scène ont mis en exergue cette  pratique  qui peut impacter négativement la bonne cohabitation des deux communautés.

À la fin de la pièce, les communautés hôtes ont chassé les PDI avec des manchettes et des gourdins.

Après la représentation théâtrale qui a duré une vingtaine de minutes, la parole a été donnée aux spectateurs. Ces derniers se sont prononcés sur les conséquences de ces genres de comportements.

3. Pour Marceline Ouédraogo, de telles actions doivent se renforcer pour prévenir les conflits.

«Cette représentation théâtrale est la bienvenue parce qu’elle nous a permis de transmettre notre message aux déplacés internes qui passent leur temps à courtiser nos femmes et ceux aussi qui ne guettent que les femmes PDI. Nous pensons que ceux qui nourrissaient l’intention de le faire vont arrêter et ceux qui sont là dessus aussi vont arrêter pour le bien être de tous. Vraiment merci aux initiateurs de cette représentation théâtrale » a relevé un vieux, membre de la communauté hôte de Kongoussi qui a requis l’anonymat.

Mme Marcelline Ouédraogo qui a suivi la représentation théâtrale pour le compte de l’observatoire nationale de la prévention des conflits de la commune de Kongoussi, a apprécié la démarche utilisée et estime que le message est bien passé et pourra contribuer à éviter des conflits.

«Nous avons assisté à une très belle représentation ce soir parce que le thème développé est d’actualité.  Pour ce qui nous concerne, nous estimons que le message est bien passé. Si des déplacées internes courtisent les femmes de leurs hôtes ce n’est  pas intéressant et pareille pour les communautés hôtes aussi qui abusent des femmes déplacées internes. Vous avez même vu la fin de la pièce où les PDI étaient obligés de se déplacer encore parce tout simplement ils ont posé des actes qui les empêchent de cohabiter toujours avec les populations hôtes » a-t-elle témoignée.

4. Le public a suivi avec intérêt l’animation de Kongoussi.

Pour le chef de projet Issifou Bissiri, la tenue des théâtres participatifs est une façon de créer un cadre d’expression pour les deux communautés ( hôtes et déplacées internes) afin qu’elles puissent se prononcer sur des conflits liés à leur cohabitation.

«Avec la situation actuelle, les deux communautés sont obligées de cohabiter ensemble. Et cette cohabitation est souvent source de tension, de conflits et parfois même de violences. C’est pourquoi Search For Common Ground a développé ce type de theâtre dans ses zones d’intervention que sont Kongoussi et Bourzanga pour donner la parole aux différentes parties pour qu’elles puissent s’exprimer et proposer des pistes de solutions afin de transformer les situations conflictuelles qu’elles vivent et aussi contribuer à atténuer les traumatismes» a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Burkina : Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus mortel (association)

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Burkina : Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus mortel (association)

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus mortel au Burkina Faso, à cause notamment du retard de diagnostic et du manque d’information, s’est alarmé mercredi, la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), avant de plaider pour une vaccination massive des jeunes adolescentes contre le virus responsable du fléau.  

«Au Burkina Faso, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer au niveau national en terme de fréquence mais en terme de mortalité, c’est le cancer le plus mortel », a indiqué le président de la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), Nayi Zongo.

Selon lui, le retard de diagnostic et le manque d’information sont les principales causes de la propagation de la maladie.

«Les femmes viennent tard et beaucoup de femmes meurent de ce cancer », a souligné Nayi Zongo.

Par ailleurs, la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN) a énuméré plusieurs moyens efficaces pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

« Le premier des moyens efficaces, c’est de travailler de telle sorte qu’en accord avec la volonté du gouvernement et du ministère de la santé, 90% de nos filles soient vaccinées contre le virus qui est responsable du cancer du col de l’utérus avant leur 15e anniversaire », a évoqué M. Zongo.

Selon lui, le second moyen est de «mener une communication et des actions à la base pour permettre à au moins 70% de nos femmes de pouvoir suivre un dépistage régulier des lésions qui sont au niveau du col de l’utérus qui ne sont pas encore des cancers mais qui peuvent les devenir ».

