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Burkina : Un Mouvement veut œuvrer au retour de la sécurité dans le Bam

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Burkina : Un Mouvement veut œuvrer au retour de la sécurité dans le Bam

Ouagadougou 26 avril 2022 (AIB)- Le Mouvement pour le salut de Bam a affirmé mardi, au cours d’une conférence de presse, vouloir travailler au retour de la sécurité dans la province éponyme. 

« C’est un mouvement associatif qui est apolitique sans exclusion aucune avec pour seul et unique objectif le retour de la sécurité, la paix dans notre pays et dans la province du Bam », a déclaré Boureïma Yampa, président du mouvement.

M. Yampa s’exprimait, mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la province du Bam et qui a valu la création du Mouvement pour le salut de Bam.

Il a, par ailleurs, affirmé que la province du Bam enregistre de multiples cas de massacres des populations occasionnant leur déguerpissement et faisant de ces populations des déplacés à l’intérieur de leur propre pays.

Depuis 2016, le Burkina Faso est en proie à de multiples attaques terroristes ayant occasionné de milliers de morts et 1,8 million de personnes déplacées.

De l’avis de Boureïma Yampa, la province du Bam a été abandonnée par les autorités politiques et se vide de ses populations.

M. Yampa a expliqué que c’est au regard de cette situation d’abandon, que les fils et filles de la province se sont  « donnés la main à travers un mouvement dénommé Mouvement pour le salut de Bam ».

A en croire le président du mouvement, la province du Bam est  « devenue un sanctuaire terroriste abandonné aux groupes terroristes qui s’y entrainent et s’y forment comme une armée régulière ».

Il a, en outre, regretté que les populations de la province du Bam, « jadis autonomes indépendantes et dignes » grâce à la pratique de l’agriculture, de l’élevage et l’orpaillage et participant à la création de la richesse nationale, soient « aujourd’hui réduites à mendier leur pitance quotidienne, à vivre des aides des ONG et de l’Etat ».

Boureïma Yampa a précisé que les origines de la dégradation de la situation sécuritaire dans la province de Bam remontent à octobre 2019 et cette dégradation a contraint les populations de ces contrées à tout abandonner pour se retrouver à Kongoussi et à Bourzanga.

« C’est pourquoi, nous lançons un appel au peuple burkinabè à s’employer de toutes ses forces pour un retour à une paix durable », a-t-il laissé entendre.

Agence d’information du Burkina

JO/wis/ak

Burkina : Mamounata Nikiéma prend la tête de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel

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Burkina : Mamounata Nikiéma prend la tête de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel

Ouagadougou, 26 avr. 2022 (AIB)– La cinéastes burkinabè Mamounata Nikiéma a été portée samedi, à la tête de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel (FNCA), le « Burkinwood », pour un mandat de quatre ans, a-t-on appris de sources proches de la réalisatrice.

La jeune réalisatrice et productrice burkinabè, Mamounata Nikiéma a été élue présidente de la Fédération nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel (FNCA), lors de l’Assemblée générale  extraordinaire du samedi 23 avril 2022 à Ouagadougou.

Seule candidate en lice, elle a été portée à la tête de faitière par acclamation par les délégué(e)s des associations membres. Elle est à la tête d’un bureau de neuf membres dont quatre femmes.

Titulaire d’un master en réalisation documentaire de création de l’université Saint Louis (Sénégal), la directrice de « Pilumpiku production » Mamounata Nikiéma mène une carrière de cinéaste depuis 2007 où elle étudiait au département d’Art et Communication à l’université de Ouagadougou.

En 2008, elle réalise son premier film, « Les Bénéficiaires », une fiction de 8 minutes avec l’appui de « Les films essentiels » du scénariste et réalisateur burkinabè, Guy Désiré Yaméogo. Dans la même année, elle accouche « Manges-tu le riz de vallée ? », un documentaire de 8 minutes.

C’est à partir de cette œuvre coproduite par les universités Gaston Berger (Sénégal) et Grenoble III (France) que décolle véritable sa carrière de documentariste.

En 2011, elle enfantera presque des jumeaux dans le documentaire. Ses bébés se nomment « Savoir raison garder », 54 minutes et « Une journée avec Aïcha », 13 minutes.

Mamounata Nikiéma compte à ses actifs sept (7) films documentaires réalisés. Son dernier bébé né en 2021« L’Odyssée d’Omar » 77 minutes, a été sélectionné à la 27e édition du FESPACO.

Spécialiste en réalisation documentaire de création, c’est à juste titre qu’elle est également formatrice depuis 2014 lors des résidences d’écritures de documentaires.

Mamounata Nikiéma  est aussi productrice de cinéma depuis 2011, année où elle a mis en gestation « Pilumpiku Production ». En tant que productrice, elle a été responsable de la fabrication d’une dizaine de films documentaires.

A titre d’illustration, « Circulation Ya Yélé » de Parfait Kaboré, 26 minutes, 2014 collection « Afriques en vues » ; « Les Traces d’un Migrant » de Delphine Yerbanga, 70′, 2021-Coprod STEPS-Generation Africa, ARTE France ; « L’Odyssée d’Omar » de Mamounata Nikiéma, 77′, 2020-Coprod Les Films de la Pluie, TV 78- CNC-Procirep.

Il y a aussi « Étincelles » de Bawa Kadade Riba, 62’56, 2019 Copro The Kingdom (France), TV5 Monde, TV FIL78, Avec le soutien de Jeune Création Francophone et du Centre de Cinéma et de l’Image Animée (CNC France) ; « Au fantôme du père » de Marie-Laurentine Bayala, 52 minutes, 2017 Avec le soutien du Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme.

