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Burkina/Covid: Une association dénonce la privation de voyages pour «les petites gens»

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Burkina/Covid: Une association dénonce la privation de voyages pour «les petites gens»

Ouagadougou, 3 nov. 2021(AIB)- L’association ‘’Le Tocsin’’ a dénoncé la facilité accordée aux «grands» de voyager partout dans le monde, malgré la fermeture des frontières en raison de la Covid, alors que «les petits» doivent attendre ou imaginer des moyens de contournement.

«On peut relever deux poids deux mesures. Tandis que «les grands» peuvent circuler quasiment partout dans le monde, «les petits» doivent attendre», a écrit le président de l’association ‘’Le Tocsin’’ Dr Serge Noël Ouédraogo, à propos de la fermeture des frontières à cause de la Covid.

M. Ouédraogo qui s’exprimait dans une déclaration parvenue mercredi à l’AIB, a indiqué qu’en «quête de survie», «les petits» doivent imaginer des moyens de contournements aux multiples conséquences.

Il a énuméré la forte augmentation des tarifs des transports interétatiques, les risques de braquages, de rackets et de viols aux frontières et les risques de développement d’une «économie criminelle» dans les zones frontalières.

En rappel, les frontières terrestres du Burkina demeurent officiellement fermées depuis le 21 mars 2020, quelques deux semaines après le début de la Covid-19.

Les frontières aériennes sont ouvertes aux personnes ayant un test PCR négatif.

«Le Tocsin pense que les gouvernants des Etats des espaces UEMOA et CEDEAO doivent faire la balance des avantages et inconvénients de cette fermeture des frontières terrestres et prendre au besoin la mesure fortes qui s’impose au bénéfice des populations», a estimé Dr Serges Noël Ouédraogo.

Entre le 9 mars 2020 et le 31 octobre 2021, le Burkina Faso a comptabilisé 15 103 cas confirmés dont 211 cas actifs, 14 661 guéris et 221 décès.

Le pays compte 364 556 personnes vaccinées contre la covid-19  à la date du 31 octobre 2021.

Agence d’Information du Burkina

PN/ata/ak

Photo d’illustration: acc-ouaga.org

 Tour du Faso : l’Algérien Hamza Yacine s’impose à Tenkodogo et s’offre le maillot jaune

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 Tour du Faso : l’Algérien Hamza Yacine s’impose à Tenkodogo et s’offre le maillot jaune

 Ouagadougou, 3 nov. 2021 (AIB) – Le coureur algérien Hamza Yacine a remporté dans un sprint massif, la 6e étape (Nagréongo-Tenkodogo, 153,3km) du Tour du Faso devant le Burkinabè Bassirou Nikiéma et son compatriote Saïdi Nassim et enfile du même coup le maillot jaune le plus convoité de la compétition.

Le coureur algérien qui animait déjà la course depuis le top de départ affiche ses ambitions pour la couronne finale. Il a damné le pion au Burkinabè Nikiéma en 1h 13mn 2 secondes, soit une vitesse moyenne de 47,522 km/h.

Le peloton est resté groupé dans l’ensemble de la course, toute tentative ayant été annulée. Même les 12 échappées du jour ont été vite rattrapées. Les deux sprints intermédiaires de Mogtédo et de Zorgho ont été tous remportés par le meilleur coureur burkinabè Souleymane Koné malgré sa chute et sa blessure de la veille à la 5e étape.

C’est l’Algérien Aymen Merj qui s’est le 3e point chaud de Koupéla pour donner le rythme à son équipe. Beaucoup de ralentisseurs sur la route, freinant l’allure de la course.

Au classement général, Hamza Yacine vainqueur du jour, fait coup double en récupérant le maillot jaune des épaules du belge Rutgers Wouters qui devra se contenter du maillot vert. L’Algérien conserve également son maillot rose des points chauds.

La 7e étape, le contre-la-montre par équipe sera courue demain jeudi entre Koupéla et Zorgho (33 km).
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

 

Burkina : La Société burkinabè de télédiffusion menace de suspendre les programmes de certaines télévisions

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Burkina : La Société burkinabè de télédiffusion menace de suspendre les programmes de certaines télévisions

Ouagadougou, 3 nov. 2021 (AIB)- La Société burkinabè de télédiffusion (SBT)  a menacé mardi, d’arrêter la diffusion le 23 novembre prochain, des programmes de certains éditeurs de service de télévision qui ne sont pas à jour de leurs redevances.

Selon le directeur de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), Fidèle Aymar Tamini, certains éditeurs de services de télévisions n’arrivent pas à payer leurs redevances.

De son avis, sa structure va arrêter la diffusion des programmes des médias concernés le 23 novembre prochain.

Le patron de la SBT s’exprimait mardi à Ouagadougou, face à la presse sur le non payement des redevances de certains éditeurs de service de télévision.

Pour lui, les recettes attendues pour l’année 2021 sont évaluées à un milliard 104 millions 874 mille 851 Francs CFA pour l’ensemble des éditeurs.

Fidèle Aymar Tamini a signalé que le total facturé au 10e mois de l’année s’élève à 826 millions 823  mille  444 Francs CFA.

A l’en croire, son institution n’a pu recouvrer que 150 millions 062 mille 500 Francs CFA soit 18%.

« Quatre  éditeurs  de service sont à jour du paiement  de la redevance de diffusion. Trois ont payé partiellement  et font des efforts  afin d’apurer leurs comptes selon un  échéancier convenu », a-t-il soutenu.

M. Tamini a noté que neuf éditeurs de service demeurent débiteurs au titre de l’année 2020-2021 avec un montant total cumulé de 736 millions 792 mille 152 Francs CFA.

