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Burkina : Dabiré compte réduire le train de vie de l’Etat et engager le dialogue social

Burkina : Dabiré compte réduire le train de vie de l’Etat et engager le dialogue social

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB)-Le nouveau Premier ministre Christophe Dabiré a décliné jeudi, ses priorités, au nombre desquelles, la réduction du train de vie de l’Etat, le dialogue social et la lutte contre le terrorisme.

«Si nous voulons aller loin, il faut qu’au niveau du gouvernement, nous prenions des dispositions pour réduire le train de vie de l’Etat» a déclaré jeudi le Premier ministre Christophe Dabiré, quelques heures après la formation de son gouvernement.

Selon ses dires, «un séminaire gouvernemental va se pencher sur un certain  nombre de mesures pour réduire le train de vie de l’Etat et engager le dialogue social avec les partenaires sociaux dans les différents départements ministériels».

Christophe Joseph-Marie Dabiré a expliqué à la presse que « le travail de son gouvernement devra permettre d’apporter des réponses précises aux préoccupations des travailleurs et apaiser le front social qui est aujourd’hui en ébullition ».

Le séminaire annoncé, va également, selon Christophe Joseph-Marie Dabiré se plancher sur la restauration de l’autorité de l’Etat.

«Nous allons prendre des mesures fortes pour que cette question ne continue pas de traumatiser notre peuple»,  a-t-il affirmé.

La nouvelle équipe gouvernementale rendue publique ce jeudi après-midi sur les antennes de la télévision nationale burkinabè, est composée de 32 membres dont 7 femmes. On y enregistre 8 départs et 7 nouvelles arrivées.

Au cours de son adresse de fin d’année, le chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré avait promis un quota de 30% de femmes dans son futur gouvernement.

«Nous n’avons pas atteint ce nombre mais nous sommes en train de travailler pour y arriver parce que le chef de l’Etat estime que les femmes ont une très grande contribution à apporter à notre pays» a expliqué le chef du gouvernement.

La nouvelle équipe gouvernementale connait des innovations selon son premier responsable.

Notamment l’érection des Ministères de la Défense Nationale et des Anciens Combattants et celui de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale en ministères d’Etat.

Concernant la nomination d’un gendarme à la retraite au ministère de la sécurité, Ousséni Compaoré, la mesure vise à mettre en avant « le premier responsable de ce département (…) pour accélérer la sérénité au sein des forces de défense et de sécurité  de notre pays» selon Christophe Joseph-Marie Dabiré.

Concernant le ministère de l’administration, le chef de l’Etat a estimé que la l’ajout du portefeuille de la Cohésion sociale,  «fait désormais partie des grandes priorités du pays» a affirmé le premier ministre.

La nouvelle équipe gouvernementale est aussi invitée à faire «la promotion des langues nationales et œuvrer à ce que les ressources financières qui seront mobilisées contribuent au développement du pays.

Le chef du gouvernement promet l’accélération de la justice (sur les différents dossiers  notamment le massacre de Yirgou) pour rétablir la vérité et apaiser les cœurs afin « d’aller très rapidement à la réconciliation nationale ».

Concernant la lutte contre le terrorisme, le chef du gouvernement affirme que ce n’est pas uniquement «une affaire du gouvernement ni des forces de défense et de sécurité » mais plutôt, «une affaire de tous les Burkinabè».

Selon lui, si un Burkinabè sait que son voisin commet un certain nombre d’exactions, s’il n’informe pas les forces de l’ordre pour l’arrêter, « il est responsable du développement du terrorisme dans notre pays».

«Il faut appeler le peuple à savoir que nous sommes tous embarqués dans le même bateau. Si ce dernier coule, c’est tout le monde qui coule» a-t-il affirmé.

Selon lui,  «il n’y a pas d’hommes providentiels dans un pays comme le Burkina Faso » mais estime qu’il appartient plutôt au peuple de prendre « conscience et de faire face aux différentes réalités que nous vivons aujourd’hui».

Le gouvernement compte donc de l’avis de son chef, «travailler à faire en sorte que chacun soit conscient de cette réalité».

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

 

 

 

 

Christophe Dabiré, Premier ministre :Des bobolais, dédoulais et gaoulais jugent  

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Christophe Dabiré, Premier ministre

 

Des bobolais, dédoulais et gaoulais jugent

 

Joseph Compaoré, Inspecteur de l’enseignement secondaire à la direction régionale Hauts-Bassins : « travailler à faire sortir le pays de la passe »

Je souhaite que le premier ministre mette en place un gouvernement qui est conscient des difficultés que traverse le pays et qui soit véritablement engagé à résoudre ses difficultés, pour sortir le pays de la mauvaise passe. Le futur gouvernement doit s’atteler à résoudre  le problème de sécurité, le problème lié au dialogue social, le problème de la gouvernance afin que le pays se remette sur la voie de développement.

 

Bourahima Sanou, Maire de la commune de Bobo-Dioulasso : « il est la personne la mieux placée rien qu’à travers son CV » 

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Je pense qu’il est la personne la mieux placée rien qu’à travers son CV (Curriculum vitae). Ce choix est fait après concertation. La plupart des Burkinabè savent qui est cet homme. Nous avons applaudi sa nomination parce que nous savons que ça va donner un nouveau dynamisme à notre pays et un grand espoir au peuple burkinabè.

 

 

Issouf Sawadogo, Conseiller d’administration (Bobo-Dioulasso)

Il faut que le nouveau Premier ministre mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour faire bouger les choses. Cela y va de la réussite du nouveau gouvernement. Il faut que la nouvelle équipe s’attaque urgemment au problème de l’insécurité. Sur la question des grèves, elle doit chercher résoudre les revendications des travailleurs en respectant leur engagement. C’est en cela que nous pourrons mettre fin au moment d’humeur.

Norbert Zongo, agent de la santé à Bobo: « L’heure n’est plus à la plaisanterie ». 

Le nouveau gouvernement doit fournir plus d’effort par rapport au gouvernement précédemment. L’heure n’est plus à la plaisanterie. L’affaire est plus que sérieux. Qu’il se mette au sérieux pour travailler et respecter leurs engagements.  La question d’insécurité est devenue une question nationale. Il va falloir travailler à amener la sécurité au Burkina Faso.

 

Mamadou Baba Dayo, opérateur économique à Bobo-Dioulasso : « Il faut mettre de l’ordre dans le pays »

Le nouveau premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré est pétri d’expériences au regard de son parcours et de son ancienneté. Il peut gérer le pays. Nous souhaitons qu’il assume ses nouvelles responsabilités en fonction de ses convictions. Le Burkina est aujourd’hui confronté à de nombreux défis comme l’insécurité, le terrorisme et surtout l’incivisme. Il doit lutter contre l’incivisme  et restaurer l’autorité  de l’Etat. Le Burkina-Faso n’est pas totalement stable. Il faut pour cela, éviter de caresser la population dans le sens des poils et sévir quand il le faut.  Aujourd’hui, la population ne respecte ni la police, ni la gendarmerie, ni l’armée, ni le gouvernement encore moins le  chef de l’Etat. Le premier ministre doit prendre ses responsabilités et travailler à mettre de l’ordre dans le pays. Egalement, nous demandons aux hommes politiques d’œuvrer pour l’intérêt général que la défense de l’intérêt individuel parce que nous constatons que les hommes politiques viennent, se battent pour des postes que de chercher des solutions aux problèmes que connait le pays. Il faut aussi que l’opposition fasse des débats constructifs que de chanter sur tous les toits que le premier ministre est issu de l’ancien régime. Il faut qu’on avance. Nous avons chassé l’ancien président Blaise Compaoré. Aujourd’hui, nous ne donnons pas le temps au président Roch Marc Christian Kaboré et à son équipe  de travailler sereinement en disant après que le président  n’a pas l’expérience. Qu’est-ce qu’on veut à la fin ? Le président Roch Kaboré a plus d’expériences dans la gestion d’un Etat que ceux-là mêmes qui le vouent aux gémonies. Aucun de ceux qui le critiquent n’a l’expérience qu’il a. Nous souhaitons bonne chance au nouveau premier ministre et que Dieu sauve le Burkina-Faso

 

Désiré Badou, Inspecteur de l’enseignement secondaire à Bobo-Dioulasso: « Mon souhait de voir un gouvernement restreint » 

Dans la formation du gouvernement, il faut que le premier ministre tienne compte des hommes qui seront très efficace dans leur travail. Parce que dans le passé, on a vu des gouvernements très étoffés et larges mais le travail n’est pas fait. Mon souhait est de voir un gouvernement restreint où il y a des hommes qui travaillent sérieusement. Qu’ils s’attaquent aux problèmes qui minent notre société notamment l’insécurité, le terrorisme. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance au futur gouvernement.