Dernièrement, la population doit savoir que toutes les lésions détectées sont prises en charge dans les hôpitaux publics de façon gracieuse grâce aux efforts du gouvernement, a-t-il souligné.

Ce 17 novembre 2021 marque la commémoration de l’an 1 du lancement de la stratégie mondiale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus à l’orée 2030.

Rappelons que la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN) est une association regroupant 17 associations membres ayant un but commun qui est la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

C’est une association qui a été créée grâce au leadership de la Première Dame du Faso, présidente de la Fondation KIMI, Madame Sika Kaboré et le ministre de la santé, premier président de COBUCAN, Pr Charlemagne Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Cyr-Osy/ata

Face au terrorisme, le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs énergies

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Face au terrorisme, le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs énergies

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) a invité dans une déclaration parvenue mercredi à l’AIB, les « Burkinabè à fédérer leurs énergies et leurs intelligences contre le terrorisme » quelques jours après de nouvelles attaques meurtrières.

« Le MPP invite l’ensemble des Burkinabè de l’intérieur ainsi que de l’extérieur à fédérer leurs énergies et leurs intelligences contre le terrorisme, le seul ennemi de notre peuple » a déclaré le président Alassane Bala Sakandé dans sa déclaration.

La déclaration du président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) porte sur les attaques d’Inata, de Kelbo et d’Essakane.

« Face à ces attaques terroristes dont l’une des finalités est (selon Bala Sakandé) la détérioration du climat sociopolitique », le président du MPP, invite les Burkinabè à s’«affranchir du piège de (leurs) divergences politiques et idéologiques pour mieux défendre (leur) mère patrie ».

Selon lui, « les discordances dans (les) approches (des Burkinabè) sur la question sécuritaire loin de devoir (les) dresser, les uns contre les autres, doivent plutôt être une opportunité de rassemblement pour agréger (leurs) différences de vue ».

« C’est à cette seule condition que nous saurons nous montrer dignes du rôle et de la place qui nous revient dans la lutte contre le terrorisme et être à la hauteur des attentes légitimes de notre peuple en matière de sécurité », a-t-il estimé.

Le MPP, selon son président « s’associe à la douleur (des) Forces de défenses et de Sécurité (FDS) ainsi qu’à celle des familles des victimes et leur exprime toute sa solidarité ».

« Aux blessés, notre parti leur souhaite prompt rétablissement et appelle les autorités compétentes à leur prise en charge adéquate », a indiqué Alassane Bala Sakandé qui est également le président du Parlement burkinabè.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina :  Une association propose qu’une cour martiale juge les terroristes

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Burkina :  Une association propose qu’une cour martiale juge les terroristes

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Le Mouvement des peuples citoyens (MPC) a invité, mercredi, le gouvernement, à la création d’une cour martiale pour juger les terroristes et leurs supplétifs.

« Le Burkina est en guerre et l’ennemi est bien connu. En conséquence, le gouvernement burkinabè doit sortir de sa frilosité politique et s’imposer une autre voie  » a souhaité mercredi, le coordonnateur national du Mouvement des peuples citoyens (MPC) Idrissa Nogo.

Cette nouvelle voie, selon M. Nogo est  » la création d’une cour martiale exclusivement constituée de militaires pour juger les terroristes et leurs supplétifs ».

Idrissa Nogo s’exprimait ce mercredi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse ténue sur la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso.

Il a expliqué qu’une cour martiale est un tribunal d’exception créée en temps de guerre pour juger les citoyens d’un pays qui pactise avec l’ennemi.

Selon ses explications, après cinq ans de contact avec l’ennemi, de nombreux experts militaires s’accordent à reconnaitre que les attaques terroristes dans leur ensemble sont retombées dans les stratégies et tactiques militaires conventionnelles classiques connues des officiers burkinabè.

Pour lui, les hommes armés non identifiés (HANI) sont désormais connus et « ce sont des Burkinabè ».

Alors, « il n’y a plus de guerre asymétrique imposée qui tienne », a laissé entendre le coordonnateur du MPC.

