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Tir à l’arc / SNC 2024 : Le Sud-Ouest veut « reprendre sa place »

Tir à l’arc / SNC 2024 : Le Sud-Ouest veut « reprendre sa place »

 Gaoua, 19 avril 2024 (AIB) – Reconnus pour leurs performances au tir à l’arc lors de la phase finale de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), les archers qualifiés de la région du Sud-Ouest s’entraînent d’arrache-pied afin de « glaner toutes les médailles ».

À quelques jours de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2024), les archers de la région du Sud-Ouest qualifiés pour la phase finale affûtent leurs flèches. Ils sont au total 11 archers dans la région, dont 7 dans la province du Poni.

Le mercredi 18 avril 2024, il est 15 heures au stade régional de Gaoua. Les archers du Poni qualifiés pour la SNC, munis de leurs carquois et de leurs arcs, s’entraînent d’arrache-pied.

En effet, chaque après-midi, les archers se retrouvent pour tester leur dextérité sous la supervision de leur encadreur, Jean-Philippe Hien, par ailleurs président de l’Association pour la promotion du tir à l’arc du Poni (APTARC-P).

« Cette année, la région va remporter tous les prix. On ne va même pas laisser un prix. Nous allons redoubler d’efforts pour reprendre ce leadership », a assuré Jean-Philippe Hien. Car selon lui, le Sud-Ouest a toujours été en tête lors des précédentes éditions de la SNC.

Mais, a-t-il rappelé, la région de la Boucle du Mouhoun avait détrôné celle du Sud-Ouest lors de la compétition de tir à l’arc de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023.

Pour lui, la Boucle du Mouhoun avait occupé uniquement la plus haute marche du podium dans la catégorie pool adulte, alors que le Sud-Ouest avait fait une razzia dans les autres catégories.

Hinkoune Hien est prêt à défendre vaillamment les couleurs de la région du Sud-Ouest. « Nous nous entraînons pour ramener les prix », a-t-il ajouté.

En prélude à la biennale de la culture, l’Association pour la promotion du tir à l’arc dans le Poni (APTARC-P) a également organisé la Journée régionale de l’archer pour mettre en jambe des archers sélectionnés. Elle visait à valoriser ce sport ancestral, offrir un cadre d’expression à ses passionnés et permettre une saine émulation entre pratiquants, selon M. Hien.

En rappel, la Semaine Nationale de Culture se tiendra du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina Faso nouveau ».

Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire donnent « un nouveau départ » à leurs relations de coopération

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Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire donnent « un nouveau départ » à leurs relations de coopération

Niangologo, 19 avril 2024 (AIB)- Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont donné vendredi à Niangologo (Burkina), un nouveau départ à leurs relations de coopération qui ont été mises à mal ces derniers mois, par des incompréhensions.

« Nous quittons Niangologo avec les cœurs remplis de joie. Nous avons passé en revue tous les points des relations entre les deux pays et je peux vous assurer que cette réunion de Niangoloko donnera un nouveau départ aux relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. On ne peut que se féliciter pour ce qui vient de se passer ce jour et je n’en dirai pas plus », a affirmé vendredi le ministre d’Etat ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara.

Le ministre ivoirien s’exprimait au terme d’une rencontre sollicitée par lui auprès de son homologue burkinabè, le général de brigade Kassoum Coulibaly.

« Nous espérons que nous reprendrons un nouveau départ dans le cadre du renforcement des relations entre nos deux pays pour lutter contre le terrorisme dans notre sous-région et les différents trafics qui ont lieu à la frontière commune entre nos deux pays », a estimé le général Coulibaly.

Ces derniers mois, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont connu des tensions, liées aux arrestations de deux gendarmes ivoiriens et de deux éléments des  Forces combattantes burkinabè, accusés d’avoir franchi la frontière avec leurs armes de service.

De l’avis du ministre d’Etat Ouattara, s’il existe « des points d’achoppement », il faut les régler pour « aller de l’avant ».

« Cette rencontre que nous avons souhaitée, nous partie ivoirienne, était très utile pour nous permettre de nous parler. Les peuples qui sont de part et d’autre de ces frontières, ont pratiquement beaucoup de choses en commun.  (….) Et pour ce faire, ces deux peuples, doivent tout faire pour rester ensemble », a-t-il expliqué.

Pour le ministre d’Etat Kassoum Coulibaly, il sied que les deux nations voisines se parlent toujours et fassent en sorte qu’il n’y ait pas de rupture de dialogue.

« Nous souhaitons vivre dans un espace commun de sécurité dans la fraternité et la cordialité. Chers frères vous êtes chez vous. Il n’y a peut-être qu’une bande imaginaire qui nous sépare, (mais) on est ensemble », avait déclaré le général de Brigade Kassoum Coulibaly à l’ouverture des travaux.

Le ministre d’Etat Téné Birahima Ouattara a saisi l’occasion pour féliciter le Burkina Faso pour les victoires engrangées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il a fait part du soutien du Gouvernement ivoirien et affiché sa compassion face aux pertes subies dans le cadre de cette guerre.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

 

 

 

 

Festival international des masques et des arts de Dédougou : L’édition de la résilience est lancée

BURKINA-MOUHOUN-CULTURE-MASQUES-FESTIVAL

Festival international des masques et des arts de Dédougou : L’édition de la résilience est lancée

 Dédougou, (AIB) : Le Ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, a présidé le jeudi 18 avril 2024 à Dédougou, la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA), sous le thème : « Masques, culture et résilience ».

 Une semaine durant, les festivaliers assisteront à des prestations de masques en fibres, en feuilles et en tissus issus des sociétés de masques de la Boucle du Mouhoun et d’autres régions du Burkina Faso.