 

 

Fiacre Kambou, maire de la commune urbaine  de Gaoua : « Le nouveau locataire du palais de koulouba  a des compétences avérées »

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A  mon humble avis, le président Roch Christian Kaboré a fait un bon choix en nommant  Christophe  Joseph  Marie Dabiré comme  Premier ministre. Il est un technocrate, un ancien  haut cadre de l’administration  burkinabè. Il a aussi  servi  au niveau de l’administration publique à des postes  de directeurs et  de ministres. Il a été parlementaire pendant une longue période. En plus, M Dabiré a travaillé à l’Union économique et monétaire ouest africaine. Toute cette somme d’expérience  a  constitué  des atouts qui ont  certainement milité en faveur de son  choix. Le nouveau locataire du palais de koulouba  a des compétences avérées  et une bonne connaissance de la faune et de la flore politique Burkinabè. Au regard de cela, cet homme pourra continuer dans les sillons tracés par son prédécesseur Paul Kaba Thièba dont  les actions sont  saluées. Ce dernier a dirigé un gouvernement  pendant trois ans, dans une période   post insurrectionnelle où il y avait  beaucoup d’attentes de la part des citoyens et cela dans un contexte d’insécurité. Malgré cette situation, le premier ministre sortant a mené assez d’actions pour maintenir le Burkina Faso à un niveau satisfaisant.  Je souhaite que le premier ministre Dabiré se lance  dans la dynamique entamée et, faire des ajustements par rapport à un certain nombre de sujets préoccupants de l’heure à savoir restaurer la sécurité et  l’autorité de l’Etat. Par ailleurs il  doit  travailler  à ce que les  burkinabè entrent le cycle de la réconciliation.

 

 Ini Inkouraba Damien, présidente de l’Association pour la promotion féminine de Gaoua : « je souhaite une place de choix pour les  femmes compétentes dans le futur gouvernement » 

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Je loue tout d’abord les actions du premier ministre sortant, Paul Kaba Thièba pour sa contribution à l’épanouissement des Burkinabè. Je salue aussi la clairvoyance du président  du Faso qui a nommé Christophe Joseph Marie Dabiré. Ce nouveau premier ministre vient à un moment où la situation nationale n’est pas reluisante. Je voudrais dire à M Dabiré qu’il a le soutien de tout  le Burkina Faso. Je lui souhaite bon vent bien car la tâche  qui l’attend n’est pas facile.  Pour ce faire, il doit faire preuve de beaucoup de tacts  dans la composition de son équipe. Il faut qu’il choisisse des collaborateurs qui ont des compétences et l’expérience du terrain.  C’est en cela qu’il va réussir  dans les missions qui lui seront confiées. Les attentes sont nombreuses : il y a  la question de sécurité, la crise économique, etc. Enfin je souhaite une place de choix pour les  femmes compétentes dans le futur gouvernement.

 

 

 

 

Hankirou Sé, tenancier d’un cyber café à Dédougou: « Les Burkinabè ont besoin aujourd’hui d’être assurés ».

Nous espérons que le nouveau premier ministre pourra apporter son expérience pour la résolution des problèmes politiques et sécuritaires dans notre pays. Son prédécesseur était un homme à tempérament pondéré, et avec Christophe Dabiré nous osons croire qu’il aura les mains libres pour faire face aux défis. Les Burkinabè ont besoin aujourd’hui d’être assurés sur le plan de la sécurité sans oublier l’économie.

 

Mme Zoundi Félicité, conseiller en droits humains à la direction régionale des droits humains et de la promotion civique de la Boucle du Mouhoun: «Beaucoup de burkinabè vivent aujourd’hui avec la peur au ventre ». 

Personnellement, je ne le connais pas Christophe Dabiré, mais si le président du Faso pense qu’il peut être la solution pour le Burkina, nous n’avons qu’à l’encourager et le soutenir pour la tâche qui lui a été confiée. Il y a certes d’énormes défis à relever, il faut que nous ayons confiance en lui et lui permettre de travailler dans la sérénité. Parlant de défis, c’est surtout dans le domaine de la sécurité. Beaucoup de burkinabè vivent aujourd’hui avec la peur au ventre. Ils ne savent pas de quoi sera fait demain. Prions pour lui, afin qu’il puisse travailler à ramener la paix au pays.

 

Yassia Tindouré, élève en classe de Terminale à l’école Al Ilm de Dédougou: « A lui tout seul, il ne pourra pas accomplir sa mission ». 

Il ne faut pas que les Burkinabè s’attendent à ce que le nouveau premier ministre vienne résoudre d’un coup de bâton magique les problèmes du pays. Il faut que chacun à son niveau s’y mette pour qu’ensemble nous puissions sortir le pays de cette mauvaise passe marquée par le terrorisme et l’incivisme. A lui tout seul, il ne pourra pas accomplir sa mission. Il va falloir que tout le monde s’implique en collaborant avec les forces de défense et de sécurité pour lutter

Le nouveau gouvernement à la Une des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Le nouveau gouvernement à la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 25 janv. 2019 (AIB) – Les journaux burkinabè présentent à leur une, ce vendredi, le gouvernement du nouveau Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, rendu public la veille.

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso présente le gouvernement Dabiré 1 en image, avant de parler de «remaniement de guerre».

Selon le journal, le remaniement ministériel intervenu, hier jeudi, se veut portant très significatif, même s’il est «moins radical comme de nombreux Burkinabè l’avaient souhaité au regard de la conjoncture nationale».

Pour sa part, le quotidien privé Le Quotidien, fait remarquer que dans le gouvernement Dabiré 1, l’on enregistre «9 exclus et 8 entrant».

Le journal rapporte que le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, installé dans la matinée du jeudi 24 janvier 2019, ainsi que son gouvernement, ont eu une prise de contact avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré en fin de soirée.

Dans le choix des images des ministres à sa une, Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue les nouveaux entrants dans l’exécutif burkinabè.

Ainsi l’on aperçoit les photos des nouveaux ministres comme, entre autres,  Moumina Chériff Sy (Défense), Ousséni Compaoré (Sécurité), Lassané Kaboré (Finances), Madiara Sagnon/Tou (Déléguée, chargée de Décentralisation et Cohésion sociale), Maminata Ouattara/Ouattara (Droits humains).

Quant au quotidien national Sidwaya, il barre à sa une : «Gouvernement Christophe Dabiré : Des innovations pour parer aux grands défis de l’heure».

L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Composition nouveau gouvernement : Chacun y va de son commentaire», publiant un micro-trottoir dans lequel des citoyens donnent leurs sentiments  sur nouveau gouvernement.

Evoquant la nomination de Moumina Cheriff Sy et de Ousséni Compaoré, respectivement à la Défense et à la Sécurité, le bimensuel L’Evènement estime qu’il s’agit de «deux sécurocrates pour traquer l’hydre terroriste».

A son tour, L’Observateur Paalga, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’ renchérit quand il mentionne «un chériff et un gendarme de faction contre le terrorisme».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 25 JANVIER

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 25 JANVIER

 

CARACAS – Le bras de fer diplomatique s’est poursuivi jeudi entre Washington et le président Nicolas Maduro, qui a reçu le soutien de l’armée vénézuélienne et accusé les Etats-Unis d’inciter l’opposant Juan Guaido autoproclamé président à perpétrer un « coup d’Etat ».

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont ordonné le départ du personnel « non essentiel » de leurs missions diplomatiques au Venezuela, au lendemain de la décision du département d’Etat de ne pas se plier à l’expulsion des diplomates américains par Nicolas Maduro.

