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Boulgou : La deuxième édition de la finale de la coupe de résilience de Bittou a connu son apothéose

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Boulgou : La deuxième édition de la finale de la coupe de résilience de Bittou a connu son apothéose

Bittou, (AIB) – La finale de football de la deuxième édition de la coupe de la résilience a eu lieu le samedi 2 novembre 2024 au terrain de football du secteur 1 de Bittou.

Cette finale a opposé l’équipe de Diamant rouge à l’équipe jeunesse espoir de Bittou. Et, c’est la deuxième équipe qui l’a emportée sur le score 2 buts à 1.

Pour le promoteur de ce tournoi, Mahamadi Saré, l’objectif de ce tournoi est de prôner la cohésion sociale, rassembler la jeunesse de Bittou autour du ballon rond.

Toute chose, de son avis, qui permet d’oublier les chocs dus à l’insécurité que traverse la commune de Bittou.

Cet évènement majeur de la commune, a connu une forte mobilisation des supporters et du représentant du chef de poste de la gendarmerie de Bittou.

Plusieurs prix ont été décernés aux meilleures équipes.

L’équipe victorieuse a reçu le trophée plus un ballon, un jeu de maillots, des médailles plus la somme de 50 000 FCFA.

Le finaliste malheureux a reçu un jeu de maillots, un ballon plus la somme de 30 000 FCFA.

L’équipe classée 3e et la 4e ont également été primées.

Agence d’information du Burkina

IZ/dnk/ata

Sahel : Les FDS offrent des vivres aux anciens combattants, aux veuves et aux blessés de guerre

Sahel : Les FDS offrent des vivres aux anciens combattants, aux veuves et aux blessés de guerre

Dori, (AIB)- Dans le cadre de la célébration du 64e anniversaire des Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert, le lundi 4 novembre 2024 à Dori, des vivres aux anciens combattants, aux veuves et aux blessés de guerre, ainsi que du matériel de nettoyage au Centre médical militaire (CMM) et au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori.

Les vivres sont essentiellement composés de sacs de 50 kg de riz et de bidons d’huile de 5 litres. Chaque ancien combattant a reçu un sac de 50 kg de riz, tandis que les veuves et les blessés ont bénéficié de deux sacs de riz et d’un bidon de 5 litres d’huile.

À travers ce don, les FDS souhaitent manifester leur solidarité envers leurs aînés, les blessés de guerre ainsi que les veuves et orphelins de leurs frères d’armes tombés sur le champ d’honneur, a déclaré le commandant de la 4e région militaire et commandant de la place d’armes de Dori, le lieutenant-colonel Bapio Kouayé Narcisse Bassinga.

Le lieutenant-colonel Bapio Kouayé Narcisse Bassinga a remercié les anciens combattants qui continuent de les soutenir par leurs conseils avisés.

Il a rassuré les blessés, les veuves et les orphelins que l’armée reste à leurs côtés et demeure disponible pour répondre à leurs sollicitations dans la mesure du possible.

Au nom des bénéficiaires, M. Sibiri Kaboré s’est montré très ému par le don des FDS et a souhaité un prompt retour de la paix au Burkina Faso.

Outre ces vivres, les FDS ont également remis au Centre médical militaire (CMM) et au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori du matériel de nettoyage, composé de cartons de savon et d’eau de javel, de balais, de pelles, de gants et de râteaux.

Le directeur général du CHR de Dori, M. Stéphane Zagré, a exprimé toute son admiration aux FDS, qui œuvrent quotidiennement pour le retour de la paix au Burkina Faso. Ce matériel arrive à point nommé, car l’hygiène est primordiale dans le processus de prise en charge des patients, a ajouté M. Zagré.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

SIAO 2024 : Djeli Karim fait le show avec un public fortement mobilisé pour le spectacle de clôture

SIAO 2024 : Djeli Karim fait le show avec un public fortement mobilisé pour le spectacle de clôture

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB) – La 17e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) a pris fin dimanche soir par un spectacle de l’artiste musicien burkinabè Djeli Karim, qui a fait le show devant un public fortement mobilisé pour l’occasion.

La 17e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) s’est effectivement achevée ce dimanche soir vers 23 heures, sur le site de l’événement, en présence d’une foule nombreuse, venue vivre les derniers instants de l’événement.

Les moments de clôture ont été marqués par un spectacle musical, dont la vedette était l’artiste Djeli Karim et son orchestre, fraîchement rentrés d’une tournée européenne de deux mois et 15 jours.

Plus qu’un simple concert, c’était une véritable communion entre l’artiste et le public, massivement rassemblé dans la cour du SIAO. Djeli Karim chantait, et le public reprenait les paroles, répondant avec enthousiasme à toutes ses sollicitations.

Pendant une heure, le Kundé du public 2024 et Bobo Lolo d’or 2024 enchaîne les titres, notamment Djeliya et Doni Doni.

Le public savoure et en redemande. Au terme du show, l’artiste exprime toute sa satisfaction et affirme au micro de l’AIB : « Le public a assuré ce soir. Il a fait le show avec moi. »

« Je suis très content d’avoir eu l’opportunité de clôturer le SIAO. Le spectacle de ce soir intervient juste après mon retour d’une tournée internationale de deux mois et 15 jours. Je remercie les autorités du pays, les acteurs culturels, les journalistes pour l’organisation de cet événement et sa médiatisation », a-t-il déclaré.

Djeli Karim a invité « tous les Burkinabè à se donner la main afin qu’on puisse aller loin ».

Il a précisé que sa tournée internationale s’est déroulée dans plusieurs villes d’Allemagne, de Suisse et de France. « Partout où je suis passé, j’ai brandi haut, avec mon groupe, le drapeau du Burkina Faso et milité pour que la paix revienne au Faso », a-t-il conclu.

L’artiste musicien Djeli Karim est issu d’une famille de griots, appelés « Djeli » en langue dioula.

Il a mis sur le marché son deuxième album, Doni Doni, le vendredi 16 février 2024 au Burkina Faso. Avec cet album, il a remporté le Kundé du Public 2024 et le Kundé de la Meilleure Chanson Moderne d’inspiration Traditionnelle.

