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Circulation : 213  »gendarmes-couchés » détruits, d’autres en vue

Burkina Faso-Transports–Routes

Circulation : 213  »gendarmes-couchés » détruits, d’autres en vue

Ouagadougou,  07 jan.2019 (AIB)- 213 ‘’gendarmes-couchés’’ (ralentisseurs), illégalement érigés, ont été détruits depuis mai 2018, a annoncé lundi le ministre en charge des Transports, Vincent T. Dabilgou qui assure que l’opération va se poursuivre les prochains jours.

Le ministère en charge des Transports,  de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière  a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse, qu’une équipe composée  de l’Office nationale de la sécurité routière, du ministère des infrastructures et bien d’autres structures vont procédé à l’inventaire des ralentisseurs  du 08 janvier au 23 janvier 2019.

Selon le ministre Vincent T. Dabilgou, les ralentisseurs hors norme qui seront identifiés lors de cette mission, feront l’objet de destruction.

Le ministre  a rappelé  qu’une opération lancée en mai 2018 a permis de détruire 213 ralentisseurs, dans l’objectif de fluidifier le trafic routier.

Des populations érigent souvent à travers les grandes artères et les ruelles, des multiples ralentisseurs pour protester contre la hausse des accidents ou pour atténuer la poussière qui se dégage des routes non bitumées.

Le Directeur général de l’office national de la sécurité routière (ONASER), Mamadou Ouattara a indiqué qu’il faut  éduquer  les populations qui construisent anarchiquement les ralentisseurs et  en  aussi réprimer les chauffeurs qui circulent à grande vitesse dans les agglomérations.

Notons que la destruction de certains ralentisseurs fait partie des préoccupations des chauffeurs routiers qui ont depuis novembre un accord (gardé secret) avec le gouvernement pour ne pas augmenter le prix du ticket, malgré la hausse du prix du carburant.

Agence  d’Information du Burkina

kz/cak/ls/ata

Photo : AIB

Photo d’illustration : lefaso.net

 

 

Yirgou-Foubè: Scènes de désolation sur le théâtre des représailles

Nouvel an meurtrier dans la commune de Barsalogho

Yirgou-Foubè: Scènes de désolation sur le théâtre des représailles

Ouagadougou, 07 janv. 2019 (AIB)-Des maisonnettes en banco noircies par les flammes, des toitures en lambeaux, des motocyclettes calcinées,  des ustensiles, des chaussures et autres effets personnels éparpillés, des tas de cendres laissant deviner un grand brasier : Plusieurs villages des communes de Barsalogho et  d’Arbinda (Centre-nord) sont marqués par les mêmes scènes de désolation, après l’attaque terroriste et les représailles contre la communauté peulh  ayant fait 47 morts, consécutifs à une attaque terroriste le jour de l’an 2019.

Yirgou-Foubè, point de départ des attaques des mossis contre les peulh, les 1er et 2 janvier 2019, est un village situé à une soixante de kilomètres de Barsalogho, commune rurale. Cinq jours après le drame qui a fait 47 morts, selon un bilan officiel revu à la hausse, aucune âme humaine n’y vit. Dans une  des concessions, la quasi-totalité des cases et des greniers ont été incendiés par des populations en furie.

« Ce jour-là, j’étais chez moi lorsque mon frère est venu me dire que les koglwéogos (groupe d’autodéfense mossi) pourchassent les peulh de la localité. En sortant de ma maison, j’ai entendu un coup de feu. Je me suis enfui, rejoignant ma femme et deux de mes enfants qui étaient en brousse avec des animaux », relate difficilement, Alaye Diallo, un ressortissant de Yirgou-Foulbè qui a trouvé refuge à Barsalogho.

« C’est de la brousse que j’ai vu des gens saccager nos biens. Nos maisons, nos vivres, notre bétail,… rien n’a été épargné. Tout est parti en fumée », se lamente-t-il. « Les vêtements que je porte, voilà ce qui me reste », explique-t-il, inquiet sur sa survie et celle de sa famille après avoir tout perdu.

Si cet éleveur de 46 ans a réussi à mettre sa femme et ses deux enfants en « lieu sûr » à Djibo, ce n’est pas le cas pour d’autres déplacés. Dans la salle de réunion de la mairie de Barsalogho, transformée en dortoir de fortune, une trentaine de personnes, majoritairement des femmes et des enfants y ont trouvé refuge.

« Beaucoup d’hommes ont été tués où se sont réfugiés dans la brousse », explique une des déplacées qui y est arrivée la veille. Tout comme Yirgou-Foulbè, plusieurs autres campements peulh, dans la commune de Barsalogho et d’Arbinda, ont subi des assauts de populations munies de haches ou de gourdins, suivis d’incendies de maisons,  d’abattage de bétails, raconte Boukary Barry, un éleveur et agriculteur.

Il dit s’être enfui de Foubè dès le début des représailles, et a passé deux jours en brousse, avant d’être recueilli, avec sa femme et leurs six enfants, à la mairie de Barsalogho. Certains ont eu le temps de quitter leurs villages, dès la moindre rumeur d’assaut contre leur campement, vérifiée ou pas, mais d’autres ont subi ces heurts.

Après avoir passé la nuit à la mairie, Abdoulaye Diallo, un éleveur de 46 ans s’est rendu au centre de santé de Barsalogho et y revient, un carnet médical en main. Il dit avoir reçu des plombs de fusil de chasse sur plusieurs endroits de son corps, tout comme deux de ses frères qui l’accompagnent. Quatre jours après cet incident, il n’avait pas pu se rendre dans un centre de santé car s’étant enfui en brousse.

Originaire de Mando, village situé à 40 km de Barsalogho, il était au marché avec ses frères lorsque des membres d’un groupe d’autodéfense koglweogo et certains de leurs voisins, se sont rassemblés autour d’eux, se souvient-il.

« Ils nous ont regroupés sous un hangar, avant de commencer à nous molester. L’un d’eux a tiré avec son fusil de chasse sur nous et les plombs nous ont blessés un peu partout », relate-t-il, entre deux soupirs.

Après avoir raconté sa mésaventure, il tient à présenter un vieil homme qui a également vécu un calvaire.

-‘’Morte de soif’’

Recroquevillé sous un drap, derrière la salle de réunion de la mairie, Assamy Diallo, âgé 74 ans, pleure la mort de ses trois fils, tués lors des représailles.

« Je n’ai plus personne. Ma femme dont j’étais sans nouvelles a été par chance retrouvée dans la brousse complètement affaiblie et déshydratée », explique-t-il.

Sa femme, âgée de 75 ans a été secourue par des équipes déployées par le maire de Barsalogho pour porter assistance aux populations qui se cachent dans la brousse.

Originaire également de Mando, dont il était l’un des doyens, lui a eu la vie sauve en réussissant à se cacher en brousse. « Pendant deux jours, je ne mangeais que des écorces de tamarinier, sans aucune goutte d’eau », explique-t-il, la voix tremblotante.

Selon ces rescapés, plus de 200 personnes ont trouvé refuge dans la brousse car ne sachant où être en sécurité. « Je crains qu’ils ne meurent en brousse, tués par la faim et la soif. Ma fille de trois ans est morte de soif, après quatre jours sans eau, sa mère s’étant réfugiée dans la brousse avec elle », soupire Hamadoun Diallo, un éleveur de 36 ans.

