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Le retrait des pays du Sahel de la CEDEAO, la nomination du président du CSC et l’élimination des Etalons à la CAN dominent les quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Le retrait des pays du Sahel de la CEDEAO, la nomination du président du CSC et l’élimination des Etalons à la CAN dominent les quotidiens burkinabè

Sans commentaires, les quotidiens burkinabè paraissant ce jeudi ont abondamment relayé l’interview accordée par le président Ibrahim Traoré au journaliste d’AFO média, Alain Foka, à propos du retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

«Nous quittons la CEDEAO mais nous restons panafricains», titre à sa grande Une le quotidien public SIdwaya, citant le Capitaine Ibrahim Traoré. «Le Chef de l’Etat clarifie une ‘‘décision mûrement réfléchie’’», reprennent en chœur les quotidiens privés Le Pays, Aujourd’hui au Faso et L’Express du Faso.

«Nous avons pris le temps d’observer, d’analyser avant de décider», affiche à sa Une Le Quotidien tandis que La Cohésion s’intéresse au même sujet sous ce titre : «Notre itinéraire est un chemin de non-retour»

L’Observateur Paalga qui n’a pipé mot de cette interview du chef de l’Etat burkinabè, s’est arrêté sur la nomination de Idrissa Ouédraogo au poste de président du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Le doyen des quotidiens du Burkina affirme que cette nomination qui se murmurait dans certains milieux est «sans surprise». Le journal explique que le «nouveau commandant de la brigade du gendarme des médias», par ailleurs né en Côte d’Ivoire, s’est illustré, dans une émission très suivie de la télévision BF1, comme un fervent défenseur du pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

Le Pays, l’autre grand quotidien privé, tout en accordant sa manchette au nouveau président du CSC, s’est contenté de publier le décret de nomination et le CV de Idrissa Ouédraogo.

«Le nouveau président prêtera serment aujourd’hui jeudi 1er février», écrit simplement le quotidien d’Etat Sidwaya.

Au chapitre Sport, Sidwaya revient sur la défaite des Etalons devant les Aigles du Mali à la CAN. Rapportant l’analyse de l’entraineur des Etalons, Hubert Velud, Sidwaya écrit que cette défaite est «une grosse désillusion» qui s’explique en partie par un déficit de concentration des joueurs sur le terrain. «Deux buts contre l’Algérie, deux buts contre l’Angola, deux buts contre le Mali. C’est beaucoup trop pour une équipe qui veut aller loin», a déploré le coach qui tire néanmoins de «bonnes choses» depuis son arrivée à la tête des Etalons il y a 20 mois.

A ce sujet, les quotidiens ont largement ouvert leurs colonnes aux analyses des professionnels et des amateurs. «Il faut se poser les bonnes questions», dit Bertrand Traoré, le capitaine des Etalons dans Sidwaya. «Nous n’avons pas vite agi. Nous nous sommes fait surprendre», confie un autre joueur au quotidien public.

«On ne peut pas aller à une telle compétition avec des joueurs malades», dit un entraineur dans Le Pays. «L’équipe a manqué de leader sur le terrain» explique un greffier dans le même journal.

«Des citoyens entre déceptions et propositions», titre pour sa part La Cohésion tandis que l’Observateur Paalga voit «Des supporters dans l’amertume et la déception». L’Express du Faso partage également les mots «Des supporters de Bobo et Banfora mécontents»

CK/ata

Niger: Le Gouvernement suspend l’autorisation d’exercice accordée à la « Maison de la Presse »

Niger: Le Gouvernement suspend l’autorisation d’exercice accordée à la « Maison de la Presse »

Niamey, 31 Jan (ANP) – Le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a signé un arrêté ce mercredi 31 janvier 2024, qui suspend jusqu’à nouvel ordre, l’autorisation d’exercice accordée à l’association dénommée ‘’Maison de la presse’’ (MDP) suivant arrêté N°0308/MISPD/ACR du 22 mai 2017.

Un comité Ad ’hoc de gestion de l’Association est créé à cet effet, comité composé du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur comme Président, et du Secrétaire général du ministère de la communication comme rapporteur.

Les autres membres de ce comité sont constitués du Directeur général des affaires publiques et juridiques, du Directeur des libertés publiques et du Directeur de la législation.

La Maison de la Presse est une Association faitière regroupant en son sein toutes les structures du secteur de la presse au Niger.

Le bureau sortant de cette association, qui était en fin de mandat, avait convoqué à deux reprises, une assemblée générale afin de procéder à l’élection des nouveaux membres. Ces deux convocations avaient été suspendues par le ministère de l’Intérieur.

SML/ANP/ANP/164/Janvier 2024

Gayéri : Les populations des villages de Tankoualou et de Nassourou contribuent à l’effort de paix

Gayéri : Les populations des villages de Tankoualou et de Nassourou contribuent à l’effort de paix

Gayéri, 30 janvier 2024 (AIB)-Les populations des villages de Tankoualou et de Nassourou  dans la commune de Foutouri / province de la Komondjari, ont remis 254 000 FCFA en soutien à l’effort de paix.

Dans le cadre du soutien des autorités de la transition à l’effort de paix, les populations des villages de Tankoualou et de Nassourou dans la commune de Foutouri  dans la province de la Komondjari ont remis le 30 janvier 2024 une somme de deux-cent cinquante-quatre mille (254000) francs FCFA à Monsieur Moumouni SANARE, président de la délégation spéciale de Foutouri. Ladite somme a été versée au Trésor public du Burkina Faso.

L’information a été donnée à l’AIB par le président de la délégation spéciale en personne.

Agence d’information du Burkina

LNY/ata

Tuy : Les  clubs  de  volleyball  lancent  leurs   activités   sportives  à   Houndé  

Des matches de volleyball ont marqué la rentrée sportive.