« Aujourd’hui ce sont des Burkinabè qui tuent des Burkinabè et qui se complaisent fièrement à réaliser et diffuser des vidéos aux contenus macabres et horribles sur les réseaux sociaux », a-t-il fait savoir.

A l’entendre, le mouvement souscrit favorablement à l’appel solennel du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’union sacrée de tous les Burkinabè autour des Forces de défense et de sécurité dans cette lutte contre le terrorisme.

Toutefois, « le MPC attend, des plus hautes autorités qu’elles démontrent leur ardeur à la sanction, et ce, quelle que soit la faute et quelle que soit la qualité supposée de l’auteur de la faute », a-t-il dit.

En réponse à un journaliste, qui l’interrogeait sur la nécessité de créer cette cour martiale alors qu’il existe déjà un tribunal spécialisé dans la répression des actes terroristes, M. Nogo dit de ne pas confondre les deux, et à renvoyer le journaliste, à sa définition citée plus haut.

Concernant l’appel à la démission du président Kaboré, lancée par certaines organisations de la société civile, le coordonnateur du MPC dit ne pas être convaincu que cela soit la solution face à cette crise sécuritaire.

Il en veut pour preuve l’exemple du Mali, où plusieurs régimes se sont succédés à la tête de l’Etat sans pour autant pouvoir mettre fin à l’hydre terroriste dans le pays.

« Je ne défends pas Roch ! Qu’il soit là ou démissionne ne changera en rien ma situation », a déclaré M. Nogo.

Il a néanmoins rappelé au chef de l’État qu’« il a prêté serment de garantir (aux Burkinabè), la paix, la liberté et la défense du pays « .

Il l’a ensuite invité à   » assume(r) cela sinon ça sera une démission de (sa part) de ses fonctions régaliennes et prérogatives, (chose qui) est différent  (Selon Nogo), de la démission exigée par les uns et les autres ».

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Attaque à Inata: Le Cadre d’action pour la patrie invite les Burkinabè à ne pas sombrer

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Attaque à Inata : Le Cadre d’action pour la patrie invite les Burkinabè à ne pas sombrer 

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Dans une déclaration publique mardi à Ouagadougou, le Cadre d’action pour la patrie invite les Burkinabè à ne pas sombrer malgré « l’adversité, la douleur et le deuil » qui les frappe, quelques jours après une nouvelle attaque terroriste meurtrière.

« Malgré l’adversité, la douleur et le deuil, notre Patrie et son peuple ne doivent pas sombrer » a déclaré le président du Cadre d’action pour la patrie (CAP) Neya Pema.

M. Pema s’exprimait quelques jours après une nouvelle attaque terroriste au Burkina Faso (Inata dans le Soum) qui fait plus de 30 morts civils et Forces de défenses et de sécurité (FDS).

Il a indiqué dans son message parvenu l’AIB que  les Burkinabè sont « redevables d’une lourde dette » qu’ils « ne pourront jamais rembourser » aux « FDS et aux civils tombés » dans la défense du Burkina Faso.

« En ces moment difficiles », il a invité les citoyens burkinabè à « être solidaire à toutes les forces civiles et militaires qui se battent pour rétablir la quiétude » au Burkina Faso.

Selon Neya Pema, « jamais, une Nation en guerre n’a triomphé dans la désunion ou en cédant au désespoir et à la fatalité ».

« Jamais, une Nation n’a triomphé sans perdre certaines batailles parfois même au prix du sang injustement versé », a-t-il poursuivi.

Cependant, il a estimé que « jamais, aucune adversité n’a pu tenir en échec un peuple uni et réuni autour de sa Patrie et de ses valeurs de liberté et de dignité ».

Neya Pema a invité le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à « faire diligenter des investigations immédiates afin de situer la responsabilité pour la mémoire des victimes et pour que cela ne se reproduise plus jamais ».

Le CAP, selon son président, invite également le chef de l’Etat « à renforcer davantage les capacités opérationnelles des forces combattantes sur le terrain et à prendre des initiatives afin d’assurer » au peuple burkinabè   » la victoire sur (ses) ennemis ».

