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Commune de Koumbia :la gare routière inaugurée

Commune de Koumbia :la gare routière inaugurée

Houndé, 21 juin 2023, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a procédé, le mardi 20 juin 2023, à l’inauguration de la gare routière de la commune de Koumbia.

La gare routière de Koumbia comprend un hall d’attente composé de guichets, bureaux et des latrines, une guérite d’entrée et de sortie, un portique d’entrée et de sortie et une clôture. A cela s’ajoute un parking, une administration, des boutiques et une voirie avec quai d’embarquement. D’un coût de plus de 161 millions de FCFA l’infrastructure bâtie sur un hectare, a été réalisée par le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL).

Le haut-commissaire Issiaka Segda a procédé ce mardi 20 juin 2023, à l’inauguration du joyau marquant l’ouverture officielle de la gare routière.

Le directeur régional de l’économie et de planification des Hauts-Bassins, Souleymane Bamogo, représentant le coordonnateur national du PADEL s’est réjoui de constater l’effectivité de la construction de ce joyau.

Le PDS de la commune de Koumbia, Boukari Zono a, pour sa part, exprimé sa gratitude aux responsables du PADEL. Il a rassuré que la commune sera aux côtés du Comité de gestion (COGES) de la gare pour la préservation des installations.

Le parrain de la cérémonie, le Pr. Marcel Bonkian, par ailleurs fils de la localité, a félicité l’ensemble des personnes ayant oeuvré à la réalisation de ce joyau. Afin que l’infrastructure améliore les conditions de vie des populations à la base, M. Bonkian a invité les uns et les autres à s’approprier ≪ce bien commun≫.

Patron de la cérémonie, le haut-commissaire, Issiaka Segda, a remercié le PADEL pour ses ≪efforts inlassables≫ dans l’amélioration des conditions de vie des populations en général et en particulier celles de la province du Tuy. M. Segda a fait savoir que si ce joyau est exploité de façon rationnelle et planifiée, il sera un moyen efficace de lutte contre la pauvreté. Ainsi, il a exhorté les usagers de l’ouvrage à préserver la qualité des installations.

Au cours de la cérémonie, les membres du COGES de la nouvelle gare routière ont été présentés et chacun d’eux a reçu une attestation de la part du PADEL.

Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

Assemblée générale d’Afreximbank : Des perspectives de financement pour ILDO OIL

Assemblée générale d’Afreximbank : Des perspectives de financement pour ILDO OIL

Accra, 21 juin 2023(AIB)-L’assemblée générale annuelle de la Banque africaine d’import-export a pris fin le mardi 20 juin 2023 à Accra au Ghana. Présente à cet événement annuel, l’entreprise burkinabè d’importation, d’approvisionnement et de distribution de pétrole, ILDO OIL a eu des échanges avec les premiers responsables de la banque pour le financement de ses activités.

«Nous sommes très satisfaits de notre participation à l’assemblée générale Afreximbank. Nous avons pris connaissance des mécanismes de financements de la banque et aussi sa vision pour une Afrique prospère », a confié le directeur des opérations pétrole et gaz de ILDO OIL, Yahaya Tougma, à l’issue de l’Assemblée générale annuelle de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

A l’écouter, son entreprise a déroulé au premier responsable de la banque, Pr Benedict Oramah, sa vision pour le secteur des hydrocarbures au Burkina Faso et en Afrique mais a également obtenu des possibilités d’opportunités et de partage d’expériences avec d’autres entreprises internationales du même secteur.

Yahaya Tougma a expliqué la raison principale qui a motivé la participation de ILDO OIL à cette 30e Assemblée générale d’Afreximbank.

«Vous savez que nos banques locales ont du mal à structurer des financements pour l’importation du pétrole qui n’est pas encore encadrée dans leur portefeuille de clientèle. Afreximbank qui est aujourd’hui une référence dans le financement des investissements en Afrique s’est beaucoup intéressée à notre activité et souhaite nous accompagner avec une ligne de crédit pouvant couvrir des cargaisons de 80 000 métric tonne (mt) de gasoil directement avec les raffineries», a-t-il soutenu.

De grandes ambitions

C’est pour cette raison, a précisé le directeur des opérations pétrole et gaz, que les autorités de la banque ont souhaité discuter avec son entreprise sur des questions opérationnelles de transaction.

Avec pour ambition d’être une entreprise de référence dans le trading des hydrocarbures en Afrique, atteignant une moyenne de 50 000 mt par mois, soit 600 000 mt l’année, M. Tougma a estimé que l’appui d’Afreximbank va être d’un grand apport pour sa société.

«Notre vision est de révolutionner le secteur des hydrocarbures au Burkina et en Afrique en devenant un partenaire de choix pour la SONABHY et les autres grands consommateurs », a-t-il renchéri.

ILDO OIL, créée en 2019 a un réseau de distribution de plus de 40 stations au Burkina Faso avec des filiales au Togo, au Mali, au Nigéria et bientôt un holding à Genève en Suisse.

Elle a une expérience réussie de livraison de plus 36 000 mt de gasoil auprès de la SONABHY au Burkina Faso et plus 120 000 mt de gasoil et d‘essence auprès des autres clients de la sous-région principalement au Mali et au Bénin.

Agence d’information du Burkina

Joseph HARO, depuis Accra au Ghana.

 

Lutte contre le VIH-SIDA : Les médias burkinabè sollicités

Lutte contre le VIH-SIDA : Les médias burkinabè sollicités

Ouagadougou, 21 juin 2023(AIB)-Face à ce qui semble comme un désintérêt par les médias burkinabè, des questions liées aux VIH-SIDA, le Conseil National de Lutte contre le VIH, le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles, (SP/CNLS-IST), a sollicité mercredi leurs concours, afin d’endiguer la propagation de la pandémie  et améliorer  la prise en charge et le soutien aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral en date du 21 juin 2023

«Le SP/CNLS-IST invite les médias à s’intéresser aux thématiques liées au VIH, sida

La 26ème édition du concours prix Galian s’est tenue le vendredi 2 juin 2023. Le Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le VIH, le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles, (SP/CNLS-IST) à l’instar d’autres structures, participait à cette compétition des professionnels des médias, avec un prix spécial. L’objectif global est de décerner un prix spécial à la meilleure œuvre journalistique sur le VIH, le Sida et les IST.

