Burkina-Revue-Presse

Le retrait des pays du Sahel de la CEDEAO, la nomination du président du CSC et l’élimination des Etalons à la CAN dominent les quotidiens burkinabè

Sans commentaires, les quotidiens burkinabè paraissant ce jeudi ont abondamment relayé l’interview accordée par le président Ibrahim Traoré au journaliste d’AFO média, Alain Foka, à propos du retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

«Nous quittons la CEDEAO mais nous restons panafricains», titre à sa grande Une le quotidien public SIdwaya, citant le Capitaine Ibrahim Traoré. «Le Chef de l’Etat clarifie une ‘‘décision mûrement réfléchie’’», reprennent en chœur les quotidiens privés Le Pays, Aujourd’hui au Faso et L’Express du Faso.

«Nous avons pris le temps d’observer, d’analyser avant de décider», affiche à sa Une Le Quotidien tandis que La Cohésion s’intéresse au même sujet sous ce titre : «Notre itinéraire est un chemin de non-retour»

L’Observateur Paalga qui n’a pipé mot de cette interview du chef de l’Etat burkinabè, s’est arrêté sur la nomination de Idrissa Ouédraogo au poste de président du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Le doyen des quotidiens du Burkina affirme que cette nomination qui se murmurait dans certains milieux est «sans surprise». Le journal explique que le «nouveau commandant de la brigade du gendarme des médias», par ailleurs né en Côte d’Ivoire, s’est illustré, dans une émission très suivie de la télévision BF1, comme un fervent défenseur du pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

Le Pays, l’autre grand quotidien privé, tout en accordant sa manchette au nouveau président du CSC, s’est contenté de publier le décret de nomination et le CV de Idrissa Ouédraogo.

«Le nouveau président prêtera serment aujourd’hui jeudi 1er février», écrit simplement le quotidien d’Etat Sidwaya.

Au chapitre Sport, Sidwaya revient sur la défaite des Etalons devant les Aigles du Mali à la CAN. Rapportant l’analyse de l’entraineur des Etalons, Hubert Velud, Sidwaya écrit que cette défaite est «une grosse désillusion» qui s’explique en partie par un déficit de concentration des joueurs sur le terrain. «Deux buts contre l’Algérie, deux buts contre l’Angola, deux buts contre le Mali. C’est beaucoup trop pour une équipe qui veut aller loin», a déploré le coach qui tire néanmoins de «bonnes choses» depuis son arrivée à la tête des Etalons il y a 20 mois.

A ce sujet, les quotidiens ont largement ouvert leurs colonnes aux analyses des professionnels et des amateurs. «Il faut se poser les bonnes questions», dit Bertrand Traoré, le capitaine des Etalons dans Sidwaya. «Nous n’avons pas vite agi. Nous nous sommes fait surprendre», confie un autre joueur au quotidien public.

«On ne peut pas aller à une telle compétition avec des joueurs malades», dit un entraineur dans Le Pays. «L’équipe a manqué de leader sur le terrain» explique un greffier dans le même journal.

«Des citoyens entre déceptions et propositions», titre pour sa part La Cohésion tandis que l’Observateur Paalga voit «Des supporters dans l’amertume et la déception». L’Express du Faso partage également les mots «Des supporters de Bobo et Banfora mécontents»

CK/ata

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