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LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 JANVIER

 

KINSHASA – Le candidat de l’opposition Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle historique à un tour en République démocratique du Congo par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) dans la nuit de mercredi à jeudi.

PEKIN/SEOUL – Ça bouge sur le dossier de la Corée du Nord: un second sommet Trump-Kim serait « imminent » selon Séoul, le leader nord-coréen promet qu’il débouchera sur des « résultats », tandis que Pékin appelle Pyongyang et Washington à des concessions.

 

WASHINGTON – Englué dans un bras de fer budgétaire aux conséquences politiques incertaines, Donald Trump a abruptement quitté mercredi une rencontre avec les ténors démocrates sur son projet de mur à la frontière avec le Mexique.

 

PEKIN – Kim Jong Un a promis de faire en sorte que son deuxième sommet avec Donald Trump débouche sur des « résultats » qui répondront aux attentes de la communauté internationale, selon un compte rendu de la visite à Pékin du dirigeant nord-coréen diffusé jeudi par l’agence Chine nouvelle.

 

LE CAIRE – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo est arrivé mercredi soir au Caire après une escale en Irak pour rassurer les responsables locaux sur le soutien de Washington et sur le sort des milices kurdes après le retrait américain de Syrie.

 

LONDRES – La Première ministre britannique Theresa May a essuyé mercredi un revers au Parlement, où l’examen de l’accord de Brexit a repris, les députés adoptant un amendement obligeant le gouvernement à présenter un « plan B » en cas d’échec.

 

KHARTOUM – Des milliers de manifestants ont acclamé le président soudanais Omar el-Béchir mercredi à Khartoum pour soutenir son régime, en proie à une forte contestation ces dernières semaines, alors que les forces de sécurité ont tiré du gaz lacrymogène pour disperser un rassemblement anti-gouvernemental.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths, a réclamé mercredi aux parties belligérantes au Yémen « des progrès substantiels » après les accords obtenus en décembre en Suède, alors que 80% de la population dépend toujours de l’aide humanitaire internationale.

 

LA VALETTE – Les 49 migrants bloqués pour certains depuis plus de deux semaines sur deux navires d’ONG allemandes ont débarqué mercredi à Malte après un accord pour les répartir dans huit autres pays européens.

 

LONDRES – Les prix du pétrole accroissaient leurs gains mercredi en fin de séance européenne alors que l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a confirmé compter baisser ses exportations de brut.

 

PARIS – Mesures d’urgence économiques et sociales, loi anticasseurs dans les manifestations, grand « débat national »: l’exécutif français a sorti de nombreuses cartes pour juguler la crise des « gilets jaunes », mais sans garantie qu’elles apaisent la colère à l’origine de ce mouvement qui campe sur ses revendications.

 

MILAN (Italie) – Le gouvernement populiste italien, qui n’a eu de cesse de dénoncer toute intervention en faveur du système bancaire, n’exclut désormais pas une nationalisation de Carige, même si les administrateurs de cette banque en difficulté ne l’estiment pas nécessaire.

 

JERUSALEM – Un ancien ministre israélien, Gonen Segev, devrait aller pour plusieurs années en prison après avoir accepté, au terme d’un parcours personnel déconcertant, de plaider coupable d’espionnage au profit de l’Iran, bête noire de l’Etat hébreu.

 

OSLO – Aucun signe de vie depuis Halloween, une demande de rançon en cryptomonnaie assortie de menaces… L’épouse d’un richissime Norvégien a probablement été victime d’un enlèvement crapuleux, a révélé mercredi la police, dix semaines après l’étrange disparition.

 

BANGKOK – La jeune Saoudienne placée sous la protection du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU en Thaïlande après avoir médiatisé son cas via Twitter, était mercredi en bonne position pour obtenir gain de cause et l’asile en Australie.

 

SYDNEY (Australie) – La police australienne a arrêté un homme soupçonné d’avoir envoyé plusieurs dizaines de colis suspects à des ambassades et à des consulats en Australie, ont annoncé jeudi des responsables.

 

GUATEMALA – La police australienne a arrêté un homme soupçonné d’avoir envoyé plusieurs dizaines de colis suspects à des ambassades et à des consulats en Australie, ont annoncé jeudi des responsables.

 

NEW YORK – Toyota a annoncé mercredi rappeler 1,7 million de voitures en Amérique du Nord dans le cadre d’une campagne générale liée aux airbags défectueux Takata, associés à une vingtaine de morts à travers le monde.

 

LONDRES – La prestigieuse marque britannique de voitures de luxe Rolls-Royce a dévoilé jeudi des ventes en forte hausse en 2018, les plus élevées des 115 années d’existence du constructeur, propriété de l’allemand BMW.

 

MONTREAL (Canada) – Le village de Roddickton-Bide Arm appelait à l’aide mercredi les gardes-côtes canadiens face à l’invasion d’une quarantaine de phoques qui, incapables de retourner dans l’océan Atlantique, erraient dans les rues et les jardins de cette petite localité du nord de l’île de Terre-Neuve.

 

PARIS – C’est une première pour l’Agence France-Presse (AFP): un journaliste anglophone, Phil Chetwynd, a été nommé mercredi directeur de l’information, un choix qui vise notamment à refléter l’internationalisation croissante des activités de la troisième agence mondiale.

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 janvier 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 janvier 2019

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– un rapport relatif au Rapport statistique national (RSN) 2017 et au Programme statistique national (PSN) 2019 du Système statistique national (SSN).

 

Il ressort de ce rapport que le taux d’exécution global des activités initialement programmées dans le PSN 2017 est de 75,5%.

 

Le PSN prévoit en 2019 la poursuite d’importantes opérations statistiques : il s’agit du 5ème Recensement général de la population (RGPH), du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA), de l’enquête sur le cheptel et de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM). Il est également prévu l’organisation de la 5ème enquête démographique et de santé (EDS), de l’enquête permanente sur les cultures irriguées de saison sèche, et de l’enquête sur les flux et les dépenses touristiques au niveau des postes frontières terrestres.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour une exécution réussie du Programme statistique national 2019.

 

– un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration.

 

Il s’agit de bâtiments à usage de bureaux et de magasin.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la location desdits bâtiments.

 

– un décret portant détermination de la nature et des modalités d’acquisition des biens et services dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 06 de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique.

 

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre effective des dispositions de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique au Burkina Faso.

 

– un rapport relatif à la présidence par le Burkina Faso du G5 Sahel.

 

Le Burkina Faso exercera la présidence du G5 Sahel durant la période de 2019 à 2020. A cet effet, une conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel se tiendra à Ouagadougou au cours du premier trimestre de l’année 2019.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de ladite conférence et du mandat de notre pays à la tête du G5 Sahel.

 

– un rapport relatif au guide national de maturation et d’évaluation ex ante des projets et programmes de développement.

 

L’adoption de ce rapport vise à disposer d’une approche harmonisée du processus de gestion des investissements publics afin de permettre une efficacité plus accrue dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement au Burkina Faso.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

 

– un décret portant création et attributions de la Billetterie nationale du cinéma et de l’audiovisuel.

 

La billetterie est un ensemble de mécanismes liés à la gestion et au contrôle des recettes d’exploitation de tous les espaces de projection payante de films.

 

L’adoption de ce décret vise à assurer un meilleur suivi et contrôle du respect de la réglementation des activités d’exploitation des salles de projection de films cinématographiques, audiovisuels et vidéographiques au Burkina Faso.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

 

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

 

– un rapport relatif à la conclusion d’un marché pour les travaux d’aménagement et de bitumage de 1,190 km de voirie dans la ville de Manga par la procédure d’entente directe.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de six cent quarante-sept millions quatre-vingt-sept mille deux cent vingt (647 087 220) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

 

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, en collaboration avec les ministres en charge de la Sécurité et de la Solidarité nationale, a fait au Conseil l’état de mise en œuvre des mesures d’urgence prises dans le cadre de la crise survenue à Yirgou.

 

Le Conseil salue la manifestation de la solidarité nationale et internationale suite à ces dramatiques évènements. Il invite par ailleurs l’ensemble des Burkinabè à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division.

 

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du 19ème Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 5 au 14 novembre 2018 à Libreville au Gabon.

 

Au cours de cette session 2018 du CAMES, sur 16 candidatures présentées par le Burkina Faso, provenant des Universités Ouaga I Joseph KI-ZERBO et Nazi BONI pour l’obtention du grade d’Agrégé des universités, 13 candidats ont été admis.

