Tour du Faso 2023 : Les FDS et les VDP en alerte maximale, resp
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-FDS, VDP, vecteurs aériens et services de renseignement travaillent sans relâche pour assurer la sécurité de la 34e édition du Tour international du Faso, ont rassuré les organisateurs à l’AIB
La mobilisation des Forces de l’ordre et de sécurité sur le Tour du Faso est impressionnante depuis le début de la compétition vendredi.
Les organisateurs expliquent que tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité durant les 10 étapes que compte la compétition.
« Depuis l’annonce du Tour, il y a eu une mobilisation générale des FDS (Forces de défense et de sécurité), des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) pour la sécurité. Tout le monde a été mis à contribution », a expliqué le capitaine de police Pierre Kaboré, responsable de la sécurité du Tour.
Il a fait savoir que « l’accent a été surtout mis sur le renseignement dans les provinces et les régions traversées à chaque étape. Il y a également l’appui des forces aériennes. Toutes les dispositions sont prises ».
Sans trop rentrer dans les détails de la stratégie mise en place, le capitaine de police Kaboré a indiqué que « il n’y a pas de risque zéro chez nous. Donc tout le monde est en alerte générale ».
Le 34e Tour du Faso se déroule du 26 octobre au 5 novembre avec 1207,800km de distance de course en 10 étapes. La caravane traversera 7 régions du Burkina Faso.
Sahel : les vecteurs aériens maintiennent la pression sur les terroristes
Ouagadougou, 29 oct. 2023(AIB)-Des drones de l’armée burkinabè ont frappé ce dimanche, deux bâtiments à Touka et à Korno (Sahel), tuant plusieurs terroristes, a appris l’AIB de sources sécuritaires.
Après la grosse saignée infligée aux terroristes le 27 octobre dernier à Touka, l’armée burkinabè est restée en alerte dans la localité.
Très tôt ce dimanche 29 octobre 2023, les vecteurs aériens ont détecté des criminels dans les environs de Touka.
Les bandits se rassemblent par la suite dans un bâtiment à Mdiomga. Là ils sont neutralisés par une frappe précise.
Dans le hameau de Korno, un autre groupe de terroristes qui s’étaient rassemblés aussi dans un bâtiment, va connaître le même sort.
En effet, ils ont été décimés dans des frappes.
Selon nos sources, les opérations se poursuivent pour rétablir la paix et la sécurité.
Tour du Faso 2023 : Paul Daumont, les raisons de la perte du maillot jaune
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB) – le cycliste burkinabè Paul Damont a perdu dimanche, son maillot jaune du Tour du Faso acquis depuis la 1re étape et le Directeur technique nationale (DTN) Martin Sawadogo explique les raisons de cette déchéance.
« Si vous prenez le maillot dès la première étape, vous devenez l’ennemi numéro 1. Vous avez toutes les équipes contre vous. C’est ce qui s’est passé à la 3e étape où les équipes se sont coalisées contre le Burkina », s’est expliqué le Directeur technique nationale Martin Sawadogo.
Il a surtout insisté sur les bonifications qui ont beaucoup pesé en faveur des Belges. « Il y avait une volonté farouche des Marocains et des Belges à la conquête du maillot. Ils ont mis toutes les batteries, beaucoup d’énergie. Les équipes burkinabè ont beaucoup chassé et ont donc beaucoup perdu de l’énergie », renchérie.
Pour lui, il fallait que Paul Daumont rentre dans le trio à l’arrivée pour bénéficier des bonifications ou encore carburer au cours de la course pour grappiller des points lors des sprints intermédiaires, vu qu’il n’avait que 9 secondes d’avance sur Wouters Rutger de la Belgique.
Voici le nouveau maillot jaune Wouters Rutger
« Le porteur du dossard 16 (Wouter : ndlr) avait 9 secondes de retard et avait déjà grappillé 2 secondes de sa 2e place sur le dernier point chaud de l’étape. Il est 1er à l’arrivée et gagne 10 secondes de bonification. Le 2e a 6 secondes de bonification pendant que le 3e en a 4. Paul Daumont étant arrivé en 4e position ne bénéficie donc pas de bonification. Du coup le Belge récupère le maillot, à 3 secondes de Daumont ».
Des difficultés dans l’équipe A des Etalons cyclistes ?
Selon certaines indiscrétions, l’équipe A du Burkina serait composée de leaders et chacun veut gagner plutôt que de travailler pour le porteur du maillot jaune.
« Je m’inscris en faux parce qu’il y a une certaine cohésion, une certaine solidarité au niveau de l’équipe nationale du Burkina. Ce sont les coureurs même, depuis la mise au vert à Koudougou jusqu’à Ouagadougou, qui insistent sur la cohésion du groupe et la volonté de prendre le maillot », a rétorqué le DTN Sawadogo.
Selon lui, « tout le monde a prôné pour l’unité. Nous sommes à plus de 40 km/h de moyenne. ça veut dire qu’il y a une volonté très manifeste des deux, de nos poursuivants (Belgique et Maroc), de prendre le maillot. Les deux ont vraiment attaqué dès les premiers moments avec les Camerounais. Et à l’arrivée finale, Paul a été fermé dans les 100, 200m et c’était difficile pour lui d’y parvenir ».
Hors mis l’équipe nationale A, il y a également les équipes régionales de l’Ouest et du Centre qui sont dans la compétition mais qui n’arrivent pas à soutenir l’équipe fanion. Pour Martin Sawadogo « leur niveau n’est pas homogène. Ils viennent pour apprendre aux côtés des autres ».
Malgré tout le technicien burkinabè promet un « combat » lors de la 4e étape Ouagadougou – Koupéla, longue de 136,8km. « Le Tour c’est plusieurs étapes et demain on pourra rebondir », a-t-il conclut. Agence d’information du Burkina
as/ata
Édition spéciale SITHO – VITHRO : Les ministres du tourisme burkinabè et nigérienne font la ronde des stands
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo et son homologue du Niger, Guichen Aghaichata Atta, ont visité le stand pays du Niger, ce vendredi 27 octobre 2023 sur le site du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou.
En plus du Niger, les deux ministres ont visité le stand du Mali, le stand des professionnels du tourisme où sont présentés tous les plats nigériens et dégusté des mets nigériens.
Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, c’est l’occasion de découvrir toutes les richesses, toute la diversité et la profondeur de de la culture nigérienne.
<< Ici dans ce stand pays du Niger, il y a tellement de choses à découvrir, mais également tellement de valeurs à partager. Faire un tour dans ce stand finit de nous convaincre que nous avons tellement de choses en commun, tellement de proximité sur le plan des expressions culturelles et autres >> a-t-il indiqué.
Il a également relevé que l’alliance des États du Sahel n’est pas seulement une alliance diplomatique, militaire et stratégique. Elle est une alliance des peuples, une alliance des cultures et une alliance des potentialités, des identités et des valeurs.
Pays invité d’honneur, Le Niger est présent au SITHO-VITHRO avec une délégation forte de 36 personnes et beaucoup de formes d’expression culturelle et touristique.
Pour la ministre nigérienne, l’organisation du SITHO est une réussite et elle a adressé ses remerciements au ministre et au comité d’organisation pour cela.
