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Attaques de Yirgou: journée de protestation le 12 janvier à Ouaga et à Dori

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Attaques de Yirgou: journée de protestation le 12 janvier à Ouaga et à Dori

Ouagadougou, 8 janv. 2019 (AIB)-Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a annoncé mardi, une marche de protestation le samedi 12 janvier prochain à Ouagadougou et à Dori, suite à des représailles qui ont coûté la vie à une quarantaine de peulh, en début d’année à Yirgou, Centre-nord.

«Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) appelle le peuple burkinabè sans distinction ethnique et religieuse (…) à se mobiliser à travers une marche-meeting à Ouagadougou (Centre) et à Dori (Sahel) pour dénoncer les manœuvres divisionnistes des terroristes», a lancé mardi son porte-parole Daouda Diallo, lors d’un point de presse.

Une attaque terroriste contre un dignitaire mossi (7tués) a engendré des représailles contre la minorité peulh (40 tués) en début d’année à Yirgou, commune de Barsalgho, province du Sanmentenga, région du Centre-nord.

M. Diallo a exigé le désarmement et la traduction en justice des éléments du groupe d’autodéfense Koglweogo, responsables, selon lui, «de la boucherie humaine de Yirgou».

Il a condamné la stigmatisation selon laquelle ‘’peulh=terroriste’’, car poursuit-il, le phénomène de la radicalisation touche toutes les communautés burkinabè.

Le porte-parole du CISC a aussi requis la protection, la sécurisation et la prise en charge «pour les survivants».

Daouda Diallo a enfin demandé que l’Etat se planche sur le phénomène de la justice privée, car selon lui, plus de 200 peulhs ont été tués entre 2004 et 2015 à travers le Burkina Faso.

L’avocat Ambroise Farama a signalé que des enquêtes sont ouvertes, quitte à arrêter les commanditaires mais aussi à favoriser le retour des rescapés dans leurs sites d’origine.

Me Farama a invité le gouvernement  à œuvrer à la réparation des préjudices et  à la prise en charge des familles des victimes.

Agence d’information du Burkina

 KZ/ata/ak

Photo : Lefaso.net

Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du mardi 08 janvier 2019

Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du mardi 08 janvier 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mardi 08 janvier 2019, en séance extraordinaire, de 09 H 00 mn à 09 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

 

Il a délibéré sur un (01) rapport relatif à un projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence au Burkina Faso.

 

L’état d’urgence a été déclaré par décret n°2018-1200/PRES du 31 décembre 2018 portant déclaration de l’état d’urgence dans quatorze (14) provinces du Burkina Faso.

 

La prorogation de l’état d’urgence au-delà de douze (12) jours, en application des dispositions de l’article 2 de la loi du 31 août 1959, ne peut être autorisée que par l’Assemblée nationale.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

Le Ministre de la Communication et

 

des Relations avec le Parlement,

 

Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Burkina : Le corps diplomatique souhaite un Burkina de paix et de sécurité en 2019

Burkina-Diplomatie-Vœux-Présentation

Burkina : Le corps diplomatique souhaite un Burkina de paix et de sécurité en 2019

Ouagadougou, 8 janv. 2019 (AIB) – Le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, a souhaité mardi au ‘’pays des Hommes intègres’’, une année de paix et de sécurité pour un développement durable.

Selon le doyen du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, l’ambassadeur du Maroc Farhat Bouazza,  l’année qui s’est écoulée a été marquée par une recrudescence des attaques terroristes, ayant endeuillé plusieurs familles au pays des Hommes intègres.

Il a souhaité que la nouvelle année qui commence, soit celle de la paix et de sécurité pour un développement durable du Burkina Faso.

Le diplomate marocain s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion des présentations de vœux du nouvel an au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Pour lui, malgré les multiples attaques terroristes ayant coûté la vie  à environ trois cents personnes (forces de défense et sécurité, civils), depuis 2015, le Burkina reste toujours debout à lutter contre le terrorisme.

«Les forces du mal sèment la mort et la désolation et pensent  déstabiliser la région paisible du Burkina. Elles veulent créer des conditions de radicalisation», a soutenu, Farhat Bouazza.

Il a assuré que les missions diplomatiques  consulaires, interafricaines et internationales s’engagent davantage à soutenir le Burkina Faso dans la lutte  contre l’extrémisme violent, pour atteindre ses objectifs recherchés que sont la paix et le développement.

L’ambassadeur du royaume du Maroc a, par ailleurs, signalé que le terrorisme n’a jamais gagné nulle part dans le monde et que les pays victimes s’en sont sortis « grands et renforcés».

«Cette rencontre avec le chef de l’Etat burkinabè constitue un cadre de réflexions et de formulations de propositions afin de relever le défi sécuritaire», a- t-il confié.

Le diplomate marocain a, au nom de tous ses collègues, présenté ses vœux  de nouvel an de santé, de prospérité, de  bonheur, de paix et de sécurité au  président Kaboré et au peuple burkinabè.

Le chef de l’Etat burkinabè pour sa part, accueille l’année 2019 avec un espoir de paix, de sécurité et de solidarité pour toutes les filles et fils du pays.

«Permettez-moi en retour  de vous adresser, à vos familles  et à vos valeureux collaborateurs, mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité», a souhaité le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

D’après M. Kaboré, la quasi-totalité des pays du Sahel et ceux du lac Tchad ont subi des attaques multiformes perpétuées par forces obscurantistes.

Il a expliqué que le Burkina Faso a été «durement » frappé en 2018 par ses attaques terroristes dans plusieurs parties du territoire national qui sont entre autres le Sahel, le Nord, l’Est, la Boucle du Mouhoun.

«L’objectif visé par ces attaques terroristes reste la déstabilisation du pays», a-t-il précisé.

Il indiqué que le pays ne faiblira jamais, face à cette menace terroriste et déploiera les moyens nécessaires pour  résister à ces attaques.

Le Chef de l’Etat  burkinabè a déploré les récents événements survenus la nuit du 31 décembre 2018  à Yirgou-Foubé (Barsalogho  dans  le Centre-Nord) et a signifié que ce ne restera pas impuni car touchant à la dignité nationale.

Une attaque terroriste contre un dignitaire mossi (7 tués) a engendré des représailles contre la minorité peulh (40 tués) en début d’année à Yirgou, commune de Barsalgho, province du Sanmentenga, région du Centre-nord..

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina : le ministère du Commerce fait le bilan de ses activités 2018

Burkina-Commerce-Bilan

 Burkina : le ministère du Commerce fait le bilan de ses activités 2018

 Ouagadougou, 8 janv. 2019 (AIB) – Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Harouna Kaboré a présenté lundi, aux hommes de médias, les activités menées par son département au cours des 12 mois écoulés et les perspectives pour l’année 2019.

«En dépit des circonstances difficiles qui ont prévalu en 2018, marquées entre autres par la précarité du contexte sécuritaire, les régulations budgétaires et la faiblesse des appuis budgétaires de la part de nos Partenaires techniques et financiers, nous avons su faire preuve de détermination dans la réalisation des activités programmées, toute chose qui nous a permis d’engranger des résultats tangibles et forts appréciables», a déclaré Harouna Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait lundi, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle, il a dressé les résultats engrangés par son ministère au titre de l’année 2018.