Saisissant l’occasion, le directeur  technique de la SBT, Filippe Kahoun, a  souligné que le non payement des redevances va handicaper « sérieusement » la continuité des services de  la structure.

Même son de clôche pour le directeur commercial de la SBT, Muhamed Koutiébou qui invite les organes débiteurs à honorer leurs redevances, en vue de permettre à la Société de poursuivre sa mission.

«  Les éditeurs  de service ont bénéficié de deux ans  de gratuité  de nos services pour faire leur promotion » a-t-il indiqué.

En rappel, la SBT a été créée en juillet 2013 dans le cadre de la mise en place d’une télévision numérique terrestre qui regroupe l’ensemble des éditeurs de service de télévision du Burkina Faso

Agence d’information du Burkina                       

NO-EYO/wis

Bobo-Dioulasso : Une association de tisseuses de Faso Danfani lance ses activités

Burkina-Entreprenariat-Tissage-Activités-Lancement

Bobo-Dioulasso : Une association de tisseuses de Faso Danfani lance ses activités

Bobo-Dioulasso, 03 nov. 2021 (AIB)-L’Association génération fashion femmes tisseuses (GEFAFET) qui promeut le tissage du Faso Danfani a lancé samedi, ses activités dont le but est de créer de l’emploi pour les femmes vulnérables et contribuer à leur épanouissement.

« La structure promeut le Faso Danfani mais au-delà, elle permet de former une masse critique de femmes aux métiers de teinture, de couture et de tissage », a déclaré la présidente de l’Association, Fatima Drabo.

GEFAFET emploie actuellement 30 femmes notamment les filles mères et les veuves sur 100 adhérentes qui y gagnent leur vie.

Pour Mme Drabo, le Faso Danfani est une fierté nationale et une identité culturelle au niveau international qui demeure une source d’emplois et de revenus pour les acteurs du domaine.

« Toutefois contrairement aux autres régions du pays, la région de l’Ouest et précisément la ville de Bobo-Dioulasso semble rester en marge de la production de ce pagne », a-t-elle ajouté.

Selon la présidente, malgré les efforts des pouvoirs publics en faveur de l’autonomisation financière de la femme, plusieurs milliers de la ville de Bobo-Dioulasso vivent dans des situations précaires.

L’association a reçu 15 métiers à tisser du ministre en charge de l’Artisanat et 20 du vice-président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al Hassan Sienou.

« Ce don permettra à cette jeune association de mieux travailler dans la dynamique d’employabilité des femmes vulnérables et de la promotion du Faso Danfani au Burkina Faso et à l’extérieur », a indiqué le représentant du ministre en charge de l’artisanat, Augustin Bambara.

Madame Drabo a remercié les autorités pour le soutien et a sollicité leur appui pour acquérir un espace plus vaste.

Elle a également souhaité avoir accès à l’eau potable sur le site et aussi des vélos pour faciliter le déplacement des femmes.

Agence d’information du Burkina

ST/hb/wis

Burkina : 3000 jeunes et femmes ruraux bénéficient des formations qualifiantes

Burkina-Agriculture-Formations

Burkina : 3000 jeunes et femmes ruraux bénéficient des formations qualifiantes

Banfora, 03 nov. 2021 (AIB)- La Chambre nationale d’agriculture (CNA) a lancé jeudi, des actions de formations qualifiantes au profit de 3000 jeunes et femmes ruraux, dans les domaines agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique, à hauteur de 300 millions F CFA, pour six mois.

« Les secteurs de production agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique participent durablement au développement économique du pays, dans un contexte de crises sécuritaire et sanitaire », a déclaré le président de la Chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné.

Pour lui, une telle formation permettra aux acteurs d’avoir des compétences nécessaires pour répondre aux besoins de leurs entreprises.

« Il faut multiplier et encourager de telles initiatives qui contribueront à accroitre l’employabilité des jeunes et des femmes » a assuré le président Koné.

Car dit-il, l’activité agricole occupe plus de 80% de la population active du pays et contribue à plus de 27,9% dans la formation du Produit intérieur brut.

Le porte-parole des bénéficiaires Issiaka Sawadogo, a pris l’engagement « au nom de tous les apprenants », qu’ils « ne ménageront aucun effort pour bien suivre les différentes formations ».

Il a poursuivi que les filières retenues pour ces formations telles que l’aviculture, le maraichage, la pisciculture et l’embouche bovine et ovine, sont des filières porteuses et répondent à leurs aspirations.

Les formations ont été financées par le projet d’Appui à la politique sectorielle de l’enseignement et la formation professionnelle (APOSE/EFTP), en partenariat avec le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

Agence d’information du Burkina

MY/hb/wis

 

Le procès de Thomas Sankara à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Le procès de Thomas Sankara à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 3 nov. 2021 (AIB)– Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent du procès du défunt président, Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, avec la comparution, hier mardi, du sergent à la retraite, Bossobé Traoré et du soldat Nabonswendé Ouédraogo.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche à sa Une cette interrogation: « Assassinat Thomas Sankara : Le caporal Bossobé était-il le judas de service ? ».

Le journal écrit que « l’après-midi d’hier 2 novembre 2021 a débuté avec l’audition de l’accusé Bossobé Traoré poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et complicité d’assassinat ».

Il mentionne que « le caporal, en service au Centre national d’entrainement commando de Pô (CENEC) au moment des faits, ne se reconnait pas comme celui qui a vendu la mèche au commando » qui a tué Sankara.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya signale « les déclarations farfelues de l’accusé Bossobé Traoré ».