Tuy : Les  clubs  de  volleyball  lancent  leurs   activités   sportives  à   Houndé  

Houndé, (AIB)- L’Académie  des  sports (ADS)  de Houndé  et   l’Association   sportive (AS) du Tuy   ont   officiellement   lancé   leurs  activités  sportives  de  volleyball  de  l’année 2024,   le  samedi    20    janvier   à    Houndé.

Les   clubs   de   volleyball   de   la   ville  de   Houndé   que   sont   l’ Académie  des  sports  (ADS)  de  Houndé  et  l’Association  sportive (AS)  du  Tuy  ont   officiellement  lancé   leurs   activités  sportives  de   l’année   2024. C’était   le  samedi  20   janvier  dernier  au Centre  populaire  et  loisirs (CPL)  de Houndé.

Cette   journée  a   été   marquée   par   une   série   de  compétitions  de  volleyball   qui    ont    permis    aux   équipes   des   catégories   U13,  U15   et   U17   de   l’ADS  et à  l’équipe    de   l’AS/Tuy   de   diputer    des    matches    à    l’interne.

Selon Dr Fernand Nana, président de l’ADS, l’objectif pour la saison 2024 c’est de monter sur le podium national

A   côté   de   ces  jeux, l’écurie    2024    des    athlètes   des   deux   clubs    a    été   présentée   au    public    et   les  dirigeants  ont   adressé   leurs   vœux  du   nouvel   an   aux   athlètes    et    aux    partenaires.

Selon  le   Docteur   Fernand  Nana, président  de  l’Académie  des  sports  de  Houndé,  cette   rentrée  sportive  officielle   vise   à  réunir les  enfants  pour  faire  la  fête,  leur présenter les  vœux  et  les    remobiliser  pour  les  batailles  futures   de   la   nouvelle  saison.

 »On  a  voulu  marquer  cette  date comme la   rentrée sportive mais  en   réalité  les  enfants  ont  déjà  débuté les entraînements depuis octobre 2023 »   a-t-il   précisé.

Il   a  indiqué   que  l’ADS  une  unité  de  formation  qui  forme  les   athlètes   dans   les   catégories   U13,   U15   et   U17.

Le président de l’AS/Tuy, Rodrigue Sebgho a laissé entendre que  l’AS/Tuy  est  une  équipe   d’élite dont  les  athlètes  sont  issus  de  l’ADS, qui  participe au championnat   national   de  première  division.

 »L’année  passée  on  a  fini  1er  de  la zone  ouest  ce  qui  nous a  permis de jouer  les carrés d’as à Ouagadougou. Sur  les  6 équipes qualifiées  aux   carrés   d’as   on  a  fini  5e. »  a-t-il  expliqué.

Après  leur  5e  place   de   la   saison  dernière,  les   dirigeants  de   l’ADS  et  l’AS/Tuy  se  sont  fixés  pour  objectif  pour  2024   de  monter  sur   le   podium   national.

Agence d’information du Burkina

Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ganzourgou : African Mining Services fait don de matériels essentiels aux communautés impactées par le projet aurifère de Sanbrado

Vue d’une partie du matériel et des personnalités présentes à la cérémonie.

Ganzourgou : African Mining Services fait don de matériels essentiels aux communautés impactées par le projet aurifère de Sanbrado

Zorgho, (AIB)- L’entreprise African mining services (AMS), un sous-traitant de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a remis un lot de vivres et de matériels essentiels aux communautés impactées par le projet aurifère de Sanbrado le jeudi 25 janvier 2024. La cérémonie sobre tenue dans les locaux de AMS sur le site de la SOMISA à Sanbrado, commune de Boudry, a été marquée par des prises de parole et la remise symbolique du don.

Le matériel offert par AMS comprend 150 sacs de riz de 25 kg, 150 sacs de semoule de 5 kg, 50 cartons de corned-beef, 60 cartons de boîtes de sardines, 48 boîtes de poulet, du lait pour bébé, 100 marmites locales, 20 lits pliants, 30 chaises en plastique, 40 matelas, 50 couvertures, 10 vélos, ainsi que des seaux, des vêtements et des ballons de football. Selon les donateurs, la valeur totale de ce don s’élève à 25 millions de francs CFA, venant compléter un précédent don de matériel sanitaire d’une valeur de 5 millions 700 mille francs CFA effectué la semaine précédente.

Pour Léonard Tanoh (milieu), ce geste est un cadeau de nouvel an aux communautés.

La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants des communautés de Nédogo, Pousghin, et Mankarga, du Directeur des opérations de SOMISA, et de l’équipe des Relations communautaires de SOMISA. Le directeur adjoint de AMS sur le projet de SOMISA, Léonard Kofi Tanoh a souligné l’engagement de leur entreprise envers le développement des populations locales. Il a expliqué que, bien que AMS soit un sous-traitant, il tient à également démontrer son soutien envers les relations étroites que SOMISA entretient avec les communautés. Tanoh a souligné l’importance de reconnaître le rôle des communautés dans leur travail et a exprimé sa gratitude envers elles.

Le représentant du chef coutumier de Nédogo, Mathieu Kaboré, a salué cette initiative et a souligné son impact positif sur les populations. Il a appelé d’autres sociétés sous-traitantes à suivre l’exemple d’AMS pour renforcer la collaboration entre les entreprises et les communautés impactées.

Le représentant du chef de Nédogo (milieu) a dit sa gratitude à AMS.