Le Cadre invite aussi « le gouvernement à assumer sa responsabilité et à assurer une prise en charge convenable des blessés de guerre ».

« Nous l’invitons également à assurer la mise œuvre des textes en faveurs de toutes les veuves et de tous les orphelins », a déclaré Neya Pema.

Le cadre d’action pour la patrie est un mouvement de Jeunes crée le 17 septembre 2021 à Ouagadougou avec pour objectif de réunir les jeunes Burkinabè pour des actions citoyennes et républicaines.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Election consulaire au Zondoma: Ilassa Ouédraogo élu pour un second mandat

Election consulaire au Zondoma: Ilassa Ouédraogo élu pour un second mandat

Gourcy, 17 nov. 2021(AIB)-Le Président Directeur général du groupe Wend Na Songdo International, Ilassa Ouédraogo, a été élu délégué consulaire pour le compte de la province du Zondoma, le dimanche 14 novembre 2021.

Inscrit dans la section commerce il avait pour challenger Mahamadi Ouédraogo qui s’est finalement désisté, lui laissant la voie libre.

C’est donc avec 154  voix sur 158 qu’il a été reconduit pour un second mandat de cinq ans.

Au soir de son élection,  monsieur Ouédraogo tout en traduisant sa reconnaissance à l’ensemble des commerçants du Zondoma qui ont placé leur confiance en lui, les a invités à l’union sacrée pour le développement des affaires dans la province.

«Je me donnerai du temps afin de voir avec les acteurs ce qui peut être fait pour donner un coup de pouce au secteur», a déclaré le délégué consulaire nouvellement réélu.

Agence d’information du Burkina

Attaque d’Inata : La jeunesse de Kaya exige des actions fortes

Attaque d’Inata : La jeunesse de Kaya exige des actions fortes

Kaya, 17 nov. 2021(AIB)-Au lendemain de la marche de la jeunesse de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, celle de Kaya, guidée par son Conseil communal, est sortie, pour la troisième fois au cours de l’année, ce mercredi, pour exiger, entre autres, une meilleure prise en charge des soldats au front et le départ des forces militaires françaises au Burkina Faso. 

Balais, spatules, pilons, fanfares, sifflets, brassards rouges, branches d’arbre et drapeau national… en mains, les marcheurs à pied, à motos et en tricycle, composés de commerçants, d’élèves, de déplacés internes, ont, du rond-point Naaba Oubri (grand marché) au gouvernorat de Kaya en passant par le rond-point de la Femme, la Cour royale de Naaba Koom, la Gendarmerie nationale et la Place de la Nation, entonné l’hymne national et lancer des slogans.

Les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Ce qui a gonflé le nombre de manifestants. Même s’ils n’ont pas été reçus par le chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom (absent), les initiateurs de la marche ont livré leur message avant de prendre la direction de la Place de la Nation.

Pour le président du Conseil communal de la jeunesse de Kaya, Issaka Sawadogo, leur présence devant la cour royale vise à demander le soutien des leaders coutumiers pour la résolution de la crise sécuritaire.

«Le Naaba demeure le premier responsable de sa population alors que les politiciens partent et reviennent», a fulminé Issaka Sawadogo, dans la foule accompagnée d’acclamations. Pour lui, c’est inadmissible qu’un soldat au front meure de faim.

De ce fait, Issaka Sawadogo s’est interrogé sur l’utilité des avions acquis grâce aux taxes et impôts des contribuables.

«Nous n’avons pas d’emplois, de paix et de sécurité. Nous avons déjà reçu des menaces et des appels d’intimidations de la part des élus locaux mais nous n’avons pas peur», a-t-il averti.

Au gouvernorat de Kaya, les mécontents n’ont pas été reçus par les autorités régionales. Après un bref échange avec les forces de l’ordre, ils ont entonné l’hymne national avant de se replier à la Place de la Nation pour traduire leur tristesse.

Pour M. Sawadogo, l’objectif de cette marche vise à interpeller le Chef de l’Etat afin de situer les responsabilités suite à l’attaque du détachement de gendarmerie d’Inata.

