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Burkina : le président Damiba prend les rênes du ministère de la Défense

 

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Burkina : le président Damiba prend les rênes du ministère de la Défense

 Ouagadougou, 12 sept. 2022 (AIB)- Le président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba a pris le portefeuille de la Défense et des Anciens combattants, à l’issue d’un léger remaniement ministériel, intervenu ce lundi.

C’est le colonel-major Silas Kéïta, élevé lundi, au grade de général de brigade, qui va désormais seconder le président Damiba, au ministère de la Défense et des anciens Combattants, chargé de la Défense.

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants était détenu par le général de brigade Barthelemy Simporé qui était déjà au même poste, lorsque le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a renversé le 24 janvier 2022, le président Roch Kaboré.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

L’école burkinabè vit la plus grave crise de son histoire, selon une association estudiantine

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L’école burkinabè vit la plus grave crise de son histoire, selon une association estudiantine

Ouagadougou, 12 septembre 2022(AIB)-L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), a déclaré à l’issue de son  congrès, tenu du 7 au 10 septembre 2022, que  l’école burkinabè, dans tous les ordres d’enseignement, vit la plus grave crise de son histoire.

 

L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), a dans sa déclaration finale, affirmé que  l’école burkinabè, dans tous les ordres d’enseignement, vit la plus grave crise de son histoire, depuis l’adoption des Programmes d’ajustement structurels à la fin des années 1980.

« La situation s’est davantage exacerbée avec la  crise sécuritaire en cours entrainant la fermeture de nombreuses écoles et jetant sur les chemins de l’exil de nombreux élèves », lit-on dans la déclaration.

Selon l’UGEB, citant des sources gouvernementales, en mai 2022,  la situation sécuritaire a entrainé la fermeture de 3623 écoles soit 20,33% des écoles primaires avec un impact sur 579 970 élèves.

Au niveau de l’enseignement secondaire, ce chiffre s’élève à 467 collèges et lycées fermés mettant hors du cursus 103 347 élèves, à cette date, affirme l’UGEB dans sa déclaration.

A l’enseignement supérieur, le tableau n’est guère reluisant, selon l’union générale des étudiants burkinabè.

L’UGEB pointe les difficultés d’application du système Licence- Master-Doctorat (LMD).

« Plus de dix ans après l’application du système LMD, le constat est des plus amers. Nul ne peut savoir, dans les universités publiques, quand commence et se termine une année académique (ndlr, chevauchements)».

Au plan social, l’UGEB note une dégradation continue des conditions de vies des étudiants burkinabè du fait de l’augmentation du coût de la vie mais aussi des mesures prises par les gouvernements successifs.

Elle a dénoncé «les nouvelles conditions imposent une moyenne de renouvellement des allocations sociales (Fonds national pour l’éducation et la recherche ‘’FONER’’) de 7 au lieu de 5 ; la condition de revenu des parents qui ne devrait pas dépasser 10 millions par an ; l’exclusion des étudiants du privé».

Toujours selon l’UGEB, le taux de remboursement du prêt  est passé de 3 à 6%.

En rappel, plus 600 conseillers venus des sections et comités d’initiatives nationales de Ouagadougou ainsi que d’autres villes du pays, et aussi du Sénégal et de la France ont, pris part au congrès de l’UGEB, tenu du 7 au 10 septembre 2022 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina

OLA-DNK / ata

Photo:UGEB

 

 

 

Burkina : «L’insécurité civile constitue un danger pour le secteur de l’élevage» dans l’espace CILSS (ministre)

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Burkina : «L’insécurité civile constitue un danger pour le secteur de l’élevage» dans l’espace CILSS (ministre)

Ouagadougou, 12 Septembre 2022 (AIB)-Le ministre en charge des Ressources animales et halieutiques, Dr Delwendé Innocent Kiba, a déclaré lundi, que l’insécurité civile qui se manifeste entre autres par les conflits entre agriculteurs et éleveurs, la criminalité transfrontalière et le terrorisme, constitue une menace pour le secteur de l’élevage dans l’espace du CILSS.

« L’insécurité civile sévie dans nos pays, et se manifeste dans le sous-secteur de l’élevage sous plusieurs formes. Il s’agit notamment des conflits entre agriculteurs éleveurs, du terrorisme, du vol de bétails, du trafic de tout genre, du banditisme et de la criminalité transfrontalière », a déclaré le ministre burkinabè de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Delwendé Innocent Kiba.

Selon Dr Kiba, le terrorisme qui s’intensifie dans l’espace sahélien a affaibli les performances du sous-secteur de l’élevage.

« En effet, on assiste à des déplacements massifs des populations vers les zones où elles se retrouvent sans ressources, ni moyen de productions ayant laissé derrière elles des cheptels et tout moyen de production », a-t-il expliqué.

Le ministre Kiba s’exprimait lundi, lors de la célébration de la 37e journée internationale du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS), sous le thème : «Elevage et insécurité civile au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».

De son avis, le choix du thème de cette journée, leur offre une opportunité de réflexion collective en vue d’apporter des solutions pour le développement du secteur de l’élevage.

Car a-t-il dit, « Je suis persuadé que les réflexions auxquelles le CILSS nous invite à travers ce thème, déboucheront à des idées fortes qui contribuerons au retour de la paix et de la sécurité civile pour l’épanouissement des différents secteurs d’activités sociaux économiques et partant des populations ».

De son côté, le Secrétaire exécutif du CILSS, Abdoulaye Mohamadou, a laissé entendre que la crise de la ruralité y compris la crise du pastoralisme, alimente d’une certaine manière l’insécurité au niveau de la région.

A propos, il a indiqué que sa structure a mis en œuvre un certain nombre de projets qui essaient d’apporter des solutions aux différentes contraintes que subissent l’élevage et le pastoralisme dans la région.

