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Gourma : Une association offre des vivres et des kits d’hygiène aux élèves déplacés internes

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Gourma : Une association offre des vivres et des kits d’hygiène aux élèves déplacés internes

Fada N’Gourma, (AIB)-L’Association Todi Yaba pour le développement, a offert des vivres d’une valeur de 5 millions de F CFA et des kits d’hygiène, le dimanche 28 avril 2024 à Fada N’Gourma, aux élèves déplacés internes de la commune de Kantchari vivant à Fada N’Gourma.

A l’instar de beaucoup de communes, celle de Kantchari est sous blocus terroriste depuis plusieurs années.

Pour venir en aide aux élèves de cette localité qui se sont rendus à Fada N’Gourma dans le but de poursuivre leur cursus scolaire, l’Association Todi Yaba pour le développement a offert des vivres et des kits d’hygiène, le dimanche 28 avril 2024 à Fada N’Gourma.

410 élèves déplacés internes ont bénéficié chacun de 25 kg de riz et chacune des filles est rentrée avec des kits d’hygiène.

Le président de l’Association, Kanlanfé Fidèle Ouoba, a laissé entendre que leur modeste soutien vise à soulager un tant soit peu les difficultés que vivent ces élèves qui sont loin de leurs parents.

Ce geste de ce jour de l’association est le deuxième de l’année.

Le président a salué la résilience de ces élèves qui malgré les conditions de vie difficile ont su tenu la tête haute dans les classes. A ceux qui traînent le pas, le président de l’association  les a exhortés à doubler d’efforts.

Comme perspectives, M. Ouoba a indiqué qu’ils vont accompagner ces élèves dans la préparation des concours directs, les initier à l’informatique et à la saponification pendant les vacances scolaires.

Pascal Kambaba Ouali, bénéficiaire de ce don, par ailleurs 1er de la terminale D à la dernière évaluation au lycée Diaba Lompo, a apprécié le geste de l’association.

Selon lui, ce don leur permet de se consacrer à leur étude car ventre creux n’a point d’oreille.

Quant à Béboila Fleur Annabelle Yonli, grâce à cette aide elle va s’en sortir et remercie l’association pour ce geste.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

L’Ambassadeur Berik Aryn élu nouveau Directeur Général de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire

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L’Ambassadeur Berik Aryn élu nouveau Directeur Général de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)-L’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (IOFS) a annoncé le mercredi 24 avril 2024, l’élection de Son Excellence l’Ambassadeur Berik Aryn comme son nouveau Directeur Général.

Cette décision a été adoptée à l’unanimité par les Ministres de l’Agriculture et les représentants des États membres de l’IOFS lors de la Première Assemblée Générale Extraordinaire, présidée par Son Excellence Dr. Abdullah bin Hamad bin Abdullah Al Attiya, Ministre des Municipalités de l’État du Qatar, avec la participation de Ministres de l’Agriculture de pays tels que le Kazakhstan et l’Arabie saoudite et les pays membres de l’IOFS.

L’élection s’est déroulée selon les procédures décrites dans les articles 10 (2e) et 15 (2) du Statut de l’IOFS, garantissant un processus transparent et équitable.

L’Ambassadeur Aryn apporte une grande expérience en leadership à ce poste, avec une carrière distinguée en diplomatie internationale et en administration publique.

Ses rôles précédents en tant qu’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Kazakhstan auprès du Royaume d’Arabie saoudite, et en tant que Représentant Permanent du Kazakhstan auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), démontrent ses solides compétences et son aptitude à ce poste.

L’élection de l’Ambassadeur Aryn marque le début d’un nouveau chapitre pour l’organisation, axé sur le renforcement de la coopération et la promotion de la mission de l’IOFS pour assurer la sécurité alimentaire dans ses États membres.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

«UNA» et «Sputnik» organisent une formation virtuelle sur l’intelligence artificielle et la production vidéo

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«UNA» et «Sputnik» organisent une formation virtuelle sur l’intelligence artificielle et la production vidéo

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)-L’Union des agences de presse de l’OCI (UNA) a organisé le lundi 22 avril 2024, un cours de formation virtuel intitulé «Comment l’intelligence artificielle a changé la production vidéo», en collaboration avec l’agence de presse russe «Sputnik», avec la participation de plus de 200 professionnels des médias.

Au début du cours, M. Mohammed Abd Rabbo Al-Yami, Directeur général de l’Union, a expliqué que le cours vise à examiner de près les développements significatifs apportés par l’intelligence artificielle dans le domaine de la production médiatique en général, et de la production vidéo en particulier.

Il a souligné que ce cours s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Union pour renforcer les capacités des journalistes dans les pays membres, en leur fournissant les compétences nécessaires pour suivre l’évolution rapide du paysage médiatique international et renforcer leur compétitivité dans ce domaine.

Al-Yami a révélé que le cours marque le début d’une série de cours qui seront organisés dans un proche avenir en coopération entre «UNA» et «Sputnik», dans le cadre du partenariat fructueux entre les deux parties, visant à atteindre leurs objectifs et leur vision en matière de formation et de qualification.

Pour sa part, Vassili Pouchkov, directeur de la coopération internationale de l’agence de presse et de la radio Sputnik, a souligné que de telles activités conjointes démontraient le potentiel de collaboration entre la Russie et le monde islamique dans le domaine des médias, renforçant ainsi le dialogue ouvert entre les deux parties dans ce domaine.

