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Burkina : le Premier ministre explique les raisons des multiples tentatives de déstabilisation du pouvoir au Burkina

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Burkina : le Premier ministre explique les raisons des multiples tentatives de déstabilisation du pouvoir au Burkina

Ouagadougou, 3 oct. 2024 (AIB)-Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a donné jeudi à Ouagadougou, les causes des multiples tentatives de déstabilisation du pouvoir actuel au Burkina Faso par « les impérialistes soutenus par forces extérieurs ».

Selon le Premier ministre, les multiples tentatives de déstabilisation du pouvoir actuel sont dues aux réformes économiques adoptées par le chef d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Notre politique de souveraineté économique remet beaucoup en cause, les intérêts économiques, culturels et moraux des impérialistes qui avaient fait de notre espace leur chasse gardée », a expliqué le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Le Chef du Gouvernement burkinabè s’exprimait sur les causes des tentatives de déstabilisations, ce jeudi, à Ouagadougou, lors de la montée des couleurs.

Pour Dr. Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, la politique actuelle du Burkina réside dans la diversification des partenariats et cela menace les intérêts de certains individus, qui  déboursent des dollars et des euros pour éliminer le capitaine Ibrahim Traoré et freiner l’élan de la reconquête de la souveraineté nationale.

A l’écouter, ce qui irrite les détracteurs dans cette politique, c’est qu’ils perdent beaucoup d’argent. « La promotion de notre culture, à s’avoir la valorisation des pagnes traditionnels burkinabè et des mets locaux affecte le marché industriel du textile et l’alimentaire sur le plan international», a expliqué le Premier ministre burkinabè.

Il a rassuré cependant que le Burkina va y parvenir, si chaque acteur y met du sien.

« Mais je suis convaincus que, si nous tenons bon, si nous avons conscience de ce que nous faisons et d’où nous allons, nous devons pouvoir résister à tout cela », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
AB/ZO/AS

 

Burkina : Plus de 11 000 lois des ministères et institutions désormais disponibles sur une plateforme numérique

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Burkina : Plus de 11 000 lois des ministères et institutions désormais disponibles sur une plateforme numérique

Ouagadougou, 02 oct. 2024 (AIB)-Le premier ministère a présenté mercredi, une plateforme numérique centralisant plus de 11 000 lois et règlements qui régissent le fonctionnement de l’administration publique.

Pour faciliter la prise de décisions au plus haut niveau de l’Etat, une plateforme de banque de textes juridiques de plus de 11 000 lois, a été conçue par des experts du premier ministère. Elle a été présentée aux hommes de médias ce mercredi 2 octobre 2024 à Ouagadougou.

Pour l’informaticien du premier ministère, Mahamane Lankoandé, pour accéder à la plateforme, il faut avoir une adresse IP ou encore l’adresse de la plateforme, qui est accessible depuis le Réseau informatique nationale (RESINA).

« Nous avons l’onglet accueil, l’onglet des textes nationaux, l’onglet des textes supranationaux, les autres textes ainsi que les contacts pour permettre à ceux qui travaillent d’accéder à la plateforme, de pouvoir contacter nos différents responsables pour obtenir d’autres informations », a informé M. Lankoandé.

A l’en croire, la plateforme dispose de textes généraux dont toute personne peut avoir accès pour des informations utiles.

Le directeur de cabinet du premier ministère, Ferdinand Ouédraogo, a indiqué que la banque de textes juridiques est un outil très précieux pour l’autorité car il permet de réunir les règlements sous une seule plateforme numérique sécurisée interne, accessible à tous les services du premier ministre.

« La banque de textes qu’on vient de mettre en place, c’est le tableau du bord de l’autorité, pour prendre des décisions pertinentes et cohérentes, conformément aux textes », a-t-il précisé.

Pour M. Ouédraogo, la non-disponibilité des textes peut créer des problèmes majeurs, des dysfonctionnements au niveau de l’administration et engendrer des lourdeurs inutiles tout en compromettant le développement du pays.

« Le fait de disponibiliser les textes pour l’autorité, c’est vraiment être en phase avec la vision actuelle du gouvernement qui consiste à mettre en œuvre le plan d’action pour la stabilisation et le développement », a ajouté le directeur de cabinet.

Il a poursuivi que la plateforme est utilisée à l’interne pour orienter l’action du Premier ministre.

Aux dires de Ferdinand Ouédraogo, les textes juridiques pourront être ouverts aux autres départements ministériels à l’avenir.

Le directeur de cabinet a ajouté que le dispositif est déjà en expérimentation en vue de déceler et corriger les insuffisances pour une exploitation optimale.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yos/as/yo

Engagement patriotique : le gouverneur du Centre-Ouest appelle chaque citoyen à faire siens, les mots d’ordre du Chef de l’État

Engagement patriotique : le gouverneur du Centre-Ouest appelle chaque citoyen à faire siens, les mots d’ordre du Chef de l’État

Koudougou, 2 oct. 2024 (AIB)-Le Gouverneur de la région du Centre-Ouest Boubacar Nouhoun Traoré a appelé mercredi à Koudougou, chaque citoyen à faire siens, les mots d’ordre du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, à la faveur de la célébration de la 2e édition de la Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, a constaté l’AIB sur place.

La place du gouvernorat de Koudougou a été prise d’assaut par les corps constitués de la région du Centre-Ouest, le mercredi 2 octobre 2024, à l’appel du gouverneur Boubacar Nouhoun Traoré, pour le lancement de la 2e édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

A l’occasion de ce jour historique du 2 octobre marquant la commémoration des journées nationales d’engagement patriotique, il a plu au gouverneur de la région, Boubacar Nouhoun Traoré de procéder à la lecture du message du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, devant les corps constitués du Centre-Ouest.

Un message fort poignant bâti autour du thème, « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissez pas notre patrie ».

Après donc la montée des couleurs, accompagnée par le chant du Ditanyè, les corps constitués mobilisés en grand nombre, ont pu suivre le message du Chef de l’Etat, livré par le gouverneur.

Celui-ci a appelé les uns et les autres à s’engager davantage et suivre les mots d’ordre pour non seulement barrer la route à l’ennemi mais aussi pour faire vibrer la fibre patriotique à tous les niveaux en exprimant véritablement son appartenance à la mère patrie par des actions concrètes.

Aussitôt après, les uns et les autres ont dû regagner leurs services pour faire avancer le pays à travers leurs tâches quotidiennes.
Agence d’information du Burkina
PB/AS/ATA

Yatenga/Journée du patriotisme : cultiver le patriotisme par des actes citoyens pour  la souveraineté du pays

Yatenga/Journée du patriotisme : cultiver le patriotisme par des actes citoyens pour  la souveraineté du pays

Ouahigouya, 2 oct. 2024 (AIB)-Le secrétaire général de la région du  Nord Kouilga Albert Zongo représentant le gouverneur a présidé mercredi à Ouahigouya, la cérémonie de la journée de l’engagement patriotique où poser des actes citoyens était au centre de la célébration.

La cérémonie s’inscrivait pour la 2e phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Ce fut une occasion pour inviter les fils et filles de la région du Nord à cultiver davantage le patriotisme pour une indépendance réelle de notre pays.

Les corps constitués de la région du Nord composés des forces de  défense et de  sécurité, des directeurs régionaux entre autres ont tous répondu présents au gouvernorat ce  mercredi 02 octobre à 7 heures 30 minutes. Conduite  par le secrétaire général de la région, c’est l’hymne de la victoire entonnée  en chœur suivi de la lecture du message du Président du Faso, le Capitaine  Ibrahim Traoré par l’autorité qui a ponctué  la cérémonie.

L’objectif étant de susciter plus de patriotisme à travers des actes citoyens pour une indépendance et une souveraineté totale du Burkina Faso.

Selon le message du président lu par le secrétaire général de la région Kouilga Albert Zongo, «en ce jour historique du 2 octobre, je voudrais reconnaitre les sacrifices consentis par chaque Burkinabè. Je rappelle mon engagement sans cesse renouvelé à refonder la Nation burkinabè, à raffermir la cohésion sociale et raviver la flamme patriotique. Je lance un appel solennel à l’ensemble des autorités coutumières et religieuses à participer  pleinement à ces journées à travers des enseignements et des messages lors des différents cultes, le sens et la nécessité pour chaque citoyen de cultiver les valeurs authentiques de notre patrie».

«Pour construire une Nation burkinabè forte et souveraine, il faut toujours avoir l’esprit de patriotisme et mobiliser les masses populaires à chaque instant» a poursuivi M. Zongo.