SITHO-VITHRO 2023 : Cinq acteurs du tourisme et de l’hôtellerie décorés
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-Le ministère en charge de la Culture, à l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), a reconnu le samedi 28 octobre 2023, le mérite de cinq acteurs dudit secteur.
Cinq médailles dont 1 Officier et 4 chevaliers dans l’Ordre du mérite des Arts, des lettres et de la communication, avec Agrafe Tourisme et hôtellerie ont été décernées à des acteurs du tourisme et de l’hôtellerie.
La cérémonie de décoration a eu lieu le samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou sous la présidence du ministre en charge du Tourisme et Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le Ministre en charge du Tourisme Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a exhorté les récipiendaires à travailler avec dévouement, loyauté et professionnalisme
M. Ouédraogo était accompagné par sa collègue, ministre chargée du Tourisme et de l’artisanat du Niger, Guichen Agaichata.
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour sacrifier une fois de plus, à cette tradition de reconnaissance du mérite des acteurs publics et privés qui se sont particulièrement illustrés par leur dévouement, leur engagement, leur sacrifice et leur abnégation au travail pour le développement du secteur du tourisme burkinabè », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il a félicité les récipiendaires et les a exhortés à donner toujours le meilleur d’eux-mêmes pour un secteur touristique encore plus résilient et prospère.
« Chaque médaille, au-delà du mérite, est une invite à plus d’abnégation au travail surtout en ces moments difficiles que traverse notre cher Burkina Faso et qui nous mobilise sans répit », a ajouté le ministre en charge du Tourisme.
Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, c’est le moment, plus que jamais, de trouver en cette distinction reçue en ce jour solennel, la source d’inspiration pour consentir davantage pour la mère Patrie en général et le secteur du tourisme en particulier, plus d’efforts et de sacrifice en travaillant avec dévouement, loyauté et professionnalisme.
« Recevez donc la reconnaissance et les félicitations de la Nation burkinabè pour ces efforts que vous consentez au quotidien à vos postes respectifs pour l’atteinte de nos objectifs communs, à savoir, faire de la culture et du tourisme, les fondements pour l’édification d’un Burkina Faso de paix, de sécurité retrouvée, de cohésion sociale, de dignité, d’intégrité et de prospérité », a-t-il exhorté.
Le Porte-parole des récipiendaires par ailleurs administrateur général de l’Agence de voyage et du tourisme ARLY SAFARI, Noufou Compaoré, fait Officier de l’Ordre du mérite des Arts, des lettres et de la communication, a dédié sa médaille au président de la Fédération des organisations patronales du tourisme et de l’hôtellerie (FOPATH) et à tous les membres de la Fédération.
« Je prends la parole au nom de tous les élus du jour pour traduire notre gratitude et notre remerciement à vous et à votre département pour la confiance placée en nous. Nous nous engageons à relever d’autres défis pour le rayonnement de la culture et du tourisme du Burkina Faso», a indiqué M. Compaoré.
SITHO-VITHRO 2023 : Le Niger, pays invité d’honneur présente ses potentialités
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-L’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) dénommée SITHO-VITHRO se tient du 26 au 29 octobre 2023 sous le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ». Cette édition marque la présence du Niger, comme pays invité d’honneur.
C’est parti pour la 13e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) prévus du 26 au 29 octobre 2023 à Ouagadougou.
Le Niger, pays invité d’honneur, s’est réjoui de l’honneur qui lui a été fait à ce SITHO-VITHRO 2023 dont le thème est : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ».
La délégation du Niger est conduite par la ministre chargée du Tourisme et de l’artisanat Guichen Agaichata (à gauche) en compagnie de son homologue burkinabè en charge de la Culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
La délégation Nigérienne conduite par la ministre chargée du Tourisme et de l’artisanat Guichen Agaichata, est forte de 36 personnes.
Selon la ministre nigérienne, le thème cadre parfaitement avec les objectifs du Burkina Faso et du Niger, de faire jouer au tourisme, un rôle moteur dans le développement socio-économique.
« Cela est tout à fait possible en raison des immenses ressources dont regorgent notre espace et la volonté politique qui anime nos plus hautes autorités », a ajouté Guichen Agaichata.
Pour elle, dans un contexte marqué par une crise du tourisme international, la promotion du tourisme intérieur demeure une alternative privilégiée pour le développement du secteur du tourisme en Afrique.
Dans la matinée du jeudi 26 octobre 2023, nous avons rencontré le responsable du pavillon du pays invité d’honneur par ailleurs ambassadeur de la culture et Président-directeur général de Nomade artisanat et culture du Niger, Alkhousseini Ag Chekhou.
Il dit exposer des chefs-d’œuvres tirés et inspirés des valeurs artisanales africaines, des produits d’ameublements, des décoratifs d’intérieurs, des bijoux, des pupitres, des supports et des lits, le tout fait à base d’argent ou de cuir.
Le Président-directeur général de Nomade artisanat et culture du Niger, Alkhousseini Ag Chekhou
« Nous sommes venus montrer et présenter la force de l’Afrique, des artisans, des créateurs, des ingénieurs, qui sont l’âme de toute société. Quand on parle de tourisme et de l’hôtellerie, les chambres ou les hôtels dans nos pays, doivent être décorés par nos produits artisanaux », a -t-il indiqué.
Présenter le savoir-faire de l’Afrique
Alkhousseini Ag Chekhou s’est réjoui de sa participation à l’édition spéciale du SITHO-VITHRO 2023 et a soutenu présenter le savoir-faire de l’Afrique et de ses valeurs qui sont celles de l’hospitalité, de l’unité, de la cohésion et de la paix.
« Il y a un hôtelier ce matin qui a commandé en grande quantité des œuvres que nous avons amené comme les pupitres, les supports de décors, les lits etc », a-t-il précisé.
Le responsable du pavillon du Niger a appelé les autorités nigériennes et burkinabè, à prendre des décisions politiques ou administratives pour que les hôtels et les lieux publics soient décorés de 40 à 60% par des créateurs locaux pour faire vivre l’artisanat.
« Notre message s’adresse à la jeunesse. Elle doit savoir qu’elle est une émanation de toutes les ethnies, avec des vertus de paix et de vérité. Je rends un vibrant hommage à ceux qui sont au front, qui veillent sur nous et qui nous protègent. Et aussi au président le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il souhaité.
Le produit touristique nigérien, est centré sur trois destinations principales. Le tourisme saharien au Nord, le tourisme fluvial dans la vallée du Fleuve Niger et le Tourisme culturel qui est dominant dans le Centre et l’Est du Niger.
Il regorge des potentialités touristiques et des curiosités qui font rentrer des devises et emploient une bonne partie de la population qui sont, entre autres, les artisans, les guides, les chauffeurs, les chameliers, les auberges, les hôtels et contribuent au développement économique.
Le tourisme fait promouvoir l’échange culturel, la communication entre les peuples et attire des donateurs à savoir les ONG et les associations.
Dans un contexte marqué par le terrorisme et la souveraineté des Etats du Sahel, le Burkina Faso et le Niger ont renforcé leur partenariat. Il s’agit d’une coopération militaire, économique et socio-culturelle.
