Les attaques terroristes à répétition ont marqué le quotidien des Burkinabè en 2018
Ouagadougou, 30 déc. 2018 – Les attaques terroristes perpétrées de façon répétitive au Burkina Faso, ont marqué la vie quotidienne des Burkinabè durant l’année 2018 qui s’achève.
Tout au long de l’année, la presse nationale et internationale a fait écho des différentes attaques terroristes qui ont eu lieu dans plusieurs zones du pays, à des intervalles très réguliers, avec leur corolaire de victimes.
L’une des attaques les plus spectaculaires fut celle perpétrée le 2 mars 2018, en plein cœur de Ouagadougou, simultanément, à l’Etat-major des armées et à l’ambassade de France au Burkina Faso.
Le bilan est de huit morts, tous des FDS. Les trois terroristes, auteurs de l’attaque simultanée, ont été également neutralisés.
En 2018, les attaques terroristes au Burkina Faso se sont particularisées aussi bien par la méthode utilisée par les assaillants que par la diversité des zones ciblées.
Pratiquement, toutes les régions du pays ont été touchées, avec cependant, une fréquence remarquable dans celles du Sahel, du Nord et surtout de l’Est.
La quasi-totalité des attaques n’a pas été revendiquée. Parmi les victimes, l’on dénombre aussi bien des civiles que des éléments Forces de défense et de sécurité (FDS).
Le mode opératoire le plus meurtrière a consisté à viser les convois des FDS, leur opposer des embuscades et à faire exploser les véhicules de celles-ci (FDS), à l’aide d’engins explosifs artisanaux improvisés.
Le dernier cas en date est intervenu le jeudi 27 décembre dernier lorsque des éléments de la brigade de gendarmerie de Toéni, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, sont tombés dans une embuscade alors qu’ils se rendaient sur le site d’une école incendiée.
Le véhicule des gendarmes a sauté sur une mine artisanale, faisant une dizaine de soldats tués.
Au cours de l’année, plusieurs ripostes ont été opérées par les Forces de défense et de sécurité burkinabè, tuant les assaillants. Ainsi, trois jihadistes présumés ont été abattus au cours d’un assaut des forces de sécurité dans la nuit du 21 au 22 mai, contre une villa à Rayongo, un quartier situé à l’Est de Ouagadougou.
En vue de venir à bout du phénomène du terrorisme dans leur pays, les autorités burkinabè ont consenti un rehaussement de la part du budget national octroyé au secteur de la défense et de la sécurité.
Le pays compte aussi sur le soutien international, notamment, sur l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel regroupant cinq pays de la sous-région (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).
Durant l’année 2018, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a eu plusieurs missions et rencontres dans le sens de recherche de solutions contre le terrorisme.
Agence d’information du Burkina
AK/ata
Photo: Archives