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Province de la Kossi /CAPPE : 142 instituteurs la conquête du diplôme

Boucle du Mouhoun Education

Province de la Kossi /CAPPE : 142 instituteurs  à la conquête du diplôme

Nouna, 02 août 2022 (AIB)-142 instituteurs adjoints certifiés ont pris d’assaut les salles de classe de l’école Nouna centre A, ce mardi 2 août 2022, à la conquête du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE).

La session de 2022 a enregistré 226 candidats pour l’obtention du diplôme du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE), dont 142 candidats se sont présentés dans un contexte d’insécurité.

La direction générale des examens et concours du MENAPLN a autorisé les candidats à s’inscrire sur une liste additive dans leur lieu de résidence afin de les permettre de composer.

Dans la Kossi, cinq (5) salles de classes ont accueilli les candidats avec une épreuve de pédagogie générale de psychopédagogie d’éthique et déontologie et didactique des disciplines en une élaboration de fiche pédagogique.

Le Directeur provincial en charge de l’éducation préscolaire, Issoufou Traoré, a tenu à encourager les candidats et leur a souhaité plein succès.

Après la phase théorique, une phase pratique se déroulera durant l’année scolaire 2022/2023 à l’issue de laquelle les instituteurs adjoints certifiés (IAC) seront classés en catégorie B1.

Le président du jury Onésine Dakuyo a depuis la veille tenu une rencontre préparatoire avec les surveillants pour la bonne marche de la session.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/iz

 

Première session ordinaire de la délégation spéciale de Sapouy

Centre-Ouest

Première session ordinaire de la délégation spéciale de Sapouy

Les différents textes régissant le fonctionnement adoptés

Sapouy, 04 août 2022 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale de Sapouy, Siaka Ouattara, a présidé ce mercredi 03 août 2022 à Sapouy, la première session ordinaire de la délégation spéciale. D’importantes délibérations ont été adoptées dont celle relative au règlement intérieur de la délégation spéciale.

Le Secrétaire général de la mairie, Bernard Tougouma, a présenté le règlement intérieur à travers ses différents articles. Ainsi, les attributions, la tenue des sessions, les procédures de prise des délibérations, le fonctionnement des commissions, les sanctions et obligations des membres de la délégation ont été passés au peigne fin par le communicateur.

Après des échanges nourris, les membres de la délégation spéciale ont adopté le document à l’unanimité et se sont répartis les différentes commissions techniques.

L’inspecteur de l’Enseignement primaire, Bakari Zongo, préside désormais la commission des affaires générales, sociales et culturelles.

La commission des affaires économiques et financières échoit au technicien de l’agriculture, Amidou Ouédraogo.

L’environnementaliste, Boulou Nacro, dirige désormais la commission environnement et développement local.

La commission aménagement du territoire et gestion foncière est confiée au pasteur Sylvain Nébié.

La délégation spéciale a aussi examiné et adopté les comptes administratifs et de gestion 2021 de la commune.

Il ressort une concordance des comptes avec un résultat global de 279 356 054 F CFA.

Elle s’est également penchée sur les prévisions budgétaires de 2022. Cette révision budgétaire prévoit 290 211 937 F CFA comme budget de la commune.

Outre l’examen de ces documents budgétaires, les membres de la délégation spéciale ont porté des réflexions sur certaines problématiques de développement de la commune.

Il s’agit du manque d’eau à l’abattoir, de la divagation des animaux, de la délimitation des domaines des établissements publics et du cimetière communal.

Les travaux sur ces thématiques ont été confiés aux commissions spécialisées.

Agence d’information du Burkina

YS/hb/iz

 

Province de la Gnagna : Le Mouvement Route Nationale 18 interpelle le Président du Faso

Burkina-Mouvement-Lettre

Province de la Gnagna : Le Mouvement Route Nationale 18 interpelle le Président du Faso

Bogandé, 03 août 2022(AIB)-Le porte-parole du Mouvement Route Nationale 18, Lamoussa Komondi, a remis, le mardi 2 août 2022, au Secrétaire général de la province de la Gnagna, Pégo Abdoul Moumouni Sondé, une lettre  ouverte au président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, sur les préoccupations actuelles de la province de la Gnagna, a constaté l’AIB. 

Selon le Mouvement Route Nationale 18, depuis 2018, les attaques des groupes armés terroristes ont causé dans les différentes communes de la province des morts et des enlèvements forcés de personnes, plus de 69% d’écoles sont officiellement fermées touchant de nombreux élèves.

« A la date du 30/04/2022, selon le CONASUR, 11 474 personnes sont contraintes à quitter leurs familles parmi lesquelles 2559 femmes et 6631 enfants », a-t-il indiqué.

Pour lui, des postes de sécurité ont levé leurs camps dans certaines communes. Des institutions étatiques et privés (mairies, polices, préfecture, écoles, lycées, pylônes…) ont été saccagées ou incendiées.

Il a noté que la province est orpheline car des autorités provinciales et départementales ont fui emportant leurs institutions comme la douane, les impôts, le contrôle financier et l’unique banque de la province a fermé ses portes depuis le 30 juin 2022. Même le Palais de justice fonctionne à minima.

« Cette crise sécuritaire côtoie la montée vertigineuse du coût de la vie. Le litre d’essence coûte au moins 900 F CFA, l’assiettée du petit mil à 1250 F CFA, du sorgho et celle du maïs se négocient à 900 F CFA, le haricot et le litre d’huile se payent respectivement à 1750 et 1500 F CFA », a ajouté le Mouvement dans la lettre.

Le Mouvement Route Nationale 18 a expliqué la défaillance des infrastructures sociales, routières et sanitaires de la Gnagna.

« Les populations de la province espèrent que l’Etat que vous dirigez maintenant changera cet état de chose et elles se donneront les moyens pour le traitement sérieux et diligent des points consignés dans leur plate-forme », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

Burkina : « Les violences doivent cesser : il n’est jamais trop tard pour faire preuve d’humanité », Laurent Saugy

Burkina-Justice-Atelier

Burkina : « Les violences doivent cesser : il n’est jamais trop tard pour faire preuve d’humanité », Laurent Saugy

Ouagadougou, 3 aout 2022 (AIB)– Le chef de la délégation du Comité international de la croix rouge (CICR), Laurent Saugy a lancé un appel mardi, de mettre fin aux violences sur la population civile, au cours d’un atelier d’information et de sensibilisation sur le Droit international humanitaire au profit des journalistes.