L’agent du service social communal de Boudry, Dera Mahamoudou a également exprimé sa satisfaction face à cette action sociale d’AMS. Il a souligné l’importance de ces dons pour améliorer les conditions de vie des communautés. Selon lui, les communautés sont répertoriées et ces dons iront soulager ceux qui en ont le plus besoin. M. Dera a exprimé sa reconnaissance envers AMS et a encouragé d’autres sociétés sous-traitantes à emboîter le pas pour renforcer les liens entre les entreprises minières et les communautés locales.

Cette démarche de responsabilité sociale d’AMS témoigne de l’importance de l’implication des entreprises dans le bien-être des communautés impactées par leurs activités. Elle montre ainsi le rôle positif que le secteur minier peut jouer dans le développement durable des régions où il opère.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Les relations entre la Russie et l’Ukraine permettent d’échanger des centaines de prisonniers de guerre

 

Les relations entre la Russie et l’Ukraine permettent d’échanger des centaines de prisonniers de guerre

Kiev, Ukraine

La Russie et l’Ukraine ont annoncé mercredi avoir échangé environ 200 prisonniers de guerre de chaque camp, une semaine après le crash d’un avion militaire russe qui, selon Moscou, transportait des soldats ukrainiens captifs et a été abattu par Kiev.

Le président russe Vladimir Poutine a assuré que l’armée ukrainienne avait abattu l’appareil Il-76 avec un missile Patriot américain, utilisé par Kiev pour intercepter les missiles ou appareils russes.

De leur côté, l’Ukraine et ses alliés Occidentaux disent toujours tenter d’obtenir des preuves des allégations russes.

Mercredi, Moscou et Kiev ont annoncé l’un des échanges de prisonniers les plus importants en deux ans de guerre. Le ministère russe de la Défense a déclaré que « 195 soldats russes » avaient été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est réjoui du retour de « 207 » de ses concitoyens. « Les nôtres sont à la maison », a-t-il salué, promettant de ramener chez eux tous les captifs, « combattants ou civils ».

Vladimir Poutine s’est également félicité de l’opération, assurant que Moscou voulait « rapatrier » tous ses prisonniers aux mains de Kiev.

Il s’agit du cinquantième échange de ce type, a précisé le commissaire ukrainien aux droits humains, Dmytro Loubinets. Selon lui, 3.035 Ukrainiens au total ont déjà pu rentrer chez eux.

– 74 passagers –

La semaine dernière, un avion militaire russe s’est écrasé près de la frontière ukrainienne dans des circonstances troubles, tuant tous ses occupants.

La Russie assure depuis que l’armée ukrainienne a abattu l’appareil qui transportait selon Moscou 74 personnes dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens qui allaient être échangés.

Mercredi, Vladimir Poutine a pour la première fois nommé directement l’arme utilisée, selon lui, par l’armée ukrainienne: « L’avion a été abattu, cela a déjà été établi avec certitude, par un système Patriot américain ».

Ces systèmes de défense antiaérienne, livrés par les Etats-Unis, sont d’ordinaire utilisés pour intercepter les missiles russes, notamment ceux dits « hypersoniques ».

L’Ukraine n’a pas directement commenté sa potentielle implication, mais a exprimé des doutes sur la présence de ses soldats à bord.

– Vingt missiles –

L’échange de prisonniers annoncé mercredi intervient alors que Moscou continue de mettre la pression sur les défenses ukrainiennes, notamment dans le Donbass, autour d’Avdiïvka, point chaud des hostilités.

Mercredi, Vladimir Poutine a affirmé que ses hommes tenaient des positions « aux abords » de cette ville.

Depuis plusieurs mois, Ukrainiens et Russes s’affrontent autour de cette cité industrielle, au prix de lourdes pertes selon les observateurs.

Pour tenter de se libérer de la pression russe, les forces ukrainiennes visent de plus en plus des cibles en Russie, dans le but de pousser l’armée russe à réorienter ses équipements et ses hommes plus loin du front.

Mercredi soir, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir détruit vingt missiles lancés par l’Ukraine au-dessus de la mer Noire et en Crimée, péninsule annexée où des « débris » sont tombés.

La défense aérienne a « détruit 17 missiles ukrainiens au-dessus des eaux de la mer Noire et trois autres au-dessus de la péninsule de Crimée », a indiqué le ministère.

La Crimée, annexée par la Russie en 2014, est une cible privilégiée de l’Ukraine car elle est très importante pour la logistique de l’armée russe.

Sur le plan diplomatique, à Washington, la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, a rencontré des membres de la Commission européenne et a déclaré que « nous ne pouvons pas laisser l’Ukraine se retrouver à court d’argent », alors que le Congrès discute toujours d’un nouveau plan d’aide financière en faveur du pays en guerre.

« La survie de l’Ukraine est en jeu », a rappelé le sénateur américain Chuck Schumer, chef de la majorité démocrate au Sénat. « L’Ukraine gagnera la guerre contre la Russie si elle obtient plus d’aide du Congrès. Autrement (Vladimir) Poutine l’emportera ».

A Bruxelles, le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell a admis mercredi que l’Union ne pourra fournir que la moitié du million d’obus qu’elle s’était engagée à livrer à Kiev d’ici la fin du mois de mars.

« Nous avons déjà livré 330.000 obus », a expliqué M. Borrell devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’UE. « Je m’attends à ce que ce chiffre augmente de 200.000 obus » d’ici fin mars, soit « un peu plus de 52% de l’objectif » fixé l’an dernier, a-t-il ajouté.

En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a promis mercredi de vouloir « tout faire » pour accroître l’aide militaire de l’UE à l’Ukraine, à la veille d’un sommet à Bruxelles crucial sur ce sujet.

AIB avec AFP

Terrorisme : Aucun Russe sur le champ de bataille au Burkina, président

Burkina-Président-Entretien

Terrorisme : Aucun Russe sur le champ de bataille au Burkina, président

Ouagadougou, 31 janv. 2024 (AIB)- Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré mardi, Alain Foka, qu’aucun Russe ne combat sur le terrain contre le terrorisme au Burkina Faso.