Placée sous le thème « Masque, Culture et Résilience », la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTMA) de Dédougou ou l’édition de la résilience bat son plein à travers les expressions traditionnelles du masque.

La ville de Dédougou connait une animation particulière, à travers les richesses culturelles variées des différentes sociétés de masques invitées.

Souhaitant la bienvenue aux festivaliers, le Préfet, Président de la délégation spéciale communale de Dédougou, M. Dieudonné Tougfo, a traduit sa reconnaissance au comité d’organisation pour la tenue de l’édition du FESTIMA qui contribue non seulement à la valorisation du masque mais aussi participe à donner une ambiance festive à la ville de Dédougou.

Pour ce faire, il a invité la population à réserver une hospitalité pour tous les festivaliers.

De l’avis du Secrétaire exécutif de l’Association pour la sauvegarde du masque (ASAMA), Léonce Ki, structure organisatrice du FESTIMA, les festivités de cette 16e édition s’annoncent comme un hommage vibrant à l’héritage culturel et à la capacité des communautés à surmonter les défis.

« La tenue de ce festival est à mettre à l’actif des populations de Dédougou, ville hôte du festival, à qui il n’a manqué d’exprimer toute sa gratitude », a-t-il indiqué.

Selon Léonce Ki, pendant une semaine de riches activités, l’art, la tradition et la résilience se rencontrent pour célébrer la diversité et la créativité humaine à travers les valeurs que nous connaissons du masque.

Il a traduit sa reconnaissance à l’ensemble des acteurs qui ont œuvré et ont permis la tenue de cette édition malgré le contexte sécuritaire difficile dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Le Ministre Mikaïlou Sidibé, a salué la ténacité et la résilience de l’ASAMA et celles des populations qui, malgré le contexte difficile que connaît le pays, ont voulu tenir haut le flambeau du festival en organisant la présente édition.

Il a en outre salué les efforts fournis par le FESTIMA dans la préservation de ce patrimoine qui fait aujourd’hui la fierté de tous.

Soulignant l’importance du retour du festival, le ministre Sidibé a martelé que le terrorisme ne doit pas nous priver de notre identité culturelle.

Le programme de cette édition de la résilience du FESTIMA prévoit une foire d’exposition, un marché des communautés et une conférence.

Agence d’information du Burkina

 SB/hb/yo

 

Des motocyclettes et un forage au profit des personnes vivant avec un handicap

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Des motocyclettes et un forage au profit des personnes vivant avec un handicap

Pô, 19 avr 2024 (AIB) – La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a remis, vendredi Pô, un forage et dix motos à la Coordination provinciale des associations des personnes vivant à avec un handicap de la province du Nahouri, au nom du président Ibrahim Traoré,
Ce don, d’une valeur d’environ 7 millions FCFA, est l’œuvre du président de l’Amicale des transitaires de Dakola, Samuel Tahoura. Il entend ainsi soutenir la Transition, en contribuant à prendre en charge certaines doléances soumises par la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri au Chef de l’Etat, lors de son séjour en août 2023 à Pô.
En plus des motos, le Chef de l’Etat a fait réaliser un forage au profit des personnes vivant avec un handicap. Selon la coordonnatrice des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri, Rachelle Adouabou, la célérité dans la réponse à leurs sollicitations est la preuve de l’engagement du Capitaine Ibrahim Traoré pour leur épanouissement socio-économique. Elle a remercié le Chef de l’Etat qui œuvre à l’inclusion des personnes handicapées et pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme.
La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou a remercié le président de l’Amicale des transitaires de Dakola, pour son soutien, qui va contribuer à soulager cette frange de la population.
Pour Samuel Tahoura, le Chef de l’Etat œuvre inlassablement à la reconquête du territoire. Au regard des enjeux, il a jugé nécessaire d’apporter son soutien au Président et à la Transition ; d’où l’acquisition des motos au profit de la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap du Nahouri.
Il a également salué les efforts du Président de la Transition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme avant de lancer un appel à tous les Burkinabè de soutenir la Transition.
Agence d’Information du Burkina
Avec Direction de la communication de la Présidence du Faso

Soutien aux personnes vivant avec un handicap : des motocyclettes et un forage pour la Coordination des associations de la province du Nahouri

Soutien aux personnes vivant avec un handicap : des motocyclettes et un forage pour la Coordination des associations de la province du Nahouri

(Pô, 19 avril 2024). La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU, au nom du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a procédé ce vendredi, à la remise de dix motos à la Coordination provinciale des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri.

Ce don, d’une valeur d’environ 7 millions de F CFA, est l’œuvre du président de l’Amicale des transitaires de Dakola, Samuel TAHOURA. Il entend ainsi soutenir la Transition, en contribuant à prendre en charge certaines doléances soumises par la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri au Chef de l’Etat, lors de son séjour en août 2023 à Pô.

En plus des motos, le Chef de l’Etat a fait réaliser un forage au profit des personnes vivant avec un handicap. Selon la coordonnatrice des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri, Rachelle ADOUABOU, la célérité dans la réponse à leurs sollicitations est la preuve de l’engagement du Capitaine Ibrahim TRAORE pour leur épanouissement socio-économique. Elle a remercié le Chef de l’Etat qui œuvre à l’inclusion des personnes handicapées et pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme.

La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU a remercié le président de l’Amicale des transitaires de Dakola, pour son soutien, qui va contribuer à soulager cette frange de la population.

Pour Samuel TAHOURA, le Chef de l’Etat œuvre inlassablement à la reconquête du territoire. Au regard des enjeux, il a jugé nécessaire d’apporter son soutien au Président et à la Transition ; d’où l’acquisition des motos au profit de la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap du Nahouri.