 

  • Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a appelé l’Organisation des Etats américains (OEA) à reconnaître Juan Guaido comme « président par intérim du Venezuela », sans toutefois obtenir l’unanimité des 34 pays membres actifs de cette institution.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a exprimé son « soutien », dans un entretien téléphonique, à son homologue Nicolas Maduro.

 

CARACAS – Les troubles qui ont éclaté au Venezuela depuis lundi ont fait 26 morts en quatre jours, a annoncé jeudi l’ONG Observatorio Venezolano de Conflictividad Social.

 

PANAMA – Le pape François, actuellement au Panama, « appuie tous les efforts visant à éviter que d’autres souffrances ne soient infligées » aux Vénézuéliens, a déclaré jeudi le porte-parole par intérim du Vatican, l’Italien Alessandro Gisotti.

 

DAVOS (Suisse) – Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé au « dialogue » au Venezuela pour empêcher une « escalade » qui mènerait au « désastre ».

 

WASHINGTON – Le plan de sortie du « shutdown » de Donald Trump, sur lequel se prononçaient jeudi les sénateurs américains, n’a pas atteint le nombre de voix nécessaires à sa mise au vote, au 34e jour de paralysie partielle des administrations aux Etats-Unis.

 

Les chefs républicain et démocrate du Sénat américain ont cependant repris les négociations pour sortir du « shutdown ».

 

KINSHASA – Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a promis de libérer tous les « prisonniers politiques » en République démocratique du Congo, lors son discours d’investiture.

 

KIEV – L’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie depuis sa destitution en 2014 après un soulèvement populaire pro-occidental, a été condamné jeudi à 13 ans de prison pour « haute trahison » en Ukraine où son procès s’est déroulé en son absence.

 

LONDRES – L’ex-chef du gouvernement écossais Alex Salmond, ancien ténor de la cause indépendantiste, a été mis en examen pour deux tentatives de viol et neuf agressions sexuelles.

 

BOULOGNEBILLANCOURT (France) – Jean-Dominique Senard, le patron du français Michelin, deuxième fabricant mondial de pneumatiques, a été élu président de Renault et Thierry Bolloré nommé directeur général, en remplacement de Carlos Ghosn détenu au Japon.

 

TOKYO – Le constructeur automobile japonais Nissan a « salué » la nomination du tandem Senard-Bolloré.

 

LONDRES – Le patron d’Airbus, Tom Enders, a prévenu que l’avionneur devrait prendre des « décisions très douloureuses » pour le Royaume-Uni si le pays quittait l’Union européenne sans accord avec ses partenaires.

 

DAMAS – La capitale syrienne Damas, préservée de toute attaque à la voiture piégée durant plus d’une année, a été touchée pour la deuxième fois en quelques jours, avec une explosion non loin de l’ambassade de Russie qui n’a toutefois pas fait de morts.

 

GAZA – Un responsable du Hamas a dit jeudi que le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza refusait une importante aide financière qatarie à cause de conditions fixées par Israël pour laisser entrer l’argent dans le territoire palestinien sous blocus.

 

WASHINGTON – Le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross a estimé que les Etats-Unis et la Chine étaient loin de résoudre leur conflit commercial, tout en envisageant un accord alors qu’une délégation chinoise est attendue la semaine prochaine à Washington pour de nouvelles discussions.

 

CONSEIL DE L’EUROPE (France) – La cour européenne des droits de l’Homme, saisie par l’Américaine Amanda Knox, au coeur d’une retentissante affaire de meurtre en 2007, a condamné jeudi l’Italie pour ne pas avoir enquêté sur des « traitements inhumains ou dégradants » dont elle se disait victime et l’absence d’avocat et d’interprète pendant un interrogatoire.

 

DAVOS – Le milliardaire philanthrope George Soros s’en est pris à la Chine et à son président Xi Jinping, qu’il a qualifié de « plus dangereux ennemi » des sociétés libres et démocratiques, lors d’un discours à charge à Davos.

 

SAN FRANCISCO – Mark Zuckerberg a une nouvelle fois assuré que Facebook ne vendait pas les données personnelles de ses usagers, un énième exercice de pédagogie destiné à répondre aux critiques les plus récurrentes adressées au réseau social.

 

TOKYO – La société japonaise de nouilles instantanées Nissin a annoncé cesser la diffusion d’un dessin animé publicitaire mettant en scène la championne de tennis Naomi Osaka, après avoir été accusée de lui blanchir sciemment la peau.

 

PARIS – Les vestiaires Yves Saint Laurent de Catherine Deneuve et de la femme d’affaires libanaise Mouna Ayoub, qui font voyager à travers 40 ans prestigieux de l’histoire de la mode, ont été dispersés jeudi aux enchères à Paris, totalisant respectivement 900.000 et 400.000 euros (frais inclus).

 

LA HAYE – Les « Tournesols » de Vincent van Gogh, toile devenue célèbre à travers le monde, n’effectueront plus de voyages à l’étranger en raison de leur « fragilité », a annoncé le musée consacré au peintre post-impressionniste néerlandais.

 

(afp)

Burkina : Aflatoun, un programme d’assistance d’éducative pour les enfants de 6 à 18 ans

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Burkina : Aflatoun, un programme d’assistance d’éducative pour les enfants de 6 à 18 ans

Ouagadougou, 24 jan.2O19- (AIB)- Le Cadre de concertation des ONG et Associations actives en éducation de base au Burkina Faso (CCEB-BF) a organisé un atelier  jeudi, sur le programme Aflatoun, un programme d’éducation sociale et financière au profit des enfants de 6 à 18 ans.

«Aflatoun est un programme d’éducation sociale et financière dont la méthodologie est orientée vers l’enfant, principalement ceux de 06 à 18 ans », a expliqué le coordonnateur du programme Assane Dramane Sankara.

Pour lui, le projet s’inscrit dans l’éducation sociale et financière des enfants en vue de les préparer à être des leaders de demain.

M.Sankara a fait savoir que l’objectif global du projet vise à modifier le comportement de l’enfant afin de le responsabilisé les années à venir.

De son avis, l’enfant doit connaitre  ses droits et ses devoirs dans la société, apprendre  à économiser et à dépenser.

«Nous voulons montrer aux enfants comment ils doivent apprendre à épargner et à budgétiser son entreprise. Pour ce faire, nous avons déjà ciblé 40 établissements au niveau formel et 10  au niveau informel», a-t-il dit.

Selon le formateur de la région  des Hauts-bassins, Midjour Sibiri Romaric, une bonne graine donne de bons fruits donc, une jeunesse bien formée donne une nation prospère.

A l’entendre parler, le projet va former des enfants de 06 à 18 ans pour une insertion sociale réussie.

Il a poursuivi que cent (100) jeunes seront ciblés par établissement pour une sensibilisation et une information éducative afin d’atteindre un développement durable.

Agence d’Information du Burkina

Ls/ata

Burkina: La Chine offre des kits aux 40 meilleurs sortants des Centres de formation professionnelle

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Burkina: La Chine offre des kits aux 40 meilleurs sortants des Centres de formation professionnelle

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB) – L’Empire du Milieu a offert ce jeudi, des kits d’appui  au profit de 40 meilleurs sortants des Centres de formation professionnelle, a constaté l’AIB.

Ces  kits  sont composés d’outils professionnels, s’équipements et de matières premières qui serviront à ces jeunes pour le démarrage de leurs futures entreprises.

Pour l’ambassadeur de la République de Chine, LI JIAN,  l’avenir  de tout un pays repose sur sa jeunesse et la formation professionnelle de  ces jeunes est un domaine primordial pour le développement économique de toute nation.

«La Chine attache depuis toujours une grande importance à la coopération dans le domaine de la formation. Dès la reprise de nos relations, la Chine a envoyé dans un premier temps, une équipe d’assistance technique de formation professionnelle au Burkina Faso», a-t-il  signifié.

Selon LI JIAN,  depuis plus de six mois, les experts de cette équipe tels que des spécialistes dans le domaine de l’électromécanique, de la machine-outil, de la maintenance automobile et de l’électricité, ont dispensé des cours aux enseignants et jeunes stagiaires locaux dans les trois grands Centres de formation professionnelle de référence tels que celui  de Ziniaré, de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso.