« Non, il y a aucun russe sur le terrain pour combattre », affirmé le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon lui, ce sont des allégations développées par certaines personnes. Mais il a assuré que si le besoin se fait sentir, les Russes iront sur le terrain pour combattre.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’entretenait mardi à Ouagadougou avec le journaliste, Alain Foka et ancien correspondant de la Radio France Internationale (RFI) sur la situation nationale du pays.

Le chef de l’Etat a fait remarquer que les Russes qui sont là sont des instructeurs pour la formation sur les équipements militaires achetés chez eux.

« C’est avec tous les pays d’ailleurs et ce ne sont pas seulement les russes. Quand on signe un contrat pour acquérir un équipement. Il y a volet formation, il y a plein de Turcs ici, pourquoi on n’en parle pas », a-t-il ajouté.

Le président de la Transition a expliqué que des drones ont été payés avec la Turquie avec assistance depuis plus d’un an.

Il a fait remarquer que les Chinois forment les militaires burkinabè, une fois l’équipement acquis dans les domaines souhaités (drones et autres).

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina : L’AES n’a rien à envier à une autre entité en termes de ressources, président Traoré

Burkina-Présidence-Interview

Burkina : L’AES n’a rien à envier à une autre entité en termes de ressources, président Traoré

Ouagadougou, 31 janv. 2024 (AIB) – Les Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) n’ont rien à envier aux autres Etats, notamment en termes de ressources naturelles, a indiqué le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, soulignant que ces Etats sont en train de tout faire pour ne rien importer en ce qui concerne les produits agricoles.

« En termes de production, normalement les états de l’AES ne devaient rien importer en ce qui concerne les produits agricoles, l’alimentation. Aujourd’hui, nous sommes conscients de ça et nous sommes en train de tout faire pour que nous n’importions rien », a indiqué le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprimait au cours d’une interview accordée mardi au journaliste Alain Foka.

Pour le capitaine Traoré, l’AES dispose de bras valide pour exploiter les vastes superficies dont elle dispose pour se nourrir.

Pour lui, l’alliance est consciente de ses potentialités qui devraient lui permettre « d’être beaucoup loin », et d’avoir des « économies très fortes aujourd’hui », s’il y avait eu une saine gestion de ces ressources.

« L’AES, c’est une grosse réserve d’eau souterraine et même en surface en termes de ressources minérales, on n’a rien à envier à quelqu’un », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : Le pillage des ressources du pays n’a pas permis d’acquérir du matériel de guerre, président

BURKINA-TRANSITION-SECURITE-ECONOMIE-INTERVIEW

Burkina : Le pillage des ressources du pays n’a pas permis d’acquérir du matériel de guerre, président

Ouagadougou, 31 janv. 2024 (AIB)-Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué mardi, que le pillage des ressources du pays, n’a pas permis d’acquérir à temps du matériel de guerre contre les terroristes.

 

« Nos pays ne sont pas pauvres il y a eu la mal gouvernance il y a le vol le pillage de nos ressources c’est ça c’est ça qu’il s’agit », a confié mardi le président Ibrahim Traoré, dans une interview accordée mardi au journaliste Alain Foka.

 

Il a notamment dénoncé la corruption électorale et ces politiciens qui pillent les ressources publiques pour rembourser des subventions.

Pour lui, le Fond de soutien patriotique sert en grande majorité à équiper l’Armée et aussi à entretenir les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« Tous ces moyens qu’on est en train d’acquérir c’est la (bonne) gouvernance. Il y a des ressources, on a des potentialités. Dans tous les départements ou secteurs ministériels, chacun fait de son mieux pour rationaliser », a-t-il soutenu.

Il a précisé que l’Etat burkinabè a ramené la subvention des produits pétroliers de 500 milliards FCFA en 2022 à 100 milliards de FCFA en 2023.

 

« On était libre nous aussi lorsque les gens font leurs propositions de dire à la SONABHY de faire une proposition et les ristournes on part ouvrir nos comptes offshores et on met dedans », a expliqué le capitaine Traoré.

Le président de la Transition Burkinabè a rassuré que « On n’a pas de compte donc tout est orienté vers la guerre. Ces économies ce sont les équipements ».

Le capitaine Ibrahim Traoré a dénoncé le haut niveau de surfacturation des hommes politiques pendant la période électorale, et la corruption acceptent des financements et une fois élus, ils pillent les ressources pour rembourser.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

Burkina : Il n’y a aucune partie du territoire où nous ne pouvons pas partir », réaffirme le président Traoré

Burkina-Présidence-Interview

Burkina : Il n’y a aucune partie du territoire où nous ne pouvons pas partir », réaffirme le président Traoré

Ouagadougou, 31 janv. 2024 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé dans une interview accordée au journaliste Alain Foka, qu’il n’y a aucune partie du territoire national où les Forces armées nationales ne peuvent pas mettre les pieds.

« Il n’y a pas cette portion de territoire où nous voulons partir et que nous ne pouvons pas partir. Les territoires qui étaient sous contrôle des terroristes, il y a trois à quatre ans, aujourd’hui nous pouvons y mettre pied », a indiqué le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré au cours d’une interview accordée mardi au journaliste Alain Foka.

Selon le président Traoré, l’armée burkinabè est aujourd’hui dans une posture d’offensive et non défensive.

« Nous partons vers l’ennemi, nous cherchons l’ennemi et cela a réveillé toutes les cellules dormantes. Nous nous sommes rendu compte en ce moment de l’ampleur de la situation du terrorisme », a-t-il affirmé.