Il a également salué les efforts du Président de la Transition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme avant de lancer un appel à tous les Burkinabè de soutenir la Transition.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Les Etats-Unis bloquent l’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU

 

Les Etats-Unis bloquent l’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU

Nations Unies, États-Unis

Les Etats-Unis ont mis fin jeudi au rêve d’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU, mettant sans surprise leur veto au Conseil de sécurité à une revendication honnie par leur allié israélien, en pleine guerre à Gaza.

Depuis plusieurs semaines, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur « d’Etat non membre observateur », ainsi que les pays arabes, imploraient le Conseil d’accepter qu’un « Etat palestinien » déjà reconnu par la majorité des capitales prenne sa place « légitime » au sein des Nations unies.

En vain. Les Etats-Unis, qui ont tout fait pour retarder le vote, n’ont pas hésité à recourir à leur droit de veto qu’ils utilisent régulièrement pour protéger leur allié israélien.

Une décision immédiatement dénoncée par l’Autorité palestinienne y voyant une « agression flagrante » qui pousse le Moyen-Orient « au bord du gouffre ».

Ce rejet « ne brisera pas notre volonté, ne stoppera pas notre détermination. Nous n’arrêterons pas nos efforts. L’Etat de Palestine est inévitable, il est réel », a de son côté lancé en pleurs l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour.

« N’oubliez pas que quand cette session sera ajournée, en Palestine des innocents continueront à payer de leur vie et de la vie de leurs enfants le prix des actions israéliennes, (…), le prix d’un retard de la justice, de la liberté et de la paix », a-t-il déploré lors d’un discours qui a provoqué des larmes dans la salle du Conseil.

Le projet de résolution présentée par l’Algérie qui recommandait l’adhésion palestinienne a recueilli 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a lui aussi condamné le veto américain, assurant que le peuple palestinien poursuivrait « sa lutte jusqu’à l’établissement (…) d’un État palestinien indépendant et pleinement souverain avec Jérusalem pour capitale ».

Mais malgré le veto américain, le soutien « écrasant » des membres du Conseil « envoie un message très clair: l’Etat de Palestine mérite sa place » à l’ONU, a lancé l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, promettant au nom du groupe arabe de présenter à nouveau cette requête ultérieurement. « Oui, nous reviendrons, plus forts et plus bruyants ».

L’admission d’un Etat à l’ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d’un membre permanent), puis être approuvée par l’Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers.

Les Etats-Unis n’ont cessé de répéter que leur position « n’a pas changé » depuis 2011, lorsque la demande d’adhésion présentée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait tourné court avant même d’atteindre l’étape du Conseil.

– « Actions prématurées » –
« Ce vote ne reflète pas une opposition à un Etat palestinien, mais est une reconnaissance qu’il ne peut naître que de négociations directes entre les parties », a justifié l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood, regrettant des « actions prématurées ici à New York, même avec les meilleures intentions ».

Les Etats-Unis ont également mis en avant la législation américaine qui leur imposerait de couper leur financement à l’ONU en cas d’une adhésion palestinienne en dehors d’un tel accord bilatéral entre Israël et les Palestiniens.

Le dernier veto à l’adhésion d’un Etat à l’ONU date de 1976, quand les Américains avaient bloqué l’entrée du Vietnam.

Les Israéliens dénonçaient également avec virulence l’initiative palestinienne, fustigeant le simple fait que le Conseil l’examine.

Et son rejet ne les a pas satisfaits, leur ambassadeur à l’ONU Gilad Erdan dénonçant les pays l’ayant soutenue.

« Parler à ce Conseil est comme parler à un mur », a-t-il lancé, estimant que ces voix favorables allaient encourager les Palestiniens à ne pas revenir à la table des négociations et « rendre la paix presque impossible ».

Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux Etats, défendue par une grande majorité de la communauté internationale, dont les Etats-Unis.

Et la majorité des 193 Etats membres de l’ONU (137 selon le décompte de l’Autorité palestinienne) reconnaissent de manière unilatérale un Etat Palestinien.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a peint devant le Conseil de sécurité un tableau effrayant de la situation au Moyen-Orient « au bord du précipice ».

« Une erreur de calcul, une mauvaise communication, une méprise, pourrait conduire à l’impensable, un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour tous ceux concernés, et pour le reste du monde », a-t-il alerté.

Quant à Gaza, « six mois et demi d’opérations militaires israéliennes ont créé un enfer humanitaire », a-t-il déploré.

La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre contre Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Les opérations israéliennes en représailles dans la bande de Gaza ont fait 33.970 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Avec AFP

Chine : Une entreprise automobile privée produit plus de 1200 véhicules électriques par jour

Burkina-Chine-Coopération

Chine : Une entreprise automobile privée produit plus de 1200 véhicules électriques par jour

Hunan, 18 avril 2025 (AIB) – Des journalistes burkinabè dont deux de l’AIB ont visité jeudi au Sud de la Chine, les installations de l’entreprise automobile privée BYD de Hunan dont les 40 mille employés produisent entre 1200 et 2000 véhicules électriques par jour, assistés par l’intelligence artificielle.

 

Ce jeudi 18 avril 2024, des hommes et des femmes des médias du Burkina Faso ont visité l’entreprise automobile privée BYD de Hunan qui produit de 1200 à 2000 véhicules de toutes catégories confondues par jour.

De la salle d’exposition à la production, en passant par le montage, les Burkinabè ont découvert la haute technologie déployée dans l’usine grâce à l’intelligence artificielle pour la fabrication des voitures à essence et électriques.

L’entreprise automobile privée BYD de Hunan est située dans la province du Changsha, au Sud de la Chine.

Cette 66e ville de la République populaire de Chine, d’une superficie de 211 800 km² avec 65 millions d’habitants, demeure une localité culturelle et économique.

Diverses marques de véhicules telles que les SUV, les MPV et les Mercedes-Benz sont produites dans ce parc automobile industriel chinois de Hunan.