En proposant cette récompense, le SP/CNLS-IST, veut assurer une plus grande implication des organes de presse dans la lutte contre le VIH en valorisant leurs productions et en les encourageant à accroître leurs productions sur les thématiques du VIH/SIDA et les IST.

Cette récompense allait se matérialiser par l’octroi d’un prix spécial d’un million de FCFA au lauréat. C’est alors avec regret que le jury mis en place n’a pas pu déceler une seule œuvre journalistique qui s’intéresse aux thématiques indiquées ci-haut. Pourtant, la diffusion régulière de l’information sur le VIH/SIDA et les IST dans les médias est un atout indéniable pour la visibilité et le succès de la lutte contre cette pandémie.

Nous lançons un appel aux médias de s’intéresser aux questions liées au VIH car leur contribution participera à endiguer sa propagation et à améliorer la prise en charge et le soutien aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Le SP/CNLS-IST est disponible pour accompagner toute initiative allant dans ce sens.

Il y a lieu de rappeler que le Burkina Faso connait une épidémie du VIH de type mixte caractérisée par une prévalence de moins de 1% en population générale avec des poches de concentration (prévalence élevée) au sein de certains groupes spécifiques. Les estimations, selon l’ONUSIDA, montrent que la prévalence dans la population de 15-49 ans est continuellement en baisse depuis les années 1990 et est de 0,6% [0,5-0,8]. Le sida reste une maladie préoccupante et il ne faut pas baisser la garde.

Malgré le contexte sécuritaire et sanitaire difficile, les acteurs de la riposte contre le sida fournissent régulièrement des efforts, La bonne couverture des interventions de préventions s’améliore auprès des populations notamment celles prioritaires.  La prise en charge médicale des PVVIH s’est poursuivie avec une file active globale de 78 511 patients en fin 2022, dont 75 898 PVVIH adultes ont été tous mis sous traitement ARV. Les principaux défis à relever restent entre autres, la continuité des services VIH au sein des personnes déplacées internes (PDI) et dans les zones à défi sécuritaire, l’application de la gratuité du suivi biologique des PVVIH, l’utilisation des données de la Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant du VIH (PTME) à des fins de séro-surveillance. »

Le département chargé de la Communication et des Relations Publiques du SP/CNLS-IST, Ouagadougou, le 21 juin 2023.

Iran: 15 personnes meurent après avoir bu de l’alcool frelaté

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Iran: 15 personnes meurent après avoir bu de l’alcool frelaté

 

 TÉHÉRAN, 21 juin 2023 – Quinze personnes sont décédées et des dizaines d’autres sont tombées malade après avoir bu de l’alcool frelaté en Iran, où la vente d’alcool est interdite, a annoncé mercredi une autorité judiciaire.

La consommation d’alcool artisanal a provoqué la mort de 15 personnes et l’empoisonnement de 180 autres au cours de la semaine écoulée dans la province de l’Alborz (nord), a indiqué Hossein Fazeli Harikandi, le chef de la justice locale, cité par l’agence de presse officielle iranienne Irna.

La consommation et la vente d’alcool sont interdites dans la République islamique mais les médias font régulièrement état d’intoxications mortelles avec de l’alcool de contrebande.

La police locale a interpellé trois personnes dans le cadre de cette affaire, et plus de 6,400 litres d’alcool ont été confisqués.

Selon M. Harikandi, la consommation de la boisson frelatée avec du méthanol « a rendu plusieurs victimes aveugles » tandis que d’autres « ont dû subir une dialyse en raison de lésions rénales ».

La consommation « de boissons alcoolisées contrefaites » a causé la mort de 644 personnes l’an dernier, un nombre en hausse « de 30% », selon Irna.

Lors de la pandémie du Covid en 2020, plus de 200 individus étaient morts en Iran après avoir cru des rumeurs selon lesquelles boire de l’alcool pouvait aider à protéger contre le virus.

Seuls les membres des minorités religieuses reconnues par l’Etat ont le droit de produire ou d’acheter des boissons alcoolisées en Iran mais l’alcool de contrebande est disponible facilement auprès de marchands illégaux.

Avec l’AFP

 

Reconstruction de l’Ukraine: Les Occidentaux promettent de faire payer la Russie

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Reconstruction de l’Ukraine: Les Occidentaux promettent de faire payer la Russie

Par Shaun TANDON, Marie HEUCLIN

 LONDRES, 21 juin 2023  – Les alliés occidentaux de Kiev ont promis mercredi d’augmenter leur aide financière à l’économie ukrainienne, ravagée par plus d’un an de guerre, mais averti la Russie qu’elle devrait en fin de compte payer pour la reconstruction.

Alors que l’Ukraine reconnaît que sa contre-offensive, qui se heurte à une forte résistance de l’armée russe, ne va pas aussi vite qu’espéré, la conférence pour la reconstruction de l’Ukraine réunit pendant deux jours à Londres plus de 60 pays, institutions internationales et secteur privé.

« Nous devons passer d’une vision à des accords et d’accords à des projets concrets », a plaidé d’emblée, par vidéo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l’ouverture de cet événement. « Chaque jour d’agression russe apporte de nouvelles ruines, des milliers et des milliers de maisons détruites, des industries dévastées, des vies brûlées ».

Le redressement de l’économie ukrainienne a récemment été évalué à 411 milliards de dollars dans une étude récente de la Banque mondiale, l’ONU, l’Union européenne et le gouvernement ukrainien. Une somme appelée à grossir à mesure que le conflit se poursuit.

« Soyons clairs: la Russie est à l’origine de la destruction de l’Ukraine. Et la Russie finira par supporter le coût de la reconstruction de l’Ukraine », a déclaré le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

« L’agresseur doit être tenu pour responsable », a aussi dit la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen.

« Il est clair que la Russie doit payer pour les destructions qu’elle a infligées. C’est pourquoi nous travaillons avec nos alliés pour explorer les voies légales d’utilisation des actifs russes », a déclaré le Premier ministre britannique Rishi Sunak, dont le pays est l’un des soutiens les plus actifs de Kiev.

Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, a appelé à utiliser les actifs russes gelés dans le cadre des sanctions pour financer la reconstruction. « Avant toute chose, la Russie doit payer pour ce qu’elle a détruit », a-t-il dit.