Très impliquée dans les réseaux de cinéastes au Burkina Faso (Africadoc Burkina, Guide des scénaristes, Association des producteurs du Burkina Faso, Fédération Nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel…), Mamounata Nikiéma participe activement depuis plusieurs années au FESPACO comme présidente de commission ou membre.

En 2018, elle a lancé l’évènementiel Ciné-équipement et la plateforme digitale sur le cinéma « Sulunsuku ».

Auréolée de ce background, Mamounata Nikiéma a été élevée au titre de Chevalier de l’Ordre de Mérite, des Arts, des Lettres et de la Communication avec Agrafe ‘’Cinématographie’’, lors de la 27e édition du FESPACO.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Avec la collaboration particulière de Abraham Nébilibié Bayili

 

 

Fada N’Gourma : Des hommes armés non identifiés ont fait des incursions dans le village de Komadougou

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Fada N’Gourma : Des hommes armés non identifiés ont fait des incursions dans le village de Komadougou

Fada N’Gourma, 26 avril 2022 (AIB)-Des hommes armés non identifiés (HANI) ont visité trois établissements scolaires dans le village de Komadougou (10 km de Fada N’Gourma), le mardi 19 avril 2022 dans la province du Gourma.

Selon des sources concordantes, les hommes armés non identifiés (Hani) ont fait leur première incursion dans le village de Komadougou le mardi 19 avril 2022 autour de 8 heures.

Les mêmes témoignages précisent que les Hani au nombre de six sur des motos, se seraient rendus ce jour-là dans trois établissements scolaires du village.

Il s’agit de l’école primaire publique de Komadougou, l’école privée EE/SIM Komadougou et le collège d’Enseignement général (CEG) de Komadougou.

Ces sources ont indiqué que les Hani auraient sommé les enseignants de fermer les classes avant d’emporter trois engins et les portables de ces éducateurs.

Les Hani ont fait leur seconde incursion dans le même village le jeudi 21 avril 2022 aux environs de 19 heures, cette fois-ci en nombre plus élevé.

Selon les sources de l’AIB, les Hani auraient menacé la population de regagner les domiciles dès leur arrivée avant de se rendre dans les établissements scolaires.

Ils auraient emporté deux sacs de riz de l’école primaire de Komadougou, réservés pour le repas des élèves pendant les examens scolaires.

les Hani auraient également emporté un carton de spaghetti et auraient brulé les ordinateurs à l’école privée EE/SIM Komadougou, ont ajouté les témoins de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Titao : Un mort et des blessés dans l’attaque d’un convoi de ravitaillement

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Titao : Un mort et des blessés dans l’attaque d’un convoi de ravitaillement

Titao, 26 avril 2022 (AIB)-Au moins un mort et des blessés dans l’attaque hier lundi, d’un convoi de ravitaillement à destination de Titao, a appris ce mardi l’AIB.

Selon des témoins, le convoi a été émaillé par plusieurs incidents sécuritaires. Au moins trois explosions de mines ont visé des véhicules du convoi dont un véhicule militaire, a appris ce mardi l’AIB.

On déplore un conducteur de tricycle tué et des blessés. Un témoin affirme avoir « vu un véhicule militaire endommagé » mais n’avoir pas vu les occupants à son arrivée sur les lieux.

Malgré ces attaques à la mine, le convoi fort de plus d’une soixantaine de véhicules, d’une cinquantaine de taxis motos et de plusieurs motos, est rentré à Titao aux environs de 18 heures sous bonne escorte de l’armée.

La ville de Titao fait face depuis plus d’une dizaine de jours à une rareté de vivres qui a engendré une  flambée des prix. Le dernier ravitaillement de la ville date du 11 mars 2022.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Lycée départemental de Boni : Des élèves perturbent les épreuves de la composition du 3e trimestre

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Burkina/Lycée départemental de Boni : Des élèves perturbent les épreuves de la composition du 3e trimestre

Houndé, 26 avril 2022 (AIB)-Des élèves en classe de terminale ont perturbé ce mardi matin, les épreuves de la composition du 3e trimestre au lycée départemental de Boni dans la province du Tuy a appris l’AIB.

Les  épreuves  de  la  composition du 3e trimestre  débutées  ce  mardi  matin   avec  les  classes   d’examen (3e, Tle A et Tle D)  ont   été  perturbées  par  un  groupe d’élèves.

Ces  élèves  avancent comme  principale  raison  de  leur  mouvement,  le  fait  que  la composition  ne  leur  permettra pas d’achever les programmes dans  certaines  matières  avant   la  fin  des   cours.

Pour   l’administration du lycée, cette  raison  n’est  pas   fondée  car  selon elle,  le calendrier  de  la  composition  a  été  arrêté  de commun accord avec l’ensemble  du personnel.

« Les enseignants contactés individuellement ont encore affirmé que la  composition n’entache  en  rien  l’achèvement de  leurs  programmes », souligne l’administration.

Après avoir refusé de prendre  part  aux   épreuves,  les  meneurs  principalement  issus de la classe de Tle D,  a-t-on  appris,  ont   délogé  les  autres élèves  avant   de   converger vers   la  préfecture.

En rappel, la composition  du  3e trimestre au lycée départemental de  Boni  est   prévue du  26  au   29  avril   2022.

Le calendrier scolaire 2021-2022  du  MENAPLN  fixe  la  fin des cours au préscolaire, primaire, post-primaire et  secondaire  au  31  mai  2022.