Il a également remporté le Bobo Lolo d’or 2024, le Bobo Lolo de la Meilleure Collaboration et le Bobo Lolo de la Meilleure Chanson Moderne d’inspiration Traditionnelle.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina: Le ministère de l’Habitat veut relire le code de l’urbanisme et de la construction, vieux de 18 ans

Burkina: Le ministère de l’Habitat veut relire le code de l’urbanisme et de la construction, vieux de 18 ans

Ouagadougou, 04 nov. 2024 (AIB) – Des acteurs de l’urbanisme et de l’habitat ont débuté lundi, une rencontre de 72 heures pour examiner et valider un avant-projet du Code de l’urbanisme et de la construction, afin de l’adapter aux réalités du domaine au Burkina Faso.

« Le caractère dynamique des textes de loi, appelés à évoluer, à subir des modifications, voire à être changés en fonction des circonstances, nous amène à relire notre Code de l’urbanisme et de la construction, vieux de 18 ans, qui nécessite une mise à jour pour se conformer aux évolutions du secteur et aux réalités actuelles », a affirmé Mikaïlou Sidibé.

Selon M. Sidibé, par ailleurs ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, son département constate que des adaptations sont nécessaires dans le document pour corriger les insuffisances de l’actuel Code.

Il s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier national de validation de l’avant-projet de Code de l’urbanisme et de la construction au Burkina Faso.

Parmi les innovations, le ministre a cité, entre autres, la requalification urbaine, le Plan d’urbanisme de détail (PUD), la réglementation de la voirie urbaine, le drainage des eaux pluviales et l’efficacité énergétique dans les bâtiments.

« Parmi les autres innovations, l’avant-projet prévoit la création d’une commission nationale de sécurité immobilière pour se prononcer sur les cas de démolition, ainsi qu’un centre technique du bâtiment, conformément aux recommandations du chef du gouvernement », a-t-il ajouté.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a également souligné que la relecture du document vise à corriger ses imperfections et à l’adapter au contexte actuel.

Agence d’information du Burkina
HB/no/ata

Dori : Un nouveau single pour dénoncer les violences basées sur le genre (VBG)

Dori : Un nouveau single pour dénoncer les violences basées sur le genre (VBG)

Dori, (AIB)- L’artiste musicien François de Paul Koussoubé a dédicacé, le samedi 2 novembre 2024, à l’Espace Joddal Jam de Dori, un single intitulé « Ne bats pas la femme » pour sensibiliser la communauté sur la nécessité d’abandonner les violences faites aux femmes.

Cette dédicace a réuni les fans, les collègues, les parents et les amis de François de Paul Koussoubé, dit Karansamba Warba. Dans cette œuvre, le chanteur dit : « Ne bats pas la femme, car elle n’est pas un tam-tam ».

Sur fond de rythmes musicaux du terroir, le warba et le denke-denke, il s’insurge, dans sa chanson, contre toutes les formes de violences basées sur le genre (VBG) et les autres vices qui gangrènent le corps social.

S’exprimant sur ses motivations, M. Koussoubé a confié que ce sont la persistance des VBG en dépit des efforts du gouvernement et de ses partenaires, ainsi que les conditions de vie difficiles de certaines femmes à cause de l’insécurité, qui l’ont inspirées.

M. François de Paul Koussoubé prévoit de réaliser le clip de cette chanson.

Il convient de noter que cet artiste est connu dans le paysage musical pour ses chansons comme « Monsieur, est-ce qu’on a vu ça ? », « Poussez-poussez et Journée continue ». Parfois surnommé Colonel Wous Was, Koussoubé est également humoriste.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Zondoma : Le Haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé salue l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province

Zondoma : Le Haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé salue l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province

Gourcy, 4 nov. 2024 (AIB)- Le Haut-commissaire du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé a salué lundi, l’amélioration de la situation sécuritaire dans sa province avant d’exhorter les populations à poursuivre leurs soutiens aux Forces combattantes.

Les forces vives du Zondoma ont pris part à la traditionnelle montée des couleurs, qui s’est déroulée ce lundi 4 novembre 2024 à la direction provinciale de l’Environnement à Gourcy.

La direction provinciale de l’Environnement a accueilli, le lundi 4 novembre 2024, la traditionnelle montée des couleurs, qui a lieu le premier lundi de chaque mois.

À cette occasion, le Haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé, qui a présidé la cérémonie, a salué l’amélioration continue de la situation sécuritaire dans la province du Zondoma.

Toutefois, il a invité les populations à rester vigilantes et à continuer d’apporter leur soutien aux forces combattantes, qui, selon lui, sont à l’origine de cette avancée positive.

En rappel, plusieurs écoles ont repris les cours et seuls quelques villages attendent d’être réinstallés dans cette province, qui a traversé des moments difficiles en raison de l’insécurité.

Agence d’Information du Burkina
AAK/ata

Boulkiemdé: Les femmes catholiques de Nanoro s’engagent contre les cancers gynéco-mammaires

Boulkiemdé: Les femmes catholiques de Nanoro s’engagent contre les cancers gynéco-mammaires

Nanoro, 2 nov. 2024(AIB)-L’association des femmes catholiques de la commune de Nanoro a sensibilisé sur le dépistage des cancers féminins. L’activité s’est tenue avec le concours du centre médical Saint Camille, sous le co-parrainage de Julie W. Rose Ouédraogo, magistrate, et de Marie Dénise Kassalom, agent de l’ASECNA.

La paroisse Sainte Famille de Nanoro a abrité les 2 et 3 novembre 2024, des activités dans le cadre de la commémoration du mois d’octobre, consacré à la sensibilisation sur les cancers féminins.

Causeries sur le cancer du sein et du col de l’utérus, dépistage, séance de démonstration de l’autopalpation et animations culturelles ont constitué le programme de ces journées.

À travers ces activités, le CMA Saint Camille et l’association des femmes catholiques de Nanoro entendent contribuer à la lutte pour la réduction de la morbidité et de la mortalité dues aux cancers du col de l’utérus et du sein au Burkina Faso.

Selon le père Marius Bélemgnégré, les cancers du sein et du col de l’utérus sont guérissables s’ils sont diagnostiqués précocement.

La mammographie, l’autopalpation des seins et une consultation médicale annuelle pour les personnes à risque sont des moyens de prévention de ces pathologies, a-t-il expliqué.

Lors de l’ouverture des activités, le Dr Carine Attiou Bagré, médecin oncologue au CHU de Tengandogo, a animé une causerie sur ces différents cancers.

Elle a sensibilisé l’auditoire sur leurs manifestations, les causes possibles, les mesures préventives et les facteurs de risque.

La spécialiste a insisté, au cours de son intervention, sur l’importance d’apprendre l’autopalpation des seins, ainsi que sur les bonnes habitudes alimentaires et d’hygiène à adopter pour réduire les risques de ces maladies.

