Coopération japonaise
Les associations s’informent sur les conditions d’intervention
L’Association Faso-Japon solidarité (AFAJAPS) a, en collaboration avec l’ambassade du Japon, organisé, le 21 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, une session d’information sur le Programme de coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon, intitulé « dons aux micros projets contribuant à la sécurité humaine ». La rencontre a visé à expliquer aux participants, les conditions à remplir pour bénéficier de cette aide japonaise.
La coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon, « dons aux micros projets contribuant à la sécurité humaine » est un volet de la coopération japonaise introduite au Burkina Faso en 1989. Cette aide financière est octroyée dans le but de contribuer à la réalisation des projets élaborés par des structures communautaires en faveur des populations défavorisées ou vulnérables.
Son objectif principal est d’améliorer la sécurité humaine des populations cibles. Les domaines d’intervention de ce Programme d’aide sont l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement. Les structures éligibles sont les associations à but non lucratif, les ONG et les collectivités locales. Le montant maximum pour le financement d’un projet est de 50 millions de F CFA et couvre seulement les frais liés à l’exécution du projet soumis.
Ce sont, entre autres, ces informations que le président de l’Association Faso-Japon solidarité, Siaka Gobé a donné, le 21 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, aux participants à la session d’information sur le Programme de coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon. Pendant la session, les bénéficiaires du Programme ont partagé avec les participants, leurs expériences afin de les aider à formuler leurs projets à soumettre à l’ambassade de France.
Ces échanges d’information, a dit M. Gobé « vont permettre aux participants de formuler des projets pertinents pour solliciter l’accompagnement de l’ambassade du Japon dans le cadre de leurs actions visant l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées dans leurs zones d’intervention ». A l’ouverture de la session d’informations, le directeur de cabinet du maire de Bobo-Dioulasso, Bamory Diané a loué cette initiative qui va permettre aux associations de mieux monter leurs dossiers. La représentante de l’ambassade du Japon au Burkina Faso, Rié Doucouré, a souligné que la formation a permis de connaitre davantage les domaines d’intervention de la coopération japonaise. Elle a ajouté que Bobo-Dioulasso a été choisie pour la formation car les activités de la coopération japonaise seront beaucoup concentrées dans la commune et dans le Sud-Ouest.
Adaman DRABO