SITHO-VITHRO 2023 : Des entrepreneurs touristiques échangent sur la résilience face à la crise sécuritaire
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-A l’occasion de la 13e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui se tient du 26 au 29 octobre 2023, des entrepreneurs touristiques ont échangé le vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou, sur la résilience du secteur face à la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso.
Trois communications ont porté sur le thème du jour : « L’entrepreneur touristique et la résilience face à la crise sécuritaire ».
La première communication a été faite par le gestionnaire de site touristique cynégétique, promoteur de Savana Pizza, Noufou Compaoré. Pour lui, il faut aller aux Etats-Unis, en Asie et en Europe pour chercher des clients.
« Pour sortir de la crise, nous avons eu à construire des infrastructures hôtelières à côté des zones de chasse et faire de sorte qu’elles répondent aux attentes des étrangers qui arrivent », a-t-il dit.
De l’avis de M. Compaoré, pour limiter le braconnage, une collaboration tripartite entre l’Etat, les concessionnaires et les populations riveraines, a été établie.
A l’en croire, 50% de leurs recettes sont reversées à la population, qui veille sur la protection des animaux.
« On avait signé des contrats pour la saison à venir. Il a fallu prendre des avocats pour le remboursement de ces contrats. Donc nous sommes contraints de recevoir les touristes qui avaient déjà payé des acomptes », a-t-il ajouté.
Dans le cadre de la résilience, Noufou Compaoré a proposé de créer et valoriser les produits de chasse. Comme exemple, la valorisation de la taxidermie qui est l’art de préparer, d’empailler les animaux morts.
Pour attirer la clientèle malgré la crise sécuritaire, le chef réceptionniste de Lancaster Hôtel Ouaga 2000, Raouf Tiendrebeogo, a souhaité de réadapter l’offre.
« Tout touriste a besoin de sécurité et l’Etat nous appuie en conséquence. L’hôtel est gardé par la Brigade de Gendarmerie mais en plus il faut doubler l’effectif des vigiles et renforcer la vidéosurveillance et il y a des coûts », a-t-il poursuivi.
Pour ce faire, l’hôtel a changé ses ascenseurs qui nécessitent un entretien. A l’international, les gens ne se déplacent plus avec de l’argent en espèces, il faut tout digitaliser. Il a précisé qu’ils ont sécurisé le paiement à distance en collaboration avec des sociétés et aussi sécuriser le Wifi de l’hôtel Lancaster Ouaga 2000.
« Nous avons des pages Facebook, tik tok, instagram, mais c’est un investissement à part entière. Nous avons noué des partenariats avec des cliniques privées où des médecins généralistes peuvent venir à l’hôtel pour consulter nos clients qui ne se sentent pas bien », a ajouté M. Tiendrebeogo.
Quant au Président de l’Association des chefs cuisiniers du Burkina Faso par ailleurs promoteur du restaurant Buffalo grill, Benjamin Lucien Compaoré, le restaurateur est obligé de servir la quantité et la qualité malgré la hausse des prix des matières premières, pour retenir les quelques clients qui continuent de fréquenter son établissement.
Démarré le 26 octobre dernier, le SITHO-VITHRO 2023 se poursuit jusqu’au 29 octobre prochain dans la capitale burkinabè.
SITHO-VITHRO 2023 : Des acteurs du tourisme réfléchissent sur les stratégies adaptées en temps de crise
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-Le ministère en charge du Tourisme a organisé le vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou, un panel sur les stratégies adaptées en temps de crise.
Le panel s’est déroulé à l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui se tient du 26 au 29 octobre 2023.
Deux professeurs d’université à savoir Dr Soumaïla Maré et Bodjon Basile Bazongo et l’ex-directrice générale de l’Office national du tourisme Burkinabè, Patricia Emma Tamini, ont tour à tour épluché le sujet.
Selon M. Bazongo, de facon générale, les clients changent de comportement en cas de crise dans le secteur touristique et il va de soi que les entreprises suivent ce mouvement.
« Il appartient à l’Etat et à l’administration nationale du tourisme de développer toutes les stratégies nécessaires pour avoir un budget conséquent qui puisse lui permettre d’être à la hauteur des défis qui s’opposent à lui », a-t-il affirmé.
Pour ce qui est des ressources humaines, l’enseignant chercheur d’université propose des programmes de formation pour les acteurs du tourisme, pour relever leur niveau.
« Collaborer étroitement avec d’autres acteurs du secteur privé, les organisations internationales pour ensemble définir et coordonner les efforts de gestion de la crise », a-t-il suggéré.
En ce qui concerne la flexibilité du personnel, M. Bazongo a proposé le télétravail et la réaffectation des employés vers des projets plus critiques et inviter les employés à mettre à contribution leur connaissances pour faire bénéficier leurs camarades.
Face à ces propositions, l’ex-directrice générale de l’Office national du tourisme Burkinabè, Patricia Emma Tamini, a indiqué que de 2012 à 2023, il y a eu une chute drastique de l’activité touristique.
« Le tourisme occupe une place importante dans l’économie mondiale et le secteur du tourisme est tantôt classé au second rang des activités commerciales après le pétrole ou au troisième rang après le pétrole et les armes », a précisé Mme Tamini.
Pour elle, le tourisme présente 10% du PIB mondial et un emploi sur onze provient du tourisme.
A ses dires, le produit touristique est spécifique, en ce sens qu’il ne peut être ni être essayé, ni vu avant d’être consommé, ni stocké.
Il est consommé in situ. « Les solutions adaptatives que je propose ici, c’est la promotion du tourisme interne pour les résidents et les non-résidents, qui vient mettre du bémol à la crise », a-t-elle dit.
Pour promouvoir ce tourisme, il faut greffer des activités touristiques autour des manifestations comme les foires, les festivals, les fêtes traditionnelles, susciter la visite des sites naturels et culturels accessibles.
La troisième communication a été donnée par l’enseignant-chercheur, Docteur Soumaïla Maré. Pour sa part, il faut assurer la résilience, inverser l’image de la destination, réinventer et adapter l’offre, renforcer le capital humain.
« Il s’agit d’assurer et structurer la communication en période de crise, d’adopter un plan d’urgence et d’adaptation qui permettra de sauver les emplois et redresser les entreprises en difficultés et de renflouer les caisses pour se maintenir et faire face aux impondérables de la crise », a ajouté Dr Maré.
Au niveau des entreprises privées, il s’agira d’adopter une gestion interactive de leur offre en s’adaptant à chaque nouvelle situation dans l’évolution du contexte.
Cette fête du tourisme et de l’hôtellerie se tient sous le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience».
2e étape Tour du Faso : « notre objectif était de conserver le maillot », Paul Daumont
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Le sprinter burkinabè Paul Daumont s’est réjoui samedi d’avoir pu conserver le maillot jaune avec en prime, la victoire de l’étape 2 du Tour international du Faso, courue entre Nioryida et Ziniaré longue de 107,2 km.
Après sa victoire à la première étape vendredi du 34e Tour international du Faso à Pô dans le Centre-sud du Burkina Faso, Paul Daumont a récidivé en enlevant la 2e étape samedi à Ziniaré dans le Plateau central, une victoire qui n’était le premier objectif du jour.
