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Retrait de la CEDEAO : « Le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral » (ministre Traoré)

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Retrait de la CEDEAO : « Le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral » (ministre Traoré)

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB)-Au lendemain du retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO, le ministre en charge des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré a affirmé dans une interview publiée ce mardi dans le quotidien Sidwaya que « le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral ».

Dans une interview diffusée lundi sur la RTB et parue ce mardi matin dans le quotidien Sidwaya, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Karamoko Jean Marie Traoré rappelle que les relations entre le Burkina Faso et la CEDEAO concernaient le volet multilatéral.

Aau-delà de ce volet multilatéral, « le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral. Ces relations demeurent et ces relations vont se poursuivre et éventuellement se renforcer », a rassuré le chef de la diplomatie burkinabè.

M. Traoré s’exprimait à Ouagadougou au lendemain du retrait du Burkina, du Mali et du Niger, de la CEDEAO intervenu le dimanche à travers un communiqué commun signé par les présidents du Burkina (capitaine Ibrahim Traoré), du Mali (colonel Assimi Goita) et du Niger (général Abdourahamane Tiani).

Selon Karamoko Jean Marie Traoré, « le message (du retrait) qui a été diffusé était suffisamment complet et restituait tous les motifs et toutes les justifications qui ont milité en faveur de ce retrait ». « Naturellement, c’est une décision qui s’inscrit dans une chaîne de conséquences et nous en avons pleinement conscience », a-t-il relevé.

Le Burkina, le Mali et le Niger ont constitué le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel (AES) consacrée par la signature de la charte du Liptako-Gourma par les trois présidents.

Pour le ministre Traoré, les trois pays sont « dans une dynamique de structuration endogène dans un espace beaucoup plus pertinent qui est celui du Liptako-Gourma ».

Cela « nous permet de réfléchir sur des problématiques en termes beaucoup plus cohérents et l’Alliance des États du Sahel (AES) reste de toute façon ouverte à tout pays pour être membre », a-t-il fait savoir.

De son avis, « l’AES pourrait dans la perspective aussi tisser des relations avec l’espace CEDEAO ». Aussi, a-t-il poursuivi, « la décision qui a été prise est une décision qui s’inscrit dans un esprit d’une meilleure articulation et qui nous permet de travailler véritablement sur les défis qui sont les nôtres ».

Dimanche, après l’annonce conjointe du retrait, la commission de la CEDEAO a réagi estimant que les trois pays « demeurent ses importants membres et qu’elle est toujours déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays ».

Mais lundi, le Burkina Faso a envoyé une notification formelle à la CEDEAO confirmant sa décision commune prise la veille dimanche avec le Mali et le Niger de quitter l’institution sous régionale, sans délai.

En rappel, la CEDEAO a été crée le 28 mai 1975, à Lagos au Nigéria par 15 chefs d’Etats parmi lesquels, le général Aboubacar Sangoulé Lamizana (Haute Volta, actuel Burkina Faso), le général Moussa Traoré (Mali) et le lieutenant-colonel Seyni Kountché (Niger).

Agence d’information du Burkina

WIS/ck

Bogandé/Solidarité : l’association Boayaba soutient des PDI avec des vivres

Bogandé/Solidarité : l’association Boayaba soutient des PDI avec des vivres

Bogandé, 27 janv. 2024 (AIB)- L’Association Boayaba des orpailleurs ressortissants de la province de la Gnagna du site aurifère de Galgouli, département de Kampti, province du Poni dans la région du Sud-Ouest, a fait don de vivres, vendredi 26 janvier 2024 à Bogandé, au profit des PDI de la Gnagna.

La Direction provinciale en charge de l’Action humanitaire, de la Réconciliation du Genre et de la Famille de la Gnagna a reçu le vendredi 26 janvier 2024, des vivres de la part de l’association Boayaba des orpailleurs de Galgouli au profit des Personnes déplacées internes (PDI) de la province de la Gnagna.

Le don d’une valeur de 300.000 francs est composé de produits alimentaires dont 20 sacs de riz de 25 kg et de 48 bidons d’huile d’un litre chacun. Selon le représentant de l’association, Larba Tindano « le contexte actuel exige de tout citoyen un élan de solidarité à l’endroit des PDI ».

Le chef du service de l’action humanitaire représentant le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, de la Réconciliation du Genre et de la Famille de la Gnagna, Gnali Djamoangou a salué le geste de l’association.

« Votre geste nous soulage, chaque jour nous recevons des personnes déplacées et ces vivres nous permettront de satisfaire quelques ménages qui sont sérieusement dans le besoin » a-t-il laissé entendre.

Il a conclu en invitant les autres associations à accompagner cette chaine de solidarité envers les PDI qui ont été contraintes de quitter leurs villages.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Ouf de soulagement populaire dans les localités reconquises

Burkina: Ouf de soulagement populaire dans les localités reconquises

Agence d’information du Burkina

Le Centre-Est inaugure sa première unité d’hémodialyse

Le Centre-Est inaugure sa première unité d’hémodialyse

Tenkodogo, 29 janvier 2024(AIB)-Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a inauguré lundi, la première unité d’hémodialyse du Centre hospitalier régional de Tenkodogo, un véritable soulagement pour quelques 240 patients.

 D’un coût de plus 195 millions de francs CFA, cette infrastructure, située au sein du CHR, a précisé le premier responsable de la santé, est composée d’une grande salle de dialyse, d’une salle VIP de dialyse comprenant 12  postes d’hémodialyse, ayant une capacité de  60 patients pour deux séances de dialyse par patient et par semaine.

L’unité d’hémodialyse du Centre hospitalier régional de Tenkodogo comprend également une salle de cathéter et de réanimation, une autre de traitement d’eau avec un système de traitement double osmose, une salle de maintenance, une salle maintenance et des bureaux pour médecins.

Le ministre Kargougou a confié que ce centre est le fruit d’un partenariat innovant à travers une convention entre son département, le CHR de Tenkodogo et la société Sibiri biomédical services.