Selon le maire de Barsalogho, Abdoulaye Pafadnam, des équipes parcourent la zone munie d’eau et de vivres qu’ils distribuent aux déplacés, à défaut de les convaincre à s’installer sur leur lieu d’accueil.

Cinq jours après les attaques, une trêve, encore fragile, a été instaurée dans la commune grâce au déploiement des éléments de Force de défense et de sécurité (FDS). Selon une source sécuritaire, ils ont reçu l’ordre de maintenir leur présence pendant quelques temps, afin de ramener le calme et assurer la protection des personnes et des biens.

Appel au retour

Mais avant, les affrontements ont eu lieu dans le village de Koulpagré, gagnant ainsi la commune voisine d’Arbinda. C’est dans ce village, plongé dans l’horreur et la désolation, que le président du Faso s’est rendu, le samedi 5 janvier 2019, après sa visite à Yirgou. Des quinze cases qui s’y dressent, dix ont été ravagées par les flammes. Devant une des maisonnettes restée intacte, se tiennent Amadou Diallo et son fils Aboubacar. Derrière eux, au seuil de la porte, une grosse flaque de sang a séché. Il s’agit de celui d’un habitant de la concession, abattu dans le dos, expliquent-t-ils.

Aboubacar Diallo, 38 ans, explique s’être enfui à bord de sa moto au vu d’éléments du groupe d’autodéfense  ‘’koglweogo’’ se dirigeant vers leur concession. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il a appris que c’est suite à la mort du chef de Yirgou, que leur communauté a été prise pour cible. Il avoue ne pas comprendre cette soudaine violence contre eux qui vivaient pourtant en parfaite intelligence avec les autres communautés ainsi qu’avec le défunt chef qu’ils appréciaient également.

« Nous nous étions réfugiés en brousse. C’est la visite du président et la présence des forces de sécurité qui font que nous sommes venus voir », précise-t-il, pendant que le chef de l’Etat Roch Marc Christian kaboré, et une importante délégation, vient d’arriver pour constater les dégâts.

Au loin, derrière quelques broussailles, trois femmes observent les scènes. D’un signe de la main, le chef de l’Etat leur demande de venir. Aucune réaction. « Elles ont sûrement peur », lâche le gouverneur du centre nord, Nandy/Somé Diallo, qui va à leur rencontre.

Après quelques échanges, elles reviennent avec elles, s’inclinent et saluent le président. « Je vous invite à revenir et à reprendre le cours de votre vie », leur dit-il. « On va vous aider. Il y aura la sécurité », promet-il. « Il  faut faire en sorte de pouvoir regrouper toutes ces personnes à Barsalogho afin de faciliter leur réinsertion dans leurs milieux »,  exhorte le président Kaboré. Selon lui, « des dispositions ont été prises dans pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble ». Cette assurance sonne comme une réponse au principal souhait de Amadou Diallo : « que la paix revienne et que nous retrouvons les membres de nos familles dont nous n’avons pas de nouvelles ».

 

Agence d’information du Burkina

Armel BAILY

 

Salam Zabré, l’un des fils du chef de village de Yirgou, tué avec son frère et  deux autres fils, revient sur l’origine des attaques.

‘’C’est avec une grande tristesse que nous disons en présence des plus hautes autorités de l’Etat que nous avons été endeuillés et très révoltés par l’assassinat de notre chef, notre patriarche. Nous pouvons dire qu’à présent, nos esprits se sont calmés (…).

Il y a quatre jours, aux environs de 7heures, notre famille a été endeuillée. Nous, les enfants du défunt chef, qui avons eu la vie sauve, c’est ceux qui étaient sortis pour surveiller son bétail ou vaquer à d’autres occupations.

Le chef du village était notre patriarche qui avait un autel où il faisait des sacrifices pour intercéder auprès des ancêtres pour tous ceux qui en faisaient la demande, notamment des personnes malades,  celles qui voulaient enfanter, ou le mariage. Il consultait les ancêtres avant de donner des sacrifices.

Donc le matin vers 7h, des malades venus d’autres contrées ont accompagné le défunt chef sur son lieu de consultation, situé à trois ou quatre km de son domicile. Alors que, les personnes que nous craignons tous (les terroristes, ndlr), avaient été hébergé au cours de la nuit au sein d’une certaine communauté.

Il est difficile pour quelqu’un de parcourir dès le matin, plus de 100km et venir s’attaquer au village. Pendant que le défunt chef était à son lieu de sacrifices, des personnes à bord de motocyclettes l’ont encerclé avant de lui demander ce qu’il faisait là.

Il a répondu être en ces lieux pour implorer Dieu d’accorder la guérison à des malades, et de faciliter tout chose en leur faveur. Ils lui ont répondu que ces pratiques ne leur plaisaient pas.

Il a répliqué en disant que si ces pratiques ne vous plait pas, alors dites-moi ce qui vous plaira car c’est ce que souhaitent les hommes que j’exécute. Ils l’ont alors saisi par les bras avant de l’abattre. Un étranger qui avait accompagné le chef a accouru vers son fils ainé pour l’informé que des terroristes étaient présent dans le village et ont abattu le ‘’vieux’’.

C’est ainsi qu’avec un de nos oncles, ils se sont rendus sur le lieu du drame pour voir ce qu’il en était. Les terroristes qui les ont croisés en route ont abattu notre ainé, notre oncle et notre petit frère.

Donc quatre personnes de notre famille (y compris le chef de village). Deux membres du groupe koglweogo du village, qui venaient également au secours, ont été abattus  par les terroristes.

Tous ce que nous voulons à présent, c’est la sécurisation pour l’ensemble du pays. Dans ce village de Yirgou, sur la soixantaine de concessions, seuls deux ou trois familles, sont restées après ces évènements. Tous ont fui en disant que c’est leur leader, leur guide leur patriarche et protecteur qui a été abattu en se demandant ce qu’ils vont devenir s’ils restent.

Alors que nous sommes étions à l’inhumation, des victimes, le village a commencé à se vider’’

Propos recueillis par AB

 Agence d’information du Burkina

 

 

Affrontements intercommunautaires meurtriers à Yirgou, en couverture des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Attaques meurtrières de Yirgou, en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 7 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi reviennent largement sur l’attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh  en début d’année à Yirgou, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso.

«Drame à Yirgou : la compassion du Chef de l’Etat», barre à sa Une, le quotidien public Sidwaya qui consacre son éditorial au sujet, avec ce titre : «Violences absurdes !».
Selon le journal qui publie également des témoignages de rescapés, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est rendu, le samedi 5 janvier 2019 à Yirgou, dans la commune de Barsalogho.

Il rappelle que cette visite s’effectue quatre jours après l’attaque terroriste (7 tués) suivie des représailles des moosé contre des peulh (40 tués).

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Violences communautaires à Barsalogho : Roch sur les lieux du drame», avant de faire observer que «Yirgou vaut bien un deuil national».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, parle de «condamnations tous azumuts», ajoutant que «le chef de l’Etat appelle à l’unité nationale».

A en croire ce confrère, bientôt un site sera érigé pour accueillir les populations en fuite.
Aujourd’hui au Faso, à son tour, croit s’avoir que «le vivre-ensemble a foutu le camp à Yirgou, les 1er et 2 janvier !», montrant à sa une les images d’un village détruit et le président Kaboré consolant des femmes en détresse.