Pour Abdoulaye Mohamadou, il s’agit notamment de la prévention des conflits, la réalisation d’infrastructures économiques au profit des pasteurs et la prise en compte de l’économie pastorale dans les politiques publiques.

A cet effet, le Secrétaire exécutif du CILSS a lancé un plaidoyer auprès de tous les acteurs à prendre conscience de la crise qui affecte au-delà des éleveurs et agropasteurs pour un retour de la paix dans le Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest.

Le ministre Delwendé Innocent KIBA a rappelé que l’activité d’élevage est menée par plus de 2 320 000 individus au Burkina Faso, ce qui représente environ 17% de la population totale de 10 ans et plus.

A l’en croire, selon les résultats de l’enquête nationale sur le cheptel de 2019, on dénombre plus de 9 000 000 de bovins, 21 000 000 de petits ruminants et 33 000 000 de têtes de volailles et contribue 14% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.

Notons que le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70.

Il regroupe de nos jours treize (13) États membres dont : 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert).

Agence s’information du Burkina

OLA/ho/ata

 

Préliminaires Ligues des champions : le RCK battu sur le fil par l’Assante Kotoko de Kumassi

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Préliminaires Ligues des champions : le RCK battu sur le fil par l’Assante Kotoko de Kumassi

Ouagadougou, 12 sept. 2022 (AIB) – Le Rail club du Kadiogo (L1, Burkina Faso) a été battu 1 à 0 lundi soir au stade Mathieu Kérékou de Cotonou (Bénin), par l’Assante Kotoko de Kumassi (Ghana), comptant pour le match aller des préliminaires de la Ligues africaine des champions de football.

Le but des Ghanéens de l’Assante Kotoko a été marqué à la dernière seconde des arrêts de jeu par Isaac Oppong. Le match retour aura lieu le dimanche prochain à Kumassi.
Agence d’information du Burkina
as/

Burkina : Importation de 300 MW et économies d’énergie pour parer aux délestages en 2023

Burkina-Electricité-Déficit-Mesures

Burkina : Importation de 300 MW et économies d’énergie pour parer aux délestages en 2023

Ouagadougou, 8 sept. 2022 (AIB)- Le gouvernement burkinabè qui compte importer 100 MW  de la Côte d’Ivoire et 200 MW du Ghana pour éviter en 2023, les délestages, a également demandé aux populations, de faire des économie d’énergie.

Le 7 septembre 2022, en conseil des ministres, il a été décidé au Burkina Faso, de l’importation de 100 MW de la Côte d’Ivoire et de 200 MW du Ghana.

«Cette importation qui vise à augmenter les capacités de production d’électricité de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), doit être également soutenue par une économie d’énergie par les populations, en vue d’éviter les délestages en période de pointe en 2023», conseillent les ministres.

En rappel, depuis 2018, environ 200 MW d’électricité sont fournis par le Ghana et la Côte D’Ivoire au profit des Burkinabè qui connaissent un déficit énergétique structurel qui engendre des délestages impactant l’économie nationale.

Ces délestages sont accentués pendant les périodes de fortes chaleur (mars à juillet) et quelques fois par le déficit pluviométrique qui ne permet pas un meilleur remplissage des barrages hydroélectriques (Bagré, Kompienga).

Agence d’Information du Burkina

BSK/ho/ata

ATTENTION: photo d’archive et d’illustration

Terrorisme et nécrologie dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Terrorisme et nécrologie dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 12 sept 2022 (AIB)- Les parutions burkinabè de ce lundi, commentent le décès du journaliste, Paul Miki Rouamba, par ailleurs Directeur général (DG) du groupe Omega medias, sans oublier la visite du président du Faso Damiba au Niger dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

« Lutte contre le terrorisme : Sandaogo en civil chez Bazoum », affiche à sa Une, le doyen des quotients privés, L’Observation Paalga.

Le journal privé rapporte qu’après Bamako et Abidjan,  le président du Faso, Paul Henri Sandaogo a rendu, hier dimanche, une  visite à Niamey à son homologue Mohamed Bazoum, afin d’échanger avec lui sur le renforcement de la coopération militaire.

Le confrère précise que c’est bien la première fois qu’il troque sa tenue militaire contre celle civile, le rendant ainsi méconnaissable.

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, soutient que les chefs d’Etats Damiba et Bazoum se sont entretenus au palais présidentiel de Niamey sur les défis sécuritaires dans la zone des trois frontières et la question du G5 Sahel.

Le journal public Sidwaya renchérit que le président du Faso a saisi l’occasion de cette visite pour traduire ses remerciements à l’ex-chef d’Etat nigérien, Mahamoudou Issoufou, pour le rôle qu’il a joué dans la médiation avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dans un autre registre, le même quotidien d’Etat titre : « Décès du journaliste Paul-Miki Rouamba : Le Premier ministre présente ses condoléances ».

Selon lui, le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo a présenté, hier dimanche à Ouagadougou, ses condoléances à la famille éplorée.

Le journal public rappelle que l’ex-Directeur général de Omega Médias, est décédé samedi 10 septembre 2022 à l’hôpital de Tengandogo de Ouagadougou.

De son côté, L’Observateur Paalga informe que le regretté est passé, entre autres, par les journaux Le Pays, Le Quotidien, la radio Ouaga FM, les télés LCA et Omega TV.

Agence d’information du Burkina

DNK/no/ak

Le Centre médical de Solenzo fermé

Le Centre médical  de Solenzo fermé

Ouagadougou, 11 sept. 2022(AIB)-Le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Solenzo a refermé ses portes le samedi 10 septembre, à cause de l’insécurité.

Selon les informations reçues par l’AIB, le personnel de santé n’est plus à son poste et aucun malade ne peut accéder au centre de santé.