Dans le journal, le confrère fait savoir qu’« un dispositif de sécurité a été mis en place. Der Somda, Abdoulaye Gouem et lui ont occupé une position où Arzouma Ouédraogo dit Otis est venu causer avec eux alors qu’il avait caché une arme à pompe dans les fleurs »

Le quotidien étatique mentionne que « pour les avocats de la partie civile, ces déclarations sont assez farfelues ».

Le journal privé Le Pays, quant à lui, met en exergue  des phrases poignantes des deux accusés qui ont comparu.

Ainsi, l’on peut lire : « Otis a tiré sur Somda Der et Gouem Abdoulaye avec un fusil à pompe », dixit l’accusé Bossobé et « mon seul regret, c’est que la personne censée répondre n’est pas là devant nous », accusé Nabonswendé Ouédraogo.

Le confrère a ressorti l’interrogatoire du parquet avec l’accusé Nabonswendé Ouédraogo dans sa parution.

Les quotidiens ont également traité des sujets importants tels que la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC).

A ce sujet, Le Pays et Sidwaya titrent respectivement, « Journée nationale du drapeau : les Burkinabè invités à respecter les symboles de l’Etat » et « Semaine nationale de la citoyenneté : promouvoir la connaissance des symboles de l’Etat ».

Le journal privé l’Observateur Paalga a plutôt fait cas du Tour du Faso en cours dans les artères du Burkina Faso avec ses nombreux défis surtout à l’étape de Kaya.

Le confrère met à sa grande Une : « Tour du Faso 2021 : chutes en cascade à Kaya ».

Analysant la situation de cette compétition cycliste, le doyen des quotidiens privés écrit que « ce fut une étape historique que celle qui a relié Loumbila à Kaya le mardi 2 novembre 2021 ».

Agence d’information du Burkina

AS/ak    

Burkina : 3 000 jeunes et femmes ruraux formés dans les domaines agro sylvo-pastoral, halieutique et faunique

Burkina-Agriculture-Formation

Burkina : 3 000 jeunes et femmes ruraux formés dans les domaines agro sylvo-pastoral, halieutique et faunique

 Ouagadougou, 2 nov. 2021 (AIB)-La Chambre nationale d’agriculture (CNA) met en œuvre, pour une durée de six mois, des actions de formations qualifiantes au profit de 3 000 jeunes et femmes issus du milieu rural, dans les domaines agro sylvo-pastoral, halieutique et faunique. Le lancement de ces activités a eu lieu, le jeudi 28 octobre 2021, à Banfora, à l’Ouest du pays.

«Les différentes chambres d’agricultures vont former environ 3 000 jeunes et femmes ruraux qui bénéficieront également d’un accompagnement à l’insertion dans les entreprises et fermes agricoles», a dit le président de la Chambre d’Agriculture (CNA), Moussa Koné.

Une telle formation, a-t-il ajouté, permettra aux acteurs d’avoir des compétences nécessaires pour répondre aux besoins de leurs entreprises.

Moussa Koné s’exprimait le jeudi 28 octobre 2021, à Banfora, à l’occasion du lancement des activités de formation en techniques agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques au profit de 3 000 jeunes et femmes ruraux. Formation initiée par la CNA.

Selon lui, pour que les secteurs de production agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique participent durablement au développement économique du pays, dans un contexte de crises sécuritaire et sanitaire, il faut multiplier et encourager de telles initiatives qui contribuent à accroitre l’employabilité des jeunes et des femmes.

Ce, d’autant plus que l’activité agricole occupe plus de 80% de la population active du pays et contribue à plus de 27,9% dans la formation du Produit intérieur brut, a précisé le président de la CNA.

Pour le porte-parole des bénéficiaires, Issiaka Sawadogo, les filières retenues pour ces formations telles que l’aviculture, le maraichage, la pisciculture et l’embouche bovine et ovine, sont des filières porteuses et répondent à leurs aspirations.

A travers cette formation, la CNA entend contribuer à la formation technique et professionnelle par apprentissage au perfectionnement (de type dual) et à l’insertion des jeunes et femmes ruraux dans les domaines agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.

Cette formation estimée à hauteur de 300 millions de francs CFA  est financé par le projet d’Appui à la politique sectorielle de l’enseignement et la formation professionnels (APOSE/EFTP) et en partenariat avec le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : ‘’Le corps enseignant constitue le fer de lance du développement’’ (ministre)

Burkina-Education-Développement

Burkina : ‘’Le corps enseignant constitue le fer de lance du développement’’ (ministre)

Ouagadougou, 3 oct. 2021  (AIB)- Le ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro a déclaré mardi, que  le corps enseignant constitue le fer de lance du développement, jugeant nécessaire de lui apporter préparation et soutien.

« L’éducation est la locomotive du développement et le corps enseignant en constitue le fer », a affirmé mardi,  le ministre en charge de l’Education, Stanislas Ouaro.

Il s’exprimait lors de la décoration de 270 acteurs, en marge de la journée mondiale des enseignants célébrée en différée.

« Face aux multiples défis de l’avenir, l’éducation apparait pour le Burkina Faso, comme un atout indispensable pour impulser le développement humain durable, progresser vers les idéaux de paix, de liberté et de justice sociale », a dit M. Ouaro.

Selon Stanislas Ouaro, « il est  indispensable  d’apporter aux enseignantes et aux enseignants la préparation et le soutien nécessaires pour être au cœur de la relance de l’éducation ».

Concernant le soutien nécessaire, il s’agit, entre autres, du développement professionnel des enseignants et de leur formation à l’adaptation à la continuité éducative.

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga a également traduit sa reconnaissance au personnel éducatif.