Il a ajouté que ces fonds dénommés «ambassadeur pour l’entrepreneuriat» visent trois objectifs à savoir, poser d’abord la première pierre dans le domaine technique afin de former de grands maitres prisés, maitrisant l’expertise et le savoir-faire, ensuite redynamiser l’enthousiasme des jeunes burkinabè pour la formation professionnelle car porteurs d’emploi pour l’avenir .

Le troisième objectif vise à «revaloriser les perspectives dans les métiers techniques pour déclencher l’industrialisation qui aujourd’hui constitue un besoin primordiale pour le développement d’un pays».

A en croire l’ambassadeur, 360 burkinabè ont été formés de nos jours  et en plus des connaissances transmises, ces experts ont assuré la maintenance et la réparation des matériels  de ces centres susmentionnés.

Il a fait savoir que ce fond est un accompagnement pour l’émergence d’une communauté de grands maitres qui piloteront le développement industriel du Burkina Faso.

«Le gouvernement chinois de fournir à la partie burkinabè un don de matériel de formation professionnelle d’une valeur d’environ 3 millions de Yuan chinois, soit 254 millions de F CFA. Ce matériel sera remis en juin prochain.

Pour sa part, Issouf Traoré, Directeur de cabinet du ministère en charge de la Jeunesse a salué l’engagement consenti de la Chine en faveur de l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle et de l’insertion des jeunes sortants des centres.

Il a exhorté les bénéficiaires à faire de ces kits un tremplin pour la création de leurs microentreprises et à être compétitifs sur le marché du travail.

En décembre dernier, sous la coordination de l’équipe chinoise de formation, 20 jeunes stagiaires ont été invités en Chine pour un stage professionnel de 7 mois.

Agence d’information du Burkina

CAK/ak

 

Budget d’Etat exercice 2019: Le ministère de l’économie donne des explications aux citoyens

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Budget d’Etat exercice 2019: Le ministère de l’économie donne des explications aux citoyens

Ouagadougou, 23 jan. 2019 (AIB) – Le ministère en charge de l’économie et des finances a organisé une conférence publique dans la soirée du mercredi à Ouagadougou, pour expliquer le budget d’Etat exercice 2019 aux citoyens

Pour le Directeur général du budget, Vieux Abdoul Rachid Soulama, l’objectif de cette conférence publique est de promouvoir la transparence et la bonne gestion des finances publiques car, elle va permettre de rendre accessible la loi des finances afin que la population s’en approprie.

De ses propos, il ressort que le budget de l’Etat, exercice 2019 s’établit à  1.954, 564 milliards de recette et  2.213, 313 milliards en dépenses soit un déficit budgétaire de 258, 72 milliards de FCFA.

Il a fait savoir que ce déficit budgétaire sera couvert par les annonces d’appuis et des emprunts obligataires.

Monsieur Soulama a poursuivi que les recettes fiscales (recettes propres), quant à elles se chiffrent  à 1697 milliards contre 1503,652 milliards en 2018 soit un accroissement de 196, 717 milliards de FCFA.

A l’écouter, les dépenses sont supérieures aux recettes. «Les ministères de l’éducation nationale, de la santé, de la sécurité et de la défense ont bénéficié d’un  accroissement de leur budget pour l’exercice 2019», a révélé M. Soulama.

Selon lui, le Burkina Faso se trouve dans un contexte international difficile donc, le pays doit compter sur ses propres moyens et savoir mobilisés les ressources internes.

Il a, par ailleurs, invité les citoyens à travailler dans le sens du civisme fiscal pour procéder à la prise en charge des besoins du pays à tous les niveaux.

Pour télécharger et prendre connaissance avec le budget d’Etat, exercice 2019, le Directeur général du budget appelle les citoyens à consulter la plateforme www.finances.gov.bf.

Chaque année, dans le cadre de la gestion budgétaire, après son élaboration, le ministère en charge de l’économie et des finances organise des activités en vue de faire comprendre la loi des finances aux citoyens.

Agence d’information du Burkina

lS/ak

Crise scolaire: Les élèves de Ouagadougou demandent la reprise des évaluations

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Crise scolaire: Les élèves de Ouagadougou demandent la reprise des évaluations

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB) – Les élèves de la ville de Ouagadougou ont organisé jeudi, une marche pour demander au gouvernement de satisfaire la revendication de la Coordination nationale du syndicat des enseignants (CNSE) afin de permettre la reprise des évaluations.
Ils sont sortis nombreux, les élèves des différents établissements de la ville de Ouagadougou pour demander au gouvernement la reprise des évaluations dans les classes.
Lors de la marche, l’on pouvait lire sur les pancartes, ‘’les élèves ont besoin des évaluations’’, ‘’PUPILS need EVALUATION’’, des feuilles blanches sans écriture (symbole d’absence de note).
Les manifestants ont expliqué leur mécontentement par le fait qu’ils n’ont pas de notes du 1er trimestre.
Le Coordonnateur de l’association des élèves de Ouagadougou (AESO), Dramane Sankara a indiqué que leur présence au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation est ponctuée la remise d’une déclaration au ministère de tutelle sur la crise éducative.
«Il y a deux mois que la crise perdure, deux mois sans évaluation alors que ce trimestre est déjà épuisé et nous sommes presqu’à la moitié du second trimestre», a-t-il déploré.
Dramane Sankara invite le nouveau chef du gouvernement à sauver l’année scolaire car ils en ont marre de cette longue crise dans le système éducatif burkinabè.
Le Coordonnateur de l’AESO a insisté sur la nécessité de reprendre les évaluations dans les Lycées car, a-t-il fait observer, «nous craignons une année blanche».
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’éducation, Kalifa Traoré est rassurant : «je pense avoir puisé l’essentiel de votre message et je le transmettrai à qui de droit».
Un protocole d’accord avait été signé entre le gouvernement et la CNSE le 27 janvier 2018, mais selon les responsables syndicaux, à l’heure actuelle, certains points de revendication ne sont pas pris en compte par les autorités.
Agence d’Information du Burkina
KZ/ak

Burkina Faso: Composition du  gouvernement Dabiré

Burkina Faso: Composition du  gouvernement Dabiré

 

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB)-Le gouvernement du Premier ministre Christophe Dabiré a été rendu public ce jeudi. Voici la composition :

  1. Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants : Monsieur Moumina Chériff SY
  2. Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Monsieur Siméon SAWADOGO
  3. Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération : Monsieur Alpha BARRY
  4. Ministre de la Sécurité : Monsieur Ousséni COMPAORÉ
  5. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Monsieur Bessolé René BAGORO
  6. Ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur : Monsieur Paul Robert TIENDREBÉOGO
  7. Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales : Monsieur Stanislas OUARO
  8. Ministre de la Santé : Madame Léonie Claudine LOUGUE née SORGHO
  9. Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement : Monsieur Lassané KABORÉ
  10. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation :Monsieur Alkassoum MAÏGA
  11. Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Séni Mahamadou OUÉDRAOGO
  12. Ministre du Développement de l’Économie numérique et des postes : Madame Hadja Fatimata OUATTARA née SANON
  13. Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement : Monsieur Remis Fulgance DANDJINOU
  14. Ministre de l’Agriculture et des Aménagements

Hydro-agricoles : Monsieur Salif OUEDRAOGO

  1. Ministre de l’Eau et de l’Assainissement : Monsieur Niouga Ambroise OUÉDRAOGO
  2. Ministre des Infrastructures : Monsieur Éric Wendenmanegha BOUGOUMA
  3. Ministre de l’Énergie : Monsieur Bachir Ismaël OUÉDRAOGO
  4. Ministre des Mines et des Carrières : Monsieur Oumarou IDANI
  5. Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Monsieur Vincent Timbindi DABILGOU
  6. Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire : Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL
  7. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : Monsieur Harouna KABORÉ
  8. Ministre des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Sommanogo KOUTOU

  1. Ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes : Salifo TIEMTORÉ
  2. Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Maurice Dieudonné BONANET
  3. Ministre des Droits humains et de la Promotion civique : Madame Maminata OUATTARA née OUATTARA
  4. Ministre de l’Environnement, de l’Economie verte

et du Changement climatique : Monsieur Batio BASSIÈRE

  1. Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : Monsieur Abdoul Karim SANGO
  2. Ministre des Sports et des Loisirs : Monsieur Daouda AZOUPIOU
  3. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé du Budget :

Madame Édith Clémence YAKA

  1. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé de l’aménagement du territoire : Madame Pauline ZOURÉ
  2. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, chargé de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Madame Madiara SAGNON née TOU
  3. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche Scientifique et de l’Innovation : Monsieur Urbain Ibrahim COULIDIATI

Agence d’Information du Burkina

Source présidence du Faso

Burkina/Nouveau gouvernement : des départs de poids lourds et des arrivées surprises

Burkina/Nouveau gouvernement : des départs de poids lourds et des arrivées surprises

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB)-Les départs de Simon Compaoré, Clément Sawadogo et de Hadizatou Rosine Coulibaly, l’arrivée de Chrérif Sy ou la longévité du ministre René Bagoro, font partie des surprises du nouveau gouvernement, rendu publique jeudi.