Face à cette situation, le chef de l’Etat a salué l’éveil du patriotisme chez tous les Burkinabè. « Que ce soit les combattants, que ce soit les populations civiles vous les voyez contribuer, ça n’aurait pas été possible il y a quelques années de cela », a-t-il fait savoir.

Après le retrait des troupes étrangères dans les trois pays (Burkina, Mali et Niger) qui subissent le terrorisme depuis plusieurs années, le président Traoré affirme son optimisme sur la capacité des trois armées à libérer leurs pays.

Il a une fois de plus dénoncé le double jeu des armées étrangères qui malgré leurs technologies, selon lui, n’ont pas apporté l’aide qu’ils avaient promis pour la libération des trois pays.

Depuis l’avènement au pouvoir le 30 septembre 2024, les relations du Burkina Faso et la Russie se sont réchauffés et plusieurs projets sont prévus entre les deux pays. Le président Traoré salue cette relation dans laquelle les Russes vendent au Burkina Faso toutes les armes dont il a besoin.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Menaces américaines : La réponse de l’Iran serait « rapide et décisive », (diplomatie)

Menaces américaines : La réponse de l’Iran serait « rapide et décisive », (diplomatie)

Ouagadougou, 31 janv. 2024(AIB)-Face aux menaces américaines de faire payer à l’Iran, l’assassinat de trois de ses soldats en Jordanie, Téhéran a averti que sa réponse serait rapide et décisive.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein AmirAbdollahian, a exhorté mercredi, les États-Unis à cesser d’utiliser le langage de la menace, avertissant que la République islamique d’Iran donnerait une réponse rapide et décisive aux menaces, indique l’Agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA).
Ces remarques du plus haut diplomate iranien ont été faites au milieu des menaces américaines de représailles contre une récente attaque de drone dans un avant-poste du nord-est de la Jordanie qui a tué trois forces américaines, pour laquelle il a imputé la responsabilité à ce qu’il a appelé des groupes soutenus par l’Iran, ajoute la même source.
Les États-Unis devraient cesser d’utiliser le langage de la menace et du blâme et devraient plutôt se concentrer sur une solution politique, a déclaré AmirAbdollahian, selon IRNA.
En rappel, la République islamique a déjà nié toute implication dans l’attaque de dimanche contre les forces américaines en Jordanie et a déclaré que les groupes de résistance de la région ne recevaient pas d’ordres de Téhéran.
Agence d’information du Burkina

Banque : Coris Bank parachève le rachat de Société Générale Tchad

Banque : Coris Bank parachève le rachat de Société Générale Tchad

 

Ouagadougou, 31 janv. 2024(AIB)-Le premier groupe bancaire au Burkina Faso, Coris Bank international, a parachevé ce mercredi, le rachat de Société Générale Tchad, marquant ainsi son entrée en Afrique central.

« J’ai le plaisir d’annoncer l’achèvement du processus de rachat de la Société Générale au Tchad par le Groupe Coris ce mercredi 31 janvier (2024) à N’Djamena. La finalisation de ce processus confère au Groupe Coris l’opérationnalisation de son enseigne Coris Bank International Tchad et son entrée officielle en Afrique Centrale », a écrit Idrissa Nassa, PDG de Coris Bank International, mercredi soir sur X.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Bognessan Yé : Le gouvernement burkinabè salue la mémoire d’un homme de « conviction »

Bognessan Yé : Le gouvernement burkinabè salue la mémoire d’un homme de « conviction »

 

Ouagadougou, 31 janv. 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a salué mercredi, la conviction affichée par Feu Dr Bognessan Arsène Yé, dans la défense de ses valeurs et sa contribution à la construction du Burkina Faso.

« Le Gouvernement salue la mémoire d’un homme politique qui a défendu avec conviction les valeurs auxquelles il croyait. Il rend hommage à un homme qui a servi son pays et apporté sa contribution à la construction du Burkina Faso », a écrit le porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, dans un communiqué.

 

« Le Gouvernement présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches de l’illustre disparu. Que la terre libre et souveraine du Burkina Faso lui soit libre », a-t-il ajouté.

 

L’ex président de l’Assemblée des députés du peuple (actuelle ALT), Dr Bognessa Arsène Yé (67ans), est décédé hier mardi à Casablanca au Maroc.

Monsieur Yé a été président de la commission de rédaction de la Constitution de 1992, président de l’Assemblée des députés du peuple (actuelle ALT) de 1992 à 1997, ministre d’Etat en charge de l’Agriculture puis de l’Environnement de 1997 à 2000 puis ministre d’Etat en charge des Réformes politiques de 2011 à 2014.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Burkina : L’énergie nucléaire est la plus indiquée pour pouvoir amorcer le développement, expert

Burkina-Energie-Nucléaire-Formation

Burkina : L’énergie nucléaire est la plus indiquée pour pouvoir amorcer le développement, expert

Ouagadougou, 30 janv. 2023 (AIB)– Le directeur adjoint et chef de département de l’énergie nucléaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mikhail Chudakov a invité, mardi, les Burkinabè à démystifier le nucléaire, une énergie propre, sûre et plus indiquée pour amorcer le développement du pays.

«La question du mythe autour du nucléaire, c’est surtout pour les personnes qui n’ont pas la culture du nucléaire, qui ne sont pas des techniciens du nucléaire. Sinon, le nucléaire est l’énergie le plus propre actuellement, le plus sûr pour la planète», a indiqué le directeur adjoint et chef de département de l’énergie nucléaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mikhail Chudakov.

Le directeur adjoint et chef de département de l’énergie nucléaire de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mikhail Chudakov, a animé mardi une conférence publique à l’université Joseph KI-Zerbo sous le thème : «Assistance de l’AIEA pour un avenir énergétique durable».