Les autorités ont appelé les populations de la région à assainir leurs cadres de vie (structures de soins de santé, nos habitations, les quartiers, les lieux de travail…) et surtout être à jour de leurs taxes et continuer la  contribution à l’effort de paix car l’indépendance a toujours un prix à payer.

Le directeur régional en charge des droits humains, de la  promotion de la citoyenneté et de la paix Seydou Sourabié a indiqué  que dans le cadre de ces journées  d’engagement patriotique et de participation citoyenne plusieurs activités telles que des séances de sensibilisation, des jeux concours radiophoniques sont au programme dans la région et débuteront à partir du 05 octobre. Toutes ces activités visent à promouvoir  les pratiques  entrant dans le cadre de la citoyenneté.

Tout en saluant la forte mobilisation qui témoigne de l’intérêt accordé aux journées nationales d’engagement patriotique, M. Zongo a invité tous les Burkinabè à être des vrais patriotes en restant vigilants et  surtout  à bannir la traitrise dans leurs actions  quotidiennes.

En rappel, c’est sous le thème « pour une Nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie !» que se tient la deuxième phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.
Agence d’Information du Burkina
BB/AS/ATA

Rentrée des classes : Le Premier ministre Kyélem invite les parents à contribuer à l’éducation de leurs enfants 

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Rentrée des classes : Le Premier ministre Kyélem invite les parents à contribuer à l’éducation de leurs enfants

Ouagadougou, 3 oct. 2024 (AIB)-Dans le contexte de reprise des classes, le Premier ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a invité ce jeudi, les parents à contribuer à l’éducation de leurs enfants et à ne pas les laisser à la seule charge des enseignants.

«Je vous demande de contribuer à l’éducation de vos enfants (pour les permettre de servir le pays dans l’avenir)», a lancé le chef du gouvernement à l’endroit des parents d’élèves.

Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla qui s’exprimait ce jeudi 3 octobre 2024 à Ouagadougou à l’occasion de la montée des couleurs, a tenu ce discours à l’endroit des parents, en marge de l’entrée des classes tenue mardi sur toute l’étendue du territoire.

Selon lui, l’éducation permet d’ancrer le patrimoine national et c’est par là que l’on peut rayonner dans son pays et dans le monde.

Dans nos familles traditionnelles, il y avait des systèmes d’éducations qui consistaient à rendre l’enfant utile à lui-même, à sa famille et à sa société, a fait remarquer le PM Kyélem de Tambèla.

Pour lui, l’école seule ne suffit pas pour l’éducation des enfants. D’où son invite aux parents à s’impliquer dans l’éducation afin que les enfants soient utiles et soient les porte-flambeaux du Burkina Faso de demain.

«Un enfant bien éduqué respecte ses parents, ses enseignants et ses supérieurs. Il circule bien sur la route», a soutenu le PM avant de charger les parents qui laissent leur enfants à l’école, à la seule charge des enseignants, sans y faire un tour.

Il a par ailleurs souhaité que les enfants ne soient pas comme des pintades qui vadrouillent sans repère.

Agence d’information du Burkina

ZO/WIS/as

Le secteur aérien entre colère et fatalisme face à une possible fiscalité alourdie

Le secteur aérien entre colère et fatalisme face à une possible fiscalité alourdie

Craignant un alourdissement important de sa fiscalité en France, le secteur aérien met en garde contre des effets délétères sur l’économie à long terme de cette possible mesure qui, pour les défenseurs de l’environnement, n’a que trop tardé.Mardi, la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), qui rassemble le secteur aérien français, a indiqué à l’AFP s’attendre à le voir être taxé d’un milliard d’euros supplémentaire en 2025.

Le nouveau gouvernement, qui doit présenter son projet de budget le 10 octobre, n’a pas confirmé une telle mesure, mais elle se précise de jour en jour.

Une des pistes pour réduire le déficit est de cibler les transports très polluants, a indiqué mercredi une source gouvernementale.

« Aujourd’hui, la fiscalité du transport aérien pour le pavillon français, c’est grosso modo deux milliards et demi » d’euros, a expliqué jeudi Marc Borel, numéro deux de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC).

Et « la taxe sur les billets d’avions est une cible d’entente » au niveau politique, a-t-il ajouté lors d’une conférence organisée par l’association des anciens élèves de l’Ecole nationale de l’Aviation civile (Enac) à Paris.

Sans attendre l’officialisation de ces mesures, les groupes d’intérêt les plus puissants de l’aérien se sont mobilisés pour demander à la France d’y renoncer.

« Si ces taxes sont appliquées, ce sera un désastre pour la France », a prévenu mercredi le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (Iata), Willie Walsh, en dénonçant « un mouvement de panique et une absence de réflexion cohérente ».

« Le secteur aérien stimule l’emploi et la prospérité, et il est prouvé qu’il dope la croissance d’autres secteurs de l’économie », a plaidé M. Walsh.

 

– Exonérations dénoncées –

 

Airlines for Europe (A4E), qui rassemble les plus grands groupes aériens européens dont Air France-KLM, IAG, Lufthansa, Ryanair et easyJet, et ACI Europe, qui défend les intérêts de plus de 500 aéroports du Vieux Continent, ont aussi mis en garde contre les « dégâts importants » qu’une telle mesure infligerait « non seulement au secteur aérien du pays, mais aussi à l’économie nationale, à sa compétitivité et à son attractivité ».

« Les compagnies aériennes ne sont pas en mesure d’absorber un tel choc de fiscalité », a constaté pour sa part le président de la Fnam, Pascal de Izaguirre. « Donc, nous allons devoir répercuter cela sur le prix des billets ». Selon la Fnam, les taxes représentent aujourd’hui 40% du prix des billets pour les vols intérieurs, et 17% à l’international.

Et ce alors que le paquet européen « Fit for 55 » de « verdissement » de l’aérien va se traduire, selon M. Borel, par des charges d’un milliard d’euros pour les compagnies françaises en 2030, montant qui « devrait atteindre 2,7 milliards en 2035 ».

Taxer le secteur aérien « est une grande habitude, d’autant plus que c’est un secteur qui est un symbole, souvent à tort on considère que c’est le mode de transport des riches (…) finalement c’est une cible qui est assez facile », a commenté à la conférence de l’Enac Paul Chiambaretto, professeur de stratégie et marketing à la Montpellier Business School.

Le secteur aérien avait déjà été mis à contribution pour le budget 2024, via une nouvelle taxe sur les infrastructures de longue distance, notamment les plus grands aéroports français.

Si les lobbies de l’aérien disent craindre qu’un rétrécissement des marges financières des compagnies les empêche d’investir dans la décarbonation promise à l’horizon 2050, l’ONG Transport & Environment a estimé mercredi que « le relèvement de la taxe sur les billets d’avion envisagé par le gouvernement [français] est une mesure qui va dans le bon sens ».

« Augmenter cette taxe va contribuer à maîtriser l’augmentation du trafic aérien », a salué T&E: « elle vient également compenser une partie d’un manque à gagner fiscal pour l’État français, que nous évaluons à 6 milliards d’euros en 2025, causé par les nombreuses exonérations dont jouit le secteur ».

Les ONG environnementales dénoncent de longue date le fait que le carburant d’aviation ne soit pas taxé, un état de fait difficile à modifier car il doit faire l’objet d’un consensus à l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI), une agence de l’ONU.

Avec AFP

Namentenga : Le haut-commissaire lance officiellement la 2e phase des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne

Burkina- Namentenga- Patriotisme-Journées

Namentenga : Le haut-commissaire lance officiellement la 2e phase des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne

Boulsa 2 oct. 2024 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a lancé ce mercredi 2 octobre 2024, la deuxième édition des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne placée sous le thème « Pour une nation forte, et souveraine, ne trahissons pas notre patrie », en présence des corps constitués de la province.

 

La montée des couleurs, la lecture du message du président du Faso, la réception du don de l’Association pour la promotion de la santé et le développement (APROSAD) et les échanges à bâton rompu ont constitué les principales articulations de la cérémonie.

Les participants ont suivi avec un grand intérêt le message du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré chef de l’Etat lu par le haut-commissaire de la province.

Ce message riche en enseignement patriotique a mis en évidence sur ce qu’est la traitrise, ses conséquences et sur les attentes du chef de l’Etat.

En définissant l’importance des Journées Nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne et le thème, un bref rappel sur l’historique de la date du 2 octobre a été fait.

Saisissant l’occasion, le haut-commissaire, Adama Conseiga a remis au médecin chef du district sanitaire (MCD) de Boulsa Emile Compaoré, un échographe mobile offert par l’association pour la promotion de la santé et le développement (APROSAD).