Celui-ci a installé les postes de dialyse, les équipements de la salle de traitement d’eau, et va assurer leur maintenance et la formation du personnel, tout cela à titre onéreux, a détaillé le ministre.

En contrepartie, a-t-il ajouté, le ministère de la Santé va allouer une subvention de plus de 300 millions F CFA par an au CHR de Tenkodogo pour acheter les kits d’hémodialyse exclusivement auprès de Sibiri biomédical services

Selon le gouverneur de la région, Aboudou Karim Lamizana, citant des chiffres rapportés  par une association de la région, plus de 70% des malades souffrant d’insuffisance chronique et recensés à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou sont originaires du Centre-Est.

D’après le gouverneur, de 2022 à 2023, 260 insuffisants rénaux de la région ont été répertoriés dont 240 avaient besoin de dialyse.

« Le centre d’hémodialyse de Tenkodogo est accessible à tous les malades dialysés à condition de payer 500 000  F CFA pour toute sa vie, exceptés les autres dépenses liées aux prises en charge hors dialyse », a souligné le directeur général du CHR de Tenkodogo, Ouaninili Thiombiano.

Ceux qui s’acquitteront de cette somme bénéficieront de deux séances par semaine, a précisé, pour sa part, le  néphrologue, Dr Arlette Palm.

La directrice générale de  Sibiri biomédical services, Mamounata Kounda /Somda, a rassuré que le matériel livré est « de haute technologie et  irréprochable ».

Il permet aux patients, à l’entendre, d’avoir des soins de qualité. Du reste, elle a affirmé que sa société se porte garant du matériel mis à la disposition du CHR de Tenkodogo.

Mme Kouanda a rappelé que sa structure a livré du matériel similaire à plusieurs centres de santé du Burkina Faso.

Sibiri biomédical services œuvre également dans l’imagerie médicale, les consommables  de laboratoires, les équipements de structures de santé et les projets clés en main.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

Les populations du Yatenga veulent plus d’actions de sécurisation

Les populations du Yatenga veulent plus d’actions de sécurisation

 

Ouahigouya, (AIB)-Les populations de la ville de Ouahigouya ont marché dans les rues de la ville le lundi 29 janvier 2024 pour réclamer plus d’actions de sécurisation de la part des autorités de la transition dans la région du Nord. Elles ont également réaffirmé leurs soutiens sans faille à la Transition.

 

Munis des sifflets et des drapeaux du Burkina Faso, hommes, femmes et enfants tous étaient très tôt à la place de la nation le lundi 29 janvier 2024.

 

Pour cause, ils souhaitent voir plus d’actions de sécurisation de la province car selon eux, la situation sécuritaire se dégrade de jour en jour.

 

Les élèves ont même déserté les établissements pour se joindre à la marche.

 

Du gouvernorat au palais de Naaba Kiiba en passant par le camp Zondoma, le message des manifestants reste le même.

 

« Nous remercions le Président de la Transition pour les efforts déjà consentis dans le cadre de la reconquête du territoire national. Nos forces combattantes engrangent des victoires sur les théâtres des opérations. Mais, la situation se dégrade aujourd’hui au Yatenga. C’est pourquoi nous demandons un appui en armement et en Bataillon d’intervention rapide(BIR) afin que les forces combattantes puissent réinstaller les différents villages », a déclaré un manifestant.

 

Selon d’autres manifestants, la situation s’est dégradée ces dernières semaines dans la région.

 

Il serait difficile d’aller à plus de quelques km de la ville de Ouahigouya sans être agressé par les groupes armés terroristes.

 

L’attaque de la position des VDP dans le village de Komsilga la semaine dernière est une preuve, avance l’un deux.

 

Tout en réaffirmant leurs soutiens sans faille aux autorités de la Transition, les manifestants plaident pour que leur message soit transmis aux autorités compétentes pour le bonheur des fils et filles de la région.

 

Pour n’avoir pas vu une équipe de la RTB2 pour la couverture médiatique de la lecture de leur message, certains manifestants ont vandaliser les locaux de la RTB 2/Nord.

 

Le constat a révélé qu’au niveau de devanture de la cour, un véhicule a été saccagé,des vitres de la porte d’entrée et des fenêtres cassées ainsi que des lampes.

Agence d’information du Burkina

BB/fb/ata

Les conseils de Charles Kaboré pour aller loin dans cette CAN

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Les conseils de Charles Kaboré pour aller loin dans cette CAN

Bouaké, 29 janv. 2024 (AIB) – L’ancien capitaine des Etalons Charles Kaboré, présent en Côte d’Ivoire pour soutenir son équipe qualifiée pour les 8e de finale de la CAN, donne, dans une interview qu’il a accordé à l’AIB, ses conseils à ses jeunes frères pour aller jusqu’au bout dans la compétition.

Comment avez-vous trouvé la prestation des Etalons au premier tour de la CAN ?

La prestation des Etalons au premier tour était positive parce que le plus important c’était de gagner et de sortir des phases de poule. Il faut reconnaitre que le plus important a été atteint : c’était la qualification pour le second tour quelque soit la manière.

Dans quel secteur pensez-vous qu’on puisse faire encore des retouches pour que l’équipe retrouve son jeu d’antan ?

Dans une compétition, changer pour changer ne servira à rien. A tous les niveaux on doit être plus rigoureux, plus concentré. Que ce soit en défense, au milieu et en attaque. C’est une nouvelle compétition qui commence, la phase à élimination directe. Ce n’est pas la manière souvent qui compte au résultat. Le plus important c’est de se qualifier et de continuer à jouer pour aller en quart de finale. C’est un mini tournoi qui commence et le plus important c’est d’être conquérant, audacieux et prudent aussi.

Est-ce que vous sentez cette équipe dans l’ensemble, capable d’aller jusqu’au bout dans cette compétition ?