« Nous sommes venus pour rendre un vibrant hommage à ces artisans de la construction de la société dont on a besoin, leur dire que la nation est reconnaissante et fière de ce qu’ils font au quotidien afin que notre système puisse bien fonctionner et afin que les enfants et les étudiants qui passent entre leurs mains soient façonnés à l’image de ce que la société burkinabè souhaiterait voir », a soutenu Alkassoum Maïga.

Agence d’information du Burkina

CYR/ata/ak

UEMOA : Le ministre Harouna Kaboré préconise l’exploitation du marché de plus de 110 millions d’âmes

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UEMOA : Le ministre Harouna Kaboré préconise l’exploitation du marché de plus de 110 millions d’âmes

Ouagadougou, 3 nov. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Industrie Harouna Kaboré a préconisé mardi, l’exploitation du vaste marché de plus de 110 millions d’âmes de l’UEMOA, par la création des « conditions pour l’épanouissement des PME ».

« Je suis convaincu que créer les conditions pour l’épanouissement des PME des pays de la sous-région doit être l’enjeu majeur de nos échanges de ces quatre jours de salon », a indiqué mardi, le ministre Harouna Kaboré.

Il a jugé intolérable que « l’UEMOA (qui est) un vaste marché de plus de 110 millions d’âmes », ait « des richesses insuffisamment exploitées (et) des secteurs stratégiques qui échappent à l’Etat et aux locaux ».

Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’ouverture de la 7è édition du Salon des Banques et des PME de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Le Salon se tient du 2 au 5 novembre prochain sous le thème « Transformation des économies africaines : contribution et impact des PME de l’UEMOA ».

Un thème qui a tout son sens selon le ministre Harouna Kaboré pour qui l’objectif global du salon « est d’offrir un espace mutuel d’échanges de solutions innovantes et de partages de meilleures pratiques pour dynamiser les PME de l’UEMOA ».

Le salon vise également, a-t-il poursuivi à « contribuer à la relance économique et de préparer nos PME à leurs insertions dans le vaste marché de la zone de libre-échange continentale africaine ».

Il a rappelé qu’au Burkina Faso comme dans l’espace communautaire, les PME représentent plus de 90% du tissu économique.

C’est pourquoi, au Burkina Faso, le gouvernement fournit de nombreux efforts, ces dernières années en vue d’assurer leur promotion, a-t-il relevé.

Parmi les mesures gouvernementales, il a cité « la mise en œuvre de la stratégie nationale d’industrialisation 2019-2023 qui situe en bonne place les PMI PME comme des acteurs majeurs de la ré industrialisation du pays ».

De même que « la prise d’un décret pour promouvoir le contenu local et la sous traitance du secteur minier et la signature d’un accord-cadre avec l’ensemble des métiers de l’artisanat afin de favoriser l’accès à la commande publique aux artisans reconnus ».

Le promoteur du Salon Hermann Nagalo a souhaité des propositions concrètent pour une meilleure contribution des PME à la croissance économique des pays de l’UEMOA afin de relever les nombreux défis.

Il a souhaité que le salon permette « d’analyser et comprendre la situation des économies africaines impliquant les PME afin de déterminer les principaux goulots d’étranglements qui freinent leur élan de développement ».

Le salon est marqué par des expositions de PME, de Banques, des assurances, des structures d’accompagnements  et autres.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 3 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 3 NOVEMBRE 2021

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – Le président américain Joe Biden a accusé mardi la Chine, le principal pollueur mondial, de rester sourde aux « gigantesques » enjeux du dérèglement climatique par son absence à la COP26, marquée par une avancée majeure pour réduire les émissions de méthane.

 

KABOUL – Au moins 19 personnes ont été tuées et 50 blessées mardi dans une attaque contre l’hôpital militaire national de Kaboul, revendiquée par la branche afghane du groupe Etat islamique et qui confirme la persistance des violences en Afghanistan malgré le changement de régime et le retour au pouvoir des talibans en août.

 

ADDIS ABEBA – Le gouvernement éthiopien a déclaré mardi l’état d’urgence dans l’ensemble du pays et ordonné aux habitants d’Addis Abeba de se préparer à défendre leurs quartiers, alimentant les craintes d’une poussée des rebelles tigréens vers la capitale.

 

BANGUI – Dix Casques bleus égyptiens non armés de la Mission des nations unies en Centrafrique (Minusca) ont été blessés lundi par la garde présidentielle qui a ouvert le feu sur leur bus à Bangui, a déploré mardi l’ONU qui condamne « une attaque délibérée et inqualifiable ».

 

NEW YORK – Il est seulement le second maire afro-américain de l’histoire de New York: l’ancien policier et syndicaliste antiraciste Eric Adams a remporté mardi haut la main la mairie de la mégapole américaine, un parcours hors du commun pour cet enfant d’une famille pauvre qui avait flirté avec la criminalité.

 

FALLS CHURCH (Etats-Unis) – Le candidat républicain au poste de gouverneur de Virginie était en tête mardi soir, selon les résultats partiels d’un scrutin considéré comme un test pour les démocrates et pour Joe Biden, fragilisé par des sondages en berne un an avant des élections parlementaires américaines à haut risque.

 

PARIS – Les discussions se poursuivaient mardi entre Paris et Londres pour régler leur contentieux sur les licences de pêche accordées aux Européens après le Brexit. La menace de sanctions françaises plane toujours, mais aucune décision n’était attendue avant mercredi.

 

LAGOS – Le dernier bilan de l’effondrement d’un gratte-ciel en construction à Lagos, la capitale économique du Nigeria, faisait état de 20 morts mardi, selon les services de secours, mais plus de 24 heures après le drame, de nombreux ouvriers restaient piégés sous les décombres.