– « Prospérer » –

En attendant de concrétiser cette idée, délicate juridiquement, les alliés de Kiev ont renforcé leur aide financière pour répondre aux besoins immenses.

Washington a annoncé 1,3 milliard de dollars supplémentaires dirigés vers ses infrastructures.

« Il ne s’agit pas seulement pour l’Ukraine de survivre, il s’agit pour l’Ukraine de prospérer. Et la reconstruction est essentielle à cet égard », a déclaré Antony Blinken.

Londres a promis des garanties de crédits atteignant trois milliards de dollars sur trois ans pour financer les services publics ukrainiens et 240 millions de livres (280 millions d’euros) d’aide bilatérale, destinés notamment au déminage et des projets humanitaires.

Berlin a débloqué une aide humanitaire supplémentaire de 381 millions d’euros en 2023 et Paris 40 millions d’euros pour la reconstruction d’urgence et des équipements médicaux notamment.

Mardi, la Commission européenne avait proposé un paquet d’aide de 50 milliards d’euros jusqu’en 2027.

La conférence de Londres cherche aussi à mobiliser le privé, avec le lancement officiel de l' »Ukraine Business compact », une initiative invitant les entreprises du monde entier à s’engager à soutenir la reconstruction de l’Ukraine, aux côtés des grandes institutions financières mondiales.

L’Ukraine cherche de son côté à convaincre ses alliés de sa détermination à poursuivre, malgré le conflit, les réformes engagées ces dernières années et en particulier lutter contre la corruption longtemps endémique.

– Pas un « film hollywoodien » –

Sur le terrain, l’armée de Kiev tente de regagner les territoires pris par les Russes depuis le début de l’invasion du pays en février 2022.

Mais dans une interview à la BBC, Volodymyr Zelensky a admis que les progrès de cette offensive étaient « plus lents que désirés ». « Certaines personnes pensent que c’est un film hollywoodien et attendent des résultats maintenant. Ce n’est pas le cas ».

« Nous avancerons sur le champ de bataille de la manière que nous jugerons la meilleure », a ajouté le président.

A une trentaine de kilomètres de la ligne de front, dans l’Est de l’Ukraine, l’AFP a rencontré des locaux reconstruisant leurs maisons endommagées par des missiles russes.

« Restaurer les maisons pour pouvoir se protéger de la pluie et y vivre prendra une semaine », a estimé Bogdan, un bénévole de la Kramatorsk Association of Volunteers. « Mais pour une réparation complète, (cela prendra, NDLR) un an, ou deux, ou trois ».

 

Avec l’AFP

 

Mali : environ 38% de participation au référendum sur la Constitution

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Mali : environ 38% de participation au référendum sur la Constitution

 BAMAKO, 21 juin 2023 – Environ 38% des électeurs maliens ont pris part dimanche au référendum sur une nouvelle Constitution, a indiqué mercredi à Bamako l’autorité électorale après dépouillement des votes dans la quasi-totalité des bureaux.

Le président de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), Moustapha Cissé, lisant un communiqué devant la presse, n’a donné aucune indication sur une victoire du oui ou du non à l’issue de cette consultation. Cette dernière constitue une importante étape sur le chemin censé aboutir en mars 2024 à un retour des civils à la tête de ce pays confronté à une profonde crise multidimensionnelle et dirigé depuis 2020 par des militaires.

Les résultats provisoires définitifs seront communiqués au plus tard vendredi, conformément au délai légal de cinq jours à compter du scrutin, a-t-il dit.

« Plus de 24.000 bureaux de vote sur un total de 24.416 ont été traités. A ce stade de la centralisation des résultats de l’intérieur et de l’étranger, le taux de participation est de 38% », a-t-il dit.

La participation est traditionnellement faible au Mali.

Elle était néanmoins scrutée attentivement, parmi différentes indications susceptibles d’être livrées par le référendum sur le soutien de la population à la junte et à son chef, le réputé populaire colonel Goïta, ainsi que sur la situation intérieure.

Le vote a été entravé dans de nombreuses localités du centre et du nord soit par la crainte des attaques jihadistes soit par des désaccords politiques.

Environ 8,4 millions de Maliens étaient appelés à dire oui ou non au texte que leur soumettait la junte. Il renforce les pouvoirs du président mais s’est heurté à la contestation d’une opposition hétéroclite, notamment de groupes armés du nord et d’influentes organisations religieuses hostiles au maintien du principe de laïcité de l’Etat.

Les détracteurs du projet le décrivent comme taillé sur mesure pour un maintien des militaires au pouvoir au-delà de la présidentielle prévue début 2024, malgré leur engagement initial à rétrocéder la place aux civils après les élections.

La victoire du oui est généralement considérée comme acquise.

Avec l’AFP

 

Procès palais Mogho Naaba: Des activistes comme Amina Rachow et Naïm Touré contactés ?

Procès palais Mogho Naaba: Des activistes comme Amina Rachow et Naïm Touré contactés ?

Zigui Mamadou dit avoir été copté par Marcel Tankoano pour trouver quelqu’un pour l’enregistrement d’un audio appelant à s’en prendre à la cour du Mogho Naaba.

Cet audio devrait être mis sur le dos des « pros irissi ». Ensuite un deuxième audio devrait être publié appelant les forces de l’ordre à déguerpir les « pro irissi » et si les forces n’agissent pas, le FUF (front Uni pour le Faso dont Marcel Tankoano est leader) prendra  la charge de chasser les « pro irissi ».

Des activistes comme Aminata Rachow,  Naïm Touré et des médias étaient déjà contactés pour relayer les informations, poursuivent les interlocuteurs, selon Zigui Mamadou et Zacharia Tagna,  proches de Marcel Tankoano, à la barre.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Promotion immobilière et BAC 2023, en exergue dans les quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Promotion immobilière et BAC 2023, en exergue dans les quotidiens

Ouagadougou, le 21 juin 2023 (AIB)- La presse burkinabè de ce mercredi évoque la composition du Baccalauréat session 2023, débutée la veille et l’adoption de la loi sur la promotion immobilière.