Le Burkina Faso peut aller jusqu’au bout en croyant à sa propre force. Il n’y a pas de calcul à faire qu’on joue contre le Mali, le Sénégal, l’Egypte ou n’importe quelle équipe. Pour aller en finale il faut battre les plus forts. J’ai confiance en notre équipe. En 10 ans on a joué 3 demi-finales et une finale. C’est pas rien pour un pays comme le Burkina où les gens pensent que ce n’est pas un grand pays de football. Dans ces 10 dernières années notre histoire est beaucoup plus aboutie que beaucoup de grand pays. Il faut donc croire en ses qualités et croire à notre équipe et se dire qu’on peut le faire. On peut aller jusqu’au bout.

Et comparativement à votre génération en 2013

Les générations se suivent mais ne se ressemblent pas. On est dans une autre cuvée des Etalons où il y a beaucoup de jeunes. On progresse d’année en année. Cette équipe a beaucoup de potentiel et il faut qu’ils croient en eux déjà parce que c’est important de croire en soit. Le conseil que j’ai à leur donner c’est de dire qu’on veut arriver en finale et il faut qu’on batte les plus forts. Si on ne bat pas les plus forts c’est qu’on ne mérite pas d’aller en finale. Il faut croire en nos qualités, en notre force et être solidaire et conquérant.
Interview réalisé par A. SALAMBERE depuis Bouaké

CAN 2023 : Mali # Burkina : « nous avons une grande volonté d’aller chercher cette qualification », Hubert Velud

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CAN 2023 : Mali # Burkina : « nous avons une grande volonté d’aller chercher cette qualification », Hubert Velud

Korhogo, 29 janv. 2024 (AIB) – L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Hubert Velud a déclaré lundi en conférence de presse d’avant-match contre les Aigles du Mali à Korhogo (pour les 8e de finale), que son équipe nourrit de grandes ambitions d’aller chercher une qualification pour les quarts de finale de la 34e édition de la CAN Côte d’Ivoire 2023, a-t-on constaté.

« Nous avons eu une semaine devant nous pour bien récupérer et travailler. Aujourd’hui nos clignotants sont au vert. Tout le monde est présent à part Guira qui nous a quittés malheureusement. Mais nous sommes prêts physiquement et tactiquement même si on n’a pas encore choisi un système de jeu avec lequel nous allons jouer, mais au moins on a travaillé sur plusieurs choses », a situé le coach Velud sur l’état de forme de son équipe.

Il a poursuivi que « on est dans une phase où tout le monde est content. La mentalité de l’équipe est bonne et j’espère qu’on va faire de bonnes choses. Nous avons une grande volonté d’aller chercher cette qualification. On a une grande volonté de progresser dans cette CAN ».

Le technicien français est tout de même prudent devant cette équipe du Mali qui a terminé première en match de poule. « Avec le Mali c’est un rapport de force important. Le coach Chelle du Mali est sur le bon chemin depuis qu’il est à la tête de l’équipe. Le Mali est comme le Burkina, des nations qui montent», dit-il, rassurant que « on est prêt, on a nos arguments ».

« Le match contre l’Angola a été utile »

Le technicien français des Etalons Hubert Velud a fait savoir qu’il a beaucoup profité du match contre l’Angola qu’il a perdu (0-2), pour faire un certain nombre de réglage.

« Notre avantage et notre force aussi pour le match de demain c’est la grande expérience de nos joueurs. Même si l’effectif a été renouvelé, on a une grande majorité des joueurs qui connaissent ces matchs-là. Pour moi c’est plus important que le discours de l’entraineur », a indiqué Velud.

Pour lui, « le match contre l’Angola nous a été très utile. On a pu allonger le temps de jeu de certains joueurs. On a pu faire souffler certains qui avaient besoin de souffler ».

L’un des joueurs les plus expérimenté de l’équipe, Steeve Yago ajoute que « nous sommes totalement concentrés ». Il a signifié que certains Etalons à la retraite sont toujours à leurs côtés pour leur transmettre leur expérience.

« Nous avons la chance d’avoir nos anciens auprès de nous. Pour la plupart, ils nous ont donné des conseils. Ils ont toujours été au contact du groupe. Tous les joueurs, nous avons rêvé à cette finale. Nous savons que nous avons encore 7 places à franchir », a-t-il dit

Les joueurs sont conscients que ces matchs sont à élimination directe et la prudence sera de mise. « On n’est plus dans les matchs de phase de poule où on pouvait se permettre de perdre un match. Là on est totalement concentré. On sait très bien qu’avec une erreur on peut passer à côté. On va mettre à profit notre expérience qu’on a eue dans les CAN », a mentionné Steeve Yago.

Ce derby ouest-africain entre le Mali et le Burkina Faso, deux pays voisins se joue demain mardi 30 janvier au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo à partir de 17h TU. Dans les 5 dernières confrontations entre les deux équipes, le Mali a gagné 4 matchs pour un nul.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Tuy : Le réseau de protection de l’enfance fait le bilan de ses activités de l’année écoulée 

Burkina-Réseau-Protection-Enfance

 

Tuy : Le réseau de protection de l’enfance fait le bilan de ses activités de l’année écoulée 

Houndé, le 27 janv. 2024 (AIB)- Le Réseau de protection de l’enfance (RPE) du Tuy a tenu une assemblée générale le jeudi 25 janvier 2024 à Houndé. A l’occasion, il a fait le bilan de ses activités de l’année 2023.

Les structures étatiques et associations membres du Réseau de protection de l’enfance (RPE) du Tuy étaient réunies en Assemblée générale le jeudi 25 janvier 2024.

Au cours de cette rencontre, il s’est agi principalement de faire le bilan des activités de l’année écoulée.

Selon l’agent à la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Tuy, Zakaria Ouédraogo, les acteurs du réseau ont mené plusieurs activités en 2023. Il a cite, entre autres, l’organisation de quatre conférences sur les cas d’enfants victimes de violences et de maltraitance, la gestion de deux cas d’excision, la prise en charge psychosociale et le retour en famille de deux enfants en situation de mobilité, l’inscription de 157 élèves déplacés internes et enfants vulnérables dans les établissements scolaires.