Le journal privé Le Quotidien, de son côté, met en exergue : «Tueries à Yirgou/Barsalogho : 56 morts selon une coalition des OSC» et publie des déclarations de certaines Organisations de la société civile et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).
Dans son éditorial, ce quotidien estime que l’on doit profiter de l’occasion pour «régler définitivement la question des Koglwéogo (groupes d’auto-défense, auteurs des tueries)».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 7 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 7 JANVIER

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Favoris de la 76e édition des Golden Globes, « Roma » et son réalisateur, le Mexicain Alfonso Cuaron, ont tous deux été récompensés, une première étape vers un potentiel Oscar fin février.

 

WASHINGTON – Pas de fin de « shutdown » en vue à Washington: Donald Trump a réaffirmé dimanche sa volonté de construire un mur à la frontière avec le Mexique, précisant, fort du soutien « énorme » des républicains, qu’il n’avait pas l’intention de lâcher du lest dans les négociations budgétaires en cours.

 

CITÉ DU VATICAN (Saint-Siège) –  Le pape François a lancé dimanche un « appel pressant » aux dirigeants européens pour qu’ils accueillent enfin 49 migrants, dont plusieurs enfants, ballottés en Méditerranée, pour certains depuis plus de deux semaines.

 

KINSHASA – La Commission électorale a annoncé dimanche qu’elle faisait durer l’attente avant de proclamer le nom du successeur du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo où Washington redoute des violences à l’heure du verdict de l’élection présidentielle du 30 décembre.

 

LE CAIRE – Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a inauguré dimanche soir une gigantesque cathédrale près du Caire à l’occasion du Noël copte, sous haute sécurité au lendemain de la découverte près d’une église d’un engin explosif qui a tué un policier.

 

PARIS – Au lendemain d’une journée de mobilisation émaillée de heurts en France, des femmes « gilets jaunes » ont repris dimanche le flambeau d’une contestation qui s’enracine face à un gouvernement tenté de durcir la répression.

 

JERUSALEM – Le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton a affirmé dimanche à Jérusalem que le retrait américain de Syrie devait se faire de telle sorte que la défense d’Israël et « d’autres amis » de Washington dans la région soit « absolument assurée ».

 

RYAD – Le négociateur en chef de l’opposition syrienne en exil, Nasr Hariri, a appelé dimanche les pays arabes à ne pas renouer avec le président Bachar al-Assad, qui semble bénéficier d’un retour en grâce après avoir été mis à l’écart de la scène diplomatique régionale.

 

WASHINGTON – Le président des Etats-Unis Donald Trump a confirmé dimanche que Jamal al-Badaoui, considéré comme le cerveau de l’attentat d’octobre 2000 contre le navire de guerre USS Cole, avait été tué par l’armée américaine.

 

ISTANBUL – Le patriarche Bartholomée de Constantinople a remis dimanche à Istanbul le décret officiel confirmant la création d’une Eglise ukrainienne indépendante, un revers pour l’Eglise russe qui avait dénoncé un « schisme ».

 

VIENNE – La traite d’êtres humains, qui concerne hommes, femmes, enfants victimes d’activités criminelles allant de l’exploitation sexuelle au prélèvement d’organes, reste largement impunie à travers le monde, déplore un rapport des Nations Unies.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a affirmé dimanche que des négociations étaient en cours pour déterminer le lieu de son prochain sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, tout en restant évasif sur le calendrier.

 

JERUSALEM – La présentation du plan de paix israélo-palestinien du président américain Donald Trump devrait avoir lieu « dans les prochains mois », a indiqué dimanche l’ambassadeur américain en Israël, annonçant ainsi un nouveau report de la divulgation de ce plan.

 

PARIS – Refuser la fusion entre les groupes industriels français Alstom et allemand Siemens serait une « erreur économique » et une « faute politique » de la part de la Commission européenne, a estimé dimanche le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire.

 

BANGKOK – Une jeune Saoudienne, arrêtée dimanche à l’aéroport de Bangkok et en instance d’expulsion, s’est barricadée lundi dans sa chambre d’hôtel, exigeant de rencontrer des représentants du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

 

KUALA LUMPUR – Le roi de Malaisie a abdiqué dimanche, a annoncé le palais, mettant fin à des semaines de spéculations nourries par son absence officiellement pour raisons de santé et les rumeurs selon lesquelles il aurait épousé une ancienne reine de beauté russe.

 

JOHANNESBURG – Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a sous-entendu dimanche avoir nominé comme candidat aux législatives de mai l’ex-président Jacob Zuma, emporté en 2018 par des scandales, alors que la formation s’est engagée à ne pas présenter de personnes impliquées dans des affaires de corruption.

 

BERLIN – Roi de la contre-attaque… et des dérapages! Au soir de sa carrière à 35 ans, Franck Ribéry fait de nouveau la Une pour ses exploits extra-sportifs, après avoir été lourdement mis à l’amende par son club pour des injures publiées sur le net.

 

RYAD – Les tribunaux saoudiens vont désormais notifier par texto les femmes dont le statut matrimonial aura changé, notamment en cas de divorce, selon une nouvelle loi entrée en vigueur dimanche, ont indiqué des responsables. Cette mesure semble avoir comme objectif de freiner les cas considérablement répandus d’hommes mettant fin secrètement à leur mariage sans en informer leur conjointe.

(afp)

Burkina : Sur les lieux d’affrontements intercommunautaires, le président Kaboré appelle à l’unité nationale

Burkina Faso-Société-Affrontement

Burkina : Sur les lieux d’affrontements intercommunautaires, le président Kaboré appelle à l’unité nationale

Yirgou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a lancé samedi un appel à l’unité nationale, dans le village de Yirgou, où 47 civils ont été tués le 1er et le 2 janvier dans une attaque d’hommes armés suivie de représailles visant la communauté peuhle.

Les populations écoutant le président Kaboré

« Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames, nous devons éviter la stigmatisation », a prévenu le président Kaboré, appelant à « l’union » après une rencontre avec les habitants de Yirgou.

 

« Rien, absolument rien, ne peut justifier cette violence meurtrière », a-t-il déploré, avant de visiter un campement peuhl saccagé.

« Ce combat communautaire qui s’est mené ici a été un combat dévastateur. Vous avez 47 morts et des populations qui errent dans l’ensemble des villages », a poursuivi le chef de l’État, arrivé dans un hélicoptère de l’armée avec des membres du gouvernement et des élus locaux.

Le président burkinabè a assuré que « des dispositions ont été prises pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble ».

  1. Kaboré a appelé les populations des communes de Barsalogho et d’Arbinda à se « reparler et à vivre ensemble ».

Après avoir fait observer une minute de silence pour les personnes décédées, le président Kaboré a expliqué, directement en langue mooré que sa visite témoigne que le drame qui s’est produit constitue une désolation pour les habitants de la localité, mais aussi l’ensemble du pays.

Le président du Faso était accompagné de membres du gouvernement

‘’Certains disaient que les évènements qui se sont produits à Yirgou n’avaient pas toute la considération qu’il faut au sommet de l’Etat. La présence du président Kaboré sur ce lieu même démontre le contraire et rassure les populations’’, a estimé, pour sa part, le maire de Barsalogho, Abdoulaye Pafadnam.

Dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019, au village de Yirgou-Foulbé, dans la commune de Barsologho, région du Centre-Nord, des terroristes ont tué sept personnes dont le chef du village, avant de prendre la fuite.