Il a souligné que la collaboration avec l’Union des agences de presse de l’OCI s’est avérée bénéfique pour les deux parties, soulignant le rôle de l’UNA dans la facilitation de l’organisation de tels cours.

Ensuite, Igor Arkhipov, chef du projet d’intelligence artificielle à l’agence de presse Sputnik et présentateur de radio, a discuté de l’impact transformateur de l’intelligence artificielle dans le domaine des médias, en particulier dans la production vidéo et le contenu visuel.
Arkhipov a abordé les capacités offertes par l’intelligence artificielle pour traduire des vidéos presque instantanément, et les applications les plus importantes utilisées à cet égard.

Il a également discuté des capacités importantes de certaines applications d’intelligence artificielle telles que ChatGPT en matière d’écriture et de fourniture de descriptions et de textes pour les vidéos.
Arkhipov a également abordé les risques liés à l’intelligence artificielle, que ce soit en termes de piratage ou en termes de contrefaçon et de campagnes de propagande, expliquant que ces risques existaient avant l’intelligence artificielle, mais qu’ils sont devenus plus efficaces avec la diffusion des technologies d’intelligence artificielle.

Les participants au cours ont appris comment utiliser l’intelligence artificielle et ses applications pour améliorer leurs performances médiatiques.
Le cours a également été témoin de plusieurs interventions sur diverses questions liées à l’intelligence artificielle et à ses utilisations dans les médias.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

Soum : Un pick-up chargé de munitions frappé par un missile

Soum : Un pick-up chargé de munitions frappé par un missile

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB) – L’armée burkinabè a bombardé à Nassoumbou (Soum) des terroristes qui conduisaient un pick-up transportant des munitions, a appris l’AIB lundi auprès de sources sécuritaires.

Effectivement, les vecteurs de l’armée burkinabè veillent en permanence depuis les cieux et agissent rapidement dès qu’ils sont alertés, comme l’a rappelé le vendredi 26 avril 2024, le président Ibrahim Traoré.

La preuve, ce week-end, des terroristes se croyant en sécurité ont décidé de transporter des munitions du Nord au Sud dans la zone de Nassoumbou.

Les vecteurs aériens les ont suivis discrètement jusqu’aux bois où ils ont caché leurs cargaisons.

Les opérateurs du ciel ont alors déclenché un missile qui les a frappés avec une grande efficacité.

Après ce succès, les pilotes ont également réussi le lundi 29 avril 2024 à piéger des criminels entre Dori et Sebba.

En effet, l’un des camions d’un convoi militaire rempli de fûts de carburant, s’est renversé durant le trajet.

Pendant que les vecteurs aériens surveillaient la cargaison, des assassins sont venus en masse avec des tricycles pour s’approvisionner.

Ils ont été ciblés et frappés efficacement. Selon nos sources, les opérations se poursuivent toujours.
Agence d’information du Burkina
NB : Photo d’archive et d’illustration

La SNC dédie un espace aux différentes communautés nationales et africaines vivant au Burkina

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La SNC dédie un espace aux différentes communautés nationales et africaines vivant au Burkina

Bobo-Dioulasso, 29 avr 2024 (AIB) – La Semaine nationale de la culture, ouverte depuis le 27 avril à Bobo Dioulasso abrite le «village des communautés», un espace créé pour magnifier la diversité culturelle et promouvoir le vivre ensemble entre les Burkinabè eux-mêmes et avec les autres nationales africaines.

Le village des communautés rassemble dans un même cadre une trentaine de communautés du pays et une douzaine de communautés africaines, vise à promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble et promouvoir la diversité culturelle, a confié le ministère délégué à la coopération régionale.

«Nous sommes réunis pour célébrer la richesse et la diversité qui font la fierté de nos communautés», a indiqué le ministre délégué à la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré/Kaboré, à l’ouverture du village des communautés.

Inauguré depuis le 28 avril, au lendemain de l’ouverture officielle de la 21e édition de la SNC, le village des communautés, permet à chacun d’apporter sa couleur pour construire un monde où la différence devient un atout et non un handicap, ajoute le ministre chargé de la Coopération régionale.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Une usine compte produire à terme 25 tonnes de beurre de karité raffinée par an

Burkina : Une usine compte produire à terme 25 tonnes de beurre de karité raffinée par an

 Bobo-Dioulasso, 29 avril 2024(AIB)- L’unité industrielle ADIPROD Industries SA, inaugurée lundi par le président Ibrahim Traoré, compte produire à terme plus de 25 000 tonnes de beurre de karité (brute et raffinée) ainsi que plus de 20 000 tonnes d’huiles alimentaires à base de coton, de soja et de tournesol, a appris l’AIB.

« Nous souhaitons accompagner tous les opérateurs économiques qui se lanceront dans la transformation de nos produits pour que les Burkinabè puissent avoir un emploi sur place et consommer ce qui est produit », a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’exprimait lundi, après l’inauguration à Bobo-Dioulasso, d’une nouvelle unité industrielle, ADIPROD INDUSTRIE SA, qui transforme les produits oléagineux.

L’unité industrielle ADIPROD Industries SA produira à terme plus de 25 000 tonnes de beurre de karité (brut et raffiné) ainsi que plus de 20 000 tonnes d’huiles alimentaires à base de coton, de soja et de tournesol.

Elle envisage de créer plus de 1000 emplois directs. L’investissement total attendu est évalué à près de 18 milliards FCFA.

Le capitaine Traoré a salué « l’exemple de résilience » de la promotrice de cette unité de transformation, Oumou Diallo.