Une source anonyme explique que depuis que les réseaux de Bèna et de Kouka ont été détruits le jeudi 8 septembre 2022, les derniers infirmiers ont plié bagages le lendemain laissant ainsi une population désespérée qui ne sait plus où se rendre pour des soins.

Le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain 2 aussi a emboîté les pas du CMA mais au CSPS urbain 1 il y a quelques infirmiers qui viennent au secours de la population, a conclu la source.

Le même jour, quatre individus armés sur des motos, visitaient les ex domiciles des forces de l’ordre, à la recherche semble t-il, de moyens de déplacement et d’armes.

La situation sécuritaire de la ville de Solenzo est devenue très préoccupante ces dernières semaines depuis le départ des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des autorités locales, suivi de multiples attaques terroristes.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le Premier ministre rend hommage au regretté journaliste Paul-Miki Roamba

Burkina : Le Premier ministre rend hommage au regretté journaliste Paul-Miki Roamba

Ouagadougou, 11 sept. 2022(AIB)-Le Premier ministre Albert Ouédraogo a rendu dimanche, hommage au journaliste Paul-Miki Roamba dont le décès la veille, a provoqué une onde de choc dans la presse et dans l’opinion burkinabè.

« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la disparition brutale du journaliste Paul-Miki Roamba, précédemment Directeur Général de Omega Medias.

Jai eu l’occasion de le rencontrer que rarement mais ces quelques moments m’ont permis de découvrir un homme sympathique, intéressant et cultivé.

J’ai encore été marqué par le talent et le professionnalisme de ce jeune journaliste, à l’occasion du grand entretien que j’ai accordé à la télévision nationale le 23 Août dernier, et dont il était l’un des animateurs.

Il nous quitte à la fleur de l’âge, après une vie professionnelle bien accomplie dans le monde des médias, apportant ainsi sa pierre à l’édification du Burkina.

En ces moments douloureux, je voudrais, au nom du Président du Faso et au nom des membres du Gouvernement de la Transition, lui rendre un vibrant hommage.

Je présente mes condoléances les plus émues à ses familles biologique et professionnelle. Repose en paix, Paul Miki Roamba. », a écrit le Premier ministre Albert Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

L’Ivoirien Souleymane Traoré remporte le 28e Tour de Côte d’Ivoire

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L’Ivoirien Souleymane Traoré remporte le 28e Tour de Côte d’Ivoire

Ouagadougou, 11 sept. 2022 (AIB) – Le cycliste ivoirien Souleymane Traoré a remporté samedi, la 28e édition du Tour de Côte d’Ivoire devant le Burkinabè Paul Daumont avec un écart de 3 secndes.

C’est à l’issue de la 7e et dernière étape remportée par l’Ivoirien Abou Sanogo que la victoire de la compétition est revenue à Souleymane Traoré. Malgré les bonnes performances de Paul Daumont (arrivé encore à la 2e place), il n’a pas pu rattraper son retard de 3 secondes.

Abou Sanogo a bouclé le critérium de Taabo (123,3) en 2h31mn25secondes soit une vitesse moyenne de 48,859km/h devant Paul Daumont.

Le Burkinabè Daouda Soulama a terminé ce Tour avec le maillot des points chauds.
Agence d’information du Burkina
as/

Lutte contre le terrorisme : le Chef d’Etat burkinabè est à Niamey

Lutte contre le terrorisme : le Chef d’Etat burkinabè est à Niamey

 

(Niamey, 11 septembre 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, est arrivé à Niamey en République du Niger, ce dimanche 11 septembre.

Le Président DAMIBA a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre nigérien, Mahamadou OUHOUMOUDOU, puis conduit au Palais présidentiel où l’attendait son homologue Mohamed BAZOUM.

Les deux Chefs d’État auront une séance de travail avec comme point de discussion la question sécuritaire. Il s’agira pour eux d’apprécier la situation et trouver les meilleures stratégies pour coordonner au mieux la traque contre les groupes armés qui attaquent et traversent la frontière commune aux deux États.

Il est accompagné du Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, de la Ministre des Affaires étrangères et du Commandant des opérations du Théâtre national.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Privée de tout depuis des semaines, Titao enfin ravitaillée en produits de premières nécessités 

Privée de tout depuis des semaines, Titao enfin ravitaillée en produits de premières nécessités

Ouagadougou, 11 sept.2022(AIB)-La ville de Titao privée depuis plusieurs semaines de nourriture à cause d’un blocus imposé par des groupes armés, a été ravitaillée hier samedi, en produits de premières nécessités.

C’est un ouf de soulagement pour les populations de Titao. Le convoi de ravitaillement tant attendu est enfin arrivé dans la ville ce samedi 10 septembre 2022 après plus d’un mois de stationnement à Ouahigouya. Parti de Ouahigouya vers 18h c’est aux environs de 22h00 que les cortège a foulé le sol de Titao.

Les populations avaient alerté plusieurs fois d’un manque total de vivres et autres produits de premières nécessités.

Selon des témoignages recoupés par l’AIB, elles se contentaient depuis bientôt deux mois de feuilles d’herbes comestibles et d’aubergines sauvages.

Le maïs frais, qui faisait partie des quelques rares produits sur le marché se négociait à 500 F, le tas de 5 épis.

Une certaine solidarité s’était tissée entre les populations pour se partager les quelques ressources alimentaires encore disponibles, a affirmé des témoins sur place.

Les convois sécurisés sont organisés par l’armée en collaboration avec l’administration et les forces vives de la localité.

Depuis la dégradation de la situation sécuritaire en décembre 2021 qui a entraîné l’isolement de la zone, c’est la quatrième fois qu’un convoi sécurisé est organisé au profit des populations locales.

Sur 40 villages que compte la commune de Titao, seulement 5 sont encore en place et 35 déplacées.