Agence d’information du Burkina

BEB/wis  

Togo : 112 enseignants licenciés de la Fonction publique 

Togo-Enseignement-Grève-Exclusion

Togo : 112 enseignants licenciés de la Fonction publique 

Ouagadougou, 26 avril 2022 (AIB)-Le ministre togolais de la Fonction publique Gilbert Bawara a émis lundi soir deux arrêtés portant licenciement de 112 enseignants grévistes.

Le premier arrêté porte licenciement de 86 agents de la fonction publique. Ils sont accusés « de manquements graves aux lois et règlements en vigueur et aux normes d’éthique et de déontologie régissant les fonctionnaires ».

Au rang de ces actes, l’officiel togolais cite notamment « l’incivisme notoire », « l’incitation à la violence, à la désobéissance et à la révolte » et des actes ayant « entrainé des perturbations et troubles en milieux scolaires et dans certaines localités ». Ces agents sont révoqués, précise-t-il, « sans suspension des droits à pension ».

Les 26 agents restants, aussi licenciés par le ministre de la Fonction publique du Togo, sont des fonctionnaires-stagiaires. Ils sont accusés des mêmes griefs que ce que retient le gouvernement contre ceux du premier arrêté.

Cette décision est une conséquence du bras de fer qui oppose depuis plusieurs semaines les enseignants au gouvernement.

A l’appel du Syndicat des enseignants du Togo dont l’existence légale est contestée par le gouvernement, ces enseignants du primaire et du secondaire sont en grèves cycliques depuis mi-mars avec une liste de revendications en cinq points.

Il s’agit notamment d’« une prime mensuelle de logement de 50 000 FCFA (environ 100 dollars) pour tout enseignant sans distinction en conformité avec la réforme de l’enseignement de 1975, et une prime annuelle d’éloignement d’au moins 300 francs CFA/km (0,6 dollar environ) ».

Ils exigent également l’intégration dans la fonction publique des enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant de qualification professionnelle requise, et une allocation de mutation d’au moins 100 000 francs CFA (soit 200 dollars) pour l’interrégional et 60 000 francs CFA (soit 120 dollars) pour l’intrarégional.

Le gouvernement, qui rejette catégoriquement ces demandes, évoque plusieurs textes dont le décret relatif à la représentativité des syndicats et le code de conduite des personnels des établissements scolaires et centres de formation technique et professionnelle publics pour justifier ces nombreuses décisions.

Bawara évoque également un rapport du conseil de discipline en date du 22 avril 2022 et les recommandations.

Agence d’information du Burkina

Source : AA

Burkina/Culture et tourisme : Le syndicat expose sa vision à la ministre Valérie Kaboré

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Burkina/Culture et tourisme : Le syndicat expose sa vision à la ministre Valérie Kaboré

Ouagadougou, 26 avril 2022 (AIB)- La ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), Valérie Kaboré a reçu lundi, le Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT) qui lui a exposé sa vision du syndicalisme.

« Cette rencontre est l’occasion pour nous d’exposer notre vision du syndicalisme et de marquer notre disponibilité à accompagner madame la ministre dans la mise en œuvre des missions à elle assignées », a indiqué le secrétaire général du SYNATRACT, Sié Kévin Sou.

M. Sou s’exprimait lundi à Ouagadougou au sortir d’une audience avec la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), Valérie Kaboré.

Au cours de l’audience, le syndicat a présenté des doléances issues de sa plateforme revendicative et adaptées au contexte actuel de transition.

Parmi ces doléances, l’on relève la poursuite et la mise « en œuvre du plan de formation et de renforcement des capacités des agents », la poursuite et la finalisation des « travaux sur l’octroi de la prime pécuniaire de motivation au profit des agents ».

Il y a aussi le reversement de « la taxe de développement touristique et une partie de la taxe de soutien aux activités audiovisuelles au ministère », l’implication active des « agents dans l’organisation des manifestations culturelles et touristiques » et la mise « en place d’une mutuelle du ministère ».

Face à ces doléances, la ministre Valérie Kaboré a marqué sa disponibilité à poursuivre le dialogue avec le SYNATRACT et les autres partenaires sociaux.

« J’ai institué une rencontre trimestrielle pour échanger avec les syndicats sur les difficultés qui minent notre département », a dit Valérie Kaboré.

Elle a, par ailleurs, promis de prendre en compte les différentes propositions pour parfaire la stratégie de développement de son département ministériel.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak

Source : DCRP/MCCAT

Ministère de l’Economie : Le directeur de cabinet Sié Christophe Palenfo et le secrétaire général Nicolas Kobiané, installés

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Ministère de l’Economie : Le directeur de cabinet Sié Christophe Palenfo et le secrétaire général Nicolas Kobiané, installés

 

Ouagadougou, 26 avril 2022 (AIB)- Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Docteur Seglaro Abel Somé, a procédé à l’installation lundi, du directeur de cabinet Sié Christophe Palenfo et du secrétaire général du ministère Nicolas Kobiané.

 

Administrateur parlementaire, le nouveau directeur de cabinet Sié Christophe Palenfo remplace Karfa Fayama, qui aura passé 3 ans à ce poste.

 

Les résultats engrangés par M. Fayama ont été reconnus par le ministre Somé, qui a salué l’engagement et le dévouement d’un serviteur de l’Etat.

Le nouveau directeur de cabinet Sié Christophe Palenfo (à droite) installé par le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Docteur Seglaro Abel Somé

Ayant une solide expérience des questions économiques, celui qui est chargé de gérer le cabinet du ministre a été assistant parlementaire auprès de plusieurs commissions générales de l’Assemblée nationale notamment la Commission des finances et du budget (COMFIB).