Selon lui, le gouvernement a soutenu la promotrice à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

« Nous tenons à ce que nos produits, qui sont ici, soient transformés ici pour les Burkinabè, afin que nous ne soyons pas des importateurs de produits finis, mais des exportateurs de produits finis car c’est notre vision », a dit le président de la Transition.

 

Le chef de l’État a également lancé un appel aux opérateurs économiques « à ne pas hésiter à se lancer dans l’industrialisation, ainsi qu’à tous les producteurs à se lancer dans l’agriculture, car il existe un marché où cela pourra être transformé et commercialisé ».

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : La douane mobilise plus de 100% des recettes prévues au premier trimestre de l’année 2024

Burkina-mobilisation-recettes

Burkina : La douane mobilise plus de 100% des recettes prévues au premier trimestre de l’année 2024

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)- Au premier trimestre de l’année 2024, la douane burkinabè a recouvré 262,22 milliards de FCFA sur une prévision de 261,22 milliards de FCFA, soit un taux de recouvrement de 100,38%, a appris lundi l’AIB.

Avec cette performance de 2024, la Direction générale des douanes (DGD) mobilise 19,07 milliards de FCFA de plus qu’en 2023  à la même période, soit une progression de 7.84%.

Sur une prévision de 261,22 milliards de FCFA, la DGD a pu mobiliser 262,22 milliards FCFA, au premier trimestre de l’année 2024, pour un taux de réalisation de 100,38%.

En rappel, au titre de l’exercice budgétaire 2024 et  conformément à la loi de finances initiale, la DGD doit mobiliser 1 106,20 milliards de FCFA.

Cette prévision est en progression de 106,20 milliards de FCFA, soit 10,62% par rapport à celle de l’année dernière, qui était 1000 milliards de FCFA.

Agence d’Information du Burkina

Yos/no

 

Burkina/Transformation industrielle : le président inaugure l’usine de «ADIPROD INDUSTRIES SA»

Burkina-Transformation-Produits-Locaux

Burkina/Transformation industrielle : le président inaugure l’usine de «ADIPROD INDUSTRIES SA»

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)-Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce lundi dans la matinée à Bobo-Dioulasso, à l’inauguration du complexe industriel Agence Deli Internationale Prod Industries «ADIPROD INDUSTRIES SA».

D’un coût de réalisation de 18 milliards F CFA, le complexe industriel «ADIPROD INDUSTRIES SA» s’étend sur une superficie de 10 hectares dans la zone industrielle B de Bobo-Dioulasso.

Il est spécialisé dans la production et la commercialisation d’huile alimentaire et de produits dérivés comme le beurre de karité brut et raffiné, d’huile alimentaire raffinée à base d’oléagineux.

Cette première phase de l’unité industrielle a une capacité de transformation de plus de 300 tonnes d’amende de karité et d’oléagineux par jour.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE, lors de l’inauguration de l’infrastructure ce lundi 29 avril 2024, a réaffirmé sa vision de voir tous les produits locaux produits transformés au Burkina Faso pour une valeur ajoutée.

Estimant que le Burkina Faso ne doit pas seulement importer, le président compte accompagner tous ceux qui vont se lancer dans la transformation de nos produits en vue leur exportation.

Ibrahim Traoré a exhorté les producteurs agricoles à s’investir dans la production des produits oléagineux comme le sésame, l’arachide, le soja qui trouveront désormais un débouché au niveau national.

Pour le ministre du développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, Serge PODA l’inauguration de cette nouvelle unité industrielle témoigne de la capacité de résilience et de la constante détermination des opérateurs économiques en dépit du contexte économique et sécuritaire difficile du pays.

« Malgré l’existence des matières premières nécessaires, le Burkina Faso importe en moyenne plus de 31 000 tonnes d’huile alimentaire par an. C’est la volonté de contribuer aux efforts de substitution aux importations que ADIPROD INDUSTRIES SA a lancé la construction de l’usine», a rappelé la Présidente directrice générale (PDG) du complexe Oumou DIALLO/TRAORE.

Selon elle l’usine produira également des aliments pour bétail et volaille au profit des éleveurs ainsi que du savon.

Oumou DIALLO/TRAORE a salué l’engagement et la volonté du Chef de l’Etat « dont la vision éclairée inspire la transformation des produits locaux » au profit du développement du secteur privé national.

Le représentant des parrains, Idrissa NASSA, président du Conseil national du patronat burkinabè, a salué l’initiative de ADIPROD INDUSTRIES SA et exhorté les opérateurs économiques du Burkina Faso à s’investir « dans la production et la transformation des produits locaux pour accroître la création de valeur ajoutée qui concourt à une prospérité pérenne et partagée ».

 

AIB avec la Direction de la communication de la Présidence du Faso

Cérémonie d’ouverture de la SNC et assises nationales font la Une des quotidiens du jour

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Cérémonie d’ouverture de la SNC et assises nationales font la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, le 29 avr. 2024 (AIB-Les parutions de ce lundi, font échos de l’accord de l’Assemblée législative de transition (ALT) pour l’organisation des assises nationales et de la cérémonie d’ouverture de la Semaine nationale de la culture (SNC).

« SNC Bobo 2024 : Top départ des festivités », affiche à sa manchette le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal rapporte que les festivaliers ont été tenus en haleine pendant une trentaine de minutes par 300 danseurs, chorégraphes, chanteurs, batteurs qui ont donné à voir plusieurs tableaux sur scène lors de la cérémonie d’ouverture.