Il s’agit entre autres, de la couverture de toutes les régions par les CEFORE (Centres de formalités des entreprise) , la création de 12 206 entreprises au niveau des CEFORE,  l’appui-conseil et la formation de 21 188 entreprises, la réforme de la rencontre gouvernement-secteur privé qui est devenue le Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP).

«En matière d’industrie, l’année 2018 a connu l’élaboration et la validation de plusieurs documents de stratégies sous-sectoriels. Il s’agit de la stratégie nationale d’industrialisation et la stratégie d’incitation de la transformation locale de nos matières premières», a-t-il indiqué.

Pour lui, les deux stratégies visaient à soutenir la transformation de la structure de notre économie par le biais d’une dynamisation du tissu industriel basé sur la valorisation de la production primaire nationale telle que prônée par le PNDES.

Harouna Kaboré a aussi noté la tenue les 19 et 20 avril 2018, du symposium national sur l’industrie au Burkina Faso sur le thème : «Mise en œuvre du PNDES : quelles mesures pour un secteur industriel plus performant au Burkina Faso ? ».

En termes de perspective, le ministre Kaboré a confié que son département s’inscrit dans une dynamique de consolidation des acquis déjà engrangés, d’accélération et d’aboutissement des chantiers entamés.

«Ma conviction est faite que le succès de la mise en œuvre de l’axe 3 du PNDES par mon Département, passe par le développement d’un tissu d’industries manufacturières qui transforment les matières premières locales, créent de la valeur ajoutée, des emplois pour les jeunes et les femmes surtout », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

fo/ata

 

 

 

 

Loropéni : Des assaillants contraints d’abandonner des armes

Loropéni : Des assaillants contraints d’abandonner des armes

Gaoua, 8 janv. 2019 (AIB) – Au moins six assaillants ont été contraints à la fuite, lundi, à Dokipo (Loropéni), abandonnant deux kalachnikovs, sept chargeurs et divers matériels.

Six individus armés  non identifiés se sont signalés le lundi 7 janvier 2019  dans le village de Trimbio, tirant en l’air.

Les faits se sont plus précisément déroulés à Dokipo,  une localité située à environ 42 de kilomètres de Loropéni.

La mobilisation des habitants a permis de mettre en déroute les assaillants qui ont abandonné derrière eux,  deux kalachnikovs (armes de guerres), sept chargeurs et divers matériels.

Pour l’heure, les sources administratives et sécuritaires régionales, jointes par l’AIB,  se refusent  à  tout commentaire.

En rappel,  dans la nuit du 11 décembre 2018,  la commune voisine, Boroum- Bouroum  a fait l’objet  d’une  attaque à main armée  dont les auteurs ne sont pas  encore  identifiés.

Agence d’information du Burkina

ey/ata/ak

 

 

 

 

Putsch manqué au Gabon et Burkina, affrontements meurtriers à Yirgou, dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Putsch manqué au Gabon et Burkina, affrontements meurtriers à Yirgou, dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 janv. (AIB) – Les quotidiens burkinabè reviennent ce mardi, sur les affrontements communautaires meurtriers ayant occasionné une cinquantaine de morts dans le Centre nord du pays, sans oublier de commenter largement la reprise, la veille, du procès du putsch manqué de septembre 2015 et le coup d’Etat manqué au Gabon.

L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés du Burkina Faso consacre son ‘’Regard sur l’actualité au coup d’Etat manqué au Gabon, sous le titre : «Tentative de putsch à Libreville : Les pieds Nickelés au Gabon».

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso propose ce titre interrogatif : «Gabon, 50 ans après : Coup d’Etat manqué contre la démocratie ou contre un ‘’fils de’’ de malade ? ».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya se demande : «Gabon : Vous avez dit coup d’Etat ?», tandis que Le Pays, quotidien privé, fait observer qu’il s’agit d’«un coup de force qui devrait donner à réfléchir».

Revenant au cas national, L’Observateur Paalga arbore : «Procès putsch manqué : Le général campe sur ses positions».

Selon le journal, après deux semaines de suspension, l’audience du putsch manqué de septembre 2015 a repris hier lundi 7 janvier 2019 à la salle des Banquets de Ouaga 2000.

«A la barre, le général de gendarmerie, Djibrill Bassolé, qui avait déjà comparu du 19 au 21 décembre 2018 (…) Mais le général a adopté une posture, celle de ne pas répondre aux questions portant sur les écoutes téléphoniques tant qu’on ne lui aura pas dit d’où proviennent ces écoutes sonores», relate L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que Sidwaya fait remarquer que «Bassolé réfute les écoutes téléphoniques», rappelant que le général Djibrill Bassolé est accusé «de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, de meurtres, coups et blessures volontaires et de trahison».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien affiche en première page, les propos du général Bassolé qui déclare : «les écoutes téléphoniques sont des éléments manipulés parce qu’il y a un homme à abattre».

Le même journal revient sur les affrontements communautaires meurtriers survenus à Yirgou, dans la commune de Barsalogho, région du Centre-nord, les 1er et 2 janvier dernier, suite à une attaque terroriste.

A ce sujet, Le Quotidien cite un leader d’opinion qui estime que «ce massacre devrait être pour nous une prise de conscience pour que cela ne se répète plus».

Dans la même logique, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Les élucubrations de Toégui‘’ mentionne : «Yirgou…Plus jamais ça !!!».

Quant à Le Pays, il croit savoir qu’avec ce qui vient de se passer à Yirgou à Barsalogho (une cinquantaine de morts) dans le Centre-Nord du pays, l’on a de quoi nourrir des inquiétudes quant à la préservation de ce riche patrimoine que nous ont légué nos ancêtres.

«En effet, le Burkina Faso a toujours constitué une sorte d’îlot du vivre-ensemble dans cette Afrique agitée et dont bien des pays sont tragiquement rongés par des questions d’animosité entre les ethnies d’une part et les religions d’autre part. Les exemples, on peut les citer à profusion», commente le journal.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 8 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MARDI 8 JANVIER

 

WASHINGTON – Donald Trump a encore fait monter d’un cran la pression pour le mur qu’il réclame à cor et à cri en annonçant un discours à la Nation mardi soir et un rare déplacement à la frontière avec le Mexique deux jours plus tard.

 

TOKYO – Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a dit avoir été « faussement accusé et détenu de manière injuste », lors de sa première comparution devant un juge, près de deux mois après son arrestation surprise à Tokyo.

 

TOKYO – L’alliance automobile Renault-Nissan, qui traverse une crise sans précédent depuis l’arrestation choc de son bâtisseur Carlos Ghosn mi-novembre au Japon, n’est « absolument pas en danger », assure le patron du constructeur japonais lors d’un entretien lundi avec l’AFP.

 

WASHINGTON – Le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé lundi sa démission, une surprise qui donnera à l’administration Trump, hostile au multilatéralisme, l’occasion de désigner la nouvelle direction de l’institution-phare du développement économique.