« Les violences doivent cesser : il n’est jamais trop tard pour preuve d’humanité », a souhaité le Chef de la délégation du Comité international de la croix rouge (CICR), Laurent Saugy.

Le chef de la délégation a également demandé que toutes les parties au conflit et autres acteurs de la violence, doivent respecter et protéger les populations civiles, y compris les blessés, les malades ainsi que les personnels de santé, les structures médicales et les véhicules sanitaires.

« Ils doivent prendre toutes les mesures raisonnables pour assurer aux blessés et aux malades un accès sûr et rapide aux soins de santé conformément au droit international humanitaire », a-t-il ajouté.

Il dit être réjouit de saisir ce cadre d’échanges privilégié pour discuter avec les journalistes sur leurs préoccupations humanitaires afin de favoriser une meilleure compréhension et un soutien envers le mandat, le mode opératoire et les activités du CICR.

M. Saugy s’exprimait mardi, à Ouagadougou, au cours d’un atelier d’information et d’échanges sur le Droit international humanitaire (DIH), organisé par le Comité international de la croix rouge, au profit des hommes et femmes de médias.

« Face à cette situation humanitaire difficile à laquelle plusieurs régions du Burkina sont confrontées, le CICR, au regard de son mandat et de son mode opératoire s’efforce d’apporter des réponses afin de soulager les populations, tant dans l’urgence que dans le long terme », a-t-il précisé.

Selon lui, ce présent atelier est donc une opportunité d’accompagner les journalistes à améliorer leurs connaissances sur le DIH, de sorte à ce qu’ils puissent les utiliser ces connaissances dans leurs rédactions.

Laurent Saugy a rappelé que le Comité international de la croix rouge (CICR), 61 ans de coopération avec le Burkina, est une organisation humanitaire impartiale, neutre et  indépendante qui a pour mandat exclusif de protéger des vies et la dignité des victimes de conflit et de violences internes et leur fournir assistance.

Agence d’information du Burkina

HO /hb

Respect des droits humains : le CIFDHA outille des journalistes

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Respect des droits humains

Le CIFDHA outille des journalistes

Kaya, le 2 août 2022, (AIB)-Le Centre d’information et de formation en matière de Droits humains en Afrique (CIFDHA) a formé et sensibilisé, les 26 et 27 juillet 2022 à Ouagadougou, 25 journalistes sur le respect des droits humains dans la lutte contre le terrorisme.

Durant 48 heures, une vingtaine de journalistes venus des régions du Centre, du Centre-Nord, du Nord, de l’Est se sont penchés sur plusieurs thématiques développées en trait avec les questions de droits humains.

Les thématiques de l’atelier de formation ont été développées par le communicateur Sidwaya Sosthène Ouédraogo, consultant et formateur, par ailleurs directeur du Centre pour la qualité des droits et la justice.

Il s’agit, entre autre, des concepts clés des droits humains et ce qu’ils recouvrent : définition, caractéristiques et principes fondamentaux des droits humains, du cadre juridique national de protection des droits humains, de l’enjeux et implications des principaux instruments de protection des droits humains vis-à-vis des Etats : obligations des Etats et de comprendre les violations, les abus des droits humains et l’infraction à la loi pénale.

A entendre le communicateur, il existe trois catégories principales, à savoir les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels et les droits collectifs (environnement sain).

Dans sa communication, M. Ouédraogo a déclaré que les droits humains se caractérisent par l’inhérence à l’être humain, son universalité, son inaliénable et son indivisibilité.

« Les questions de droits humains tirent leurs sources dans la Charte Mandé de 1236, la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen français de 1789, la Déclaration universelle  des droits de l’homme de 1948 et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques », a-t-il listé.

En termes d’obligation de l’Etat, Sidwaya Sosthène Ouédraogo a déclaré que l’Etat doit respecter, protéger et réaliser les droits humains.

A l’issue de cette formation, les participants ont manifesté leur joie d’acquérir de nouvelles connaissances sur les questions de droits humains. C’est le cas du premier responsable de la radio Zama FM-Kaya, Emmanuel Bamogo.

« Ce que nous avons bénéficié sur les textes juridiques liés aux droits humains nous permettront de porter la vraie information à la population et surtout de défendre les faibles en matière des droits humains », s’est-t-il réjoui.

A écouter M. Bamogo, cette formation permettra également à chaque média de pouvoir jouer son rôle d’information, d’éducation et de sensibilisation au profit des populations.

Selon le directeur exécutif du Centre d’information et de formation en matière de Droits humains en Afrique (CIFDHA), Inoussa Kafando, une Organisation de la société civile (OSC), ce renforcement des capacités des journalistes en matière des droits humains s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Surveillance, documentation et rapportage (SDR) » des cas de violation des droits humains commis dans les zones en proie à l’insécurité.

« Il s’agit surtout de montrer aux hommes de média comment mieux traiter l’information liée au terrorisme sous l’angle droits humains, afin d’éviter des situations dramatiques connues au Rwanda avec la radio mille collines et autres médias », a souhaité M. Kafando.

 

Selon lui, les journalistes outillés seront associés aux actions de plaidoyers du CIFDHA, afin d’être des porte-voix auprès de l’opinion publique en matière de respect des droits humains. C’est pourquoi, le directeur exécutif du CIFDHA a remercié ses partenaires tels que l’IDDH et l’Union européenne (UE) pour leur soutien financier à cette activité.

 

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Province des Balé : Le nouveau Haut-commissaire Ibrahim Boly installé dans ses fonctions

Burkina-Administration-Installation

Province des Balé : Le nouveau Haut-Commissaire Ibrahim Boly installé dans ses fonctions

Boromo, 3 aout 2022 (AIB)- La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Salimata Dabal a installé le mardi 2 août 2022 à Boromo, le nouveau Haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, au cours d’une cérémonie de passation.

Le nouveau Haut-commissaire de la province des Balé, l’administrateur civil, Ibrahim Boly a été installé dans ses fonctions le 2 août 2022 à Boromo, par la secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Salimata Dabal.

La cérémonie a eu lieu en présence des représentants des corps socioprofessionnels, des corps constitués de la province, des collègues amis et parents des deux hauts commissaires.

Nommé en conseil des ministres en sa séance du 13 juillet 2022, il remplace ainsi Yaya Sanou qui a passé quatre  ans et neuf  mois à la tête de la province.

La secrétaire générale a, au nom de sa hiérarchie, salué le Haut-commissaire sorti pour les efforts fournis  dans l’administration de la province depuis son arrivée et lui a souhaité bon vent dans la suite de sa carrière. De même, elle a félicité le nouveau pour sa nomination tout en lui souhaitant une bonne mission dans les Balé.