Sidwaya indique que les chorégraphes Oumar Démé et Yaya Sanou ont su captiver l’attention du public, à travers des chants, danses, acrobaties au rythme des percussions.

Il ajoute que le thème de cette édition : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », invite à renforcer l’amour de la patrie des valeurs patriotiques, afin de faire du Burkina Faso, une nation de paix et de prospérité.

Sur la même veine, le journal privé Le Pays, mentionne que la SNC  constitue un cadre privilégié d’échanges et de partages d’expériences entre les acteurs et les professionnels du monde de la culture.

Le quotidien privé souligne qu’en tant que pays invité d’honneur, le Niger partage avec le Burkina Faso, des similitudes culturelles, multisectorielles, traditionnelles, musicales, la même histoire et les mêmes environnements.

L’Observateur Paalga, quant à lui, a mentionné que c’est autour de 18h que le président de la Transition, Ibrahim Traoré a été invité à donner trois coups de tam-tam qui ont marqué le top départ de la biennale de culture.

Sous un autre registre, le même journal affiche à sa Une « Prolongation de la Transition : Quitus de l’ALT pour des assises nationales ».

Le doyen des quotidiens privés souligne que les députés de l’ALT ont voté deux lois dont l’une est relative à la composition, à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l’autre à l’organisation d’assises nationales, afin de décider de l’avenir de la Transition.

De son côté, le journal privé, Le Pays précise qu’à travers cette initiative de proposition de loi, l’ALT affiche fermement sa volonté à donner la place à une large concertation sur la vie de la Nation.

Sur la loi relative au CSM, Sidwaya informe que plusieurs innovations majeures sont à noter. Il s’agit, entre autres, de la réduction de la durée des vacances judiciaires, de l’accès au corps de la magistrature par des fonctionnaires et de l’intégration de personnes non magistrats dans la composition du CSM.

Agence d’information du Burkina

NJK/MJR/AMZ/yos/no/

 

 

 

Ioba : Le rapport de gestion 2023 de la commune de Dano adopté                       

Burkina-Ioba-Budget-Adoption

Ioba : Le rapport de gestion 2023 de la commune de Dano adopté                                 

Dano, (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Dano a adopté les 3 et 4 avril 2024, lors de sa première session ordinaire de l’année en cours, son rapport de gestion administrative et financière de 2023. La rencontre a été présidée par le préfet, Président de la délégation spéciale communale (PDS) Denis Zanré.           

Au cours de cette session ordinaire, le président de la délégation spéciale communale de Dano (PDS), Denis Zanré a présenté le rapport spécial de l’ordonnateur sur la gestion de l’année 2023.

Ce rapport comporte le point sur la situation financière de la commune de l’année 2023, la situation des matières transférées, les principales réalisations en 2023, les perspectives et la situation d’exécution des délibérations prises.

La situation des recettes totales (en fonctionnement et investissement) en 2023 s’élève à 464.102.327 francs CFA pour une prévision de 522.320.128 francs CFA soit un taux de réalisation de 88,85%.

Les dépenses totales de fonctionnement et d’investissement se chiffrent à 274.517.860 F CFA contre une prévision de 522.320.128 francs CFA soit un taux de réalisation de 52,55%, a indiqué le PDS.

Pour les ressources transférées dans le domaine de l’enseignement primaire en 2023, Denis Zanré a précisé qu’il se dégage un reliquat de 12.483.699 F CFA destinés au règlement de la facture d’huile non livrée au profit des cantines scolaires.

Le PDS a également présenté les principales réalisations de la délégation spéciale au cours de l’exercice 2023. Il s’agit, entre autres, des travaux d’aménagement d’une aire d’abattage de porcs, de la réhabilitation de l’abattoir de Dano, de l’acquisition de tables bancs pour les écoles, de la réhabilitation de forages réalisées par les ressources propres de la commune de Dano.

Avec l’accompagnement des fonds miniers et des partenaires financiers, et de l’Etat, la délégation spéciale a mené plusieurs réalisations. Ce sont, entre autres, la réalisation de forage à Namorè et d’un point d’eau autonome au lycée provincial du Ioba ainsi que la construction de trois salles de classes à Sorkon et d’un logement au CSPS de Dayèrè.

  1. Zanré s’est dit satisfait de ces différentes réalisations dans ce contexte sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso.

Dix-huit délibérations ont été prises pour orienter les actions de la délégation spéciale durant l’année 2023 dont dix-sept exécutées et une seule est en cours.

Le PDS s’est félicité de la bonne conduite des affaires courantes tout en déplorant quelques difficultés. A ses dires celles-ci sont, entre autres, la problématique de la mobilisation du foncier pour recevoir les infrastructures publiques, la faible mobilisation des ressources financières pour l’investissement et l’incivisme fiscal de certains contribuables et les conflits liés à la terre.

Il a par ailleurs, indiqué que des cadres de réflexion seront créés au sein des commissions en vue de la résolution des difficultés.

Pour l’année 2024, la délégation spéciale communale de Dano prévoit mener une vingtaine d’activités. Il s’agit, entre autres, de la réhabilitation de l’école de Batiara et de la réalisation de latrine scolaire à l’école de Moutori et d’un point d’eau autonome au centre médical urbain de Dano.