Sidwaya titre à sa Une : « Promotion immobilière au Burkina Faso : Les  députés votent à l’unanimité la loi», informant que les députés de l’Assemblée législative de Transition(ALT) ont adopté à l’unanimité la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso lors de la plénière, le mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou.

Il précise que cette loi est composée de 107 articles qui limitent l’activité de la promotion immobilière à la construction de logement sur un espace de cinq hectares maximum par projet.

Le quotidien privé Le Pays explique que cette nouvelle  loi a pour objectif d’assainir et de recadrer le secteur de la promotion immobilière et éviter les dérives spéculatives, notamment l’accaparement des terres.

Le journal rapporte les propos du ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé qui dit qu’il s’agit de la relecture de la loi portant promotion immobilière en y apportant des innovations.

Il précise que désormais, le promoteur immobilier qui ne peut plus être qu’une personne morale, ne peut qu’édifier, améliorer, réhabiliter ou étendre des constructions sur des terrains urbains aménagés.

L’Observateur Paalga renchérit que la promotion immobilière a été redéfinie et exclut dorénavant, les promoteurs immobiliers privés, des opérateurs d’urbanisme, notamment le lotissement ou la restructuration.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso écrit à sa Une : «  Adoption de la loi sur la promotion immobilière : Les députés félicités pour avoir résisté à la corruption ».

« Les pressions, les interpellations, les propositions alléchantes et indécentes n’ont nullement entamé votre patriotisme », a laissé entendre le président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma, cité par L’Express du Faso.

Le même journal, sous un autre chapitre, aborde le déroulement des examens scolaires, publiant un communiqué de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) sous le titre : « Les syndicats évoquent un cafouillage dans l’organisation ».

Selon L’Express du Faso, c’est au lycée Wedpuiré de Saaba que le ministre en charge de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo et son collègue chargé des enseignements supérieurs, Adjima Thiombiano, sont allés lancer, hier mardi, les épreuves écrites du Bac 2023.

A ce sujet,  Sidwaya titre: « Baccalauréat 2023 : 132 980 candidats aux portes de l’université», tandis que  Le Pays   fait savoir que les candidats composent dans 502 jurys.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche : « C’est parti pour le Bac 2023 », avant de se demander : « Premier diplôme universitaire ou dernier du secondaire ? ».

Quant à L’Observateur Paalga, il fait observer qu’à l’occasion de ce Bac 2023 « les examinateurs s’arrachent les cheveux ».

Revenant sur le procès de Vincent Dabilgou et 6 autres, L’Observateur Paalga mentionne à sa Une :  « l’avocat du NTD (Nouveau temps pour la démocratie (Ndlr) dessaisi, le dossier renvoyé au 26 juin.

Le journal rapporte que sur la poursuite de l’instruction du dossier à la barre avec Vincent T. Dabilgou, hier 20 juin 2023, le conseil de l’ex-DAF, Me Amado Yoni, n’entendait pas lâcher prise.

Il ajoute que le client portait plainte contre l’ex-ministre des Transports et son conseil pour avoir produit de «  fausses pièces » pour l’accabler.

Agence d’information du Burkina

KSG/ak

Houet/Journalisme sensible aux conflits : Des hommes de médias de l’Ouest renforcent leurs compétences

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Houet/Journalisme sensible aux conflits : Des hommes de médias de l’Ouest renforcent leurs compétences

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, à travers la Direction générale de la communication et des médias, a organisé du 15 au 17 juin 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation à l’intention des journalistes et rédacteurs en chef des régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-ouest et de la Boucle du Mouhoun.

Le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme veut renforcer les compétences des professionnels des médias de l’Ouest du Burkina Faso, en les dotant d’outils leur permettant de traiter l’information « de manière plus professionnelle » en cette période de crise sécuritaire.

Pour ce faire, la Direction générale de la communication et des médias a organisé une formation à leur intention du 15 au 17 juin 2023 à Bobo-Dioulasso.

Cet atelier a porté sur « Journalisme sensible aux conflits (JsC), fact-checking et conduite d’émissions interactives dans un contexte de défis sécuritaires actuels au Burkina Faso ».

Selon le Directeur général (DG) adjoint de la communication et des médias, Yirimalè Fréderic Somé, cette formation vise à fournir aux journalistes les connaissances et les compétences nécessaires pour aborder les questions sensibles liées aux conflits, pour vérifier les faits avec précision et pour animer des émissions interactives.

Tout cela, dans le but d’améliorer la qualité et la fiabilité de l’information diffusée au public, en particulier dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité qui sévissent au Burkina Faso.

« Il est important que les journalistes prennent conscience de leurs responsabilités face au drame vécu par le pays », a-t-il indiqué.

Lors des trois jours de formation, l’accent a été mis sur le JsC, qui vise à informer de manière équilibrée tout en évitant d’aggraver les tensions et les divisions existantes.

Les participants ont appris des techniques de reportage qui permettent de donner la parole à toutes les parties prenantes impliquées dans un conflit, de présenter des faits vérifiés et de promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle.

A cela, s’ajoute le fact-checking ou vérification des faits et l’importance de vérifier les informations avant de les diffuser en utilisant des sources fiables et en croisant les informations pour éviter les erreurs et la propagation de fausses nouvelles.

Enfin, les participants ont été formés à la conduite d’émissions interactives, qui permettent une meilleure participation du public et favorisent le débat constructif.

Au terme de l’atelier, les participants ont exprimé leur gratitude envers les organisateurs pour cette initiative louable.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Logiciel examens : Le ministre de l’Education présente ses excuses pour les insuffisances

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Logiciel examens : Le ministre de l’Education présente ses excuses pour les insuffisances

Ouagadougou, le 20 juin 2023 (AIB)-Le ministre en charge de l’Education, Joseph André Ouédraogo, a présenté mardi ses excuses aux partenaires sociaux pour les insuffisances liées au nouveau logiciel des examens, promettant une amélioration les sessions à venir.

«Avant notre avènement, les examens étaient gérés par plusieurs logiciels, qui en réalité, étaient la propriété des personnes privées et d’individus. En accédant à la tête de ce département, j’ai mis un point d’honneur à doter le ministère d’un logiciel propre à lui», a dit le ministre en charge de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo.