 

Le Conseil félicite les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche pour la performance des candidatures burkinabè.

 

III. NOMINATIONS

 

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

 

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

Le Conseil a adopté huit (08) décrets.

 

Le premier décret porte renouvellement du mandat des personnes dont les noms suivent, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation (FONRID) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du Premier ministère :

 

– Monsieur Jérôme COMPAORE, Mle 74 214 G, Chargé de recherche.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Georges YAMEOGO, Mle 18 531 F, Maître de recherche en agroforesterie ;

 

– Monsieur Florent SONG-NABA, Mle 231 946 P, Maître de conférences en sciences de gestion.

 

Administrateur représentant les organisations de producteurs agricoles.

 

– Monsieur Jean Noël Koungoulé LAMOUKRI, Confédération paysanne du Faso.

 

Administrateur représentant les petites et moyennes entreprises.

 

– Monsieur Baba Sidiki KONTOGOMDE, Fédération des industries agroalimentaires du Burkina.

 

Administrateur représentant les Organisations non gouvernementales.

 

– Monsieur Idrissa Romuald COMPAORE, ONG Autre terre.

 

Le deuxième décret nomme monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor, président du Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Le troisième décret porte nomination d’Administrateurs les personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Université de Dédougou (UDDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Professeur titulaire ;

 

– Madame Afsata PARE/KABORE, Mle 26 211 A, Professeur titulaire.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Souleymane KOUSSOUBE, Mle 37 257 H, Inspecteur des impôts.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Pierre BOUNDAONE, Mle 77 748 L, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

 

– Monsieur Midibahaye Emmanuel HEMA, Mle 245 801 D, Maître-assistant ;

 

– Monsieur Désiré Jean Pascal LOMPO, Mle 257 236 Maître-assistant.

 

Administrateurs représentant les étudiants :

 

– Monsieur Paul Célestin GNOUMOU ;

 

– Monsieur Batio Adama NIGNAN.

 

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

 

– Monsieur Pirika COULIBALY, Mle 47 607 C, Professeur certifié des lycées et collèges ;

 

– Monsieur Alphonse TIBIRI, Mle 39 514 W, Conseiller d’éducation.

 

Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

 

– Monsieur Alidou BAGAYOGO, Elu consulaire de la région de la Boucle du Mouhoun.

 

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

 

– Monsieur Vincent DAO, Mle 124 960 0347 C, Ingénieur de recherche.

 

Administrateur représentant les établissements publics professionnels.

 

Au titre de la Chambre d’agriculture :

 

– Monsieur Nonyèza BONZI, Président de la Chambre régionale d’agriculture de la Boucle du Mouhoun.

 

Administrateur représentant les institutions régionales ou internationales.

 

Au titre du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) :

 

– Monsieur Atta SANOUSSI, Mle P 200 53, Professeur titulaire de biologie et physiologie végétale.

 

Administrateurs représentant les structures administratives locales, externes à l’Université.

 

Au titre de la mairie de la Commune de Dédougou :

 

– Monsieur Karim Lomboza KONDE, Maire de la Commune de Dédougou ;

 

Au titre du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun :

 

– Monsieur Mamadou DRABO, 1er Vice-Président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun.

 

Le quatrième décret nomme Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Président du Conseil d’administration de l’Université de Dédougou pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma (UFDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Professeur titulaire ;

 

– Monsieur Mahamadou SAWADOGO, Mle 78 122 C, Professeur titulaire.

 

Au titre du ministère des Mines et des carrières :

 

– Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 257 214 H, Maître-assistant.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

 

– Monsieur Wennegouda Jean Pierre SANDWIDI, Mle 245 806 G, Assistant ;

 

– Monsieur Wende Pouiré Germain OUEDRAOGO, Mle 333 977 U, Assistant.

 

Administrateurs représentant les Etudiants :

 

– Monsieur Arthur Donald SAWADOGO ;

 

– Mademoiselle Estelle PILABRE.

 

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

 

– Monsieur Moussa YONLI, Mle 45 350 Z, Instituteur certifié ;

 

– Monsieur Yéréli Amédée Léonel LAMIEN, Mle 423 84 00 S, Technicien supérieur en informatique.

 

Administrateur représentant les syndicats des enseignants :

 

– Monsieur Tégawendé Justin ZAIDA, Mle 245 808 U, Enseignant-chercheur.

 

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

 

– Monsieur Georges ZOMBOUDRE, Mle 960 03 37, Chargé de recherche.

 

Administrateur représentant les établissements publics professionnels :

 

– Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Mle 280 100 609 00 01 F, Chargée de communication.

 

Administrateur représentant les structures administratives locales, externes à l’Université.

 

Au titre du Conseil régional de l’Est :

 

– Monsieur Lucien OUALI, Mle 222 074 G, Professeur certifié de CEG.

 

Le sixième décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Président du Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le septième décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateurs représentant l’Etat.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Professeur titulaire en santé publique ;

 

– Monsieur Alou KEITA, Mle 35 680 N, Professeur titulaire en sciences de langage.

 

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 

– Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 111 148 X, Administrateur des services financiers.

 

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

 

– Monsieur Souleymane RAMDE, Mle 27 14 118, Assistant ;

 

– Monsieur Mamadou Tiéoulé TRAORE, Mle 119 727 E, Assistant- hospitalo universitaire en urologie.

 

Administrateurs représentant les Etudiants :

 

– Monsieur Ousmane OUERMI, Etudiant en 5ème année de médecine ;

 

– Monsieur Bioti Armel SIENI, Etudiant en 4ème année de médecine.

 

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

 

– Monsieur Issa BANDAOGO, Mle 41 959, Agent de bureau ;

 

– Monsieur Madi KOMI, Mle 38 261 S, Conseiller d’éducation.

 

Administrateur représentant les syndicats des enseignants :

 

– Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 257 244 R, Enseignant à temps plein en Droit.

 

Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

 

– Madame Fatimata BOLY/DIALLO, Contractuel de la Chambre consulaire du Nord.

 

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

 

– Madame Hagrétou SAWADOGO/LINGANI, Mle 046 543 U, Maître de recherche.

 

Administrateur représentant les structures administratives locales, externes à l’université.

 

Au titre de la Commune de Ouahigouya :

 

– Monsieur Tréboul Arouna OUEDRAOGO, Mle 290 719 920 001, Contrôleur des finances.

 

Au titre du Conseil régional du Nord :

 

– Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Ingénieur de développement rural.

 

Le huitième décret nomme Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Présidente du Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

 

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

 

– Madame Pascaline NANA/SAGNON, Mle 31 944 S, Inspecteur des eaux et forêts.

 

Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :

 

– Monsieur Mounirou KIAMA, Mle 111 313 L, Conseiller des affaires économiques.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Enseignant Chercheur, Maitre de conférence.

 

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Ingénieur d’Elevage.

 

Administrateur représentant le personnel de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou :

 

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Aide comptable.

 

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

 

– Monsieur Amidou SAVADOGO, Mle 31 287 X, Ingénieur du génie rural ;

 

– Monsieur Baoudassom Victor Charles Adolphe ZANGRE, Mle 57 442 Y, Agronome.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Monsieur Euloge Noaga WEDRAOGO, Mle 40 199 E, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire.

 

Administrateur représentant les exploitants agricoles :

 

– Monsieur Siaka SORO, Producteur agricole.

 

Le troisième décret nomme Monsieur Amidou SAVADOGO, Mle 31 287 X, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

 

Le quatrième décret nomme Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le sixième décret nomme Madame Augustine Dénise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le septième décret nomme Madame Augustine Dénise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

 

– Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié.

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 11 978 R, Enseignant-chercheur.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– Madame Wendpagnangdé Léonce KONFE/NONGUEGNAGHMA, Mle 104 257 K, Administrateur des services financiers.

 

  1. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Wilouo Alexis DAKUYO, Mle 54 617 F, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière ROXGOLD SANU SA, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret nomme Madame Georgette KIENTEGA, Mle 212 424 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Issaka ZOUNGRANA, Mle 111 325 V, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Madani H. BARRY, en fin de mandat.

 

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des Exportations (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Administrateur représentant le Groupement professionnel des industriels (GPI) :

 

– Monsieur Boukary ZIEBA, Directeur général de KARILOR INTERNATIONAL, en remplacement de Monsieur Abass KANE.