Les responsables de l’entreprise n’ont pas autorisé les médias burkinabè à prendre des images.

Selon une employée qui a requis l’anonymat, l’usine commerciale était à l’origine spécialisée dans la fabrication des batteries au lithium-ion. À l’écouter, l’entreprise se consacrait initialement à la production de véhicules à quatre roues à essence et électriques.

De son avis, la société industrielle a arrêté la fabrication des voitures à essence et se concentre actuellement sur la production de celles électriques, avec un effectif de 40 000 personnes.

Elle a précisé que les principaux clients se trouvent en Asie du Sud, en Colombie et dans une partie de la Chine, où certains ménages préfèrent ces voitures à énergies renouvelables, expliquant qu’elles polluent moins l’atmosphère.

L’employée de la société a également noté que ces véhicules rechargeables peuvent parcourir au moins 700 km par jour.

Selon elle, leurs clients nationaux peuvent recharger gratuitement leurs engins dans leur entreprise commerciale privée.

Elle a par ailleurs mentionné que l’entreprise prévoit d’établir des usines de fabrication de voitures en Afrique dans les années à venir.

 

Créé en 1956 par son fondateur Chuanfu Wang, le parc industriel automobile privé de Hunan, dans la province de Changsha, reste une référence en matière de production de véhicules électriques en Chine.

Agence d’information du Burkina

Nida Ouédraogo et Ibrahima Sanou à Changsha (Chine)

NB : photo d’archive et d’illustration

 

Burkina : Le nouveau DG de la Société d’intrants s’engage à une gestion transparente des ressources publiques

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Burkina : Le nouveau DG de la Société d’intrants s’engage à une gestion transparente des ressources publiques

Ouagadougou, 18 avr. 2024 (AIB) – Le nouveau Directeur général (DG) de la Société d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP), Alassane Nikiema, s’est engagé mercredi à l’issue de son installation, à une gestion transparente et consciencieuse des ressources publiques, afin d’assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et en matériels agricoles, a appris l’AIB les services de communication du ministère en charge de l’agriculture.

Le nouveau DG de la Société d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP), Alassane Nikiema, a traduit sa reconnaissance aux autorités du Département en charge de l’Agriculture pour la confiance placée en lui. Tout en mesurant la portée de la tâche qui lui est confiée, il s’est engagé à gérer de façon efficiente, efficace, transparente et consciencieuse toutes les ressources qui lui seront allouées, confient les services de communication du ministère en charge de l’agriculture.

Nommé en Conseil des ministres en sa séance du 4 avril 2024, M. Nikiema a officiellement été installé mercredi en sa qualité de directeur général de la SOBIMAP par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou.

Pour la réussite de sa mission, il a sollicité l’accompagnement de sa hiérarchie et celui de l’ensemble des acteurs du monde rural.

Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou, a félicité le directeur général de la SOBIMAP pour sa nomination et lui a rappelé les missions de la Société.

Il s’agit notamment d’assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et en matériels agricoles à travers leur acquisition, leur gestion et leur distribution.

Par ailleurs, Monsieur Gaoussou Sanou a exhorté le nouveau Directeur général à mettre à profit l’expérience qu’il a capitalisé à la tête de la Centrale d’approvisionnements en intrants et matériels agricoles (CAIMA) pour assurer le bon fonctionnement de la SOBIMAP tout en se démarquant des anciennes pratiques qui ont prévalu à la dissolution de la CAIMA.

En rappel, le Conseil des ministres en sa séance du 20 mars 2024 a décidé de la création d’une société d’État dénommée Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) en remplacement de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA), dissoute le même jour. Celle-ci est chargée entre autres d’assurer la disponibilité des intrants et du matériel agricole sur le marché national, en quantité et en qualité.
Agence d’information du Burkina
DNK

 

 

La société minière Iamgold Essakane félicitée par le gouvernement pour son exemplarité

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La société minière Iamgold Essakane félicitée par le gouvernement pour son exemplarité

Ouagadougou, 19 avr 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a félicité la société minière Iamgold Essakane pour sa résilience face à la crise sécuritaire et pour son exemplarité dans la promotion de la cohésion sociale dans ses activités d’exploitation minière.

«Le gouvernement voudrait féliciter et encourager la société Iamgold pour sa résilience face à la situation sécuritaire et son exemplarité dans la construction de la cohésion sociale, à travers un engagement fort apprécié de son personnel et des communautés riveraines», a souligné le ministre en charge des Mines,Yacouba Zabré Gouba, cité par son service de communication

Au cours d’une visite sur le site d’exploitation de la mine située au Sahel, «le ministre Gouba a salué les efforts consentis par chaque acteur (de la mine) pour la promotion de la cohésion sociale et la construction de la sécurité. Il a également réaffirmé la volonté du gouvernement de travailler à l’amélioration continue de la sécurité pour le développement de la région et du Burkina Faso», indique encore le service de communication du ministère des Mines.

Au cours de cette visite de deux jours, le ministre a rencontré avec le directeur général de Iamgold Essakane, Tidiane Barry, les représentants des Forces de Défense et de Sécurité et les communautés d’Essakane, après avoir pris part à la Nuit des Lauréats organisée par la mine pour récompenser le mérite de ses agents.

En décembre 2023, l’Etat burkinabè et cette société minière ont trouvé un accord à l’amiable pour clore un dossier sur des accusations de fraude de matières précieuses qui les opposait en justice depuis 2018.

Iamgold Essakane dont la maison mère est basée au Canada, exploite un site de plus de 100 km2.
En 2023, elle a offert à la commune de Gorom Gorom un système d’adduction d’un coût de 200 millions FCFA et des kits alimentaires à 1000 ménages vulnérables.