A l’endroit du Haut-Commissaire sorti, les représentants des femmes, des coutumiers et religieux, des partenaires des projets et programmes et des mines, les corps constitués et de l’administration générale ont, tour à tour, traduit leurs reconnaissances pour les multiples services rendus à la province, sa disponibilité et surtout ses conseils précieux dont ils ont bénéficié.

Au nouveau Haut-Commissaire, ils ont dit toute leur disponibilité et engagement à l’accompagner dans la réussite de sa mission dans les Balé.

Le Haut-Commissaire sortant Yaya Sanou a salué l’accompagnement et l’engagement de l’ensemble de ses collaborateurs dans la réalisation des chantiers du développement au bénéfice des populations et les a invités à offrir la même disponibilité et engagement à son successeur.

Le Haut-Commissaire entrant a félicité son prédécesseur pour la mission accomplie. Il a surtout sollicité l’accompagnement de tous et réaffirmer sa disponibilité à travailler avec tous les acteurs au service du développement de la province, et n’a pas manqué de remercier sa hiérarchie pour la confiance placée en sa personne.

En rappel, le nouveau Haut-Commissaire, Ibrahim Boly est le dixième  haut-commissaire de l’histoire de la province des Balé depuis le 26 aout 1996, date de prise de service du premier haut-commissaire de la province.

Avant sa nomination le 13 juillet dernier, M. Boly était le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari.

Agence d’information du Burkina

OM/hb/iz

 

Burkina: Commémoration du 5 août et politique font la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Burkina: Commémoration du 5 août et politique font la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 août 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets essentiellement politiques, notamment, les mesures gouvernementales prises en conseil des ministres de la veille, ainsi que le message du docteur Ra-sablga Ouédraogo à l’occasion de la fête de l’indépendance.

Le quotidien national Sidwaya publie une interview d’un ancien combattant de la guerre d’Algérie, Moumouni Raphaël dit Yombié Dala, né vers 1936 à Toma, dans la province du Nayala qui revient sur la proclamation de l’indépendance de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), le 5 aout 1960.

L’ancien combattant affirme à la Une de Sidwaya : « Nous étions fiers d’être enfin libres ».

Sous le titre : « Lutte contre le terrorisme au Burkina : 5 leçons à tirer de l’expérience de Thomas Sankara », le journal privé Le Pays publie une tribune du Docteur Ra-Sablega Ouédraogo, à l’occasion de l’anniversaire de l’avènement de la Révolution burkinabè et de la fête de l’Indépendance.

Selon Docteur Ouédraogo, il y a cinq leçons à tirer de l’expérience de Thomas Sankara.

Le sens de la priorité, de l’urgence, la capacité à nous mobiliser en comptant sur nos propres forces, l’exemplarité, l’économie de guerre fondée sur la praxis de Sankara.

Pour lui, son écrit peut être nostalgique pour certains et pessimiste pour d’autres mais a-t-il dit, on n’a pas besoin d’être Sankara pour tirer leçon de son expérience.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè publie le même écrit sous le titre : « 5 leçons de Sankara pour faire face au terrorisme ».

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue, l’homme politique, Jean Hubert Bazié, par ailleurs, député à l’Assemblée législative de transition (ALT).

Celui-ci, se prononçant sur la demande de pardon de Blaise Compaoré, estime que « Dieu lui a donné plusieurs occasions de le faire mais il ne l’a pas fait ».

Pour Jean Hubert Bazié, la demande de pardon est une démarche qui doit être étudiée et que la pardon est aussi bien individuel que collectif.

Sidwaya consacre sa manchette à la ministre en charge de la Communication, Valérie Kaboré qui a livré aux journalistes les principales décisions du gouvernement dans le point de presse à l’issue du Conseil des ministres d’hier mercredi 3 août 2022.

L’article intitulé : « Guerre en Ukraine : le gouvernement veut atténuer ses effets au Burkina ».

Il renseigne que la crise russo-ukrainienne pèse sur l’économie nationale avec son influence que les cours mondiaux de certains produits de base qui subissaient déjà les conséquences négatives de la COVID 19.

A en croire Sidwaya, la Porte-parole informe que le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour contenir les prix de certains produits de grande consommation, afin d’atténuer l’impact de la hausse des prix sur les ménages.

Pour sa part, le journal privé Aujourd’hui au Faso, s’interroge à sa Une : « Dialogue avec les terroristes : Vers une paix des braves de 2 ans signée entre le Burkina et les Katibas ? ».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, journal édité à Bobo-Dioulasso, dans sa Tribune, revient sur la crise au sein du Conseil supérieur de la communication (CSC), s’exclamant : « Laissez le CSC tranquille ! ».

Le journal s’interroge sur le fait qu’il se murmure que le pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) veut bloquer le fonctionnement normal du CSC.

En effet, selon L’Express du Faso, depuis la nomination du président et du vice-président, l’institution n’a toujours pas obtenu le décret présidentiel de nomination.

En plus, fait observer L’Express, les activités au palais de Kossyam sont quasi-inaccessibles à la presse privée qui se contente des communiqués officiels et écrits des services de communication de la présidence.

Agence d’information du Burkina

Hb/ak

L’armée ukrainienne a mis en danger des civils, selon Amnesty

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L’armée ukrainienne a mis en danger des civils, selon Amnesty

 

 LONDRES, 4 août 2022 – L’armée ukrainienne a mis des civils en danger en établissant des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux et en lançant des attaques depuis des zones peuplées pour repousser l’invasion russe, a affirmé jeudi Amnesty International.

De telles tactiques violent le droit international humanitaire, a prévenu l’ONG dans un communiqué dont les conclusions ont été dénoncées par Kiev comme participant à « une opération de désinformation et de propagande ».

« Nous avons documenté une tendance des forces ukrainiennes à mettre en danger les civils et à violer les lois de la guerre lorsqu’elles opèrent dans des zones peuplées », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

 

« Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire », a-t-elle ajouté.

Entre avril et juillet, des chercheurs d’Amnesty International ont enquêté sur les frappes russes dans les régions de Kharkiv (est), du Donbass et de Mykolaïv (sud-est), inspectant les sites touchés par des frappes et interrogeant des rescapés, des témoins et des proches de victimes.

Selon l’ONG, ces chercheurs ont trouvé des preuves que les forces ukrainiennes lançaient des frappes à partir de zones résidentielles peuplées et avaient établi des bases dans des bâtiments civils dans 19 villes et villages de ces régions.