 

A cela, il a ajouté la gestion de 15 cas de mariage d’enfants et 14 cas d’enfants égarés.

Le fonctionnement du RPE/Tuy n’est pas sans difficultés. Ainsi, le réseau est confronté au manque de fonds d’urgence pour la prise en charge des enfants, à l’insuffisance de formation des membres, au manque de financement du plan d’action du réseau, à l’insuffisance des familles d’accueil.

Selon le directeur provincial en charge de l’action humanitaire, Yazouma Alexis Doh, par ailleurs coordonnateur par intérim du RPE/Tuy, le réseau est un cadre de concertation qui regroupe les structures étatiques, les associations et les ONG qui oeuvrent dans la protection de l’enfant dans la province. Le coordonnateur par intérim du réseau estime qu’il existe une bonne synergie entre les acteurs de la protection de l’ enfant du Tuy mais regrette le fait que certains acteurs n’aient pas encore rejoint le réseau.

«Nous allons travailler à faire en sorte que tout le monde soit engagé dans ce cadre de concertation qui est très important pour accompagner les enfants qui connaissent beaucoup de difficultés dans la provinc», a expliqué M. Doh. A propos des enfants en situation difficile, il a cité les enfants en mobilité sur l’axe Ouaga-Bobo et les enfants qui travaillent dans des conditions difficiles notamment ceux qui sont sur les sites d’orpaillage.

Il a jugé le bilan des activités du RPE/Tuy assez satisfaisants et exhorté l’ensemble des acteurs oeuvrant dans la protection de l’ enfant à intégrer le réseau pour une synergie d’intervention en faveur des enfants en situation difficile.

Agence d’information du Burkina

BEB/dnk

 

Retrait de la CEDEAO: le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

Retrait de la CEDEAO: le Burkina Faso envoie une « notification formelle » 

Ouagadougou, 29 janv. 2924(AIB)-Le Burkina Faso a envoyé ce lundi, une notification officielle à la CEDEAO, confirmant sa décision commune, prise hier avec le Mali et le Niger, de quitter l’institution sous régionale, sans délai.

Le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé en milieu de journée sur leurs télévisions publiques, leur retrait sans délai de la CEDEAO, dénonçant notamment, son éloignement des idéaux de départ, ses sanctions injustes contre leurs peuples et son assujettissement à des puissances étrangères.

Quelques heures plus tard, la CEDEAO a indiqué qu’elle n’a pas reçu de notifications formelles et s’est dite « déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique» qui traverse ces pays dirigés par des militaires.

Ce lundi, l’AIB a appris de sources sûres que le Burkina Faso a envoyé une notification officielle à la CEDEAO pour confirmer son retrait.

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé en septembre 2023,  l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour défendre en commun leurs intérêts stratégiques, au moment où la  CEDEAO voulait attaquer le Niger pour réinstaller le président Mohamed Bazoum qui venait d’être renversé par le général Abdourahamane Tiani.

Agence d’information du Burkina

 

Tuy: Le nouveau directeur provincial de la culture installé dans ses fonctions

Burkina-Installation-Directeur-Provincial-Culture

Tuy: Le nouveau directeur provinciale de la culture installé dans ses fonctions

Houndé, le 28 janv. 2024, (AIB) – Le nouveau directeur provincial (DP) de la culture, des arts et du tourisme du Tuy, Ismaël Bationo, a été officiellement installé dans ses fonctions le vendredi 26 janvier 2024 par le Haut-commissaire Issiaka Segda.

 

Nommé en conseil des ministres du 10 janvier 2024, Ismaël Bationo, est le nouveau directeur provincial (DP) de la culture, des arts et du tourisme du Tuy. Il a été officiellement installé dans ses fonctions, le vendredi 26 janvier 2024 par le Haut-commissaire, Issiaka Segda.

Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, Ismaël Bationo, était avant sa nomination en service à la direction régionale en charge de la culture des Hauts-Bassins.

Le DP rentré a traduit sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa personne.

Il a rassuré de poursuivre les chantiers de son prédécesseur et rehausser dans la mesure du possible l’image de la direction provinciale en charge de la culture du Tuy. Il s’est aussi engagé à oeuvrer à la création d’un environnement propice aux innovations et répondre efficacement aux exigences du moment.

Il remplace à ce poste, Daouda Teri, qui a passé 3 années à la tête de cette direction. Le DP sorti a remercié les autorités ainsi que ses anciens collaborateurs qui lui ont permis de vivre cette expérience. De son passage à la tête de cette direction, on peut retenir ses actions pour la mobilisation et la structuration des acteurs en vue de leur permettre d’aller vers les fonds de promotion culturelle, touristique et/ou artistique au niveau national. Ce qui a permis de mettre sur pied une dizaine d’associations culturelles ou artistiques dont certaines ont pu bénéficier de subventions financières. Concernant les difficultés qui ont contribué à limiter ses efforts, M. Teri, a énuméré entre autres le manque de personnel, la modestie des moyens financiers, l’état défectueux des moyens logistiques existants.

Le Haut-commissaire du Tuy, Issiaka Segda, a félicité le DP sorti pour le travail abattu avant de lui souhaiter bon vent. Il a également félicité le DP rentré tout en lui rassurant du soutien de l’ administration.

Le directeur régional de la culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins, Siaka Sanou, a exhorté les acteurs culturels à accompagner le nouveau patron provincial de la culture dans une franche collaboration.

 

Agence d’information du Burkina

BEB/dnk

 

 

 

Plus de 120 journalistes tués à Gaza depuis le début du mois d’octobre

 

SÉCURITÉ: PALESTINE-GAZA-JOURNALISTES-VICTIMES

Plus de 120 journalistes tués à Gaza depuis le début du mois d’octobre

LE CAIRE, 29 janvier. /TASS/. Le nombre de journalistes tués dans l’exercice de leur métier dans la bande de Gaza depuis l’escalade du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas a dépassé les 120 morts. C’est ce qu’a indiqué l’autorité des médias de Gaza.