Agence d’Information du Burkina

Lutte contre le terrorisme, police nationale du Burkina et procès du SG du SYNATCOMB, largement commentés par les quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Lutte contre le terrorisme, police nationale du Burkina et procès du SG du SYNATCOMB, largement commentés par les quotidiens

Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-Les parutions de ce vendredi commentent le verdict du procès de Donatien Nagalo, la conférence des commissaires sans oublier le nouveau matériel reçu par l’armée pour lutter contre le terrorisme.

« Lutte contre le terrorisme : L’armée nationale reçoit75 véhicules militaires » affiche à sa Une le journal de tous les burkinabè Sidwaya.

Sidwaya rapporte une publication de l’AIB qui informe que l’armée nationale a reçu hier 7 ambulances, 4 pick-up, 2 bus, 20 citernes à carburants tous blindés, 40 camions d’allègement, et 2 blindés temsah afin de renforcer leur capacité opérationnelle.

Le quotidien privé Le pays ajoute que ce matériel a été acquis sur fonds propre par l’Etat burkinabé auprès de la République arabe d’Egypte.

Le pays ajoute que selon le ministre en charge de la Défense, cette acquisition auprès de la république arabe d’Egypte est l’expression de la diversification des partenaires du Burkina dont parle le chef de l’Etat.

Dans un autre angle, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Les commissaires veulent être des leaders et non des chefs »

Le journal informe que du 18 au 19 avril 2024, les commissaires de polices, corps de commandement et de conception vont se pencher sur la question de management des ressources humaines dans le contexte de lutte contre le terrorisme

L’Observateur Paalga ajoute que selon le directeur général de la police, Roger Ouédraogo, au bout de cet exercice, ils doivent être des bons leaders et non des chefs.

De son côté, Le Pays informe que cette édition 2024 de la conférence des commissaires de police est placée sous le thème ; « le management des ressources humaines à la Police nationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ».

Il ajoute que les cadres venus des cadres venus des quatre coins du pays pour l’occasion vont réfléchir sur comment adapter ou réadapter les dispositifs de management dans ce contexte sécuritaire.

Dans un autre registre, le pays écrit à sa première page : « Blanchi par la justice des faits de malversations : Roch Donatien Nagalo exige des excuses publiques ».

Le journal rappelle que M. Nagalo avait subi plusieurs accusations juste après sa nomination en tant que ministre du développement industriel et du commerce qui l’avait conduit à démissionner le 08 novembre 2022.

L’Observateur Paalga poursuit que blanchit complètement des accusations portées contre lui par la justice dont le verdict a été rendu le 13 avril 2024, Donatien Nagalo a demandé à ses « détracteurs » de faire publiquement amende honorable.

Agence d’information du Burkina

AMZ/hb/yo

 

Rencontre inédite entre le ministre burkinabè en charge de la Défense, le général Kassoum Coulibaly et son homologue ivoirien Tèné Biraîma Ouattara ce vendredi à Niangologo

Rencontre inédite entre le ministre burkinabè en charge de la Défense, le général Kassoum Coulibaly et son homologue ivoirien Tèné Biraîma Ouattara ce vendredi à Niangologo

Agence d’Information du Burkina

Cadre de concertation des acteurs des médias : La première session se penche sur la crise sécuritaire et humanitaire

BURKINA-MOUHOUN-MEDIAS-ACTEURS-CONCERTATION

Cadre de concertation des acteurs des médias : La première session se penche sur la crise sécuritaire et humanitaire

Dédougou, (AIB) : La direction régionale de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, a organisé le mercredi 17 avril 2024 à Dédougou, la première session du cadre de concertation des acteurs des médias de la région, sous le thème : « Médias et crises sécuritaire et humanitaire : quelles stratégies de résilience pour les acteurs de la presse de la Boucle du Mouhoun dans la quête d’information des populations et pour la participation au processus de retour de la paix dans la région ? »

La première session du cadre de concertation des acteurs des médias de la région de la Boucle du Mouhoun s’est tenue le mercredi 17 avril 2024 à Dédougou.

Il a pour objectif, de créer un cadre d’échanges entre les acteurs locaux des médias en vue de susciter des réflexions à même de poser un diagnostic de l’impact de l’insécurité sur l’exercice de la profession et poser des stratégies de résilience face à la menace.

De manière spécifique, la session doit permettre de développer la réflexion sur les entraves que la crise sécuritaire fait peser sur l’exercice du métier de journalisme dans la région de façon particulière, proposer des stratégies de résilience des hommes et des femmes des médias régionaux en vue d’accroître les capacités d’adaptation des acteurs face à la menace et enfin, améliorer la participation des acteurs des médias au processus de construction d’une paix durable.

Pour le Directeur régional de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, Yacouba Goro, la région connait une crise humanitaire engendrée par des attaques terroristes faisant de nombreux déplacés internes.

« Des efforts sont faits tant au niveau du Gouvernement mais aussi du côté des partenaires techniques et financiers et les acteurs des médias devront jouer également leur rôle en contribuant à une gestion efficace de cette crise humanitaire pour un retour à la paix » a-t-il dit.

Selon le communicateur, Issaka Zangré, la crise sécuritaire et humanitaire qui sévit au Burkina Faso a profondément bouleversé l’équilibre socio-économique et politique du pays.

« Cette crise exerce une pression considérable sur l’ensemble des secteurs, y compris celui des médias. Dans ce contexte tumultueux, les acteurs de la presse se retrouvent confrontés à des défis sans précédent, mettant en péril leur capacité à remplir leur mission d’information et de sensibilisation », a-t-il indiqué.

Comme impact de la crise sur les acteurs des médias, M. Zangré a fait savoir que les journalistes font face à des risques accrus en raison de l’insécurité, avec des menaces directes sur leur sécurité physique et des difficultés d’accès aux zones touchées.