La poursuite des terroristes par les populations a eu pour corolaires des exactions et des pertes en vie humaines au sein de la communauté peuhle dans différentes localités de cette région, occasionnant un bilan provisoire de 46 morts, selon un communiqué gouvernemental, publié vendredi.

Agence d’information du Burkina

AB/ata/ak

Photos: Aminata CISSE

 

Burkina : l’ex parti au pouvoir installe son Haut conseil, chargé de reconstruire la base

Burkina Faso-Politique

Burkina : l’ex parti au pouvoir installe son Haut conseil, chargé de reconstruire la base

 Ouagadougou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) a installé samedi, son Haut conseil, avec pour «urgente mission de reconstruire la base».

Le  président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo  a installé officiellement les membres du Haut conseil de son parti, ce samedi 5 janvier 2019, ont constaté des journalistes de l’AIB.

Composé de trois membres, il comprend comme coordonnateur, Mélégué Maurice Traoré (ex président du parlement) avec pour adjoint Jean De Dieu Somda (ex  ministre) et   Sali Somé comme rapporteur.

«Le sentier le plus urgent est de reconstruire  le parti à la base», a dit le coordonnateur Mélégué Traoré.

Selon lui, l’organisation du CDP réside dans son dynamisme social et politique.

Pour le président du CDP, le Haut conseil est un organe consultatif qui permet de conseiller le bureau exécutif national.

M.Komboigo a affirmé que le Haut conseil peut s’auto saisir sur des questions d’ordre national ou concernant le parti.

D’après lui, le Haut conseil peut faire un rapport  au président du collectif national qui en discute avec le Bureau exécutif national pour une prise de décisions idoines.

En rapport avec la montée du terrorisme, Mélégué Traoré a  souligné  que l’erreur du Burkina Faso est de sous-estimer le phénomène.

«Le Burkina ne peut pas éradiquer le terrorisme, mais le pays peut y faire face» a-t-il laissé entendre.

Le CDP a perdu le pouvoir en octobre 2014, au cours des journées insurrectionnelles qui ont mis fin aux 27 ans de gestion du président Blaise Compaoré.

Le parti a plusieurs fois clamé son assurance de remporter la présidentielle de 2020.

Agence d’information du Burkina

KZ/IS/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Message intégral du président Kaboré, après  la visite de Yirgou

Burkina : Message intégral du président Kaboré, après  la visite de Yirgou

Yirgou, 05 janv. 2019 (AIB)-Après s’être entretenu samedi avec les populations de Yirgou (centre-nord), où une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh, ont coûté en début d’année, la vie à 47 personnes, le président Roch Kaboré a livré un message dont l’AIB vous propose l’intégralité.

 « Nous sommes venus ce matin à Yirgou, de visu, constater l’ampleur des dégâts aussi bien humain que matériels qui ont été commis dans ce village et aux alentours, appartenant à la commune de Barsalogho et celle d’Arbinda.

La rencontre que nous avons eue avec la population visait à dire que rien, absolument rien, ne peut justifier cette violence meurtrière.

Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames. Nous devons éviter la stigmatisation.

C’est pour cela que nous avons demandé à l’ensemble des populations de mettre avant tout la sagesse, de manière à faire en sorte que l’ensemble des fils qui constituent les deux communes, se retrouvent, se reparlent et vivent ensemble dans une certaine coexistence que nous avons toujours connue depuis nos ancêtres.

Ce que nos aïeux nous ont légué, nous devons le préserver et le perpétuer.

Nous ne devons pas semer la division, à cause des ennemis, entre les différentes populations qui constituent notre pays.

Ce combat communautaire qui s’est mené ici a été un combat dévastateur. Vous avez 47 morts, des populations qui errent dans l’ensemble des villages.

Nous avons pris l’engagement, ce qui est déjà fait, qu’il faut faire en sorte de pouvoir regrouper toutes ces personnes à Barsalogho afin de faciliter leur réinsertion dans leur milieu.

L’occasion nous a été donnée de visiter quelques maisons  qui ont été brûlées, de rencontrer des populations qui sont revenues sur le site que nous avons encouragées à rester. Ce message a été compris.

Je voudrais inviter tous les Burkinabè sur l’ensemble du territoire à faire en sorte que de tels actes ne soient pas réitérés.

Nous devons faire en sorte que force reste à la loi.

Il est évident que la couverture générale de notre pays par les Forces de défense et de sécurité peut poser problème. Mais d’ores et déjà, des dispositions ont été prises dans cette localité pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble et que nous devons nous dépasser pour pouvoir combattre l’ennemi commun qu’est le terrorisme.

Nous ne devons pas laisser le terrorisme créer entre nous des conflits communautaires. Ce n’est pas juste. Nous devons veiller à ce que nous restons unis. Ce n’est que dans l’unité malgré les difficultés que nous rencontrons, que nous aurons la victoire ».

Agence d’Information du Burkina

Propos recueillis à Yirgou par Armel Oscar Bayili, Envoyé spécial.

NB : photo d’illustration AFP.

 

Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

Burkina-Insécurité-Visite

Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

Yirgou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est rendu samedi à Yirgou, village situé à 200 km de Ouagadougou, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso, où une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peuhle, ont fait 46 morts, selon un dernier bilan officiel.

Le président Kaboré, vêtu d’un boubou marron aux rayures blanches, est arrivé à Yirgou aux environs de 12h, à bord d’un hélicoptère de l’armée de l’air.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo et son homologue en charge de la Solidarité nationale Laurence Marshall, ont accompagné le chef de l’Etat au cours de cette visite surprise.

«C’était obligé que je vienne témoigner la compassion et la solidarité de l’ensemble des Burkinabè, après le drame», a déclaré le président Roch Kaboré, après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire des victimes.

«Nos ennemis communs ce sont les terroristes. Nous devons faire la part des choses. Nous sommes les fils d’un même pays. Si nous oublions cela, nous ne pourrons pas empêcher que de tels incidents se produisent. Nous ne pouvons développer le pays que si tout le monde vit en paix», a lancé  Roch Kaboré.

Le président du Faso a tenu cette exhortation au milieu du village de Yirgou, où plus d’un millier de personnes assis à même le sol ou débout, sont venus écouter  son message.

Déplorant le bilan effroyable (officiellement 46 morts) consécutif à l’attaque terroriste et aux représailles contre la communauté peuhle, Roch Marc Christian Kaboré a insisté que le but des terroristes est l’effritement de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

Armel Oscar Bayili, Envoyé spécial

NB : photo d’illustration

 

 

 

Affrontement intercommunautaire et rencontres gouvernement/syndicats, au menu des médias en ligne burkinabè

Revue de presse du samedi 5 janvier 2019

Affrontement intercommunautaire et rencontres gouvernement/syndicats, au menu des médias en ligne burkinabè

Ouagadougou, 5 jan. 2019 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB, ce samedi, traitent de l’actualité liée aux rencontres que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a eues, la veille, avec des responsables syndicaux, sans oublier de revenir sur le bilan de l’attaque terroriste suivie de représailles à Yirgou (Centre-nord).

Burkina24.com informe que le gouvernement a actualisé le bilan des décès lors des affrontements survenus, dès les premiers jours de l’année, entre communautés dans la région du Centre-Nord.