 

LIBREVILLE – Une tentative de coup d’Etat menée par une poignée de soldats a échoué lundi au Gabon, pays dont le président, malade, est absent depuis deux mois et demi et où le gouvernement n’assure plus que les affaires courantes.

 

LONDRES – Les vacances parlementaires terminées, la Première ministre Theresa May replonge cette semaine dans les affres du Brexit et tentera une nouvelle fois de convaincre les députés britanniques de ne pas enterrer l’accord de sortie de l’UE conclu avec Bruxelles.

 

PARIS – Ne parvenant pas à éteindre la colère des « gilets jaunes » et à enrayer les violences lors de leurs manifestations, le gouvernement français a promis lundi une « mobilisation considérable » des forces de l’ordre et un renforcement de l’arsenal répressif.

 

WASHINGTON – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a dit lundi que la Turquie avait promis de protéger les combattants kurdes en Syrie, juste avant une tournée régionale qui intervient à la suite de l’abrupte décision de Donald Trump de retirer les troupes américaines.

 

BANJUL – Deux ans après la chute du président gambien Yahya Jammeh, la Commission vérité et réconciliation (TRRC), chargée d’enquêter sur les crimes commis pendant les 22 ans de son régime, a auditionné lundi son premier témoin, qui a expliqué comment il avait été torturé au lendemain du coup d’Etat de 1994.

 

LYON (France) – Le cardinal français Philippe Barbarin, jugé depuis lundi pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs, s’est fermement défendu d’avoir couvert des abus perpétrés entre 1986 et 1991 par un prêtre de son diocèse de Lyon (centre-est) sur de jeunes scouts.

 

SEOUL – Le leader nord-coréen Kim Jong Un est en visite pour quatre jours en Chine où il doit rencontrer le président chinois Xi Jinping, ont indiqué mardi les agences de presse officielles nord-coréenne et chinoise.

 

BANGKOK – Une jeune Saoudienne demandeuse d’asile, arrêtée dimanche à l’aéroport de Bangkok, a été placée sous la protection du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU, a indiqué lundi un haut responsable thaïlandais, après une forte mobilisation des réseaux sociaux autour de son arrestation.

 

BRUXELLES – Huit hommes et quatre femmes ont été désignés lundi à Bruxelles pour juger le jihadiste français Mehdi Nemmouche, accusé de quatre assassinats commis en 2014 au Musée juif de la capitale belge, et impatient de dire « sa vérité », selon sa défense.

 

KHARTOUM – Plus de 800 manifestants ont été arrêtés au Soudan depuis le début il y a environ trois semaines des protestations antigouvernementales déclenchées par la hausse des prix, alors qu’un premier rassemblement de soutien au régime du président Omar el-Béchir a eu lieu lundi.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – « Bohemian Rhapsody » sur la vie du chanteur de Queen a créé une grosse surprise dimanche aux Golden Globes, en décrochant les titres de « meilleur film dramatique » et de « meilleur acteur » pour Rami Malek dans son rôle de Freddie Mercury.

 

NANTUCKET (Etats-Unis) – Kevin Spacey a été formellement inculpé lundi d’agression sexuelle par un juge de Nantucket, le comédien plaidant non coupable de ce chef d’accusation, passible de cinq ans de prison.

 

RIO DE JANEIRO – Un voleur brésilien a appris à ses dépens que de tenter de dérober le téléphone d’une championne d’arts martiaux mixtes (MMA) surnommée « la Dame de fer » était tout sauf une bonne idée. Polyana Viana, poids paille d’1,70 m, a assené au voleur deux coups de poing et un coup de pied, avant de l’étrangler et de l’immobiliser avec une clef de bras en attendant l’arrivée de la police, a rapporté lundi le site MMA Junkie.

 

WASHINGTON – La police américaine a ouvert une enquête pour viol après qu’une femme, en état végétatif depuis une dizaine d’années, eut accouché dans un centre de soins de Phoenix, ont rapporté les médias américains. Cette femme était dans le coma depuis une noyade il y a plus de dix ans. Le 29 décembre, elle a accouché d’un petit garçon en bonne santé.

(afp)

Fasofoot féminin : les Etincelles terminent leader de la phase aller

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Fasofoot féminin : les Etincelles terminent leader de la phase aller

Ouagadougou, 06 jan. 2019 (AIB) – Les Etincelles de Ouagadougou sont championnes à mi-parcours (7e journée) du championnat national burkinabè de football féminin après leur courte victoire (1-0) dimanche, sur le Racing club de Bobo (RCB).

L’objectif cette année des Etincelles, c’est la couronne. Après avoir pris le dessus sur la tenante du titre l’USFA (3-1) lors de la 5e journée, les filles de Pascale Sawadogo gardent le cap en infligeant une défaite au RCB qui également sur le podium.

Les Colombes de l’USFA (2e) toujours en embuscade, ont dominé les Lionnes du Houet (ALH) par le score de 3 buts à 1, pendant que Danta AC de Dédougou atomisait la lanterne rouge l’USO par 7 buts à 1.

Le championnat fémininin observera une trêve de deux semaines avant de reprendre du service.

 

Tous les résultats de la 7e journée

Etincelles # RCB : 1-0

AS Tigresses # Reines : 2-1

USFA # ALH : 3-1

Danta AC # USO : 7-1

Classement à l’issue de la 7e journée

1ère : Etincelles : 21pts+39
2: USFA : 18pts+33
3: RCB : 15pts+6
4: ALH : 10pts-3
5: Danta AC : 09pts-14
6: AS Tigresse : 07pts-1
7: Reines : 03pts-16
8: USO : 00pts-44
as/

Burkina/Putsch : Bassolé refuse de répondre aux questions sur ses supposés échanges téléphoniques avec Soro

Burkina/Putsch : Bassolé refuse de répondre aux questions sur ses supposés échanges téléphoniques avec Soro

Ouagadougou, 7 Janvier 2019 (AIB)-Le général Djibrill Bassolé a refusé de répondre lundi aux questions du parquet militaire sur les supposés échanges téléphoniques (notamment avec le président du Parlement ivoirien Guillaume Soro), au moment du putsch de septembre 2015,  arguant qu’ils ont été manipulés.

«Je ne veux pas m’exprimer sur les enregistrements sauvages que je sais falsifiés. Vous en ferez l’usage dont vous voulez», a déclaré lundi le général de gendarmerie Djibrill Bassolé au parquet militaire.

A la reprise ce lundi matin, du procès du putsch de septembre 2015 après la suspension pour les fêtes de fin d’année, le ministère public a décidé d’interroger l’accusé sur les conversations téléphoniques que celui-ci a eu avec certaines personnalités pendant le putsch dont le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Soro Guillaume.

Pour le général Djibrill Bassolé, les éléments sonores qui sont dans le dossier de l’instruction ont été manipulés car, selon lui, « sur internet, tout est possible. Toutes les manipulations sont possibles ».