La plupart des habitants se sont retrouvées à Titao auxquels se sont ajouté des populations des communes voisines de Ouindigui et de Sollé.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le président Damiba se rend au Niger dimanche

Burkina : Le président Damiba se rend au Niger dimanche

Ouagadougou, 10 sept. 2022(AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba va échanger dimanche à Niamey avec son homologue nigérien Mohamed Bazoum pour parler de renforcement de la lutte contre le terrorisme dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali,Niger).

La présidence du Faso qui donne l’information précise que cette visite de travail et d’amitié a pour objectif de mieux peaufiner les stratégies dans la lutte contre le terrorisme, à travers une meilleure coopération inter-États et une coordination des actions.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022, compte rétablir la paix par l’intensification des opérations militaires et le dialogue avec les groupes armés qui attaquent le Burkina Faso depuis six ans.

En début septembre, il s’est rendu au Mali et en Côte d’Ivoire pour parler d’un front commun contre le fléau qui menace le Sahel et toute l’Afrique de l’ouest.
Agence d’information du Burkina

Burkina/Média: Décès du journaliste Paul-Miki Roamba

 

Burkina/Média: Décès du journaliste Paul-Miki Roamba

Ouagadougou, 10 sept. 2022(AIB)-Le Directeur général du Groupe Oméga Médias, Paul-Miki Roamba, est décédé samedi, des suites de maladie, a annoncé son organe dans un communiqué.

« En ces circonstances douloureuses, le Groupe Oméga présente toutes ses condoléances à sa famille biologique, à ses proches et se tient à leurs côtés afin de surmonter cette épreuve. Que l’âme de notre cher collègue repose en paix. Amen ! », lit-on encore dans le communiqué.

Journaliste polyvalent, présentateur de renom et animateur hors pair, Paul-Miki Roamba avait rejoint le groupe Oméga le 27 mai 2022, au poste de Directeur général.

Bien avant, il a évolué au quotidien Le Pays, dans le journalisme d’investigation, à la Radio Ouaga FM et à la télévision privée LCA.

Les Éditions Sidwaya dont l’AIB fait partie, adressent à ses proches, ses chaleureuses condoléances et souhaitent qu’il repose en paix.

Agence d’information du Burkina

Le sabotage de poteaux électriques plonge à nouveau Gayéri dans le noir

 

Le sabotage de poteaux électriques plonge à nouveau Gayéri dans le noir

Fada N’Gourma, 10 sept.2022(AIB)-La ville de Gayéri (Est) est de nouveau sans électricité, à cause d’actes de sabotage sur le réseau électrique.

Depuis le 7 septembre 2022, la population de la ville de Gayéri est plongée de nouveau dans l’obscurité faute d’électricité.

Selon des sources locales, cette coupure est due au sabotage de poteaux servant d’interconnexion entre Yamba et Gayéri.

Il faut aussi noter aussi que depuis lors, aucun réseau de communication n’est fonctionnel à Gayéri.

Rappelons que Gayéri avait été plongée dans le noir pendant deux mois avant le rétablissement de l’électricité en avril 2022.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2022

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2022

 

LONDRES – Après avoir été ovationné devant Buckingham palace par des milliers de personnes à son retour à Londres, Charles III a promis vendredi dans son premier discours en tant que souverain de servir les Britanniques toute sa vie, comme sa mère Elizabeth II l’avait fait à son 21ème anniversaire.

 

GRAKOVE (Ukraine) – L’armée russe envoyait vendredi des renforts en direction de la région ukrainienne de Kharkiv, réplique à une percée grâce à laquelle Kiev dit avoir repris le contrôle de 30 localités dans cette zone frontalière de la Russie.

 

BRUXELLES – Les ministres européens de l’Énergie se sont dits favorables vendredi à une série de mesures d’urgence pour enrayer la flambée des factures de gaz et d’électricité, évoquant même un plafonnement du prix des importations de gaz de l’UE.

 

WASHINGTON – La reconstruction et le soutien à l’économie ukrainienne coûteraient près de 350 milliards de dollars si le conflit opposant le pays à la Russie se terminait aujourd’hui, selon un communiqué commun publié vendredi par le gouvernement ukrainien, la Commission européenne et la Banque mondiale.

 

SEOUL – Nouvelle escalade dans le dossier de l’arsenal nucléaire nord-coréen: Pyongyang a adopté une loi déclarant qu’elle est prête à mener des frappes atomiques préventives, y compris face à des attaques conventionnelles, ont annoncé vendredi les médias d’État.

 

JAKARTA – Un séisme de magnitude 6,1 a frappé samedi matin la province indonésienne de Papouasie, suivi d’une autre secousse de magnitude 5,8 quelques minutes plus tard, a indiqué l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS).

 

HEMET (Etats-Unis) – Les pompiers combattant un important incendie en périphérie de Los Angeles se sont préparés vendredi à affronter un nouveau danger, sous la forme d’inondations et coulées de boue que pourrait déclencher une tempête tropicale remontant du Mexique.

 

COLUMBUS (Etats-Unis) – Joe Biden, inaugurant le chantier d’une usine de semi-conducteurs dans l’Ohio (est) a estimé que la fabrication de ces composants électroniques de plus en plus perfectionnés était une question de « sécurité nationale », notamment face aux ambitions chinoises.

 

GENEVE (Suisse) – L’ONU s’est déclarée vendredi « très préoccupée » après la condamnation à mort prononcée en Iran à l’encontre de deux militantes des droits des homosexuels, accusées de promouvoir l’homosexualité.

 

CARACAS – Suspendus depuis 5 ans, les vols commerciaux entre le Venezuela et la Colombie vont reprendre le 26 septembre, ont annoncé vendredi les présidents des deux pays, Nicolas Maduro et Gustavo Petro, une décision qui s’inscrit dans la normalisation des relations bilatérales, rompues en 2019.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Développement du numérique et des énergies renouvelables, droit du travail plus exigeant, mobilisation anti-corruption: les Etats-Unis ont posé vendredi à Los Angeles les bases d’une alliance avec 13 pays de la zone Asie-Pacifique, pour se poser en alternative à la Chine dans la région.