 

«Pourquoi laisser des soldats affamés pendant que nous avons des avions pour les ravitailler en vivres et médicaments alors qu’ils sont capables de transporter des corps sans vie. Le président doit savoir qu’il est arrivé au pouvoir à travers une insurrection et que le peuple burkinabè ne dort pas. Il doit savoir que toute une vie ôtée est de sa responsabilité..», a fustigé Issaka Sawadogo.

A l’entendre, la jeunesse de Kaya est et restera de cœur avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont des membres de leurs familles.

Les frondeurs ont promis de poursuivre la marche si toutefois des actions «fortes» ne sont pas prises pour améliorer la situation sécuritaire au Burkina Faso.

Des femmes des FDS étaient au premier plan de la marche afin de soutenir leurs époux au front. «Nous voulons que les plus hautes autorités prennent des dispositions idoines pour préserver la vie de nos maris afin qu’ils puissent tenir haut le drapeau national. Nous ne supportons pas la mort de nos époux… »,  a lancé Latifatou Belem, l’épouse d’un soldat.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Burkina : Protestation, justice et sport alimentent les quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Protestation, justice et sport alimentent les quotidiens

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent le procès Thomas Sankara, le match qui a opposé, la veille, les Etalons aux Fennecs d’Algérie, ainsi que la marche de protestation contre l’insécurité.

En première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso laisse lire : « Situation nationale : des jeunes de Bobo-Dioulasso n’en peuvent plus aussi ».

Selon le journal, des jeunes ont battu le pavé à Bobo-Dioulasso, pour demander la démission du président du Faso, si toutefois, il est incapable d’assurer la sécurité des Burkinabè.

Les manifestants sur des motos et dans des tricycles, ajoute Aujourd’hui au Faso, ont voulu remettre un message au gouverneur des Hauts-Bassins.

« Ils ont été stoppés par les forces de l’ordre. Très en colères, ils ont contraint des commerçants à fermer boutiques et magasins pour éviter toute éventualité », relate Aujourd’hui.

Abordant le même sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privé, arbore à sa Une : « Marche contre la crise sécuritaire : Mise en jambes d’OSC à Ouaga ».

A en croire L’Observateur Paalga, la manifestation n’a pas connu une forte mobilisation mais ses organisateurs estiment que c’est un avertissement.

Quant au journal Le Pays on peut lire sur sa manchette : « Insécurité au Burkina Faso : A Bobo, des manifestants exigent la démission du régime MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, Ndlr) du pouvoir ».

Il informe que des manifestants ont pris d’assaut les artères de la ville de Bobo-Dioulasso pour dénoncer la présence des forces armées françaises au Burkina et exiger aussi la démission des ministres et du président du Faso.

Sous un autre registre, les journaux abordent le procès relatif à l’assassinat du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons d’infortune.

A ce propos, le journal privé Le Pays revient sur l’interrogatoire des témoins comme Daouda Traoré et Boukary Kaboré dit « Le lion » qui étaient  à la barre, hier mardi.

Le journal fait remarquer que pour Boukary Kaboré, le coup d’Etat a été bel et bien préparé par Blaise Compaoré. Et de mentionner qu’il dit être bien placé pour en parler parce qu’il était au cœur du système sécuritaire de l’époque.

Quant à Daouda Traoré, rapporte Le Pays, il dit que des tracts orduriers circulaient contre le président Thomas Sankara.

Concernant les deux témoins ci-dessus cités, L’Observateur Paalga embouche revient sur les propos de Daouda Traoré qui estime que Gilbert Diendéré était proche du camp de Blaise Compaoré.

Selon le quotidien, Boukary a dit qu’il a prévenu Thomas Sankara de démissionner à Koudougou. Chose qu’il a refusé.

En sport, les quotidiens ont largement commenté le match des Etalons du Burkina Faso qui ont croisé les crampons avec les Fennecs d’Algérie.

Ainsi, le quotidien national Sidwaya arbore comme  titre : « Eliminatoires Mondial 2022/Algérie # Burkina Faso (2-2) : Les Etalons tout près de l’exploit à Blida ».