Le parquet militaire a rappelé que la défense de l’accusé avait introduit une requête auprès de la chambre de contrôle de l’instruction pour demander le retrait des écoutes téléphoniques du dossier de l’instruction.

Mais la chambre a rejeté la requête  et les écoutes ont été maintenues dans le dossier. Aussi, il n’appartient plus à l’accusé aujourd’hui de demander que ces écoutes téléphoniques ne soient pas exploitées selon le parquet militaire.

En outre, le parquet militaire s’est mis à lire pendant un long moment des passages des éléments sonores entre l’accusé et certaines personnalités dont le président  Guillaume Soro.

De cette lecture, on retient notamment que le général Bassolé aurait dit à Soro Guillaume qu’ils étaient en train de se préparer pour empêcher le déroulement des élections de 2015.

Et le président Soro Guillaume aurait répondu au général Djibrill Bassolé que pour la réussite de leur déstabilisation, il était nécessaire qu’ils éliminent deux personnalités burkinabè notamment Salif Diallo comme eux l’avaient fait en Côte d’Ivoire par l’assassinat de Désiré Tagro et du sergent-chef Ibrahim Coulibaly (IB).

«Avez-vous été en intelligence avec Soro Guillaume pour déstabiliser la Transition (nov. 2014-déc.2015) ?» a ensuite demandé le parquet militaire à l’accusé.

«Ce sur quoi, vous fondez votre accusation, ce sont ces écoutes dont vous êtes incapables de dire l’origine. Je conteste la fiabilité de ces éléments. Ne me demandez donc pas des commentaires sur des choses fausses», a répondu l’accusé.

Allant dans le sens de son client, Me Dieudonné Boukoungou, note que le parquet militaire dans sa lecture des écoutes téléphoniques attribuées à son client,  ne donne aucune date ni aucune heure par rapport à leur déroulement.

«Comment ce parquet-là peut accepter de recevoir des écoutes dont on ne sait pas d’où elles viennent et qui sont des copies sans date, sans heure ? », s’est-il interrogé.

Pour Me Guy Hervé Kam, avocat des parties civiles, la régularité des écoutes téléphoniques que conteste l’accusé a déjà été tranchée et de son avis, les écoutes téléphoniques attribuées au général Bassolé, sont correctes.

Il déplore que l’accusé qui avait reconnu un certain nombre d’écoutes devant le Tribunal militaire le 21 décembre dernier, refuse aujourd’hui de parler du fond desdites écoutes.

«Certainement que la suspension a été mis à profit pour faire savoir au général Bassolé qu’il était allé trop loin dans ses affirmations et aujourd’hui, on tente un rétropédalage qui est malheureux dans la mesure où ce qui a été dit le 21 décembre est déjà consigné» a affirmé Me Guy Hervé Kam.

Agence d’information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

 

Circulation : 213  »gendarmes-couchés » détruits, d’autres en vue

Burkina Faso-Transports–Routes

Circulation : 213  »gendarmes-couchés » détruits, d’autres en vue

Ouagadougou,  07 jan.2019 (AIB)- 213 ‘’gendarmes-couchés’’ (ralentisseurs), illégalement érigés, ont été détruits depuis mai 2018, a annoncé lundi le ministre en charge des Transports, Vincent T. Dabilgou qui assure que l’opération va se poursuivre les prochains jours.

Le ministère en charge des Transports,  de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière  a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse, qu’une équipe composée  de l’Office nationale de la sécurité routière, du ministère des infrastructures et bien d’autres structures vont procédé à l’inventaire des ralentisseurs  du 08 janvier au 23 janvier 2019.

Selon le ministre Vincent T. Dabilgou, les ralentisseurs hors norme qui seront identifiés lors de cette mission, feront l’objet de destruction.

Le ministre  a rappelé  qu’une opération lancée en mai 2018 a permis de détruire 213 ralentisseurs, dans l’objectif de fluidifier le trafic routier.

Des populations érigent souvent à travers les grandes artères et les ruelles, des multiples ralentisseurs pour protester contre la hausse des accidents ou pour atténuer la poussière qui se dégage des routes non bitumées.

Le Directeur général de l’office national de la sécurité routière (ONASER), Mamadou Ouattara a indiqué qu’il faut  éduquer  les populations qui construisent anarchiquement les ralentisseurs et  en  aussi réprimer les chauffeurs qui circulent à grande vitesse dans les agglomérations.

Notons que la destruction de certains ralentisseurs fait partie des préoccupations des chauffeurs routiers qui ont depuis novembre un accord (gardé secret) avec le gouvernement pour ne pas augmenter le prix du ticket, malgré la hausse du prix du carburant.

Agence  d’Information du Burkina

kz/cak/ls/ata

Photo : AIB

Photo d’illustration : lefaso.net

 

 

Yirgou-Foubè: Scènes de désolation sur le théâtre des représailles

Nouvel an meurtrier dans la commune de Barsalogho

Yirgou-Foubè: Scènes de désolation sur le théâtre des représailles

Ouagadougou, 07 janv. 2019 (AIB)-Des maisonnettes en banco noircies par les flammes, des toitures en lambeaux, des motocyclettes calcinées,  des ustensiles, des chaussures et autres effets personnels éparpillés, des tas de cendres laissant deviner un grand brasier : Plusieurs villages des communes de Barsalogho et  d’Arbinda (Centre-nord) sont marqués par les mêmes scènes de désolation, après l’attaque terroriste et les représailles contre la communauté peulh  ayant fait 47 morts, consécutifs à une attaque terroriste le jour de l’an 2019.

Yirgou-Foubè, point de départ des attaques des mossis contre les peulh, les 1er et 2 janvier 2019, est un village situé à une soixante de kilomètres de Barsalogho, commune rurale. Cinq jours après le drame qui a fait 47 morts, selon un bilan officiel revu à la hausse, aucune âme humaine n’y vit. Dans une  des concessions, la quasi-totalité des cases et des greniers ont été incendiés par des populations en furie.

« Ce jour-là, j’étais chez moi lorsque mon frère est venu me dire que les koglwéogos (groupe d’autodéfense mossi) pourchassent les peulh de la localité. En sortant de ma maison, j’ai entendu un coup de feu. Je me suis enfui, rejoignant ma femme et deux de mes enfants qui étaient en brousse avec des animaux », relate difficilement, Alaye Diallo, un ressortissant de Yirgou-Foulbè qui a trouvé refuge à Barsalogho.

« C’est de la brousse que j’ai vu des gens saccager nos biens. Nos maisons, nos vivres, notre bétail,… rien n’a été épargné. Tout est parti en fumée », se lamente-t-il. « Les vêtements que je porte, voilà ce qui me reste », explique-t-il, inquiet sur sa survie et celle de sa famille après avoir tout perdu.

Si cet éleveur de 46 ans a réussi à mettre sa femme et ses deux enfants en « lieu sûr » à Djibo, ce n’est pas le cas pour d’autres déplacés. Dans la salle de réunion de la mairie de Barsalogho, transformée en dortoir de fortune, une trentaine de personnes, majoritairement des femmes et des enfants y ont trouvé refuge.