Le nouveau gouvernement est marqué par le départ de Simon Compaoré (Sécurité puis ministre d’Etat auprès de la présidence) et président par intérim du parti au pouvoir et de celui de Clément P. Sawadogo (Fonction publique puis Sécurité), un autre cacique du camp présidentiel.

Décriés pour leur supposée incapacité à contrer les attaques terroristes quand ils ont occupé alternativement le portefeuille de la Sécurité, ces renards politiques consacreront sûrement leurs énergies à la campagne électorale de 2020 aux côtés du président Roch Kaboré.

La Sécurité échoit désormais au nouvel arrivant Ousseini Compaoré.

La ministre de l’Economie Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, chantre de la gestion rationnelle des ressources publiques, laisse derrière elle, des agents démotivés par la réduction sensible du Fonds commun (primes) et par une partie de l’opinion qui juge les nouvelles taxes décidées en décembre dernier, inappropriées au regard de la morosité économique.

Lassané Kaboré remplace Mme Coulibaly.

Dans le gouvernement de Christophe Dabiré, on note également le départ du ministre de la Jeunesse Smaïla Ouédraogo, après un passage houleux à la Santé, notamment le triste feuilleton de la Centrale d’achat des médicaments essentiellement génériques (CAMEG).

Exit aussi le ministre de la Santé Nicolas Méda (remplacé par Léonie Claudine Lougué/Sorgho), le ministre de l’Agriculture Jacob Ouédraogo (avec pour successeur Salif Ouédraogo), le secrétaire d’Etat chargé de la Décentralisation Alfred Gouba remplacé par Madiara Sagnon/Tou avec le titre de ministre délégué et la secrétaire d’Etat chargée des Affaires sociales Yvettes Dembélé dont le poste a été supprimé.

La grosse surprise est la prise du portefeuille de la Défense par le Haut représentant du président du Faso, Chérif Sy, remplaçant Jean Claude Bouda.

Le fils du Général Baba Sy, ancien journaliste et ancien président du Parlement durant la Transition (nov. 2014- déc. 2015), aura lourd sur les épaules, au regard de la multiplication et de l’expansion des attaques terroristes.

Le maintien de René Bessolo Bagoro (Justice), l’unique ministre de la Transition encore en poste, retient l’attention au moment où la grave crise qui secoue la Garde de sécurité pénitentiaire perdure.

M.Bagoro abandonne désormais le volet Promotion des Droits humains et de la Promotion civique à Maminata Ouattara/Ouattara.

En résumé, l’on note dix départs y compris l’ex Premier ministre Paul Kaba Thiéba, huit arrivés, la présence de sept femmes (dont trois ministres déléguées) dans ce gouvernement de 34 membres (y compris le PM Dabiré et le secrétaire général du gouvernement Stéphane Sanou-maintenu-).

Le précédent gouvernement était composé de 35 ministres.

Agence d’Information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

Photo d’archives : netafrique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fasofoot : le choc USFA # AS Douane pour la reprise

Burkina-Sport-Football


Fasofoot : le choc USFA # AS Douane pour la reprise


Ouagadougou, 24 jan. 2019 (AIB) – Le championnat national de football de première division reprendra du service vendredi au stade du 4 Août de Ouagadougou avec le choc USFA contre AS Douane, en match avancé de la 16e journée. A l’aller les deux équipes avaient fait match nul (1-1).

Au cours d’une conférence de presse d’avant 16e journée, la Ligue de football professionnel a donné l’occasion aux deux équipes de s’exprimer, donner leur analyse de cette rencontre avant le jour J.

Selon l’entraineur adjoint de l’USFA Manga Diabaté, « l’objectif d’aller chercher le titre demeure. Nous avons surtout travaillé sur l’offensive car nous gagnions beaucoup d’occasions sans en marquer. Nous avons recruté un attaquant malien et un gardien de but pour renforcer l’équipe ».

Le nouvel entraineur de l’AS Douane Yaya Koné soutient qu’il est de retour dans le Fasofoot « avec de nouvelles ambitions pour booster les performances de l’équipe. Je veux donner un souffle nouveau à l’équipe. Je viens pour jouer le haut du tableau ».

Le face à face USFA # AS Douane se jouera le vendredi 25 janvier à 15h30 au stade du 4 Août de Ouagadougou.


Le programme de la 16e journée

USFA – AS Douane ; RCK – ASECK ; RCB – ASFA-Y ; Majestic SC – EFO ; USCO – AS Police ; Salitas FC – AS SONABEL ; USO – AJEB ; Rahimo FC – ASFB


Classement à l’issue de la 15e journée

1er : Salitas FC : 29 pts+9

2: Rahimo FC : 27 pts+8

3: ASFA-Y : 26 pts+8

4: USFA : 25 pts+8

5: ASFB : 24 pts+8

6: ASECK : 24 pts+3

6ex : RCK : 24 pts+3

8: RCB : 22 pts+4

9: AS SONABEL : 22 pts-1

10: Majestic SC : 18 pts

11: AS Douane : 15 pts-5

12: USCO : 15 pts-10

13: EFO : 14 pts-1

14: AS Police : 13 pts-6

15: AJEB : 12 pts-11

16: USO : 10 pts-17
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Kombissiri : l’incendie d’un entrepôt de carburant maitrisé

Kombissiri : l’incendie d’un entrepôt de carburant maitrisé

Kombissiri, 24 janv. 2019 (AIB)-Les pompiers et les populations sont venus à bout d’un incendie qui a cependant dévasté jeudi matin, un entrepôt de carburant au cœur de Kombissiri.

Aux environs de neuf heures le jeudi 24 janvier 2019, c’est une grande colonne de fumée noire visible à plusieurs centaines de mètres qui  attire notre attention.

Voulant savoir ce qui se passe, nous nous rendons sur les lieux non loin du marché central de la ville. Difficile de s’approcher plus près à cause des explosions et de la forte chaleur qui se dégage.

On se résout de rester à plus de 200 mètres pour constater impuissamment le feu qui montait parfois à plus de 20 à 30 mètres de haut à chaque explosion.

Après renseignements pris auprès des riverains et de certains spectateurs sur place, il s’agit d’un entrepôt de carburant de fortune situé à proximité du marché qui a pris feu.

Selon ces mêmes personnes interrogées, des barriques contenant du carburant auraient été déchargées dans cet entrepôt la veille, jour de grand marché de Kombissiri.

Les populations riveraines courageuses prennent l’initiative en tentant non seulement de venir à bout du brasier mais également de sauver certains articles des boutiques environnantes, en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers qui doivent quitter Ouagadougou.

Quelques heures plus tard, elles parviennent à maîtriser totalement le feu avec l’aide des sapeurs-pompiers arrivés en renfort avec deux camions citernes.

Fort heureusement aucune perte humaine, ni de blessé n’est à déplorer sauf des dégâts matériels. On ignore pour l’instant l’origine de cet incendie. Cette  désolante situation n’est malheureusement pas la première dans la ville de Kombissiri réputée pour la vente du carburant frauduleux.

 Agence d’information du Burkina

Pascal Tiendrebéogo

 

Burkina: Prise de service du nouveau Premier ministre

Burkina: Prise de service du nouveau Premier ministre

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB)-Le nouveau Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré (71ans) a officiellement pris fonction jeudi en fin de matinée, a constaté un journaliste de l’AIB.