La plupart des zones résidentielles où se trouvaient les soldats étaient situées à des kilomètres des lignes de front, note Amnesty, soulignant que d’autres options qui n’auraient pas mis en danger les civils – comme des bases militaires ou des zones densément boisées à proximité – étaient possibles.

L’ONG indique qu’à sa connaissance, les soldats qui se sont installés dans ces zones d’habitation n’ont pas demandé aux civils d’évacuer.

Elle affirme que les forces ukrainiennes ont établi des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux.

Sur Twitter, le conseiller à la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak a assuré que « les vies des gens » étaient « la priorité de l’Ukraine » et que les populations des villes proches du front étaient évacuées.

« La seule chose qui représente une menace pour les Ukrainiens, c’est l’armée russe (…) qui vient en Ukraine commettre un génocide », a-t-il déclaré. « Moscou tente de discréditer les formes armées ukrainiennes aux yeux des sociétés occidentales avec son réseau d’agents d’influence. C’est une honte qu’une organisation comme Amnesty participe à cette campagne de désinformation et de propagande ».

« L’Ukraine adhère clairement à tous les lois de guerre et le droit humanitaire international », a-t-il insisté dans un communiqué.

Si Amnesty dénonce ces tactiques ukrainiennes, elle insiste sur le fait qu’elles ne « justifient en aucun cas les attaques russes aveugles » qui ont frappé les populations civiles.

L’ONG dit avoir contacté le ministère ukrainien de la Défense à propos des conclusions de ses recherches le 29 juillet mais n’avoir pas reçu de réponse au moment de la publication du communiqué.

AFP

 

Province du Ganzourgou: Aminata Sorgho/Gouba, première femme haut-commissaire, installée

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Province du Ganzourgou: Aminata Sorgho/Gouba, première femme haut-commissaire, installée

Zorgho, 4 août 2022 (AIB)- Le secrétaire général de la région du Plateau central, Hamidou Soré a installé, hier mercredi à Zorgho, Mme Aminata Sorgho/Gouba dans sa nouvelle fonction de haut-commissaire du Ganzourgou.

L’installation s’est déroulée dans la salle de réunions de la mairie de Zorgho, en présence d’autorités administratives, politiques, coutumières, de leaders d’associations de la province, de parents, amis et connaissances de l’entrant et du sortant.

Nommée en conseil des ministres en sa séance ordinaire du mercredi 13 juillet dernier, c’est ce 3 août que Mme Aminata Sorgho/ Gouba a effectivement pris fonction à Zorgho en tant que nouvelle haut-commissaire du Ganzourgou.

Elle remplace à ce poste Ambroise Ouédraogo qui a passé deux ans, un mois à la tête de cette province.

Administrateur civil de son état, Mme Aminata Sorgho/ Gouba devient la première femme haut-commissaire du Ganzourgou. Elle occupait précédemment les mêmes fonctions dans la province de la Comoé.

Au cours de la cérémonie, la directrice provinciale des ressources animales, Mme Jeanne d’Arc Yéyé a pris la parole au nom des corps constitués de la province pour remercier  Ambroise Ouédraogo pour le travail abattu durant son séjour au Ganzourgou.

Elle a loué les qualités managériales de l’homme qui a toujours su apporter des réponses efficientes aux sollicitations des administrés. Elle a ensuite félicité la nouvelle responsable de la province et l’a rassurée de la disponibilité des corps constitués à l’accompagner dans sa mission.

Elle a, enfin, formulé le vœu que la paix et la sécurité reviennent dans le pays pour permettre le déroulement des actions de développement.

Dans son allocution d’au revoir, Ambroise Ouédraogo a remercié les autorités régionales, les directeurs et chefs de services provinciaux, les autorités politiques, coutumières et religieuses, les jeunes, les femmes, les sociétés minières,  les ressortissants de la province vivant ailleurs pour leur accompagnement dans l’exercice de sa mission.

Il les a invités à réserver le même accompagnement à la nouvelle haut-commissaire, afin qu’elle réussisse sa mission.

Il a félicité l’entrant pour sa nomination. Il lui a indiqué que le Ganzourgou regorge d’énormes potentialités,  notamment des sites miniers qui, bien organisés, doivent contribuer au développement de la province.

Se considérant désormais comme un fils de la province, il a dit sa disponibilité à répondre à toutes les sollicitations dans la province.

Après avoir été solennellement installée, Mme Sorgho a traduit sa reconnaissance et sa gratitude au gouvernement du Burkina Faso pour la confiance placée en elle.

Elle s’est engagée à accomplir sa tâche avec dévotion, loyauté et responsabilité. «  Je place cette mission sous le sceau de la synergie d’action pour consolider les acquis et relever les défis du progrès socio-économique de la province du Ganzourgou », a-t-elle dit.

Au regard du contexte d’insécurité qui prévaut dans le pays, elle a appelé les populations à la solidarité, à l’humanisme et à l’acceptation mutuelle.

Elle a invité les filles et fils de la province à s’investir dans la recherche de la paix afin qu’il y règne le dialogue, la concorde et la cohésion sociale.

Elle a dit sa disponibilité à accompagner « toute initiative tendant à rassembler les fils et filles de la province autour d’un idéal de développement, dans le strict respect de la légalité ».

Pour y parvenir, elle a sollicité le soutien et l’accompagnement des forces vives de la province.

Quant au secrétaire général de la région, Hamidou Soré, il a salué la mobilisation de la population et la présence particulière des autorités coutumières et religieuses.

Il a, au nom de la gouverneure de la région, félicité le haut-commissaire sorti pour la qualité du travail abattu. Il a souhaité que les forces vives de la province appuient Mme Sorgho pour que la continuité de l’administration soit assurée.

Agence d’information du Burkina

MS/ak

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 4 AOUT 2022

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 4 AOUT 2022

 

PINGTAN (Chine) – L’armée chinoise va démarrer jeudi les plus importantes manoeuvres militaires de son histoire autour de Taïwan, une réponse musclée à la visite de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi sur l’île.

 

FAGRADALSFJALL (Islande) – Une éruption volcanique a commencé mercredi près de Reykjavik, la capitale de l’Islande, dans une fissure qui crachait une lave fumante à proximité du site du Mont Fagradalsfjall, où un volcan était déjà entré en éruption en 2021.