 

PARIS – « J’étais quelqu’un de gentil, calme, serviable »: au procès des attentats jihadistes qui ont frappé à Paris le 13 novembre 2015, le principal accusé, Salah Abdeslam, s’est présenté mardi comme un homme au parcours assez lisse et « imprégné par les valeurs occidentales », avant sa radicalisation et la tuerie.

 

WASHINGTON – Quelque 28 millions d’enfants âgés de 5 à 11 ans sont désormais éligibles pour recevoir le vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 aux Etats-Unis, une nouvelle étape de la campagne de vaccination qui était très attendue par de nombreux parents.

 

NEW YORK – Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a encore revu à la hausse mardi ses prévisions de ventes annuelles pour son vaccin anti-Covid, dopées par les recommandations d’une troisième dose dans certains pays et les autorisations attendues pour les enfants.

 

LAUSANNE – Michel Platini et l’ex-président de la Fifa Sepp Blatter devraient être jugés en Suisse pour escroquerie, parmi d’autres charges, dans l’affaire de paiement suspect qui les a placés depuis 2015 au ban du football mondial, après leur mise en accusation annoncée mardi par le parquet.

 

PEKIN – Fortnite débranche: le jeu vidéo, qui réunit des millions d’adeptes dans le monde, va se retirer de Chine au grand dam de ses fans, au moment où le pouvoir serre la vis au secteur numérique.

 

WASHINGTON – Facebook, qui traverse une de ses pires crises de réputation, a décidé de se passer de la reconnaissance faciale, une technologie qui permet, depuis 2010, d’identifier les personnes présentes sur des photos ou des vidéos postées sur le réseau social.

 

WASHINGTON – La Banque centrale américaine devrait annoncer mercredi la réduction progressive de son soutien à l’économie, une mesure très attendue maintenant que la reprise semble solide et que l’inflation apparaît plus forte et tenace que prévu.

 

WASHINGTON – La Cour suprême des Etats-Unis, profondément remaniée par Donald Trump, examine mercredi un recours contre une loi de New York et sa décision pourrait permettre à tous les Américains de sortir armés de leur domicile.

 

GENEVE – Le réchauffement climatique dû à l’homme est la cause de la famine qui frappe Madagascar, la première du genre mais pas la dernière, a mis en garde mardi un responsable du Programme alimentaire mondial (PAM).

 

SYDNEY – Une fillette australienne de quatre ans, disparue le 16 octobre alors qu’elle campait avec ses parents, a été retrouvée mercredi « saine et sauve » dans une maison, a annoncé la police.

 

PARIS – Le prix Goncourt choisira-t-il le renouveau, avec son premier lauréat sénégalais ou haïtien? Ou consacrera-t-il un écrivain reconnu? Réponse mercredi à la mi-journée.

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – Le président américain Joe Biden, en route pour la COP26 en Ecosse mardi, a eu la surprise d’être pris en photo par un homme… nu, sur la route d’Edimbourg à Glasgow.

(afp)

 

Procès Thomas Sankara : les accusés Ouédraogo et Traoré nient les faits à la barre

BFA-JUSTICE-PROCES-SANKARA

 

Procès Thomas Sankara : les accusés Ouédraogo et Traoré nient les faits à la barre 

Ouagadougou, 2 nov. 2021 (AIB)– Le soldat du rang Nabonswendé Ouédraogo et le sergent Bossobé Traoré, tous à la retraite, ont nié mardi devant le tribunal à Ouagadougou, les infractions portées contre eux lors de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

C’est le soldat Nabonswendé qui a d’abord été appelé à la barre. Il dit ne pas comprendre ce qui se passait le 15 octobre alors qu’il était au poste 520 de garde (sécurité rapprochée du président)  au Conseil.

Il a fait comprendre que l’adjudant Yacinthe Kafando est arrivé autour de 15h avec plusieurs autres militaires et a fait près d’une heure de temps avant de repartir.

« C’est après son départ que immédiatement il y a eu de violents tirs. Je me suis sécurisé en me cachant dans une sorte de piscine et j’y suis resté jusqu’au lendemain à 9h. C’est après que nous sommes partis chez Blaise Compaoré que Yacinthe Kafando nous a informés de la mort du président Thomas Sankara », a dit l’accusé Ouédraogo.

Après les questionnements du parquet militaire pour savoir si le sieur Ouédraogo était au courant d’une réunion préparatoire du complot contre le président Sankara. Il a répondu par la négative.Mme le procureur dit être « plus perdue après les déclarations de monsieur Ouédraogo car il y a beaucoup de contradictions. Il nie des choses qu’il a dites. Ses déclarations sont complètement et diamétralement opposées ».

Le conseil de Ouédraogo est monté au créneau pour expliquer que son client n’a pas comploté contre le pouvoir de Thomas Sankara et qu’il n’est nullement impliqué sur les infractions de « complicité d’attentat à la sureté de l’Etat et d’assassinat ». Il a demandé à son client s’il a bénéficié d’un privilège quelconque après le coup d’Etat. Celui-ci a également répondu par la négative.

L’avocat de Ouédraogo a également soutenu que Yacinthe Kafando n’était pas « un enfant de cœur. C’était un commando parfait. Il n’avait donc pas besoin de plusieurs hommes pour faire ce coup d’Etat. On ne peut pas condamner quelqu’un sur des procès verbaux ».

Il regrette le fait qu’après que le président de la transition Michel Kafando ait autorisé la réouverture du dossier Thomas Sankara, on ait permis à Yacinthe Kafando de s’enfuir.

Traoré Bossobé, l’accusé « waké » ou chanceux ?

A la barre l’accusé Traoré dit n’être pas impliqué dans ce coup d’Etat qui a couté la vie à Thomas Sankara. Il explique que le 15 octobre il a monté la garde comme d’habitude.