 

« Aussi, les contraintes financières et logistiques limitent leur capacité à couvrir efficacement les événements, tandis que les pressions gouvernementales et les risques de censure compromettent leur indépendance éditoriale et leur liberté d’expression », a précisé le communicateur.

 

Il a aussi noté que la crise dans la Boucle du Mouhoun exacerbe les défis déjà existants pour les acteurs des médias, compromettant ainsi leur capacité à remplir leur rôle crucial dans la société.

 

Comme stratégies de résilience, Issaka Zangré, a proposé le renforcement de la sécurité des journalistes en les invitant à travailler en collaboration avec les autorités compétentes pour mettre en place des mesures de sécurité adéquates, telles que la formation sur la sécurité des journaliste, l’utilisation d’équipement de protection et la sensibilisation sur les risques spécifiques liés à la couverture des conflits.

Il a proposé la diversification des sources d’information en établissant des partenariats avec des organisations locales, ONG et des acteurs de la société civile qui peuvent fournir des informations sur le terrain.

Car, a poursuivi M. Zangré, cela permettra au journaliste de produire des reportages plus complets et équilibrés malgré les contraintes. Il a invité les participants à mettre en œuvre certaines stratégies de résilience pour continuer à fournir des informations aux populations.

« Il est important de souligner que la mise en œuvre de ces stratégies de résilience nécessite un environnement propice à la liberté de presse, à la protection des journalistes et à la garantie de leur indépendance. Le soutien des autorités compétentes et la solidarité de la communauté journalistique sont également cruciaux pour la réussite de ces initiatives » a-t-il conclu.

 Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 Apurement du passif foncier urbain de la commune de Laye : La commission ad hoc installée

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 Apurement du passif foncier urbain de la commune de Laye : La commission ad hoc installée

 Boussé, (AIB)-Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Laye, Seydou Millogo, a procédé le 16 avril 2024 à Laye, à la mise en place d’une commission chargée de l’apurement du passif foncier dans la commune. La cérémonie s’est déroulée en présence des leaders d’opinion de la localité.

La commune de Laye s’est dotée d’une structure technique qui a pour charge la résolution  des réclamations ou litiges occasionnée par les différents lotissements opérés dans la commune depuis 1999.

La cérémonie d’installation des membres de la commission a eu lieu le 16 avril 2024 à Boussé, en présence de la chefferie coutumière, de responsables des communautés religieuses, de la coordination d’associations de femmes et de jeunesse.

Selon les termes de l’arrêté de création la commission a pour attribution d’une part, de faire l’état des lieux du passif foncier urbain de Laye, d’assurer le toilettage et la régularisation des procès-verbaux d’attribution de parcelles et d’autre part, assainir les registres foncier de la mairie et de recette domaniale et proposer des solutions pour chaque cas du passif foncier.

Forte d’une dizaine de personnes issues essentiellement des services techniques régionaux, provinciaux et départementaux en charge du cadastre, de l’urbanisme, des domaines, de l’environnement et de la police nationale, la commission est dirigée par Rimgninga Innocent Benjamain Yelyaoré, par ailleurs président de la commission aménagement du territoire et gestion foncière de la délégation spéciale.

La commission a quinze jours pour prendre connaissance de près de 375 dossiers réceptionnés par le service du foncier rural de la maire en 2020 puis en 2024.

Ceux-ci portent sur des situations d’attributaires non satisfaits, la présence de tombes ou de lieux de cultes sur des parcelles attribuées à autrui, la question des tirages au sort entre autres.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Laye, Seydou Millogo, a indiqué qu’il s’agit pour la commission d’apporter une solution définitive aux problèmes du foncier urbain à Laye.

Cela, a-t-il dit, va permettre à la localité de relancer sa dynamique d’organisation urbaine, de rassurer les acteurs au développement et de pouvoir ainsi exploiter au mieux son potentiel économique tout en contribuant à la consolidation du vivre en ensemble.

Dans cet élan, le PDS a exhorté les membres de la commission à accomplir leur mission avec sérénité et dans le respect des principes de transparence, d’objectivité et de loyauté.

Il a invité les forces vives de la commune a une franche collaboration afin que les travaux de la commission aboutissent à une conclusion heureuse au profit de toute la communauté.

Les autorités coutumières ont pour leur part traduit leur reconnaissance à l’exécutif communal  pour son engagement en faveur du développement de la commune.

Ils ont aussi imploré Dieu et les mânes des ancêtres afin qu’il protège et guide les membres de la commission.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

Banfora : Un décès et plusieurs blessés dans un accident de la circulation

Banfora : Un décès et plusieurs blessés dans un accident de la circulation

Banfora, 18 avril 2024 (AIB) – Une personne a trouvé la mort et d’autres ont été blessées, jeudi soir, dans la collision entre un véhicule de transport en commun (communément appelé Dina) et un camion de transport de marchandises, a appris l’AIB sur les lieux.

Selon des témoins, l’accident s’est produit à la suite d’un mauvais croisement, au pk 5 à la sortie de Kiribina en direction de Sindou.
Les blessés, parmi lesquels se trouvent des cas graves, ont été transférés au CHR de Banfora.

Notons qu’un autre camion venu sur les lieux de l’accident a broyé trois motocyclettes stationnées au bord de la route avant de s’immobiliser.

Fort heureusement, il n’y a pas eu de blessés à ce niveau.
Agence d’information du Burkina
MY/ata

Namentenga : Les partenaires au développement invités à assister les populations sans attendre la fin du terrorisme

Namentenga : Les partenaires au développement invités à assister les populations sans attendre la fin du terrorisme

Boulsa, le 17 avril 2024  (AIB)- « Nous ne devons pas attendre que les actes terroristes soient totalement arrêtés au Burkina pour nous redéployer sur le terrain pour accompagner les populations réinstallées », a lancé jeudi le haut-commissaire du Namentenga, Adama Conseiga,  aux partenaires de développement de la province.

