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Burkina : Deux projets de 75 milliards F CFA lancés pour promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Ouagadougou, 21 mai 2024 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a officiellement lancé mardi, deux projets de 75 milliards de F CFA d’une durée de cinq ans, qui vont toucher environ 155 mille ménages agricoles et 986 746 bénéficiaires indirects, pour la promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
« Nous venons de lancer ce matin deux projets dans le secteur de l’agriculture. Ces deux projets aideront à renforcer la résilience des communautés vis-à vis de l’insécurité alimentaire et également permettront de développer des chaînes de valeur notamment le maïs, le soja, le poisson et la volaille », a déclaré le ministre délégué en charge des Ressources animales, Amadou Dicko.
Selon lui, le Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) et le Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le sahel (P2-P2RS), ont été co-financés à hauteur de 75 milliards de FCFA par l’Etat burkinabè et la Banque africaine de développement (BAD).
- Dicko qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors de la cérémonie officielle de lancement des deux projets d’une durée de 5 ans, a précisé qu’ils vont toucher 155 mille ménages agricoles et 986 746 bénéficiaires indirects.
Il a par ailleurs expliqué que les bénéficiaires indirects sont constitués d’au moins 50% de femmes et de jeunes et environ 7 500 Personnes déplacées internes (PDI).
Le ministre délégué en charge des Ressources animales, a précisé que les deux projets s’inscrivent dans l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, lancée en août dernier, par les autorités, dont l’objectif consiste à réduire la dépendance du pays vis-à vis de l’importation des produits de grande consommation et la création d’emplois décents pour la population.
« Nous appelons le monde rural à s’approprier ces projets et à s’engager afin qu’on puisse avoir de bons résultats sur le terrain et construire des infrastructures structurantes pour une production substantielle agricole », a soutenu Amadou Dicko.
Le représentant pays de la BAD au Burkina Faso, Daniel N’doye, a indiqué que l’Etat fait de l’agriculture sa principale priorité, à travers l’offensive agricole.
Pour M. N’doye, son institution adhère à cette stratégie gouvernementale qui favorise la résilience des populations à travers l’augmentation de leurs revenus.
A ses dires, ces deux projets vont augmenter la production agricole et renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans ce contexte sécuritaire du pays.
« Ces deux projets s’inscrivent effectivement en parfaite cohérente avec la vision de la BAD notamment la priorité opérationnelle qui consiste à nourrir l’Afrique », a-t-il fait remarquer.
Agence d’information du Burkina
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