« Une voiture est arrivée avec des gens cagoulés. Ces derniers leur ont demandé de lever les mains. Ils se sont exécutés et sont tous tombés ».

« C’est Autis muni d’un fusil à pompe qui a commencé à tirer. Il a tué deux de mes camarades qui étaient couchés à mes côtés. A mon tour il a tiré et m’a raté premièrement. Comme j’avais les bras tendus, son second tir m’a blessé au coude. Je me suis levé et je me suis enfui et j’ai réussi à m’échapper. C’est vers la CAMEG que je suis tombé parce que j’avais perdu beaucoup de sang. Des étudiants m’ont aidé et m’ont mis dans une voiture d’une dame pour aller à l’hôpital pour des soins », raconte Traoré.

Il dit ne rien comprendre des charges alors portées contre lui. Maître Farama, un des avocats de la famille Sankara a haussé le ton en mentionnant à l’endroit de l’accusé que « des deux choses, l’une : soit tu es waké, soit tu es chanceux parce que le tireur n’est pas maladroit. On ne peut pas comprendre que quelqu’un soit couché et qu’un tireur tue un premier camarade, puis un second et c’est quand on tir sur toi que tu commences à courir. Et par la suite c’est toi qu’on cherchait à tuer qui est transféré pour des soins ».

Maître Maria Kamyili l’avocat de Traoré dit se réserver. « Pour le moment mon client est à la barre et je n’ai pas pris la parole. Demain je vais dire ce que je pense concernant ce qui lui est reproché. Mais ce que je retiens d’après la partie civile, son seul tort c’est d’avoir survécu ».

Pour Maître Ferdinand, un des avocats de la partie civile, « personne ne peut avoir la même version que Elisée Yamba Ilboudo, (un des accusés : ndlr). Pour le moment pas de témoins. Dans le dossier nous avons des témoins qui affirment totalement le contraire de ce qu’ils disent ».

Le procès se poursuit donc demain 3 novembre avec toujours Bossobé Traoré à la barre.

Agence d’information du Burkina


AS/ak

Credit photo wakasera.com

Orodara/Incendie de la toiture du fétiche Tôtoye : Une association constate les dégâts

Burkina-Tradition-Fétiche

Orodara/Incendie de la toiture du fétiche Tôtoye : Une association constate les dégâts

Orodara, 2 nov. 2021 (AIB)- L’Association grand retour de l’Afrique sur la terre de ses ancêtres (LEGRATA), a constaté lundi, les dégâts causés par l’incendie de la toiture du fétiche Totoye.

« Nous sommes venus voir l’acte de vandalisme, appuyer la famille gardienne de ce lieu de culte et voir ce qui doit être fait pour réparer l’acte qui a été posé, tant sur le plan spirituel que judiciaire », a indiqué Naamwiinbèguré Constantin Somé.

Il est le président de l’Association grand retour de l’Afrique sur la terre de ses ancêtres (LEGRATA).

En rappel, la toiture du fétiche « Tôtoye » ou « l’autel de la fertilité et du mariage » sis au secteur 2 de Orodara, a été incendiée dans la nuit du dimanche 24 octobre par un inconnu.

Une semaine après, les raisons de l’incendie ne sont pas encore élucidées.

Pour le président de LEGRATA, sa structure qui œuvre à la promotion de la spiritualité et des valeurs africaines ne peut rester indifférente face à de tels actes.

Cette démarche de LEGRATA a été saluée par le porte-parole des coutumiers, Yacouba Coulibaly, qui leur a fait la genèse du drame.

Selon le président Constantin Somé, son association va « bientôt » mettre en place sa section de la province du Kénédougou.

Agence d’information du Burkina

 AK/hb/wis

Burkina : La société Nestlé Burkina offre 200 tables-bancs à une école primaire

Burkina-Education-Matériels-Don

Burkina : La société Nestlé Burkina offre 200 tables-bancs à une école primaire

Houndé, 02 nov. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, a remis samedi, deux cents tables-bancs d’une valeur de près de dix millions F CFA, offerts par la société Nestlé Burkina, à l’école primaire de Bereba A.

« La confection des tables-bancs à partir des déchets plastiques va se poursuivre afin non seulement de doter d’autres établissements scolaires de cet outil, mais aussi protéger l’environnement et le bétail contre les sachets plastiques », a indiqué le Pr Stanislas Ouaro.

Le ministre en charge de l’éducation nationale Stanislas Ouaro a traduit sa reconnaissance à la société Nestlé Burkina et au médecin du chef de l’Etat, Dr Evariste Dabiré.

C’est le Dr Dabiré, ancien élève de l’établissement, qui a œuvré auprès de la société pour l’acquisition de ce matériel au profit de Béréba ‘’A’’.

Le maire de la commune de Béréba, Boyé Zoubiessé, a salué ce don qui, selon lui, viendra offrir de meilleures conditions de vie et de travail aux élèves et enseignants.

« Ce matériel va améliorer le rendement scolaire et la qualité de l’enseignement », a-t-il ajouté.

Pour le représentant des bénéficiaires, Faustin Sanou, « ces tables-bancs viendront résoudre le problème de places assises dans les classes au regard du nombre croissant des effectifs ».

Le maire et les bénéficiaires ont invité d’autres structures à emboiter le pas à la société donatrice pour améliorer davantage les conditions de travail des enseignants et des élèves.