 

Administrateur représentant le Conseil interprofessionnel des entreprises du Faso (CIDEF ex SCIMPEX) :

 

– Monsieur Zanga Seydou SESSOUMA, Commerçant en remplacement de Monsieur Ambroise BALMA.

 

  1. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

 

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée.

 

Au titre du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

 

– Monsieur Mohamed ZIGANE, Mle 78 684 N, Conseiller des affaires étrangères.

 

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :

 

– Monsieur Oumarou ZONGO, Mle 119 340 H, Administrateur des services financiers.

 

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

 

– Monsieur Wendpenga Télesphor MARE, Mle 212 291 K, Conseiller en aménagement du territoire et du développement local.

 

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

 

Officier de l’ordre national

L’Egypte abritera pour la 4e fois la CAN

Burkina-Egypte-Afrique-Sport-Foot-CAF-CAN

L’Egypte abritera pour la 4e fois la CAN

Ouagadougou, 08 jan. 2019 (AIB) – L’Egypte a été désignée mardi à Dakar par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se tiendra du 15 juin au 13 juillet 2019, la 4e de son histoire.

«Après avoir écouté le cabinet d’audit Roland Berger, après avoir analysé la situation, après avoir écouté les deux candidats, nous sommes passés au vote, a expliqué le président de la CAF Ahmad Ahmad poursuivant que «aujourd’hui, je suis heureux de vous annoncer que c’est l’Egypte qui va accueillir la CAN 2019 ».

C’est l’Egypte et l’Afrique du sud qui avaient postulé pour remplacer le Cameroun pour l’organisation de la CAN 2019.

Selon le président de la CAF, la Fédération sud-africaine qui avait postulé n’avait pas le soutien très net de son gouvernement encore moins un budget pour accueillir la compétition. Alors que l’Egypte a affiché d’emblée son envie d’abriter la compétition.

L’Egypte abritera pour la quatrième fois de son histoire la CAN après celles de 1974, 1986 ; 2006. Les Pharaons d’Egypte ont remporté 6 fois la compétition en 1957, 1986, 1998, 2006, 2008 et 2010.

C’est lors de la distinction à Dakar par la CAF, du meilleur joueur africain de l’année que la CAN a été attribuée à l’Egypte.

Agence d’information du Burkina

as/ata

L’Egyptien Mohamed Salah remporte le ballon d’or africain de l’année 2018

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L’Egyptien Mohamed Salah remporte le ballon d’or africain de l’année 2018

Ouagadougou, 08 jan. 2019 (AIB) – L’Egyptien de Liverpool Mohamed Salah a remporté pour la 2e année de suite, le prix du meilleur joueur africain de l’année 2018.

Favori avant l’attribution du prix dans la capitale sénégalaise, Mohamed Salah a effectivement devancé son coéquipier de Liverpool Sadio Mané (Sénégal) et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal).

La saison écoulée, Mohamed Salah a émerveillé tout le monde dans son jeu en étant le meilleur buteur de la premier league anglaise. Il a également permis à son club d’accéder à la finale de la ligue des champions et a participé avec son équipe nationale, à la coupe du monde Russie 2018.

«Je dédie ce prix à mon pays, l’Egypte», s’est réjoui le lauréat après la remise du trophée.

Il devient ainsi le 4e joueur à remporter ce trophée deux fois de suite après EL Hadji Diouf (Sénégal, 2001 et 2002), Samuel Eto’o (Cameroun, 2003 et 2004) et Yaya Touré (Côte d’Ivoire, 2011 et 2012).

Le prix de la meilleure joueuse de l’année est revenu à la Sud-Africaine Chrestinah Thembi Kgatlana, meilleure buteuse de la CAN féminine 2018, et également distinguée pour le plus beau but marqué cette année sur le continent.

Le sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, a été désigné pour la troisième fois entraîneur de l’année pour une équipe masculine.

Le titre de meilleur entraîneur pour une équipe féminine est revenu à Desiree Ellis, sélectionneuse de l’Afrique du Sud, finaliste de la CAN-2018 et privée de titre par le Nigeria aux tirs au but.

Le titre de meilleure équipe féminine a d’ailleurs été décerné au Nigeria, tandis que la Mauritanie était distinguée parmi les équipes masculines.

Le prix du meilleur président de Fédération a été remis par le président de la Fifa, Gianni Infantino, au Marocain Fouzi Lekjaa.

Agence d’Information du Burkina

as/ata

Burkina/Putsch 2015 : « Nous sommes dans une procédure judiciaire asymétrique» (Défense Bassolé)

Burkina/Putsch 2015 : « Nous sommes dans une procédure judiciaire asymétrique» (Défense Bassolé)

Ouagadougou, 9 Janvier 2019 (AIB)-Dans la défense de son client le Général Djibril Bassolé, Me Dieudonné Bonkoungou, a déclaré mercredi, au Tribunal militaire de Ouagadougou, que « la procédure judiciaire » du putsch de septembre 2015 est «asymétrique».

L’honneur est revenu ce mercredi matin aux avocats du Général de Gendarmerie Djibril Bassolé de défendre leur client accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre sur 13 personnes, coups et blessures sur 42 personnes et trahison.

Ces accusations sont fondées sur des écoutes téléphoniques de conversations qu’auraient échangées l’accusé avec plusieurs personnalités dont le Général Gilbert Diendéré (co-accusé) et le président de l’Assemblée nationale ivoirien Guillaume Soro.

Comme depuis le début de l’audition de leur client, les avocats de l’accusé se sont efforcés ce mercredi, de démontrer la fausseté des éléments sonores qui accablent leur client.

Pour Me Dieudonné Bonkoungou, « Nous sommes dans une procédure judiciaire asymétrique ».

Selon lui, quand il s’agit de présenter des éléments pour accabler un accusé, le parquet se précipite pour le faire mais traine les pas quand il s’agit de présenter des éléments qui blanchissent l’accusé.

Il en veut pour preuve, un document trouvé dans les affaires du Général Diendéré  faisant cas de réunions d’un groupe de personnes nommément cités et membre d’un Comité de la résistance populaire.

Ce comité disait le document visait à inciter les enfants à sortir pour manifester afin qu’ils tombent sous les balles du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans le but d’accabler ledit régiment et son chef spirituel le Général Diendéré.

Me Dieudonné Bonkoungou regrette que ce document dont on sait l’origine précise n’a pas été exploité par le juge d’instruction encore moins par le parquet militaire.

Il dit ne pas comprendre dans ce cas que ce même parquet militaire veut coûte que coûte exploiter les éléments sonores qui accablent son client (le Général Bassolé) tout en étant incapable de prouver leur source.

Mais pour l’avocat des parties civiles Me Guy Hervé Kam, le Général Bassolé ne veut pas reconnaitre les écoutes téléphoniques pour éviter de «répondre aux questions de sa responsabilité».

Cependant, ce qui est bien dans le dossier, selon lui,  c’est que le Général et sa défense «ont reconnu devant les juridictions nationales et la cour de la CEDEAO que leur vie privée a été violée parce que l’Etat les a écoutés».

«On est conforté dans le fait qu’il y a bel et bien eu des écoutes, que ce qui a été dit dans le dossier a effectivement existé. Maintenant la question de savoir si l’Etat burkinabè devait le faire ou pas les juges vont trancher», a déclaré Me Kam tout en précisant que «dans tous les pays du monde entre la vie privé et la sécurité publique, c’est la sécurité publique qui l’emporte».

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

 

 

Université de Ouahigouya : L’ANEB dénonce un déménagement précipité  sur  le  nouveau site

Université de Ouahigouya : L’ANEB dénonce un déménagement précipité  sur  le  nouveau site

Ouahigouya, 9 janv. 2019 (AIB)-L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), section de Ouahigouya, a dénoncé mercredi, le déménagement de l’université de Ouahigouya sur son nouveau site, qu’elle juge précipité, à cause notamment du manque e bus, de restaurant et de toilettes externes.

Le nouveau site de l’’université de Ouahigouya a ouvert ses portes aux étudiants des  premières années   le lundi 7 janvier 2019.

Mais, de l’avis  des responsables de l’association nationale des étudiants burkinabè, section  Ouahigouya (ANEB), qui ont rencontré la presse, le mercredi 9 janvier 2019 à Ouahigouya, ce déménagement est prématuré,  car plusieurs conditions ne sont par réunies pour permettre aux étudiants d’aborder  l’année académique avec sérénité.

«Malgré le début effectif des cours, la restauration et les toilettes externes demeurent toujours à l’état de promesse.