 

Le nouveau secrétaire général du ministère en charge de l’Economie Nicolas Kobiané est Economiste planificateur et Conseiller des affaires économiques.

 

M. Kobiané est un habitué du secrétariat général. Il y a occupé jusqu’à un passé récent le poste de Chargé d’études durant 4 ans.

 

Avant sa nomination, il occupait les fonctions de secrétaire général de la Société de développement Intégré du Pôle de Bagré (BAGREPOLESEM).

Le nouveau secrétaire général du ministère Nicolas Kobiané (à gauche), installé par le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Docteur Seglaro Abel Somé

Il fût également directeur régional de l’Economie et de la planification du Plateau-Central et directeur des pôles de croissance et de compétitivité.

 

Les deux promus ont témoigné leurs reconnaissances aux autorités du ministère pour la confiance placée en eux dans un contexte marqué par une forte attente des populations et de nombreux défis à relever. Ils ont été nommés en conseil des ministres du 13 avril 2022.

 

Conscients de l’ampleur des tâches qui leur incombe, ils ont pris l’engagement de fonder leur management sous une démarche participative, afin de fédérer toutes les énergies pour l’atteinte des objectifs assignés au département de l’économie, des finances et de la prospective.

 

Agence d’information du Burkina

 

WIS/az

Source : 𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅𝐏

Burkina : Visite d’officiers burkinabè au Mali et opération Taanli 3 à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Visite d’officiers burkinabè au Mali et opération Taanli 3 à la Une des journaux

Ouagadougou, 26 avril 22 (AIB)-Les quotidiens burkinabé de ce mardi traitent la visite d’une délégation de la Transition burkinabé au Mali et l’opération conjointe Taanli III Burkina-Niger.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè affiche à sa une : « Mali/Burkina : Sandaogo dépêche des envoyés chez Goïta ».

« Le Mali et le Burkina Faso ont en partage plus de 1200 km de frontière et sont engagés dans la lutte contre les groupes armés terroristes », a écrit le quotidien privé Le Pays.

Pour le journal privé l’Express du Faso, l’ambition de la Transition burkinabè est d’anticiper les problèmes sécuritaires que pourrait engendrer un repli des groupes armés terroristes sur le territoire burkinabé, en raison de la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité maliennes.

Selon l’Obs., le lieutenant-colonel Daba Naon, Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers, l’un des émissaires, a souligné que, le message que le président du Faso leur a donné à transmettre à son frère Assimi Goïta est celui de la fraternité avec le peuple malien.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga fait le compte rendu de l’opération conjointe Taanli III Burkina-Niger qui a permis de tuer une centaine de terroristes et d’interpeller 40 suspects.

« Procès Thomas Sankara : L’Etat réclame plus d’un milliard de F CFA aux personnes condamnées » titre le quotidien privé Le Pays.

Selon le doyen des quotidien burkinabè L’Observateur Paalga,  1,145 milliards de francs CFA est le montant réclamé par l’Agence judiciaire de l’Etat (AJE). De  son côté, la famille Sankara demande 1 franc symbolique.

Agence d’information du Burkina

HO /wis

Burkina : Le nouveau directeur général de l’enseignement supérieur Pr Sado Traoré, installé 

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Burkina : Le nouveau directeur général de l’enseignement supérieur Pr Sado Traoré, installé 

Ouagadougou, 26 avril 2022 (AIB)-Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation (MESRI), le Pr Issa Somé a procédé à l’installation lundi, du directeur général de l’Enseignement supérieur (DGESup), le Pr Sado Traoré.  

Nommé en conseil ordinaire des ministres du mercredi 20 avril 2022, le Pr Sado Traoré a officiellement pris fonction lundi, en présence du personnel de la DGESup et du MESRI, des acteurs du monde universitaire ainsi que des parents et amis.

Il a été installé dans ses fonctions de directeur général de l’enseignement supérieur par le secrétaire général du MESRI, le Pr Issa Somé.

Le nouveau directeur général de l’Enseignement supérieur, Pr Sado Traoré a été installé par le secrétaire général du ministère, le Pr Issa Somé (à droite)

Le secrétaire général Somé qui occupait ce poste avant d’être nommé secrétaire général du ministère a, dans son allocution, remercié le personnel de la DGESup pour l’accompagnement sans faille dont il a bénéficié.

Il a invité son successeur à plus d’engagement afin de réussir là où les autres ont échoué.

Le directeur général nouvellement installé a témoigné sa gratitude au Pr Frédéric Ouattara, ministre en charge de l’Enseignement supérieur pour la confiance en lui placée et promet travailler pour le rayonnement de l’enseignement supérieur au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/az 

Source : DCRP/MESRI

Banfora : Un camion semi-remorque transportant du blé s’écroule, aucune victime

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Banfora : Un camion semi-remorque transportant du blé s’écroule, aucune victime

Banfora, 26 avril 2022 (AIB)-Un camion semi-remorque transportant du blé, dont la remorque ressemble à une citerne destinée à transporter du gaz, s’est écroulé de tout son long lundi aux environs de 17 heures, en plein cœur de Banfora. Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.

Selon plusieurs témoignages, le camion s’est écroulé en voulant dépasser un autre gros porteur qui barre une rue de la ville depuis hier lundi, 10 heures.

Agence d’information du Burkina

MY/wis

Réo : Ouverture de la Paroisse notre Dame de l’Assomption de Dassa et installation du Curé

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Réo : Ouverture de la Paroisse notre Dame de l’Assomption de Dassa et installation du Curé

Réo, 26 avril 2022 (AIB)-La Paroisse notre Dame de l’Assomption de Dassa a été officiellement ouverte le dimanche dernier, dans la localité située à trente kilomètres de Réo avec en toile de fond l’installation du Curé en la personne de l’Abbé Moderat Kinda.