Agence d’information du Burkina

 AD/hb/wis

Loroum : Une personne tuée, des cases et des greniers incendiés à Tiffélé et à Tollo

Burkina-Insécurité

Loroum : Une personne tuée, des cases et des greniers incendiés à Tiffélé et à Tollo

 Titao, 02 nov. 2021(AIB)-Une personne a été tuée dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes armées qui ont aussi incendié des cases et des greniers à Tiffélé et à Tollo, à quelques kms de Titao.

Après l’attentat à l’engin explosif qui a coûté la vie à trois personnes, dans la matinée du dimanche 31 octobre 2021, à Tollo, localité située dans la commune de Ouindigui à une douzaine de kilomètres à l’est de Titao, les agresseurs sont revenus sur leurs pas dans la nuit.

Ils ont incendié des cases, des hangars et des greniers à Tollo avant de poursuivre leur chemin à Tiffélé où ils ont commis les mêmes exactions et tué une personne.

Agence d’information du Burkina

5e étape Tour du Faso : l’Allemand Daniel Bilchlman signe la première victoire suisse

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5e étape Tour du Faso : l’Allemand Daniel Bilchlman signe la première victoire suisse

Ouagadougou, 2 Nov. 2021 (AIB) – Le Coureur allemand de l’équipe suisse KOS, Daniel Bilchlman a remporté mardi la 5e étape du Tour du Faso, courue entre Loumbila et Kaya, longue de 105km, en 2h 02 mn 58 secondes, soit une vitesse moyenne de 51,233 km/h.

C’est la plus grande moyenne enregistrée depuis le démarrage du Tour le 29 octobre dernier. Le coureur allemand de l’équipe suisse a devancé sur la ligne d’arrivée le Marocain Maatougui Nasr Eddine et le Burkinabè Paul Daumont respectivement.

Les maillots jaune et vert restent dans les épaules du Belge Wouters Routger et le maillot des sprints intermédiaires est toujours endossé par l’Algérien Hamza Yacine.

Le premier Burkinabè Koné Souleymane est à 24 secondes du maillot jaune. Daumont reste le meilleur jeune de la compétition.

Cette 5e étape était parrainée par l’Ambassade des États-Unis au Burkina Faso.

La 6e étape est prévue pour se disputer entre Nagréongo et Tenkodogo, longue de 153.3 km.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Loroum : Les écoles vont rester fermées pour la deuxième semaine consécutive

Burkina-Insécurité

Loroum : Les écoles vont rester fermées pour la deuxième semaine consécutive

Titao, 02 nov. 2021(AIB)-La coordination des syndicats de l’éducation a jugé « non améliorée », la situation sécuritaire dans le Loroum, reconduisant tacitement, la fermeture des écoles pour une semaine.

Les écoles resteront encore fermées au Loroum, ne serait-ce que pour une deuxième semaine consécutive.

C’est le constat fait sur le terrain dans la matinée de ce mardi 02 novembre 2021.

Tôt ce matin, certains élèves qui pensaient à une reprise ont dû rembourser chemin.

En effet, dans la soirée du dimanche 31 octobre 2021, la coordination des syndicats de l’éducation à l’issue d’une rencontre de concertation, a jugé « non améliorée »,  la situation sécuritaire et reconduit tacitement le mot d’ordre.

Toutefois, ont-ils déclaré, si la situation reste en l’état à l’issue de cette semaine, elle laissera la possibilité de la reprise à chaque établissement pris individuellement qui en jugera l’opportunité.

Agence d’information du Burkina

NB: Photo d’illustration

Semaine de la citoyenneté : Montée des couleurs au Plateau central

Semaine de la citoyenneté : Montée des couleurs au Plateau central

Ziniaré, (AIB)-La région du Plateau central a magnifié, ce mardi 2 novembre 2021, les symboles du pays à travers la montée des couleurs nationales.

Autorités régionales du Plateau central, corps constitués, forces de défense et de sécurité et élèves honorent les couleurs nationales. Ils ont entonné le Ditanyé en chœur, les yeux rivés vers le drapeau.

Dans une adresse aux allures de cours magistral sur les symboles de la nation, la gouverneure Fatoumata Bénon a rappelé le sens de la montée du drapeau, des armoiries et de l’hymne nationale.

« Le drapeau est l’expression de l’existence d’un pays et de la souveraineté(…), le monter est le symbole de sa présence. Nous avons magnifié les symboles de l’Etat. C’est ce qui nous unit au-delà de tout », déclare la gouverneure Fatoumata Bénon.

La situation sécuritaire du pays commande que les burkinabè s’unissent de quelque chose de plus forte que la région, l’appartenance culturelle, a-t-elle poursuivi.

« Il était bon que nous nous retrouvions pour magnifier les couleurs nationales et rappeler le sens de nos symboles. C’est un rappel très fort, avec les plus jeunes, qui va nous fortifier sur le plan de la résilience, sur la nécessité de s’unir et sur l’impératif de la réconciliation nationale », soutient Mme Bénon.

La présente cérémonie marque aussi le début des activités entrant dans le cadre de la 18e Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) sur la thématique de la contribution du citoyen à la réconciliation nationale.

La gouverneure a appelé à l’apaisement des cœurs et invité les uns et les autres à faire siens le thème de la SENAC.

Agence d’information du Burkina

ds/ata

Réforme des curricula de l’éducation :les enseignants du primaire des Banwa en concertation

Réforme des curricula de l’éducation

Les enseignants du primaire des Banwa en concertation

Les enseignants des six Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province des Banwa ont organisé leur conférence pédagogique de l’année scolaire 2021-2022, du 27 au 29 octobre 2021.

 

Les enseignants du primaire de la province de Banwa, à l’instar de leurs collègues des autres provinces sont en conférence pédagogique. Ce mercredi 27 octobre 2021, les six Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province des Banwa se sont retrouvées dans ce cadre.