Quant à l’infirmerie, les cars de transport pour réduire  les risques d’accidents routiers (l’université est située à plus de 12 Km sur la de la ville), l’aménagement  interne du site afin de permettre aux étudiants de rallier les différents édifices, de même que  la cité universitaire  restent sans solution à ce jour», a dépeint le président de l’ANEB/Ouahigouya, Salia Sanou.

Les responsables  de l’ANEEB disent ne pas comprendre cet empressement parce  que les préoccupations avaient déjà été posées lors des rencontres avec l’administration de l’Université de Ouahigouya avant le déménagement.

 

«A tour de rôle, les autorités promettaient de réunir un minimum de conditions au moment opportun tels que les bus, les voiries reliant le site à la ville, le restaurant universitaire, l’eau et l’électricité», a informé  M Sanou.

A la question de savoir si les étudiants avaient été approchés  par l’administration pour comprendre les raisons du déménagement ? Salia Sanou  a confié que dès l’annonce du déménagement, ils ont rencontré l’administration pour comprendre, car les conditions préalablement définies n’étaient pas réunies.

«Tous ont reconnu la justesse de nos préoccupations mais disent être obligés» a-t-il expliqué.  Fort de ce constat,  les responsables de la section ANEB /Ouahigouya disent tenir l’opinion publique à témoin et l’administration pour responsable de tout ce qui pourrait découler de ces conditions d’études qu’ils jugent  inacceptables. Toutefois, ils ont confié être ouvert au dialogue pour trouver des solutions à cette situation.

Agence d’information du Burkina

iz/ata

Attaque du commissariat de Comin-Yanga : les assaillants repoussés

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Attaque du commissariat de Comin-Yanga : les assaillants repoussés

Ouagadougou, 09 jan. 2019 (AIB) – Le Commissariat de police de Comin-Yanga dans la province du Koulpélogo (Centre-Est) a été la cible d’une attaque d’individus armés non encore identifiés, dans la nuit de mardi à mercredi, a appris l’AIB.

«Ce matin, le muezzin de la mosquée n’a pas osé appeler à la bonne heure pour la prière », a dit un témoin joint au téléphone, poursuivant que «des coups de feu ont été entendus au poste de police à l’entrée de Comin-Yanga».

Il explique que «le commissariat de police a été prise pour cible. La riposte des agents qui étaient sur place ne s’est pas fait attendre. Ils ont réussi à repousser les assaillants. Il n’y a eu aucune victime de part et d’autres».

Selon notre interlocuteur, «toutes nos forêts doivent être infestées de ces individus. Ils doivent être bien armés et sûrs d’eux car personne n’oserai attaquer un commissariat aussi alerte que le nôtre».

Dans la nuit du samedi 17 juin 2018, une attaque terroriste (une dizaine d’assaillants) avait également visé le même commissariat, où un assaillant avait été abattu et un policier blessé.

En rappel, le président Roch Kaboré a décrété le 31 décembre 2018 l’état d’urgence dans les régions de l’Est, du Sahel et dans les provinces de la Kossi, du Sourou, du Koulpélogo, du Kénédougou et du Lorum.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Suspension des évaluations : Les élèves des lycées et collèges de Zorgho en grève pour 72h

Suspension des évaluations : Les élèves des lycées et collèges de Zorgho en grève pour 72h

Zorgho, (AIB) : Les élèves des lycées et collèges de Zorgho ont débuté ce 9 janvier 2019 une grève de 72 heures pour dire non à la suspension des évaluations décrétée par la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) et  interpeller les autorités sur la nécessité de satisfaire la plateforme revendicative des enseignants. Ils ont marché sur le Haut-commissariat où ils ont remis un message à M. Robert Zoungrana, premier responsable administratif de la province.

Ce matin du 9 janvier 2019, des centaines d’élèves issus des différents lycées et collèges de la commune de Zorgho, organisés en coordination communale des élèves et étudiants de Zorgho, ont manifesté pour exiger des autorités la satisfaction de la plateforme revendicative des enseignants et la levée de la suspension des évaluations. Ils se sont réunis devant le Haut-commissariat de Zorgho où ils ont remis un message d’interpellation au haut-commissaire.

Dans ce message signé par Salif Kaboré et Jean Luc Nikiéma au nom de la coordination, il a été rappelé la crise qui a miné le système éducatif au cours de l’année scolaire 2017-2018 suite aux grèves de la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) et des professeurs non mandatés.

Les élèves se disent attristés de constater la suspension des évaluations sur toute l’étendue du territoire national décrétée par la CNSE avant la fin du premier trimestre de cette année scolaire 2018-2019.

Pour eux, la cause de cette suspension n’est rien d’autre que la non-satisfaction de la plateforme minimale de leurs enseignants qui prend en compte certaines de leurs préoccupations.

Ils considèrent alors cela comme un désintérêt des autorités pour une éducation de qualité, leur mépris pour les acteurs de l’éducation et leur refus de satisfaire les revendications minimales des acteurs de l’éducation.

C’est pourquoi ils ont condamné «la passivité» des autorités face aux problèmes criards de l’éducation avant de réaffirmer leur soutien aux enseignants.

«Nous affirmons que nous resterons toujours déterminés et mobilisés tant que les évaluation resteront suspendues», ont-ils dit.

Le Haut-commissaire a remercié les manifestants pour leur message interpellateur. Il a toutefois déploré le fait qu’il n’ait pas été informé à temps qu’il recevrait un message de leur part. Il leur a alors donné des conseils pour les prochaines fois tout en les invitant à être pacifiques dans leur mouvement. Il a promis la transmission de leur message à qui de droit pour un dénouement de la situation.

En rappel, depuis la fin du trimestre de cette année scolaire 2018-2019, la CNSE a suspendu les évaluations (devoirs, compositions) dans les différentes classes du primaire, du post-primaire et du secondaire du pays pour exiger du gouvernement la mise en œuvre des engagements pris l’année dernière.

Agence d’Information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

Terrorisme dans le Sourou: Les établissements secondaires de Kiembara fermées

Burkina Faso-Terrorisme-Ecoles-Fermeture

Terrorisme dans le Sourou: Les établissements secondaires de Kiembara fermés

Ouagadougou, 9 janv. (AIB) – Les écoles du secondaire de la commune de Kiembara, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, sont fermées depuis ce mercredi matin, suite à des menaces terrorismes, a-t-on appris de source proche de la localité.

Joint au téléphone par l’Agence d’information du Burkina (AIB), le proviseur du Lycée départemental de Kiembara Boroma Milogo a confirmé l’information.

«Ce matin nous avons trouvé des affiches, provenant certainement des terroristes, nous intimant l’ordre de fermer nos établissements scolaires si nous tenons à nos vies», a précisé M. Milogo.

Il a ajouté qu’au regard du contexte et par mesures de prudence, les établissements scolaires qui ont reçu le message, sont toutes fermées, soulignant qu’il s’agit du lycée départemental, du Collège d’enseignement général (CEG) et du lycée privé Basnéré.

Une école fermée

Le proviseur du lycée de Kiembara dit n’être pas à mesure de se prononcer sur la situation dans les écoles primaires de la zone.

A entendre Boroma Milogo, les autorités administratives, notamment, le préfet de Kiembara, ainsi que le Directeur provincial de l’Education nationale ont été informées de la situation, mais n’avaient pas encore donné de directives à suivre, au moment où nous le joignions (vers 10 heures, ce mercredi, Ndlr).

La province du Sourou fait partie des localités concernées par l’Etat d’urgence décrété le 31 décembre 2018 et prolongé, hier mardi, à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.

Agence d’information du Burkina

ak/ata

 

Photo d’illustration

 

Diplomatie, terrorisme et justice, au menu des quotidiens burkinabè

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Diplomatie, terrorisme et justice, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets concernant la justice, avec le procès du putsch manqué, le terrorisme marqué par le drame de Yirgou (Centre-nord, une cinquantaine de morts), sans oublier la présentation des vœux du corps diplomatique au président du Faso Roch Marc Kaboré, la veille, à Ouagadougou.

«Lutte contre le terrorisme : les diplomates réaffirment leur soutien au Burkina», titre le quotidien public Sidwaya qui informe que les missions diplomatiques, les institutions internationales et les organisations interafricaines au Burkina Faso ont présenté, le mardi 8 janvier 2019 à Kosyam (palais présidentiel), leurs vœux de nouvel an au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Vœux des diplomates au PF (Président du Faso, Ndlr) : entre choc, engagements et espoir».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, arbore à sa une, les propos du doyen des diplomates, Farrhat Bouazza  (ambassadeur du Maroc au Burkina Faso) qui a déclaré : «la houle est grande mais le capitaine doit garder le cap».