Le quotidien indique que les Etalons ont tenu en échec les Fennecs d’Algérie hier au stage Mustapha-Tchaker par un score de 2 buts partout.

Ce résultat, écrit Sidwaya, qualifie l’Algérie qui disputera en mars prochain les barrages.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga fait observer qu’en ce qui concernent les éliminatoires de la coupe du monde 2022, « les Etalons abandonnent leurs illusions à Blida », avant d’jouter que « les Etalons sont passés si prêt des barrages ».

De l’avis d’un chroniqueur interrogé par le journal, l’entraineur burkinabè Kamou Malo n’est pas à blâmer. « La pelouse était arrosée et la réduction du temps additionnel n’ont pas joué en faveur du 11 national », précise-t-il.

Agence d’information du Burkina

HB/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 17 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 17 NOVEMBRE 2021

 

SOKOLKA (Pologne) – Les forces de sécurité polonaises ont fait usage de gaz lacrymogène et déployé des canons à eau pour repousser des migrants qui leur jetaient des pierres en tentant mardi de traverser la frontière à partir du Bélarus, qui a de son côté accusé la Pologne de vouloir « aggraver la situation ».

 

EREVAN – L’Arménie a annoncé mardi avoir conclu une trêve avec l’Azerbaïdjan, avec la « médiation » de la Russie, après une journée de combats près de la région disputée du Nagorny-Karabakh, qui a fait craindre la reprise d’une guerre entre Bakou et Erevan. Un soldat arménien a été tué et plusieurs autres ont été blessés dans ces affrontements.

 

MOSCOU – La Russie a admis mardi avoir pulvérisé un de ses satellites en orbite par un tir d’essai de missile, tout en jugeant « hypocrites » les déclarations de Washington qui l’accuse d’avoir mis en danger l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS). Moscou a fait feu de la Terre sur un vieux satellite soviétique à l’occasion d’un test qui, selon Washington, a généré un « nuage » de débris potentiellement dangereux pour la station orbitale et une foule de satellites.

 

RANGOUN – La junte birmane resserre encore son étau judiciaire contre l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, inculpée pour « fraude électorale » lors des législatives de 2020, un scrutin remporté haut la main par son parti.

 

WASHINGTON – Joe Biden et Xi Jinping se sont parlé pendant plus de trois heures mais sont restés à couteaux tirés sur Taïwan, le président chinois exhortant son homologue américain de ne pas « jouer avec le feu » sur cette question brûlante.

 

LAGOS – Les forces de sécurité du Nigeria ont commis ce qui s’apparente à un « massacre » en tirant sur des manifestants pacifiques en octobre 2020 à Lagos, a conclu une commission indépendante, contredisant la version défendue sans relâche par le gouvernement fédéral.

 

LA HAVANE – La présence policière et l’arrestation de meneurs de la dissidence cubaine ont empêché ceux-ci de mener à bien lundi leur manifestation, interdite par les autorités, qui ont raillé une « opération ratée » des Etats-Unis, lesquels ont dénoncé une manoeuvre pour « faire taire » les protestataires.

 

LIVERPOOL (Royaume-Uni) – La police antiterroriste britannique passe au crible le profil d’Emad Al Swealmeen, mort dans l’explosion d’un taxi dimanche à Liverpool (nord de l’Angleterre) qui est, selon des médias britanniques, un demandeur d’asile converti au christianisme.

 

BENGHAZI (Libye) – L’homme fort de l’Est de la Libye Khalifa Haftar s’est porté mardi candidat à la présidentielle de décembre, deux jours après un fils de Mouammar Kadhafi, deux hommes aux penchants autoritaires qui risquent selon leurs détracteurs de torpiller le passage du pays à la démocratie.

 

GUAYAQUIL (Equateur) – Militaires et policiers équatoriens ont repris mardi le contrôle de la prison de Guayaquil, dans le sud-ouest de l’Equateur, où de violents affrontements entre détenus ont fait 68 morts en fin de semaine dernière, a-t-on appris de source officielle.

 

KAMPALA – Au moins trois personnes ont été tuées et 33 blessées mardi, selon la police, dans la capitale ougandaise Kampala lors d’un double attentat suicide revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI).