 

MULHEIM AN DER RUHR (Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne) – Le chancelier Olaf Scholz a ouvert mercredi la voie à une prolongation de la durée d’exploitation des trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne, face aux craintes croissantes de crise énergétique liée au bras de fer gazier avec la Russie.

 

VIENNE – Les pays de l’Opep+ ont décidé jeudi de ralentir le rythme des hausses de production, résistant aux appels du président américain Joe Biden à ouvrir davantage les vannes de pétrole pour tenter d’enrayer la flambée des cours.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la « cupidité » des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits « scandaleux » sur « le dos des plus pauvres » grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.

 

MOSCOU – La restitution à la Russie d’une turbine Siemens présentée comme essentielle au fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l’Europe, est « impossible » à cause des sanctions contre Moscou, a affirmé mercredi le géant gazier russe Gazprom. Le gazoduc Nord Stream 1 relie la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique et est stratégique pour les approvisionnements en gaz des Européens, surtout des Allemands, très dépendants des ressources énergétiques russes.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le secrétaire général de l’ONU va lancer une mission d’enquête pour découvrir la « vérité » sur les explosions la semaine dernière dans la prison d’Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l’est de l’Ukraine et où étaient détenus des soldats ukrainiens faits prisonniers à Marioupol, a-t-il annoncé mercredi. Moscou accuse Kiev d’avoir bombardé les lieux, ce que réfutent les autorités ukrainiennes, qui affirment à l’inverse que ces détenus ont été massacrés par les forces russes.

 

ISTANBUL – Des experts turcs, russes et ukrainiens ont inspecté mercredi près d’Istanbul le navire transportant le premier chargement de céréales exporté par l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, avant que le cargo ne reprenne sa route à destination du Liban.

 

BAKOU – L’Azerbaïdjan a affirmé avoir pris le contrôle mercredi de plusieurs positions et détruit des cibles arméniennes au Nagorny Karabakh, lors d’une escalade qui a fait trois morts et ravivé le risque de guerre dans cette enclave montagneuse.

 

VIENNE – Après une longue pause, les négociateurs sur le nucléaire iranien sont attendus à Vienne pour reprendre le fil de difficiles pourparlers sous l’égide de l’UE, dans une énième tentative de sauvetage d’un accord moribond.

 

BAGDAD – Le puissant leader chiite Moqtada Sadr a réclamé mercredi la dissolution du Parlement irakien et des législatives anticipées, estimant qu’il n’y avait « aucun intérêt » à dialoguer avec ses adversaires, dans un contexte de paralysie politique totale.

 

DAKAR – L’opposition sénégalaise a demandé mercredi soir à Dakar la suspension de la publication des résultats des élections législatives, prévue jeudi après-midi, pour examiner ses plaintes à la suite d' »irrégularités » et de « fraudes. Les camps du pouvoir et de l’opposition revendiquent chacun la victoire.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont ratifié mercredi les protocoles d’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, après la décision historique de ces deux pays de renoncer à leur neutralité en raison de l’invasion russe en Ukraine.

 

BAMAKO – Trois anciens ministres au Mali, visés par un mandat d’arrêt international pour « crime de faux, usage de faux et atteinte aux biens publics » dans une affaire d’achats d’équipements militaires en 2015, s’affirment prêts à se présenter devant la justice sous certaines conditions, dans des communiqués transmis à l’AFP.

 

KINSHASA – Le gouvernement congolais a demandé aux Nations unies le départ dans un « bref délai » de son porte-parole en République démocratique du Congo, selon une correspondance officielle consultée mercredi par l’AFP.

 

BRASILIA – La Banque centrale du Brésil a relevé mercredi son taux directeur de 0,5 point, à 13,75%, la douzième hausse consécutive, et une autre est envisagée en septembre, pour tenter de juguler une inflation encore persistante.

 

PARIS – Une résolution à l’amiable du conflit commercial entre Airbus et Qatar Airways s’éloigne un peu plus: l’avionneur européen a révoqué ce qu’il restait du contrat entre les deux géants de l’aérien, en annulant la livraison de 19 A350.

 

BIRMINGHAM (Angleterre, Royaume-Uni) – La star australienne de la natation, Ariarne Titmus, a remporté une troisième médaille d’or individuelle aux Jeux du Commonwealth à Birmingham, en s’imposant mercredi sur le 400 m nage libre.

 

RANGOUN – Un rare éléphant blanc, considéré par beaucoup dans le pays à majorité bouddhiste comme un signe de bonne fortune, est né fin juillet dans une région de l’ouest de la Birmanie, a annoncé mercredi un média d’Etat.

 

Avec l’afp

 

 

Prévention des violences basées sur le genre à Basgana : Des enseignants outillés

Prévention des violences basées sur le genre à Basgana : Des enseignants outillés

Manga, (AIB)-Une vingtaine d’enseignants des établissements primaires et secondaires de Basgana et ses villages environnants, dans la commune de Manga (province du Zoundwéogo) ont été outillés, mardi 2 août 2022, à Manga, à la problématique de la lutte contre l’excision et le mariage d’enfants pour produire davantage de résultats probants grâce à leur contribution.

Les séances de travail au profit des participants se sont principalement articulées autour des notions liées aux Violences basées sur le Genre (VBG) en l’occurrence le mariage d’enfants et l’excision, la loi burkinabè relative à la question et la contribution des enseignants auprès des acteurs engagés contre la pratique notamment dans la zone de Basgana où le phénomène persiste.

Dans la lutte contre les VBG, le personnel enseignant représente un atout non des moindres en raison d’une part de leur proximité avec les enfants et d’autre part en étant témoins souvent du retrait de certaines élèves de l’école à des fins de mariage, a soutenu le coordonnateur national du projet «Renforcement des Mécanismes de Prévention des Mutilations génitales féminines et des Mariages d’enfants» à Amnesty International Burkina Faso, Moussa Ouédraogo.

D’après lui, pour les raisons sus-citées, les enseignants peuvent jouer un rôle clé en sensibilisant les parents sur les dangers liés à l’excision ou le mariage d’enfants pour l’abandon de la pratique.

«Et dans la mesure où la sensibilisation ne donnerait rien, ils peuvent aussi alerter leurs supérieurs ou les autorités sur les cas avérés de sorte qu’on puisse se mobiliser à temps pour sauver ces enfants », a ajouté M. Ouédraogo.

Outre la formation des enseignants de Basgana et les villages environnants, une session similaire est aussi prévue à l’endroit d’une vingtaine d’élèves de la localité.