L’ambassadeur fait allusion à la question sécuritaire au Burkina Faso, marquée par le terrorisme et encourage ainsi le président Kaboré face à cette situation.

A son tour, Le Quotidien cite le président Roch Marc Christian Kaboré, qui, s’adressant aux diplomates, a avoué à propos du drame de Yirgou (une cinquantaine de morts, suite à un affrontement communautaire consécutif à une attaque terroriste) que «ce qui est arrivé est inacceptable et ne restera pas impuni».

Le même journal renseigne qu’il y aura une marche-meeting, samedi prochain à Ouagadougou et à Dori (capitale de la région du Sahel) pour dénoncer les tueries à Yirgou.

Toujours concernant la lutte contre le terrorisme, Sidwaya fait observer que le gouvernement autorise la prorogation de l’Etat d’urgence décrété dans sept régions du pays et que «les députés (sont) de retour à l’hémicycle» pour aborder la question.

Revenant sur le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Sidwaya souligne que le général Djibrill Bassolé est prêt à «tout expliquer».

Le journal privé Le Pays, de son côté, titre : «Procès du putsch manqué : Quand Bassolé refuse de répondre aux questions des avocats de la partie civile».

L’Observateur Paalga abonde dans le même sens quand il relate qu’«au quatrième jour de l’interrogation du général de brigade Djibrill Bassolé, l’accusé, sur les questions des écoutes téléphoniques, s’est encore mué dans un silence face aux questions et aux observations des avocats des parties civiles au point où on se demandait, par moments, s’il était toujours à la barre».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 9 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 9 JANVIER

 

WASHINGTON – Donald Trump a tenté mardi de rallier les Américains à son projet de mur à la frontière avec le Mexique, mettant en avant ce qu’il a appelé une « crise humanitaire » mais ne faisant aucune concession ou proposition nouvelle.

 

ANKARA – Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, venu à Ankara discuter du retrait américain prévu de Syrie, a essuyé mardi la colère du président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir défendu une milice kurde syrienne que la Turquie entend mettre en déroute.

 

AMMAN – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a débuté mardi à Amman une tournée-marathon au Moyen-Orient, appelant les alliés régionaux des Etats-Unis à poursuivre le combat contre les jihadistes et contre l’Iran malgré l’annonce du retrait américain de Syrie.

 

BEYROUTH – Le groupe Etat islamique (EI) a lancé ses combattants et kamikazes contre une force arabo-kurde soutenue par Washington dans l’est de la Syrie, des contre-attaques meurtrières illustrant la capacité de nuisance des jihadistes.

 

WASHINGTON – Les discussions entre des hauts fonctionnaires chinois et américains à Pékin pour régler le différend commercial entre les deux pays « se passent très bien », a affirmé Donald Trump mardi sur Twitter. Un optimisme qui a rasséréné les marchés.

 

WASHINGTON – Le conflit commercial entre les deux premières puissances économiques mondiales, les Etats-Unis et la Chine, inflige déjà des dommages collatéraux, et menace de nuire davantage, à l’économie mondiale, a averti mardi la Banque mondiale.

 

LA HAYE – L’Union européenne a imposé mardi des sanctions aux services iraniens de renseignement et à deux de leurs responsables accusés d’être impliqués dans une série de meurtres et de complots ayant visé des dissidents aux Pays-Bas, au Danemark et en France.

 

PEKIN – Kim Jong Un est arrivé mardi à Pékin pour une visite surprise chez l’allié chinois du dirigeant nord-coréen, qui intervient quelques jours après sa menace de changer d’attitude envers les Etats-Unis s’ils maintiennent leurs sanctions.

 

ANKARA – Plusieurs suspects se sont défendus à la barre mardi à l’ouverture du procès de 28 personnes soupçonnées d’implication dans l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie, plus de deux ans après ce meurtre derrière lequel Ankara voit la main de sa bête noire, le prédicateur Fethullah Gülen.

 

BERLIN – Tous les responsables politiques allemands, à commencer par la chancelière Angela Merkel, ont condamné mardi le passage à tabac d’un député d’extrême droite, nouvelle illustration d’un climat politique très polarisé en Allemagne.

 

NEW YORK – Une avocate russe qui a rencontré plusieurs membres de l’équipe de campagne de Donald Trump à la Trump Tower en 2016 a été inculpée pour entrave à l’exercice de la justice dans un dossier différent, mais qui montre ses liens avec le Kremlin.

 

BANGKOK – Une jeune Saoudienne, que la Thaïlande a renoncé à expulser face à la mobilisation des réseaux sociaux, faisait l’objet de toutes les attentions mardi, du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU qui l’a placée sous sa protection à l’Australie qui envisage de l’accueillir.

 

KINSHASA – Les résultats provisoires de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo pourraient être annoncés d’ici « 24 à 48 heures », a indiqué mardi soir la Commission électorale, après avoir annoncé le début de ses délibérations.

 

GUATEMALA – Le président du Guatemala Jimmy Morales a fini par se débarrasser cette semaine de la mission anticorruption de l’ONU, qui a commencé à plier bagage mardi, accusée de s’intéresser de trop près aux comptes de sa campagne électorale.

 

BERLIN – Un jeune homme de 20 ans a avoué être l’auteur d’une cyberattaque de grande ampleur en Allemagne, expliquant avoir agi pour protester contre les déclarations de responsables politiques et personnalités qui l’irritaient.

 

Ce piratage de grande envergure, révélé vendredi, a choqué le pays, nourrissant les spéculations selon lesquelles des services de renseignements étrangers pourraient être à la manoeuvre.

 

PARIS – Un vif émoi s’est emparé mardi de la classe politique et de la police françaises après le succès rencontré par une cagnotte en faveur d’un « gilet jaune », ancien boxeur professionnel, filmé frappant des gendarmes à Paris, et érigé par certains au rang de « héros ».

 

LA VALETTE – Une dizaine de pays européens se disent prêts à accueillir 49 migrants se trouvant sur deux navires d’ONG allemandes au large de Malte, mais aussi à prendre en compte l’exigence de cette petite île d’un accord « global » incluant 249 autres migrants qu’elle a accueillis ces derniers jours.

 

LONDRES – Près de trois semaines après la pagaille causée par de mystérieux drones à Gatwick avant Noël, l’aéroport londonien d’Heathrow, le plus fréquenté d’Europe, a été brièvement perturbé à son tour et contraint de suspendre des vols au départ durant une heure environ.

 

LIBREVILLE – Les autorités gabonaises se sont félicitées mardi du « professionnalisme » des forces de sécurité, au lendemain d’une tentative ratée de coup d’Etat au Gabon, pays dont le président, malade, est absent depuis deux mois et demi et où le gouvernement n’assure plus que les affaires courantes.

 

SYDNEY – Le Premier ministre australien a tenté l’humour mercredi face à la tentative ratée de son entourage de le chausser par la magie de Photoshop de baskets plus propres et plus chic, se déclarant parfaitement content de ses vieilles tatanes cabossées.

(afp)

Burkina : Baisse du prix des hydrocarbures

Burkina : Baisse du prix des hydrocarbures

Ouagadougou, 08 janv. 2019 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé mardi soir, la baisse du prix du litre d’essence de 20 FCFA, celui du gasoil de 30 FCFA et celui du pétrole à 83 FCFA.

«Le prix du super 91 (essence) passe de 677 FCFA à 657 FCFA le litre. Le prix du gasoil passe de 601 FCFA  à 571 FCFA le litre soit une baisse de 30FCFA. Le prix du pétrole passe de 538 FCFA le litre à 455 FCFA», a annoncé mardi soir le ministre en charge du Commerce sur la télévision nationale du Burkina.

Cet acte du gouvernement vise à faire bénéficier à la population burkinabè et à l’économie nationale, «la tendance baissière» du cours du baril de pétrole, observé «ces derniers temps», a ajouté Harouna Kaboré.