 

RABAT – Des dizaines de manifestants pro-palestiniens ont protesté vendredi devant le Parlement marocain contre la normalisation des liens entre le royaume et Israël, après que l’Etat hébreu a rappelé son ambassadeur à Rabat dans le cadre d’une enquête, ont constaté des correspondants de l’AFP.

 

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Un tribunal sud-africain a annulé vendredi la suspension jugée « inappropriée » de la cheffe du principal organe de lutte contre la corruption, décidée par le président Cyril Ramaphosa après l’ouverture d’une enquête publique le visant dans le cadre d’une sombre affaire de cambriolage.

 

BAMAKO – Des dizaines de civils ont été tués cette semaine dans une localité du nord du Mali attaquée par des jihadistes affiliés à l’organisation Etat islamique, qui étend son rayon d’action au prix de nombreuses exactions, ont indiqué des responsables locaux.

 

BUNIA (RD Congo) – Une attaque de miliciens contre un village d’Ituri, dans le nord-est de la RD Congo, a fait 17 morts vendredi, a annoncé un responsable de la société civile locale.

 

MOSCOU – L’inflation, qui a flambé en Russie jusqu’à battre un record de vingt ans en avril, est repassée sous les 15% en août pour la première fois depuis le début de l’intervention militaire russe en Ukraine et la pluie de sanctions qui l’ont suivie.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre l’Iran visant notamment le ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité, accusé d’être responsable de la cyberattaque massive ayant visé l’Albanie en juillet.

 

ISLAMABAD – Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a estimé que l’indifférence du monde aux conséquences du changement climatique relevait de la « folie », au premier jour vendredi de sa visite au Pakistan, frappé par de catastrophiques inondations.

 

PARIS – Le Défenseur des droits autrichien dénonce dans un rapport les mauvais traitements subis par les résidents d’une maison de retraite en Autriche appartenant au groupe privé français Orpea, déjà au coeur d’un scandale en France.

 

VENISE (Italie) – La compétition de la 79e Mostra s’achève sur un pied de nez à la censure: récemment emprisonné, le réalisateur iranien Jafar Panahi a présenté vendredi son dernier opus, une mise en abyme de sa propre situation pour mieux dénoncer l’oppression.

 

LUSAIL (Qatar) – « Dernier test » avant le Mondial-2022 au Qatar, le stade Lusail, dernière des huit enceintes du tournoi, a été officiellement inauguré vendredi lors d’un match entre les clubs champions d’Arabie saoudite et d’Egypte, Al Hilal et Zamalek.

Avec l’AFP

 

L’Emir du Liptako a trouvé le président Damiba «très mesuré et très réaliste» dans son discours  

L’Emir du Liptako a trouvé le président Damiba «très mesuré et très réaliste» dans son discours

 

L’Emir du Liptako a accordé une interview à Sidwaya relative au discours du Président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, du dimanche 4 septembre 2022 à Dori. Il analyse le discours et donne son appréciation sur la gestion de la Transition.

 Comment analysez-vous le discours du Président Damiba ?

Si j’ai bonne mémoire, il avait promis de faire un bilan d’étape et il a tenu sa parole. Le fait de l’avoir fait à Dori me réjouit davantage, parce que c’est une zone où la population a subi beaucoup de problèmes liés à l’insécurité, au déplacement, tout ceci est la cause du désenchantement.

J’ai trouvé l’allocution mesurée, réaliste. Il a dit que nous avons tous failli, en pointant du doigt tout d’abord les FDS et les VDP. Il a dépeint la situation, avant son arrivée au pouvoir, le 24 janvier dernier, en disant que nous étions dans des divisions, des désengagements et des comportements qui ont contribué à attiser le feu, plutôt qu’à l’éteindre.

Il a aussi parlé de l’état de délabrement moral de toute la société, des services publics corrompus et politisés, de la mauvaise gouvernance, de la perte de confiance en la justice qui ne joue plus son rôle de régulateur social.

Le président Damiba a aussi parlé de la classe politique engluée dans des intérêts personnels, d’achats de conscience et d’une gestion calamiteuse des deniers publics.

Il a également fait cas d’une population laissée à elle-même qui n’a plus de repère et qui vit dans une assistance continue et de notre peuple qui perd son âme sans s’en rendre compte.

Son discours est un appel à un sursaut patriotique,  en faisant le rappel de notre histoire, en particulier l’époque où coutumiers et politiciens se sont mobilisés, en 1947, pour la reconstitution de la Haute-Volta. Qu’il me soit permis d’ajouter qu’à l’époque,  l’Emir du Liptako et le Roi du Gourma ont aussi contribués à la reconstitution de notre pays, en se battant pour retour du Liptako et du Gourma à la Haute volta, malgré tous les moyens mis par Boubou Hama, alors le Président de l’Assemblée Nationale du Niger, pour que ces zones restent au Niger.

Ce que le président a dit est une réalité, beaucoup de personnes n’ont à l’esprit que leurs intérêts personnels ; ce qui nous a amené à oublier complètement notre Nation.

Ce qui nous arrive n’est qu’une accumulation de problèmes qui a conduit une partie de nos concitoyens à se demander s’ils sont du Burkina ou tout simplement au Burkina.

Mon appréciation de l’intervention du président Damiba est positive,  car il a dit sans ambages où nous étions, où nous en sommes en ce moment et vers où nous devons aller.

Il est évident qu’il ne faut s’attendre à une satisfaction générale, dès lors qu’il y en a qui sont pressés de revenir au pouvoir (aux « affaires », ceux-ci vont dire que «c’est bon, mais ce n’est pas arrivé… ». D’autres sont des partisans et vont applaudir.