Ces ateliers sont tenus dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Renforcement des Mécanismes de Prévention des Mutilations génitales féminines et des Mariages d’enfants», initié par Amnesty International United Kigdom en collaboration avec Amnesty international Burkina Faso avec le soutien financier de la Fondation for a Just Society International, Ltd.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

Lutte contre la pauvreté : Une rencontre  dans le Zondoma pour l’accès des femmes aux crédits

Lutte contre la pauvreté : Une rencontre  dans le Zondoma pour l’accès des femmes aux crédits

Gourcy, (AIB)- L’Association Monde Rural (AMR) et son partenaire The Hunger Project / Burkina ont organisé le vendredi 23 juillet 2022 à Gourcy, une rencontre d’échange avec les structures de micros finance en vue de faciliter  l’accès des femmes de la Région du Nord aux crédits pour la mise en œuvre des Activités Génératrices de Revenus (AGR).

Outiller les participantes sur la création et la mise en œuvre des Activités Génératrices de Revenus (AGR) et leur donner les informations nécessaires pour l’accès au crédit, tel est l’objectif de la rencontre initiée par l’Association Monde Rural (AMR) et The Hunger Project/ Burkina le vendredi 23 juillet 2022 à l’intention des femmes et des filles dont des déplacées internes de la Région du Nord.

Dans cette perspective, les bénéficiaires au nombre de 25 ont échangé dans un premier temps avec la chargée du projet Bertille Koanda/Zoungrana sur la création et la gestion des AGR et les défis liés à leur mise en œuvre.

Les échanges se sont poursuivis avec les structures de micros finance à savoir la BTEC (Baoré Tradition d’Epargne et de Crédit) et la caisse populaire de Gourcy qui ont  sensibilisé les femmes tout en leur présentant dans les détails, les modalités pour bénéficier de micros crédits qui pourront les aider à développer leurs entreprises.

En retour, elles ont plaidé  auprès de ces structures  dans le sens de l’allègement des conditions d’octroi des crédits notamment en ce qui concerne le taux d’intérêt et la garantie, au regard de leur situation.

Elles sont soutenues dans cet élan par les responsables du projet, convaincus de la nécessité d’accompagner ces femmes  engagées à vaincre la pauvreté qui aurait un visage féminin d’après les statistiques.

Selon les organisateurs, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Rigth to Grow (R2G) » qui signifie le droit de grandir. C’est un projet de plaidoyer mis en œuvre par six organisations composées de Save the Children, The Hunger Project, Action contre la faim, CEGAA, RESONUT et AMR-Burkina dans le but d’améliorer sensiblement la situation nutritionnelle des enfants au Burkina Faso en général et dans les régions du Centre Nord, de l’Est et du Nord en particulier.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

Ouahigouya/Promotion de la paix : Des jeunes leaders échangent autour d’un thé

Ouahigouya/Promotion de la paix : Des jeunes leaders échangent autour d’un thé

 Ouahigouya, (AIB)-L’Association Sport et Culture de Ouahigouya (ASCO) a organisé le 30 juillet 2022, un «Thé Débat» avec des jeunes de la ville de Ouahigouya. Cette activité, placée sous le thème « Paix et Sécurité au Nord : Rôle et Responsabilité des Jeunes Leaders» a connu la participation d’une soixantaine de jeunes venus échanger autour de la problématique au Centre d’Ecoute et de Dialogue de Ouahigouya.

 C’est une activité traditionnelle selon Lamine Gamsoré Directeur du Centre d’Ecoute et de Dialogue pour Jeunes. En effet, chaque dernier samedi du mois, le Centre organise un espace de dialogue avec les associations et mouvements de jeunesse pour discuter de sujets d’intérêts collectifs au profit du développement, a laissé entendre M. Gamsoré.

A l’occasion de ce samedi du mois de juillet, les discussions ont porté sur la problématique de la recherche de la paix. Sans langues de bois, la jeunesse s’est exprimée. Union, bannissement des discours tendant à stigmatiser certaines communautés, comportements responsables et exemplaires sur les réseaux sociaux sont entre autres les principaux sujets abordés.

À l’occasion, le président de l’Association Sport et Culture de Ouahigouya (ASCO), Boureima Ouédraogo s’est réjoui de l’engouement constaté lors des échanges.

«Notre objectif, c’est d’avoir un monde de paix, un environnement stable qui permettra aux populations de vaquer sereinement à leurs occupations. C’est pourquoi nous sommes des adeptes de la paix et de la cohésion sociale. Avec les jeunes, nous avions eu des échanges fructueux et sincères qui vont nous permettre de faire un diagnostic de la situation afin d’y remédier », a t-il dit en remerciant le centre d’écoute et de dialogue pour jeune pour l’invitation.

Pour le prochain dernier samedi du mois d’août en l’occurrence, le thème, à en croire le directeur du centre demeurera autour de la recherche de la paix et de la sécurité, mais concernera les personnes âgées qui vont à leur tour faire l’état des lieux de la situation d’insécurité qui prévaut dans la région du Nord et proposer leurs solutions pour une stabilité durable.

  Agence d’information du Burkina               

  PN/ata

Yatenga : Des activités culturelles et récréatives au profit des PDI grâce au festival LIK N’GUESS

Yatenga : Des activités culturelles et récréatives au profit des PDI grâce au festival LIK N’GUESS

Ouahigouya, (AIB)- L’association Zéro à Héro a organisé la deuxième  édition de son festival culturel « LIK N’GUESS» le samedi 30 juillet 2022 à Ouahigouya. C’est le site des personnes déplacées internes (PDI) du secteur 1 qui a servi de cadre à cette activité d’expression culturelle qui ambitionne de devenir un moyen de promotion et d’expression du vivre ensemble au sein des différentes couches de la société à travers les danses, le conte, le théâtre et les jeux de société entre autres.

Cette initiative de l’Association  Zéro à Héro a pour mission, la prise en compte des enfants et jeunes vulnérables dans la mise en œuvre d’activités diverses dans le domaine artistique, l’appui psychologique et moral.

Initié en 2021 dans la cité de Naaba Kango le festival culturel « LIK N’GUESS » malgré la situation sécuritaire difficile dans la région du Nord et les conditions précaires de vie des enfants PDI, a pour objectif de mettre du baume dans le cœur des enfants du site de déplacés du secteur 1 à travers diverses activités.

Ibrahim Ouédraogo dit «Boussanga» président de l’association et promoteur du festival a indiqué devant ses invités que son combat se poursuit malgré les difficultés liées à l’absence de soutien multiformes à son initiative.