Il s’exprimait mardi à Saaba, commune de la périphérie Nord-Est de Ouagadougou, à l’occasion du lancement officiel des épreuves écrites du baccalauréat.

Selon lui, ce nouveau outil «a été mis en place et on doit cette performance à une équipe dynamique de la direction des services informatiques qui ont travaillé nuits et jours contre zéro franc».

Un acte qualifié «de haut patriotisme» par le premier responsable en charge de l’éducation par «ces moments où les ressources sont rares».

Toutefois, il y a  des difficultés liées au nouveau logiciel.

Le ministre en charge de l’éducation nationale a présenté ses excuses aux partenaires sociaux pour les insuffisances. Il s’est engagé à mieux faire les éditions suivantes.

 Cette année, ils sont 132 980 candidats (à prendre part à l’examen du baccalauréat), contrairement à l’année passée où ils étaient à 142 728, soit une baisse des effectifs de l’ordre de 06,84 %, a indiqué Joseph André Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, cette baisse est peut-être due  à la situation sécuritaire du Burkina

L’examen du baccalauréat session 2023 mobilise environ 9 180 correcteurs pour noter les copies des différents candidats au sein de 510 jurys.

Les délibérations des résultats du premier tour interviendront le jeudi 29 juin tandis que les résultats du second tour seront proclamés le 6 juillet au plus tard pour une clôture de l’examen le 7 juillet 2023.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Mois de la famille et de l’enfant : La ministre Nandy Somé communie avec des PDI

La ministre de Solidarité, de l'Action humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille Nandy Somé/ Diallo partageant le repas communautaire avec les enfants.

Mois de la famille et de l’enfant : La ministre Nandy Somé communie avec des PDI

Kongoussi, (AIB)-La ministre en charge de l’Action humanitaire et de la Famille Nandy Somé /Diallo a partagé un repas communautaire avec 1 000 enfants, le 15 juin 2023 à Kongoussi, lors de la commémoration du mois de la Famille et de l’Enfant.

Le mois de la Famille et de l’Enfant est commémoré ce mois de juin 2023 par le ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille.  Pour la circonstance, la ministre Nandy Somé / Diallo  a décidé de  partager un repas communautaire avec les  enfants déplacés internes  et des enfants vulnérables issus des communautés hôtes de Kongoussi. Environ 1000 enfants ont bénéficié d’un repas communautaire.

500 d’entre eux  l’ont partagé directement avec la ministre  Nandy Somé/Diallo et le représentant de l’Unicef Bilal Sougou.Sougo et le reste sur les sites des déplacés internes.

2. Le représentant de l’Unicef Bilal Sougou remettant les kits aux bénéficiaires.

En plus du repas, 900 kits ont été distribués aux enfants sur place. Il s’agit de 500 kits de protection offerts par le ministère en charge de l’Action humanitaire, de 200 kits d’hygiène  offerts par l’Unicef et de 200  kits de  dignité offerts par Terre des Hommes (TDH).

Pour la ministre en charge de l’Action humanitaire Nandy Diallo/ Somé,la célébration de cette journée est d’une importance capitale pour son département parce qu’elle  permet de faire un état des lieux sur la protection et les droits  des enfant au Burkina Faso.

« je suis ici ce matin à la faveur de cette journée pour magnifier la Famille qui est le creuset des bonnes pratiques et des bonnes valeurs. C’est également une occasion pour nous d’interpeller la communauté à sensibiliser les enfants sur les bons comportements et les bonnes valeurs parce que la commémoration de cette année est placée sous le signe du développement du droit de l’enfant avec l’ère numérique»  a-t-ele expliquée.

Le représentant des partenaires techniques et financiers Hamidou Ouédraogo de TDH, a félicité le gouvernement burkinabè pour ses multiples actions en faveur de la promotion des droits des enfants et de leur protection.

3. Alizèta Ouermi recevant le don de la ministre à son domicile

Il a réitéré la disponibilité des différents partenaires intervenants dans le domaine de l’enfance, à accompagner le ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille dans sa quête permanente pour le bien-être des enfants burkinabè.

La sortie de la ministre à Kongoussi a pris fin par une visite dans une famille d’acceuil au secteur 4 de Kongoussi. Là-bas, Nandy Diallo/Somé a pu rencontrer Alizèta Ouermi et deux autres femmes qui accueillent  des enfants déplacés internes chez elles.

La ministre a traduit les remerciements du gouvernement burkinabè à ces familles qui ont su développer un esprit de solidarité envers des enfants victimes de la crise sécuritaire. Elle leur a remis des vivres en guise de soutien à leurs efforts.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Baccalauréat 2023 : Le ministre de l’Enseignement supérieur qualifie les candidats de VDP gonflés à bloc pour le succès

Burkina-Examen-Baccalauréat-Composition

Baccalauréat 2023 : Le ministre de l’Enseignement supérieur qualifie les candidats de VDP gonflés à bloc pour le succès

Ouagadougou, 20 juin 2023 (AIB)-Le ministre de l’Enseignement supérieur Pr Adjima Thiombiano a qualifié ce mardi 20 juin 2023, au lycée Wend Puiré de Saaba, les candidats au Baccalauréat 2023, de VDP gonflés à bloc pour le succès.

Les ministres Joseph André Ouédraogo de l’Education nationale et Adjima Thiombiano de l’Enseignement supérieur ont effectué ce matin du mardi 20 juin 2023, le lancement officiel de l’examen du Baccalauréat session 2023 au lycée Wend Puiré de Saaba dans la périphérie nord-est de Ouagadougou.

A l’occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur Adjima Thiombiano a lancé aux candidats « Vous êtes des VDP et un VDP ne tombe pas » avec pour objectif de les gonfler à bloc pour qu’ils réussissent à leur examen.

Face aux candidats des jury 200, 201 et 202 du lycée Wend Puiré de Saaba, les deux hôtes de marque, ont détendu l’atmosphère grâce à des astuces d’enseignants expérimentés qu’ils sont.

La situation sécuritaire du pays a contribué à la baisse des effectifs de l’ordre de 6,84% au plan national où 132 980 candidats sont enregistrés dans les 510 jurys. Des problèmes liés au logiciel de traitement des résultats des examens scolaires ainsi que des questions logistiques à parachever, ont notamment été relevés dans les 3 jurys ce matin.