M. Dabiré a été installé dans ses fonctions jeudi aux environs de 11h30 par le secrétaire général par intérim du gouvernement Stéphane Sanou.

Il s’est ensuite entretenu pendant une trentaine de minutes avec son prédécesseur Paul Kaba Thiéba avant de le raccompagner sur le perron du palais de Koulaba.

Le nouveau chef du gouvernement burkinabè Christophe Marie Joseph Dabiré a été nommé le lundi 21 janvier 2019 après la démission de l’ancien Premier ministre Paul Kaba Thiéba et de sa troisième équipe, le 18 janvier dernier.

Il devra s’attaquer sur la multiplication des attaques terroristes et des mouvements sociaux et à la relance de l’Economie.

Agence d’information du Burkina

no/ata

 

 

Crise dans l’éducation et procès du putsch manqué, à la une des quotidiens burkinabè

Burkinabè-Presse-Revue

Crise dans l’éducation et procès du putsch manqué, à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce jeudi abordent l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la crise dans le système éducatif au Burkina Faso.

«Suspension des évaluations dans les établissements publics : Manifestation de colère des élèves de Ouaga», affiche, en première page, le journal privé Le Quotidien.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore : «Crise dans l’éducation : A l’Est, les élèves jouent les médiateurs», rapportant que des délégués des élèves des différents établissements d’enseignement secondaire, public et privé, ont organisé, hier mercredi à Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est), une rencontre d’échanges sur le bras de fer qui oppose le syndicat de l’éducation au gouvernement.

A en croire le confrère, ce conclave a rassemblé  parents d’élèves, syndicats, autorités administratives, coutumières et religieuses.

Le même journal aborde le procès du putsch manqué de septembre 2015, informant qu’à son deuxième jour d’audition complémentaire, hier mercredi au tribunal militaire de Ouagadougou, «le sergent-chef Roger Koussoubé a révélé que l’adjudant Jean Florent Nion a un goût immodéré».

Evoquant le procès du coup d’Etat manqué, le journal Le Pays fait remarquer que «des auditions complémentaires qui virent aux règlements de compte entre co-accusés».

De son côté, L’Observateur Paalga,  le plus ancien des quotidiens privés titre : «Koussoubè charge Nion : La défense se lézarde», relatant que le sergent-chef Koussoubé ne s’est pas contenté de maintenir ses déclarations, «il a surtout chargé des coaccusés, particulièrement l’adjudant Jean Florent Nion».

Selon le journal, cette stratégie de défense a visiblement divisé les avocats de la défense, chacun voulant sauver la tête de son client.

Agence d’information du Burkina

Les élèves du Gulmu promettent de reprendre les cours ce jeudi

Les élèves du Gulmu promettent de reprendre les cours ce jeudi

Fada N’Gourma, 23 janv. 2019 (AIB)-Les élèves de Fada N’Gourma ont décidé de reprendre les cours demain jeudi, au sortir mercredi, d’une médiation à demie teinte, qu’ils ont initiée entre l’administration, les syndicats et les Forces vives pour résoudre la crise qui secoue à nouveau, le monde éducatif.

Les élèves des établissements d’enseignement secondaire, public et privé, de Fada N’Gourma sont en quête de solutions à la crise qui prévaut dans le secteur éducatif burkinabè. Après une grève de 72 heures qui s’est achevée, ce mercredi 23 janvier 2019, ils ont réuni sur la même table les syndicats, les parents d’élèves et les autorités administratives, coutumières et religieuses.

A quel stade les négociations sont-elles pour la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année? A quand la réouverture des écoles fermées du fait de l’insécurité ? Quel est le sort réservé aux élèves ? Ce sont autant de questionnements émis, d’entrée de jeu, par le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano.

A sa suite, les parties prenantes ont, tour à tour, donné leur lecture de la crise que traverse l’éducation.

Le représentant du haut-commissaire du Gourma, Gontran Kagambeiga s’est dit préoccupé par la tournure que prend la crise. Pour lui, le seul moyen responsable et efficace pour une issue heureuse, c’est le dialogue.

A ce propos, le représentant du maire de la commune de Fada N’Gourma, Inoussa Pélédé, a félicité les élèves qui ont eu l’idée de rassembler les différents responsables et les syndicats pour trouver ensemble des solutions à la crise. Il a rassuré les élèves que des négociations sont en cours en vue d’une normalisation de l’année scolaire.

Reprise effectif des cours ce jeudi

Malheureusement, s’est insurgé le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, ces négociations patinent et ne présagent rien de bon.

Néanmoins, M. Kientega s’est voulu optimiste. «L’année scolaire n’aura pas une couleur blanche. Elle peut être sauvée à condition que le gouvernement respecte ses engagements», a-t-il affirmé.

En attendant une résolution définitive, certains responsables d’établissement d’enseignement privé ont souhaité la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année.

Offre déclinée par les représentants des syndicats qui brandissent l’argument d’appartenir à une structure d’envergure nationale, habilitée à prendre toutes les décisions.

En d’autres termes, il n’est pas question pour la coordination régionale de se soustraire des mots d’ordre lancés par la hiérarchie syndicale.

Pour le coordonnateur régional des associations des parents d’élèves de l’Est, Laurent Thiombiano, étant donné les circonstances, chaque partie doit mettre de l’eau dans son vin.

«Nous invitons le gouvernement à respecter sa parole donnée et les syndicats à mettre en avant les intérêts de nos enfants que nous leur avons confiés», a-t-il lancé.

Dans tous les cas, pour sauver l’année scolaire, il faut vite reprendre les évaluations, a soutenu le vice-président de la communauté musulmane de Fada N’Gourma, Aboubacar Combari.

«Nous demandons aux élèves de reprendre les cours, le temps qu’ensemble nous trouvions la solution», a-t-il dit.

D’ores et déjà, le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano, a annoncé la reprise effective des cours, ce jeudi 24 janvier 2019.

Un goût d’inachevé

Emerveillé par l’idée de réunir les acteurs pour la cause de l’éducation, Adolph Tankoano, membre de la coordination régionale des syndicats de l’éducation, a salué la maturité d’esprit des élèves qui ont, ainsi, démontré qu’ils sont conscients des enjeux de la crise. Par ailleurs, il les a exhortés à demeurer irréprochables et à toujours cultiver le civisme dans leurs milieux respectifs.

 

Au terme des échanges, le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, a dit resté sur sa soif.

«Nous considérons que la rencontre a été boycottée par les autorités administratives qui se sont faites représentées», a-t-il déploré.

La session a même failli tourner court suite à une ‘’pique’’ venue du camp des représentants des autorités administratives.

«Selon eux, il n’est pas question que les autorités, elles-mêmes, s’asseyent sur la même table avec les élèves pour parler de la crise. Cela prouve qu’ils n’ont pas la volonté de résoudre le problème», a expliqué M. Kientega.

En début décembre, les syndicats des enseignants ont suspendu les évaluations pour exiger du gouvernement le respect d’un protocole d’accord signé en janvier 2018, après quatre mois de revendication.

Depuis quelques jours, des élèves désertent les classes dans plusieurs villes pour, disent-ils, demander au gouvernement de respecter ses engagements.

Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

Burkina: Les élèves du Gulmu initient un dialogue entre les protagonistes de la crise scolaire

Burkina Faso-Education-Crise

Burkina: Les élèves du Gulmu initient un dialogue entre les protagonistes de la crise scolaire

Fada N’Gourma, 23 janv. 2019 (AIB) – Les délégués des élèves des différents établissements d’enseignement secondaire, public et privé, ont organisé, mercredi à Fada N’Gourma, une rencontre d’échanges sur le bras de fer qui oppose le syndicat de l’éducation au gouvernement, a constaté l’AIB.

Ce conclave qui intervient après une grève de 72 heures dans la localité, a réuni autour de la même table, les syndicats de l’éducation, les parents d’élèves et les autorités administratives, coutumières et religieuses.

A quel stade les négociations sont-elles pour la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année? A quand la réouverture des écoles fermées du fait de l’insécurité ? Quel sort est-il réservé aux élèves ?