«Selon Remis Dandjinou, porte-parole du gouvernement, 46 personnes ont perdu la vie, précisant que ce bilan est toujours provisoire », relate le site d’information.

«Kirgou : le bilan passe de 13 à 46 morts, selon le gouvernement», résume, pour sa part, Zoodomail.com qui publie le communiqué gouvernemental y relatif.

De son côté, Fasozine.com fait observer que hier vendredi,  le ministre Remis Fulgance Dandjinou a assuré qu’«une action judiciaire est en cours pour situer les responsabilités et rendre justice aux victimes».

Sous une autre chapitre et une note plutôt gaie, LeFaso.net informe que dans le domaine de la coopération, le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, en visite de travail et d’amitié au Burkina Faso, a été accueilli, hier vendredi 4 janvier 2019, à l’aéroport international de Ouagadougou, par son homologue burkinabè, Alpha Barry.

Le même journal en ligne évoque les concertations que le chef du gouvernement a eues, hier vendredi, avec des responsables de structures syndicales.

Selon Lefaso.net, le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) menace de prendre ses responsabilités suite au non respect des engagements pris par le gouvernement.

Pendant ce temps, Zoodomail.com parle de «bras de fer entre la CNSE (Coalition nationale des syndicats de l’éducation, Ndlr) et le Gouvernement», soulignant que le dialogue reprend la semaine prochaine.

Agence d’information du Burkina

La Chine promet 26 milliards de FCFA au G5 Sahel et 169 millions de FCFA à la diplomatie burkinabè

Burkina-Chine-Coopération

La Chine promet 26 milliards de FCFA au G5 Sahel et 169 millions de FCFA à la diplomatie burkinabè

Ouagadougou, 4 Janvier 2019 (AIB)-La Chine a promis vendredi, un appui de 26 milliards de FCFA et 169 millions de FCFA au ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a promis «l’appui de la Chine au G5 Sahel à hauteur de 300 millions de yuan chinois (environ 25 milliards de FCFA) et un appui de 1 million et demi de dollars (environ 871 millions de FCFA) au Secrétariat permanent du G5 Sahel», a indiqué vendredi Alpha Barry qui animait une conférence de presse avec lui.

En rappel, le G5 Sahel a été créé en février 2014 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad pour lutter contre le terrorisme et promouvoir des actions de développement au profit des populations.

Le ministre chinois a aussi promis  2 millions de yuan (environ 169 millions FCFA) au ministère des Affaires étrangères,  a précisé le chef de la diplomatie burkinabè.

Arrivée dans la mi-journée à Ouagadougou pour une visite de 48h, Wang Yi a remis un peu plutôt, 10 véhicules de protocole au ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Selon Alpha Barry, une commission mixte aura lieu en mars prochain entre les deux pays.

«Le président du Faso (Roch Kaboré) a réaffirmé les priorités pour le Burkina Faso à savoir les questions de défense et de sécurité, les infrastructures sociales, scolaires et de santé» a-t-il déclaré.

Le ministre burkinabè a affirmé que «les autres aspects de la coopération vont être définis lors de la commission conjointe ».

«Nous allons définir des chantiers qui vont démarrer d’ici la fin de l’année notamment avec la construction de l’hôpital de Bobo-Dioulasso» a-t-il affirmé.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

Rupture avec Taïwan : La Chine félicite le Burkina Faso pour «être revenu à la bonne position»

Burkina-Chine-Coopération

Rupture avec Taïwan : La Chine félicite le Burkina Faso pour «être revenu à la bonne position»

Ouagadougou, 4 Janvier 2019 (AIB)-«Le Burkina Faso est revenu à la bonne position en s’attachant au principe (inébranlable) d’une seule Chine», affirmé vendredi le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, quelques sept mois après la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, au détriment de Taïwan.

«Le Burkina Faso est revenu à la bonne position en s’attachant aux principes d’une seule Chine», a indiqué Wang Yi, en compagnie du chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry, à la presse vendredi.

«Les relations bilatérales ont ouvert une nouvelle page historique. C’est un choix sage qui correspond au consensus international et qui répond à la tendance de notre époque», a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso a rétabli ses relations diplomatiques avec la Chine, le 26 mai 2018, mettant ainsi fin à 24 ans de coopération avec Taïwan, considérée par Pékin comme l’une de ses provinces.

«Nous sommes unanimes à estimer que le principe d’une seule Chine constitue la base politique de nos relations bilatérales et qu’il faut respecter inébranlablement ce principe», a soutenu Wang Yi.

Rappelons que le président chinois Xi Jinping a déclaré dans son message de nouvel an, que Taïwan (autonome depuis 1949) sera réunifiée à la Chine, au besoin par la force.

Selon Wang Yi, le rétablissement des relations bilatérales «permettra de promouvoir le développement à long terme du Burkina Faso et d’améliorer les conditions de vie de la population burkinabè».

Le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, en visite de 48h au Burkina Faso, s’exprimait  au sortir d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«J’ai eu des échanges très approfondis avec le président du Faso et nous sommes satisfaits des progrès enregistrés depuis le rétablissement de nos relations diplomatiques et nous sommes confiants des perspectives de notre coopération dans le futur» a-t-il affirmé aux journalistes.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Education : les syndicats maintiennent la suspension des évaluations, mais poursuivent le dialogue

Burkina- Education-Syndicats-Négociations

Education : les syndicats maintiennent la suspension des évaluations, mais poursuivent le dialogue

Ouagadougou, 04 Jan. 2019 (AIB)-La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a maintenu vendredi, la suspension des évaluations, en attendant la reprise des négociations la semaine prochaine avec le gouvernement.

«Nous nous sommes convenus avec le Premier ministre (Paul Kaba Thiéba) de reprendre les négociations dès la semaine prochaine. Quant aux évaluations, elles sont toujours suspendues», a indiqué vendredi Bonaventure Belem.

Le coordinateur de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) s’adressait à des journalistes après une rencontre avec M. Thiéba.

M.Belem a ajouté que la qualité des débats qu’ils vont s’ouvrir la semaine prochaine avec le gouvernement, pourra déterminer les nouvelles directives à prendre par sa structure.

D’après lui, la rencontre visait à échanger afin de relancer le dialogue rompu depuis un certain temps avec le gouvernement et non de lever le mot d’ordre de grève.

En rappel, la CNSE a signé un protocole d’accord avec le gouvernement en janvier 2018, mettant fin à quatre mois de perturbations.

En début décembre 2018, elle a suspendu les évaluations dans les classes pour protester contre la lenteur observée dans la mise en œuvre des accords.

«L’objectif de cette rencontre est de rechercher des solutions idoines aux préoccupations des syndicats pour la bonne marche de l’année scolaire», a dit le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation Stanislas Ouaro.

Il a indiqué que sur les 56 points du protocole d’accord de janvier 2018, 21 ont été mis en œuvre.

M. Ouaro a par ailleurs assuré que le gouvernement se planchera sur l’amélioration du statut revendiqué par le syndicat.

Agence d’Information du Burkina

ls/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Attaques de Yirgou : «un bilan provisoire» de 46 personnes tuées, la justice saisie

Burkina-Société-Insécurité

Attaques de Yirgou : «un bilan provisoire» de 46 personnes tuées, la justice saisie

Ouagadougou, 04 janv. 2018 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a fait état vendredi, d’ «un bilan provisoire» de 46 personnes tuées, suites à l’attaque terroriste de Yirgou-Foulbé et aux représailles contre la communauté peulh. Il a aussi assuré que justice sera rendue aux victimes.