M. Conseiga a également félicité les forces combattantes et les enseignants qui n’ont ménagé aucun effort pour l’effectivité de la rentrée scolaire dans certains villages réinstallés.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/AS

Fonds de soutien patriotique:Le canton de Kuini apporte 251 000 F CFA

Fonds de soutien patriotique:Le canton de Kuini apporte 251 000 F CFA

Le canton de Kuini, dans la commune de Djigouera, province du Kénédougou, région des Hauts-Bassins, a remis le lundi 30 septembre 2024 au gouverneur de la région, Mariama Konaté, 251 000 F CFA pour le fonds de soutien patriotique.

Le canton de Kuini, dans la commune de Djigouera dans la province du Kénédougou regroupe sept villages. Les habitants de ces sept villages ont mis la main à  la poche  en réunissant la somme de 251 000 F CFA pour l’effort de paix. Le chef de canton de Kuini, Kepira Ouattara, et les chefs des villages ont fait le déplacement à Bobo-Dioulasso pour remettre cette somme au gouverneur des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, le lundi 30 octobre 2024. Après avoir donné leur contribution, le chef Kepira Ouattara a souligné que son canton ne peut pas rester en marge des efforts que consentent les fils du pays pour la reconquête du territoire national. C’est pour cela que malgré les difficultés, les villages du canton ont pu réunir cette somme comme contribution à l’effort de paix. Il a saisi l’occasion pour soumettre des doléances au premier responsable de la région dont le recrutement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans le canton. Le gouverneur Mariama Konaté a salué cet apport « important et symbolique » des populations à la base. Elle a invité les notables à prier pour le retour de la paix au Burkina Faso et dans la sous-région. Elle les a également  exhortés à sensibiliser la population surtout sa frange jeune au civisme et au patriotisme. Mme Konaté a invité d’autres couches à emboiter le pas aux notabilités coutumières afin que le Burkina Faso arrive à vaincre le terrorisme.

Adaman DRABO

Journées nationales d’engagement patriotique:Une montée des couleurs pour commencer dans les Hauts-Bassins

Journées nationales d’engagement patriotique:Une montée des couleurs pour commencer dans les Hauts-Bassins

La montée régionale des couleurs nationales s’est déroulée au sein du complexe scolaire « Le Savoir ». Cette montée a coïncidé avec le lancement de la 2e édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne placée sous le thème « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie ».

L’acte 2 des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne a débuté le mercredi 2 octobre 2024 et ce, jusqu’au 15 du mois, sous le thème « Pour une nation forte et souveraine ne trahissons pas notre patrie ». Dans la région des Hauts-Bassins, le lancement de ces journées de promotion de la citoyenneté a été lancé à l’occasion de la montée mensuelle régionale des couleurs nationales. Une cérémonie  qui a été abritée par le complexe scolaire « Le Savoir » au secteur N°22 de Bobo-Dioulasso.

Plusieurs activités sont inscrites au programme de ces journées nationales. Il s’agit entre autres, de conférences publiques, d’opérations de salubrité, d’activités sportives et des sensibilisations sur le civisme. La cérémonie a été présidée par le gouverneur, Mariama Konaté, qui a prononcé le message du Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, à l’occasion de ces journées. Elle a affirmé l’engagement du président du Faso à refonder la nation burkinabè, à raffermir la cohésion sociale et à raviver la flamme patriotique. « Je réaffirme ma détermination, celle du gouvernement, des forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la Patrie à libérer totalement le territoire du Burkina Faso des affres du terrorisme », a rapporté Mariama Konaté.

Bannir la traîtrise de son quotidien

Se référant au thème des journées, le gouverneur a laissé entendre que les « traîtres et leurs complices » sont les ennemis de la patrie. Les traitres, a-t-elle expliqué, sont prêts à vendre leur pays, collaborent avec l’ennemi en lui fournissant des informations sensibles et confidentielles pour détruire le pays et pour des intérêts égoïstes. Aussi, d’autres caractéristiques des traitres de la nation, à écouter le message du chef de l’Etat, ils aident, en temps de guerre, l’ennemi dans des actions d’espionnage, ou par la fourniture de logistique, sont en intelligence avec une puissance étrangère pour saboter les infrastructures, les capacités militaires ou même économiques du pays.

Chaque Burkinabè, comme l’a souhaité le Président du Faso, doit être vigilant et s’engager à bannir la traîtrise dans ses actes quotidiens. Du reste, le capitaine Traoré, dans son message relayé par le gouverneur Mariama Konaté, a promis que désormais la trahison sera parmi les actes criminels les plus graves au pays des Hommes intègres. Tout en souhaitant une bonne rentrée scolaire à l’ensemble des acteurs de l’éducation de sa région, Mariama Konaté a saisi l’occasion de cette montée des couleurs pour encourager l’ensemble des établissements privés qui œuvrent aux côtés du Gouvernement dans l’éducation et la formation des Burkinabè de demain.

Elle a par ailleurs dispensé un cours sur le civisme à une salle de classe du primaire du complexe dans le cadre des journées de citoyenneté. Quant au fondateur du complexe, Aboubacar Koita, il a salué le choix de son établissement pour abriter cette montée tournante des couleurs nationales. Il a rassuré à l’autorité régionale que son complexe jouera toujours sa partition d’éducateur dans la lutte contre l’insécurité. « Nous allons jouer notre rôle dans la lutte contre l’insécurité à travers nos messages véhiculés dans nos établissements », a promis M. Koita.

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

Salimata DAO

(Stagiaire)

Veille citoyenne à Bobo-Dioulasso:Des fournitures pour des orphelins de FDS tombées au front

Veille citoyenne à Bobo-Dioulasso:Des fournitures pour des orphelins de FDS tombées au front

La coordination provinciale de la veille citoyenne du Houet a collecté des fonds et des fournitures pour 30 orphelins des soldats tombés au front. La remise a eu lieu le mardi 1er octobre 2024 au gouvernorat de Bobo-Dioulasso. 

Les « Wayiyans » de Bobo-Dioulasso ont fait parler leur cœur le mardi 1er octobre 2024. Ils ont en effet fait don de fournitures scolaires et du numéraire pour la scolarité de 30 orphelins de soldats tombés au front. La remise s’est fait ce jour en présence du gouverneur des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, et des responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région. Le don est composé de fournitures dont des cahiers, des sacs d’écoliers, et une enveloppe de 720 000 F CFA pour appuyer les familles dans la prise en charge de la scolarité. Selon le porte-parole des de la coordination, Rasmané Porgo, ce geste est une manière de rendre hommage aux FDS et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui se battent sur le terrain.

« La coordination a apporté ces articles à ces enfants pour qu’ils sachent qu’ils ne sont pas abandonnés », a-t-il affirmé. Pour le représentant des FDS, le commandant de la 2e région militaire, Lassané Porgo, c’est un acte de solidarité prôné au plus haut niveau de l’Etat qui a été posé par la coordination provinciale de la veille citoyenne. « Ça galvanise et donne le moral aux forces de savoir que même derrière eux leurs enfants ont toujours des papas », a-t-il lancé. Il a par la suite invité les enfants à redoubler d’efforts dans leurs études. Quant au  gouverneur des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, elle a affirmé que les « Wayiyans » ont fait montre de citoyenneté  à travers cet acte, tout en les appelant à davantage d’union, de solidarité et de dialogue. Cette opération de collecte a été parrainée par l’ancienne gloire internationale du football burkinabè, Charles Kaboré, par ailleurs ancien capitaine des Etalons, qui a dit trouver cette initiative noble. « C’est un honneur pour moi de soutenir nos forces combattantes et la veille citoyenne à travers cette initiative », a-t-il dit.

Alpha Sékou BARRY

Rentrée scolaire 2024-2025:La bonne ambiance dans quelques établissements de Bobo-Dioulasso  

Rentrée scolaire 2024-2025:La bonne ambiance dans quelques établissements de Bobo-Dioulasso  

Les élèves ont repris le chemin de l’école, le mardi 1er octobre 2024 au Burkina Faso. Une équipe des Editions Sidwaya s’est rendue au Lycée Ouézzin Coulibaly et à l’Ecole centre de Bobo-Dioulasso pour s’imprégner de l’ambiance du premier jour de la rentrée des classes.

Le mardi 1er octobre 2024, c’est la rentrée des classes. Dès 8 huit heures, l’ambiance est au rendez-vous au lycée Ouézzin Coulibaly (LOC) de Bobo-Dioulasso. Le LOC, l’un des plus grands lycées de la ville de Sya grouille du monde composé d’élèves et parents. Ce sont les retrouvailles entre les anciens élèves tandis que les nouveaux sont à la recherche de leurs salles de classe.