 Les corps constitués de la province du Namentenga se sont retrouvés au lycée municipal de Boulsa le 17 avril 2024 pour la cérémonie solennelle de montée des couleurs. Cette occasion solennelle a permis de sensibiliser les citoyens en général et les élèves en particulier sur les actes patriotiques.

C’est avec enthousiasme que le personnel et les élèves du lycée ont accueilli les membres des corps constitués au sein de leur établissement pour la cérémonie solennelle de montée des couleurs.

Pour l’occasion, le message du haut-commissaire Adama Conseiga s’est focalisé sur l’importance de l’éducation dans la formation des citoyens de demain.

Il a illustré son idée en ces termes : « Le non-respect des feux tricolores par les usagers de la route, constaté avec regret par un bailleur de fonds dans la ville de Ouagadougou, a contraint celui-ci à repartir avec son financement. Car, selon lui, l’utilisation de son financement sera à l’image du non-respect des feux tricolores ».

Dans son message, Monsieur Conseiga a de nouveau rendu hommage aux forces combattantes pour les nombreux villages réinstallés.

Il a félicité l’assistance pour la beauté de la tenue Koko donda (produit burkinabè) qu’elle porte fièrement pour répondre ainsi à l’appel du président du Burkina Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, à savoir : « Produisons et consommons burkinabè ».

Il a également remercié certains agents de l’État et d’autres partenaires au développement qui accompagnent les populations réinstallées, avant d’inviter ceux qui traînent le pas à se mettre à la tâche car selon lui « Nous ne devons pas attendre que les actes terroristes soient totalement arrêtés au Burkina pour nous redéployer sur le terrain pour accompagner les populations réinstallées. »

À la suite du haut-commissaire, le responsable militaire en charge de l’unité Guépard a démontré comment plier le drapeau, comment le tenir, comment se comporter au passage du drapeau.

Selon lui, le drapeau ne doit pas être déchiré. Et, quel que soit son état, il ne doit pas toucher le sol ou se retrouver dans la poubelle.

Agence d’information du Burkina

Jean-Baptiste DAMIBA

Le Burkina célèbre la journée internationale des monuments et des sites par une montée des couleurs au Musée national

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Le Burkina célèbre la journée internationale des monuments et des sites par une montée des couleurs au Musée national

Ouagadougou, 18 avr 2024 (AIB) – Le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé, ce jeudi à Ouagadougou, à une montée du drapeau burkinabè au Musée national, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des monuments et des sites (JIMS)

Instituée en 1982 par le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS), sur proposition de l’UNESCO, la célébration de cette journée se veut un acte fort de lutte contre les catastrophes de tout genre qui constituent de sérieuses menaces contre les témoins culturels majeurs de notre civilisation.
Placée sous le thème : «Catastrophes et conflits à travers le prisme de la Charte de Venise», la célébration de la Journée Internationale des Monuments et des Sites marque également l’ouverture de la célébration du Mois du Patrimoine Burkinabè.

En saluant toutes les personnes qui ont contribué à faire naître des monuments au Burkina Faso et tous les gestionnaires des lieux de mémoire du pays, le Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, souhaite que le Comité national de ICOMOS s’investisse davantage dans l’animation du Mois du Patrimoine Burkinabè et soutienne les efforts des structures publiques et privées à l’occasion des différents programmes de visite.

Selon le Président du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), Monsieur Nangao Bély Hermann Abdoul Karim, l’objectif recherché à travers le mois du patrimoine est de mobiliser le maximum de compatriotes autour des monuments et sites dans notre pays et pour ICOMOS. C’est une mesure salutaire dans le domaine de la protection du patrimoine culturel immeuble qui constitue leur champ d’intervention.

En marge de la journée, le ministre a remis un lot de matériels au Musée national comprenant un ordinateur, un kit de sonorisation, des dictaphones et d’un appareil photographique entre autres.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MCCAT

Le Burkina, invité d’honneur, est présent à Niamey pour la première édition de la Semaine nationale du numérique

Burkina-Niger-Diplomatie-Numérique

Le Burkina, invité d’honneur, est présent à Niamey pour la première édition de la Semaine nationale du numérique

Ouagadougou, 18 avr 2024 (AIB) – Le Burkina Faso, invité d’honneur à la première édition de la semaine du numérique du Niger, est représenté à Niamey par la ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr Amina Sabane Zerbo.

Mme Zerbo a été reçu en audience ce matin par le chef de l’Etat nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, en compagnie de ses homologues malien, Alhamdou Ag Ilyène et nigérien, Sidi Mohamed Ralihou.

«Cette audience a été l’occasion pour nous de transmettre les salutations de ses homologues, les Présidents de la transitions du Burkina Faso et du Mali au Président du CNSP mais également de transmettre les remerciements du Capitaine Traoré pour avoir non seulement invité le Burkina Faso mais aussi faire de ce dernier, le pays invité d’honneur de cet évènement», a déclaré Mme Zerbo à sa sortie d’audience, rapporte l’Agence nigérienne de presse.

«Le Président a également saisi cette opportunité pour nous rappeler un certain nombre d’orientations sur notre action qui doit être toujours guidée par les préoccupations de nos populations» a-t-elle poursuivi.

En tant qu’acteurs du numérique, ’’nous sommes très honorés de la place que nos plus hautes autorités accordent à notre secteur et également du soutien qu’ils nous apportent pour que nous puissions réaliser notre mission et faire effectivement du numérique un levier de développement socio-économique au service de nos populations’’ a salué Dr Aminata Zerbo.