«Nous avons le sentiment que nos enfants grandissent sans notions de nos propres valeurs culturelles. Beaucoup ont perdu leurs repères, d’autres sont dans un état de stress permanent, certains enfants malgré la prise en charge alimentaire et vestimentaire restent repliés sur eux-mêmes. Nous sollicitons la prise en compte des questions sociales au profit des nombreux déplacés en particulier des enfants qui sont en marge de la société et dont l’appui psycho-moral demeure une préoccupation», a-t-il exhorté.

Des prestations en théâtre, ballets, contes, danses traditionnelles préparées et exécutées par des enfants déplacés sous l’encadrement d’acteurs aguerris de l’association ont été présentées aux invités du festival.

Les différents intervenants et participants au festival ont exprimé leur satisfaction et leur engagement à accompagner cette activité car elle va contribuer à la valorisation de la culture du terroir, et contribuer à la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Nord.

Agence d’information du Burkina.

PN/ata

 

Orodara : La Maison d’arrêt et de correction célèbre en différé le Mandela Day

Orodara : La Maison d’arrêt et de correction célèbre en différé le Mandela Day

 Orodara, (AIB)-La Maison d’arrêt et de correction de Orodara (MACO) a célébré en différé le samedi 30 juillet 2022, la journée internationale Mandela ou Mandela Day. L’événement a été marqué par  plusieurs activités.

Le Mandela Day se veut un appel à l’action mondiale afin de promouvoir l’idée selon laquelle chacun  a la capacité d’avoir un impact partout là où il se trouve. Il est célébré le 18 juillet de chaque année.

A la Maison d’arrêt et de correction de Orodara, cette journée a été commémorée  et marquée par plusieurs  activités récréatives.

Elle était placée sous le thème : «promotion des droits humains  et résilience  en milieu  carcéral».

A l’occasion de cette fête,  le Directeur de la Maison  d’arrêt  et de Correction de Orodara, Mamadou Traoré a situé le contexte  de la célébration  de cette journée.

Au regard des conditions difficiles dans  lesquelles vivent les détenus, il a  estimé    que  l’administration pénitentiaire à elle seule ne peut  pas venir à bout de ces  difficultés.

Pour ce faire, M. Traoré a demandé l’implication  des intervenants pénitentiaires et  les différentes communautés dans la gestion  des  établissements  pénitentiaires.  Pour le  parrain  Siaka Sy Joseph Koné,  l’initiative est belle et est à féliciter.

Pour sa part, le représentant du Haut-commissaire de la province du Kénédougou  Valérie Bama a remercié les responsables de la Maison d’arrêt et de Correction pour cette initiative. La  fin de la  cérémonie a été marquée par la finale  de la 5ème édition de  la coupe en Maracana du Directeur de la MACO, remportée par  FC  Évangéliste.

Agence d’information du Burkina

Apollinaire KAM

Bogandé : 200 cartes d’identité à délivrer aux populations

Bogandé : 200 cartes d’identité à délivrer aux populations

 Bogandé, (AIB)- Le Cadre de Concertation Provincial de la Gnagna en partenariat avec le Cadre Africain de Coopération Civilo-militaires a procédé, le mercredi 27 juillet 2022 à Bogandé,  au lancement d’une opération d’établissement de 200 Cartes Nationales d’Identité Burkinabè. Cette campagne vise le renforcement de la collaboration entre les forces de sécurité intérieure et les populations.

 Favoriser le renforcement de la collaboration entre les Forces de Sécurité Intérieure (FSI) avec les  populations, c’est l’objectif poursuivi à travers l’activité. Au total 200 personnes essentiellement des déplacées internes et des démunis,  bénéficieront d’une subvention pour l’établissement de leurs CNIB.

La contribution financière de chaque bénéficiaire est de 500 francs CFA et le restant est supporté par les organisateurs.

« A travers cette opération nous voulons rapprocher les populations des FDS et vice versa, et renforcer leur collaboration  » a expliqué le commissaire de police Issa Congo, coordonnateur des activités.

Pour lui, il est nécessaire que chaque acteur œuvre à un regain de confiance pour un meilleur vivre-ensemble.

En lançant l’opération, le Secrétaire Général de la province de la Gnagna, Pégo Abdoul Moumouni Sondé, a exhorté les populations à l’entente et au pardon, gages de paix et de cohésion sociale.

Pour la suite des activités, il suggère aux deux parties de se mobiliser  afin de se familiariser davantage.

Comme tous les bénéficiaires, Gouandou Yarga originaire du village de Sorga, localité située à une dizaine de kilomètres de Bogandé, s’est dit satisfaite d’obtenir une CNIB  et à moindre coût.

Dans la série des activités civilo-militaires programmés, le cadre a organisé une journée de salubrité le samedi 30 juillet 2022 au grand marché de Bogandé et dans certains lieux de la ville.

Agence d’information du Burkina

Ardjima Yempabou TINDANO

AIB-GNAGNA

Haut-commissariat du Sanmatenga : Abraham Yiyé Somdo prend les commandes

Haut-commissariat du Sanmatenga : Abraham Yiyé Somdo prend les commandes

Kaya, le 1e août 2022, (AIB)- Le Secrétaire général de la région (SGR) du Centre-Nord, Robert Zoungrana a, le lundi, officiellement, installé dans ses nouvelles fonctions de Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga, l’administrateur civil Abraham Yiyé Somdo.

L’administrateur civil Abraham Yiyé Somdo a été nommé en Conseil de ministre en sa session ordinaire du 17 juillet 2022, en qualité de haut-commissaire de la province du Sanmatenga (Kaya), région du Centre-Nord.

Il a remplacé  Auguste Kinda, lui-aussi un administrateur civil qui a passé deux ans, un mois et quatorze jours à la tête du Sanmatenga et appelé à la même fonction dans la province du Poni (Pô), région du Centre-Sud.

«En prenant les rênes de la province du Sanmatenga, je prends l’engagement de ne ni faillir, ni trahir la confiance renouvelée des plus hautes autorités du Burkina Faso», a-t-il rassuré.

Pour l’atteinte des objectifs consignés dans sa lettre de mission, M. Somdo dit faire de la gouvernance locale son cheval de bataille, d’autant plus que sa circonscription administrative fait face à de multiples défis, notamment ceux humanitaire et sécuritaire.

Il a donc souhaité que chaque citoyen de sa province joue sa partition pour le retour de la paix dans la province.

A travers la voix du Secrétaire général de la région (SGR) du Centre-Nord, Robert Zoungrana, les forces vives ont rassuré leur disponibilité.