Pour ma part, je considère qu’il y a des actions qui sont posées, mais si vous demandez à quelqu’un comme moi, dont la population vit dans l’insécurité tous les jours et la précarité tout le temps, s’il est satisfait de la situation, je  répondrai : non, sans hésiter.

Je l’avais déjà dit lors de la rencontre entre les chefs coutumiers et le Premier Ministre que les choses avancent certainement, mais pas à notre satisfaction.

En effet j’aimerais pouvoir me lever aujourd’hui, à n’importe quelle heure, de Ouagadougou et aller à Dori, ou de Dori, prendre la route de Seytenga, celle de Gorgadji, ou de Falangountou. C’est impossible de nos jours !

Voilà pourquoi il est difficile de se satisfaire d’un bilan, de 5 mois, de ceux qui cherchent à résoudre un problème de sécurité qui a mis plus de 7 ans à s’installer.

L’important est de reconnaitre qu’il y a des avancées en ce moment et qu’il y a eu un sursaut patriotique de nos forces de sécurité et de défense et les VDP et qui s’impliquent réellement dans la bataille.

 Il faut maintenant que nous les populations, nous soyons solidaires avec ceux qui se battent pour libérer notre pays. Nous devons être dans une logique de soutenir nos fils et filles qui se battent  pour nous, les encourager et les aider.

Pour nous chefs coutumiers, il s’agit de ne pas tomber ni dans des réflexions apologétiques, ni dans des discours anathémisant, mais d’utiliser les outils qui reposent sur nos capacités de percevoir des signes qui altèrent le bon fonctionnement de notre société, donc ce que la communauté vit au quotidien.

Nous avons apprécié, à sa juste valeur, la création innovante pour notre pays, d’un ministère qui s’occupe des affaires coutumières et religieuses, ainsi que la reconduite du ministère de la cohésion sociale et de la réconciliation, qui sont des ministères qui prônent le retour à la paix par la manière douce.

  En effet, nous sommes dans une époque de suspicion généralisée, de désolidarisation où chacun suspecte l’autre, où la confiance a totalement disparu, plus personne ne donne à l’autre le bénéfice du doute, plus personne ne donne à l’autre la reconnaissance du rôle fondamental qu’il jouait en tant membre d’une communauté dans une société pourtant complémentaire.  La suspicion engendre la peur, la peur engendre la violence qui mène à l’insécurité, à la méfiance, à la stigmatisation et au repli identitaire.  Tous des éléments qui portent préjudice à la cohésion sociale.  Ainsi ces ministères ont des rôles majeurs à jouer.

Il faut ajouter que de nos communautés, nous recevons des nouvelles positives, selon lesquelles, ceux qui veulent repartir chez eux, arrivent à le faire, et aujourd’hui, les populations déplacées partent et reviennent à Dori, malgré le fait que la sécurité ne soit pas totalement une réalité.

Ainsi malgré que l’insécurité subsiste toujours, chez nous, les gens peuvent aller et revenir des zones comme Seytenga et des villages autour de Bani.  Mais nous voudrions que ça puisse aller mieux.

Quelle lecture faite-vous de la gestion du pouvoir par la Transition ?

Je voudrais me réserver d’y répondre, bien que nous ayons toutes les raisons de parler de ceux qui nous gouvernent.  Encore faut-Il que ceux qui nous gouvernement aient assez d’humilité pour accepter la critique, surtout lorsque celle-ci doit guider toute action humaine et l’intérêt de mieux faire les choses. Alors que sans critique il ya beaucoup de risques d’autosatisfactions.

Est-il très africain qu’un gouvernant se croit toujours au dessus aux autres ? Il faut que les gens reviennent un peu sur terre.

La force, la fortune, le pouvoir, la beauté, l’intelligence, la connaissance sont des présents que le bon Dieu prête  à l’humain. S’il en fait un mauvais usage,  il les lui retire.

Je pense que les exemples chez nous sont patents. Il faut donc toujours avoir l’humilité de ne pas se considérer au-dessus des autres, parce qu’on a une fonction au niveau de l’Etat.

Du reste, l’Etat c’est tout le monde et quand on arrive à un certain niveau de responsabilité dans l’appareil d’Etat, on représente les autres, mais on n’est pas au-dessus d’eux.

Donc il est plus important d’être plus utile que d’être plus autoritaire et il est important d’agir pour préserver la paix, la dignité et l’accès aux ressources de notre de façon égalitaire.

Je ressens, comme beaucoup de nos concitoyens actuellement, en plus de l’insécurité, le problème de la cherté de la vie. Elle est due à quoi?

Doit-on juste nous contenter d’accepter que les prix ont augmenté au niveau international, donc l’appliquer automatiquement à la population, quand bien même les revenues de celles-ci, sont soit inexistantes, soit au plus bas? N’est il pas de la responsabilité des dirigeants de prendre des mesures idoines pour que la population puisse faire face à ces augmentations, surtout en l’absence de sécurité sociale ? Sinon, tout au tard,  cela va tous nous éclater à la figure.

Les pistes pour nous sortir de cette situation est de nous attaquer plus aux causes,  ensuite aux conséquences.

Nous devons trouver les raisons qui ont conduit les jeunes à prendre les armes contre leur pays. Est-ce le manque d’infrastructures sanitaires, d’écoles, de considération, le chômage de plusieurs et le désœuvrement  des jeunes issus des foyers coraniques, …

Si on règle, ne serait-ce que 1/3 des problèmes des jeunes, ce sera une bonne avancée pour convaincre certains au retour. Le retour de ces personnes amènera d’autres à voir que c’est possible.  Il n’y a pas besoin de profilage, car eux-mêmes trouveront les raisons de rendre les armes et rentrer à la maison.

