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SNC 2024 : Libre info mène une opération de lutte contre la désinformation

Bobo-Dioulasso, 1er mai 2024 (AIB) – En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2024, le confrère d’information en ligne Libre info a organisé le lundi 29 avril à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, une formation sur la problématique de la lutte contre la désinformation et la propagation du discours de haine à l’intention des élèves et étudiants, a-t-on constaté sur place.

Ce projet porté par le confrère Libreinfo.net sur le thème «comment lutter contre la désinformation et la propagation du discours de haine» a montré toutes les facettes de la désinformation aux élèves et étudiants à travers une communication de l’ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Abdoulazize Bamogo. Le conférencier a rappelé que « c’est une question qui est préoccupante pour notre pays au regard de la situation que nous traversons : situation marquée par la crise sécuritaire mais également les tensions sociales ».

Il a fait savoir que « dans une telle situation, la désinformation et le discours de haine peuvent avoir des effets très nocifs sur notre société ». C’est à cet effet que l’institution qu’il dirigeait, le CSC, avait édicté dix conseils ». M. Bamogo a mentionné que « ça sera une bonne chose que ces dix conseils soient vraiment promus ».

Pour le directeur de publication du média Libreinfo, Albert Nagréogo, cheville ouvrière de cette conférence publique, «en tant que médias en ligne, on sait qu’aujourd’hui, de plus en plus, les jeunes sont exposés à la désinformation, aux fake-news. Et en tant que médias en ligne qui produit de l’information, nous sommes également concernés parce que quand il y a une information qui tombe dans l’opinion, ils n’arrivent pas à faire la différence entre la source, est-ce qu’elle est authentique. Et après on confond les différentes sources, les pages facebook, les sites de propagande et les médias sérieux ».

Conférencier et participants pausant ensemble pour la postérité

« Parfois les internautes s’attaquent à des médias alors qu’ils ne sont pas responsables de la fausse information. Pour nous, c’est un phénomène qui prend de l’ampleur et il faut contribuer à travers notre responsabilité sociale à assainir le milieu. On s’est dit que la jeunesse est une cible importante. Si on peut donner la formation à ces jeunes dans les Universités, ça sera très bien parce que un jeune formé en retour, c’est un grand nombre de personnes qui est sensibilisé ».

Issiaka Sawadogo étudiant en 3e année de droit s’est réjoui de l’importance du thème. « On a retenu quelque chose de bon », dit-il, ajoutant que « nous sommes à l’ère du numérique et nous sommes constamment sur les réseaux sociaux. On reçoit les informations et on les partage. On vient d’apprendre que ces informations que nous partageons, pensant que c’est de simples gestes habituels, peuvent nous conduire en prison ».

Il explique que le conférencier leur a donné «des conseils pour éviter d’aller en prison. Il est mieux d’avoir un esprit critique sur toutes les informations que nous recevons. En sortant de là nous pouvons être des relais auprès de nos camarades qui n’ont pas pu effectuer le déplacement. C’est comme un devoir pour nous d’aller vers eux et de les sensibiliser. C’est toutes les couches sociales qui sont concernées ».

Les organisateurs de cette conférence publique ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils envisagent continuer le partage d’expérience dans plusieurs localités du pays.
Agence d’information du Burkina
as/ata

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