Certains d’entre eux sont aidés par leurs parents. Diakaria Soma est l’un des parents d’élèves, qui est venu avec son garçon pour ce premier jour de la rentrée. Il parcourt l’établissement pour retrouver la classe de son enfant. « J’accompagne ce matin mon fils qui doit faire la classe de 6e. Pour une première fois, j’ai jugé de l’aider à retrouver sa classe et voir l’ambiance en ce jour de rentrée des classes scolaire », déclare Diakaria Soma. Les anciens élèves quant à eux n’éprouvent aucune difficulté pour rejoindre leurs salles de classe. Cette rentrée des classes semble bien débutée pour certains élèves qui débordent d’énergie.

« L’année scolaire débute bien. Nous avons repris en bonne santé et j’ose croire que l’année sera fructueuse et que nous ferons un bon pourcentage à l’examen du Baccalauréat », s’exprime l’élève en classe de terminale Hamara Junior Zongo. Sa camarade Abigaël Yacine Coulibaly embouche la même trompette. «L’examen se prépare dès les premiers jours de la rentrée des classes. Je compte réussir mon examen et rendre fiers mes parents », affirme-t-elle. D’autres élèves par contre utilisent ces moments de retrouvailles pour se raconter comment se sont déroulées les vacances.

Une longue file d’attente à l’intendance

Pendant ce temps à l’intendance de l’établissement, certains parents d’élèves attendent patiemment dans une longue file d’attente, leur tour  qui se dresse de s’acquitter des frais de scolarité au guichet de paiement. Quelques parents ont dû se rendre sur les lieux depuis 5 heures du matin pour être parmi les premiers à régler la scolarité de leur progéniture, selon les confidences. « C’est très difficile pour certains parents qui sont des employés ou qui travaillent à leur propre compte de venir attendre pendant longtemps. Ils sont obligés de suspendre leurs activités pour pouvoir payer les frais de scolarité », confie le parent d’élève Gaoussou Fofana.

A l’Ecole Centre de Bobo-Dioulasso située dans le quartier Kôkô, l’ambiance est la même qu’au Lycée Ouézzin Coulibaly.  Issa Kaboré, parent d’élève, exprime sa joie d’avoir inscrit son enfant au premier jour de rentrée des classes. « La rentrée se passe très bien et je suis venu accompagner mon enfant qui doit faire la classe du Cours préparatoire première année (CP1). J’attends que l’enseignant finisse de faire l’appel avant d’aller vaquer à mes occupations », confie-t-il. Et pour un bon encadrement des élèves, certains parents demandent aux enseignants de faire usage du bâton et de la carotte pour préparer la relève de demain.

« Je lance un appel aux enseignants d’être plus stricts avec les élèves, car s’ils ne sont pas bien encadrés, cela va jouer considérablement sur les résultats », a déclaré le parent d’élève Maïmouna Dembélé. Si dans leur ensemble, les parents d’élèves à souhaitent que cette année scolaire se déroule bien avec de bons résultats à la fin, d’autres comme le parent Blaise Sanou se préoccupent beaucoup plus de la sécurité des élèves vu que l’établissement est si vaste. Sur les modalités de règlement des frais de scolarité, ils suggèrent qu’on introduise le paiement électronique afin de diminuer les longues files d’attente.

 

Fatimata SIMPORE

(Stagiaire)

Les journées nationales d’engagement patriotique et l’interdiction des sachets plastiques au Burkina en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Les journées nationales d’engagement patriotique et l’interdiction des sachets plastiques au Burkina en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 3 oct. 2024 (AIB)- Les parutions de ce jeudi, commentent l’interdiction des emballages et sachets plastiques par le gouvernement, sans oublier la deuxième édition des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne au Burkina Faso.

« Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, édition II : IB et la phénoménologie de la traîtrise », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga.

Le journal privé rapporte que la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JNEPPC) a débuté hier mercredi sur toute l’étendue du territoire national.

Le confrère précise qu’à l’occasion, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traore, dans son message a reconnu les sacrifices consentis par chaque Burkinabè pour le développement de la Nation.

Il poursuivi que le président du Faso a aussi rappelé sa volonté sans cesse à raffermir la cohésion sociale et à raviver la flamme patriotique.

Le quotidien privé Le Pays, de son côté renchérit que le capitaine Traoré invite les Burkinabè à ne pas être des traîtres.

A propos du JNEPPC, le journal public Sidwaya fait remarquer que pour le président du Faso, il faut toujours avoir l’esprit de patriotisme.

Sous un autre volet, le même quotidien d’Etat titre à sa Une : « Emballages et sachets plastiques au Burkina Faso : Le gouvernement décide de l’interdiction ».

Le journal public informe l’opinion nationale que l’Etat burkinabè a adopté hier mercredi, lors du Conseil des ministres, un avant-projet de loi portant interdiction totale des emballages et sachets plastiques au Burkina Faso.

Selon le quotidien privé Le pays, le ministre en charge de l’Environnement, Roger Barro explique que cet avant-projet de loi est une révision de la loi du 20 mai 2014 portant interdiction de la production, de la commercialisation et de la destruction des emballages et sachets plastiques biodégradables.

Le doyen des journaux privés, L’Observateur Paalga indique que cette mesure entre en vigueur dans 6 mois.

Agence d’information du Burkina

NO/ZO/AS

 

 

An II du MPSR 2:La population de Dédougou réaffirme son soutien au capitaine Ibrahim Traoré

An II du MPSR 2:La population de Dédougou réaffirme son soutien au capitaine Ibrahim Traoré

La population de Dédougou a organisé une marche-meeting, le lundi 30 septembre 2024, pour célébrer les deux ans de l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR 2). A l’occasion, elle a réaffirmé son engagement à accompagner le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans la poursuite de ses objectifs pour un Burkina Faso fort et souverain.

 

Munis de drapeaux aux couleurs nationales, scandant des slogans de soutien avec des pancartes en mains sur lesquels on pouvait lire des messages comme « La patrie ou la mort, nous vaincrons », « À bas les apatrides », « À bas les valets locaux », « Pouvoir au peuple, victoire au peuple » et,  les marcheurs, à l’appel d’une coalition de mouvements et d’associations patriotiques de soutien à la transition, ont parcouru les artères de la ville de Dédougou.

Cette sortie, vise à commémorer les deux ans de pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR 2). Aussi, par des arrêts aux postes des Forces de défense et sécurité (FDS), les manifestants leur ont traduit leurs remerciements et leur solidarité sur le théâtre des opérations pour la reconquête du territoire national. A l’issue de la marche, la population s’est réunie autour d’un meeting. Se succédant à la tribune, les intervenants ont adressé des messages de félicitations au gouvernement de la Transition et au Président du Faso, Ibrahim Traoré.

Le porte-parole de la coalition Fatin Tiébo a invité les dirigeants à poursuivre leurs œuvres de sécurisation et de lutte contre l’impérialisme. En deux ans, il a jugé la gestion du pouvoir Capitaine Traoré « très positive ». Selon lui, des réalisations ont été faites, notamment l’équipement des FDS et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Sur le plan socioéconomique, Fatin Tiébo a indiqué que des actions ont été accomplies par le gouvernement et les progrès sont visibles. Le Président de la délégation spéciale de Dédougou, Dieudonné Tougfo a exhorté les différentes organisations de soutien à s’unir pour le bien-être des populations.

Il a surtout émis la nécessité de maintenir la cohésion pour renforcer les acquis de la transition. La coalition, initiatrice de la marche-meeting est constituée entre autres, de la Coordination patriotique des associations de la société civile de soutien à la Transition (CPASCST), du Réseau des jeunes patriotes pour la souveraineté africaine (RJPSA), du Mouvement patriotique pour le développement (MPD), de l’Association Amitié Burkina-Russie (ABR), du Mouvement pour la Patrie ou Rien,  et du Planète des Jeunes panafricanistes.