Pour M. Chudakov, l’énergie nucléaire est également le chemin indiqué pour atteindre les objectifs du pays en matière l’émission Zéro carbone à l’horizon 2050.

«Il n’y a rien de tel pour un pays comme le Burkina Faso qui dépend des énergies fossiles qu’ils ne produit pas. C’est vraiment l’énergie la plus indiquée pour pouvoir amorcer le développement», a-t-il ajouté.

Pour l’enseignement-chercheur, président de l’université Joseph KI-Zerbo, le Pr Jean-Francois Kobiané, la démystification du nucléaire passe par la formation et le renforcement des capacités des acteurs du domaine.

«Une chose est de travailler à démystifier toutes les représentations sur le nucléaire, une autre est de créer une masse critique de compétences pour permettre d’accompagner les politiques dans cette voie dans laquelle s’engage notre Etat, donc de promouvoir l’énergie nucléaire», a-t-il indiqué.

Selon lui, il y a déjà des initiatives en cours en matière de formation avec le secrétariat permanent de l’agence national de l’énergie nucléaire.

De son avis, le nucléaire constitue une opportunité et il faut nécessairement que les universités, le centre national de la recherche scientifique et technologique se mettent ensemble pour travailler à mettre en place des formations.

Pour Pr Kobiané, il y a eu des échanges avec le directeur général adjoint en vue de la création d’un institut en matière de recherche sur l’énergie nucléaire.

« Nous sommes disposés véritablement à explorer les voies de cette collaboration avec l’AIEA. Mais aussi, on a commencé des échanges avec le secrétariat permanent au niveau national pour promouvoir l’énergie nucléaire mais surtout former des compétences », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Un vice-ministre russe a reçu les copies des lettres de créance de l’ambassadeur burkinabè

POLITIQUE: RUSSIE-BURKINA-AMBASSADEUR-LETTRES

Un vice-ministre russe a reçu les copies des lettres de créance de l’ambassadeur burkinabè

MOSCOU, 31 janvier. 2024/TASS/. L’envoyé spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a rencontré le nouvel ambassadeur du Burkina Faso en Russie, Aristide Tapsoba. C’est ce qu’a fait savoir la diplomatie russe.

Aristide Tapsoba est arrivé en Russie le 23 janvier 2024.

« Le 31 janvier, l’envoyé spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a reçu Aristide R. Ludovic Tapsoba, ambassadeur désigné du Burkina Faso en Russie, qui a présenté des copies de ses lettres de créance », est-il indiqué.

Les interlocuteurs ont discuté des relations bilatérales et des questions relatives à leur renforcement. « Les diplomates ont évoqué l’intensification du dialogue politique et l’élargissement de la coopération mutuellement bénéfique dans les domaines commercial, économique, social et autres. La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme dans la zone Sahara-Sahel a également été abordée », apprend-on.

Précédemment, il a été rapporté que l’ambassade russe avait réouvert à Ouagadougou après une pause de 31 ans.

AIB avec TASS

CAN 2023/Mali # Burkina : « Nous avons perdu contre une meilleure équipe » (Velud)

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CAN 2023/Mali # Burkina : « Nous avons perdu contre une meilleure équipe » (Velud)

Korhogo, 31 janv. 2024 (AIB) – A l’issue de la défaite mardi soir des Etalons du Burkina Faso face aux Aigles du Mali, l’AIB a recueilli des propos de certains joueurs et du sélectionneur dont voici la teneur.

Propos recueillis par A. SALAMBERE depuis Korhogo

Hubert Velud : « Nous avons perdu contre une meilleure équipe »

Les faits sont clairs que nous nous sommes trompés sur notre choix tactique. Si on n’avait pas tout notre effectif peut être qu’on aurait agi autrement. C’est une grosse désillusion pour nous. On a  aussi pris trop de buts dans cette CAN pour espérer aller trop loin. Il y a eu de bonnes choses et de moins bonnes. On en parlera plus tard. Je dois aussi rendre hommage à ce groupe qui pendant un mois a été solidaire. Honnêtement, je n’ai personne à blâmer. Nous avons perdu contre une meilleure équipe. Le Mali a de bons joueurs. Nous avons eu quelques opportunités mais avons également introduit de nouveaux joueurs. Je n’ai pas été surpris par la qualité de cette équipe. Une très bonne qualité avec des milieux de terrain de haut niveau. Offensivement, on a vu une belle équipe du Mali et on les félicite. Nous allons digérer cette défaite. Nous devons examiner et analyser les bons et les mauvais côtés de notre séjour ici. La CAN est très ouverte. C’est l’une des meilleures CAN en termes de football et d’organisation. C’est dommage que nous quittions la compétition ».

Mohamed Konaté : « Je ne trouve pas les mots »

On a essayé, on a tout donné. On n’a pas vite agit. On s’est laissé surprendre. C’est vraiment difficile. Je ne trouve pas les mots. On est vraiment tous triste parce qu’on voulait faire plaisir au peuple burkinabè avec tout ce qui se passe. C’est vraiment dommage. C’est ça. C’est la vie. C’est les épreuves. Aujourd’hui il faut surmonter ça pour gagner demain.

Bertrand Traoré : « Il faut se poser les bonnes questions, nous en premier, se remettre en cause et revenir répondre aux attentes de tous les Burkinabè »

Ce n’était pas suffisant. Je pense qu’on a fait un match acceptable mais à la fin ce n’était pas suffisant. Le Mali était légèrement au-dessus ce soir il faut le reconnaitre. Il faut se poser les bonnes questions, nous en premier, se remettre en cause et essayer de revenir répondre aux attentes de tous les Burkinabè. Les choses se poursuivent. On a eu ce discours dans les vestiaires. On a les éliminatoires de la coupe du monde dans deux mois. Il faut repartir dans les clubs et continuer à travailler et rapidement se focaliser sur les éliminatoires de la coupe du monde.