Selon ses informations, « le nombre de journalistes tués dans les bombardements et le pilonnage de Gaza par les forces israéliennes s’élève à 122 ». Deux journalistes ont été tués dans l’enclave au cours des dernières 24 heures. Le premier, le correspondant de Palestine TV, basé à Ramallah, Isam al-Lulu, a été tué à Ez-Zuweida avec les membres de sa famille lors d’une frappe israélienne sur la maison dans laquelle ils vivaient. La deuxième victime est Mohammed Abdel Fattah Atallah, membre du personnel de la fondation médiatique palestinienne Al-Rissalah, qui a été tué lors d’un bombardement israélien du camp d’Al-Shati.

La situation au Moyen-Orient s’est aggravée après l’infiltration de combattants du Hamas depuis la bande de Gaza en territoire israélien le 7 octobre 2023, accompagnée de meurtres de résidents des colonies frontalières et de prises d’otages. Les radicaux ont qualifié cette attaque de réponse aux actions des autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Israël a annoncé un blocus complet de Gaza et a lancé des frappes de représailles sur la bande de Gaza et certaines parties du Liban et de la Syrie avant d’annoncer le début d’une opération terrestre dans l’enclave. Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie.

Avec TASS

La Caisse populaire d’Orodara, solidaire avec les FDS et les VDP

La Caisse populaire d’Orodara, solidaire avec les FDS et les VDP

 Orodara, 26 janvier 2024 (AIB)-La Caisse populaire d’Orodara soutient les Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires de la Défense pour la patrie avec 600 kits de gari et divers produits d’une valeur de 450 000FCFA.  C’est le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, qui a présidé la cérémonie en présence des premiers responsables provinciaux en charge de la Défense et de la sécurité.

L’élan de solidarité envers les FDS et les VDP se poursuit dans la province du Kénédougou. Après la coordination provinciale des femmes du Kénédougou, c’est au tour de la Caisse Populaire. À cette occasion, celle-ci a mobilisé 600 kits de gari, du sucre, du café et du Soumbala pour ces braves combattants qui veillent nuit et jour pour assurer la sécurité des populations.

Ce don est estimé à 450 000 FCFA, a été remis le 26 janvier 2024. Selon la directrice de la Caisse populaire d’Orodara, Félicité Go, ce don s’inscrit dans le cadre de l’effort de paix. En outre, elle a précisé que ce geste est une façon pour sa structure de reconnaître les efforts et le sacrifice consentis par l’ensemble des FDS et des VDP pour la sécurisation du territoire.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a salué à sa juste valeur cette initiative de la part de la Caisse populaire qui n’en est pas à sa première action citoyenne. Au nom des bénéficiaires, M. Sakira a exprimé sa reconnaissance envers celle-ci pour ce don qui permettra de remonter le moral des FDS et des VDP qui accomplissent un excellent travail sur le terrain. Enfin, il a aussi exhorté les uns et les autres à emboîter les pas de la Caisse populaire.

Agence d’information du Burkina.

AK/ata

Burkina : Les 9 nouveaux conseillers du CSC prêtent serment

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Burkina : Les 9 nouveaux conseillers du CSC prêtent serment

Ouagadougou, 29 janv. 2024(AIB)- Les  neufs nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC) ont prêté serment samedi, pour un mandat de cinq ans non renouveble, dans un  contexte sécuritaire difficile du pays. 

Louis Modeste Ouédraogo et 8 autres nouveaux Conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment lundi devant le Conseil constitutionnel pour un mandat de 5 ans non renouvelable.

Cette prestation de serment qui intervient après leur nomination le mercredi 24 janvier 2024, en Conseil des ministres met fin aux activités de l’ancienne équipe dirigée par Abdoulazize Bamogo.

Selon  l’un des membres,  Louis Modeste Ouédraogo, au regard de la situation sécuritaire difficile qui prévaut au Burkina Faso, le volet immédiat, en terme de lutte contre le terrorisme demeure la communication.

M. Ouédraogo a soutenu que les 9 nouveaux membres de l’organe de régulation des médias burkinabè ont, entre autres, pour mission de renforcer la cohésion sociale.

A ses dires, ils vont se référer à la loi pour réguler la vie des médias au grand bonheur des  populations.

Même son cloche pour Abdoulaye Tao qui soutient que l’audience solennelle de prestation de serment marque le début du mandat des nouveaux conseillers du CSC.

« Vous connaissez tous le contexte, le collège est assez varié,  nous allons essayer  d’être à la hauteur des attentes des populations, en matière de régulation des médias », a-t-il indiqué.

Le président du Conseil constitutionnel, Barthélemy Kéré, dit compter sur le sens de patriotisme et du professionnalisme des nouveaux membres pour que l’institution joue au mieux son rôle.

« Vous serez donc amenés  à vous prononcer, comme une juridiction, sur des questions dont vous serez saisis. Le serment que vous venez de prêter traduit à cet effet toute la délicatesse de vos fonctions. C’est de toute évidence une lourde responsabilité, au regard de la diversité des médias, de leur éparpillement sur l’espace territorial et de la complexité de leur mission », a noté Me Kéré.

En rappel, le mardi 21 novembre 2023, les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) ont voté à l’unanimité à 70 voix, le projet de loi organique portant réforme du CSC.

A ce titre, le président du CSC ne sera plus élu par ses pairs conseillers mais nommé dans les jours à venir par le président du Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

L’Association Diobass Ecologie et Société lance un projet de renforcement de la résilience des exploitations familiales face au changement climatique

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L’Association Diobass Ecologie et Société lance un projet de renforcement de la résilience des exploitations familiales face au changement climatique

Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB)- L’association d’organisations paysannes, de groupes de recherche et de personnes ressources, Diobass Ecologie et Société, a lancé vendredi, un projet de renforcement de la résilience des exploitations familiales face aux effets du changement climatique.

« Les changements climatiques désorganisent, désarticulent la production des paysans. Ils contribuent à la baisse de la production agro-pastorale » a déclaré le Coordonnateur de la plate-forme Diobass Ecologie et Société, Parfait Saka.