« Beaucoup d’hommes ont été tués où se sont réfugiés dans la brousse », explique une des déplacées qui y est arrivée la veille. Tout comme Yirgou-Foulbè, plusieurs autres campements peulh, dans la commune de Barsalogho et d’Arbinda, ont subi des assauts de populations munies de haches ou de gourdins, suivis d’incendies de maisons,  d’abattage de bétails, raconte Boukary Barry, un éleveur et agriculteur.

Il dit s’être enfui de Foubè dès le début des représailles, et a passé deux jours en brousse, avant d’être recueilli, avec sa femme et leurs six enfants, à la mairie de Barsalogho. Certains ont eu le temps de quitter leurs villages, dès la moindre rumeur d’assaut contre leur campement, vérifiée ou pas, mais d’autres ont subi ces heurts.

Après avoir passé la nuit à la mairie, Abdoulaye Diallo, un éleveur de 46 ans s’est rendu au centre de santé de Barsalogho et y revient, un carnet médical en main. Il dit avoir reçu des plombs de fusil de chasse sur plusieurs endroits de son corps, tout comme deux de ses frères qui l’accompagnent. Quatre jours après cet incident, il n’avait pas pu se rendre dans un centre de santé car s’étant enfui en brousse.

Originaire de Mando, village situé à 40 km de Barsalogho, il était au marché avec ses frères lorsque des membres d’un groupe d’autodéfense koglweogo et certains de leurs voisins, se sont rassemblés autour d’eux, se souvient-il.

« Ils nous ont regroupés sous un hangar, avant de commencer à nous molester. L’un d’eux a tiré avec son fusil de chasse sur nous et les plombs nous ont blessés un peu partout », relate-t-il, entre deux soupirs.

Après avoir raconté sa mésaventure, il tient à présenter un vieil homme qui a également vécu un calvaire.

-‘’Morte de soif’’

Recroquevillé sous un drap, derrière la salle de réunion de la mairie, Assamy Diallo, âgé 74 ans, pleure la mort de ses trois fils, tués lors des représailles.

« Je n’ai plus personne. Ma femme dont j’étais sans nouvelles a été par chance retrouvée dans la brousse complètement affaiblie et déshydratée », explique-t-il.

Sa femme, âgée de 75 ans a été secourue par des équipes déployées par le maire de Barsalogho pour porter assistance aux populations qui se cachent dans la brousse.

Originaire également de Mando, dont il était l’un des doyens, lui a eu la vie sauve en réussissant à se cacher en brousse. « Pendant deux jours, je ne mangeais que des écorces de tamarinier, sans aucune goutte d’eau », explique-t-il, la voix tremblotante.

Selon ces rescapés, plus de 200 personnes ont trouvé refuge dans la brousse car ne sachant où être en sécurité. « Je crains qu’ils ne meurent en brousse, tués par la faim et la soif. Ma fille de trois ans est morte de soif, après quatre jours sans eau, sa mère s’étant réfugiée dans la brousse avec elle », soupire Hamadoun Diallo, un éleveur de 36 ans.

Selon le maire de Barsalogho, Abdoulaye Pafadnam, des équipes parcourent la zone munie d’eau et de vivres qu’ils distribuent aux déplacés, à défaut de les convaincre à s’installer sur leur lieu d’accueil.

Cinq jours après les attaques, une trêve, encore fragile, a été instaurée dans la commune grâce au déploiement des éléments de Force de défense et de sécurité (FDS). Selon une source sécuritaire, ils ont reçu l’ordre de maintenir leur présence pendant quelques temps, afin de ramener le calme et assurer la protection des personnes et des biens.

Appel au retour

Mais avant, les affrontements ont eu lieu dans le village de Koulpagré, gagnant ainsi la commune voisine d’Arbinda. C’est dans ce village, plongé dans l’horreur et la désolation, que le président du Faso s’est rendu, le samedi 5 janvier 2019, après sa visite à Yirgou. Des quinze cases qui s’y dressent, dix ont été ravagées par les flammes. Devant une des maisonnettes restée intacte, se tiennent Amadou Diallo et son fils Aboubacar. Derrière eux, au seuil de la porte, une grosse flaque de sang a séché. Il s’agit de celui d’un habitant de la concession, abattu dans le dos, expliquent-t-ils.

Aboubacar Diallo, 38 ans, explique s’être enfui à bord de sa moto au vu d’éléments du groupe d’autodéfense  ‘’koglweogo’’ se dirigeant vers leur concession. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il a appris que c’est suite à la mort du chef de Yirgou, que leur communauté a été prise pour cible. Il avoue ne pas comprendre cette soudaine violence contre eux qui vivaient pourtant en parfaite intelligence avec les autres communautés ainsi qu’avec le défunt chef qu’ils appréciaient également.

« Nous nous étions réfugiés en brousse. C’est la visite du président et la présence des forces de sécurité qui font que nous sommes venus voir », précise-t-il, pendant que le chef de l’Etat Roch Marc Christian kaboré, et une importante délégation, vient d’arriver pour constater les dégâts.

Au loin, derrière quelques broussailles, trois femmes observent les scènes. D’un signe de la main, le chef de l’Etat leur demande de venir. Aucune réaction. « Elles ont sûrement peur », lâche le gouverneur du centre nord, Nandy/Somé Diallo, qui va à leur rencontre.

Après quelques échanges, elles reviennent avec elles, s’inclinent et saluent le président. « Je vous invite à revenir et à reprendre le cours de votre vie », leur dit-il. « On va vous aider. Il y aura la sécurité », promet-il. « Il  faut faire en sorte de pouvoir regrouper toutes ces personnes à Barsalogho afin de faciliter leur réinsertion dans leurs milieux »,  exhorte le président Kaboré. Selon lui, « des dispositions ont été prises dans pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble ». Cette assurance sonne comme une réponse au principal souhait de Amadou Diallo : « que la paix revienne et que nous retrouvons les membres de nos familles dont nous n’avons pas de nouvelles ».

 

Agence d’information du Burkina

Armel BAILY

 

Salam Zabré, l’un des fils du chef de village de Yirgou, tué avec son frère et  deux autres fils, revient sur l’origine des attaques.

‘’C’est avec une grande tristesse que nous disons en présence des plus hautes autorités de l’Etat que nous avons été endeuillés et très révoltés par l’assassinat de notre chef, notre patriarche. Nous pouvons dire qu’à présent, nos esprits se sont calmés (…).

Il y a quatre jours, aux environs de 7heures, notre famille a été endeuillée. Nous, les enfants du défunt chef, qui avons eu la vie sauve, c’est ceux qui étaient sortis pour surveiller son bétail ou vaquer à d’autres occupations.

Le chef du village était notre patriarche qui avait un autel où il faisait des sacrifices pour intercéder auprès des ancêtres pour tous ceux qui en faisaient la demande, notamment des personnes malades,  celles qui voulaient enfanter, ou le mariage. Il consultait les ancêtres avant de donner des sacrifices.