Sur la question du logiciel, le ministre Joseph André Ouédraogo a présenté ses excuses pour les écueils relevés mais préféré voir le verre à moitié plein.

Le logiciel SIGEC répond d’une option institutionnelle de doter le ministère de son propre outil contrairement aux autres années où des logiciels privés étaient exploités.

L’outil est perfectible selon lui mais l’option est pertinente et les sacrifices de la Direction des Systèmes d’information qui l’a conçu, constituent un acte de ‘’haut patriotisme ‘’.

« Je comprends par ailleurs l’inquiétude forte des partenaires sociaux. Ils l’ont exprimée et je les ai entendus », a-t-il répondu.

D’ici la clôture de cette session 2023 du Baccalauréat le 7 juillet prochain, les attentions resteront focalisées sur les dates du 29 juin et du 6 juillet, retenues respectivement pour la proclamation des résultats du premier et du second tour.

Agence d’information du Burkina

 DCRP / MENAPLN

Production de fourrage :  MODHEM+/DDC outille les acteurs de terrain

Les participants se sont engagés à vulgariser les connaissances acquises auprès des autres producteurs.

Production de fourrage :  MODHEM+/DDC outille les acteurs de terrain

 Ouagadougou, (AIB)-Le Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire / composante infrastructures pastorales (MODHEM+/DDC), a organisé le mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou, un atelier de formation sur les itinéraires techniques dans le cadre de la production fourragère, pour la campagne 2023-2024.

Les éleveurs burkinabè sont de plus en plus confrontés au manque de fourrage pour leurs animaux, à cause entre autres, de l’intensité de l’exploitation des ressources, des feux de brousse et du non-renouvellement de cet aliment naturel.

Le Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire / composante infrastructures pastorales (MODHEM+/DDC), a entrepris des actions depuis sa mise en œuvre, pour contribuer à résoudre ce grave problème qui plombe l’économie rurale et partant, l’économie nationale quand on sait le poids du secteur pastoral dans le PIB.

L’une des solutions est l’ensemencement des terres avec des bonnes variétés de fourrage et le meilleur entretient des pépinières.

Dr Souleymane Ouédraogo : «Il y a plusieurs alternatives. Chaque producteur pourra faire son choix». (Dr Ouédraogo)

Pour atteindre cet objectif, MODHEM+/DDC a organisé le mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou, un atelier de formation sur les itinéraires techniques dans le cadre de la production fourragère pour la campagne 2023-2024.

Au total, une soixantaine d’acteurs terrains composé entre autres, des chefs de services régionaux des aménagements pastoraux, des chefs ZATE et des points focaux, ont pris part à ce rendez-vous du donner et du recevoir.

Dans le but d’engranger de très bons résultats, MODHEM+/DDC a fait appel à deux chercheurs de l’Institut national de l’Environnement et de Recherches agricoles (INERA).

Selon l’un des formateurs, Dr Souleymane Ouédraogo, le système d’élevage traditionnel a du mal à fonctionner de nos jours, car la savane ne se régule plus normalement. Cette situation, poursuit-il, oblige les pasteurs à explorer sans cesse d’autres horizons pour trouver de quoi, nourrir leurs animaux.

Kassoum Ouédraogo : «Notre objectif est d’améliorer la production du fourrage en qualité et en quantité».

«Pour inverser cela, c’est la production fourragère. Ce sont des aménagements pastoraux pour réensemencer afin de permettre le milieu de se renouveler», a-t-il conseillé.

Dr Ouédraogo a rappelé qu’en dehors des cultures d’exportation, le pastoralisme représente un gros morceau de l’économie nationale.

De son avis, il importe de mettre l’accent sur la production fourragère  car, le secteur de l’élevage occupe 90% de la population active et génère des milliers d’emplois.

Pour le coordonnateur du projet MODHEM+/DDC, Kassoum Ouédraogo, la rencontre vise à peaufiner des stratégies pour toucher toutes les zones d’intervention du projet avec la production fourragère.

Il a expliqué que des espèces à double usage ont été choisis pour produire à la fois des graines pour l’alimentation des ménages et suffisamment de la biomasse pour nourrir le bétail. Ces espèces sont le sorgho (Sariaso 16), le Niébé (Tilgré et KVX 745 11P).

Aussi, il y a essentiellement des espèces fourragères (Pennissetum pedicelatum et le Brachiaria mulato II) qui seront ensemencées sur de grandes superficies.

Pour Stéphane Tuina, le projet vise la restauration et la régénération des zones/aires de pâture de près de 900 hectares.

Kassoum Ouédraogo a indiqué que derrière ces espèces fourragères, se trouvent des itinéraires techniques  que les responsables pastoraux et les points focaux doivent en prendre connaissance, afin de les relayer auprès de la base.

Ces itinéraires techniques montrent quand et comment ensemencer, comment entretenir les parcelles et le moment propice pour récolter.

Le chef de service des aménagements pastoraux de la région du Centre-sud, Boukaré Guira, a affirmé que les rudiments acquis, vont permettre d’accompagner les producteurs sur le terrain.

Il s’est surtout réjoui car grâce au projet MODHEM+/DDC qui a fait de sa région, une localité pilote pour la production du fourrage, une grande quantité y a été récoltée l’année écoulée.

Pour Boukaré Guira, l’accompagnement en production de fourrage et en semences, va favoriser une grande production de lait et une meilleure qualité de viande.

En rappel, MODHEM+/DDC est mis en œuvre par l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV), grâce à un financement de la Direction de Développement de la Coopération Suisse (DDC).

Le Directeur adjoint de SNV au Burkina Faso, Stéphane Tuina, a salué la résilience des agropasteurs, eu égard au contexte sécuritaire difficile.

Stéphane Tuina a affirmé que la formation vise à permettre aux acteurs d’accroitre sensiblement leurs productions, pour faire face aux énormes déficits qui s’annoncent à l’horizon.

Agence d’information du Burkina

MAO/ata

Baccalauréat 2023 : 1511 candidats prennent part aux épreuves écrites dans le Tuy

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Baccalauréat 2023 : 1511 candidats prennent part aux épreuves écrites dans le Tuy

Houndé, 20 juin 2023 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, a officiellement lancé ce mardi 20 juin 2023, les épreuves écrites du  Baccalauréat 2023 au  lycée  départemental de  Koumbia.