Le meilleur dialogue c’est de créer des emplois, des occupations utiles pour ces personnes qui sont parties. Je suis sûr qu’on ne va pas demander deux fois à quelqu’un qui a de quoi s’occuper dignement de sa famille de revenir.

Mais, est-il juste de voir seulement ceux qui sont partis ? Il faut aussi voir la population qui est là et qui subit tous les jours et de résoudre les inégalités.

Même nos religions disent qu’il faut bien accueillir le fils prodigue, mais il faut penser aussi à ceux qui sont restés et qui subissent le poids de la misère.

Je me souviens il y a quelques années, mon père, alors Emir, avant que Le Bon Dieu ne le rappelle en 2010, était allé voir dernier le ministre de l’Administration, avant l’insurrection, pour lui faire part de ses inquiétudes concernant ce qu’il entend çà et là et un début de langage de radicalisation de certaines personnes.

Le ministre l’avait rassuré qu’il n’y avait pas de problème et que le gouvernement voit tout, entend tout et connait tout et que la situation est gérée.

Voilà où nous ont menés l’omnipotence, la routine, la suffisance et l’immobilisme de nos gouvernants.

 Nous souhaitons que l’autorité de l’Etat prenne en compte les alertes que les légitimités coutumières lancent.  Il y a environ 60% de notre territoire aux mains d’autrui, et c’est en 2022 que le régime actuel est venu, comme ils disent, pour prendre leurs responsabilités, alors qu’ils la prennent entièrement !

 Pour moi, cette responsabilité c’est de recouvrer la totalité du territoire burkinabè et, surtout, de réunir les conditions d’un retour définitif et en toute sécurité  des personnes déplacées internes.

 On ne doit pas assurer seulement leur retour, mais on doit mettre en place les conditions de sécurité physique et de sécurité alimentaire pour leur retour, parce que ce sont des personnes qui n’ont pas cultivées leurs champs depuis 3 ans. De plus, la plupart ont perdu leurs bétails, donc les moyens de subsistances ne sont plus là.

Il faut que lorsque des Burkinabés disparaissent qu’on ne se limite pas simplement à rendre les derniers hommages aux victimes, ou à décréter des journées de deuil national, mais qu’on arrive à identifier les responsables et qu’on rende une justice équitable.

 La demande de sécurité ne peut être dissociée d’une demande de justice équitable.  Il faut investir et inclure toutes les communautés dans la gestion politique, économique tout en implantant une justice équitable. La justice n’est crainte et respectée que si elle équitable.

C’est seulement lorsqu’on a la garantie d’une justice équitable qu’on peut demander aux personnes déplacées de regagner leurs villages. Si le pouvoir de l’Etat est faible dans certaines zones, d’autres acteurs vont y émerger et s’y installer. Il est à parier que ces nouveaux acteurs ne vont pas accompagner l’État, mais mettre tout en œuvre pour l’affaiblir.

Il est impératif régler les disfonctionnement de notre système politique, sinon les mêmes causent vont créer les mêmes effets.

Depuis l’indépendance, notre pays a connu seulement 10 ans de régime civil. Il faut se poser  la question : à qui la faute ?  Est-ce, celle des civils, des militaires ou de la population, elle même?  A mon humble avis, lorsqu’on est au pouvoir on l’est pour tous les Burkinabè.

On cesse d’être d’une ethnie, d’une région, d’avoir des partisans ou des amis personnels ou politiques, pour n’être que le digne représentant au service de tous les burkinabè.

Si les leaders politiques, coutumiers, religieux, les FDS, la société civile et les chercheurs, ne s’unissent pas d’urgence pour faire face à la situation, je compte alors sur votre perspicacité pour en déduire une conclusion. Sans mécanisme correctif, les maux des uns deviennent le cauchemar de tous.

Nadège YE

Sidwaya.info

Burkina/Primature : Le nouveau directeur de la communication promet de relever les défis avec ses collaborateurs

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Burkina/Primature : Le nouveau directeur de la communication promet de relever les défis avec ses collaborateurs

Ouagadougou, 9 sept.2022 (AIB)- Le nouveau Directeur de la communication et des relations presse (DCRP) de la Primature, Jean Victor Ouédraogo, a promis vendredi, de relever les défis avec ses collaborateurs.

«Dans la poursuite des objectifs qui me sont fixés, j’aurai besoin du soutien sans faillite de tous. D’abord à commencer par le Premier ministre (Albert Ouédraogo), ensuite j’invite mes nouveaux collaborateurs à se mettre sans réserve à la tâche, car le défi est collectif et nous le relèverons en équipe », a déclaré le nouveau Directeur de la communication et des relations presse (DCRP) de la primature, Jean Victor Ouédraogo.

M. Ouédraogo a traduit sa reconnaissance au chef du gouvernement pour la confiance placée en sa modeste personne et lui a promis d’être fidèle.

Le nouveau DCRP a été installé vendredi à Ouagadougou dans ses fonctions par le directeur de cabinet de la Primature, Docteur Ferdinand Ouédraogo.

Jean Victor Ouédraogo s’est dit conscient de la coordination de l’action gouvernementale dans un contexte de crise sécuritaire et a assuré se mettre au travail, afin d’atteindre les objectifs poursuivis.

« Je viens apporter de la terre à la terre pour que notre termitière soit encore plus grande, plus solide et permettre d’approvisionner les populations du Burkina Faso », a-t-il poursuivi.

Le DCRP sortant, Galip Atéridar Somé, a traduit sa reconnaissance aux Premiers ministres qui l’on fait confiance comme directeur de la communication à la primature pendant son séjour.

M.Somé a témoigné sa gratitude à l’ensemble de ses collaborateurs pour les résultats obtenus durant ses six ans au Premier ministère du Burkina Faso.