« L’objectif c’était de garder le maillot jaune aujourd’hui et non la victoire. Il fallait donc surveiller les Belges, les Marocains, les Ivoiriens et les Camerounais (des équipes qui ont énormément mis la pression au cours du trajet : ndlr) », a déclaré Paul Daumont à l’arrivée.
Il explique que « dans la configuration de la course on a réussi à la tourner à notre avantage. Les autres équipes étaient obligées de travailler, ce qui nous a permis de nous reposer et d’être prêts pour la victoire d’étape. Dieu merci j’ai eu les jambes pour ça ».
Avant le départ de Nioryida c’est le maillot jaune 2018 Mathias Sorgho et les différents coachs des équipes du Burkina qui a prodigué de précieux conseils à leur jeune frère Daumont pour lui permettre de contrôler la course.
« Mathias Sorgho m’a transmis toute son expérience. C’est quelqu’un qui a déjà gagné le Tour dans une configuration similaire, c’est-à-dire en prenant le maillot très tôt dans la course. Il a déjà participé à la victoire de Harouna Ilboudo (2016 : ndlr). C’est donc un homme d’expérience et il a décidé de nous apporter cette expérience à nous les jeunes », reconnait Paul Daumont, sociétaire de l’AS Bessel (Burkina Faso).
Le trio de l’arrivée de la 2e étape du Tour du Faso
Paul Daumont a bouclé les 107,2 km en 2h25 mn 45 secondes, soit une vitesse moyenne de 43,829km/h, devant les Belges Heylen Wannes et Wouters Rutger. Il a un écart de 9 secondes entre lui et le Belge Wouters.
Le champion du Burkina conserve ses deux maillots jaune et vert, laissant celui rose des sprints intermédiaires à son compatriote Mouni Vincent, vainqueur aux deux points chauds de Kombissiri et de Ouagadougou.
L’étape a été parrainée par le Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs. Deux coureurs ont abandonné hier à l’issue de la première étape. Il s’agit du Ghanéen Benezer Frank et du Nigérien Ibrahim Sani.
La 3e étape sera courue demain dimanche à Ouagadougou dans un critérium de 14 kmx10, soit une distance de 144 km. Agence d’information du Burkina
as/ata
Boussou : Un bataillon de marche participe à la neutralisation de plusieurs terroristes
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-Un bataillon mixte de marche a vaillamment repoussé ce samedi à Boussou (région du Nord), des terroristes, avant que des hélicoptères d’attaque ne les massacre, a appris l’AIB de sources sécuritaires.
Alors que plusieurs opérations offensives et de ravitaillement sont en cours à travers le Burkina, plusieurs dizaines de terroristes ont pris l’initiative ce samedi 28 octobre 2023, de tendre une embuscade à Boussou, région du Nord.
Les criminels visaient un bataillon mixte de marche, en mission de reconnaissance offensive.
Après un moment de bataille, les braves Forces combattantes ont contraint l’ennemi à prendre la fuite, mais sous l’œil vigilant des vecteurs aériens.
Se sentant suivis, les terroristes vont se disperser et chercher des abris dans les arbres.
Mais peine perdue, les hélicoptères d’attaque vont entrer en action et les exterminer.
«La seule option qui reste désormais aux terroristes est de déposer les armes ou périr», insistent nos sources.
D’ailleurs des opérations se poursuivent à plusieurs niveaux, ajoutent-elles.
Les populations du Centre-sud invitées à privilégier »le made in Burkina »
Manga, 27 octobre 2023 (AIB) – Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innocent Ouattara, a exhorté, vendredi, les populations de la région du Centre-sud à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso » pour booster les revenus des producteurs et par ricochet l’économie locale.
« En ce mois d’octobre qui est consacré à la promotion du ‘’consommons local’’, je vous engage à intensifier les actions de promotion des produits made in Burkina et ceux de toute l’UEMOA avec sursaut patriotique en encourageant d’une part la production et la transformation des produits de notre terroir et d’autre part en privilégiant la consommation des biens et services faits au Burkina Faso », a déclaré le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara.
M. Ouattara qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration régionale de la 4e édition du Mois du Consommons Local (MCL), à Manga, portait au public le message de la gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma.
Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innocent Ouattara, exhorte à consommer davantage les produits locaux.Le président régional de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Burkina du Centre-sud, Hermann Zoungrana se réjouit de la tenue de la foire d’exposition des produits locaux.
S’appuyant sur la définition du concept par l’UEMOA, il a rappelé que le produit local est « l’ensemble des produits nationaux incluant les biens et les services et les produits des pays membres de l’UEMOA ». Leur consommation a des avantages à plus d’un titre, selon lui.
« Consommer ces produits, c’est stimuler l’émergence des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, accroitre le volume des matières premières transformées, augmenter significativement leur part de marché, créer des revenus pour les populations, attirer plus d’investissements productifs, accroitre la main d’œuvre, réduire le taux de pauvreté et impulser le développement des pays de l’Union », a-t-il dit.
Les visiteurs ont montré un grand intérêt aux produits locaux exposés
Pour le directeur régional du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises du Centre-sud, Guillaume Dofini, « la consommation des produits locaux contrairement aux produits importés a une valeur ajoutée car elle a des effets d’entrainement sur l’économie du pays de façon générale ».
A l’occasion de la célébration au niveau régional de la 4e édition du MCL, des stands d’exposition ont été érigés avec une kyrielle de produits artisanaux notamment alimentaire, vestimentaire et cosmétique.
« Cette célébration est vraiment une aubaine parce que c’est à travers ces genres d’activités que les gens vont mieux découvrir les potentialités locales », s’est réjoui le président régional de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Burkina du Centre-sud, Hermann Zoungrana.
Le directeur régional du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises du Centre-sud, Guillaume Dofini, note que la consommation des produits locaux renforce l’économie locale
Pour accroitre davantage l’écoulement des produits locaux, M. Zoungrana a souhaité plus d’engagement du gouvernement à l’application effective des textes en la matière.
« Si je prends par exemple l’arrêté N°2017-002-PM-CAB portant achat des produits alimentaires locaux par les structures étatiques dans le cadre de leur approvisionnement, nous ne sentons pas son application sur le terrain. Vous prenez par exemple les ateliers et autres rencontres qui se tiennent en ville, on ne voit pas les produits locaux mis en exergue comme le veut l’arrêté », a expliqué le directeur de l’usine de riz de Manga STRACOPA, Luc Kazagabou.
Il appelle donc le gouvernement à veiller davantage à corriger ces insuffisances et aux populations à faire de la consommation des produits locaux une priorité pour que l’économie locale se porte mieux au bénéficie de tous.
L'intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy appelle les parents à plus de responsabilité vis-à-vis de l'éducation des enfants.
Drogue en milieu scolaire : Un responsable d’établissement à Manga déplore la démission des parents
Manga, 26 octobre 2023 (AIB) -«Une jeunesse droguée est un avenir hypothéqué», s’est lamenté jeudi, l’intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy, déplorant la démission des parents dans la lutte contre la consommation des stupéfiants en milieu scolaire.
« Nous constatons avec amertume que l’éducation familiale a cédé la place à celle des réseaux sociaux et de la télévision. Pourtant, c’est au sein de la cellule familiale qu’on peut bien encadrer et surveiller les enfants quant à la consommation de stupéfiants de toute nature, tels que la drogue », a déclaré jeudi l’intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy.