Donc le matin vers 7h, des malades venus d’autres contrées ont accompagné le défunt chef sur son lieu de consultation, situé à trois ou quatre km de son domicile. Alors que, les personnes que nous craignons tous (les terroristes, ndlr), avaient été hébergé au cours de la nuit au sein d’une certaine communauté.

Il est difficile pour quelqu’un de parcourir dès le matin, plus de 100km et venir s’attaquer au village. Pendant que le défunt chef était à son lieu de sacrifices, des personnes à bord de motocyclettes l’ont encerclé avant de lui demander ce qu’il faisait là.

Il a répondu être en ces lieux pour implorer Dieu d’accorder la guérison à des malades, et de faciliter tout chose en leur faveur. Ils lui ont répondu que ces pratiques ne leur plaisaient pas.

Il a répliqué en disant que si ces pratiques ne vous plait pas, alors dites-moi ce qui vous plaira car c’est ce que souhaitent les hommes que j’exécute. Ils l’ont alors saisi par les bras avant de l’abattre. Un étranger qui avait accompagné le chef a accouru vers son fils ainé pour l’informé que des terroristes étaient présent dans le village et ont abattu le ‘’vieux’’.

C’est ainsi qu’avec un de nos oncles, ils se sont rendus sur le lieu du drame pour voir ce qu’il en était. Les terroristes qui les ont croisés en route ont abattu notre ainé, notre oncle et notre petit frère.

Donc quatre personnes de notre famille (y compris le chef de village). Deux membres du groupe koglweogo du village, qui venaient également au secours, ont été abattus  par les terroristes.

Tous ce que nous voulons à présent, c’est la sécurisation pour l’ensemble du pays. Dans ce village de Yirgou, sur la soixantaine de concessions, seuls deux ou trois familles, sont restées après ces évènements. Tous ont fui en disant que c’est leur leader, leur guide leur patriarche et protecteur qui a été abattu en se demandant ce qu’ils vont devenir s’ils restent.

Alors que nous sommes étions à l’inhumation, des victimes, le village a commencé à se vider’’

Propos recueillis par AB

 Agence d’information du Burkina

 

 

Affrontements intercommunautaires meurtriers à Yirgou, en couverture des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Attaques meurtrières de Yirgou, en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 7 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi reviennent largement sur l’attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh  en début d’année à Yirgou, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso.

«Drame à Yirgou : la compassion du Chef de l’Etat», barre à sa Une, le quotidien public Sidwaya qui consacre son éditorial au sujet, avec ce titre : «Violences absurdes !».
Selon le journal qui publie également des témoignages de rescapés, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est rendu, le samedi 5 janvier 2019 à Yirgou, dans la commune de Barsalogho.

Il rappelle que cette visite s’effectue quatre jours après l’attaque terroriste (7 tués) suivie des représailles des moosé contre des peulh (40 tués).

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Violences communautaires à Barsalogho : Roch sur les lieux du drame», avant de faire observer que «Yirgou vaut bien un deuil national».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, parle de «condamnations tous azumuts», ajoutant que «le chef de l’Etat appelle à l’unité nationale».

A en croire ce confrère, bientôt un site sera érigé pour accueillir les populations en fuite.
Aujourd’hui au Faso, à son tour, croit s’avoir que «le vivre-ensemble a foutu le camp à Yirgou, les 1er et 2 janvier !», montrant à sa une les images d’un village détruit et le président Kaboré consolant des femmes en détresse.

Le journal privé Le Quotidien, de son côté, met en exergue : «Tueries à Yirgou/Barsalogho : 56 morts selon une coalition des OSC» et publie des déclarations de certaines Organisations de la société civile et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).
Dans son éditorial, ce quotidien estime que l’on doit profiter de l’occasion pour «régler définitivement la question des Koglwéogo (groupes d’auto-défense, auteurs des tueries)».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 7 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 7 JANVIER

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Favoris de la 76e édition des Golden Globes, « Roma » et son réalisateur, le Mexicain Alfonso Cuaron, ont tous deux été récompensés, une première étape vers un potentiel Oscar fin février.

 

WASHINGTON – Pas de fin de « shutdown » en vue à Washington: Donald Trump a réaffirmé dimanche sa volonté de construire un mur à la frontière avec le Mexique, précisant, fort du soutien « énorme » des républicains, qu’il n’avait pas l’intention de lâcher du lest dans les négociations budgétaires en cours.

 

CITÉ DU VATICAN (Saint-Siège) –  Le pape François a lancé dimanche un « appel pressant » aux dirigeants européens pour qu’ils accueillent enfin 49 migrants, dont plusieurs enfants, ballottés en Méditerranée, pour certains depuis plus de deux semaines.

 

KINSHASA – La Commission électorale a annoncé dimanche qu’elle faisait durer l’attente avant de proclamer le nom du successeur du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo où Washington redoute des violences à l’heure du verdict de l’élection présidentielle du 30 décembre.

 

LE CAIRE – Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a inauguré dimanche soir une gigantesque cathédrale près du Caire à l’occasion du Noël copte, sous haute sécurité au lendemain de la découverte près d’une église d’un engin explosif qui a tué un policier.

 

PARIS – Au lendemain d’une journée de mobilisation émaillée de heurts en France, des femmes « gilets jaunes » ont repris dimanche le flambeau d’une contestation qui s’enracine face à un gouvernement tenté de durcir la répression.

 

JERUSALEM – Le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton a affirmé dimanche à Jérusalem que le retrait américain de Syrie devait se faire de telle sorte que la défense d’Israël et « d’autres amis » de Washington dans la région soit « absolument assurée ».

 

RYAD – Le négociateur en chef de l’opposition syrienne en exil, Nasr Hariri, a appelé dimanche les pays arabes à ne pas renouer avec le président Bachar al-Assad, qui semble bénéficier d’un retour en grâce après avoir été mis à l’écart de la scène diplomatique régionale.

 

WASHINGTON – Le président des Etats-Unis Donald Trump a confirmé dimanche que Jamal al-Badaoui, considéré comme le cerveau de l’attentat d’octobre 2000 contre le navire de guerre USS Cole, avait été tué par l’armée américaine.

 

ISTANBUL – Le patriarche Bartholomée de Constantinople a remis dimanche à Istanbul le décret officiel confirmant la création d’une Eglise ukrainienne indépendante, un revers pour l’Eglise russe qui avait dénoncé un « schisme ».

 

VIENNE – La traite d’êtres humains, qui concerne hommes, femmes, enfants victimes d’activités criminelles allant de l’exploitation sexuelle au prélèvement d’organes, reste largement impunie à travers le monde, déplore un rapport des Nations Unies.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a affirmé dimanche que des négociations étaient en cours pour déterminer le lieu de son prochain sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, tout en restant évasif sur le calendrier.

 

JERUSALEM – La présentation du plan de paix israélo-palestinien du président américain Donald Trump devrait avoir lieu « dans les prochains mois », a indiqué dimanche l’ambassadeur américain en Israël, annonçant ainsi un nouveau report de la divulgation de ce plan.

 

PARIS – Refuser la fusion entre les groupes industriels français Alstom et allemand Siemens serait une « erreur économique » et une « faute politique » de la part de la Commission européenne, a estimé dimanche le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire.

