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L’école burkinabè vit la plus grave crise de son histoire, selon une association estudiantine

Ouagadougou, 12 septembre 2022(AIB)-L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), a déclaré à l’issue de son  congrès, tenu du 7 au 10 septembre 2022, que  l’école burkinabè, dans tous les ordres d’enseignement, vit la plus grave crise de son histoire.

 

L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), a dans sa déclaration finale, affirmé que  l’école burkinabè, dans tous les ordres d’enseignement, vit la plus grave crise de son histoire, depuis l’adoption des Programmes d’ajustement structurels à la fin des années 1980.

« La situation s’est davantage exacerbée avec la  crise sécuritaire en cours entrainant la fermeture de nombreuses écoles et jetant sur les chemins de l’exil de nombreux élèves », lit-on dans la déclaration.

Selon l’UGEB, citant des sources gouvernementales, en mai 2022,  la situation sécuritaire a entrainé la fermeture de 3623 écoles soit 20,33% des écoles primaires avec un impact sur 579 970 élèves.

Au niveau de l’enseignement secondaire, ce chiffre s’élève à 467 collèges et lycées fermés mettant hors du cursus 103 347 élèves, à cette date, affirme l’UGEB dans sa déclaration.

A l’enseignement supérieur, le tableau n’est guère reluisant, selon l’union générale des étudiants burkinabè.

L’UGEB pointe les difficultés d’application du système Licence- Master-Doctorat (LMD).

« Plus de dix ans après l’application du système LMD, le constat est des plus amers. Nul ne peut savoir, dans les universités publiques, quand commence et se termine une année académique (ndlr, chevauchements)».

Au plan social, l’UGEB note une dégradation continue des conditions de vies des étudiants burkinabè du fait de l’augmentation du coût de la vie mais aussi des mesures prises par les gouvernements successifs.

Elle a dénoncé «les nouvelles conditions imposent une moyenne de renouvellement des allocations sociales (Fonds national pour l’éducation et la recherche ‘’FONER’’) de 7 au lieu de 5 ; la condition de revenu des parents qui ne devrait pas dépasser 10 millions par an ; l’exclusion des étudiants du privé».

Toujours selon l’UGEB, le taux de remboursement du prêt  est passé de 3 à 6%.

En rappel, plus 600 conseillers venus des sections et comités d’initiatives nationales de Ouagadougou ainsi que d’autres villes du pays, et aussi du Sénégal et de la France ont, pris part au congrès de l’UGEB, tenu du 7 au 10 septembre 2022 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina

OLA-DNK / ata

Photo:UGEB

 

 

 

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