Pour lui, il est donc nécessaire de mettre en place des solutions endogènes pour faire face aux effets du changement climatique. M. Saka s’exprimait vendredi, à Ouagadougou lors de l’atelier de lancement du projet de renforcement de la résilience des exploitations familiales face aux effets du changement climatique.

« Les paysans eux-mêmes dans le cadre de ce programme ont identifié des thèmes sur lesquels ils vont travailler. Ils vont faire des diagnostics, chercher des solutions sur les problèmes identifiés et tester les solutions qu’ils auraient trouvées. Ils seront accompagnés par les services techniques de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement » explique Parfait Saka.

Notons que Diobass Ecologie et Société dans le souci d’accompagner le monde paysan met en œuvre deux projets. Le premier projet consiste à soutenir la résilience des exploitations agricoles familiales et leur adaptation aux effets du changement climatique. Il va couter globalement 567 000 euros et aura une durée de 36 mois.

Le second projet d’un coût de 49 902 livres sterlings financé par Christian Aid, s’inscrit dans la même dynamique que le premier pour une durée de 12 mois.

 » Les deux projets accordent une place prépondérante aux organisations paysannes, les groupes de recherche action et les petits producteurs des exploitations agricoles familiales » affirme le Président du Conseil d’Administration (PCA) de Diobass écologie et société, selon Romuald Compaoré.

 

Le projet de projet de renforcement de la résilience des exploitations familiales face au changement climatique. aura pour zones d’intervention 12 communes et 3 communes bénéficieront du projet dénommé restauration des sols pour une meilleure adaptation aux effets néfastes des changements climatiques, a précisé M. Compaoré.

« La recherche action-paysanne sera privilégiée car elle permet de trouver des solutions à travers des innovations rapidement appropriables par les producteurs. Elle facilite l’encadrement des producteurs et permet une responsabilisation accrue des acteurs » a justifié le PCA de Diobass.

 » Diobass œuvre dans la lutte contre les effets négatifs du changement climatique, il était de bon ton que Christian Aid débloque des moyens pour pouvoir accompagner les initiatives qui ont déjà montré des résultats palpables sur le terrain », a affirmé Alfred Ouédraogo, représentant de l’Organisation Christian Aid.

 

 » Nous avons donné le financement pour un projet d’essai d’un an mais dans la philosophie de Christian Aid, nous comptons travailler de façon dynamique pour qu’à l’issue du partenariat, chacun sente qu’il a été renforcé » précise Alfred Ouédraogo.

Ce projet fait suite au précédent plan triennal 2020-2023 qui s’est achevé en juillet 2023. Ce nouveau plan va jusqu’en juillet 2026.

En rappel, la plate-forme Diobass du Burkina Faso a été créée depuis 1994 et a fonctionné sous la responsabilité juridique de l’association Diobass écologie et société.

Diobass écologie et société mène des actions en développant des dynamiques sociale, économiques culturelles et environnementales pour aboutir à des transformations sociales et techniques au profit des populations à la base.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

 

Burkina : Des préparateurs d’Etat en pharmacie échangent sur la vie de leur association

BURKINA-SANTE-ASSOCIATION-ASSEMBLEE

Burkina : Des préparateurs d’Etat en pharmacie échangent sur la vie de leur association

Ouagadougou, 29 janv. (AIB)-Les membres de l’Association des Préparateurs d’Etat en pharmacie (PEP), ont tenu samedi, leur Assemblée générale, sur le bilan de l’année 2023, pour un meilleur fonctionnement de l’Association. La rencontre a été présidée par le président de l’Association des Préparateurs d’état en pharmacie (APEP), Madi Simporé.

 

Les membres de l’Association des Préparateurs d’Etat en pharmacie (PEP) ont organisé leur Assemblée générale au titre de l’année 2023, le samedi 27 janvier 2024 à l’Ecole nationale de santé publique de Ouagadougou

Il s’est agi au cours de cette rencontre, de dresser le bilan de l’année écoulée et de dégager des perspectives pour la bonne marche de l’APEP.

Selon le président l’APEP, Madi Simporé, la mise en œuvre du plan d’action de l’association pour le compte de l’année 2023, n’a pas été satisfaisant, au regard des difficultés financières rencontrées dans la mise en œuvre de certaines activités.

« Nous avons prévu deux grandes activités notamment l’étude de faisabilité pour la mise en œuvre d’une mutuelle de santé au profit des préparateurs d’état en pharmacie du Burkina et le projet pour lutter contre les médicaments de la rue », a-t-il indiqué.

Pour M. Simporé, a ajouté que cela est dû au manque de ressources financières et l’indisponibilité de certains membres de l’APEP.

Le président de l’APEP a précisé que les activités qui n’ont pas pu être réalisées en 2023 seront reconduites.

« Nous comptons mobiliser les différents membres autour de l’Association et mieux la faire connaître auprès des partenaires potentiels », a-t-il poursuivi.

Créée en août 2022, l’Association des Préparateurs d’Etat en pharmacie (APEP) compte 233 membres et regroupe des préparateurs d’Etat en pharmacie, des logisticiens de santé et les ingénieurs en science pharmaceutique.

L’APEP a pour objectif de renforcer l’entente, la solidarité et la cohésion entre tous les préparateurs d’état en pharmacie du Burkina Faso, promouvoir l’entraide entre les membres, défendre les intérêts moraux t matériels du corps et réaliser tout projet d’intérêt général visant le développement du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HB/no/bz

 

Burkina/conférence: Des experts analysent l’Impact du Néocolonialisme en Afrique

Burkina-Coopération-Russie-Néocolonialisme

Burkina/conférence: Des experts analysent l’Impact du Néocolonialisme en Afrique

Ouagadougou, le 27 janv. 2024 (AIB)- Dans le cadre du partenariat Burkina-Russie, l’Association Africa Initiative a organisé samedi, une Conférence Internationale pour analyser les multiples facettes du NÉOCOLONIALISME afin de mettre en lumière ses impacts négatifs sur le développement de l’Afrique.