 

BANGKOK – Une jeune Saoudienne, arrêtée dimanche à l’aéroport de Bangkok et en instance d’expulsion, s’est barricadée lundi dans sa chambre d’hôtel, exigeant de rencontrer des représentants du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

 

KUALA LUMPUR – Le roi de Malaisie a abdiqué dimanche, a annoncé le palais, mettant fin à des semaines de spéculations nourries par son absence officiellement pour raisons de santé et les rumeurs selon lesquelles il aurait épousé une ancienne reine de beauté russe.

 

JOHANNESBURG – Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a sous-entendu dimanche avoir nominé comme candidat aux législatives de mai l’ex-président Jacob Zuma, emporté en 2018 par des scandales, alors que la formation s’est engagée à ne pas présenter de personnes impliquées dans des affaires de corruption.

 

BERLIN – Roi de la contre-attaque… et des dérapages! Au soir de sa carrière à 35 ans, Franck Ribéry fait de nouveau la Une pour ses exploits extra-sportifs, après avoir été lourdement mis à l’amende par son club pour des injures publiées sur le net.

 

RYAD – Les tribunaux saoudiens vont désormais notifier par texto les femmes dont le statut matrimonial aura changé, notamment en cas de divorce, selon une nouvelle loi entrée en vigueur dimanche, ont indiqué des responsables. Cette mesure semble avoir comme objectif de freiner les cas considérablement répandus d’hommes mettant fin secrètement à leur mariage sans en informer leur conjointe.

(afp)

Burkina : Sur les lieux d’affrontements intercommunautaires, le président Kaboré appelle à l’unité nationale

Burkina Faso-Société-Affrontement

Burkina : Sur les lieux d’affrontements intercommunautaires, le président Kaboré appelle à l’unité nationale

Yirgou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a lancé samedi un appel à l’unité nationale, dans le village de Yirgou, où 47 civils ont été tués le 1er et le 2 janvier dans une attaque d’hommes armés suivie de représailles visant la communauté peuhle.

Les populations écoutant le président Kaboré

« Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames, nous devons éviter la stigmatisation », a prévenu le président Kaboré, appelant à « l’union » après une rencontre avec les habitants de Yirgou.

 

« Rien, absolument rien, ne peut justifier cette violence meurtrière », a-t-il déploré, avant de visiter un campement peuhl saccagé.

« Ce combat communautaire qui s’est mené ici a été un combat dévastateur. Vous avez 47 morts et des populations qui errent dans l’ensemble des villages », a poursuivi le chef de l’État, arrivé dans un hélicoptère de l’armée avec des membres du gouvernement et des élus locaux.

Le président burkinabè a assuré que « des dispositions ont été prises pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble ».

  1. Kaboré a appelé les populations des communes de Barsalogho et d’Arbinda à se « reparler et à vivre ensemble ».

Après avoir fait observer une minute de silence pour les personnes décédées, le président Kaboré a expliqué, directement en langue mooré que sa visite témoigne que le drame qui s’est produit constitue une désolation pour les habitants de la localité, mais aussi l’ensemble du pays.

Le président du Faso était accompagné de membres du gouvernement

‘’Certains disaient que les évènements qui se sont produits à Yirgou n’avaient pas toute la considération qu’il faut au sommet de l’Etat. La présence du président Kaboré sur ce lieu même démontre le contraire et rassure les populations’’, a estimé, pour sa part, le maire de Barsalogho, Abdoulaye Pafadnam.

Dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019, au village de Yirgou-Foulbé, dans la commune de Barsologho, région du Centre-Nord, des terroristes ont tué sept personnes dont le chef du village, avant de prendre la fuite.

La poursuite des terroristes par les populations a eu pour corolaires des exactions et des pertes en vie humaines au sein de la communauté peuhle dans différentes localités de cette région, occasionnant un bilan provisoire de 46 morts, selon un communiqué gouvernemental, publié vendredi.

Agence d’information du Burkina

AB/ata/ak

Photos: Aminata CISSE

 

Burkina : l’ex parti au pouvoir installe son Haut conseil, chargé de reconstruire la base

Burkina Faso-Politique

Burkina : l’ex parti au pouvoir installe son Haut conseil, chargé de reconstruire la base

 Ouagadougou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) a installé samedi, son Haut conseil, avec pour «urgente mission de reconstruire la base».

Le  président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo  a installé officiellement les membres du Haut conseil de son parti, ce samedi 5 janvier 2019, ont constaté des journalistes de l’AIB.

Composé de trois membres, il comprend comme coordonnateur, Mélégué Maurice Traoré (ex président du parlement) avec pour adjoint Jean De Dieu Somda (ex  ministre) et   Sali Somé comme rapporteur.

«Le sentier le plus urgent est de reconstruire  le parti à la base», a dit le coordonnateur Mélégué Traoré.

Selon lui, l’organisation du CDP réside dans son dynamisme social et politique.

Pour le président du CDP, le Haut conseil est un organe consultatif qui permet de conseiller le bureau exécutif national.

M.Komboigo a affirmé que le Haut conseil peut s’auto saisir sur des questions d’ordre national ou concernant le parti.

D’après lui, le Haut conseil peut faire un rapport  au président du collectif national qui en discute avec le Bureau exécutif national pour une prise de décisions idoines.

En rapport avec la montée du terrorisme, Mélégué Traoré a  souligné  que l’erreur du Burkina Faso est de sous-estimer le phénomène.

«Le Burkina ne peut pas éradiquer le terrorisme, mais le pays peut y faire face» a-t-il laissé entendre.

Le CDP a perdu le pouvoir en octobre 2014, au cours des journées insurrectionnelles qui ont mis fin aux 27 ans de gestion du président Blaise Compaoré.

Le parti a plusieurs fois clamé son assurance de remporter la présidentielle de 2020.

Agence d’information du Burkina

KZ/IS/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Message intégral du président Kaboré, après  la visite de Yirgou

Burkina : Message intégral du président Kaboré, après  la visite de Yirgou

Yirgou, 05 janv. 2019 (AIB)-Après s’être entretenu samedi avec les populations de Yirgou (centre-nord), où une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh, ont coûté en début d’année, la vie à 47 personnes, le président Roch Kaboré a livré un message dont l’AIB vous propose l’intégralité.

 « Nous sommes venus ce matin à Yirgou, de visu, constater l’ampleur des dégâts aussi bien humain que matériels qui ont été commis dans ce village et aux alentours, appartenant à la commune de Barsalogho et celle d’Arbinda.

La rencontre que nous avons eue avec la population visait à dire que rien, absolument rien, ne peut justifier cette violence meurtrière.

Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames. Nous devons éviter la stigmatisation.

C’est pour cela que nous avons demandé à l’ensemble des populations de mettre avant tout la sagesse, de manière à faire en sorte que l’ensemble des fils qui constituent les deux communes, se retrouvent, se reparlent et vivent ensemble dans une certaine coexistence que nous avons toujours connue depuis nos ancêtres.

Ce que nos aïeux nous ont légué, nous devons le préserver et le perpétuer.