L’assistance a montré un grand intérêt pour les sujets abordés. Des femmes, des jeunes filles mais aussi des hommes ont posé de nombreuses questions sur les symptômes, les chances de guérison et les idées reçues souvent véhiculées sur les réseaux sociaux.

Les marraines, dans leurs interventions, ont salué l’initiative et l’honneur qui leur a été fait en les associant à cette action humanitaire.

Contribuer à sauver une vie par un diagnostic précoce est en soi un motif de satisfaction, selon Marie Dénise Kassalom, qui a souhaité que ces occasions de sensibilisation se multiplient afin que les réflexes de prévention s’installent durablement dans les habitudes.

Le curé de la paroisse a pour sa part exprimé sa reconnaissance aux organisateurs pour le choix porté sur son église.

L’abbé Maxime Kientéga a prié pour que les efforts consentis puissent produire les résultats escomptés pour le bien-être des populations.

Il est à noter que sept cas suspects de cancer du sein ont été décelés et bénéficieront d’une prise en charge gratuite pour les frais d’examens complémentaires par le CMA.
Agence d’information du Burkina
DB/ata

Burkina: des étudiants en médecine réfléchissent sur la santé sexuelle et reproductive et les violences basées sur le genre

Burkina: des étudiants en médecine réfléchissent sur la santé sexuelle et reproductive et les violences basées sur le genre

Kombissiri, le 1er novembre 2024 (AIB) – L’ouverture des travaux du 6e Congrès national des étudiants en médecine (CNEM) du Burkina Faso s’est tenue le jeudi 31 octobre 2024 à l’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO) à Gana, dans la commune de Doulougou, province du Bazèga. Les travaux se sont déroulés pendant quatre jours, sous le thème : « Santé sexuelle et reproductive et violences basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte de défis sécuritaires ».

L’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO), située à Gana, village de la commune de Doulougou dans la région du Centre-Sud, a accueilli ce 6e congrès national des étudiants en médecine (CNEM) du Burkina Faso.

Ce rendez-vous important réunit des étudiants en médecine du Burkina Faso ainsi que d’autres pays de la sous-région, et constitue pour eux une occasion d’échanger et de discuter de sujets de santé préoccupants.

D’où le choix du thème de cette édition : « Santé sexuelle et reproductive et violences basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte de défis sécuritaires : Bilans, perspectives et implication des étudiants en médecine ».

Selon Dr Landry Ouédraogo, président du comité d’organisation, ce congrès est un espace d’échange, d’apprentissage, de réflexion et de réseautage pour les futurs professionnels de la santé que sont les étudiants en médecine.

Durant ces quatre jours, des conférences, panels, ateliers, tables rondes et activités communautaires ont eu lieu, avec des experts renommés qui ont partagé leurs connaissances sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive.

Aboubacar Sidiki Ouédraogo, doctorant en médecine et président de l’Association des étudiants en médecine (AEM) du Burkina Faso, a souligné que cette édition est particulière en raison du contexte sécuritaire du pays.

Il était crucial de prendre en compte cette situation et de choisir un thème pertinent pour comprendre comment l’étudiant en médecine pourrait apporter une contribution significative dans un tel contexte.

Pour le représentant du ministre de la Santé, Dr Sylvestre Tiendrebéogo, patron de la cérémonie, les étudiants en médecine ont un rôle vital à jouer dans ce contexte de crise sécuritaire, où les femmes et les jeunes filles, en particulier, subissent parfois des violences physiques et sexuelles, compromettant leur santé, leur dignité et leur avenir.

À cet effet, il a invité les étudiants en médecine, futurs professionnels de santé, à s’engager dans la sensibilisation et l’éducation des communautés sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

Il les a également encouragés à se former, à s’impliquer dans la recherche et à collaborer avec les acteurs du domaine de la santé et d’autres domaines connexes, car, comme il l’a affirmé, « votre engagement et votre détermination seront les clés pour relever ces défis ».

En plus du Burkina, le 6e congrès a réuni des étudiants venus du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Togo.
Agence d’information du Burkina
TPT/ata

Sissili : L’association des ressortissants du Sud-Ouest célèbre leur patrimoine culturel

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Sissili : L’association des ressortissants du Sud-Ouest célèbre leur patrimoine culturel

Léo, le 31 nov. 2024 (AIB)- L’Association des ressortissants de la région du Sud-Ouest (ARSO) à Léo, dans la province de la Sissili, région du Centre-Ouest a organisé du 31 au 2 novembre 2024 à Léo, la 3e édition de ses journées culturelles sous le thème « Brassage culturel, facteur de paix et de cohésion sociale, dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire ».

Ces journées culturelles de l’Association des ressortissants de la région du Sud-Ouest (ARSO) ont été placées sous la présidence du haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia et le parrainage de Domètierkè John Hermann Hien.La présente édition a été placée sous le thème « Brassage culturel, facteur de paix et de cohésion sociale, dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire ».Selon les organisateurs, ces journées culturelles sont un événement annuel visant à rassembler les ressortissants de la région du Sud-Ouest à Léo, dans la province de la Sissili pour célébrer leur patrimoine culturel.

Ces journées ont été également ponctuées par des prestations artistiques et une exposition des mets locaux pour la valorisation de la richesse culturelle de la région du Sud-Ouest et de la Sissili.Des troupes de danses traditionnelles et des artistes de la musique moderne qui se sont succédés sur le podium ont offert au public présent à l’espace loisir de l’auberge Sissili de Léo, des spectacles à couper le souffle.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Saïdou Yago a félicité les membres et sympathisants de l’association qui ont fait de la promotion de la culture en général et celle du Sud- Ouest en particulier depuis sa création.M. Yago a invité toutes les communautés vivant à Léo à privilégier la solidarité, la fraternité et la cohésion sociale dans leurs actions quotidiennes.Le président de l’ARSO-

Léo, Nabaga Da a rappelé que l’association a été créée pour répondre à l’absence d’un cadre d’expression, d’échanges et de rencontres d’amitiés de la communauté du Sud- Ouest à Léo.« Ainsi, au- delà de promouvoir la culture de la région du Sud-Ouest, il s’agit de créer un cadre intégrateur et récréatif avec les autres communautés vivant à Léo » a- t- il laissé entendre.Il a exprimé sa gratitude aux autorités locales et au parrain pour leur disponibilité et leur soutien indéfectible à l’association.