« Cette conférence a pour but de déconstruire cette fausse mentalité qu’on a mis dans nos têtes pour que la jeune génération soit aguerrie pour combattre le colon » a déclaré le président de l’association Africa Initiative Soumaïla Ayo Azenwo.

Placée sous le thème: « Impact du Néocolonialisme : Politiques Économiques, Sociales et Culturelles sur les Pays Africains (avec un accent sur le Burkina Faso) et les Pays de l’Eurasie », cette conférence a permis d’explorer des aspects du néocolonialisme ayant un impact négatif sur le développement de l’Afrique et a examiné de nouvelles dynamiques dans les partenariats entre les pays africains et la Russie.

Le Professeur DA B. Leon a entretenu les participants sur l’importance de nos valeurs culturelles et contumières en lien avec notre développement d’où une nécessité de la valorisation de notre culture.

Il a souligné l’importance de préserver les valeurs culturelles pour le développement, appelant au retour aux coutumes d’origine.

À sa suite, le Dr. Hyacinthe Ouédraogo a abordé les effets néfastes du néocolonialisme sur les économies africaines, plaidant en faveur de son éradication pour restaurer la véritable identité de l’Afrique et atteindre un décollage économique.

Le Dr. D.V SURJIK en vidéoconférence, a présenté les partenariats historiques de la Russie dans le monde, mettant l’accent sur l’engagement du pays à respecter la souveraineté et à être un partenaire fiable.

« L’économie russe ne souffre pas d’une dépendance accrue des richesses des autres pays, car le pays produit la majorité des produits consommés dans le monde» a-t-il souligné.

Adama Amadé Siguiré, quant à lui, a fourni des éclairages sur l’impact politique du néocolonialisme, soulignant son imposition de politiques étrangères, telles que la démocratie, qui ne correspond pas aux contextes africains.

«Le néocolonialisme a déraciné les valeurs culturelles, sociales, de notre peuple. Ce que je préconise c’est la rupture avec la politique néocoloniale Pour nous inspirer de nos réalités pour sur un socle politique endogène» a-t-il poursuivi.

Le Dr. Boukary Nebié a exploré l’impact du néocolonialisme sur la culture et la société, le comparant métaphoriquement au viol d’une fille vierge de 16 ans laissant l’Afrique avec un “complexe d’infériorité”.

Ce complexe d’infériorité qui se retrouve dans tous les domaines: la coiffure, les habitudes linguistiques, la musique, le cinéma, l’écriture, ne respectent pas les valeurs de société africaine.

Il a souligné l’importance de valeurs culturelles profondément enracinées comme base résiliente contre les influences extérieures.

La conférence a suscité une participation active et un intérêt marqué de la part des participants, favorisant un dialogue dynamique sur les enjeux pressants du néocolonialisme et de ses répercussions sur les nations africaines et eurasiennes.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Centre-Sud : Des voleurs de bétails mis aux arrêts grâce au Koglowéogo à Pô 

Burkina-Insécurité-Bétail-Vol

Centre-Sud : Des voleurs de bétails mis aux arrêts grâce au Koglowéogo à Pô 

Pô, 28 janv. 2024 (AIB) – Un groupe de voleurs et de receleur de bétail, actif dans la commune de Pô ont été arrêtés grâce aux membres de l’initiative locale de sécurité appelée Koglowéogo, de cette ville.

Les membres d’un groupe de délinquants, spécialisés dans le vol et le recèle des bovins dans la commune de Pô dans la province du Nahouri ont été présenté sce 25 janvier 2024 au siège des Koglewéogo.

Selon le président du groupe d’autodéfense, El hadj Kader Nabayiré Tiétiembou tout est parti d’un appel anonyme pour nous informer qu’un groupe de jeunes s’adonnaient à une activité malsaine dans la commune de Pô. «J’ai alors désigné des éléments qui grâce à leurs dynamismes ont permis de mettre la main sur le cerveau qui n’a pas hésité à reconnaitre les faits».

Les investigations ont permis de découvrir les autres membres du réseau. Leur mode opératoire consiste a dit El hadj Tietiembou à voler des animaux notamment des bœufs, ils les envoient chez un autre jeune qui est chargé de les peindre à l’aide de la teinte pour changer la couleur de leur pelage à l’aide des pinceaux.

Par exemple transformer un bœuf de couleur blanche ou rouge en noir, explique-t-il. Les perquisitions ont permis de découvrir deux taureaux blancs peints en couleur noir dans la cour du cerveau en attente d’être convoyés vers le Ghana. Ils ont également affirmé qu’ils exercent cette activité depuis une année et ces deux taureaux viennent s’ajouter à une dizaine de taureaux qu’ils ont déjà fait traverser la frontière».

Pour le président des Koglowéogo de Pô, c’est la première fois qu’il voit une telle technique. «J ’ai été président des éleveurs du Nahouri pendant une vingtaine d’années avant d’être président de cette initiative de sécurité mais je n’ai jamais croisé de telles techniques de vol».

El hadj Tiétiembou a invité les populations à la vigilance, à signaler tout cas suspect aux forces de défense et de sécurité ou à défaut à l’initiative locale de sécurité Koglowéogo. Il a demeurant annoncer qu’après cette remise des deux animaux à leurs propriétaires, les dits voleurs seront ensuite remis à la sécurité pour suite à donner.

Idrissa Bounkoungou qui fait partie des heureux du jour, lui qui n’avait plus espoir de retrouver son taureau perdu il y a de cela trois mois a salué les responsables les Koglowéogo de Pô pour cette action.

HKO/cl

Las d’attendre la fin de leur suspension, les pays de l’AES quittent eux-mêmes la CEDEAO (papier d’angle)

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Las d’attendre la fin de leur suspension, les pays de l’AES quittent eux-mêmes la CEDEAO (papier d’angle)

Ouagadougou, 28 janv. 2024 (AIB) – Tous suspendus des différents organes de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDAO), le Burkina Faso, le Mali et le Niger viennent de couper court à leur mise à l’écart en se retirant purement et simplement de cette institution sous régionale.