L’Evêque de Koudougou, Monseigneur Joachim Ouédraogo, a procédé le dimanche dernier, appelé dimanche de la miséricorde divine, à l’ouverture officielle de la paroisse notre Dame de l’Assomption de Dassa et à l’installation du Curé de ladite paroisse, Abbé Moderat Kinda, dans ses fonctions de guide apostolique.

A l’endroit de l’élu du jour, Monseigneur Ouédraogo a dit ceci : « La charge de Curé est une charge (…) de beaucoup de services en faveur de tout le monde. La communauté de Dassa est constituée de chrétiens et de non chrétiens et vous, en votre qualité de berger, vous devez vous souscrire à toute sollicitude. Vous n’avez donc pas à aller vers les bons seulement, les incrédules également doivent bénéficier de votre attention afin que de bases solides du vivre ensemble soient jetés dans la fraternité et la foi ».

Se tournant ensuite vers l’assistance, l’Evêque dira : « Voici votre berger ! Ensemble avec lui, vous pouvez réussir à faire de votre paroisse une référence ». Poursuivant son homélie, Monseigneur Ouédraogo a exhorté la communauté chrétienne de Dassa à se laisser envelopper par la miséricorde de Dieu.

En ce sens que: « c’est seulement à ce prix que nous parviendrons à nous débarrasser des difficultés qui nous assaillent tous les jours », a-t-il précisé. Puis d’ajouter : «  Ne soyez pas incrédules comme Thomas qui a d’abord voulu voir  les trous des  mains  et du  flanc de Jésus pour croire qu’il est vraiment ressuscité ».

Et d’évoquer Jésus lui-même qui disait à ses disciples : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». L’Evêque  dira pour expliquer la miséricorde que: « C’est un impératif que d’aimer Dieu et aimer Dieu, c’est aimer son prochain sans réserve car Dieu est amour, pardon et miséricorde ».

A l’en croire, si l’amour entre les uns et les autres est mis en avant, il n’y aurait plus de la place pour la haine, cette haine qui est  à l’origine des fléaux et autres difficultés qui nous assaillent.

Au cours de la cérémonie, trente-neuf enfants ont reçu leur sacrement de baptême. Toute chose qui a fait dire à Monseigneur Ouédraogo  que les fidèles chrétiens de Dassa témoignent par là, leur vie de miséricorde.

Le Curé, Abbé Moderat Kinda, s’est lui réjouit de la mobilisation grandiose des populations venue acclamer la naissance de la paroisse. Il a également invité la famille-église de Dieu de Dassa tout comme les ressortissants à ne pas s’arrêter en si bon chemin dans l’adoration et la glorification du nom du Seigneur.

Agence d’information du Burkina

PB/wis

Burkina-Niger : Une centaine de terroristes neutralisés au cours de l’opération Taanli 3

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Burkina-Niger : Une centaine de terroristes neutralisés au cours de l’opération Taanli 3

Ouagadougou, 26 avril 2022 (AIB)-Une centaine de terroristes ont été neutralisés et au moins 40 suspects interpellés entre le 2 et le 25 avril 2022 au cours de l’opération conjointe Taanli 3 entre le Burkina Faso et le Niger, a appris lundi soir l’AIB, auprès de sources sécuritaires.  

Selon un dossier de presse conjoint des Forces Armées du Burkina Faso et du Niger, parvenu lundi soir à l’AIB, l’on apprend que la phase 3 de l’opération conjointe Taanli (Alliance, cohésion en langue gulmatchéma) entre le Burkina Faso et le Niger s’est déroulée du 02 au 25 Avril 2022 à la frontière entre les deux pays.

Au cours de l’opération, « une centaine de terroristes ont été neutralisés et au moins 40 suspects interpellés, 02 bases logistiques détruites, 01 base terroriste démantelée, de l’armement et des munitions saisis ou détruits, des dizaines de fûts de carburant saisis, des moyens roulants saisis ou dé­truits, des produits prohibés et du maté­riel pour la fabrication d’engins ex­plosifs saisis ou détruits ».

Malheureusement, au cours de l’opération, « deux militaires ont été tués (…) et deux autres blessés ». Cependant, l’opération a aussi permis le « ravitaillement en vivres (…) de part et d’autre de la frontière. (…) Les unités militaires ont prodigué des soins médi­caux aux populations ».

« Au total, près de 200 tonnes de vivres (céréales, sucre, huile, sel, etc.) ont pu être acheminées au cours de l’opération. Des lots de médicaments ont également été remis dans plusieurs localités au Burkina et Niger », lit-on dans le dossier de presse.

Les chefs d’état-major du Burkina Faso et du Niger, le colonel-major David Kabré et le général de division Salifou Mody se sont rendus hier lundi au 11e Régiment d’Infanterie Comman­do de Dori où est basé le poste de Commandement conjoint (PCC) de l’opération conjointe Taanli 3 pour faire le point de l’opération.

A l’issue du briefing qui leur a été fait, les deux chefs d’état-major ont félicité les officiers pour leur professionnalisme et pour les résultats obtenus sur le terrain. Ils se sont chacun félicités de la coopé­ration fructueuse entre les Armées des deux pays qui, selon eux, est la clé du combat contre le terro­risme.

Le poste de commandement conjoint a formulé des recommandations aux autorités dans le but d’améliorer l’interopérabilité des deux Armées.