 

Agence d’information du Burkina                

   SZ/zo/no/ata

Cascades : Une vingtaine de journalistes et communicateurs à l’école de la communication proactive et efficiente

Burkina-Formation-Journalistes

Cascades : Une vingtaine de journalistes et communicateurs à l’école de la communication proactive et efficiente

Banfora, (AIB)-Dans le cadre de la vulgarisation de la stratégie de communication de guerre élaborée par le ministère en charge de la Communication, des journalistes et communicateurs de la région des Cascades ont bénéficié, le mercredi 24 avril 2024 à Banfora, de la part de la direction régionale de la communication et des médias, d’une formation pour une communication proactive et efficiente.

Ils étaient une vingtaine de journalistes et communicateurs de la région des Cascades à prendre part à cette session de sensibilisation et de formation sur  la vulgarisation de la stratégie de guerre du Ministère de la communication, de la culture, des art et du tourisme (MCCAT).

Selon le directeur régional de la communication et des médias des Cascades, Ousmane Traoré, cet atelier vise à échanger avec les acteurs de l’information sur la stratégie de communication de guerre du gouvernement.

  1. Traoré a expliqué que la formation consiste également à outiller les participants en vue d’une communication proactive, cohérente, efficace et efficiente dans un contexte de crise sécuritaire difficile.

Au cours des échanges, les participants ont pris connaissance des objectifs de la stratégie de communication de guerre du ministère qui se résume, entre autres, aux missions de la transition à savoir la restauration de l’intégrité du territoire national, la gestion de l’action humanitaire, la bonne gouvernance, la consolidation de la résilience des populations.

Pour le conférencier Ousmane Traoré, l’objectif de ce plan stratégique de communication est de proposer des réponses communicationnelles efficaces aux crises et de renforcer la cohésion sociale et la crédibilité des parties prenantes de la transition en vue de sa mise en œuvre réussie.

Il a, par ailleurs invité les participants à œuvrer pour amener les populations plus résilientes à soutenir les FDS et les VDP, et à cultiver la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble.

 

Agence d’information du Burkina

JPY/zo/yos/no/ata

SNC2024 : vers la création d’un championnat de lutte de l’AES

LUTTE-BFA-NGR-SNC-SPORT-COMPETITIONS-LANCEMENT

SNC2024 : vers la création d’un championnat de lutte de l’AES

Bobo-Dioulasso, 29 avr. 2024 (AIB)-Le Ministre nigérien en charge du sport, de la jeunesse et de la culture Abdourahamane Amadou a déclaré lundi à Bobo-Dioulasso que les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) envisageraient de créer un championnat de lutte dans leur espace régional.

Le ministre nigérien s’est exprimé après avoir donné le top de départ, dans l’arène de lutte du stade Wobi de Bobo-Dioulasso, de la compétition de lutte, entrant dans le cadre des festivités de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), « Bobo 2024 ».

« L’objectif c’est de voir dans le cadre de l’AES, comment organiser des championnats de ce genre entre nos pays. On le faisait avant dans le cadre de la CEDEAO, le TOLAC (tournoi de lutte africaine de la CEDEAO : ndlr). On peut l’envisager au niveau de l’AES », s’est exprimé le ministre Amadou.

« Cette solidarité avec les pays de l’AES va nous permettre de porter très haut les drapeaux de nos pays en ce qui concerne la culture, les arts, le tourisme et aussi le sport », a ajouté le ministre nigérien, chef de la délégation de son pays, invité d’honneur de la SNC 2024.

Le ministre burkinabè en charge des sports Dr. Boubakar Savadogo a renchéri que « on pourra promouvoir des échanges entre les pays de l’AES dans cette discipline pour aller plus de l’avant ».

L’AES est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso créé en septembre 2023.

La SNC se déroule du 27 avril au 4 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.
Agence d’information du Burkina
As/ata

SNC2024 : Les hostilités en lutte traditionnelle ont été lancées avec 232 combattants

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SNC2024 : Les hostilités en lutte traditionnelle ont été lancées avec 232 combattants

Bobo-Dioulasso, 29 avr. 2024 (AIB)-Au total 232 combattants en lutte traditionnelle se lanceront à la recherche des médailles à l’issue du top de départ des hostilités donné lundi matin dans l’arène du stade Wobi de Bobo-Dioulasso, par le ministre nigérien en charge des Sports et de la culture Abdourahamane Amadou, à la faveur de la 21e SNC 2024, a constaté l’AIB sur place.

Les compétitions sont organisées en pool jeunes (entre 15 et 17 ans) et adultes (18 ans et plus). 232 lutteurs de toutes les régions sont représentés dont 80 dames 152 hommes pour 312 combats sans compter les finales dans chaque catégorie.

Le Ministre nigérien en charge du Sport, de la Jeunesse et de la Culture Abdourahamane Amadou qui a donné le top de départ des compétitions a souligné que « la lutte c’est le sport roi au Niger et cette lutte on la pratique depuis des millénaires principalement à la suite d’une bonne récolte après la saison des pluies. Depuis 44 ans c’est instauré annuellement. Je me réjouis de voir que cette pratique s’étant ici aussi ».

Son homologue burkinabè Dr. Boubakar Sawadogo a dit que « ces sports classiques vont rehausser l’éclat de la SNC. La lutte au Burkina Faso n’est plus seulement de la région de la Boucle du Mouhoun, mais dans toutes les régions. .

Dr. Savadogo a loué les mérites de son collègue ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo qui a été la cheville ouvrière de la 21e édition de la SNC.