«Le bilan provisoire de ces dramatiques évènements est de 46 personnes décédées et les constations se poursuivent», a indiqué Remis Fulgance Dandjinou.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè faisait le bilan en mi-journée sur la télévision nationale du Burkina,  de l’attaque terroriste le jour de l’an, à Yirgou (Centre-nord, 7 tués), suivie de représailles contre la minorité peulh, suspectée d’être de connivence avec les assaillants.

Dandjinou a fermement condamné ces actes de violences et assuré qu’ «une action judiciaire est en cours pour situer les responsabilités et rendre justice aux victimes».

«L’objectif recherché par les terroristes est de diviser nos populations qui vivent en parfaite intelligence. Le gouvernement exhorte donc les populations à ne pas céder à ces provocations et à garder le sens du vivre ensemble et de la fraternité qui ont toujours fait la force du Burkina Faso», a affirmé le ministre.

Rappelons que  le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des attaques terroristes qui ont particulièrement été sanglantes et nombreuses en 2018, conduisant à l’instauration le 31 décembre, de l’Etat d’urgence dans six des treize régions du pays.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Coopération japonaise : les associations s’informent sur les conditions d’intervention

Coopération japonaise

Les associations s’informent sur les conditions d’intervention

L’Association Faso-Japon solidarité (AFAJAPS) a, en collaboration avec l’ambassade du Japon, organisé, le 21 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, une session d’information sur le Programme de coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon,  intitulé « dons aux micros projets contribuant à la sécurité humaine ». La rencontre a visé à expliquer aux participants, les conditions à remplir pour bénéficier de cette aide japonaise.

 

La coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon, « dons aux micros projets contribuant à la sécurité humaine » est un volet de la coopération japonaise introduite au Burkina Faso en 1989. Cette aide financière est octroyée dans le but de contribuer à la réalisation des projets élaborés par des structures communautaires en faveur des populations défavorisées ou vulnérables.

Son objectif principal est d’améliorer  la sécurité humaine des populations cibles. Les domaines d’intervention de ce Programme d’aide sont l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement. Les structures éligibles sont les associations à but non lucratif, les ONG et les collectivités locales. Le montant maximum pour le financement d’un projet est de 50 millions de F CFA et couvre seulement les frais liés à l’exécution du projet soumis.

Ce sont, entre autres, ces informations que le président de l’Association Faso-Japon solidarité, Siaka Gobé a donné, le 21 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, aux participants à la session d’information sur le Programme de coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon. Pendant la session, les bénéficiaires du Programme ont partagé avec les participants, leurs expériences afin de les aider à formuler leurs projets à soumettre à l’ambassade de France.

Ces échanges d’information, a dit M. Gobé « vont permettre aux participants de formuler des projets pertinents pour solliciter l’accompagnement de l’ambassade du Japon dans le cadre de leurs actions visant l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées dans leurs zones d’intervention ». A l’ouverture de la session d’informations, le directeur de cabinet du maire de Bobo-Dioulasso, Bamory Diané a loué cette initiative qui va permettre aux associations de mieux monter leurs dossiers. La représentante de l’ambassade du Japon au Burkina Faso, Rié Doucouré, a souligné que la formation a permis de connaitre  davantage les domaines d’intervention de la coopération japonaise. Elle a ajouté que Bobo-Dioulasso a été choisie pour la formation car les activités de la coopération japonaise seront beaucoup concentrées dans la commune et dans le Sud-Ouest.

                                                                                        Adaman DRABO

Nouvel an dans les Hauts-Bassins : les autorités expriment leurs vœux pour 2019

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Nouvel an dans les Hauts-Bassins

Les autorités expriment leurs vœux pour 2019

 

Chaque nouvelle année offre l’occasion de formulation de vœux de nouvel an. Pour cette année nouvelle 2019, nous avons recueilli les vœux de quelques autorités administratives, religieuses et politiques de la région des Hauts-Bassins. 

 

Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou : « 2019 sera également une année d’espoir ». (P20)

 

« Populations des provinces du Houet, du Kénédougou, et du Tuy, nous voilà au terme de l’année 2018. 2019 s’annonce à nous et je voudrais souhaiter à toutes et à tous une heureuse année nouvelle, une heureuse année 2019. 2018 aura été une année de défis, une année de consolidation des acquis. Nous savons que 2019 sera également une année d’espoir. Dans la mesure où cette année nous avons bénéficié d’une bonne pluviométrie, qui nous a permis une production agricole satisfaisante. Au plan économique, nous avons également l’ouverture de certaines unités industrielles à Bobo-Dioulasso et les efforts consentis par le gouvernement et la délégation de la Chambre consulaire ont permis l’instauration et le maintien d’un bon climat d’affaires au niveau de notre région. Toutefois, beaucoup de défis restent à relever au plan économique, social et sécuritaire. Pour cela, j’invite les populations à plus d’ardeur au travail, à plus de vigilance, à plus de cohésion sociale et de paix. C’est à ce prix que nous pouvons construire notre région et le Burkina Faso. Je souhaite à toutes et à tous une heureuse année 2019. Je souhaite à chacun de nous beaucoup de santé, de paix, de prospérité et de cohésion sociale dans la région des Hauts-Bassins. Bonne année 2019 ! »

 

*Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso : « Je souhaite pour notre pays tant éprouvé…la paix et la sérénité ».  (PC18)

 

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En cette année 2019 qui s’ouvre, je voudrais d’abord rendre grâce à Dieu pour l’année 2018 qui nous a donné de traverser. C’est vrai que 2018 n’a pas été simple. Il y a eu beaucoup de problèmes, beaucoup de difficultés mais Dieu nous a donné la santé et nous a fait la grâce de la traverser.  Je voudrais avec vous lui dire merci. Merci pour cette santé, merci pour la vie. Au moment où s’ouvre une année nouvelle, je voudrais aussi la confier à la bénédiction de notre Dieu. Que Dieu bénisse notre année 2019 et que à tous égards qu’elle soit meilleure à l’année 2018. Je souhaite particulièrement pour notre pays tant éprouvé par toutes ces attaques terrorismes, la paix et la sérénité pour les gouvernants, les citoyens. C’est vrai que la paix vient de Dieu mais les hommes doivent faire un effort pour convertir leurs cœurs pour l’accueillir. Je demande à ce Dieu de donner à tous les Burkinabè et aux amis du Burkina Faso un cœur qui aime ce pays et qui veut réellement son développement, le bonheur pour l’ensemble des habitants de ce pays. Il faut certainement que nous nous oublions un peu  pour penser à l’intérêt commun. Cela doit se voir dans nos familles. Toute vraie politique comme dit le pape François est établi d’abord pour le service du bien commun. Avec plus de patriotisme et  de sens de l’écoute des uns des autres, nous pourrons réellement nous mobiliser, nous donner la main dans une cohésion sociale pour lutter ensemble contre le terrorisme qui a suffisamment endeuillé notre pays.  Bonne et heureuse année 2019 à tous et à toutes et que ce Dieu qui nous aime donne toutes les grâces dont nous avons besoins pour traverser l’année.