Le coordonnateur régional des associations des parents d’élèves de l’Est, Laurent Thiombiano

Ce sont autant de questionnements émis, d’entrée de jeu, par le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano. A sa suite, les parties prenantes ont, tour à tour, donné leur lecture de la crise que traverse l’éducation.

Le représentant du haut-commissaire du Gourma, Gontran Kagambeiga s’est dit préoccupé par la tournure que prend la crise. Pour lui, le seul moyen responsable et efficace pour une issue heureuse, c’est le dialogue.

A ce propos, le représentant du maire de la commune de Fada N’Gourma, Inoussa Pélédé, a félicité les élèves qui ont eu l’idée de rassembler les différents responsables et les syndicats pour trouver ensemble des solutions à la crise.

Il a rassuré les élèves que des négociations sont en cours en vue d’une normalisation de l’année scolaire.

Malheureusement, s’est insurgé le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, ces négociations patinent et ne présagent rien de bon. Néanmoins, M. Kientega s’est voulu optimiste.

«L’année scolaire n’aura pas une couleur blanche. Elle peut être sauvée à condition que le gouvernement respecte ses engagements», a-t-il affirmé.

Le vice-président de la communauté musulmane de Fada N’Gourma, Aboubacar Combari

En attendant une résolution définitive, certains responsables d’établissement d’enseignement privé ont souhaité la reprise des évaluations et du traitement des dossiers pour les examens de fin d’année.

Offre déclinée par les représentants des syndicats qui brandissent l’argument d’appartenir à une structure d’envergure nationale, habilitée à prendre toutes les décisions.

En d’autres termes, il n’est pas question pour la coordination régionale de se soustraire des mots d’ordre lancés par la hiérarchie syndicale.

Pour le coordonnateur régional des associations des parents d’élèves de l’Est, Laurent Thiombiano, étant donné les circonstances, chaque partie doit mettre de l’eau dans son vin.

«Nous invitons le gouvernement à respecter sa parole donnée et les syndicats à mettre en avant les intérêts de nos enfants que nous leur avons confiés», a-t-il lancé.

Le secrétaire général de la coordination des élèves Josias Thiombiano

En tous les cas, pour sauver l’année scolaire, il faut vite reprendre les évaluations, a soutenu le vice-président de la communauté musulmane de Fada N’Gourma, Aboubacar Combari.

«Nous demandons aux élèves de reprendre les cours, le temps qu’ensemble nous trouvions la solution», a-t-il dit.

D’ores et déjà, le porte-parole des délégués des élèves de Fada N’Gourma, Josias Thiombiano, a annoncé la reprise effective des cours, ce jeudi 24 janvier 2019.

Emerveillé par l’idée de réunir les acteurs pour la cause de l’éducation, Adolph Tankoano, membre de la coordination régionale des syndicats de l’éducation, a salué la maturité d’esprit des enfants qui ont, ainsi, démontré qu’ils sont conscients des enjeux de la crise.

Par ailleurs, il les a exhortés à demeurer irréprochables et à toujours cultiver le civisme dans leurs milieux respectifs.

Au terme des échanges, le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Issa Kientega, a dit resté sur sa soif. «Nous considérons que la rencontre a été boycottée par les autorités administratives qui se sont faites représentées», a-t-il déploré.

Les élèves des établissements d’enseignement secondaire de Fada N’Gourma

La session a même failli tourner court suite à une « pique » venue du camp des représentants des autorités administratives.

«Selon eux, il n’est pas question que les autorités, elles-mêmes, s’asseyent à la même table avec les élèves pour parler de la crise. Cela prouve qu’ils n’ont pas la volonté de résoudre le problème», a déploré M. Kientega.

Agence d’information du Burkina

JS/ak

 

Burkina: une association veut promouvoir l’industrie de la mode et du textile

Burkina Faso-Mode-Association

Burkina: une association veut promouvoir l’industrie de la mode et du textile

Ouagadougou, 23 janv. 2019 (AIB) – L’Association du réseau des industries de la mode du Burkina  Faso (RIM-BF) qui totalise sept mois d’existence, s’est engagée à nouveau mardi, à promouvoir l’industrie de la mode et du textile sur toutes les chaines de valeurs au Burkina Faso.

Selon la présidente du RIM-BF Korotimi Dao (Koro DK), sa structure s’appuie sur l’exécution des plans annuels à savoir  la professionnalisation du secteur, la mutualisation des ressources et des compétences, la promotion des œuvres et des acteurs de la mode.

Mme Dao qui s’exprimait devant des journalistes,  a souligné que l’adhésion à ce réseau est conditionnée par le paiement des droits fixés à 100.000 FCFA payable une seule fois avec une cotisation annuelle par membre de 60.000FCFA.

«Le réseautage doit être développé de sorte à avoir des grossistes de matières 1re, des tisseuses, des teinturiers,  des transformateurs, des distributeurs et bien d’autres», a-t-elle suggéré.

Pour le secrétaire chargé à l’information et aux relations extérieures, Zita Sébastien Bazemo, la mise  en place de ce réseau permettra de renforcer la compétitivité de l’industrie textile locale et de l’adapter    au marché national et  international en vue de mutualiser les efforts et les esprits du secteur.

«Cette association ne se limite pas seulement à la promotion du Faso-danfani, le koko-dounda mais aussi les autres types de couture traditionnelle de toutes les ethnies du Burkina», a-t-il ajouté.

Il a invité l’administration culturelle à procéder à la structuration, aux renforcements des capacités des acteurs afin de faire face aux défis.

«Lors de nos différents voyages de défilé de mode nous avons vu  que les Sénégalais utilisent nos matières  pour faire leur défilé et il est temps de valoriser ce que nous produisons, c’est nous les créateurs faisant la mode à travers la teinture qui peuvent habiller nos autorités et vendre l’image du Burkina l’étranger», a-t-il laissé entendre.

Le Réseau des industries de la mode du Burkina Faso (RIM-BF) a été porté sur les fonds baptismaux en juin 2018 à Bobo-Dioulasso, dans la deuxième capitale du pays.

Agence d’Information du Burkina

KZ/ata

Photo d’archive : burkinademain.com

Burkina/Nomination de Dabiré: le parti au pouvoir salue le choix d’un homme «intègre et compétent»

Burkina-Nomination-Premier ministre-Réaction

 Burkina/Nomination de Dabiré: le  parti au pouvoir salue le choix d’un homme «intègre et compétent»

Ouagadougou, 23 janv. 2019- (AIB) – Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), à travers un communiqué, a salué la nomination au poste  de Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, un homme «intègre et compétent», selon le parti.

«Nous saluons la clairvoyance et l’esprit de sagesse qui ont guidé le président du Faso (Roch Kaboré), nous nous félicitons du choix porté sur un homme compétent, dynamique, expérimenté et dont l’intégrité, le savoir et le savoir-faire ne font l’ombre d’aucun doute», a écrit Simon Compaoré dans un communiqué parvenu mercredi à l’AIB.

Le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) se félicitait de la nomination lundi, de Christophe Marie Joseph Dabiré au poste de Premier ministre.

«La direction politique nationale du parti tient à lui rassurer de son soutien total et de son franc accompagnement dans cette lourde  mission,  car sa réussite est également celle du MPP», a ajouté Simon Compaoré.

  1. Compaoré a indiqué que cette nomination intervient «dans un contexte difficile marqué par la prégnance de l’insécurité et la persistance des revendications sociales».

Il  a souhaité que l’ensemble des Burkinabè taisent leurs divergences politiques, idéologiques et fassent bloc autour de M. Dabiré, car d’après lui, aujourd’hui plus que jamais, le Burkina Faso a besoin d’unité et de solidarité pour vaincre l’ennemi commun qu’est le terrorisme.

Christophe Marie Joseph Dabiré remplace à ce poste, Paul Kaba Thiéba qui au bout de trois ans de gestion, a rendu vendredi sa démission et celle de sa troisième équipe.

La composition du nouveau gouvernement est toujours attendue.