Les compétitions de lutte se déroulent du 29 avril au 2 mai, pendant que les finales au niveau du tir à l’arc se disputeront le 4 mai prochain. La SNC est prévue pour se dérouler du 27 avril au 4 mai 2024.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Burkina : Les agents des affaires économiques se mettent en union pour plus d’efficacité

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Burkina : Les agents des affaires économiques se mettent en union pour plus d’efficacité

Ouagadougou, 28 avril 2024 (AIB)- Les agents des affaires économiques ont mis en place samedi à Ouagadougou, une organisation fédératrice de leur corps de métier dénommée l’Union nationale des agents des affaires économiques du Burkina Faso (UNAAE-BF) avec comme président Alidou Ouédraogo.

L’Union nationale des agents des affaires économiques du Burkina Faso (UNAAE-BF) a été mise en place le samedi 27 avril 2024 au cours d’une assemblée générale constitutive à Ouagadougou. Elle a réuni toutes les catégories d’agents des affaires économiques «sans exception».

Au terme des travaux, le choix des participants s’est porté sur le conseiller des affaires économiques, Alidou Ouédraogo, pour présider aux destinées de la faîtière pour les trois prochaines années. Il est à la tête d’un bureau exécutif de 16 membres et de deux commissaires aux comptes.

Selon le fichier de la Direction des ressources humaines du ministère chargé du commerce, le nombre total des agents de l’emploi des affaires économiques en activité disséminés dans les ministères et institutions du pays avoisine le millier.

L’avènement de l’UNAAE-BF va donc permettre selon son président de créer plus de solidarité entre les agents du corps, d’améliorer leur contribution aux débats économiques par la production intellectuelle notamment à travers des études, des revues scientifiques, etc. et permettre de valoriser le corps en lui assurant plus de visibilité.

Déjà, les jours à venir, a expliqué Alidou Ouédraogo, l’union compte organiser la première conférence du corps des affaires économiques. Il sera également procédé à la mise en place du conseil scientifique pour la production intellectuelle et à une collecte de fonds au profit du fonds de soutien patriotique.

Le conseiller technique Aboubacar Nacro a transmis les félicitations et encouragements du ministre chargé du commerce à l’assemblée mais aussi l’engagement de ce dernier à soutenir l’UNAAE-BF dans la réalisation de ses «nobles» objectifs.

Pour le représentant du patron de la cérémonie, l’initiative est opportune en ce sens qu’elle va constituer une force de propositions et de réflexions afin de relever les défis auxquels sont confrontés l’économie, le secteur financier et l’industrie burkinabè.

«Si ces réflexions et propositions sont prises en compte, des choses magnifiques pourraient se faire pour la nation et les populations au regard de la consistance intellectuelle des membres de cette association. Nos attentes sont donc que l’Union prenne des initiatives de propositions dans tous les secteurs de l’économie», a insisté M. Nacro.

A l’origine, les emplois du corps des affaires économiques (Conseillers des affaires économiques, Assistants des affaires économiques et Adjoints des affaires économiques) étaient dédiés au ministère en charge du plan et des affaires économiques, puis à celui en charge des affaires économiques, du commerce, de l’industrie et l’investissement.

Par la suite le corps a migré au ministère des finances et du commerce. Depuis ces quarante dernières années, le corps a été rattaché au ministère en charge du commerce mais la spécificité de planificateur et financier des agents fait que ces derniers se retrouvent dans la quasi-totalité des ministères.
Agence d’information du Burkina
VK/wis

Sissili/Asmade : L’ONG ASMADE fait le bilan semestriel des activités du projet IHS

Burkina-Sissili-Bilan-ONG

Sissili/Asmade : L’ONG ASMADE fait le bilan semestriel des activités du projet IHS

Léo, (AIB)- Face aux acteurs de la santé de Léo, l’Association Songui Manegré- aide au développement endogène (ASMADE) a présenté le jeudi 25 avril 2024 à Léo, le bilan de la mise en œuvre des activités de l’année 3 du projet Integrated Heath Services (IHS). Cette rencontre a été présidée par le Médecin chef de district (MCD) sanitaire, Dr Aboubacary Abdou.

Au titre des activités réalisées, il ressort que le projet a mené des actions de communications pour le changement social et comportemental des communautés, à travers la création des écoles des maris, des clubs Ado jeunes et des groupes whatsApp.

De l’avis du MCD de Léo, Dr Aboubacary Abdou, la mise en œuvre de toutes les activités de communication a permis d’opérer des changements de comportement social.

Dr Abdou a  indiqué que  les engagements pris par les communautés à travers la réalisation des journées de salubrité et des ponts pour permettre l’accès des populations aux services de santé sont autant d’actions qui ont permis de rehausser les indicateurs et contribuer à réduire les décès maternels néo-natal et infantiles.

Pour lui, la mise en œuvre du projet IHS vient compléter les actions déjà menées sur le terrain par le district de Léo, en matière d’offre des soins de qualité aux populations.

Cette rencontre bilan semestriel des activités de la 3e année  de l’ONG ASMADE a réuni les membres de l’équipe du district sanitaire de Léo, les infirmiers chefs de poste ainsi que les présidents des comités de gestion des CSPS et les représentants des collectivités.

 

En sus du bilan, cette rencontre a été l’occasion pour les acteurs de formuler des suggestions et contributions pour améliorer la mise en œuvre des activités du projet.

Il s’agit,  entre autres, de rendre disponible les rapports au sein des CSPS et du district sanitaire, et de discuter avec les infirmiers chefs de postes sur le choix des thématiques.

Les acteurs se sont engagés à accompagner le projet pour l’atteinte des objectifs escomptés au profit du bien être sanitaire des communautés concernées.