Le Frère Bruno s’exprimait lors d’une séance de sensibilisation sur les méfaits de la consommation de la drogue, organisée dans son établissement par le Secrétariat permanent du Comité national de Lutte contre la Drogue (SP-CNLD).
Pour le religieux, il revient aux parents d’avoir une présence permanente aux côtés de leurs enfants pour éviter qu’ils ne tombent dans les vices tels que la consommation de la drogue.
Il salue, de ce fait, l’action du SP-CNLD car en rejoignant les élèves dans les structures éducatives pour les sensibiliser, la structure comble, dit-il, le vide laissé par les parents dans l’éducation des enfants.
« Une jeunesse droguée est un avenir hypothéqué », a-t-il soutenu avant d’inviter les élèves de la région du Centre-Sud, et partant de tout de le Burkina Faso, à se démarquer de ce comportement afin de mieux construire leur avenir.
À travers l’organisation de la séance de sensibilisation dans les établissements scolaires, le SP-CNLD entend lutter contre la production, la commercialisation et la consommation de la drogue, a indiqué le chef de département de la prévention et du suivi de la législation du SP-CNLD, Levy Yoda.
Les élèves du lycée privé Saint Gabriel de Manga ont été invités à se départir de la consommation de la drogue.
M. Yoda a expliqué que la drogue se définit comme une substance d’origine naturelle ou fabriquée, qui, lorsqu’elle est consommée par un être vivant, modifie une ou plusieurs de ses fonctions ou modifie son comportement.
Selon la classification légale en vigueur, poursuit-il, il existe deux types de drogue, les drogues licites, telles que la cigarette, le café et le tabac, et les drogues illicites, comme la cocaïne, l’opium et le cannabis, dont la consommation et la vente sont interdites par la législation.
Selon Levy Yoda, la campagne de sensibilisation contre la consommation de la drogue menée par le SP-CNLD dans la ville de Manga durera du 23 au 28 octobre 2023, avec en perspective plus de 1600 élèves à sensibiliser dans sept établissements de la ville, dont quatre du secondaire et trois du primaire. À l’échelle nationale, en 2023, six régions au total bénéficieront de la campagne de sensibilisation, a précisé M. Yoda.
Sannmatenga : L’ONG HELP visite un champ expérimental de sorgho à Boussouma
Kaya, 27 oct. 2023 (AIB)-L’ONG HELP, accompagnée de son partenaire APIL, a organisé, le jeudi 26 octobre 2023, une visite commentée du champ d’exploitation d’un hectare de sorgho blanc d’Issa Sawadogo, résidant à Guilla, commune de Boussouma, province du Sanmatenga.
Issa Sawadogo figure parmi les 200 producteurs des communes de Boussouma et Korsimoro bénéficiaires de l’accompagnement du projet « Soonré », piloté par l’ONG APIL, avec le soutien financier de l’ONG HELP pour cette campagne agricole.
Pour constater de visu les réalisations faites sur le terrain, une visite commentée a été organisée sur son champ-école d’exploitation de sorgho blanc d’une superficie d’un hectare situé dans le village de Guilla, commune de Boussouma, province du Sanmatenga.
En stade de maturité, le champ d’Issa Sawadogo présente une bonne physionomie avec un rendement prévisionnel de 1,6 hectare en plus de tiges pour l’alimentation du bétail.
À l’entendre, ce résultat a été atteint grâce à la combinaison des techniques culturales (cordons pierreux et zaï) et l’utilisation d’engrais biologiques.
« Le projet a renforcé nos capacités en matière de production agricole. Nous avons également bénéficié de dons de moellons, de semences améliorées (sorgho) et de matériel agricole », a témoigné Issa Sawadogo.
Selon lui, ce soutien constant leur a permis d’augmenter leur rendement agricole et de lutter ainsi contre l’insécurité alimentaire.
« Avec ces récoltes, nous pouvons manger à notre faim et assurer les charges quotidiennes de nos familles », a-t-il rassuré.
« C’est ma première fois de semer cette variété. Mais son rendement me donne de l’espoir, et nous allons partager cette expérience avec les autres producteurs pour qu’ils puissent améliorer leur rendement agricole », a promis Issa Sawadogo.
C’est pourquoi, il a exprimé toute sa reconnaissance envers les ONG HELP et APIL avant de les exhorter à poursuivre le projet.
À l’issue de la visite sur le terrain, Issa Sawadogo a partagé son expérience avec les autres producteurs venus des villages voisins.
Mariam Kouanda est également bénéficiaire du projet « Soonré » pour le compte de Lioutenga. Elle aussi est convaincue que la culture proposée par le projet est une réponse au changement climatique, car elle a un cycle court (90 jours) avec une bonne morphologie, résiste à certaines espèces végétales et n’exige pas trop d’eau.
Selon elle, le renforcement des capacités et le soutien en matériel agricole reçus du projet leur ont permis d’augmenter leur productivité agricole. « Cette année, nos récoltes nous permettront de satisfaire les besoins alimentaires, vestimentaires et sanitaires de nos enfants », s’est-elle réjouie.
Pour le responsable du projet « Soonré » à l’ONG APIL, Inoussa Ouédraogo, l’objectif du projet est, entre autres, de subvenir à l’autosuffisance alimentaire et de réduire la vulnérabilité des bénéficiaires.
Selon lui, le projet « Soonré » est financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement et mis en œuvre opérationnellement par les ONG HELP et APIL au Burkina Faso.
Pour cette campagne agricole, M. Ouédraogo a souligné que 200 producteurs (60% hôtes et 40% PDI) ont bénéficié du soutien du projet, et 400 autres producteurs ont été bénéficiaires lors des campagnes précédentes.
Le stock saisi a été incinéré en présence de plusieurs acteurs.
Centre-sud : Incinération de plus de 800 poulets impropres à la consommation
Manga, 27 octobre 2023 (AIB)- Un lot de plus de 800 poulets importés et impropres à la consommation, a été saisi par la brigade mobile de la direction régionale de l’Environnement du Centre-sud, puis incinéré vendredi à Manga, en présence d’autorités administratives, paramilitaires et d’agents de la direction régionale en charge des Ressources animales du Centre-sud.
« Il s’agit de 67 cartons contenant en moyenne 12 poulets chacun, soit plus de 804 poulets », a précisé le directeur provincial de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Zoundwéogo, Tasséré Kaboré, lors de l’opération d’incinération organisée par la direction régionale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Centre-sud.
La saisie a été l’œuvre de la brigade mobile de la Direction régionale en charge de l’Environnement du Centre-sud, a ajouté M. Kaboré.
« C’est suite à une mission que nous avons organisée (…) au niveau de l’axe Pô-Ouagadougou que les agents ont intercepté cet individu qui transportait ces produits prohibés vers Ouagadougou », a fait savoir le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo.
Selon M. Ouédraogo, au-delà de ses missions liées à la protection de l’environnement, la brigade de sa direction apporte son concours à d’autres forces en raison de la complémentarité existant entre elles.
« Quand nous constatons une infraction lors de nos contrôles, nous saisissons et nous remettons à qui de droit, comme c’est le cas avec cette saisie que nous avons remis à la direction en charge des ressources animales pour la suite de la procédure », a expliqué M. Ouédraogo.