A l’occasion, le président de l’association des parents d’élèves, Yaya Dao, a remercié les participants pour leur présence et exprimé sa fierté pour la tenue de cette conférence pédagogique qui permettra aux enseignants d’inculquer le savoir à leurs enfants. Il a invité les autorités éducatives à multiplier les formations au profit des enseignants pour le bonheur des enfants. Pour l’inspecteur, chef de la CEB de Solenzo, Jean Marie Toé, le thème de la conférence : « Les réformes curriculaires au Burkina Faso », est d’actualité surtout que ces conférences se tiennent quelques semaines avant les assises nationales sur l’éducation. Il a de ce fait, invité les enseignants à faire preuve d’assiduité, de discernement et d’échanges francs car les conférences pédagogiques annuelles sont des tribunes de réflexion sur les enjeux et perspectives au profit de l’éducation. Le maire de Solenzo, Issa Belem, a aussi appelé les participants à s’impliquer pour la réussite de cette présente conférence. Pour lui, les réformes curriculaires sont là bienvenue car elles permettront de faire de l’éducation, un outil de réussite des apprenants.

L’ouverture des travaux a également connu la présence du préfet de Solenzo, Ilassa Dianda, du directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle, Pédro Blaise Coulibaly, ainsi que des autorités militaires et paramilitaires, des partenaires sociaux et des enseignants

Salifou OUEDRAOGO

AIB/Banwa

Réforme des curricula de l’éducation : les enseignants du primaire des Banwa en concertation

Réforme des curricula de l’éducation

Les enseignants du primaire des Banwa en concertation

Les enseignants des six Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province des Banwa ont organisé leur conférence pédagogique de l’année scolaire 2021-2022, du 27 au 29 octobre 2021.

 

Les enseignants du primaire de la province de Banwa, à l’instar de leurs collègues des autres provinces sont en conférence pédagogique. Ce mercredi 27 octobre 2021, les six Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province des Banwa se sont retrouvées dans ce cadre.

A l’occasion, le président de l’association des parents d’élèves, Yaya Dao, a remercié les participants pour leur présence et exprimé sa fierté pour la tenue de cette conférence pédagogique qui permettra aux enseignants d’inculquer le savoir à leurs enfants. Il a invité les autorités éducatives à multiplier les formations au profit des enseignants pour le bonheur des enfants. Pour l’inspecteur, chef de la CEB de Solenzo, Jean Marie Toé, le thème de la conférence : « Les réformes curriculaires au Burkina Faso », est d’actualité surtout que ces conférences se tiennent quelques semaines avant les assises nationales sur l’éducation. Il a de ce fait, invité les enseignants à faire preuve d’assiduité, de discernement et d’échanges francs car les conférences pédagogiques annuelles sont des tribunes de réflexion sur les enjeux et perspectives au profit de l’éducation. Le maire de Solenzo, Issa Belem, a aussi appelé les participants à s’impliquer pour la réussite de cette présente conférence. Pour lui, les réformes curriculaires sont là bienvenue car elles permettront de faire de l’éducation, un outil de réussite des apprenants.

L’ouverture des travaux a également connu la présence du préfet de Solenzo, Ilassa Dianda, du directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle, Pédro Blaise Coulibaly, ainsi que des autorités militaires et paramilitaires, des partenaires sociaux et des enseignants

Salifou OUEDRAOGO

AIB/Banwa

Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics: la direction régionale de Bobo s’ouvre aux journalistes

Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics

La direction régionale de Bobo s’ouvre aux journalistes

A l’occasion de la commémoration de son 50e anniversaire (2018) en différé, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) a organisé, le jeudi 28 octobre 2021, une visite des locaux dans sa direction régionale de Bobo-Dioulasso. L’objectif était de faire mieux connaitre la structure.

 

Le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) entend se faire mieux connaitre des populations et des journalistes. Dans le cadre de la commémoration de ses 50 années d’existence en différé, il a organisé, le jeudi 28 octobre 2021, une visite des locaux de sa direction régionale de Bobo-Dioulasso par les médias. Lors de cette visite, plusieurs sections ont été présentées aux journalistes à savoir la salle des essais, la section hydrocarbonée et le pénétromètre dynamique. « Le périmètre dynamique un appareil qui permet de déterminer la profondeur d’ancrage du sol, la contrainte du sol vis-à-vis de la construction des BTP », a affirmé le chef du laboratoire, Patrice Sawadogo.

Selon le directeur régional du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics de Bobo-Dioulasso, Kouintani Belder Sanou, cette visite a pour objectif de faire connaitre les missions et attributions du LNBTP aux populations du Burkina Faso. La direction régionale du Laboratoire, a fait savoir M. Sanou, couvre les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun et du Sud-Ouest. A en croire Belder Sanou, le rôle du LNBTP est de vérifier la qualité des matériels qui seront utilisés dans le domaine des bâtiments et des travaux publics. « Le LNBTP vérifie la conformité des réalisations aux règlementations et s’assure que les bâtiments seront de qualité pour les usagers », a-t-il soutenu. Créé en 1968 comme établissement public de l’Etat avec pour missions essentielles, les études et les contrôles techniques dans le domaine des bâtiments des travaux Publics. « Le LNBTP est aujourd’hui en tant que société d’Etat, le laboratoire géotechnique de référence au Burkina Faso qui dispose de moyens et outils nécessaires pour accompagner les structures privées et publiques dans la réalisation de tous les essais d’identification, de caractérisation des sols et des matériaux de construction utilisés dans le domaine de du génie civil ainsi que des investigations sur le terrain », a-t-il indiqué.

Boudayinga J-M THIENON

Samiratou TRAORE (Stagiaire)

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