Trouvez ci-joint le dossier de presse conjoint : Dossier de presse TAANLI 3

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : La famille Kaboui réclame justice pour son fils Lionel

Burkina-Justice

Burkina : La famille Kaboui réclame justice pour son fils Lionel

Ouagadougou, 25 avril 2022 (AIB)- La famille Kaboui a, au cours d’une conférence de presse ce lundi matin à Ouagadougou, réclamé la justice pour leur fils Lionel Kaboui, « assassiné », il y a 23 mois.

« Nous interpellons les nouvelles autorités politiques et judiciaires du pays afin d’accorder une attention particulière sur ce dossier de crime de sang afin que vérité et justice soient rendues à Lionel afin qu’il repose en paix et que les parents puissent enfin faire le deuil », a déclaré Emmanuel Kaboui, le père biologique de Lionel.

Emmanuel Kaboui s’exprimait ce lundi matin au cours d’une conférence de presse pour exiger la justice sur « l’assassinat » de son fils, il y a 23 mois.

« Notre fils Lionel Kaboui, âgé de 23 ans a été assassiné par balle de gendarmes le 6 juin 2020 aux environs de 4 heures du matin alors qu’il se déplaçait seul dans son véhicule double cabine blanche », a-t-il indiqué.

Selon Emmanuel Kaboui, son fils « a été assassiné et  son véhicule criblé de balles sans motif d’autant plus que le véhicule aurait pu être immobilisé en tirant sur les roues (…) et ne présentait plus de danger pour les gendarmes ».

M. Kaboui a déploré que « 23 mois après, la plainte (déposée par la famille) reste au stade des auditions ».

Dans la recherche des raisons de « l’assassinat » de son fils, M. Kaboui a été auditionné le jeudi 9 décembre 2020 au cours de laquelle, il a appris que son regretté fils serait mêlé  dans une affaire de « détention illégale d’armes à feu, meurtre et mise en danger délibérée de la vie d’autrui et homicide involontaire ».

« La famille Kaboui ne se reconnait pas dans cette qualification des faits car notre plainte a été déposée contre les gendarmes de faction devant l’hôtel palace pour assassinat de notre fils », a protesté son père Emmanuel Kaboui.

« Nous ne nous reconnaissons pas dans cette affaire (de détention illégale d’armes de feu et de meurtre) car Lionel n’était pas avec eux (les autres mis en cause dans cette affaire). Il était seulement de passage seul dans son véhicule et n’était pas armé », a-t-il poursuivi.

Emmanuel Kaboui souhaite la justice pour son fils afin que « les bourreaux de ce genre de pratique à la gâchette facile réfléchissent par deux fois avant de poser de tels actes » sur d’autres enfants.

Agence d’information du Burkina

JO/wis

Burkina : Un nouveau parti voit le jour pour évaluer les actions de la Transition

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Burkina : Un nouveau parti voit le jour pour évaluer les actions de la Transition

Ouagadougou, 25 avr. 2022 (AIB)- Le coordonnateur national de l’Alliance politique pour le suivi de la Transition (APST), Achille Ouédraogo, a présenté à la presse lundi, son parti nouvellement créé.

L’Alliance politique pour le suivi de la Transition (APST) est constituée du Mouvement panafricain du Faso (MPF), de La marche pour la patrie (LMP), du Rassemblement de forces panafricaines (RFP), du Parti des militants (PMP) et de l’Union de la jeunesse active (UJA).

« Nous avons décidé de prendre acte de la nouvelle situation de gouvernance du pays, et d’accompagner le processus de la Transition, de nous mettre en ordre de bataille à travers l’APST pour une transition réussie », a déclaré, lundi à Ouagadougou,  le coordonnateur national de l’APST, Achille Ouédraogo.

Achille Ouédraogo s’exprimait lundi, à l’occasion de la présentation officielle de l’APST à la presse. Il a souligné que la liste des partis membres n’est pas exhaustive et que des partis politiques s’organisent pour les rejoindre.

L’APST qui se veut, selon des dirigeants, un cadre d’expressions, d’analyses, de critiques et de propositions, mènera ses activités conformément aux textes du pays.

« En termes d’activités, l’APST va s’atteler à suivre, analyser et critiquer tous les actes et actions des organes de la Transition avec pour support la constitution, la charte de la Transition, la charte des valeurs et le chronogramme établi », a affirmé M. Ouédraogo.

A ces activités s’ajoutent, la production de rapports mensuels dont les contenus seront mis à la disposition de l’opinion nationale et internationale, l’organisation de panels et des conférences débats sur les thématiques d’intérêts nationale afin de convoyer les intelligences pour mieux réussir le combat pour le développement.

Le parti compte aussi susciter des projets de lois ou engager les pétitions dans le sens de réformes majeures pour l’intérêt supérieur de la nation, a-t-il fait savoir.

Concernant la situation nationale, le coordonnateur de l’APST a déploré sa dégradation aggravée depuis la prise du pouvoir le 24 janvier dernier, et a invité tous les acteurs à accompagner les nouvelles autorités dans l’intérêt supérieur de la nation.

« Il faut converger nos actions et nos intelligences avec l’objectif tracé par les tenants du pouvoir qui est ; la restauration de l’intégrité du territoire et la sauvegarde de la paix », a dit Achille Ouédraogo. Il a, par ailleurs, donné des recommandations de sorties de crise.

Il s’agit pour les autorités de la Transition, de sortir des schémas connus et oser inventer des approches nouvelles pour vaincre l’insécurité, de déclarer l’Etat de guerre ou de siège pour une plus grande efficacité dans l’éradication du fléau, de lancer un appel à la contribution volontaire à l’effort de guerre, à créer des comités de vigilance et de résistance dans tous les hameaux de cultures.