Depuis mai 2021 pour le Mali, janvier 2022 pour le Burkina et juillet 2023 pour le Niger, ces pays du Sahel sont écartés des instances de la CEDEAO. Les efforts qu’ils ont consentis pour répondre aux exigences de la CEDEAO, dans un contexte de fragilité marqué par les attaques terroristes, sont loin de satisfaire la Conférence des chefs d’Etat, l’organe suprême de l’institution sous régionale.

Ce 28 janvier 2024, donc, leur décision est tombée tel un couperet, «avec effet immédiat». Les trois membres de l’Alliance des Etats du Sahel ont allumé un contre-feu pour mettre fin aux sanctions que leur a imposées la CEDEAO.

Dans le communique conjoint annonçait leur retrait, les trois pays se disent déçus et regrettent amèrement que la CEDEAO se soit tant éloignée des idéaux des pères fondateurs.

«En outre, la CEDEAO, sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur», ajoutent-ils.

A sa création en mai 1975, la CEDEAO s’est présentée comme un espace de promotion de l’intégration économique entre ses membres.

Dans la foulée, les chefs d’Etat avaient signé en 1978 un protocole d’accord de non-agression puis plus tard un autre protocole d’assistance en matière de défense.

Cette vision est aujourd’hui bien loin des lourdes sanctions punitives décidées entre-temps contre le Mali et qui sont encore en vigueur contre le Niger.

En plus des sanctions économiques et politiques, l’autorité des chefs d’Etat de la CEDEAO avait pris la décision d’attaquer par les armes le Niger en vue de détrôner le Général Abourahamane ayant renversé Mohamed Bazoum de la présidence.

Le Burkina Faso dans un premier temps, puis le Mali, ayant prévenu qu’ils mèneront la guerre au côté du Niger, la CEDEAO a fini par abandonner la solution militaire sans l’écarter publiquement.

Il y a quelques jours, le 25 janvier dernier, une mission de médiation de la CEDEAO à Niamey devant conduire à la levée des sanctions économiques contre le Niger a été ajournée, les émissaires de l’institution n’ayant pas fait le déplacement, à l’exception du Togo.

En maintenant ses sanctions aussi longtemps que possible et en conditionnant leur levée par le retour de ces pays à un ordre constitutionnel de son goût, la CEDEAO met en avant plan les questions de démocratie en détriment du développement économique.

Agence d’Information du Burkina

La CEDEAO se dit prête à une solution négociée pour le retour des Etats du Sahel en son sein

Sahel-CEDEAO-Retrait-Négociation-Projet

La CEDEAO se dit prête à une solution négociée pour le retour des Etats du Sahel en son sein

Ouagadougou, 28 janv. 2024 (AIB) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se dit «déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique», aussitôt après l’annonce du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, dimanche à Abuja au Nigeria, selon un communiqué parvenu à l’AIB.

«Le Burkina Faso, le Niger et le Mali restent des membres importants de la Communauté et l’Autorité (des chefs d’Etat) reste déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique» a écrit la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dans un communiqué signé e 28 janvier à Abuja, siège de l’institution sous régionale.

Les trois membres de l’Alliance des Etats du Sahel ont annoncé leur retrait de la CEDEAO ce dimanche, dans un communiqué lu sur les télévisions publiques de ces Etats.

Ils reprochent à la CEDEAO d’avoir dévié des idéaux sur lesquels elle a été fondée, devenant, «sous l’influence de puissances étrangères (et) trahissant ses principes fondateurs» une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur.

La CEDEAO «n’a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité; pire, lorsque ces Etats ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes» disent les trois pays dans le communiqué.

La Commission de la CEDEAO dit n’avoir pas encore reçu de «notification formelle directe» concernant l’intention du Burkina, du Mali et du Niger de se retirer de la Communauté.

Les trois pays ont créé l’Alliance des Etats du Sahel pour défendre en commun leurs intérêts stratégiques au lendemain de la décision historique de la CEDEAO d’attaquer le Niger pour réinstaller le président Mohamed Bazoum qui venait d’être renversé par le général Abdourahamane Tiani.

Agence d’Information du Burkina

Agence d’information du Burkina

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO sans délai, communiqué conjoint

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO sans délai, communiqué conjoint

 

Ouagadougou, 28 janv. 2024(AIB)-Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé dimanche, leur retrait sans délai de la CEDEAO, dénonçant notamment, son éloignement des idéaux de départ, ses sanctions injustes contre leurs peuples et son assujettissement à des puissances étrangères.

Agence d’information du Burkina

 

Lire le communiqué intégral :

 

COMMUNIQUE CONJOINT DU BURKINA FASO, DE LA REPUBLIQUE DU MALI ET DE LA REPUBLIQUE DU NIGER

 

Désireux de réaliser l’intégration entre les Etats de la sous-région et mus par les idéaux de fraternité, de solidarité, d’entraide, de paix et de développement, Leurs Excellences Le Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, Le Général Moussa Traoré et Le Lieutenant-Colonel Seyni Kountché, respectivement Chefs d’Etat de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Mali et du Niger, créaient avec douze (12) de leurs pairs, le 28 mai 1975, à Lagos, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

Après 49 ans d’existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et du Niger, constatent avec beaucoup de regrets, d’amertume et une grande déception que leur Organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.

 

En outre, la CEDEAO, sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur.

 

En effet, l’organisation n’a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité; pire, lorsque ces Etats ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes; toutes choses qui ont davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des années de violence imposée par des hordes terroristes instrumentalisées et téléguidées.

 

Face à cette situation qui perdure, Leurs Excellences, Le Capitaine Ibrahim Traoré, Le Colonel Assimi Goïta et Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, respectivement Chefs d’Etat du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Fait à Ouagadougou, à Bamako et à Niamey, le 28 janvier 2024.

#AIB

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