Nabaga Da a par ailleurs salué l’engagement et l’accompagnement de toutes les personnes ressources et les membres de l’association ainsi que les sympathisants pour la bonne marche de la structure. Le parrain, Domètierkè John Hermann Hien et le haut-commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia ont salué à sa juste valeur, cette initiative qui constitue un tremplin pour renforcer la solidarité et la fraternité entre les communautés vivant dans la Sissili.M. Sia a souhaité que cette manifestation apporte un plus à la promotion de la cohésion sociale dans la Sissili. La cérémonie a pris fin par une dégustation des mets locaux.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

Namentenga : L’unité Guépard produit 6 tonnes de haricot à Dargo pour sa ration alimentaire

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Namentenga : L’unité Guépard produit 6 tonnes de haricot à Dargo pour sa ration alimentaire

Boulsa le 23 oct.2024 (AIB)- Le chef de détachement de l’unité, Guépard, Hamed Zerbo, dans la commune de Dargo (Namentenga) et ses éléments en mission de reconquête et de restauration de l’intégrité du territoire national, ont consacré une partie de leurs heures de détente, à l’exploitation d’un champ de haricot, d’environ 2 ha. Le chef de détachement a précisé qu’avec l’accompagnement technique des agents de l’agriculture en intrants, son unité a produit 6 tonnes de haricot pour sa ration alimentaire.

« Avec la production de tonnes de haricot,  c’est la ration alimentaire qui se voit diversifier » a fait savoir le chef de détachement de l’unité, Guépard, basée à Dargo, Hamed Zerbo, dans la province du Namentenga de la région du Centre-Nord. Cet engagement patriotique, selon lui, renforce d’une part les liens d’amitié entre les frères d’armes, occupe sainement le temps de leur détente et d’autre part, valorise le secteur de l’agriculture en donnant du plaisir à consommer ce qu’on a produit. « Je suis fier des résultats obtenus de notre propre sueur. Je remercie mon supérieur, le commandant de l’unité Guépard du Namentenga, Gérard Sindogo qui nous a encouragés et mes frères d’armes qui se sont investis et les agents de l’agriculture pour leurs multiples appuis », s’est réjoui, Hamed Zerbo.

Le haut-commissaire, les directeurs provinciaux et l’équipe de l’unité Guépard se sont rendus, dans la commune de Dargo le 22 octobre 2024 pour saluer la résilience des populations réinstallées. Reconquise en 2023, elle était auparavant sous l’emprise terroriste. Les populations des différents villages continuent d’être réinstallées.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Salubrité: La veille citoyenne assainit la cour du tribunal de grande instance de Léo

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Salubrité: La veille citoyenne assainit la cour du tribunal de grande instance de Léo

Léo, 2 nov. 2024 (AIB)- La veille citoyenne de Léo, dans la province de la Sissili a organisé le samedi 2 novembre 2024 une séance de salubrité pour assainir de la cour du Tribunal de grande instance (TGI) de ladite localité.

Selon les organisateurs, l’opération de salubrité du site a été soutenue et encouragée par des bonnes volontés en cette matinée du samedi 2 novembre 2024, dans la «cité des ignames ».Cette activité initiée par la veille citoyenne de Léo vise à débarrasser le TGI de la ville des déchets, des ordures et des herbes afin de garantir aux personnels et aux usagers, un cadre de vie sain.

Les jeunes fortement mobilisés pour la circonstance étaient armés de coupe-coupe, de râteaux, de machettes et autres accessoires pour rendre propre le cadre judiciaire. Les premiers responsables de la veille citoyenne de Léo ont traduit leur reconnaissance à toutes les bonnes volontés pour leurs contributions à la réussite de l’opération de nettoyage de la cour du TGI de Léo.Ces genres d’activités disent- ils permettent non seulement de préserver le service contre l’insécurité, mais aussi d’améliorer le cadre de travail au grand bonheur du personnel de la juridiction de Léo.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO//ATA

Boulgou : La CCAVC de Bittou remet du matériel et des vivres d’une valeur de 3 243 000 FCFA aux forces combattantes

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Boulgou : La CCAVC de Bittou remet du matériel et des vivres d’une valeur de 3 243 000 FCFA aux forces combattantes

Bittou, (AIB) – La coordination communale des associations de veille citoyenne de Bittou a remis des vivres et des talkies-walkies d’une valeur de 3 243 000 FCFA aux Forces combattantes et aux parents des victimes, au cours d’un meeting de soutien aux autorités de la transition, organisé le samedi 2 novembre 2024 à la place de la gare routière de Bittou.

 

 

La coordination communale des associations de veille citoyenne (CCAVC) de Bittou a organisé un meeting de reconnaissance aux autorités de la transition le samedi 2 novembre 2024 à la place de la gare routière de Bittou pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme dans la commune de Bittou.

La CCAVC a remis 80 bidons d’huile de 5l, 2,5 tonnes de maïs, 2,7 tonnes de riz et 4 talkies-walkies à la police municipale de Bittou et une enveloppe de 100 000 FCFA aux Volontaires pour la défense de la patrie du village de Bekoure. Le montant total des dons s’élève à 3 243 000 FCFA.

Selon la CCAVC, le meeting vise à rendre hommage aux forces combattantes locales engagés dans le champ de bataille et faire des dons aux familles explorées des Forces de défense et de sécurité et aux volontaires pour la défense de la patrie et aux civiles tombés.

Le meeting parrainé par le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté, a été organisé sous le thème : « contribution de la veille citoyenne dans la lutte contre le terrorisme ».

Des attestations de reconnaissance ont été décernées aux personnes qui ont contribué au développement et à la résilience de la commune de Bittou

Agence d’information du Burkina

IZ/dnk/ata

Sourou : Le lycée Provincial de Tougan apporte sa contribution de 135 025 F FCA à l’effort de paix

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Sourou : Le lycée Provincial de Tougan apporte sa contribution de 135 025 F FCA à l’effort de paix

Tougan, 30 oct. 2024 (AIB)Le lycée Provincial de Tougan a remis ce mercredi 30 octobre 2024, au Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune, la somme de 135.025 FCFA pour soutenir l’effort de la paix au Burkina Faso.

Le lycée provincial de Tougan dans la province du Sourou a remis ce mercredi 30 octobre 2024, au siège de la police municipale,une enveloppe financière 135.025 F FCA au Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune pour l’effort de la paix.

Cette contribution entre dans le cadre d’un  appel pour la construction de miradors et de postes de combat lancé par le préfet et président de PDS de Tougan.