1511  candidats dont 824 garçons et  687 filles  des  séries A  et  D  prennent part aux épreuves écrites du  Baccalauréat  2023  dans la  province  du  Tuy. Ils  composent  dans  6  jurys localisés  dans les communes de  Houndé,  Founzan et Koumbia.

C’est au jury de Koumbia nouvellement érigé en centre d’examen du Baccalauréat  que le Haut-commissaire, Issiaka Segda, accompagné des autorités éducatives de la province et des autorités administratives et coutumières de  la  localité,   a  procédé   au lancement officiel  des épreuves écrites.

Ce  jury  logé  au  lycée départemental de Koumbia  est composé de 176 candidats   dont  113   de   la  série A et 63 de la série D.  L’ouverture symbolique  de l’enveloppe a  eu  lieu  dans  la  salle  n°1 où une trentaine  d’élèves  de  la  série  D  étaient prêts  à  aborder  les épreuves  de  Français.

Le Haut-commissaire Issiaka  Segda  a encouragé les candidats et  leur   a  rappelé   le   défi  a    relevé.

≪Comme c’est la première fois que le Baccalauréat  se déroule à Koumbia vous devez aussi être les premiers  dans  la  province du  Tuy à l’obtenir≫ a-t-il indiqué.

L’autorité provinciale a, par ailleurs, rassuré   les candidats que  les   sujets   ne sortiront  pas  du   cadre  des enseignements qu’ils ont reçus de leurs professeurs au cours  de  l’année scolaire.

Le  directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Tuy, Hâté Sankara  a  fait savoir que  la session se déroule  bien.

≪De façon pratique nous n’avons pas enregistré de problème pour ce qui  concerne l’organisation≫ a-t-il  soutenu.  Il a   souhaité  une bonne  session à l’ensemble des acteurs impliqués dans l’organisation de l’examen du baccalauréat.

Agence d’information du Burkina

BEB/wis

Baccalauréat 2023 : Le Haut-commissaire de la province du Yagha invite les candidats  du Sahel à garder leur sérénité pour mieux aborder les sujets

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Baccalauréat 2023 : Le Haut-commissaire de la province du Yagha invite les candidats du Sahel à garder leur sérénité pour mieux aborder les sujets

Dori, 20 juin 2023 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Yagha, Adama Koussoubé représentant le gouverneur de la région du Sahel a procédé ce mardi matin au lancement du Baccalauréat 2023 au lycée provincial de Dori par l’ouverture de la première enveloppe des épreuves.

Le Haut-commissaire de la province du Yagha, Adama Koussoubé a livré au nom du gouverneur de la région du Sahel, un message d’encouragement aux candidats de la région. Il les a invité à ne pas se stresser, à se comporter comme d’habitude car les sujets du Baccalauréat ne porteront que sur les cours qu’ils ont vu en classe.

M. Koussoubé a conseillé aux candidats de garder leur sérénité pour mieux aborder les sujets afin qu’au jour des résultats, ils soient admis.

Le Haut-commissaire de la province du Yagha, Adama Koussoubé (en Faso danfani) donne le top de départ par l’ouverture de la première enveloppe des épreuves

En tant que candidats de la région du Sahel, âprement éprouvée par le terrorisme, le Haut-commissaire a demandé aux élèves d’adopter comme maitre mot, la résilience.

Il leur a rappelé que c’est dans des conditions difficiles qu’ils ont évolué au cours de l’année scolaire ce qui commande de leur part, de fournir encore doublement des efforts pour être au même niveau que les autres candidats des autres régions.

Le directeur régional de l’enseignement post primaire et secondaire du Sahel Salifou Porgo

Selon le directeur régional de l’enseignement post primaire et secondaire du Sahel Salifou Porgo, cette session du Baccalauréat enregistre au Sahel, 861 candidats dont 394 filles et 467 garçons répartis dans 5 jurys, un jury à Djibo et 4 jurys à Dori.

Il a précisé que cette année, les candidats des provinces de Sébba et de Gorom se déplacent et composent dans les centres de Dori notamment au lycée provincial et au collège notre dame du Sahel Suudu Andal.

Agence d’information du Burkina

SN/wis

Baccalauréat 2023: 13 088 candidats sur la ligne de départ au Centre Ouest

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Baccalauréat 2023: 13 088 candidats sur la ligne de départ au Centre Ouest

Koudougou, 20 juin 2023 (AIB)-Le top de départ des épreuves écrites et orales du Baccalauréat, session de 2023 a été donné ce mardi au jury 269 du Centre du lycée professionnel national Maurice Yameogo de Koudougou, par le gouverneur de la région, Boubakar Nouhoun Traoré.

La région du Centre Ouest enregistre 13 088 candidats dont 6 099 filles et 6 989 garçons en lice pour la conquête du Baccalauréat session de 2023. Au niveau de l’enseignement général (séries A4, D et C), ils sont 12 344 candidats contre 744 dans les spécialités de l’enseignement, de la formation technique et professionnelle.

Le gouverneur de la région (gauche) procèdant à l’ouverture de la première enveloppe

Le top de départ des épreuves écrites et orales, a été donné ce mardi au jury 269 du Centre du lycée professionnel national Maurice Yameogo de Koudougou, par le gouverneur de la région, Boubakar Nouhoun Traoré, en présence de nombreuses de personnalités dont le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire (DREPS), Bienzi Didier Paré.

Les candidats sont repartis dans 51 jurys logés dans 30 établissements de 20 localités de la région. Les résultats du premier tour sont attendus le 29 juin 2023.

Agence d’information du Burkina

PB/wis 

Baccalauréat 2023 : 314 candidats en lice dans la province du Noumbiel

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Baccalauréat 2023 : 314 candidats en lice dans la province du Noumbiel

Batié, 20 juin 2023 (AIB)-Le secrétaire général de la province du Noumbiel, représentant le Haut-commissaire a procédé ce mardi 20 juin 2023 à Batié au lancement officiel des épreuves écrites du Baccalauréat session de 2023 dans la province du Noumbiel.