« Je voudrais remercier tout le personnel de la Primature parce que nous avons constitué en quelque sorte une famille dans laquelle je me suis entièrement retrouvé. J’ai vraiment aimé cette collaboration. L’aventure s’arrête certes à la Primature mais nous constituons toujours la même famille que nous devons entretenir », a-t-il confié.

Il a aussi exprimé sa satisfaction à l’endroit des médias pour leur accompagnement dans la visibilité des actions de la Primature.

En rappel, Jean Victor Ouédraogo a été nommé le mercredi 7 septembre 2022 en Conseil des ministres comme nouveau DCRP de la Primature.

Au cours de cette cérémonie, le nouveau Directeur de gestion des finances Dramane Traoré a également pris fonction.

Agence d’Information du Burkina

OLA-NO/ ata

Léraba : Le Haut-commissaire Mahamadi Congo échange sur le mode opératoire de l’Opération mana-mana dans les communes

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Léraba : Le Haut-commissaire Mahamadi Congo échange sur le mode opératoire de l’Opération mana-mana dans les communes

Sindou,09 septembre 2022 (AIB)- Le Haut-commissaire de la Province de la Leraba, Mahamadi Congo a tenu une rencontre le jeudi 8 septembre 2022 avec le comité provincial de la mise en œuvre de l’opération mana-mana l’opération mana-mana en vue de nettoyer les huit (08) départements de la Léraba. 

Dans la dynamique de la poursuite des concertations engagées pour un ancrage de la pratique de l’opération « mana-mana : mon acte patriotique pour ma ville » dans la province de la Léraba, le Haut-commissaire Mahamadi Congo a échangé le jeudi 8 septembre 2022 avec le comité provincial chargé de la question.

Cette rencontre a regroupé les préfets, les autorités militaires, paramilitaires et coutumières en vue de programmer le lancement officiel de l’opération dans les 08 départements que compte la province. 

A l’issue de la concertation, ce sont les chefs-lieux des départements qui ont été retenus pour le lancement des activités qui se tiendront les derniers samedis du mois.

Le Haut-commissaire Mahamadi Congo dit Susciter et renforcer l’engagement citoyen à travers des actions de salubrité dans le but d’amener la population à s’approprier. 

En rappel, le 02 juillet dernier, son prédécesseur Adjara Kientéga a officiellement lancé l’Opération mana mana dans la province au Centre médical avec antenne chirurgicale de Sindou.

Agence d’information du Burkina

Mk/ab/ho/ata 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Léraba : Souro Sanon installé dans ces fonctions de directeur provincial en charge de l’Education préscolaire

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Léraba : Souro Sanon installé dans ces fonctions de directeur provincial en charge de l’Education préscolaire

Sindou, 05 septembre 2022 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo a procédé le 05 septembre 2022 à Sindou, à l’installation du nouveau Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Léraba, Souro Sanon.

Nommé en conseil ordinaire des ministres le 10 août 2022, le tout nouveau Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non Formelle (DPEPPNF) de la Léraba, Souro Sanon a été installé dans ses fonctions le lundi 5 septembre dernier.

Placée sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, Souro Sanon remplace Lazare Bayé au poste de directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Léraba, dans la région des Cascades.

Souro Sanon, plus de 10 ans d’expérience dans cette province, a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du Burkina Faso, en particulier celles du MENAPL pour la confiance en lui placée à travers cette promotion.

M. Souro place son action sur le signe de la résilience afin de relever les défis tels que l’accès à l’éducation par les populations déshéritées, la gestion efficiente des ressources humaines et la promotion de l’éducation de qualité.

Quant au haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, il a félicité les deux DPEPPNF sortant et entrant.

Mahamadi Congo a par ailleurs, exprimé sa disponibilité à accompagner le nouveau directeur dans sa nouvelle tâche.

Agence d’information du Burkina

MK/ab/ho

 

 

 

 

 

 

La Culture et la Communication peuvent contribuer à pacifier le Burkina Faso (ministre Kaboré)

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La Culture et la Communication peuvent contribuer à pacifier le Burkina Faso (ministre Kaboré)

Ouagadougou 9 sept. 2022 (AIB)- La Culture et la Communication sont des éléments fondamentaux qui peuvent contribuer à pacifier le Burkina Faso qui fait face à une grave crise sécuritaire et humanitaire depuis six ans, a affirmé vendredi la ministre Valérie Kaboré.

«Pour pacifier le Burkina Faso, il faut dialoguer ; il faut communiquer. Il faut également utiliser nos valeurs culturelles pour pouvoir parvenir à l’atteinte de ces objectifs», a conseillé vendredi, la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré.

Elle a fait remarquer que son ministère réunit «la Culture et la Communication qui en réalité sont des éléments fondamentaux pour la recherche de la paix».

La ministre présidait la première session du Conseil d’administration du secteur ministériel de son département autour du thème « Situation socio-politique nationale : Contribution du MCCAT a la recherche de la paix et de la cohésion sociale».

Selon Valérie Kaboré, son ministère est suffisamment outillé pour jouer sa partition dans cette quête de la paix.

«Le ministère est une composition intégrée pour pouvoir accompagner la Transition au retour de la paix. La Culture est le point de départ de notre civilisation. C’est le socle de notre quotidien et comme la dit quelqu’un “ si l’on ne se retrouve pas dans sa direction, il faut retourner à sa racine “ », a indiqué Mme Kaboré.

En rappel, le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes dans plusieurs de ses localités, ayant engendré beaucoup de pertes en vies humaines, le déplacement de près de 1,5 millions de personnes et la fermeture de milliers d’écoles et de centres de santé.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba arrivé aux affaires le 24 janvier 2022, compte rétablir la paix et la stabilité, grâce au dialogue avec certains combattants, la réconciliation nationale et l’intensification des opérations militaires.

Agence d’Information du Burkina

DNK-BSK/ata

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