Le Directeur provincial en charge des ressources animales du Zoundwéogo, Tasséré Kaboré, a salué l’action de la brigade à l’origine de la saisie.
Le directeur provincial en charge des ressources animales du Zoundwéogo a souligné que l’axe Pô-Ouagadougou connaît un trafic important de produits prohibés, comme en témoignent les saisies régulièrement menées.
« Ces produits que vous voyez, pourtant comme ces poulets surgelés, sont dangereux pour la consommation car on ignore tout de leur origine, et ils ne sont pas transportés dans des conditions normales, sans oublier qu’ils nuisent à la production locale et au commerce local », a-t-il confié.
Le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, félicite ses agents pour leur travail satisfaisant.
Tasséré Kaboré se réjouit donc de l’opération réussie de la brigade mobile de la direction régionale en charge de l’Environnement du Centre-sud, tout en appelant les populations à collaborer pour stopper ce trafic « nuisible à la santé et à l’économie. »
Conférence inaugurale du SITHO-VITHRO : Reconsidérer l’offre touristique nationale pour une meilleure promotion du tourisme interne (communicateur)
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-La conférence inaugurale sur le thème de l’édition spéciale du Salon et de la Vitrine International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou « Promotion du tourisme interne : facteur de résilience » a été prononcée ce vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou. Le communicateur Samuel Garané a invité à reconsidérer l’offre touristique pour une meilleure promotion du tourisme interne.
La communication inaugurale de l’édition spéciale du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO) a porté sur le thème « Promotion du tourisme interne : facteur de résilience ».
Le communicateur Samuel Garané a affirmé que le tourisme interne reste la forme idéale et le moyen efficace pour le développement.
Cependant, il a précisé que nous ne pouvons aller vers un développement du tourisme interne que si nous reconsidérons l’ordre touristique national et cela passe par des actions fortes pour rendre les produits touristiques accessibles, attractifs et innovants.
Concernant l’accessibilité, il a expliqué qu’il s’agit de développer des produits qui soient accessibles au pouvoir d’achat du citoyen moyen.
L’ordre touristique national doit être aussi attractif, c’est-à-dire susciter l’intérêt, donner l’envie de découvrir et cela passe par une bonne stratégie de communication, a-t-il souligné.
M. Garané a aussi relevé que l’offre touristique doit être innovante en utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication comme Facebook pour susciter la vue et inciter les populations à la visite.
Il a également préconisé une bonne communication autour des sites touristiques pour faire disparaitre toute psychose au regard du contexte sécuritaire difficile et en vue de présenter l’intérêt des visites aux populations.
Pour le développement du tourisme interne, Samuel Garané a préconisé à l’administration, d’inculquer la culture du tourisme interne aux populations.
Le public a suivi la conférence inaugurale avec intérêt
« Pour le faire, il faut présenter le potentiel culturel aux populations pour que chaque Burkinabè sache ce qu’il y a dans sa zone, ce qu’il y a au niveau national », a-t-il affirmé.
Il a aussi évoqué l’éducation des plus jeunes pour leur inculquer l’amour de la culture nationale.
« S’ils grandissent avec cet esprit, ils vont pratiquer l’activité touristique. On doit faire de chaque Burkinabè un ambassadeur de la culture.
Chacun doit pouvoir sensibiliser, inviter les autres à fréquenter les sites touristiques », a-t-il fait savoir.
Pour permettre également le développement du tourisme interne, Samuel Garané propose de scruter du côté de la diaspora burkinabè estimée à environ 11 millions qui vivent en Afrique, en Europe et aux Etats unis.
Parmi ces derniers, il a relevé qu’il y a ceux qui ne sont pas nés au pays, qui ne le connaissent pas, qui ne l’ont jamais visité.
« C’est une opportunité pour emmener la diaspora à visiter le pays. Cela peut se faire à travers plusieurs canaux : les associations, les activités culturelles etc. », a-t-il indiqué.
n dépit des poches de sécheresse enregistrées dans la zone, le champ de Yacouba Savadogo affiche une bonne physionomie grâce au paquet technique appliqué.
Zondoma/Sécurité alimentaire Les producteurs sont invités à utiliser des semences améliorées
Gourcy, (AIB) – L’ONG Help a organisé le 26 octobre 2023 à Lèba une visite commentée d’un champ de sorgho dans le cadre de la mise en œuvre du paquet technique « Kick Start ». Des producteurs des communes de Bassi et de Lèba dans la province du Zondoma, ainsi que ceux d’Oula dans le Yatenga, ont pris part à cette visite présidée par la présidente de la Délégation Spéciale de la commune de Lèba, Koanfanou Debora Kordiary.
Pour la campagne agricole 2023-2024, l’ONG Help, en collaboration avec la Fédération des Groupements Naam et des agents d’agriculture de la localité, a accompagné 200 producteurs de la Région du Nord pour la mise en œuvre du paquet technique « Kick Start ».
Selon les représentants de l’ONG, cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Soonré », qui a pour objectif « d’assurer les moyens de subsistance et de renforcer la résilience à la crise des Personnes Déplacées Internes (PDI), des retournés et des populations d’accueil dans la Région du Centre-Nord et du Nord ».
Dans la commune de Lèba, située à environ 25 kilomètres de Gourcy, c’est le champ de Sayouba Savadogo qui a fait l’objet de la visite commentée organisée le 26 octobre 2023.
Les bénéficiaires ont suivi avec attention les démonstrations des techniciens.
Selon le chef du projet, Julien Nimbrata Ouédraogo, le principal objectif de cette visite est de convaincre et d’inciter les producteurs bénéficiaires et non bénéficiaires à adopter largement les bonnes pratiques de gestion durable des terres avec l’utilisation de semences certifiées des variétés améliorées.
Sur une superficie de 0,75 hectare, ce déplacé interne venu du village voisin de Bouloulou a semé la semence améliorée de sorgho blanc appelée « Kapèlga » dans la langue locale, en utilisant 3 charretées de fumier, 25 kilogrammes d’engrais chimique et 10 kilogrammes de semences. Avec l’application du paquet technique recommandé, la production attendue est de 1,2 tonnes, selon le technicien d’agriculture Jean Paligdi Savadogo, qui a accompagné le producteur durant tout le processus.
Les semences certifiées améliorées, une solution à l’insécurité alimentaire
Au terme de la visite proprement dite du champ, le spécialiste de l’agriculture de Help, Abdoulatif Kiendrebéogo, et les autres membres de l’équipe ont échangé avec les participants venus des trois communes, à savoir Bassi, Lèba et Oula, sur les avantages et les bénéfices du paquet technique « Kick Start » d’une part, et d’autre part, sur les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre au cours de cette campagne qui en est à sa dernière phase.
La Présidente de la Délégation Spéciale de Lèba Koanfanou Debora Kordiary (gauche) et le chef de projet Julien Nimbrata Ouédraogo (droite) remettant au producteur un prix d’encouragement.