Ils sont au total 314 candidats qui tenteront de décrocher leurs premiers diplômes universitaires. En série A4 philosophie et lettres, ils sont au nombre de 199 dont 108 garçons, 91 filles et 32 candidats libres. En série D, ils sont au total de 115 dont 77 garçons, 36 filles et 12 candidats libres.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Baccalauréat 2023 : 2938  candidats compétisent dans la province du Passoré

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Baccalauréat 2023 : 2938  candidats compétisent dans la province du Passoré

Yako, 20 juin 2023 (AIB)-Le Haut-commissaire du Passoré, Koutougou Laurent Kontogom a officiellement lancé ce mardi au lycée provincial polyvalent de Yako, les épreuves écrites du Baccalauréat session de 2023 dans la province qui enregistre 2938  candidats dont 1437  filles et   1501 garçons.

C’est dans les jurys 461 et 462  siégeant au lycée provincial polyvalent de Yako, notamment  dans la salle 1 du jury 461 que les autorités administratives, communales, militaires et paramilitaires du Passoré ont assisté à l’ouverture de l’enveloppe contenant la première épreuve  de Français des séries  D et C.

Dans ces deux jurys, composent  respectivement 279 et 277 candidats de la série C, dont 13 candidats de la série C rattachés au jury 462.

Avant de procéder à l’ouverture des premières enveloppes, le Haut-commissaire du Passoré, Koutougou Laurent Kontogom a demandé aux candidats de rester confiants en ce qu’ils ont appris au cours de l’année. Il les a invités à proscrire tout comportement qui concourt à la facilité, sous peine de sanctions.

Le Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire (DPEPS) du Passoré, Halidou Konfé a  quant à lui, indiqué que toutes les dispositions sont prises afin que la session se déroulent bien dans l’ensemble des 11 jurys que compte la province.

Il a adressé sa reconnaissance à l’endroit des acteurs impliqués dans le déroulement de la session et surtout salué la résilience des enseignants qui n’ont ménagé aucun effort afin que  les contenus des enseignements soient dispensés malgré le contexte sécuritaire quelque peu délétère dans certaines communes de la province.

La province enregistre cette année 2938  candidats dont 1437  filles et  1501 garçons des séries A4, D, C et Option Agricole. Il faut noter aussi que 78 candidats issus des lycées de Kalsaka, de Rondo et de Poura, dans la province du Yatenga composent au Passoré du fait de la situation sécuritaire « moins reluisante  » dans ladite localité.

Leur nombre porte à 3016 le total de candidats qui prennent part à la présente session dans la province.

Agence d’information du Burkina

EZS/wis

Baccalauréat 2023 : Le préfet de Boromo apporte le soutien des autorités aux candidats de la province des Balé

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Baccalauréat 2023 : Le préfet de Boromo apporte le soutien des autorités aux candidats de la province des Balé

Boromo, 20 juin 2023 (AIB)-Le préfet du département de Boromo Esaie Bamogo a ouvert officiellement ce mardi 20 juin 2023, la première enveloppe des épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat au lycée provincial de Boromo.

2589 candidats sont inscrits pour l’examen du Baccalauréat session 2023 qui a débuté ce mardi 20 juin dans la province des Balé. On dénombre 1190 filles et 1399 garçons. Les effectifs sont en baisse par rapport à l’année passée selon les services des examens et concours.

La province des Balé compte trois centres d’examen et neuf jurys répartis à Bagassi, Boromo et Fara. Les candidats y composent en série A4 et série D uniquement.

Au nom du Haut commissaire de la province Ibrahim Boly absent, le préfet du département de Boromo Esaie Bamogo a donné le coup d’envoi des épreuves par l’ouverture de la première enveloppe au lycée provincial de Boromo aux jurys 3 et jury 4.

Il était accompagné d’une forte délégation d’autorités administratives. Les autorités ont visité plusieurs salles de composition et encouragé les candidats.

“C’est l’heure de la récolte, nous sommes à vos côtés, nous attendons de vous un bon pourcentage de succès » a dit le préfet aux candidats.

Sur le plan organisationnel, le directeur principal des enseignements post-primaire et secondaire Dr Lombo Gnoumou a déclaré qu’il n’y pas de soucis majeur.

« Tout est mis en place, les différents jurys ont ouvert, le BAC démarre sans inquiétude » et cela grâce à l’accompagnement des autorités administratives et des Forces de défense et de sécurité, a-t-il fait savoir.

M. Gnoumou a invité l’ensemble des acteurs à s’impliquer correctement et à observer la confidentialité de tout ce qui est fait. De même, il a souhaité de bon résultats pour la province.

Agence d’information du Burkina

OM/wis

La tenue d’élections au Mali, en Guinée et au Burkina  au menu d’un sommet de la Cédéao

CÔTEIVOIRE-BURKINA-MALI-GUINÉE-CÉDÉAO-ÉLECTIONS

La tenue d’élections au Mali, en Guinée et au Burkina  au menu d’un sommet de la Cédéao

 

 ABIDJAN, 20 juin 2023  – La tenue d’élections au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, trois pays dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d’Etat, sera au menu du prochain sommet de la Cédéao le 9 juillet en Guinée-Bissau, a annoncé mardi le président ivoirien Alassane Ouattara.

« La tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus », indique un communiqué de la présidence ivoirienne, publié après un entretien à Abidjan entre M. Ouattara et le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simao.

« Le président de la République a révélé que ce sujet fera l’objet de discussions au cours du prochain sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui aura lieu le 9 juillet 2023, en Guinée-Bissau », ajoute le document.

Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, ont été suspendus des organes décisionnels de la Cédéao, après les prises de pouvoir par des militaires respectivement en 2020, 2021 et 2022. Le Mali et la Guinée avaient en outre été soumis à d’autres sanctions, en partie levées.

Les pouvoirs se sont engagés au Mali et au Burkina Faso, deux pays en proie à des violences terroristes meurtrières, à un retour à l’ordre constitutionnel en 2024.

En Guinée, le regime s’est engagée à se retirer début 2025.

Selon Alassane Ouattara, les élections sont « un impératif pour toute l’Afrique de l’ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin de ces trois nations, et qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise ».

Le Mali, la Guinée et le Burkina avaient demandé, en vain, le 10 février la levée de leur suspension de la Cédéao et de l’Union africaine (UA).

Avec l’AFP

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