Sacha Bancé : A la première mi-temps on n’était pas là dans les duels

A la première mi-temps on n’était pas là dans les duels. Ils ont joué avec un système 4-4-2 avec un losange au milieu et c’était difficile pour nous de les presser. En deuxième mi-temps on a changé un peu et ça allait un peu mieux mais on a perdu. C’est le foot, ça arrive et il faut être fort mentalement. Ça n’a vraiment pas marché aujourd’hui. Peut-être un manque de concentration, je ne sais pas. J’avais l’impression avant le match que tout le monde était concentré parce que tout le monde voulait gagner ce match parce que c’est un grand derby.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Prise en charge des blessés de guerre : GO Paga inaugure un complexe de 110 millions de F CFA à Kaya

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Prise en charge des blessés de guerre : GO Paga inaugure un complexe de 110 millions de F CFA à Kaya

Ouagadougou, 31 janvier 2024 (AIB)-L’Association Go Paga a inauguré mercredi à Kaya (Centre -Nord), un complexe social militaire appelé « Teelgo » pour un montant total de 110 millions de F CFA au profit des blessés en opération et des veuves des militaires tombés au front.

« Ce centre va permettre aux familles de nos braves Forces de défense et de sécurité (FDS) que nous avons perdus de pouvoir se réinventer et de savoir qu’elles ont le soutien de la population », a indiqué la promotrice de  l’association Go Paga, Mme Fadima Kambou.

Selon elle, la nouvelle infrastructure militaire de quatre blocs réalisés au profit des blessés en opération et des veuves des FDS tombés sur le champ de bataille, a coûté la somme de 110 millions de FCFA.

Mme Kambou qui s’exprimait mercredi à Kaya (Centre-Nord), au cours d’une cérémonie officielle d’inauguration d’un complexe social  dénommé «Teelgo » dans la première région militaire  du Burkina Faso.

A l’écouter, l’association Go Paga a été soutenue dans la réalisation du nouveau joyau par ses partenaires financiers que sont la présidence du Faso et le groupe Vista Banque.

La promotrice de l’association Go Paga a souligné que le complexe  militaire accueillera 100 veuves pour les formations à la coiffure, à la couture, à la saponification, à la cuisine et à l’esthétique.

A ses dires, la crèche accueillera également 30 à 40 enfants tout en indiquant qu’une bibliothèque pour les adultes a été mise en place dans ledit complexe militaire.

Mme Fadima Kambou a précisé que tous les blessés seront regroupés au nouveau centre qui vient d’être inauguré dans la ville de Kaya, dans la région du Centre-Nord.

Pour l’occasion, elle a relevé, entre autres, la construction des sites pour les blessés en opération, la prise en charge de  leurs repas depuis décembre 2022, l’installation de 300 veuves pour leur autonomisation.

Le directeur général du groupe Vista Banque, Mohamed Bâ, pour sa part, s’est dit satisfait de la réalisation du complexe social au profit des blessés en opération.

M. Bâ a traduit la disponibilité de son institution financière à accompagner l’association Go Paga dans ses différentes œuvres sociales pour les FDS et les populations.

Selon le directeur général de l’action sociale des armées et des blessés en opération, le colonel-major Sié Remis Kambou, les blessés doivent être récupérés afin qu’ils occupent de nouveau leurs postes.

« Quand la présidence du Faso et le groupe Vista Banque et Go Paga se rendent de la situation et qu’ils prennent cela en compte, cela soulage la hiérarchie militaire », a confié le colonel-major Kambou.

Il a également exhorté à ce que la collaboration se poursuive pour le bonheur des blessés de guerre au Burkina Faso.

Selon l’une des bénéficiaires, Elisabeth Sebego, le centre militaire va leur permettre de se former et de se prendre en charge par elles-mêmes.

D’après Mme Sébego, dans la plupart du temps, les femmes comptent sur leurs maris et quand ils ne sont plus là, cela démeure un problème pour elles.

« Avec ce joyau que nous venons de recevoir, nous allons nous former et prendre soin de nos familles », s’est-elle réjouie.

Agence informations du Burkina

NO/ata

Burkina : sport, coopération et décès de l’ancien président de l’assemblée nationale, en couverture des quotidiens burkinabé

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Burkina : sport, coopération et décès de l’ancien président de l’assemblée nationale, en couverture des quotidiens burkinabé

Ouagadougou, 31 janv. 2024 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par l’AIB ce mercredi, font écho du décès de l’ancien président de l’assemblée nationale, Arsène Bongnessan Yé, des échanges entre le président de la Transition, Ibrahim Traoré et l’ambassadeur d’Arabie Saoudite et de la sortie des Etalons en quart de finale de la CAN 2024.

« Le Burkina sorti en quart de finale, les étalons galopent vers Ouaga », affiche à sa Une le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Pour ce journal, « c’est en huitième de finale que s’arrête le parcours du Burkina Faso dans cette 34e édition de la CAN en Côte d’Ivoire ».

« Le moins que l’on puisse dire est que les Burkinabè ont fait preuve d’amour, ne serait-ce par l’auto goal offert gracieusement par Edmond Tapsoba », poursuit le quotidien privé.

Selon le quotidien privé Le Pays, « à l’entame de la deuxième période, les aigles portent la marque à 2 buts à 0 par l’entremise de Lassina Sinayoko, à la suite d’une attaque rapide où la défense burkinabé a fait preuve d’un manque de lucidité ».