Agence d’information du Burkina

CAK/ata

 

Burkina/Putsch 2015 : «Je n’ai jamais été l’envoyé du général Diendéré» (Sergent-chef Roger Koussoubé)

Burkina/Putsch 2015 : «Je n’ai jamais été l’envoyé du général Diendéré» (Sergent-chef Roger Koussoubé)

Ouagadougou, 23 Janvier 2019 (AIB) – Indexé par le major Eloi Badiel et l’adjudant Jean Florent Nion comme l’émissaire du général Diendéré auprès d’eux, pour perpétrer le coup d’Etat de septembre 2015, le sergent-chef Roger Koussoubé dit «le Touareg» a nié, mardi, cette accusation.

 « Je n’ai jamais apporté un quelconque message au major Badiel, ni à l’adjudant Nion dans la matinée du 16 septembre 2015», a déclaré ce mardi le sergent-chef Roger Koussoubé devant la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou.

Une année après l’ouverture du procès du putsch de septembre 2015 et l’audition de l’ensemble des accusés à la barre, le mystère demeure sur les commanditaires dudit putsch.

Si l’ex président du Conseil national de la démocratie (organe dirigeante du putsch), le général Gilbert Diendéré a nié avoir «commandité, planifié, ordonné et organisé le putsch», les exécutants ont quant à eux, pointés du doigt le sergent-chef Roger Koussoubé, comme étant l’émissaire du général auprès d’eux, pour perpétrer le forfait.

Pour leur second passage à la barre lundi, unanimement, l’adjudant-chef major Eloi Badiel qui avait distribué les rôles pour l’exécution du putsch et l’adjudant Jean Florent Nion qui a participé à l’arrestation des autorités de la Transition, ont mis en cause le Touareg.

Appelé ce mardi à la barre pour une seconde fois, celui-ci estime n’avoir «jamais été l’envoyé du général Diendéré» auprès des deux, mais soutient plutôt avoir été informé du putsch par l’adjudant Jean Florent Nion.

« Le 16 septembre 2015, vers 13h, j’ai été appelé par l’adjudant Jean Florent Nion de venir à la Présidence. Je ne savais pas ce qui se passait. C’est également sur son instruction que j’ai appelé le sergent-chef Zerbo et le caporal Da Sami de rentrer au camp», a-t-il affirmé.

Selon le sergent-chef Roger Koussoubé, lorsqu’il est arrivé au Palais, il a vu l’adjudant Nion qui embarquait dans un véhicule V6 que conduisait l’adjudant-chef Moussa Nebié dit «Rambo» pour aller chercher le général Diendéré chez lui.

«J’ai embarqué avec lui. C’est dans le véhicule que j’ai demandé à l’adjudant Nion ce qui se passait.  Il m’a dit que c’est une énième crise», a-t-il affirmé.

Selon le sergent-chef Koussoubé si l’adjudant Nion lui avait dit dans le véhicule qu’il s’agissait d’un coup d’Etat, il n’allait plus jamais repartir au camp lorsque qu’il s’est rendu à son pied à terre à Koulouba.

Pour appuyer la thèse qu’il n’a pas été un émissaire du général Diendéré auprès de ces deux supérieurs, le sergent-chef Koussoubé met en avant les grades.

«Je ne suis qu’un simple sergent-chef. Si moi je viens dire à un adjudant-chef major et à un adjudant que le général Diendéré dit de faire un coup d »Etat, ils devaient, soit me mettre aux arrêts, soit me prendre et ensemble, on allait nous rendre chez le général pour confirmation», a-t-il déclaré.

Pour l’avocat de l’accusé Me Alexandre Sandwidi, «un putsch n’est pas un match amical de football» mais «une affaire sérieuse».

De son avis, il est inconcevable qu’un général de Brigade qui veut faire un coup d’Etat, confie l’information à un sous-officier.

«Lui il se lève yada yada pour aller dire à un Major et ensemble,  ils se lèvent yada yada pour aller voir un autre et hop ils partent interrompre le conseil des ministres, enlever et séquestrer les autorités», a affirmé l’avocat de l’accusé pour démontrer la faiblesse de l’argumentaire du major Badiel et de l’adjudant Nion.

Pour l’avocat des parties civiles, Me Prosper Farama, «ce n’est pas parce qu’un coup d’Etat a été mal organisé que c’en n’est pas un».

«Mon confrère Sandwidi vient de dire qu’on a juste dit à des gens de faire un coup d’Etat et sans chercher à savoir, ces derniers se sont levés yada yada pour aller le faire mais effectivement c’est parce que ce coup d’Etat même est un coup d’Etat yada yada», a-t-il affirmé soulevant des rires dans la salle.

Me Prosper Farama a posé une série de questions au sergent-chef Koussoubé relative à sa présence à la radio Savane FM pendant le putsch de septembre 2015.

«Vous avez dit que vous vous êtes rendu à la radio Savane FM par curiosité ?», a demandé l’avocat à l’accusé.

«Oui. J’étais au poste quand j’ai entendu qu’on avait retrouvé la radio pirate. Il y avait des éléments qui devaient aller l’intercepter», a répondu l’accusé.

«Donc, vous vous êtes rendu d’initiative. Personne ne vous a appelé là-bas ?», a de nouveau demandé Me Prosper Farama.

«Je suis juste allé par curiosité», a de nouveau répondu l’accusé.

L’avocat a donc demandé à l’accusé si d’habitude quand on envoie des soldats pour une mission, il est possible que d’autres soldats non missionnés s’y rendent par curiosité?

«Je ne pourrai répondre à cette question. Chacun, a une fois dans sa vie, fait quelque chose par curiosité», a répondu l’accusé.

«Ok. S’il arrivait qu’on démontre que vous êtes allé là-bas et que vous avez débranché des effets, ça sera toujours de la curiosité», a demandé l’avocat et l’accusé a répondu par l’affirmative.

«Donc même si vous avez fait des tirs de roquette en ce lieu-là, ça peut être considéré comme de la curiosité ?», a poursuivi Me Prosper Farama mais là, l’accusé a répondu par la négative.

«Jamais. Jamais des tirs de roquette ne peuvent être de la curiosité», a affirmé le sergent-chef Roger Koussoubé.

Le procès du putsch de septembre 2015 se poursuit ce mercredi 23 Janvier 2019 avec la suite de l’audition du sergent-chef Roger Koussoubé dit «le Touareg».

 

Agence d’information du Burkina

 Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’illustration

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société et la justice avec le procès du putsch manqué, sans oublier la politique marquée par la nomination de Joseph Marie Christophe Dabiré comme nouveau Premier ministre (PM), il y a deux jours.

Le quotidien public Sidwaya titre: «Nouveau Premier ministre : L’opposition promet le juger aux résultats», avant d’ajouter que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr) félicite un homme compétent».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa une : «Nomination Christophe Dabiré: +Le PM ne changera pas la situation, il faut que Roch lui-même change+».

Le journal reprend ainsi, les propos de Siaka Coulibaly, l’activiste et analyste politique qui, précise le confrère, «tente de décrypter le choix présidentiel».

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), reprenant en manchette, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA),  Mamoudou Hama Dicko qui déclare à propos du nouveau PM: «Le MPP n’a pas de leadership dans son grenier».

A son tour, Le Pays, autre quotidien privé, cite aussi le président de la NAFA qui estime que «ce ne sont pas des changements (…) qui vont permettre au Burkina de se remettre sur le bon chemin».

Le même journal informe que la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCI-BF), a réclamé, lors d’une conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, l’annulation des cotisations des Associations des parents d’élèves (APE).

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «la FESCIBF dit non à une année blanche».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, il revient sur le drame survenu, le weekend dernier à Orodara (Ouest) où des affrontements entre policiers et populations ont occasionné cinq morts.

Le journal mentionne en première page : «Drame à Orodara : Le maire Hervé Konaté donne sa version».

Evoquant le procès du putsch manqué de septembre 2015, L’Express du Faso, titre : «Sergent-chef Koussoubé Roger, manager de coup d’Etat ou agent double ?».

A ce sujet, Sidwaya met en exergue les propos du sergent-chef Roger Koussoubé qui a dit, hier à la barre du tribunal militaire : «Je sais que je serai acquitté».

Le même accusé affirme dans les colonnes de L’Observateur Paalga : «Je n’ai jamais été le messager de Diendéré».

Agence d’information du Burkina

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