Adama SEDGO

An II MPSR 2:Les « Wayiyans » de Bobo-Dioulasso tirent un bilan positif de la Transition

An II MPSR 2:Les « Wayiyans » de Bobo-Dioulasso tirent un bilan positif de la Transition

La coordination nationale des Associations de veille citoyenne, section du Houet, a animé une conférence de presse  dans l’après-midi du lundi 30 septembre 2024 à Bobo-Dioulasso. Ce point de presse avait pour objectif de dresser le bilan des deux ans de pouvoir du MPSR 2 et aussi rendre un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurités (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Cela fait deux ans que le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR2), conduit par le capitaine Ibrahim Traoré et ses compagnons d’armes ont pris le pouvoir au Burkina Faso. A l’occasion de du 2e anniversaire, la section Houet de la coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) a animé un point de presse en vue de faire le bilan des actions du MPSR2. Ils ont titré un bilan positif  de la gestion du pays au vu des actions menées. Ils ont également rendu un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurités (FDS), ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Pour eux, des efforts ont été déployés pour sécuriser le territoire burkinabè. « Ses efforts sont perçus à travers le renforcement des capacités des FDS et des VDP en logistique de défense de dernière génération. Ce qui a permis de reconquérir plusieurs zones autrefois sous contrôle terroriste », a indiqué le président du mois de la coordination, Oumarou Guira. Aussi, les conférenciers ont salué la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui, grâce à la mutualisation des forces militaires a permis de prendre le contrôle des frontières. Selon eux, l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré a permis à plusieurs projets structurants de voir le jour. Parmi ces projets, les « wayiyans » ont cité la construction des infrastructures détruites, l’intensification des efforts visant à renforcer la résilience des populations déplacées. Oumarou Guira et ses camarades sont fiers des initiatives prises par le gouvernement pour l’autosuffisance alimentaire, notamment l’offensive agropastorale et halieutique qui a permis de doter les agriculteurs d’intrants agricoles.

Sur le plan sanitaire, ils ont salué les initiatives du gouvernement, particulièrement l’élargissement de l’assurance maladie aux FDS et aux VDP, la réduction des coûts de certains examens médicaux, de l’hémodialyse, de la dotation des centres de santé régionaux en logistiques sanitaire de qualité et la dotation des provinces, des camions cliniques mobiles pour la prise en charge sanitaire des patients en milieu rural. La CNAVC, section Houet, en plus du bilan, s’est penchée sur des perspectives dans l’avenir.

Sur le plan sécuritaire, la coordination invite les autorités à intensifier les efforts sécuritaires en renforçant encore les capacités opérationnelles des FDS et des VDP. Pour l’autonomisation et la souveraineté économique, ils souhaitent l’industrialisation des secteurs clés, notamment l’agro-industrie, les mines et les énergies renouvelables. A cette liste, s’ajoute la formation professionnelle et entrepreneuriale des jeunes. Pour manifester leurs soutiens aux FDS et aux VDP, les wayiyans de Bobo-Dioulasso prévoient un don de kits scolaires aux enfants des FDS et VDP tombés au front, ainsi que des vivres pour leurs familles. Par ailleurs, ils réaffirment leur soutien indéfectible au Capitaine Ibrahim Traoré et son équipe.

Noufou NEBIE

Jean-Baptiste SAWADOGO

(Stagiaire)

Forum International de l’instituteur africain:La 4e édition des craies d’or Awards pour le weekend prochain

Forum International de l’instituteur africain:La 4e édition des craies d’or Awards pour le weekend prochain

L’Association aux initiatives multiples pour l’éducation et la recherche, à travers une conférence de presse, a présenté le samedi 28 septembre 2024, le programme de la 4ème édition du forum international de l’instituteur Africian et des craies d’or Awards. Cette édition se tiendra les 4 et 5 octobre prochain à Bobo-Dioulasso.

Crée en 2016 par l’Association aux initiatives multiples pour l’éducation et la recherche, le forum international de l’instituteur Africain, est une plateforme dédiée à la valorisation des enseignants africains, et à la reconnaissance de leur rôle dans le développement. A cet effet, le forum a instauré depuis sa création une récompense dénommée « de craies d’or Awards » pour reconnaitre le mérite des meilleurs enseignants et stimuler la saine émulation. Après 2016, 2018, et 2023, la 4e édition de ces récompenses est annoncée pour les 4 et 5 octobre prochains sous le thème « défis et perspectives de l’éducation post-crise ». Au total 21 trophées de craie d’or seront décernés en 18 catégories.

Ces informations ont été données aux journalistes au cours d’une conférence de presse animée le samedi 28 septembre 2024 à Bobo-Dioulasso. A une semaine de la tenue de la 4e édition, le comité d’organisation a dit rencontrer des difficultés pour boucler son budget prévisionnel de 14 millions F CFA. Sur une centaine de demandes de soutien, a laissé entendre le coordonnateur du FIIA, Sidiki Lawali Ky, ce ne sont que deux demandes qui ont reçu eu des réponses favorables avec des enveloppes loin des attentes. « Nous rencontrons beaucoup de difficultés, ce qui fait que depuis 2016, nous ne sommes qu’à quatre éditons. Malgré tout, nous n’avons pas fléchi.

Pour la présente édition, et à cette date nous n’avons même pas 20% du budget », a détaillé M. Ky les difficultés rencontrées. L’initiative de cette cérémonie de récompense des enseignants, aux dires de Sidiki Lawali Ky, est née du constat selon lequel le métier de l’enseignement est de moins en moins valorisé. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Bénin, et le Niger, à en croire le coordonnateur du FIIA, seront au rendez-vous de la 4e édition des craies d’or Awards. L’évènement, a-t-il fait savoir, sera rythmé de panels, de cross populaire, et une soirée gala au cours de laquelle seront remis les différents trophées.

Kamélé FAYAMA

Jean-Baptiste SAWADOGO

(Stagiaire)

Groupement d’instruction des forces armées :126 douaniers initiés au métier des armes

Groupement d’instruction des forces armées:126 douaniers initiés au métier des armes

Le Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) a organisé la cérémonie de sortie des stagiaires de la Formation militaire initiale (FMI) spéciale douanes, le vendredi 27 septembre 2024 au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.

Ils sont 126 stagiaires dont 31 filles, et 16 de nationalité tchadienne et centrafricaine à prendre part à cette formation militaire initiale (FMI) spéciale douanes. Pendant deux mois, cette formation, s’est axée sur la culture de l’esprit militaire, l’aguerrissement, et l’amélioration des aptitudes physiques des stagiaires, selon les dires du commandant du Groupement d’instruction des forces armées (GIFA), le chef de bataillon Yves Bambara. Ces objectifs, a poursuivi le chef de bataillon Bambara, ont été atteints à travers un programme adapté aux menaces actuelles. « Ils ont engrangé d’excellents résultats, en témoigne l’obtention de l’attestation de formation militaire initiale spéciale par toute la promotion », s’est félicité le commandant du GIFA.

En paraphrasant Aristote, le chef de bataillon a exhorté les stagiaires à être ce qu’ils répéteront au quotidien car l’excellence, a-t-il dit, n’est pas un acte mais une habitude. « Vous allez bientôt faire face à un contexte marqué par la reconquête du territoire national. Soyez des agents de l’administration des douanes qui ont l’amour de leur patrie, des modèles de discipline, de professionnalisme, d’intégrité, de persévérance, et de probité », s’est adressé Yves Bambara aux 126 stagiaires. C’est avec « la boule au ventre » pour certains et de « l’excitation » pour certains, a rappelé le délégué des stagiaires, George Diao, que les élèves contrôleurs, inspecteurs, et assistants de l’Ecole nationale des douanes ont fait leur entrée au GIFA le 30 juillet 2024.

Au cours des deux mois de stage, George Diao et ses camarades ont appris le règlement du service militaire, l’armement, l’instruction sur le tir, la formation civique et militaire, la manipulation de certaines armes et leur fonctionnement. Ils ont aussi reçu les enseignements sur le fonctionnement de la hiérarchie dans l’armée, la culture de l’esprit de patriotisme ainsi que des valeurs tels que l’esprit de corps, l’intégrité, et la solidarité. Des valeurs, selon M. Diao, qui font d’eux non seulement des « soldats du trésor » mais aussi des futurs agents capables d’apporter leur pierre à l’édifice de leurs différents pays.

Kamélé FAYAMA

Culture : le festival « Jam Graffiti et Dance » fait un clin d’œil au partenariat russo-nigérien 

Culture : le festival « Jam Graffiti et Dance » fait un clin d’œil au partenariat russo-nigérien 

Ouagadougou, 3 oct. 2024(AIB)-Le festival Jam Graffiti et Dance qui vient de s’achever à Niamey, a fait un clin d’œil aux excellentes relations qui lient le Niger à la Russie, à travers des fresques murales, a appris l’AIB.

La plus grande communauté de danseurs du Niger, l’Afro Dance Club, l’association culturelle Sannu-Sannu et la communauté de graffeurs Rico Art ont tenu le pari de la réussite du Festival Jam Graffiti et Dance à Niamey.

Deux jours durant, les artistes ont rivalisé de talents.

Ainsi des symboles culturels importants du Niger ont été peints sur l’une des façades centrales de Niamey.

En plus des images de l’astronaute Youri Gagarine et du drapeau russe ont figuré pour la première fois.

Pour les artistes, il s’agit de montrer le choix du peuple nigérien, c’est-à-dire l’Alliance et le partenariat entre le Niger et la Russie.