Le projet IHS a pour ambition de réduire la mortalité et la morbidité liées au paludisme. Prévu pour une durée de 5 ans. Le projet est  exécuté dans trois régions du pays dont celle du Centre- Ouest.

 

Agence d’information du Burkina

 OAN/no/yos/ata

 

 

 

Piéla/OSCEP 2024 : École Piéla E remporte le trophée en football

REGION EST GNAGNA

Piéla/OSCEP 2024 : École Piéla E remporte le trophée en football

Bogandé, 28 avril 2024 (AIB)- La saison sportive et culturelle de la Circonscription d’Education de Base (CEB) de Piéla a refermé ses portes ce samedi 27 avril 2024 par la finale en football qui a opposé l’équipe de l’école Piéla E à celle de l’école primaire privée EE/SIM HAMBILI battue par 2 buts contre 1.

La circonscription d’éducation de base de Piéla a clos ses activités sportives et culturelles de la saison 2023-2024 par la finale en football, jouée samedi 27 avril 2024 sur le terrain de l’école primaire privée EE/SIM HAMBILI. Des 14 équipes engagées à cette édition, ce sont les équipes des école Piéla E et celle de l’école primaire privée EE/SIM HAMBILI qui se sont retrouvées en finale.

Tout au long du match, les deux équipes se sont dominées tour à tour dans un esprit de fair-play. Finalement l’avantage du match a tourné en faveur de Piéla E, 2 contre 1 au détriment de Piéla EE/SIM HAMBILI.

L’équipe victorieuse Piéla E reçoit un jeu de maillots, un ballon, le trophée, des prix spéciaux et une somme de 60.000 francs et l’école primaire privée EE SIM HAMBILI à la 2ème place repart avec 30.000 francs, un jeu de maillots, un ballon et des prix spéciaux. Des prix ont été également remis aux meilleurs compétiteurs en saut en longueur, danse traditionnelle, play-back, Théâtre , récital et chant.

Malgré le contexte sécuritaire difficile, le coordinateur de l’ONG CUO-FI, Aimé César Béogo, sponsor officiel de l’organisation depuis 2009 a réaffirmé son engagement à toujours accompagner les scolaires dans leurs activités sportives et culturelles.

Placée sous la présidence du directeur régional de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de l’Est, Y David Thiombiano, le parrainage de Maître Guitanga Samuel , du co-parrainage de Oumarou Damiba ,PDG de Yentella SARL et de Larba Lankoandé , gérant du Général des Assurances des régions de l’Est et du centre-Est, la présente édition de l’OSCEP de la CEB de Piéla avait pour thème «  le sport et la culture, facteur de résilience à l’école primaire dans un processus de reconquête du territoire national». L’édition avait pour invité d’honneur l’élu consulaire Dayeri Guitanga. C’est l’association Cuo-fi de Piéla qui a sponsorisé l’événement.

Le chef de la Circonscription d’Education de Base de Piéla, l’inspecteur Sylvain Thiombiano s’est réjoui du bon déroulement de la compétition et surtout de l’accompagnement de la population. Ce fut le lieu pour lui de traduire sa reconnaissance à tous les acteurs qui ont fait preuve de résilience en conduisant à terme la saison malgré le contexte.

La représentante du Parrain, LANKOANDE Marie/ DINYERI s’est dite satisfaite de l’organisation d’un tel événement qu’elle qualifie de bénéfique pour les enfants. Elle a réaffirmé la ferme volonté des parrains de demeurer aux côtés des organisateurs en soutenant ce genre d’initiatives au bonheur des enfants.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO / AIB GNAGNA

Kaya : Le SP/COMUD/Handicap promeut la prise en compte des personnes handicapées

Kaya : Le SP/COMUD/Handicap promeut la prise en compte des personnes handicapées

Kaya, (AIB) – Le Secrétariat Permanent du Conseil National Multisectoriel pour la Protection et la Promotion des Droits des Personnes Handicapées (SP/COMUD/Handicap) a organisé le 25 avril 2024 à Kaya une rencontre de diffusion de la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire avec les acteurs de la région du Centre-Nord.

Cette initiative vise à améliorer la prise en compte des personnes handicapées dans l’action humanitaire, dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile où elles sont les plus exposées.
C’est pourquoi le Secrétariat Permanent du Conseil National Multisectoriel pour la Protection et la Promotion des Droits des Personnes Handicapées (COMUD/Handicap) et ses partenaires ont organisé à Kaya, le 25 avril 2024, un atelier de diffusion des textes juridiques y relatifs.
Lassimane KOUNKORGO, le Secrétaire Permanent du COMUD/Handicap, a justifié : « Les personnes handicapées sont plus exposées lorsqu’elles sont confrontées à des situations ; elles doivent déployer beaucoup plus d’efforts pour se mettre à l’abri du danger. »

Amado Zamtako, Coordinateur Régional des Organisations des Personnes Handicapées (CORAPH) du Centre-Nord, s’est réjoui de cette initiative dans son mot de bienvenue, soulignant son objectif de prendre en compte la personne handicapée dans l’action humanitaire.

Dans son discours d’ouverture, le gouverneur, représenté par Inoussa Kaboré, Secrétaire Général de la région du Centre-Nord, a qualifié cet atelier de réponse aux « barrières environnementales, institutionnelles et sociales auxquelles les personnes handicapées sont confrontées. »

Ainsi, des exposés sur les généralités concernant le handicap, les dispositifs juridiques et institutionnels de protection et de promotion des droits des personnes handicapées au Burkina Faso, la nécessité d’inclure les personnes handicapées dans l’action humanitaire et la planification sensible au handicap ont été échangés entre les participants.
Toutes les communications ont été appuyées par un film sur les droits des personnes handicapées.