Cette première édition de la Semaine nationale du numérique se tient du 18 au 20 avril sous le thème «le Numérique et la Souveraineté», au centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey.
Elle est organisée par le ministère nigérien de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique et «vise à stimuler davantage le secteur privé à accompagner efficacement les actions du gouvernement et à promouvoir une industrie du numérique créatrice de valeurs au Niger», a expliqué l’agence nigérienne de presse.

C’est également une occasion de vulgariser les usages innovants du numérique par la productivité et la compétitivité des secteurs importants de l’économie nationale en améliorant les performance agricole, l’accès et la qualité des soins de santé, l’éducation et la formation, le commerce et les services publics régaliens.

Agence d’information du Burkina

Le Niger tient la première édition de la Semaine du numérique en présence des délégations de l’AES et de la Chine

Niger-Numérique-Promotion

Le Niger tient la première édition de la Semaine du numérique en présence des délégations de l’AES et de la Chine

Ouagadougou, 18 avr 2024 (AIB) – Les autorités du Niger ont ouvert ce jeudi 18 au centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la 1è édition de la Semaine nationale du numérique sous, le thème «le Numérique et la Souveraineté» et en présence de délégations des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et de la Chine.

Organisée par le Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, la semaine du numérique «vise à stimuler davantage le secteur privé à accompagner efficacement les actions du gouvernement et à promouvoir une industrie du numérique créatrice de valeurs au Niger», a expliqué l’agence nigérienne de presse.
Il s’agit aussi, poursuit l’ANP, de vulgariser les usages innovants du numérique par la productivité et la compétitivité des secteurs importants de l’économie nationale en améliorant les performance agricole, l’accès et la qualité des soins de santé, l’éducation et la formation, le commerce et les services publics régaliens.

En outre, cet évènement offrira également aux jeunes des opportunités de création d’entreprise, la diversité disciplinaire des participants, leur qualité intellectuelle, leurs professionnalismes et leurs expériences diverses.

Je m’en réjoui de la présence des fortes délégations des pays amis dont la Chine et plus particulièrement celle des pays de l’Alliance des Etats du Sahel, à savoir le Burkina Faso et le Mali’’ a déclaré le Premier ministre par intérim, le Général Salifou Mody,

La présence des pays de l’AES «Nous réconforte et dénote, si besoin est, de l’excellence des relations entre nos pays liés par l’histoire mais aussi et surtout par notre volonté commune d’accélérer le développement économique et social de nos Etats pour le bien-être de nos populations», s’est réjoui l’officier général.

«Aux frères de l’alliance des Etats du Sahel, votre collaboration doit se matérialiser dans tous les domaines de coopération, et je me réjouis qu’en marge de cette édition, vous, ministres en charge du numérique de notre alliance, ayez décidé de jeter les bases pour renforcer votre collaboration dans cet important domaine» a ajouté Mody

Présent à l’événement, la délégation chinoise a confié à l’ANP que le thème de la manifestation est bien choisi et témoigne de la volonté et la détermination du CNSP à faire jouer à ce secteur un énorme rôle dans le domaine du développement socio-économique,
«la Chine, en tant que le plus grand pays en développement, dont l’économie numérique est très développée, entend bien mener une coopération très étroite avec le Niger, un pays frère, pour le développer dans le domaine du numérique en vue de promouvoir la coopération bilatérale déjà excellente, un nouveau palier au service de nos deux peuples’’ a fait savoir le diplomate chinois auprès de l’État du Niger», a confié à l’ANP l’ambassadeur de la Chine au Niger, Jiang Feng après une rencontre avec le chef de l’Etat nigérien.

La semaine nationale du numérique prend fin le 20 avril.
Agence d’Information du Burkina

Les Professionnels de média nigériens créent le CAP-Médias-Niger pour soutenir le CNSP dans son engagement pour la souveraineté du pays

Les Professionnels de média nigériens créent le CAP-Médias-Niger pour soutenir le CNSP dans son engagement pour la souveraineté du pays

Niamey, 16 avril (ANP)- Les professionnels de média nigériens ont, à travers une déclaration de presse rendue publique, ce mardi 16 avril 2024, annoncé la mise en place du Cadre d’Actions des Professionnels des Médias du Niger (CAP-Médias-Niger) en vue d’améliorer les conditions de travail des médias dans un contexte de Sauvegarde de la Patrie.
L’objectif visé à travers cette déclaration est la mise en place du CAP-Médias-Niger par les professionnels de médias publics et privés du Niger, en vue d’apporter leur soutien aux autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans la lutte pour la souveraineté nationale en plaidant pour l’améliorer des conditions de travail auxquelles font face les professionnels de médias nigériens.
A cet effet, le CAP-Médias-Niger, fruit d’une large concertation entre les professionnels des médias, vise entre autres, à promouvoir la liberté de la presse dans un contexte de refondation et de sauvegarde de la Patrie.
Aussi, cette synergie entend ’’entreprendre des actions de plaidoyer et de lobbying en faveur d’une prise en charge maximale des légitimes attentes des professionnels des médias dont la relance du processus de la signature de la convention collective de la presse, la mise en œuvre de la loi sur la publicité, le rehaussement de la subvention allouée aux médias publics, le recrutement de tous les agents contractuels au niveau des médias publics’’ et bien d’autres.
Par ailleurs, le Cadre d’Actions des Professionnels des Médias du Niger apporte son soutien ’’aux actions patriotiques que mène le CNSP aux commandes de l’Etat tout en approuvant et encourageant la mise en place de l’Alliance des Etats du Sahel (AES)’’.
Enfin, le Cadre appelle l’ensemble des journalistes et les organisations socioprofessionnelles des médias à se joindre à eux pour l’atteinte de leurs nobles objectifs.
DBZ/AS/ANP 048 avril 2024

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