Agence d’information du Burkina

Zondoma/Engagement patriotique : C’est parti pour la deuxième édition

Zondoma/Engagement patriotique : C’est parti pour la deuxième édition
Gourcy, 2 oct. 2024 (AIB)- Le Secrétaire général de la province du Zondoma Anatole P. Kaboré a présidé ce mercredi 2 octobre 2024 le lancement de la 2ème édition des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne qui s’est déroulé au haut-commissariat de Gourcy.
Placée sous le thème,  » Pour une nation forte et souveraine, ne trahisons pas notre patrie! », la deuxième édition des journées nationales d’engagements patriotiques et de participation citoyenne a été lancée ce mercredi 2 octobre 2024 au haut-commissariat de Gourcy.
En présence des forces vives de la province, et des élèves mobilisés pour la circonstance, la cérémonie de lancement a été manquée par une montée des couleurs, suivie de la lecture du message du président du Faso, invitant les Burkinabè à « rester vigilants et à bannir la traîtrise dans leurs actes quotidiens ».
Aprés le message lu par le Secrétaire général de la province Anatole P.Kaboré, les forces vives ont été invités à rester mobilisés rester engagés pour des actions civiques et patriotiques à l’image de la montée des couleurs qui selon le Secrétaire général se poursuivra de façon tournante dans les services publics dans la vile de Gourcy.
Les journées d’engement patriotique et de participation citoyenne ont été instituées par les autorités du Burkina dans l’objectif « d’éveiller la conscience patriotique et de susciter l’engagement citoyen ».
Cette deuxième édition se déroulera du 2 au 16 octobre à travers tout le pays.
Agence d’Information du Burkina
AK/AS/ATA

Compte rendu du conseil des ministres du 02 octobre 2024

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PP-G/TRANS N°032-2024 du 02 octobre 2024
PRIMATURE BURKINA FASO
Unité – Progrès – Justice
————
PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
COMPTE RENDU DU CONSEIL
DES MINISTRES
(PP-G/TRANS N°032-2024)
——————
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Ouagadougou, le 02 octobre 2024

PP-G/TRANS N°032-2024 du 02 octobre 2024
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 02 octobre 2024,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 27 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
et autorisé des missions à l’étranger.
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PP-G/TRANS N°032-2024 du 02 octobre 2024
I. DELIBERATIONS

PP-G/TRANS N°032-2024 du 02 octobre 2024
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU
TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant composition, attributions et modalités de
fonctionnement du Comité de santé.
La loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale
applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso a prévu des dispositions
pour une prise en charge directe des cas d’accident du travail et de maladie
professionnelle. Cependant, pour la prise en charge des maladies présumées
d’origine professionnelle et des cas d’évacuation sanitaire des victimes
d’accident du travail ou de maladie professionnelle l’intervention du Comité de
santé est nécessaire.
Ce décret comporte entre autres les innovations majeures suivantes :
– la réduction du Comité de santé qui passe de 14 à 07 membres ;
– la réduction des attributions du Comité de santé à l’examen des cas de
maladies présumées d’origine professionnelle et des dossiers d’évacuation
sanitaire hors du Burkina Faso des victimes d’accident du travail ou de
maladie professionnelle.
L’adoption de ce décret permet d’améliorer la prise en charge des maladies
présumées d’origine professionnelle et des évacuations sanitaires hors du
Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant prises de
participation de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire
(SONAGESS) dans le capital social de BAGREPOLE SEM et de
SOUROUPOLE_SEM.
Ce décret vise à régulariser les prises de participation de la SONAGESS dans le
capital social de BAGREPOLE SEM et de SOUROUPOLE_SEM,
conformément à l’article 4 de la loi n°25/99/AN du 16 novembre 1999 portant
règlementation générale des Sociétés à capitaux publics.
L’adoption de ce décret permet la régularisation des prises de participation de la
Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire dans le capital
social de BAGREPOLE SEM, pour un montant de 80 000 000 F CFA et de
SOUROUPOLE_SEM, pour un montant de 200 000 000 F CFA.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant règlementation
bancaire au Burkina Faso.
Ce projet de loi est une relecture de la loi bancaire en vigueur dans les Etats
membres de l’Union monétaire Ouest africaine (UMOA) adoptée par le Conseil
des ministres de l’UMOA en 2007, à l’issue des travaux de la réforme
institutionnelle de l’UMOA et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO).
Depuis cette date, la BCEAO a conduit plusieurs réformes structurantes, à fort
impact sur le cadre réglementaire et opérationnel régissant l’activité de
l’UMOA. Ces réformes visaient le renforcement de la solidité et de la résilience
du secteur bancaire régional, en s’appuyant sur les standards internationaux en la

matière et la mise en conformité du cadre réglementaire et de supervision de
l’UMOA avec les principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace.
Ce projet de loi vise à se conformer aux réformes susvisées.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :
– l’élargissement du champ d’application de la loi bancaire notamment aux
établissements de paiement et aux établissements de monnaie
électronique ;
– l’élargissement aux Caisses des dépôts et consignations (CDC) de la liste
des entités exclues du champ d’application de la loi bancaire à l’instar de
l’administration des postes ;
– l’application des dispositions du droit commun régissant les sociétés
commerciales et les sociétés coopératives aux établissements agréés, sauf
dérogation spécifique prévue par la loi.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à
l’Assemblée législative de Transition.
Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de
ratification de l’Accord de financement signé le 26 septembre 2024 entre le
Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le
financement du Projet de protection du capital humain (PPCH).
Le montant de l’Accord de financement est estimé à 92 700 000 Euros, soit
60 807 219 000 F CFA.
L’objectif du PPCH est de soutenir les efforts du Gouvernement pour assurer
l’offre de services essentiels. Il s’agit :
– d’offrir des consultations de soins de santé gratuites aux femmes enceintes
et aux enfants de moins de cinq (05) ans ;

– d’assurer une couverture vaccinale pour les enfants grâce au vaccin
pentavalent ;
– de garantir que tous les élèves passent leurs examens annuels ;
– de s’assurer que les enseignants soient certifiés et formés adéquatement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à
l’Assemblée législative de Transition.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA
COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE
L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la
nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la
République du Burundi auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Edouard
NDUWIMANA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de
la République du Burundi auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja, en
République fédérale du Nigéria.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS
HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la
Constitution.
Ce projet de loi porte sur la modification de trois (03) articles. Cette
modification concerne :
– le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais
« La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de « Unité-Progrès-
Justice » ;

– la possibilité de recourir, sous certaines conditions, à la consultation
parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans
une confédération, fédération ou union d’Etats ;
– l’organisation des services du Président du Faso par loi organique.
Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que
« La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience
populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer son sentiment patriotique et
l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette
devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des
Burkinabè n’est plus à démontrer.
Ce projet de loi permettra entre autres, de conformer les dispositions de la
Constitution à l’usage et à la volonté populaire et d’harmoniser la devise avec
notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire. Il permettra
également la modification de l’article trente-six (36) de la Constitution pour y
instituer une administration spécifique chargée d’assister le Président du Faso
dans l’accomplissement de ses fonctions.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à
l’Assemblée législative de Transition.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE
L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES
NATIONALES
Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de
l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues
nationales.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret
n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement,
les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le
décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des
membres du Gouvernement. Ces deux décrets ont consacré la scission du
ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des
langues nationales en deux départements ministériels, à savoir, le ministère de
l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues
nationales et le ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation
professionnelle et technique. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère
indispensable d’élaborer un organigramme pour le ministère de l’Enseignement
de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Enseignement de base, de
l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales de disposer d’un
organigramme.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE,
DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de
l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.
Le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du
Gouvernement a consacré la création du ministère de l’Enseignement
secondaire, de la formation professionnelle et technique. La création de ce
ministère permet de regrouper l’Enseignement post-primaire et secondaire ainsi
que l’enseignement et la formation technique et professionnelle, ce qui constitue
une innovation dans l’organisation du système éducatif burkinabè.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique de disposer d’un organigramme.
I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de
l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret
n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement,
les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le
décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des
membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère
indispensable d’élaborer un organigramme pour le ministère de l’Enseignement
supérieur, de la recherche et de l’innovation.
L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la
recherche et de l’innovation de disposer d’un organigramme.
I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU
ET DE L’ASSAINISSEMENT
Le Conseil a examiné un projet de loi portant interdiction des emballages et
sachets en plastique.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°017-2014/AN du 20 mai 2014
portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation
et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables au
Burkina Faso.