Au niveau du pouvoir de l’Assemblée législative de Transition (ALT), l’APST recommande de légiférer afin de dépolitiser les chefs coutumiers, de supprimer le financement public des partis politiques, de supprimer la rémunération du député, de rendre le vote obligatoire, etc.

Aussi l’APST a demandé aux nouvelles autorités de lutter contre la corruption, de renforcer la justice et de raffermir les relations avec les différents partenaires et organismes inter-communautaires.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Transition politique au Burkina : des émissaires du Président Damiba discutent avec des compatriotes à Bamako

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Transition politique au Burkina : des émissaires du Président Damiba discutent avec des compatriotes à Bamako

Ouagadougou, 25 avril 2022 (AIB)-Des émissaires du président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ont eu des échanges dans la soirée du vendredi dernier à Bamako, avec des personnels burkinabè exerçant au sein de différentes missions de paix et de sécurisation au Mali.

« C’était une séance d’information entre frères d’armes sur la situation nationale », a expliqué le Commandant des opérations du théâtre national, le Lieutenant-colonel Yves-Didier Bamouni, chef de la délégation burkinabè.

« Le Burkina Faso compte sur chacun de vous. De par votre positionnement, vous devez vous considérer comme des combattants dans notre lutte contre le terrorisme », a ajouté le directeur de cabinet du président du Faso, le chef d’escadron Serge Thierry Kiendrébéogo.

Il a en outre relevé que la Transition politique au Burkina se fera selon le schéma Sécurité – Retour des déplacés – Elections, et que ce processus ne saurait se faire dans un autre ordre.

« Notre objectif global, c’est la paix et la sécurité en s’appuyant sur deux piliers majeurs : le combat contre les groupes radicaux et le dialogue avec ceux qui veulent revenir au sein de la République », a déclaré le Commandant des opérations du théâtre national.

Sur les enjeux du renforcement de la coopération opérationnelle avec le Mali, objet de leur mission, le Lieutenant-colonel Daba Naon, Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers burkinabè a souligné à leurs frères d’armes, que « le message que le président du Faso nous a donné à transmettre est celui de la fraternité avec le peuple malien ».

Agence d’information du Burkina

Source : Direction de la communication de la Présidence du Faso

 

Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso renforce sa coopération militaire et sécuritaire avec le Mali 

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Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso renforce sa coopération militaire et sécuritaire avec le Mali 

Ouagadougou, 25 avril 2022 (AIB)-Une délégation d’officiers burkinabè s’est rendue le vendredi dernier à Bamako au Mali pour réaffirmer la volonté du Burkina Faso de continuer la coopération militaire et sécuritaire avec le Mali. 

Une délégation d’officiers burkinabè conduite par le Commandant des opérations du théâtre national, le Lieutenant-colonel Yves-Didier Bamouni, s’est rendue le vendredi dernier dans la capitale malienne, Bamako.

Outre le Lieutenant-colonel Bamouni, la délégation d’officiers burkinabè était composée du Commandant de la Brigade nationale de Sapeurs-Pompiers Daba Naon et du directeur de cabinet du président du Faso, le Chef d’escadron Serge Thierry Kiendrebeogo.

La délégation burkinabè a porté un message du chef de l’État le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba à son homologue et frère malien le colonel Assimi Goïta

La délégation était porteuse d’un message du chef de l’État le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba à son homologue et frère, le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta.

L’objectif de la mission, a expliqué le chef d’escadron Kiendrebeogo était d’abord de rappeler au voisin et partenaire malien que « nous avons les mêmes problèmes de sécurité et le même ennemi », et qu’à ce titre, « nous devons donc rester solidaires pour relever les défis qui se posent à nos deux pays ».

Il s’est ensuite agi pour les autorités burkinabè de réaffirmer leur volonté de continuer la coopération militaire et sécuritaire avec le Mali et de la renforcer notamment par l’intensification des opérations sur le terrain.

L’ambition est d’anticiper les problèmes sécuritaires que pourrait engendrer un repli des groupes armés terroristes sur le territoire burkinabè, en raison de la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité maliennes dans la lutte contre le terrorisme, d’où l’intérêt de développer des synergies pour contrer ces forces du mal, estime la partie burkinabè.

Les émissaires du président du Faso ont remercié le président Assimi Goïta et le gouvernement malien pour leur appui aux opérations de sécurisation au Burkina.

Le chef de l’État malien leur a prodigué des conseils pour une meilleure opérationnalisation de la lutte anti-terroriste.

La délégation malienne au cours de la rencontre comprenait le président du Conseil national de la Transition, le colonel Malick Diaw, le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, le directeur général de l’Agence de renseignement et de la sécurité de l’État ainsi que le directeur de cabinet du président.

Arrivés à Bamako, vendredi dernier, la délégation burkinabè a d’abord eu une séance de travail avec le chef d’Etat-major général des armées maliennes, le général de division Oumar Diarra autour des perspectives pour le renforcement de la coopération opérationnelle malo-burkinabè dans la lutte contre les groupes armés terroristes.

A la Direction de la sécurité militaire, les échanges avec le directeur, le général de brigade Moussa Toumani Koné, ont porté sur l’environnement sécuritaire dans la zone du Sahel et en particulier sur la frontière commune.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Burkina : Réélection d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle française à la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Réélection d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle française à la une des journaux

Ouagadougou, 25 avril 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent la réélection du président français Emmanuel Macron à l’issue du second tour du scrutin présidentiel.