Pour le premier responsable du lycée Provincial de Tougan, Abdoulaye Touze Zina, le geste est symbolique mais témoigne de la résilience des acteurs de la province.

« Au-delà du montant, c’est surtout le geste qui compte. Il traduit notre résilience, notre solidarité et notre sympathie envers les FDS et VDP » a-t-il dit.

Et d’ajouter que « Ce geste est un début et loin d’être une fin pour le personnel du lycée provincial ».

M. Zina a saisi l’occasion pour féliciter le personnel « résilient, consciencieux et travailleur » du lycée provincial de Tougan,qui au delà du travail pédagogique et administratif pose des actes citoyens.

Le PDS de la commune de Tougan, Ouiougou Tiendrébeogo,  a salué ce geste du lycée provincial, qui pour lui, va contribuer au retour de la paix dans la province.

M. Tiendrébeogo a invité tous les établissements de la province du  Sourou à emboiter le pas du lycée provincial afin de faciliter la construction des miradors et des postes de combat dans la commune de Tougan.

Agence d’information du Burkina

SS/PD/NO/ATA

Bazèga/Excellence scolaire 2024 : Plus d’une cinquantaine de lauréats primés au Bazèga

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Bazèga/Excellence scolaire 2024 : Plus d’une cinquantaine de lauréats primés au Bazèga

Kombissiri, (AIB) – La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga a récompensé plus d’une cinquantaine de lauréats à la journée de l’Excellence scolaire 2024, tenue le mercredi 30 octobre 2024 à Kombissiri.

C’est sous le thème : « Contribution de l’école pour une société de paix et de cohésion dans un contexte de crise sécuritaire », que la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga a organisé la journée de l’Excellence scolaire 2024.

Ils sont au total cinquante-cinq lauréats, apprenants, élèves, enseignants et structures d’encadrement pédagogique du préscolaire, primaire et du non formel à recevoir des prix pour leurs performances au cours de l’année scolaire 2023-2024.
Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Claude Ouédraogo, a félicité les lauréats pour leurs résultats au compte de l’année scolaire 2023-2024. Pour lui, l’excellence scolaire, loin de se limiter à la recherche des meilleurs résultats académiques, doit également inclure la formation des enfants, futurs citoyens responsables, capables de contribuer à la cohésion de la société.

Madame Wossolème Clarisse Dénni, Secrétaire générale de la province du Bazèga représentant le Haut-commissaire de la province, présidente de la journée, a également félicité les lauréats et l’ensemble des acteurs de l’éducation de la province pour les sacrifices consentis contre l’ignorance.

Les parrains de l’événement, Éric Tapsoba, député à l’Assemblée législative de transition et Ousmane Ouédraogo opérateur économique, ont tous deux félicité les lauréats et encouragé les acteurs de l’éducation de la province à maintenir le cap de la promotion de l’excellence dans l’exercice de leur fonction.

En plus des prix composés de divers lots en espèce et en nature, certains lauréats ont reçu des lettres de félicitations.
Pour rappel, la province a obtenu 85,46% au CEP, 67,92% à l’entrée en classe de sixième et 73,28% de réussite au niveau de l’éducation non formelle.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Bazèga/Excellence scolaire 2024 : Plus d’une cinquantaine de lauréats primés au Bazèga

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Bazèga/Excellence scolaire 2024 : Plus d’une cinquantaine de lauréats primés au Bazèga

Kombissiri, (AIB) – La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga a récompensé plus d’une cinquantaine de lauréats à la journée de l’Excellence scolaire 2024, tenue le mercredi 30 octobre 2024 à Kombissiri.

C’est sous le thème : « Contribution de l’école pour une société de paix et de cohésion dans un contexte de crise sécuritaire », que la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga a organisé la journée de l’Excellence scolaire 2024.

Ils sont au total cinquante-cinq lauréats, apprenants, élèves, enseignants et structures d’encadrement pédagogique du préscolaire, primaire et du non formel à recevoir des prix pour leurs performances au cours de l’année scolaire 2023-2024.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Claude Ouédraogo, a félicité les lauréats pour leurs résultats au compte de l’année scolaire 2023-2024. Pour lui, l’excellence scolaire, loin de se limiter à la recherche des meilleurs résultats académiques, doit également inclure la formation des enfants, futurs citoyens responsables, capables de contribuer à la cohésion de la société.

Madame Wossolème Clarisse Dénni, Secrétaire générale de la province du Bazèga représentant le Haut-commissaire de la province, présidente de la journée, a également félicité les lauréats et l’ensemble des acteurs de l’éducation de la province pour les sacrifices consentis contre l’ignorance.

Les parrains de l’événement, Éric Tapsoba, député à l’Assemblée législative de transition et Ousmane Ouédraogo opérateur économique, ont tous deux félicité les lauréats et encouragé les acteurs de l’éducation de la province à maintenir le cap de la promotion de l’excellence dans l’exercice de leur fonction.

En plus des prix composés de divers lots en espèce et en nature, certains lauréats ont reçu des lettres de félicitations.

Pour rappel, la province a obtenu 85,46% au CEP, 67,92% à l’entrée en classe de sixième et 73,28% de réussite au niveau de l’éducation non formelle.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Au coin du Palais

Au coin du Palais

Condamné à 1 an ferme, il risque en plus 24 mois pour abus de confiance

A.O exerce dans le domaine du transit. Dans le cadre de son activité, il effectue des démarches pour les formalités douanières des automobiles des particuliers, moyennant paiement de ses services. Il était à la barre, devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso, le mardi 22 octobre 2024, pour répondre des faits d’abus de confiance sur la somme de 560 000 F CFA au préjudice de I.D. A la barre, le prévenu a sans ambages reconnu les faits. Selon son récit, la somme n’a pas été versée d’un coup par son client, mais en plusieurs tranches. A ses dires, I.D a débuté le versement  de la somme requise pour le service en 2021 et ce n’est qu’en 2023 qu’il a pu la solder. Malheureusement, a fait savoir le prévenu, il est tombé malade et s’est servi des sous de son client pour se soigner, prenant l’engagement de rembourser l’argent dépensé pour la suite de la procédure. « Il y a quelqu’un qui me devait plus d’un million de F CFA. Je comptais récupérer, mais je n’ai pas pu me faire rembourser », a expliqué A.O. Las d’attendre, le plaignant a exigé tout simplement le remboursement de son argent. A écouter le mis en cause, il doit plutôt 464 000 F CFA a I.D. « J’avais déjà effectué certaines démarches et en plus il y a mes honoraires », a affirmé A.O. La plainte est venue trouver le prévenu en détention où il purgeait sa peine de 12 mois de prison ferme pour une affaire de « faux et usage de faux en écriture publique ». Pour le ministère public, les faits sont suffisamment établis. Il a requis alors de reconnaitre le prévenu coupable  et de le condamner à 24 mois de prison et une amende d’un million de F CFA, le tout, ferme. Le parquet a par ailleurs demandé une confusion des peines (Ndlr : avec son affaire précédente). Le plaignant s’est constitué partie civile et a demandé le remboursement de sa somme de 560 000 FCFA. Quant au prévenu, il a demandé la clémence du tribunal, promettant ne plus répéter ces faits. Le dossier a été mis en délibéré pour l’audience du 29 octobre prochain.