À l’issue de 24 heures d’échanges, les participants ont déclaré s’être approprié la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire, signée le 31 août 2023 par le Burkina Faso.
Ils ont également été sensibilisés sur les instruments juridiques et institutionnels de protection et de promotion des droits des personnes handicapées.
Des recommandations ont été recueillies pour une meilleure prise en compte des personnes handicapées dans l’action humanitaire.

Selon les données du CONSUR datant du 31 mars 2021, la région du Centre-Nord comptait 1 766 Personnes Handicapées Déplacées Internes (PHDI), dont 984 femmes.
Avec une population totale de 20 505 155 habitants selon le Recensement Général des Populations et de l’Habitat de 2019, la prévalence nationale du handicap, selon la définition du concept de « personne handicapée » retenue par la Convention Relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH), est de 1,1% au sein de la population âgée de 5 ans ou plus.
Agence d’information du Burkina
AIO/es/ata

Négociations de la dernière chance pour protéger efficacement le monde de futures pandémies

Négociations de la dernière chance pour protéger efficacement le monde de futures pandémies

Genève, Suisse

Il s’agit de protéger efficacement et équitablement le monde de futures pandémies. Les négociations de la dernière chance commencent lundi à l’OMS pour trouver un consensus autour d’un projet d’accord sur un texte déjà édulcoré de certains de ses aspects les plus disputés.

Après deux années de travaux, les négociateurs ont dû se rendre à l’évidence le mois dernier: il leur faut plus de temps pour tenter de se mettre d’accord sur ce texte historique sur la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies. Le temps presse, il doit être adopté lors de l’Assemblée mondiale de la santé qui commence le 27 mai.

Les 194 pays de l’Organisation mondiale de la santé reviennent donc à son siège, à Genève, de lundi au 10 mai.

« La prochaine pandémie n’est pas une question de si, mais quand elle aura lieu », a rappelé mercredi le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le souvenir des millions de morts, de la souffrance, des injustices et des immenses dégâts économiques de la pandémie de Covid-19 s’estompe et « si une nouvelle pandémie commençait demain, nous serions confrontés à bon nombre des mêmes problèmes auxquels nous avons été confrontés avec le Covid-19 », regrette le patron de l’OMS.

– Nouveau projet édulcoré-

Malgré un large consensus sur la nécessité d’un texte contraignant pour rendre la réponse de la communauté internationale plus efficace et plus équitable, de grandes divergences subsistent sur la manière de s’y prendre.

Arrivés à une impasse – le document de travail était quasiment illisible à force d’ajouts et de réserves – les négociateurs se retrouvent avec une version simplifiée de 23 pages et un quart de mots de moins.

Les principaux différends tournent autour de l’accès et de l’équité: accès aux agents pathogènes découverts, accès aux produits de lutte contre la pandémie tels que les vaccins développés à partir de ces découvertes et distribution équitable non seulement des tests, traitements et vaccins contre la pandémie mais aussi des moyens de les produire.

Le nouveau projet se concentre sur les points d’accord pour établir un cadre et tenter de trouver l’indispensable consensus.

Il réserve certains des points les plus délicats à de futures discussions au cours des deux prochaines années, tout particulièrement l’accès aux pathogènes et le partage des produits issus de la recherche sur ces microbes.

 

– Rien de concret –

 

K. M. Gopakumar, chercheur principal au Third World Network – l’une des ONG qui suit de près les négociations et a décortiqué le nouveau texte – estime qu’il « est dépourvu de tout résultat concret en matière d’équité et ne crée aucune obligation juridique pour faciliter un accès prévisible et durable au financement, aux produits et à la technologie liés à la pandémie ».

Pour Médecins sans frontières, les obligations en matière de transfert de technologie vers les pays les plus pauvres « restent faibles ».

En revanche, la garantie d’un accès équitable aux médicaments issus de la recherche et développement sur des fonds publics a survécu aux coupes claires, salue l’organisation Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi).

Mais les obligations « qui auraient garanti que les gens puissent bénéficier du progrès scientifique et avoir un accès équitable aux produits dont ils auront besoin ont été affaiblies ou supprimées du texte et doivent être rétablies », a demandé Michelle Childs, de la DNDi.

 

– « Chronologie féroce » –

 

Les négociateurs pourraient être encouragés à trouver un terrain d’entente par les nouvelles sur le front de l’épizootie de grippe aviaire qui refait des ravages depuis 2020.

Le virus H5N1 a récemment infecté des troupeaux de vaches aux Etats-Unis, une première.

Si pour l’heure aucun cas de transmission d’humain à humain n’a été enregistré, la circulation intense du H5N1 et sa capacité à sauter d’une espèce à l’autre inquiètent.

Deux semaines, « c’est un calendrier très serré », a reconnu vendredi Margaret Harris, une porte-parole de l’OMS.

La Maison Blanche a réaffirmé l’engagement des Etats-Unis pour arriver à un accord.

Tsegab Kebebew Daka, ambassadeur d’Ethiopie à Genève, estime que « les différences dans le texte ne sont pas énormes. Ce sont principalement des différences d’idées, et elles ne sont pas si nombreuses ».

Et l’ambassadrice d’Australie Amanda Gorely de résumer: « Toutes les délégations doivent se rassembler et se concentrer sur la recherche d’un consensus ».

Avec AFP

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