Après une dizaine d’années de mise en œuvre, cette loi a révélé des limites qui
ont pour conséquences une faible application de celle-ci et une propagation plus
accrue des déchets d’emballages plastiques dans la nature.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :
– l’interdiction générale de tous les types d’emballages et de sachets en
plastiques qu’ils soient biodégradables ou non ;
– l’interdiction de tous les emballages et sachets plastiques à usage unique
ou encore jetables ;
– l’interdiction du brulage des emballages et sachets plastiques compte tenu
des gaz cancérigènes que cela libère dans l’atmosphère.
Toutefois des dérogations à l’interdiction des emballages et sachets en plastique
sont prévues dans ce projet de loi. Elles concernent entre autres :
– les emballages en plastique produits localement ou importés en vue du
conditionnement direct des produits industriels ou manufacturés tels que
les eaux préemballées ;
– les emballages à des fins de santé publique, de recherche scientifique et
expérimentale, de sécurité et de sûreté nationales ;
– les emballages et contenants en plastique dur autres que ceux destinés à
un usage unique ou jetable.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à
l’Assemblée législative de Transition.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET
DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Sports, de
la jeunesse et de l’emploi.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret
n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement,
les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le
décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des
membres du Gouvernement. Ces décrets consacrent la création du ministère de
l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique qui
prend désormais le volet formation professionnelle assurée jusque-là par le
ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi. Pour donner effet aux deux
décrets, il s’avère indispensable d’élaborer un organigramme pour le ministère
des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
L’adoption de ce décret permet au ministère des Sports, de la jeunesse et de
l’emploi de disposer d’un organigramme.
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PP-G/TRANS N°032-2024 du 02 octobre 2024
II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et
du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina
Faso à la rencontre des experts, pour la mise en place de la plateforme
numérique de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’élaboration des Termes
de référence de la Stratégie de communication, tenue à Bamako au Mali, du 21
au 25 août 2024.
La rencontre a réuni les experts en communication et en économie numérique
des trois (03) pays de l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Niger et
le Burkina Faso. Elle a été axée sur l’élaboration des Termes de référence de la
Stratégie de communication de la Confédération Alliance des Etats du Sahel
ainsi que la mise en place d’une plateforme numérique certifiée pour la diffusion
de la web TV.
L’objectif visé est de doter la Confédération AES d’une stratégie de
communication assortie d’un plan d’actions opérationnel dont la mise en œuvre
va renforcer la visibilité de l’institution et contribuer à l’atteinte de ses objectifs.
La plateforme numérique (Réseaux sociaux, web TV) quant à elle, permettra de
rassurer les populations et la communauté internationale par la diffusion
d’informations fiables et instantanées.
II.2. Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la
coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération
régionale assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères, de la
coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil deux (02)
communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du
Burkina Faso à la réunion des ministres des Affaires étrangères de la
Confédération des Etats du Sahel tenue à Bamako au Mali, le 16 septembre
2024.
La réunion a permis d’échanger sur les mécanismes de coordination de l’action
diplomatique de la Confédération et sur les mesures en lien avec le pilier
« diplomatie », ce, conformément aux conclusions et recommandations issues du
premier Sommet des Chefs d’Etat des pays membres de l’Alliance des Etats du
Sahel (AES).
La seconde communication est relative à la relance de Radio jeunesse Sahel.
Le projet Radio jeunesse Sahel est né d’un partenariat entre l’Organisation
internationale de la francophonie (OIF) et les cinq (05) pays du G5 Sahel que
sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il s’est agi
d’œuvrer à favoriser la participation des jeunes de quinze (15) à trente-cinq (35)
ans du Sahel au développement de leurs communautés à travers un changement
positif de comportements.
Le déploiement effectif du projet a commencé avec l’aménagement et
l’équipement du siège, ainsi que le recrutement du personnel pour les cinq (5)
pays et la mise en place de l’administration. Dans l’attente du lancement officiel
pour la diffusion des émissions produites, l’OIF a décidé le 30 avril 2024 de
façon unilatérale de la « suspension temporaire » du projet mettant un terme aux
contrats des agents recrutés et l’arrêt des émetteurs. Les contrats des autres
partenaires de la radio ont été également suspendus ou résiliés.
Le projet Radio jeunesse Sahel avait pour ambition, d’une part, d’opérer de
façon efficace un changement de mentalité chez les jeunes des cinq (05) pays,
pour en faire des acteurs de la citoyenneté positive et, d’autre part, de contribuer

à leur épanouissement en leur permettant d’échanger entre eux. Aujourd’hui
encore, ces objectifs restent d’actualité au sein des trois (3) pays de l’Alliance
des Etats du Sahel (AES). La nouvelle dynamique communicationnelle
enclenchée au sein des trois Etats constitue alors une belle opportunité pour la
relance de la Radio sous une nouvelle forme.
II.3. Le ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au
Conseil une communication relative à la situation pluviométrique du 1er avril au
31 août 2024 et la prévision saisonnière des caractéristiques agro-climatiques
2024.
Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 août 2024 ont évolué
entre 376,4 mm en trente-trois (33) jours de pluie à Korsimoro dans la province
du Sanmatenga et 1031,8 mm en quarante (40) jours à Tô dans la province de la
Sissili.
Les cumuls pluviométriques les plus élevés ont été enregistrés dans les
provinces des régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Ouest,
de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et des Cascades. Quant aux zones
ayant reçu une faible pluviométrie, ce sont principalement certaines localités
situées dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, du Centre, du
Plateau-Central et du Sud-Ouest.
Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 août 2024 ont été
similaires à excédentaires comparativement à ceux de 2023 pour la même
période sur la majeure partie du pays. En effet, comparées aux cumuls de 2024
et ceux de la normale pluviométrique (1991-2020), les plus fortes hausses
pluviométriques ont été relevées à Bérégadougou (+260 mm), à Ouagadougou
(+165 mm), à Bobo-Dioulasso (+101 mm), à Bogandé (+67 mm) et à Fada
N’Gourma (+64 mm). Par contre, les baisses pluviométriques les plus
importantes par rapport à cette même période normale ont été surtout relevées à
Gaoua (-237 mm), à Soubakaniédougou (-221 mm), à Kombissiri (-200 mm), à
Batié (-198 mm), à Tiébélé (-159 mm), à Dissin (-157 mm) et à Korsimoro
(-146 mm).
En fin de saison, des séquences sèches dont les durées pourraient être longues
avec des tendances normales sont très probables sur l’ensemble du territoire
national par rapport à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020.
Pour cette campagne agricole 2024, il est attendu sur la totalité du pays, une fin
tardive avec une tendance normale de la saison des pluies comparativement à la
moyenne établie sur la période de référence 1991-2020.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE
– Monsieur Haïdara Moctar TABORE, Officier, est nommé Directeur
général du Service national pour le développement (SND).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES
FINANCES
– Monsieur Salfou SAVADOGO, Mle 208 034 K, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des affaires monétaires et
financières (DAMOF) ;
– Monsieur Boukaré ZOUANGA, Mle 56 723 S, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la dette publique ;
– Monsieur Moustapha DIABATE, Mle 272 946 J, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en
valeurs de l’Université Daniel-Ouezzin COULIBALY (UDOC) ;
– Monsieur Vlabedar Ulrich Michel MEDA, Mle 257 119 U, Inspecteur du
trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des
matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;
– Monsieur Aimé NAMA, Mle 343 228 U, Contrôleur des impôts,
1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la
Komondjari ;
– Monsieur Adama KOTE, Mle 49 118 G, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du
Mouhoun ;
– Monsieur Zakaria SAWADOGO, Mle 343 550 T, Contrôleur des impôts,
1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental
des impôts de Gon-Boussougou ;