 

Le jeune employé de commerce pris dans son propre piège  

L’histoire qui a trainé A.K.C en prison, puis devant la chambre correctionnelle du TGI de  Bobo-Dioulasso, le mardi 22 octobre 2024, est digne d’un film de fiction. Ce jeune employé de commerce domicilié dans la cité de Sya a comparu pour des faits de tentative d’escroquerie. Devant les juges, tout comme durant l’instruction, le prévenu a reconnu les faits. Lesdits faits se sont déroulés le 19 juillet dernier à Bobo-Dioulasso et c’est le même jour que le prévenu a été pris la main dans le sac et conduit au commissariat central de police de Bobo-Dioulasso. Selon l’explication du prévenu, étant dans un besoin pressant d’argent pour les soins de sa maman souffrante, il a approché un de ses amis du nom de D.D. Ce dernier lui a fait savoir qu’il ne disposait pas d’argent pour lui prêter, mais avait une idée pour lui faire gagner des sous. C’est alors qu’ils ont mis en branle leur idée funeste. D.D a accosté L.S, une jeune dame. Feignant ne pas maitriser la ville il va se renseigner auprès d’elle sur une voie. Le coup étant bien monté, pendant  que D.D se renseignait auprès de L.S, A.K.C a quitté de nulle part pour venir demander l’objet de la discussion. De là, le prévenu du jour a indiqué qu’il allait fausser compagnie, comme quoi il avait une urgence à gérer.  C’est à ce moment que D.D s’est dressé en marabout et a deviné devant la jeune dame que A.K.C avait sa belle-sœur en travail à l’hôpital. Ce qu’a confirmé A.K.C, avec étonnement. Mieux, le marabout poursuivra ses œuvres en disant avec exactitude que A.K.C avait même reçu un transfert de deux millions F CFA de sa grande sœur qui vit en Europe pour prendre en charge l’accouchement de la belle-sœur. Ce qu’a également confirmé ce dernier. Après ces scènes, A.K.C proposera à la jeune dame de partir faire un retrait de son compte mobile money pour que le marabout bénisse cet argent. C’est une fois au point de retrait que le prévenu sera dévoilé dans son œuvre avec l’aide de la gérante, et interpellé par des passants puis conduit au commissariat. Le faux marabout, quant à lui, s’est évaporé dans la nature jusqu’à ce jour.  Devant les juges, le mis en cause a clairement reconnu que leur intention était d’escroquer la jeune dame. Le ministère public a trouvé que les faits sont bien caractérisés. Il a demandé de le maintenir dans les liens de la prévention et de l’en déclarer coupable. Pour le parquet, A.K.C est certes coupable, mais mérite que le tribunal lui donne une seconde chance. Comme justification, le prévenu est un délinquant primaire, mais aussi, n’a pas cherché à cacher ou nier les faits. Il a alors été demandé de le condamner à 12 mois de prison et à une amende de 500 000 F CFA, le tout assorti de sursis. Le tribunal l’a reconnu coupable et en répression l’a condamné à 24 mois de prison et à une amende d’un million F CFA, le tout assorti de sursis.

 

Il disparait avec l’argent de la vente des produits de sa fournisseuse

D.K exerce dans le commerce des légumes et d’autres produits alimentaires à Bobo-Dioulasso. Etant oisif courant juin 2024, c’est dans l’optique de le soutenir que O.D, commerçante de légumes au marché de fruits de Bobo-Dioulasso, lui a remis des produits à crédit pour vendre, garder les bénéfices puis lui rembourser le capital. D.K a effectivement pu écouler les produits d’une valeur de plus d’un million de F CFA, mais n’a pas rendu l’argent de sa bienfaitrice. Pire, il a disparu dans la nature et ne répondait plus aux appels. C’est ainsi que dame O.D posera plainte au service régional de police judiciaire de Bobo-Dioulasso contre D.K pour abus de confiance, le 20 juillet 2024. D.K sera par la suite interpelé. A la barre, le mardi 22 octobre 2024 devant la chambre correctionnelle du TGI de Bobo-Dioulasso, le prévenu n’a pas nié les faits d’abus de confiance qui lui sont reprochés. Il a justifié qu’il a utilisé l’argent de dame O.D pour éponger une ancienne dette qu’il trainait.  Pour le procureur, les faits sont bien établis. Il a alors demandé de reconnaitre D.K coupable et de le condamner à 12 mois de prison et à une amende d’un million de F CFA, le tout, ferme. O.D s’est constituée partie civile et a réclamé la somme de 1 203 000 F CFA. Le tribunal, dans sa décision, a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à 12 mois de prison dont 6 ferme et à une amende de 500 000 F CFA avec sursis. Le tribunal a par ailleurs reçu la constitution partie civile de DD et l’a d déclaré fondée. Il a enjoint à D.K de payer à O.D la somme de 1 203 000 F CFA avec une contrainte d’exécution judiciaire fixée à 3 mois.

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

 

 

 

 

Données à caractère personnel:Elèves et étudiants de Banfora sensibilisés

Données à caractère personnel:Elèves et étudiants de Banfora sensibilisés

La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a organisé  une campagne de sensibilisation sur la protection des données à caractère personnel dénommé « éducation au numérique » au profit des élèves et étudiants de Banfora, dans la région des Cascades, le jeudi 17 octobre 2024 au collège Sainte Thérèse de Banfora.