La résistance au stress hydrique, la durée du cycle de production de 90 jours, la forte productivité (1,5 tonnes à l’hectare), la qualité du fourrage, sont, entre autres, les avantages liés à la semence « Kapèlga », a affirmé monsieur Kiendrebeogo, soutenu par certains participants qui ont témoigné de la qualité des graines du « Kapèlga » à la consommation.
« Il est difficile de faire la différence entre ce sorgho et le riz », a renchéri Minata Ouédraogo, une productrice de Lèba, qui a ajouté que la farine de cette céréale s’adapte à plusieurs plats locaux.
Toutefois, quelques préoccupations ont été relevées par les producteurs, notamment l’invasion du striga, cette herbe parasite qui empêche le développement des plantes, et la rareté des sols adaptés à la culture dans certaines localités.
En réponse, la mise en jachère des champs, la rotation des cultures et la pratique de l’agriculture intensive ont été conseillées par les techniciens.
De façon unanime, les participants ont reconnu la nécessité d’utiliser les semences certifiées améliorées, notamment dans le contexte du changement climatique qui caractérise notre époque.
Le technicien d’agriculture Abdoulatif Kiendrebéogo a invité les producteurs à adopter les semences améliorées.
Forts du paquet technique dont ils ont bénéficié du projet, les producteurs se sont engagés à le populariser.
En rappel, le paquet « Kick Start » consiste en un accompagnement dans la récupération des terres dégradées, un appui en matériaux de construction de fosses fumières, un renforcement des capacités en techniques de récupération des terres, en compostage, en itinéraire technique de production des cultures, et en technologie post-récolte et gestion des stocks.
Pour témoigner leur satisfaction quant aux performances de Yacouba Savadogo, l’équipe de Help lui a remis une brouette et un sac de 50 kilogrammes d’engrais.
La crise sécuritaire bientôt derrière les Burkinabè, reste à consolider les liens sociaux, Diplomate
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Le consul honoraire de la Gambie au Burkina Faso, Hammadoun Dicko, a affiché samedi sa conviction que la crise sécuritaire sera bientôt conjuguée au passé, mais qu’il faille que les communautés apprennent à vivre à nouveau ensemble, dans le respect de leurs différences culturelles.
« J’ai la ferme conviction que si nous ajoutons l’arme culturelle à l’action de nos FDS et VDP, nous gagnerons plus rapidement la bataille (contre le terrorisme, ndlr). Bientôt nous parlerons de la crise sécuritaire au passé (car) un travail important se fait en ce moment. Nous pouvons tous le constater », a déclaré samedi Hammadoun Dicko.
Le consul honoraire de la Gambie au Burkina Faso s’exprimait à Ouagadougou, à l’ouverture du Festival international Pulaaku dont il est le parrain de la cinquième édition, placée sous le thème : « la contribution de nos expressions culturelles au renforcement de la cohésion sociale et à la lutte contre l’extrémisme violent ».
Toutefois, selon M. Dicko, après la crise, il restera aux communautés d’apprendre à vivre à nouveau ensemble dans leurs différences culturelles, étant entendu que ce qui les unit est plus essentiel que ce qui les divise.
En rappel, le Burkina Faso fait face depuis huit ans à des attaques terroristes qui ont causé la perte de plusieurs personnes, provoqué le déplacement massif de populations et fragilisé dans certaines localités, la légendaire cohésion sociale entre les populations.
« Je voudrais insister sur le fait que dans le sang mossi, se trouve du sang peulh. Dans le sang peulh, se trouve du sang bissa. Dans le sang bissa, se trouve du sang Bobo. Et cela est valable pour toutes les communautés vivant au Burkina Faso », a dit Hammadoun Dicko.
Justement le Festival Pulaaku qui revient après cinq ans d’interruption, se veut un pont pour unir les filles et les fils du Burkina Faso dans la quête de la paix et de la cohésion sociale, dira son promoteur Boureima Barry.
« Nous avons vécu longtemps ensemble (en paix) et aujourd’hui, nous avons intérêt à nous asseoir, à réfléchir et à faire en sorte que la raison revienne en place, au-dessus de l’émotion. Nous devons comprendre, comme l’UNESCO l’a toujours dit : ‘Toute guerre qui prend naissance dans l’esprit de l’homme, c’est dans ce même esprit qu’on peut élaborer et construire les défenses de la paix' », a expliqué M. Barry.
Pour le ministre en charge de la Culture et porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le Festival Pulaaku est une louable initiative car il permet aux populations de resserrer les liens.
« Dans un contexte sécuritaire difficile, ces événements sont des indicateurs de la renaissance de l’espoir des populations et de leur détermination à rester debout, dressées contre les Forces du mal qui tentent vainement de perturber notre vivre-ensemble », a soutenu le ministre.
Selon lui, « ces initiatives culturelles corroborent l’action du gouvernement de la Transition et des Forces combattantes, déterminés à vaincre l’hydre terroriste et à mener à terme la reconquête de notre territoire, en vue de refaire du Burkina Faso un havre de paix ».
Le Festival Pulaaku se poursuit au CENASA jusqu’à dimanche, et est marqué par des panels, des expositions et des prestations artistiques.
SITHO et VITHRO 2023 : Un cross et une séance d’aérobic pour permettre aux Burkinabè de parler le même langage
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-A l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du Tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO), un cross populaire suivie d’une séance d’aérobic a été organisé le jeudi 26 octobre 2023 après midi sur le site du SIAO à Ouagadougou.
Le cross a mobilisé plus de 200 personnes selon les organisateurs. Notamment, les acteurs du Tourisme, les agents du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et le comité national d’organisation.
Il y avait surtout les corps de la police notamment la police nationale, la police municipale, l’école nationale de police qui sont venus en grand nombre.
La secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Adama Segda
Les marcheurs ont entamé le cross devant le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et sont revenus au point de départ après 3 kilomètres de marche.
Parmi les marcheurs, se trouvait la secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Adama Segda.
Selon elle, ce cross vise à permettre aux Burkinabè de se rencontrer pour faire le sport afin de mieux se sentir et mieux se connaître.
Le cross a été suivi d’une séance d’aérobic
« La tenue ce soir du cross et de la séance d’aérobic vise à dire une fois de plus aux Burkinabè qu’ils sont ensemble, qu’ils doivent s’unir, parler le même langage », a-t-elle affirmé.
Selon Adama Segda, le tourisme est un secteur qui permet l’intégration des peuples avec les visites des pays, des régions, des localités, des sites touristiques.
Elle a souligné qu’à travers les voyages, les gens se rencontrent, connaissent mieux leurs différentes cultures et se tolèrent.
SITHO-VITHRO 2023 : l’édition de la relance touristique
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-L’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) s’est ouverte officiellement le jeudi 26 octobre 2023, à Ouagadougou.
Les plus hautes autorités de la Transition veulent faire du tourisme l’un des leviers du développement économique du Burkina dans un contexte marqué par la crise sécuritaire. C’est pourquoi, après une suspension du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), respectivement en 2017 et 2020, le gouvernement a décidé d’organiser conjointement ces évènements pour dynamiser le secteur.
Le lancement officiel de cette édition spéciale SITHO-VITHRO a eu lieu, jeudi 26 octobre 2023, sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), en présence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela. Cette manifestation qui se tient du 26 au 29 octobre 2023, est une opportunité pour les professionnels du tourisme et des exposants du Burkina et de pays amis de mener la réflexion sur le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ».
Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Emmanuel Ouédraogo, cette thématique est une interpellation et une invitation à développer des stratégies pour une résilience face aux différentes adversités que subit le Burkina. Pour lui, c’est le secteur le plus touché, mais, les entreprises de tourisme restent debout. «Malgré les difficultés du moment et des interprétations qui en sont faites, le Burkina Faso reste un beau pays, fréquentable, la destination à ne pas manquer », a lancé M. Ouédraogo.
Il a assuré que la détente sur le plan sécuritaire va créer un climat favorable à l’épanouissement de l’ensemble des acteurs du tourisme. Mais, de l’avis du patron en charge du tourisme, il est essentiel que les Burkinabè, surtout les jeunes, apprennent à connaître leur pays, à apprécier les diversités naturelles et culturelles qu’il offre. Il a souligné que le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement promeut la mise en œuvre d’un tourisme durable qui crée des emplois et met en valeur la culture et les produits locaux. Il s’est réjoui de la présence des délégations de pays étrangers à savoir le Mali et le Niger à cet évènement.
Deux pays partageant les mêmes défis
Le choix du Niger comme pays invité d’honneur, a-t-il déclaré, est lié au fait que les deux pays partagent les mêmes défis dans tous les secteurs y compris le tourisme. La ministre nigérienne du Tourisme et de l’Artisanat, Guichen Agaichata, s’est dite honorée à travers cette invitation du pays des Hommes intègres.
Elle a apprécié le thème de l’édition qui cadre avec les objectifs des deux Etats de faire du secteur du tourisme un rôle moteur de développement socio-économique. «Nous sommes convaincus que la promotion du tourisme intérieur demeure une alternative privilégiée pour le développement du secteur en Afrique », a-t-elle affirmé. Mme Guichen a également annoncé que les deux pays entendent mettre en œuvre différents projets sur le plan touristique pour rendre les relations fructueuses.
Le président de la Fédération des organisations patronales du tourisme et de l’hôtellerie du Burkina (FOPATH-B), Célestin Zoungrana, a reconnu que la dynamisation du tourisme incombe à tout un chacun. Pour cela, il a félicité l’organisation de cette édition qui témoigne de la qualité de la coopération entre des acteurs publics et privés et de leur engagement à relever les défis auxquels est confronté le secteur.
En effet, a-t-il laissé entendre, le secteur a été éprouvé par la crise sécuritaire et les dommages sont, entre autres, la baisse de l’arrivée de touristes internationaux et de fréquentation de certains sites, la réduction de la rentabilité économique des investissements… Face à ces difficultés, il a invité les Burkinabè à faire preuve d’initiative en vue de soutenir la relance du secteur.
Le porte-parole des parrains de l’édition, Idrissa Nassa, nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè, a aussi appelé le gouvernement à prendre des mesures incitatives pour rendre le secteur profitable pour les promoteurs. Pour cela, il a assuré que sa structure se mettra à la disposition du ministère en charge du tourisme afin de formuler des propositions concrètes pour booster le secteur.
Le Maroc, le Portugal et l’Espagne partagent leur vision de la Coupe du Monde de la FIFA 2030
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Les présidents des fédérations de football du Maroc, du Portugal et de l’Espagne se sont réunis samedi à Rabat (Maroc) pour signer une lettre confirmant leur intérêt pour la candidature à la Coupe du Monde de la FIFA 2030 et pour partager leur vision du tournoi avec le monde, a-t-on appris de la Fédération royale marocaine de football.
Le processus de candidature ayant été officiellement lancé par la FIFA, les présidents des trois fédérations se sont réunis en personne pour confirmer leur intérêt pour la candidature – la première étape du processus de candidature de la FIFA – et célébrer ensemble cette étape officielle.
Fouzi Lekjaa, Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fernando Gomes, Président de la Fédération Portugaise de Football et Pedro Rocha, Président de la Fédération Royale Espagnole de Football, ont partagé leur vision d’un tournoi qui renforce l’héritage de la Coupe du Monde de la FIFA, développe le football et a un impact dans le monde entier.
100 ans après la première Coupe du Monde de la FIFA, les trois pays souhaitent tirer parti de leur patrimoine footballistique unique, de leurs traditions vivantes et de mille ans de cultures entremêlées et d’histoire commune pour organiser un tournoi inclusif, innovant et durable, dans un véritable esprit de célébration. Pour y parvenir, la Coupe du Monde 2030 sera organisée comme un tournoi accessible et axé sur les supporters, ce qui profitera à l’ensemble de l’écosystème du football.
La Coupe du Monde de la FIFA 2030 au Maroc, au Portugal et en Espagne sera la première Coupe du Monde masculine organisée sur deux continents et sera axée sur le renforcement des liens entre l’Europe, l’Afrique et le reste du monde. La Coupe du monde intercontinentale sera donc l’occasion de mettre en valeur la diversité du football, de favoriser la collaboration entre les nations et de laisser un héritage social fort dans les trois pays, mais aussi dans le monde entier.
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, a souligné les aspects historiques de la candidature commune des deux continents et des trois pays à la Coupe du monde de la FIFA 2030 :
« C’est une Coupe du monde qui nous aidera à unir davantage nos civilisations communes établies il y a plus de dix siècles. Les trois pays partagent une histoire commune, un présent commun et se tournent vers un avenir commun. Tout cela démontre, depuis les deux rives de la Méditerranée, que le succès collectif est possible et que la prospérité peut avoir une perspective partagée et collective ».
Fernando Gomes, président de la Fédération portugaise de football, a souligné l’ambition que représente l’organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2030 et la trace que les trois pays veulent laisser :
« C’est un moment historique car il marque le début officiel de notre processus avec la FIFA pour pouvoir organiser la Coupe du Monde de la FIFA en 2030. C’est un grand moment pour nous, hautement symbolique puisqu’il s’agit du centenaire de la première édition du tournoi. Mais 2030 sera bien plus qu’une célébration du passé ! Grâce à l’ambition et à la compétence de nos trois fédérations, nous pensons que ce tournoi marquera un changement de paradigme dans la manière dont les grands événements seront organisés à l’avenir. Telle est notre ambition ! ».
Pedro Rocha, le président de la Fédération royale espagnole de football, a souligné l’opportunité unique de collaboration entre les différentes fédérations de football, les pays et les peuples :
« Cette candidature est un message d’espoir et d’unité, car cette Coupe du monde sera une démonstration de l’union des cultures et de la promotion de l’inclusion, de la diversité et du respect. Ce sera une Coupe du monde avec un héritage social important qui restera au Maroc, au Portugal, en Espagne et dans le monde entier. Nous avons un projet commun qui suscitera l’enthousiasme partout. Faisons en sorte que ce rêve devienne réalité !
En ce qui concerne les stades des trois pays qui seront inclus dans la candidature finale, les trois présidents ont convenu qu’il était prématuré à ce stade de prendre des décisions à ce sujet, car les études et le travail d’évaluation des équipes techniques sont en cours.
La prochaine étape de la procédure de candidature de la FIFA pour la Coupe du Monde 2030 consistera pour les trois Fédérations à soumettre les accords de candidature à la FIFA à la fin du mois de novembre 2023.