– Monsieur Sountonghnoma Bernard COMBASSERE, Mle 239 668 Y,
Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du
Centre départemental des impôts de Kindi ;
– Monsieur Kouagadebwaoga Jean Bosco COMPAORE, Mle 219 199 K,
Contrôleur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du
Centre départemental des impôts de Kokologho ;
– Monsieur Wendpanga Basile Aristide COMPAORE, Mle 303 131 N,
Contrôleur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du
Centre départemental des impôts de Mogtédo ;
– Monsieur Nestor BADO, Mle 303 115 T, Contrôleur des impôts,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental
des impôts de N’Dorola.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
– Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Commissaire de
police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de
mission ;
– Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur
général de police, catégorie 1, 4ème classe, 4ème échelon, est nommé
Inspecteur général des services ;
– Monsieur Lassana BARGO, Mle 111 495 E, Commissaire divisionnaire
de police, catégorie 1, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur
général des études et des statistiques sectorielles.
D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE
LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE
L’EXTERIEUR
– Monsieur Tingandé Florent BOUGOUMA, Mle 105 156 C, Ministre
plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé ministre Conseiller
près l’Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES
RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Madame Aminata LOMPO/N’DOUNGA, Gestionnaire de projets, est
nommée Directrice de la promotion de la transformation des produits
agro-pastoraux et halieutiques nationaux à la Direction générale de la
promotion de l’économie rurale (DGPER) ;
– Monsieur Ibrahim Harouna MAIGA, Mle 245 060 J, Ingénieur d’élevage
et de santé animale, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du
développement des productions animales à la Direction générale des
productions animales ;
– Monsieur Mamadou DIALLO, Mle 50 365 E, Conseiller
d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est
nommé Directeur du développement pastoral à la Direction générale du
foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural (DGFOMR).
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE,
DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
– Monsieur Vincent de Paul Sidinson OUEDRAOGO, Officier, est nommé
Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;
– Monsieur Isso CISSO, Mle 45 276 Y, Inspecteur de l’enseignement
primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est
nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 38 814 Y, Conseiller d’administration
scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de
mission ;
– Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur
certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé
Chargé de mission ;

– Monsieur Hatimi DEME, Mle 38 192 X, Inspecteur général de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Marie Félicité BORGHO/SAWADOGO, Mle 29 844 R,
Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle,
1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de mission ;
– Monsieur Moumounou KONATE, Mle 35 087 A, Inspecteur général de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe,
10ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Arouna SORGHO, Mle 34 440 J, Conseiller d’intendance
scolaire et universitaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de
mission ;
– Monsieur Tiambè DIOMA, Mle 20 808 N, Inspecteur général de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Boubacar OUEDRAOGO, Mle 40 681 W, Enseignant-
chercheur, catégorie PA, grade initial, 4ème échelon, est nommé Directeur
général de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation
(INFPE) ;
– Monsieur Sié PALE, Mle 55 320 F, Inspecteur de l’enseignement
primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est
nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non
formelle du Sud-Ouest ;
– Monsieur Adelphe MOSSE, Mle 50 829 D, Inspecteur de l’enseignement
primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est
nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non
formelle de la Bougouriba ;

– Monsieur Sylvain THIOMBIANO, Mle 39 512 U, Inspecteur de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire,
primaire et non formelle de la Gnagna ;
– Monsieur Yatenyoua Lucien OUOBA, Mle 50 580 U, Inspecteur de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire,
primaire et non formelle de la Komondjari ;
– Monsieur Kandiadiba TINDANO, Mle 38 048 T, Inspecteur de
l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé
Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle
de la Kompienga ;
– Monsieur Ouboli Marcel YOGO, Mle 45 351 G, Inspecteur de
l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé
Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle
du Kouritenga ;
– Monsieur Hyacinthe KI, Mle 40 804 K, Inspecteur de l’enseignement
primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est
nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non
formelle du Kourwéogo ;
– Monsieur Thomas GARANE, Mle 37 724 B, Inspecteur de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
11ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire,
primaire et non formelle du Nayala ;
– Monsieur Hendrix Dayvis SANKARA, Mle 87 472 Y, Inspecteur de
l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé
Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle
du Noumbiel ;

– Monsieur Sié Kéréwoulé Jonas TIOYE, Mle 47 848 C, Inspecteur de
l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,
6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire,
primaire et non formelle du Poni ;
– Monsieur Aldjouma SORO, Mle 36 951 U, Inspecteur de l’enseignement
primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est
nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non
formelle du Sourou.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Honoré SAVADOGO, Mle 76 513 S, Conseiller d’intendance
scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Personne
responsable des marchés du Fonds national de la recherche et de
l’innovation pour le développement (FONRID).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils
d’administration :
– de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de l’Ecole nationale
d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la
Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
– de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la
communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la
culture, des arts et du tourisme ;
– de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de
l’Economie et des finances ;
– du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de
l’Urbanisme et de l’habitat.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil
d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature
(ENAM).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET
DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil
d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un
premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES EMPLOYEURS
– Monsieur Monhamed Jean Innocent COMPAORE, Directeur général
adjoint de Allianz Burkina Assurance, en remplacement de Monsieur
Emmanuel KABRE ;
– Madame Payidwendé Priscille ZONGO, Directrice exécutive de la
Chambre des mines du Burkina, en remplacement de Monsieur Toussaint
BAMOUNI.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS
– Monsieur Marcel ZANTE, Secrétaire général confédéral de la
Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), en
remplacement de Monsieur Sié Justin PALE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après,
Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité
sociale (CNSS) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES EMPLOYEURS
– Monsieur Diakarya OUATTARA, Directeur général de Coris Holding
SA ;
– Monsieur Harouna TOGOYENI, Fondateur d’établissements privés.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS
– Monsieur Richard TIENDREBEOGO, Membre de la Confédération
générale du travail du Burkina (CGTB) ;
– Monsieur Samuel SANDWIDI, Membre de l’Union syndicale des
travailleurs du Burkina (USTB).
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Marcel OUEDRAOGO,
Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur
représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de
la protection sociale au Conseil d’administration de l’Ecole nationale
d’administration et de magistrature (ENAM) pour une dernière période de trois
(03) ans.
Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Marcel
OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources
humaines, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale
d’administration et de magistrature (ENAM) pour une dernière période de trois
(03) ans.
B. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES
ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ibrahim Patrick
CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant
l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des
communications électroniques au Conseil d’administration de l’Institut des
sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un
premier mandat de trois (03) ans.
C. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issa
KONSEIGA, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère
de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Ecole
nationale des douanes (END) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Hebou Denis
HAYORO, Mle 282 969 K, Ingénieur en génie civil et hydraulique,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme et de
l’habitat au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI)
pour un premier mandat de trois (03) ans.
www.sig.gov.bf

Tuy/Rentrée : Sur 32 écoles auparavant fermées, 24 rouvertes  

Tuy/Rentrée : Sur 32 écoles auparavant fermées, 24 rouvertes  

Houndé (AIB)-Le haut-commissaire Issiaka Segda a procédé, mardi 1er octobre 2024, au lancement de la rentrée pédagogique 2024-2025 dans la province du Tuy, dans une école primaire publique rouverte dans une commune.  

C’est dans cette école qui rouvre ses classes après deux ans de fermeture en raison de l’insécurité, que le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, a lancé la rentrée pédagogique 2024-2025.

Il était accompagné du président de la délégation spéciale communale et du directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Tuy.

À cette occasion, l’autorité provinciale a constaté la réouverture de l’école et échangé avec le personnel ainsi qu’avec la communauté.

Pour le haut-commissaire, « ce n’est pas normal que nos ennemis nous poussent à fermer les écoles et à laisser nos enfants dans la nature ».

C’est pourquoi, a-t-il dit, les plus hautes autorités ont pris les dispositions nécessaires pour rouvrir les écoles fermées.

« En ce début d’année scolaire, il était de bon ton de venir constater la reprise des activités et de vous dire que nous sommes de cœur avec vous », a indiqué Issiaka Segda au personnel de l’école.

« Nous avons estimé que c’est vous qui pouvez relever ce défi et nous comptons sur vous pour que l’année scolaire se déroule parfaitement », a-t-il ajouté.

Le premier responsable de la province a, par ailleurs, invité la population à bien se comporter envers les enseignants et à encourager les enfants à reprendre le chemin de l’école.

Pour le DPEPPNF du Tuy, Ladji Ouattara, la présence des autorités provinciales et communales dans cette école est très symbolique et doit attirer l’attention des différents acteurs, notamment la population du village et le personnel enseignant.

« Au regard de la particularité de la situation, il faut que la communauté elle-même s’engage à faciliter cette reprise », a souligné M. Ouattara.

Au cours des échanges, les différents acteurs (enseignants et population) se sont montrés favorables à la réouverture de l’école et ont saisi l’occasion pour poser leurs doléances, parmi lesquelles figurent les problèmes de logement, le manque de livres pour les élèves et la difficulté d’accès au village en raison du pont endommagé.

Pour finir, la délégation conduite par le haut-commissaire a visité les salles de classe de l’école, assainies par les élèves en cette première journée de la rentrée pédagogique, et a souhaité une bonne année scolaire 2024-2025 aux acteurs de l’éducation.

La rentrée scolaire 2024-2025 est marquée par la réouverture de plusieurs écoles fermées à cause de l’insécurité dans la province du Tuy.

Selon les données de la DPEPPNF/Tuy, 24 écoles primaires sur 32 fermées ont rouvert cette année scolaire.

Agence d’Information du Burkina 

Babou Eric BAZIE

 (AIB-Tuy) 

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