La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) va au contact des élèves et les étudiants à travers une campagne de sensibilisation dénommée « éducation au numérique ». Dans ce sens, elle veut attirer leur attention sur les dangers liés à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Le jeudi 17 octobre 2024, la commission a rencontré les élèves et étudiants de Banfora, dans la région des Cascades. « Durant cette campagne de sensibilisation, nous allons partager avec cette franche jeune de la population les avantages liés à l’utilisation de cette technologie et ensuite les dangers qu’ils peuvent encourir dans l’utilisation de cette plateforme. Nous voulons, à travers cette séance de sensibilisation, forger des modèles pour le futur de notre nation », a expliqué le directeur des affaires juridiques et contentieux de la CIL, Désiré K.

A cette rencontre de sensibilisation, les communications ont porté sur le cadre juridique de la loi portant protection des personnes à l’égard du traitement de leurs données à caractère personnel, sur les enjeux de la protection des données personnelles et sur les règles de bonnes pratiques sur les réseaux sociaux. L’utilisation du numérique, a indiqué le directeur des affaires juridiques de la CIL, comporte aussi bien des avantages que des risques. « En étant bien informé de ces inconvenants, on sera à mesure de les éviter. C’est pour aussi permettre aux jeunes de ne pas tomber aux pièges que comportent les technologies de l’information et de la communication », a soutenu Désiré K. Yaméogo.

Le Conseiller technique du gouverneur de la région des Cascades, Boukary Dionou, représentant le gouverneur, a indiqué dans le discours d’ouverture de la rencontre que le numérique ouvre de « formidables opportunités » mais il pose aussi « des défis importants », notamment celui de la protection des données à caractère personnel. « A l’heure ou nos informations circulent à travers des plateformes numériques, il est essentiel que chaque citoyen, en particulier les jeunes soient conscients de l’importance de protéger ses données personnelles », a invité Boukary Dionou. C’est dans cette dynamique qu’il a salué cette initiative de la CIL qui, à l’en croire, permettra de susciter une prise de conscience individuelle et collective des enjeux de la protection des données à caractère personnel chez les bénéficiaires.

Le conseiller technique du gouverneur des Cascades a également exprimé sa reconnaissance à l’endroit de la Présidente de la Commission de l’Information et des Libertés (CIL), Hallguiéta Nassa, ainsi qu’à l’ensemble du collège des commissaires, et à toute l’équipe administrative de la CIL pour la rencontre de Banfora. Il a également exprimé sa reconnaissance à l’endroit des partenaires techniques et financiers qui accompagnent la CIL dans la réalisation de cette activité. Yaméogo. A la fin de cette campagne, a-t-il poursuivi, la CIL veut toucher plus de 800 personnes pour le bon usage des TIC. Pour rappel, « éducation au numérique » est organisée dans quatre régions du Burkina Faso. Il s’agit des régions du Centre-nord, du Centre-Est, des Cascades, et de la Boucle du Mouhoun.

Jean Paul YEKPAYE

(AIB/Comoé)

Journées nationales d’engagement patriotique:Les corps constitués des Hauts-Bassins éclairés sur les symboles de l’État

Journées nationales d’engagement patriotique:Les corps constitués des Hauts-Bassins éclairés sur les symboles de l’État

Le gouvernorat de Bobo-Dioulasso, en collaboration avec la grande chancellerie des ordres burkinabè, a organisé une conférence publique sur les symboles de l’Etat au profit des corps constitués, le lundi 21 octobre 2024 à Sya. Ladite conférence s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Les autorités de la région des Hauts-Bassins cherchent à raviver le sentiment patriotique au sein de la population. Pour ce faire, elles ont organisé, en collaboration avec la grande chancellerie des ordres burkinabè, une conférence publique pour faire connaître les symboles de l’État aux corps constitués, le lundi 21 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso. S’inscrivant dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, elle visait à renforcer la connaissance des symboles de l’Etat et à raviver le sens du devoir patriotique dans la région. Pour le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, cette conférence est une belle occasion pour raviver la fibre patriotique dans la région. « Pour demander à quelqu’un de s’engager de manière patriotique, il faut qu’il comprenne ce qu’est la patrie et qu’il connaisse les symboles qui la représentent », a-t-elle déclaré. Elle a, de ce fait, encouragé les participants à être des relais auprès de leurs communautés et à promouvoir activement les valeurs citoyennes et patriotiques dans leurs localités respectives. Mariama Konaté a insisté sur l’importance de prolonger l’engagement citoyen au-delà des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. « Ce que nous voulons, c’est que les comportements que nous avons encouragés et l’engagement que nous avons demandé se prolongent au-delà de cette quinzaine », a-t-elle laissé entendre. Pour elle, il est essentiel que cela continue tout au long du cheminement de la nation, pour montrer à l’ensemble des autres pays que le Burkina Faso est un et indivisible, qu’il est une nation unie et prospère.

Intégrer les valeurs de la nation

Deux communications majeures ont été présentées lors de cette conférence. La première a porté sur les symboles de l’État ainsi que sur les valeurs patriotiques et citoyennes. Selon le secrétaire général de la grande chancellerie des ordres burkinabè, Emmanuel Sorgho, cette communication  rappelle les quatre symboles nationaux qui sont l’emblème, l’hymne national, les armoiries et la devise. A l’entendre, ces symboles incarnent des valeurs telles que l’unité, la paix, l’honnêteté et le travail bien fait. « Les participants ont été invités à intégrer ces valeurs dans leur quotidien pour contribuer au développement d’une nation unie et prospère », a indiqué le secrétaire général. La seconde communication a porté sur les ordres burkinabè, un système conçu pour récompenser les travailleurs les plus méritants. Cette communication a été livrée par Emmanuel Sorgho qui a expliqué comment ces distinctions honorifiques sont attribuées aux citoyens qui se démarquent par leur engagement envers la nation. « Lorsque quelqu’un s’est engagé pour la patrie et qu’il se distingue par son mérite, la nation se doit de le reconnaître », a-t-il souligné. Pour mémoire, la deuxième phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne s’est tenue du 2 au 15 octobre 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

Noufou NBIE

 

Salimata DAO

(Stagiaire)

Houndé Gold Operation:Le comité des femmes va en guerre contre les cancers féminins

Houndé Gold Operation:Le comité des femmes va en guerre contre les cancers féminins

Le comité des femmes de Hondé Gold Operation (HGO) a lancé sa campagne de dépistage du cancer de sein et du col de l’utérus, le lundi 21 octobre 2024 à Houndé, dans la province du Tuy, région des Hauts-Bassins. Prévue pour quatre jours, du 21 au 24 octobre prochain, cette campagne entend toucher environ 400 femmes de la commune de Houndé.