 

GENEVE (Suisse) – Le géant pharmaceutique américain Pfizer a accepté de laisser diffuser sa pilule anti-Covid – une fois autorisée – au-delà des pays riches pour mieux combattre une pandémie qui fait des ravages depuis près de deux ans.

 

GRANDE-SYNTHE – Un campement d’environ un millier de migrants a été évacué mardi par les forces de l’ordre dans le nord de la France à Grande-Synthe, sur fond de tensions entre Paris et Londres autour de la question migratoire et de contestation du traitement réservé aux exilés sur le littoral français.

 

FRANCFORT – Impatiemment attendu par Moscou, le démarrage du gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne subit un contretemps avec la décision, mardi, du régulateur allemand de l’énergie de suspendre son approbation à cause d’un obstacle juridique.

 

LONDRES – Les accusations visant le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy, 27 ans, se sont alourdies mardi: deux nouveaux viols sont reprochés par la justice anglaise au joueur, qui doit être jugé fin janvier.

 

WASHINGTON – La consommation est en hausse aux États-Unis, malgré les pénuries et l’inflation, de bon augure alors que débute la saison des fêtes de fin d’année qui sera lancée dans dix jours par le Black Friday.

 

NAIROBI – Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a entamé mercredi à Nairobi son premier voyage en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions, centré sur la démocratie et le changement climatique, mais les crises en Ethiopie et au Soudan devraient remettre la sécurité au menu.

 

PARIS – Guanyu Zhou va entrer en 2022 dans l’histoire de la F1 et de son pays: il deviendra en mars le premier Chinois à prendre le départ d’un Grand Prix dans la catégorie reine du sport auto, au volant d’une monoplace de l’écurie Alfa Romeo.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Conséquence de leur divorce, la vente d’une partie de la collection d’art moderne et contemporain du richissime couple new-yorkais Macklowe a totalisé 676 millions de dollars en une soirée d’enchères mémorable lundi soir chez Sotheby’s.

(afp)

Eliminatoires Coupe du monde 2022: fin de l’aventure des Etalons face aux Fennecs (2-2)

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Eliminatoires Coupe du monde 2022: fin de l’aventure des Etalons face aux Fennecs (2-2)

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont fait jeu égal de 2 buts partout avec les Fennecs d’Algérie mardi au stade Mustapha Tchaker de Blida (Algérie), dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, dans le groupe A.

Ce sont les Algériens qui ont ouvert le score par le sociétaire de Manchester City (Angleterre), Ryad Mahrez (21e) d’une frappe du gauche, avant que les Etalons ne réagissent avec l’égalisation de Zakaria Sanogo (37e). Les deux équipes sont allées à la pause sur ce score de parité.

A la reprise les Fennecs reprennent l’avantage avec le nouvel entrant Soufiane Féghouli qui double la mise pour son équipe (68e). L’entraineur des Etalons Kamou Malo qui a impérativement besoin d’une victoire jette son va-tout dans le jeu en faisant entrer l’attaquant de l’AS SONABEL (Burkina Faso) Mohamed Lamine Ouattara.

Celui-ci réussi à prendre de vitesse la défense algérienne, mais est victime d’une faute dans la surface de réparation. L’arbitre sud-africain n’hésite pas à désigner le point de penalty que va transformer le capitaine et défenseur central des Etalons, Issoufou Dayo (82e).

Avec ce match nul l’Algérie reste en tête dans le groupe A avec 14 points (+21), suivi du Burkina Faso (12 points+8). Le Niger qui a étrillé le Djibouti à Niamey par 7 à 2, est 3e avec 7 points (-4), tandis que le Djibouti qui n’a marqué aucun point dans ces éliminatoires est resté à sa 4e et dernière place (0 point – 25).

Les Fennecs d’Algérie connaitront leur adversaire à l’issue d’un tirage au sort entre les 10 premières équipes des matchs de poule, le 18 décembre prochain. C’est à l’issue des matchs de barrage que la zone Afrique (CAF) connaitra ses 5 représentants pour la Coupe du monde Qatar 2022.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

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