Pour Le quotidien d’Etat Sidwaya, « il a fallu un penalty provoqué par Mohamed Konaté après consultation de la vidéo et transformé par Bertrand Traoré (57e) pour les remettre dans le match ».

« Le Mali a mérité sa qualification pour avoir effectué un match sérieux qu’il a maitrisé dans son ensemble de bout à bout », ajoute le journal.

Il ajoute par ailleurs que les Aigles du Mali filent en quart de finale et rencontreront les Eléphants de la Côte d’Ivoire, samedi prochain.

Sous un autre registre, le quotidien privé Le Pays mentionne à sa Une : « L’ambassadeur d’Arabie Saoudite échange avec le chef de l’Etat sur des sujets d’intérêts communs ».

Ce journal rapporte que « Le président de la transition, chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience le mardi 30 janvier 2024, l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari, porteur d’un message de remerciement du roi Saoudien Salman Abdulaziz Al Saud.

« Avec le capitaine Ibrahim Traoré, le diplomate saoudien a parlé de renforcement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines stratégiques dont la santé et la sécurité », écrit son confrère Sidwaya.

Sous un autre angle Sidwaya affiche à sa Une : Décès de Bongnessan Yé, « le lion du Mouhoun » regagne définitivement sa tanière.

Selon le quotidien d’Etat, l’officier médecin-militaire et homme politique Arsène Bongnessan Yé est décédé hier mardi 30 février 2024, à Casablanca, où il avait été évacué pour des soins samedi dernier.

« Cette douloureuse perte fait suite à un accident vasculaire cérébrale dont il a été victime samedi 27 janvier », ajoute le quotidien public.

De son côté le journal privé Le Pays écrit que « Dr Yé aura été un personnage qui aura marqué pendant longtemps la vie politique et institutionnelle du Burkina Faso ».

Pour L’Observateur Paalga, « on peut penser ce qu’on veut de l’homme, mais celui que sa famille biologique et celle politique pleurent s’éclipse après un parcours terrestre bien rempli ».

« Après qu’il s’est retiré de la vie politique, l’une de ses dernières apparitions publiques aurait été au procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune, où il a été entendu en qualité de témoin », ajoute le doyen des quotidiens privés.

Agence d’information du Burkina

AMZ/hb/bz

Production des fruits et légumes au Burkina Faso : Le ministre Ismaël Sombié sur les sites de Guénako et Yendéré 

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Production des fruits et légumes au Burkina Faso : Le ministre Ismaël Sombié sur les sites de Guénako et Yendéré 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, a effectué une visite sur les sites de Guénako (Province du Kénédougou) et de Yendéré (Province de la Comoé), dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades, le lundi 29 janvier 2024, pour s’assurer de la relance de l’exploitation des fruits et légumes.

Le conseil des ministres en sa séance du 29 décembre 2023 a adopté un rapport relatif à une proposition de solutions pour la mise en valeur des sites de production des fruits et légumes de l’ex-société Flex Faso.

De ce fait, les sites de Kourinion-Guénako de 500 hectares (ha) et de Yendéré d’une superficie aussi de 500 ha ont été remis à la population locale pour la relance de l’exploitation.

Dans le but de s’assurer de l’effectivité de cette relance, le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, a effectué une visite, le lundi 29 janvier 2024 dans lesdits sites.

Selon le ministre, cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’instruction du gouvernement qui est de prendre toutes les dispositions pour que les terres qui ont été mises à la disposition de la population puissent être exploitées dans les meilleurs délais.

La délégation ministérielle a pu observer les dispositions qui sont en cours de mise en œuvre par les différents acteurs, notamment les structures déconcentrées en collaboration avec les populations locales pour une exploitation « optimale » de ces sites.

« Nous avons également pu constater que les populations sont très enthousiasmées et reconnaissantes vis-à-vis du gouvernement qui a pris cette décision de les remettre dans leur droit et de les accompagner pour que ces terres puissent être exploitées », a souligné le ministre en charge de l’agriculture.

Abandonnés pendant un long moment, les deux sites connaissent des problèmes d’eau.

Sur place, le ministre Sombié a instruit les services techniques de son département pour que deux forages puissent être mis « rapidement » à la disposition de la population sur le site de Yendéré.

« Sur le site de Guénako, nous avons décidé de remettre en place le système qui avait été conçu et qui permettait d’irriguer les superficies qui étaient exploitées jadis », a-t-il laissé entendre.

Selon le chef du village de Kourinion, Drissa Traoré, les populations veulent travailler à viabiliser le site afin de créer des richesses et de l’emploi pour les femmes et jeunes.

« Nous voulons également améliorer la qualité de l’anacarde de la localité », a-t-il dit.

A l’écouter, la population a mis en place deux entités. Une première qui va s’intéresser à l’arboriculture (la mangue), mais avec une offensive sur la production maraichère.

Et la seconde entité, à l’en croire, s’occupera de l’entretien de l’anacarde.

« Le site est confié à la gestion communautaire sous la responsabilité de la collectivité locale de Kourinion », a notifié le chef de village.

Quant au représentant des jeunes de Yendéré, Tiakoumbiè Soulama, il a souligné la disponibilité des jeunes à travailler sur les 500 ha.

« Il y a des jeunes dynamiques et disponibles à travailler, mais l’eau fait défaut », a-t-il signifié.

Tiakoumbiè Soulama a indiqué que les producteurs de Yendéré sont confrontés à plusieurs difficultés.

Il s’agit du manque d’eau et de l’action des éléphants qui détruisent les cultures.

« Nous avions aménagé des petits puits pour pouvoir travailler mais, cela est fait pour juste un bout de temps, car dans un ou deux mois ces puits tarissent.

Durant toute la saison sèche, les jeunes jardiniers sont au chômage », a relevé Tiakoumbiè Soulama.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

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