 

Youhana Drabo, Pasteur principal de l’Eglise centrale de l’Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso : « Nous ne devons pas travailler pour avoir la division entre les fils et filles du pays ».  (P19)

 

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Au nom de toute l’Eglise de l’Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso,  je souhaite les meilleurs vœux de paix, prospérité de succès pour notre chère patrie. Le Burkina Faso est famille, une famille où nous sommes appelés à vivre en communion, en paix, dans l’unité. Nous ne devons pas travailler pour avoir la division entre les fils et filles du pays. Je souhaite qu’en 2019, nous soyons ensemble main dans la main et que nous puissions parler le même langage, avoir une même vision. C’est en cela que le Burkina Faso va prospérer et connaitre l’émergence dont nous souhaitons tant. A tous ceux qui traversent des moments difficiles, nous les exhortons à ne pas baisser les bras. En Afrique, on dit si nous nous mettons ensemble, nous allons pouvoir faire beaucoup de choses. C’est ensemble que nous pourrons combattre nos ennemis, les forces du mal qui viennent détruire notre pays et les ramènent sur la bonne voie.

 

Salia Gnissien, Secrétaire à l’organisation et administration/MPP : « Nous souhaitons qu’en 2019, les FDS arrivent à vaincre le terrorisme… » (DSCO 26)

 

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« Nous souhaitons pour cette année 2019 la santé, la paix et surtout beaucoup de patriotisme au regard de la situation que nous vivons actuellement. Nous souhaitons qu’il ait la paix sur toute l’étendue du territoire national .Nous souhaitons qu’en 2019, les forces de défense et de sécurité arrivent à vaincre le terrorisme qui nous frappe actuellement. Nous demandons à nos militants et à toute la population de collaborer avec les FDS afin de les aider à vaincre ces forces du mal. Nous espérons qu’en 2019, il n’y aura plus de victimes sur le sol burkinabè en ce qui concerne le terrorisme. Nous souhaitons la paix car sans la paix il n’y a pas de développement ».

 

Moussa Zerbo, député UPC : « … que la paix, la sécurité et la sérénité puissent être le quotidien des burkinabè en 2019 »  (DSCO 25)

 

« Nous rendons grâce à Dieu qui nous a permis de voir la fin de l’année 2018 et d’entamer 2019. Nous souhaitons que la nouvelle année apporte des solutions aux difficultés et aux préoccupations que nous avons connues en 2018 surtout la question de l’insécurité. Notre pays connait une insécurité jamais égalée. C’est prier le Tout puissant pour que la paix, la sécurité et la sérénité puissent être le quotidien des burkinabè durant l’année 2019. Nous souhaitons que le tout puissant nous accompagne à faire face aux défis économiques afin que tous les Burkinabè puissent connaitre la prospérité, le succès dans toutes leurs entreprises ».

La Rédaction de Bobo

Transports, commémoration du 3 janvier et affrontement intercommunautaire, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Transports, commémoration du 3 janvier et affrontement intercommunautaire, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce vendredi, évoquent la commémoration du 53e anniversaire du premier soulèvement populaire, le conflit intercommunautaire survenu au Centre-nord, sans oublier la rencontre entre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et les syndicats des transporteurs, la veille, à Ouagadougou.

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya rapporte que le Premier ministre (PM) Paul Kaba Thiéba a rencontré les représentants de la Fédération nationale des acteurs du transport du Burkina Faso (FNAT-BF), hier jeudi à Ouagadougou.

«Après deux heures d’échanges, les questions relatives à l’augmentation du prix des transports et la grève annoncée, les transporteurs ont décidé de reconsidérer leur mot d’ordre lancé le 31 décembre», écrit Sidwaya.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Réajustement des tarifs de voyage : les transporteurs reconsidèrent leur décision», tandis que Le Pays parle de «la volte-face des transporteurs routiers».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il croit savoir que «l’augmentation des tarifs et le projet de grève de 72 h (sont) levés».

Le même journal évoque la commémoration du 53e anniversaire du premier soulèvement au Burkina Faso, rappelant que «comme chaque année, ce 3 janvier 2019, les syndicats ont marqué une pause, le temps d’une conférence publique pour commémorer le soulèvement populaire de 1966».

Le confrère cite à sa une, le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare : «les nouvelles taxes ne seront pas appliquées».

Dans la même logique, Sidwaya titre : «Commémoration du 30 janvier 1966 : des syndicats ne veulent pas des nouvelles taxes».

Les journaux ont également abordé les affrontements intercommunautaires survenus le 1er janvier dernier ayant fait une quinzaine de morts dans le village de Yirgou, province du Sanmatenga région du Centre-nord.

Ainsi, Aujourd’hui au Faso mentionne : «Yirgou : 13 morts dans des affrontements intercommunautaires», là où L’Observateur Paalga fait observer que «le jour de l’an (a été) sanglant à Yirgou».

Selon le journal cité en second lieu, tout serait parti de l’assassinat du chef coutumier de Yirgou, Kouka Sawadogo et cinq autres personnes, dans la matinée du 1er janvier 2019 par des groupes armés.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 4 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 4 JANVIER

 

WASHINGTON – La démocrate Nancy Pelosi a défié Donald Trump dès son retour historique, jeudi, à la tête de la Chambre des représentants, en faisant approuver par sa nouvelle majorité des mesures visant à mettre fin au « shutdown » qui paralyse une partie des administrations américaines.

 

RYAD – Le procureur général saoudien a formellement requis la peine de mort contre cinq suspects, à l’ouverture jeudi du procès des meurtriers présumés du journaliste Jamal Khashoggi, alors que des zones d’ombre demeurent dans cette affaire qui a terni l’image du royaume.

 

PARIS – Le médiatique et controversé « gilet jaune » Éric Drouet a dénoncé une interpellation « politique », en sortant jeudi d’une garde à vue qui a provoqué l’indignation, à deux jours d’un huitième samedi de manifestations en France.

 

ROME – Un texte « inhumain » et « criminogène »: plusieurs maires de grandes villes italiennes refusent d’appliquer le décret-loi anti-immigration du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, à commencer par le maire de Palerme qui a pris la tête de cette fronde contre le puissant patron de l’extrême droite.

 

BERLIN – L’extrême droite allemande a annoncé avoir organisé des patrouilles d’auto-défense à la suite d’agressions de passants par des migrants dans une ville bavaroise, suscitant l’indignation des élus locaux.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a appelé jeudi les pays de l’UE à « plus de solidarité » pour se répartir l’accueil d’une cinquantaine de migrants secourus en mer par deux ONG et autorisés à s' »abriter » provisoirement dans les eaux maltaises.

 

BRASILIA – Le nouveau gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro a annoncé jeudi, à l’issue de son premier conseil des ministres, une épuration des contractuels dans l’administration publique pour « nettoyer » le Brésil « des idéologies socialiste et communiste ».

 

SEOUL – Le plus haut diplomate nord-coréen en poste en Italie a demandé l’asile et se cache désormais, ont déclaré jeudi aux journalistes des députés sud-coréens après une réunion à huis-clos avec des responsables des services de renseignement sud-coréens.

 

MEXICO – Le Mexique a annoncé jeudi avoir demandé aux Etats-Unis une enquête sur l’usage de la force contre des migrants centroaméricains qui tentaient de franchir la frontière.

 

MOSCOU – La justice russe a inculpé d' »espionnage » l’Américain Paul Whelan, arrêté à Moscou la semaine dernière, a annoncé jeudi son avocat dans un contexte déjà lourd d’affaires de ce type entre la Russie et les Occidentaux.