Se basant sur la parenté à plaisanterie entre les ethnies Mossi et Samo, le Secrétaire général de la province (SGP) du Sanmatenga, Laurent Kontogom, a affirmé que l’arrivée de Abraham  Yiyé Somdo (samo) en ‘’territoire moaga’’, permettra à la population du Sanmatenga (royaume de Boussouma) d’exalter en toute circonstance cette richesse culturelle.

Même si de nombreux défis restent à relever, l’ancien haut-commissaire du Sanmatenga Auguste Kinda s’est réjoui d’avoir servi la province avec loyauté, amour, dévouement et abnégation.

Agence d’information du Burkina

AIO/es/ata

 

Haut-commissariat du Passoré : Francine R.Irma Zoungrana installée dans ses nouvelles fonctions

Haut-commissariat du Passoré : Francine R.Irma Zoungrana installée dans ses nouvelles fonctions

Yako, lundi 1er août 2022(AIB)-Le secrétaire général de la région( SGR) du Nord, Kuiliga Albert Zongo a officiellement installé, lundi, Francine R.Irma Zoungrana au poste de Haut-commissaire de la province du Passoré.

L’administrateur civil, Francine R.Irma Zoungrana a désormais la lourde tâche de poursuivre les œuvres de son prédécesseur, Issiaka Segda à la tête du Haut-commissariat de la province du Passoré.

Celle qui est, à sa quatrième nomination au poste de Haut-commissaire dispose, selon le Secrétaire général de la région( SGR) du Nord, Kuiliga Albert Zongo, a des atouts «incommensurables» dont il faut, pour  relever les défis et missions qui lui sont assignés au Passoré.

Le SGR a, en effet fait cas des capacités managériales à savoir entre autres,  l’écoute, le dialogue et l’humilité dont Mme Zoungrana a fait montre durant son passage à la tête des Haut-commissariat du  Kourwéogo, du Mouhoun et du  Bazéga.

Le représentant des directeurs provinciaux et chefs de service du Passoré, Halidou Konfé a fait mention des qualités managériales qui inspirent ainsi que du bon climat de travail du Haut-commissaire sortant, Issiaka Segda  qui aura passé 25 mois de service.

Au nouveau Haut-commissaire, Francine R.Irma Zoungrana, M.Konfé  lui a rassuré de l’accompagnement sincère et de la bonne collaboration de tous les  directeurs, chefs de service et corps constitués de la province.

Le Haut-commissaire sorti, Issiaka Segda,  dit avoir gardé un bon souvenir de ses collaborateurs et administrés à savoir la convivialité, l’hospitalité  et l’amour du travail.

M. Segda dit avoir également bénéficié de l’accompagnement et la compassion de la part de la population et surtout de  l’ensemble des acteurs de développement de la province durant les moments de rudes épreuves de sa gestion.

Issiaka Segda a du reste invité son successeur, au dialogue et à la concertation avec les personnes ressources tant que cela est nécessaire pour les éventuelles résolutions des manquements.

A son tour, Francine R.Irma Zoungrana a dit, avoir pris bonne note des conseils formulés  par son de son prédécesseur tout en invitant les populations, ses futurs collaborateurs ainsi que l’ensemble des couches sociales de la province à l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs.

A ses collaborateurs ainsi qu’à la population, le nouveau Haut-commissaire les a invités à faire prévaloir la concertation en toute circonstance.

Aussi, a-t-elle estimé que, la forte mobilisation des forces vives du Passoré à la cérémonie solennelle de passation laisse présager une bonne collaboration des acteurs de la province.

Devant quelques membres de sa famille, ses anciens collaborateurs et amis venus du Bazéga, Madame le Haut-commissaire a reçu les félicitations et encouragements du Secrétaire général de la  régionale Nord, Kuiliga Albert Zongo.

M. Zongo l’a invitée à faire en sorte que le Passoré puisse profiter de ses compétences et de des capacités managériales dont elle a fait preuve dans le Bazéga.

En quittant le Passoré, Issiaka Segda a été nommé Haut-commissaire de la province du Tuy en conseil des ministres en séance du 13 juillet 2022 tout comme son successseure, Francine R.Irma Zoungrana qui aura passé 5 ans à la tête du Haut-commissariat du Bazéga, dans le Centre-Sud.

Agence d’Information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

 

 

Burkina : Le gouvernement exhorte les entreprises à se passer des importations russo-ukrainiennes

Burkina : Le gouvernement exhorte les entreprises à se passer des importations russo-ukrainiennes

 Ouagadougou, le 03 août 2022(AIB)-Le gouvernement burkinabè a exhorté mercredi, les entreprises à se réorienter vers d’autres fournisseurs de métaux et d’hydrocarbures autres que la Russie et l’Ukraine, pour ne pas continuer à subir durement les hausses de prix causées par le conflit entre les deux pays depuis février 2022.

«Pour le reste de l’année 2022, les entreprises burkinabè devront se réorienter vers d’autres sources d’approvisionnement des métaux et des hydrocarbures pour maintenir tout au moins, leurs niveaux d’activités», a préconisé mercredi la ministre en charge de la Communication Valérie Kaboré, à l’issue du Conseil des ministres.

Selon la ministre, les exportations et les importations de certains produits au Burkina Faso, sont impactés du fait des sanctions et de l’interruption d’échanges avec la Russie et l’Ukraine.

Valérie Kaboré a indiqué que le Burkina Faso qui subit déjà une crise sécuritaire, ressent l’impact du conflit russo-ukrainien sur son économie, en raison de la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires comme le blé ainsi que les difficultés de mobilisation de financement extérieurs

«La prévision de croissance économique estimée à 6,7% en 2022, pourrait de ce fait baisser, si ce conflit se poursuit jusqu’à la fin de l’année 2022», a estimé Valérie Kaboré.

Elle a assuré que des mesures seront prises en vue de consolider les actions déjà entreprises pour permettre au Burkina Faso de faire face, de façon durable aux conséquences de ce conflit.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Burkina : le rapport de l’audit de l’Assemblée nationale remis au Premier ministre

Burkina : le rapport de l’audit de l’Assemblée nationale remis au Premier ministre

Ouagadougou, 03 août 2022(AIB)-Le rapport de l’audit de l’Assemblée nationale, gestion 2018-2021, a été remis au Premier ministre Albert Ouédraogo, a annoncé mercredi la ministre en charge de la Communication Valérie Kaboré.

Agence d’information du Burkina

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