En rappel, le prix du litre d’essence et de gasoil a connu une hausse de 75 FCFA le 9 novembre 2018, suscitant l’incompréhension d’une partie de l’opinion nationale et des syndicats.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Attaques de Yirgou : L’ATR/DI  plaide pour la justice et la prévention  

Attaques de Yirgou : L’ATR/DI  plaide pour la justice et la prévention

 

Ouagadougou, 8 janv. 2018 (AIB)-Dans la présente déclaration,  l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) exige la justice pour les 47 victimes de l’attaque terroriste et des représailles contre la communauté peulh, en début d’année à Yirgou, Centre-nord. Elle invite aussi à des actions préventives pour enrayer les violences intercommunautaires.

 

Les assassinats en masse contre les Peul considérés parfois comme des «réponses» à l’hydre terroriste qui ont cours au Mali et au Niger voisins sont, apparemment, en train de gagner le Burkina. Ce n’est pas de l’alarmisme que d’émettre cette hypothèse au vu de ce qui s’est passé à Yirgou (commune de Barsalogho/province du Sanmatenga/région du Centre-Nord) le 1er janvier 2019 et les conséquences qui en ont résulté les 02 et 03 janvier suivants.

 

En effet, suite à l’assassinat de M. Kouka Sawadogo, chef coutumier de ce village et de six (06) membres de sa famille par des individus armés non identifiés, une chasse à l’homme a été entreprise par des koglwéogo (groupes d’auto-défense) contre la communauté peule, qui a causé, selon des sources gouvernementales, quarante-sept (47) morts dans les communes de d’Arbinda (province du Soum), de Barsalogho, et de Dablo (province du Sanmatenga). Ces atrocités auraient été perpétrées au motif que les assassins du chef coutumier et des siens auraient été hébergés la veille par la communauté peule selon des sources proches des koglwéogo.

 

Face à cette situation qui n’est ni plus ni moins que des assassinats au regard du fait que ces homicides ont été prémédités, personne ne peut rester indifférent. C’est pourquoi nombre d’organisations de la société civile (OSC) sont en train de donner de la voix pour dénoncer cette barbarie et exiger du gouvernement que les auteurs de ces actes immondes soient traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs crimes.

 

L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) qui a, entre autres, pour objectifs de promouvoir la coexistence pacifique entre les confessions religieuses, les races, les groupes ethniques et les personnes des deux sexes d’une part et d’autre part de contribuer à l’épanouissement des libertés individuelles et collectives s’inscrit pleinement dans cette perspective.

 

Ainsi, l’ATR/DI condamne avec fermeté d’une part les assassinats du Sieur Kouka Sawadogo et des membres de sa famille et d’autre part les atrocités commises en retour. Nous interpellons toutes les personnes impliquées dans cette situation dramatique, les différentes communautés de Yirgou qui ont jusque-là vécu en harmonie, résolu leurs différents par des mécanismes traditionnels ou modernes à faire preuve de retenue. La résilience du Burkina Faso contre les tempêtes de toute nature a été possible grâce à la cohabitation pacifique entre ses différents groupes ethniques et communautés religieuses. Aujourd’hui plus que jamais, au moment où notre pays fait face à une grave menace sécuritaire, aucune communauté ou aucun groupe spécifique ne doit être tenue pour responsable et punie pour les faits et gestes d’un ou plusieurs de ses membres. Les valeurs de l’Etat de droit qui nous régit et les mécanismes de gestion de conflits sont les ressorts qui nous ont permis, nous permettent et doivent continuer à nous permettre de rebondir. Qu’un groupe d’individus choisisse délibérément et de façon concertée de passer outre ces valeurs est un signal dangereux pour les fondements de l’Etat-nation en devenir.

 

La réaction de l’ATR/DI trouve aussi et surtout sa justification dans le fait que l’Etat de droit démocratique et libéral qui est le modèle institutionnel régissant notre système politique est fondé sur la constitution, les lois parmi lesquelles le code pénal qui détermine des comportements antisociaux (les infractions) et prévoit la réaction de la société envers ces comportements.

 

Ainsi, si tant il était avéré que les assassins du chef coutumier et des siens ont passé la nuit chez des membres de la communauté peul, ce n’est pas cette communauté qui devrait être prise pour cible et subir ces atrocités injustifiables et ce n’est certainement pas aux auteurs de ces actes de se rendre justice nonobstant leur douleur.

 

En dehors des dispositions légales modernes, même dans ce qui reste de nos sociétés traditionnelles, il est interdit de se faire justice soi-même. C’est du reste pourquoi les palais des rois et les résidences des chefs traditionnels sont des hauts lieux de règlement des conflits. On ne peut donc objectivement pas prétexter de l’ignorance du code pénal pour se soustraire des rigueurs de loi.

 

Ensuite, il est un fait que les cas de conflits pour lesquels les protagonistes se sont adressés aux auxiliaires de justice et/ou aux tribunaux sont légion même dans les villages. Ce faisant, les personnes qui auraient abrité les assassins auraient dû être dénoncées et les forces de sécurité auraient pu les interpeler pour comprendre.

 

En attendant le retour de la mission que l’ATR/DI a dépêchée sur place à Yirgou et dont le rapport sera porté à la connaissance de l’opinion publique par voie de presse, il résulte de la relation des faits et des appréciations ci-dessus, les recommandations suivantes :

 

S’il est encourageant d’entendre le président du Faso affirmer que les coupables de la tragédie de Yirgou seront poursuivis et punis, il importe d’insister sur le fait que ces enquêtes doivent être diligentes et conformes à l’éthique et à la déontologie des acteurs de la justice. Le président du Faso qui est le garant de l’unité nationale et de l’indépendance de la magistrature doit y veiller fermement ;

 

Dans cette douloureuse épreuve, aucune contribution ne devrait être de trop. C’est pourquoi, les contributions de l’opposition politique, des OSC (même si beaucoup le font déjà), des leaders communautaires, les médias et des leaders d’opinion socioculturels (artistes musiciens, sportifs, …) seront d’un apport certain dans le retour au calme à Yirgou ; ce d’autant qu’un proverbe bien burkinabè souligne que si les cheveux prennent feu, les oreilles et les yeux ont grandement intérêt à aider à l’éteindre sinon ils seront tous carbonisés ;

 

Par ailleurs, les partenaires au développement ont eux aussi l’obligation d’assister et d’accompagner le Burkina Faso du fait de sa situation géostratégique et pour des raisons humanitaires. La condamnation de la tragédie de Yirgou par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et son engagement « à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts visant à lutter contre le terrorisme, poursuivre ses réformes dans le secteur de la sécurité, promouvoir la réconciliation nationale et créer les conditions propices à une paix et un développement durables » sont des signes de bon augure quand bien même il faut attendre qu’il joigne l’acte à la parole pour que ses propos puissent être évalués objectivement ;

 

En outre, le cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité qu’est le G5 Sahel devrait inclure explicitement la problématique de la promotion de la coexistence pacifique entre les populations dans ses préoccupations car il est clair que les terroristes gagnent à opposer ces dernières les unes aux autres. Parler « de gouvernance, de sécurité, de résilience économique et d’infrastructures » sous-entend qu’il est également question de paix mais l’affirmer clairement lui donne une autre résonnance et implique l’allocation des ressources humaines et matérielles y afférentes.

 

Enfin, tous les acteurs institutionnels et civils, le gouvernement burkinabè en tête, devront agir dans l’optique de la prévention de la survenue d’autres Yirgou. L’interpellation vaut d’autant son pesant de pertinence que dans toutes les communautés et entre les communautés, des contradictions mineures existent qui peuvent, si certaines conditions sont réunies, se transformer vite en oppositions larvées et très vite en conflits meurtriers. C’est du reste dans cette logique de comprendre davantage le comment et surtout le pourquoi des choses que s’inscrit la mission de l’ATR/DI à Yirgou. Cela permettra à l’association de bonifier son programme d’activités 2019 en conséquence.

 

Fait à Ouagadougou le 07 janvier 2019

Le président de l’ATR/DI

Issaka SOURWEMA

Naaba Boalga de Dawelgué/Saponé

Burkina/Putsch 2015 : La partie civile estime que le général Bassolé ne veut pas l’éclatement de la vérité  

Burkina/Putsch 2015 : La partie civile estime que le général Bassolé ne veut pas l’éclatement de la vérité   

Ouagadougou, 8 Janvier 2019 (AIB)-A la suite du parquet militaire hier, les avocats de la partie civile se sont butés mardi, au refus du général Djibrill Bassolé de répondre à leurs questions et ont estimé que l’accusé ne veut pas l’éclatement de la vérité.   