 

KINSHASA – L’Eglise catholique a repris jeudi son rôle de contre-pouvoir en République démocratique du Congo en affirmant connaître le nom du vainqueur de l’élection présidentielle, pour mieux demander à la commission électorale (Céni) de proclamer les résultats « dans le respect de la vérité et la justice ».

 

VICTORIA FALLS (Zimbabwe) – Sept ressortissants chinois arrêtés deux jours avant Noël au Zimbabwe avec des morceaux de cornes de rhinocéros d’une valeur d’un million de dollars ont comparu en justice jeudi dans la ville touristique de Victoria Falls.

 

THIRUVANANTHAPURAM (Inde) – Des affrontements ont opposé jeudi pour la seconde journée d’affilée des hindous traditionalistes à la police indienne, au lendemain de l’entrée de deux femmes dans un des sanctuaires les plus sacrés de l’hindouisme.

 

KHAO LAK (Thaïlande) – Des dizaines de milliers de touristes ont fui certaines des îles les plus populaires de Thaïlande à l’approche de la tempête tropicale Pabuk qui devrait provoquer vendredi dans le sud du royaume de fortes pluies, des vents violents et des vagues de plusieurs mètres.

 

PEKIN – Il était surnommé « Jack l’éventreur chinois ». L’auteur des meurtres atroces de 11 femmes et fillettes en Chine, tuées en l’espace de 14 ans, a été exécuté jeudi matin, a annoncé la justice chinoise.

 

MOSCOU – Les services de secours russes ont mis un terme jeudi aux opérations de recherches dans les décombres d’un immeuble d’habitation dans l’Oural, effondré lundi après une explosion due au gaz, une tragédie qui a fait 39 morts.

 

PARIS – Des arrivées en baisse, mais plus de 2.260 morts: la Méditerranée est restée l’an dernier la voie maritime la plus meurtrière pour les migrants, selon le HCR qui a appelé les pays européens à « sortir de l’impasse ».

 

PEKIN – C’est une première mondiale. La Chine a réussi jeudi l’alunissage inédit d’un engin sur la face cachée de la Lune, un événement historique qui renforce les ambitions spatiales de Pékin.

 

WASHINGTON – Signal d’alarme d’Apple, secteur manufacturier qui marque le pas, affolement du marché boursier: l’embellie de l’économie américaine aurait-elle atteint un pic signalant un net ralentissement?

 

PARIS – Le Louvre, musée le plus visité au monde, a dépassé la barre des dix millions de visiteurs en 2018, un chiffre inégalé pour un musée international de beaux-arts et d’antiquités, a affirmé jeudi sa direction à l’AFP.

 

ROME – L’organisation de la Super Coupe d’Italie de football en Arabie saoudite, où les femmes non accompagnées seront interdites de stade, a provoqué jeudi un véritable tollé, y compris de la part du gouvernement.

 

HONG KONG – Des dizaines de voyageurs pourront siroter du champagne dans les confortables fauteuils de première classe sur des vols Cathay Pacific sans casser leur tirelire, après que la compagnie aérienne a vendu par erreur des billets haut de gamme à prix bradés.

 

(afp)

Attaques meurtrières de Yirgou : le gouvernement invite les populations à ne pas tomber dans le piège des terroristes

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Attaques meurtrières de Yirgou : le gouvernement invite les populations à ne pas tomber dans le piège des terroristes

Ouagadougou, 03 janv.2019 (AIB)-L’attaque terroriste le jour de l’an, suivie de représailles contre la communauté peulh, qui ont ôté la vie à 14 personnes, à Yirgou (Centre-nord), visent à diviser les populations, estime le gouvernement burkinabè qui les invite à ne pas rentrer dans le jeu des terroristes.

«Nous devrions faire très attention ! C’est l’objectif recherché par les terroristes : diviser les populations qui vivent paisiblement (ensemble), créer un climat de méfiance entre les populations alors qu’elles  ont toujours vécu en symbiose», a indiqué mercredi soir le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo.

  1. Sawadogo s’exprimait sur les attaques meurtrières de Yiourgou (Barssalogho, Sanmentenga, Centre-nord) au 20h de la télévision nationale du Burkina, selon un extrait diffusé par le site lefaso.net.

Selon le ministre, des terroristes ont tué le jour de l’an le célèbre chef de Yirgou et six de ses proches, entrainant des représailles contre la communauté peulh, faisant également sept tués.

«Le gouvernement est en train de travailler pour que les Forces de défense et de sécurité continuent les investigations nécessaires pour que nous puissions avoir le bilan définitif, pour que nous sachions ce qui s’est passé et que des mesures idoines soient prises auprès des communautés pour d’abord les rapprocher et intensifier leur vivre ensemble et leur dire qu’il faut éviter de rentrer dans le jeu des terroristes qui veulent diviser les populations entre elles», a affirmé Siméon Sawadogo.

  1. Sawadogo a précisé que l’exécutif a instruit les gouverneurs des régions du Centre-nord et du Nord et les chefs militaires pour ramener la paix.

Le ministre a dit également que les autorités coutumières et religieuses ont été également sollicitées pour sensibiliser les populations.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des attaques terroristes qui ont particulièrement été sanglantes et nombreuses en 2018, conduisant à l’instauration le 31 décembre, de l’Etat d’urgence dans six des treize régions du pays.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 Photo d’archive : lefaso.net

 

Burkina : Les syndicats des transporteurs sursoient à une augmentation du prix du ticket

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Burkina : Les syndicats des transporteurs sursoient à une augmentation du prix du ticket

Ouagadougou, 3 janv. 2019 (AIB) – Les syndicats des transporteurs, après une rencontre jeudi avec le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, ont sursis à une augmentation du prix du ticket de voyage, comme annoncé par certains d’entre eux, à cause de la hausse du prix du carburant en début novembre.

«Nous pouvons dire que (…), sous réserve d’aller rendre compte à notre base, nous allons reconsidérer les mots d’ordre d’augmentation des tarifs et surtout d’arrêt d’exploitation», a annoncé jeudi Bonaventure Kéré.

Le secrétaire général de la Fédération nationale des acteurs du transport routier (FENAT) s’exprimait à la suite d’une réunion de concertation avec le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

«Les échanges ont été fructueux et sincères. Nous avons passé aux peignes fins toutes les préoccupations inscrites à l’ordre du jour, et on note un satisfecit à l’issue des échanges», a-t-il ajouté.

En rappel, le litre du carburant (essence et gasoil) a connu une hausse de 75 FCFA depuis le 9 novembre 2018.

Pour éviter des répercussions sur les prix des produits de première nécessité, le gouvernement a conclu un accord (resté secret) avec les syndicats des transporteurs.

Toutefois, des compagnies de transport avaient prévu d’augmenter le prix du ticket de voyage à partir du 5 janvier prochain et d’arrêter de desservir certaines localités durant 72 heures, à compter du 7 janvier.

Le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou a précisé que le gouvernement a passé en revue les engagements qu’il a pris il y a plus de deux mois avec les transporteurs.

«Sur certains points, il y a eu beaucoup d’avancées. Mais eux (les transporteurs, ndlr), ils doivent fournir des efforts également», a dit M. Dabilgou.

Agence d’information du Burkina

MS/ata/ak

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