Nous ne devons pas semer la division, à cause des ennemis, entre les différentes populations qui constituent notre pays.

Ce combat communautaire qui s’est mené ici a été un combat dévastateur. Vous avez 47 morts, des populations qui errent dans l’ensemble des villages.

Nous avons pris l’engagement, ce qui est déjà fait, qu’il faut faire en sorte de pouvoir regrouper toutes ces personnes à Barsalogho afin de faciliter leur réinsertion dans leur milieu.

L’occasion nous a été donnée de visiter quelques maisons  qui ont été brûlées, de rencontrer des populations qui sont revenues sur le site que nous avons encouragées à rester. Ce message a été compris.

Je voudrais inviter tous les Burkinabè sur l’ensemble du territoire à faire en sorte que de tels actes ne soient pas réitérés.

Nous devons faire en sorte que force reste à la loi.

Il est évident que la couverture générale de notre pays par les Forces de défense et de sécurité peut poser problème. Mais d’ores et déjà, des dispositions ont été prises dans cette localité pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble et que nous devons nous dépasser pour pouvoir combattre l’ennemi commun qu’est le terrorisme.

Nous ne devons pas laisser le terrorisme créer entre nous des conflits communautaires. Ce n’est pas juste. Nous devons veiller à ce que nous restons unis. Ce n’est que dans l’unité malgré les difficultés que nous rencontrons, que nous aurons la victoire ».

Agence d’Information du Burkina

Propos recueillis à Yirgou par Armel Oscar Bayili, Envoyé spécial.

NB : photo d’illustration AFP.

 

Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

Burkina-Insécurité-Visite

Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

Yirgou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est rendu samedi à Yirgou, village situé à 200 km de Ouagadougou, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso, où une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peuhle, ont fait 46 morts, selon un dernier bilan officiel.

Le président Kaboré, vêtu d’un boubou marron aux rayures blanches, est arrivé à Yirgou aux environs de 12h, à bord d’un hélicoptère de l’armée de l’air.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo et son homologue en charge de la Solidarité nationale Laurence Marshall, ont accompagné le chef de l’Etat au cours de cette visite surprise.

«C’était obligé que je vienne témoigner la compassion et la solidarité de l’ensemble des Burkinabè, après le drame», a déclaré le président Roch Kaboré, après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire des victimes.

«Nos ennemis communs ce sont les terroristes. Nous devons faire la part des choses. Nous sommes les fils d’un même pays. Si nous oublions cela, nous ne pourrons pas empêcher que de tels incidents se produisent. Nous ne pouvons développer le pays que si tout le monde vit en paix», a lancé  Roch Kaboré.

Le président du Faso a tenu cette exhortation au milieu du village de Yirgou, où plus d’un millier de personnes assis à même le sol ou débout, sont venus écouter  son message.

Déplorant le bilan effroyable (officiellement 46 morts) consécutif à l’attaque terroriste et aux représailles contre la communauté peuhle, Roch Marc Christian Kaboré a insisté que le but des terroristes est l’effritement de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

Armel Oscar Bayili, Envoyé spécial

NB : photo d’illustration

 

 

 

Affrontement intercommunautaire et rencontres gouvernement/syndicats, au menu des médias en ligne burkinabè

Revue de presse du samedi 5 janvier 2019

Affrontement intercommunautaire et rencontres gouvernement/syndicats, au menu des médias en ligne burkinabè

Ouagadougou, 5 jan. 2019 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB, ce samedi, traitent de l’actualité liée aux rencontres que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a eues, la veille, avec des responsables syndicaux, sans oublier de revenir sur le bilan de l’attaque terroriste suivie de représailles à Yirgou (Centre-nord).

Burkina24.com informe que le gouvernement a actualisé le bilan des décès lors des affrontements survenus, dès les premiers jours de l’année, entre communautés dans la région du Centre-Nord.

«Selon Remis Dandjinou, porte-parole du gouvernement, 46 personnes ont perdu la vie, précisant que ce bilan est toujours provisoire », relate le site d’information.

«Kirgou : le bilan passe de 13 à 46 morts, selon le gouvernement», résume, pour sa part, Zoodomail.com qui publie le communiqué gouvernemental y relatif.

De son côté, Fasozine.com fait observer que hier vendredi,  le ministre Remis Fulgance Dandjinou a assuré qu’«une action judiciaire est en cours pour situer les responsabilités et rendre justice aux victimes».

Sous une autre chapitre et une note plutôt gaie, LeFaso.net informe que dans le domaine de la coopération, le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, en visite de travail et d’amitié au Burkina Faso, a été accueilli, hier vendredi 4 janvier 2019, à l’aéroport international de Ouagadougou, par son homologue burkinabè, Alpha Barry.

Le même journal en ligne évoque les concertations que le chef du gouvernement a eues, hier vendredi, avec des responsables de structures syndicales.

Selon Lefaso.net, le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) menace de prendre ses responsabilités suite au non respect des engagements pris par le gouvernement.

Pendant ce temps, Zoodomail.com parle de «bras de fer entre la CNSE (Coalition nationale des syndicats de l’éducation, Ndlr) et le Gouvernement», soulignant que le dialogue reprend la semaine prochaine.

Agence d’information du Burkina

La Chine promet 26 milliards de FCFA au G5 Sahel et 169 millions de FCFA à la diplomatie burkinabè

Burkina-Chine-Coopération

La Chine promet 26 milliards de FCFA au G5 Sahel et 169 millions de FCFA à la diplomatie burkinabè

Ouagadougou, 4 Janvier 2019 (AIB)-La Chine a promis vendredi, un appui de 26 milliards de FCFA et 169 millions de FCFA au ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a promis «l’appui de la Chine au G5 Sahel à hauteur de 300 millions de yuan chinois (environ 25 milliards de FCFA) et un appui de 1 million et demi de dollars (environ 871 millions de FCFA) au Secrétariat permanent du G5 Sahel», a indiqué vendredi Alpha Barry qui animait une conférence de presse avec lui.

En rappel, le G5 Sahel a été créé en février 2014 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad pour lutter contre le terrorisme et promouvoir des actions de développement au profit des populations.

Le ministre chinois a aussi promis  2 millions de yuan (environ 169 millions FCFA) au ministère des Affaires étrangères,  a précisé le chef de la diplomatie burkinabè.

Arrivée dans la mi-journée à Ouagadougou pour une visite de 48h, Wang Yi a remis un peu plutôt, 10 véhicules de protocole au ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Selon Alpha Barry, une commission mixte aura lieu en mars prochain entre les deux pays.

«Le président du Faso (Roch Kaboré) a réaffirmé les priorités pour le Burkina Faso à savoir les questions de défense et de sécurité, les infrastructures sociales, scolaires et de santé» a-t-il déclaré.

Le ministre burkinabè a affirmé que «les autres aspects de la coopération vont être définis lors de la commission conjointe ».

«Nous allons définir des chantiers qui vont démarrer d’ici la fin de l’année notamment avec la construction de l’hôpital de Bobo-Dioulasso» a-t-il affirmé.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

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