«Le comportement du général Bassolé à la barre nous fait comprendre qu’il ne veut pas que la vérité éclate. Il refuse de répondre aux questions précises qui sont liés aux faits» a affirmé Me Séraphin Somé de la partie civile face aux silences de l’accusé sur les questions à lui poser.

Comme hier face au parquet militaire, le général Djibrill Bassolé a adopté mardi, la même attitude devant les questions des avocats des parties civiles.

«Je ne vois aucun intérêt à répondre à vos questions (…) Je ne souhaite pas rentrer dans un débat de ping pong car on s’éloigne du sujet (…) ce sont des débats que je ne souhaite pas aborder avec qui que ce soit», a affirmé l’accusé aux différents avocats des parties civiles.

Tour à tour Me Guy Hervé Kam, Me Prosper Farama, Me Pierre Yanogo, Me Séraphin Somé des parties civiles se sont butés au refus catégorique de l’accusé qui les a référés auprès de ses avocats pour les éléments de réponse.

Pour Me Séraphin Somé, l’attitude du général Djibrill Bassolé est curieuse car «au moment où  il a la possibilité de prouver qu’il n’y a rien dans son dossier, il refuse de parler ».

Face à l’attitude silencieuse du général Bassolé, les avocats des parties civiles n’ont pas manqué de faire des observations.

Me Guy Hervé Kam a relevé des «coïncidences troublantes» de certaines actions du général Bassolé pendant la période du putsch notamment des soutiens financiers qu’il a apporté à certains de ses co-accusés.

Pendant la période du putsch, le général Bassolé aurait remis la somme de 5 millions à Ismaël Diendéré (fils du général Gilbert Diendéré) pour dit-il résoudre «des problèmes financiers ».

Mais Me Guy Hervé Kam, estime que la famille du général Gilbert Diendéré ne pouvait pas avoir des problèmes financiers au cours de cette période précise d’autant plus que le Général Diendéré lui-même distribuait la somme de 160 millions aux éléments du défunt Régiment de sécurité présidentiel (RSP).

L’autre «coïncidence troublante» relevée  par Me Guy Hervé Kam, c’est la remise de la somme d’un million de la part du général Bassolé au journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss (co-accusé) le jour même du putsch.

«Le journaliste Damiss dit qu’il vous a demandé l’argent parce que son beau-père était décédé. Vous dites que vous l’avez remis pour son livre qu’il était en train d’écrire. Et l’argent a été remis le jour du putsch. Quelle coïncidence ! » a estimé Me Guy Hervé Kam qui ne recevra pas de réponse de l’accusé.

Me Prosper Farama est lui revenu sur la requête que l’accusé avait déposée devant la cour de la justice de la CEDEAO.

Dans cette requête, l’accusé selon Me Prosper Farama, se plaignait que les écoutes téléphoniques réalisées à son insu, caractérisaient une atteinte à sa vie privée.

« Vous estimez que ces écoutes téléphoniques sont des fabrications. Comment une conversation que vous n’avez jamais faite peut porter atteinte à votre vie privée ?» a questionné l’avocat qui  ne recevra pas de réponse.

Selon Me Bernard Repolt, avocat de l’accusé, la partie accusante ne peut pas forcer son client le général Bassolé à répondre sur des éléments sonores qu’il juge manipulés.

Me Bernard Repolt estime que le parquet militaire doit prouver que les éléments sonores attribués à son client ont été recueillis par un Officier de police judiciaire (OPJ) avec un appareil enregistreur homologué et démontrer qu’il s’agit bien de la voix de son client.

Le premier général de gendarmerie du Burkina Faso Djibrill Bassolé est poursuivi pour  complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres sur 13 personnes, coup et blessures sur 42 personnes et trahison.

Son audition se poursuit ce mercredi 9 janvier 2019 à partir de 9 heures au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

Attaques de Yirgou: journée de protestation le 12 janvier à Ouaga et à Dori

Burkina Faso-Attaque-Yirgou-Protestation

Attaques de Yirgou: journée de protestation le 12 janvier à Ouaga et à Dori

Ouagadougou, 8 janv. 2019 (AIB)-Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a annoncé mardi, une marche de protestation le samedi 12 janvier prochain à Ouagadougou et à Dori, suite à des représailles qui ont coûté la vie à une quarantaine de peulh, en début d’année à Yirgou, Centre-nord.

«Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) appelle le peuple burkinabè sans distinction ethnique et religieuse (…) à se mobiliser à travers une marche-meeting à Ouagadougou (Centre) et à Dori (Sahel) pour dénoncer les manœuvres divisionnistes des terroristes», a lancé mardi son porte-parole Daouda Diallo, lors d’un point de presse.

Une attaque terroriste contre un dignitaire mossi (7tués) a engendré des représailles contre la minorité peulh (40 tués) en début d’année à Yirgou, commune de Barsalgho, province du Sanmentenga, région du Centre-nord.

M. Diallo a exigé le désarmement et la traduction en justice des éléments du groupe d’autodéfense Koglweogo, responsables, selon lui, «de la boucherie humaine de Yirgou».

Il a condamné la stigmatisation selon laquelle ‘’peulh=terroriste’’, car poursuit-il, le phénomène de la radicalisation touche toutes les communautés burkinabè.

Le porte-parole du CISC a aussi requis la protection, la sécurisation et la prise en charge «pour les survivants».

Daouda Diallo a enfin demandé que l’Etat se planche sur le phénomène de la justice privée, car selon lui, plus de 200 peulhs ont été tués entre 2004 et 2015 à travers le Burkina Faso.

L’avocat Ambroise Farama a signalé que des enquêtes sont ouvertes, quitte à arrêter les commanditaires mais aussi à favoriser le retour des rescapés dans leurs sites d’origine.

Me Farama a invité le gouvernement  à œuvrer à la réparation des préjudices et  à la prise en charge des familles des victimes.

Agence d’information du Burkina

 KZ/ata/ak

Photo : Lefaso.net

Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du mardi 08 janvier 2019

Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du mardi 08 janvier 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mardi 08 janvier 2019, en séance extraordinaire, de 09 H 00 mn à 09 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

 

Il a délibéré sur un (01) rapport relatif à un projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence au Burkina Faso.

 

L’état d’urgence a été déclaré par décret n°2018-1200/PRES du 31 décembre 2018 portant déclaration de l’état d’urgence dans quatorze (14) provinces du Burkina Faso.

 

La prorogation de l’état d’urgence au-delà de douze (12) jours, en application des dispositions de l’article 2 de la loi du 31 août 1959, ne peut être autorisée que par l’Assemblée nationale.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

Le Ministre de la Communication et

 

des Relations avec le Parlement,

 

Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Burkina : Le corps diplomatique souhaite un Burkina de paix et de sécurité en 2019

Burkina-Diplomatie-Vœux-Présentation

Burkina : Le corps diplomatique souhaite un Burkina de paix et de sécurité en 2019

Ouagadougou, 8 janv. 2019 (AIB) – Le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, a souhaité mardi au ‘’pays des Hommes intègres’’, une année de paix et de sécurité pour un développement durable.

Selon le doyen du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, l’ambassadeur du Maroc Farhat Bouazza,  l’année qui s’est écoulée a été marquée par une recrudescence des attaques terroristes, ayant endeuillé plusieurs familles au pays des Hommes intègres.

Il a souhaité que la nouvelle année qui commence, soit celle de la paix et de sécurité pour un développement durable du Burkina Faso.

Le diplomate marocain s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion des présentations de vœux du nouvel an au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Pour lui, malgré les multiples attaques terroristes ayant coûté la vie  à environ trois cents personnes (forces de défense et sécurité, civils), depuis 2015, le Burkina reste toujours debout à lutter contre le terrorisme.

«Les forces du mal sèment la mort et la désolation et pensent  déstabiliser la région paisible du Burkina. Elles veulent créer des conditions de radicalisation», a soutenu, Farhat Bouazza.

Il a assuré que les missions diplomatiques  consulaires, interafricaines et internationales s’engagent davantage à soutenir le Burkina Faso dans la lutte  contre l’extrémisme violent, pour atteindre ses objectifs recherchés que sont la paix et le développement.

L’ambassadeur du royaume du Maroc a, par ailleurs, signalé que le terrorisme n’a jamais gagné nulle part dans le monde et que les pays victimes s’en sont sortis « grands et renforcés».

«Cette rencontre avec le chef de l’Etat burkinabè constitue un cadre de réflexions et de formulations de propositions afin de relever le défi sécuritaire», a- t-il confié.