La mine Houndé Gold Operation (HGO), filiale de Endeavour mining, à travers son comité des femmes, réaffirme son engagement pour le bien-être de la femme. Pour la 3e année consécutive à l’occasion du mois d’Octobre Rose, les femmes de la mine d’or se sont lancées dans la guerre contre le cancer de sein et du col de l’utérus en ce mois d’octobre 2024. Elles ont à cet effet organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage de ces maladies à visage féminin du 21 au 24 octobre 2024 à Houndé. Pendant les quatre jours, l’accent sera mis sur le dépistage précoce et le suivi médical régulier des femmes, à en croire la présidente du comité des femmes de  HGO, Mounana Valérie Rolande Tiama. Ainsi, a-t-elle poursuivi, les femmes de la commune seront sensibilisées et dépistées sur les cancers féminins pour identifier les cas positifs afin de les référer aux formations sanitaires pour une prise en charge efficace. « Plus précisément, une campagne de sensibilisation sera organisée dans les villages environnants de la mine et au lycée provincial de Houndé au profit des scolaires. Nous allons terminer avec une marche sportive pour marquer notre engagement à barrer la route au cancer du sein et du col de l’utérus à Houndé », a détaillé Mme Tiama le programme de la campagne. La marche sportive, a fait savoir la présidente du comité des femmes de la mine, sera ponctuée de messages et de mobilisation sur les cancers féminins à l’endroit de tout le personnel de HGO. A la fin de la campagne, Mme Tiama et ses sœurs entendent offrir de façon gracieuse le dépistage le cancer du sein et du col de l’utérus au maximum de femmes de la commune de Houndé. Pour ce faire, la présidente du comité des femmes de HGO, a invité à une mobilisation pour la réussite de la campagne. « Nous souhaitons une mobilisation massive des femmes pour le dépistage précoce des cancers pour faciliter une prise en charge rapide. Lorsque le dépistage est précoce, le taux de mortalité dû aux cancers féminins est minimisé. Et notre objectif c’est de réduire le taux de mortalité pour cause de cancer du sein et de col de l’utérus », a soutenu Mounana Valérie Rolande Tiama. Environ 400 femmes et lycéennes, selon Mme Tiama, seront sensibilisées et dépistées à cette période de la campagne.

Environ 400 femmes à dépister

Environ 400 femmes et lycéennes, selon Mme Tiama, seront sensibilisées et dépistées à cette période de la campagne. Depuis 1985, a rappelé le directeur des ressources humaines de la mine d’or de Houndé, Bourahima Moné, représentant le directeur général de la mine à la cérémonie de lancement, le monde entier organise une campagne chaque mois d’octobre contre le cancer de sein et du col de l’utérus. Cet évènement est symbolisé par le ruban rose d’où l’appellation mois d’Octobre Rose. C’est pour sacrifier à cette traditionnelle lutte que la mine accompagne le comité des femmes, selon le représentant du DG, avec les moyens nécessaires pour cette campagne depuis trois ans. Cette année, aux dires de M. Moné, c’est avec une enveloppe de deux millions F CFA allouée pourlsa réussite de cette campagne. « Cette initiative est portée par les femmes de la mine, et la direction les accompagne avec les moyens nécessaires afin de leur permettre de toucher le maximum de femmes avec l’aide des structures sanitaires », a fait savoir Bourahima Moné. A en croire le médecin-chef du district de Houndé, Dr Issouf Ouédraogo, le cancer du sein peut guérir lorsqu’il est dépisté à temps. Et pendant cette campagne initiée par les femmes de la mine de Houndé, le personnel soignant est impliqué pour la sensibilisation, notamment l’autopalpation des seins, le dépistage. Les appareils et les consommables, a rassuré Dr Ouédraogo, ont été mis à la disposition des agents de santé par la mine pour mener à bien cette campagne.

Kamélé FAYAMA

Plan d’action pour la stabilisation et le développement des Cascades:Un taux de réalisation physique de 50,78% à mi-parcours

Plan d’action pour la stabilisation et le développement des Cascades:Un taux de réalisation physique de 50,78% à mi-parcours

Le Cadre régional de dialogue (CRD) des Cascades a tenu le mardi 6 août 2024 à Banfora, sa 2e session de l’année en cours. Cette rencontre a été consacrée à la revue régionale annuelle 2024 de la politique nationale de développement.

 

A la date du 30 juin 2024, le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) de la région des Cascades, instrument d’opérationnalisation de la Politique nationale de développement (PND),  a enregistré un taux d’exécution physique de 50,78% des activités et 39, 17% pour le volet financier. C’est chiffres ont été donnés lors de la 2e session  de l’année du Cadre régional de Dialogue (CRD) des Cascades qui s’est tenue le mardi 6 aout 2024 à Banfora. L’activité a été présidée par le gouverneur des Cascades, Florent Badabouè Bazié.

Il a félicité les différents acteurs et partenaires pour les activités réalisés malgré les conditions de travail difficiles liés à l’insécurité. A ses yeux, il y a des motifs de satisfaction au regard des résultats engrangés. Il a alors appelé tous les acteurs à rester mobilisés, engagés  et maintenir le cap pour un taux de réalisation plus satisfaisant en fin d’année. Selon le Directeur régional de l’économie et de la planification des Cascades, Abdoulaye Ki, les acteurs de développement de la région ont mené des actions qui ont permis  d’avoir un taux d’exécution physique global satisfaisant.

« 50,78% sont un taux très satisfaisant parce que nous sommes à mi-parcours et l’espoir est permis qu’en fin d’année nous pussions avoir un taux meilleur » s’est réjoui Abdoulaye Ki. Selon le rapport de performance à mi-parcours,  sur une prévision totale de 140 activités à réaliser, les différents acteurs ont pu entièrement réaliser 46 activités, partiellement 46 autres, et 48 n’ont pas encore été entamées. Ce qui représente le taux de réalisation physique de 50,78%.  Sur une prévision initiale de 29,7 milliards de  FCFA, de 11,6 milliards de FCFA a été mobilisé pour les activités à réaliser  soit un taux de réalisation financière de 39, 17%.

Il est à noter que le rapport de performance fait ressortir l’état d’exécution des activités des collectivités territoriales, des services déconcentrés de l’Etat, des projets et programmes de développement, des organisations non gouvernementales (ONG) et les associations de développement au 30 juin 2024. Quant à l’état de mis en œuvre à mi-parcours du PA-SD, il est apprécié à travers 4 piliers. Il s’agit de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance, et œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

  Jean Paul YEKPAYE

(AIB/Comoé)

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