Le doyen des quotidiens burkinabè l’Observateur Paalga affiche à sa une : « L’Afrique et la présidentielle française : Un pis-aller nommé Macron ».

Pour le journal privé, Emmanuel Macron a brisé la petite malédiction du second mandat qui frappe les présidents en exercice depuis un certain temps.

Le confrère fait savoir qu’avant lui, après Jacques Chirac, ni Sarkozy, ni Hollande n’étaient parvenus à se faire réélire.

L’Obs. note que le président sortant a battu de nouveau comme en 2017, Marine Le Pen avec 58% des suffrages exprimés contre 41% à son adversaire.

Pour le journal public Sidwaya, ce sont environ 3000 inscrits français au Burkina Faso qui ont été appelés à accomplir leur droit de vote.

Le quotidien privé Le Pays, de son côté indique que le scrutin s’est déroulé de 8h du matin à 19h selon les propos de Sameh Safty, consul général par intérim de France à Ouagadougou et président du bureau de vote.

Deux bureaux de vote ont été ouverts à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou à l’institut français Georges Méliès poursuit le journal.

« Examens et concours session de 2022 : Plus de 23 milliards F CFA mobilisés », titre le journal public Sidwaya, le journal de tous les burkinabé à sa première page.

Dans les colonnes de l’Observateur Paalga, on peut lire « une baisse globale des inscription qui affectent tous les examens à l’exception du BEP et du CAP dans presque toutes les régions ».

Selon le journal public, la session de 2022 enregistre  « 429 331 candidats au CEP contre 450 503 en 2021 ».

Il a poursuivi que l’« on note également 267 354 candidats inscrits au BEPC session de 2022 contre 302 072 inscrits en 2021 ».

Sur la question du terrorisme au Burkina, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, titre « Région du Sahel : 15 personnes (militaires et civils) tuées à Gaskindé et Pobe-Mengao ».

De son côté, le journal privé Le Pays rapporte que « les détachements militaires de Gaskindé et de Pobe-Mengao (province du soum, région du sahel ont été la cible d’attaques terroristes dans la matinée du dimanche 24 avril 2022 » indique.

Selon le journal, l’attaque de Gaskindé a eu pour bilan « 5 militaires et 4 civils tués et une quinzaine de blessés ».

« L’attaque de Pobe-Mengao a causé la mort de 4 militaires et 2 VDP » a-t-il ajouté.

Le phénomène du terrorisme, « Axe Kaya-Barsalogho : Une semi-remorque arrachée par les terroristes » a fait cas l’Observateur Paalga.

Il a insisté sur le fait que « les groupes terroristes continuent de dicter leurs lois sur les grands axes routiers de la région du Centre-Nord ».

Les quotidiens évoquent aussi la marche interdite du samedi 22 avril dernier, d’une coalition d’Organisation de la société civile.

« Marche pour une coopération militaire avec la Russie : Des manifestants dispersés » peut-on lire à la une du journal privé Le Pays.

Selon le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga, contre vents et marées, les OSC ont fait fi de l’interdiction de manifester pris par le secrétaire général du Haut-commissariat du Kadiogo chargé de l’expédition des affaires courantes, Christian Charles Rouamba.

Et de conclure que les forces de l’ordre ne se sont pas fait prier pour réprimer la marche meeting à coup de gaz lacrymogènes.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Présidentielle française : Emmanuel Macron réélu avec 58,8 % des voix 

France-Présidentielle-Résultats

Présidentielle française : Emmanuel Macron réélu avec 58,8 % des voix 

Ouagadougou, 24 avril 2022 (AIB)-Le président français sortant Emmanuel Macron a été réélu ce dimanche soir avec 58,8 % des voix face à Marine Le Pen (41,2 %).

 » Après 5 ans de transformations, d’heures heureuses et difficiles, de crises exceptionnelles aussi, je veux remercier les Françaises et les Français qui m’ont accordé leur confiance pour présider notre République durant les 5 années à venir « , a affirmé ce dimanche soir Emmanuel Macron sur sa page Facebook.

Le président réélu a indiqué à celles et ceux qui ont voté pour lui,  » pour faire barrage (aux idées) de l’extrême droite « , que leur vote l’oblige à être le  » président de toutes et tous « .

Agence d’information du Burkina

WIS/az

 

Titao : la rareté des vivres fait monter les prix

Titao : la rareté des vivres fait monter les prix

Ouagadougou, 24 avril 2022 (AIB): Plusieurs magasins de vente sont fermés à Titao, faisant hausser les prix des vivres, a appris l’AIB.

La boîte de tomate du mil se négocie à 900 FCFA, le haricot à 1000 FCFA et il est difficile d’avoir le sac entier en vente, a appris l’AIB dimanche.

Une source a qualifié la situation de « très difficile » et rappelle qu’il y a eu une promesse de ravitaillement mais qui tarde à venir.

 » De mémoire d’hommes, cette situation n’a jamais été vécue dans la localité. Il faut qu’une solution soit trouvée si non nous ne pouvons pas tenir », a confié un témoin  à l’AIB.

Il souhaite que les autorités nationales accélèrent le processus de libération de la localité pour que la paix revienne.

« Je suis venue ce matin pour avoir quelques grains. Mais je suis obligée de repartir parce qu’on ne peut pas payer. Les prix sont inaccessibles. » a confié à l’AIB une dame visiblement préoccupée. Elle en appelle à une action urgente.

Face à la pénurie alimentaire, des initiatives de ravitaillement de la localité avec l’appui de l’armée sont organisées. Le dernier convoi de ravitaillement date du 11 mars 2022.

Agence d’information du Burkina

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