Le diplomate marocain a, au nom de tous ses collègues, présenté ses vœux  de nouvel an de santé, de prospérité, de  bonheur, de paix et de sécurité au  président Kaboré et au peuple burkinabè.

Le chef de l’Etat burkinabè pour sa part, accueille l’année 2019 avec un espoir de paix, de sécurité et de solidarité pour toutes les filles et fils du pays.

«Permettez-moi en retour  de vous adresser, à vos familles  et à vos valeureux collaborateurs, mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité», a souhaité le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

D’après M. Kaboré, la quasi-totalité des pays du Sahel et ceux du lac Tchad ont subi des attaques multiformes perpétuées par forces obscurantistes.

Il a expliqué que le Burkina Faso a été «durement » frappé en 2018 par ses attaques terroristes dans plusieurs parties du territoire national qui sont entre autres le Sahel, le Nord, l’Est, la Boucle du Mouhoun.

«L’objectif visé par ces attaques terroristes reste la déstabilisation du pays», a-t-il précisé.

Il indiqué que le pays ne faiblira jamais, face à cette menace terroriste et déploiera les moyens nécessaires pour  résister à ces attaques.

Le Chef de l’Etat  burkinabè a déploré les récents événements survenus la nuit du 31 décembre 2018  à Yirgou-Foubé (Barsalogho  dans  le Centre-Nord) et a signifié que ce ne restera pas impuni car touchant à la dignité nationale.

Une attaque terroriste contre un dignitaire mossi (7 tués) a engendré des représailles contre la minorité peulh (40 tués) en début d’année à Yirgou, commune de Barsalgho, province du Sanmentenga, région du Centre-nord..

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina : le ministère du Commerce fait le bilan de ses activités 2018

Burkina-Commerce-Bilan

 Burkina : le ministère du Commerce fait le bilan de ses activités 2018

 Ouagadougou, 8 janv. 2019 (AIB) – Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Harouna Kaboré a présenté lundi, aux hommes de médias, les activités menées par son département au cours des 12 mois écoulés et les perspectives pour l’année 2019.

«En dépit des circonstances difficiles qui ont prévalu en 2018, marquées entre autres par la précarité du contexte sécuritaire, les régulations budgétaires et la faiblesse des appuis budgétaires de la part de nos Partenaires techniques et financiers, nous avons su faire preuve de détermination dans la réalisation des activités programmées, toute chose qui nous a permis d’engranger des résultats tangibles et forts appréciables», a déclaré Harouna Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait lundi, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle, il a dressé les résultats engrangés par son ministère au titre de l’année 2018.

Il s’agit entre autres, de la couverture de toutes les régions par les CEFORE (Centres de formalités des entreprise) , la création de 12 206 entreprises au niveau des CEFORE,  l’appui-conseil et la formation de 21 188 entreprises, la réforme de la rencontre gouvernement-secteur privé qui est devenue le Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP).

«En matière d’industrie, l’année 2018 a connu l’élaboration et la validation de plusieurs documents de stratégies sous-sectoriels. Il s’agit de la stratégie nationale d’industrialisation et la stratégie d’incitation de la transformation locale de nos matières premières», a-t-il indiqué.

Pour lui, les deux stratégies visaient à soutenir la transformation de la structure de notre économie par le biais d’une dynamisation du tissu industriel basé sur la valorisation de la production primaire nationale telle que prônée par le PNDES.

Harouna Kaboré a aussi noté la tenue les 19 et 20 avril 2018, du symposium national sur l’industrie au Burkina Faso sur le thème : «Mise en œuvre du PNDES : quelles mesures pour un secteur industriel plus performant au Burkina Faso ? ».

En termes de perspective, le ministre Kaboré a confié que son département s’inscrit dans une dynamique de consolidation des acquis déjà engrangés, d’accélération et d’aboutissement des chantiers entamés.

«Ma conviction est faite que le succès de la mise en œuvre de l’axe 3 du PNDES par mon Département, passe par le développement d’un tissu d’industries manufacturières qui transforment les matières premières locales, créent de la valeur ajoutée, des emplois pour les jeunes et les femmes surtout », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

fo/ata

 

 

 

 

Loropéni : Des assaillants contraints d’abandonner des armes

Loropéni : Des assaillants contraints d’abandonner des armes

Gaoua, 8 janv. 2019 (AIB) – Au moins six assaillants ont été contraints à la fuite, lundi, à Dokipo (Loropéni), abandonnant deux kalachnikovs, sept chargeurs et divers matériels.

Six individus armés  non identifiés se sont signalés le lundi 7 janvier 2019  dans le village de Trimbio, tirant en l’air.

Les faits se sont plus précisément déroulés à Dokipo,  une localité située à environ 42 de kilomètres de Loropéni.

La mobilisation des habitants a permis de mettre en déroute les assaillants qui ont abandonné derrière eux,  deux kalachnikovs (armes de guerres), sept chargeurs et divers matériels.

Pour l’heure, les sources administratives et sécuritaires régionales, jointes par l’AIB,  se refusent  à  tout commentaire.

En rappel,  dans la nuit du 11 décembre 2018,  la commune voisine, Boroum- Bouroum  a fait l’objet  d’une  attaque à main armée  dont les auteurs ne sont pas  encore  identifiés.

Agence d’information du Burkina

ey/ata/ak

 

 

 

 

Putsch manqué au Gabon et Burkina, affrontements meurtriers à Yirgou, dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Putsch manqué au Gabon et Burkina, affrontements meurtriers à Yirgou, dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 janv. (AIB) – Les quotidiens burkinabè reviennent ce mardi, sur les affrontements communautaires meurtriers ayant occasionné une cinquantaine de morts dans le Centre nord du pays, sans oublier de commenter largement la reprise, la veille, du procès du putsch manqué de septembre 2015 et le coup d’Etat manqué au Gabon.

L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés du Burkina Faso consacre son ‘’Regard sur l’actualité au coup d’Etat manqué au Gabon, sous le titre : «Tentative de putsch à Libreville : Les pieds Nickelés au Gabon».

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso propose ce titre interrogatif : «Gabon, 50 ans après : Coup d’Etat manqué contre la démocratie ou contre un ‘’fils de’’ de malade ? ».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya se demande : «Gabon : Vous avez dit coup d’Etat ?», tandis que Le Pays, quotidien privé, fait observer qu’il s’agit d’«un coup de force qui devrait donner à réfléchir».

Revenant au cas national, L’Observateur Paalga arbore : «Procès putsch manqué : Le général campe sur ses positions».

Selon le journal, après deux semaines de suspension, l’audience du putsch manqué de septembre 2015 a repris hier lundi 7 janvier 2019 à la salle des Banquets de Ouaga 2000.

«A la barre, le général de gendarmerie, Djibrill Bassolé, qui avait déjà comparu du 19 au 21 décembre 2018 (…) Mais le général a adopté une posture, celle de ne pas répondre aux questions portant sur les écoutes téléphoniques tant qu’on ne lui aura pas dit d’où proviennent ces écoutes sonores», relate L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que Sidwaya fait remarquer que «Bassolé réfute les écoutes téléphoniques», rappelant que le général Djibrill Bassolé est accusé «de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, de meurtres, coups et blessures volontaires et de trahison».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien affiche en première page, les propos du général Bassolé qui déclare : «les écoutes téléphoniques sont des éléments manipulés parce qu’il y a un homme à abattre».

Le même journal revient sur les affrontements communautaires meurtriers survenus à Yirgou, dans la commune de Barsalogho, région du Centre-nord, les 1er et 2 janvier dernier, suite à une attaque terroriste.

A ce sujet, Le Quotidien cite un leader d’opinion qui estime que «ce massacre devrait être pour nous une prise de conscience pour que cela ne se répète plus».

Dans la même logique, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Les élucubrations de Toégui‘’ mentionne : «Yirgou…Plus jamais ça !!!».

Quant à Le Pays, il croit savoir qu’avec ce qui vient de se passer à Yirgou à Barsalogho (une cinquantaine de morts) dans le Centre-Nord du pays, l’on a de quoi nourrir des inquiétudes quant à la préservation de ce riche patrimoine que nous ont légué nos ancêtres.

«En effet, le Burkina Faso a toujours constitué une sorte d’îlot du vivre-ensemble dans cette Afrique agitée et dont bien des pays sont tragiquement rongés par des questions d’animosité entre les ethnies d’une part et les religions d’autre part. Les exemples, on peut les citer à profusion», commente le journal.

Agence d’information du Burkina

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