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Ouagadougou/Yagma : 13 présumés délinquants spécialisés dans le braquage et le vol à main armée arrêtés

Ouagadougou/Yagma : 13 présumés délinquants spécialisés dans le braquage et le vol à main armée arrêtés

Ouagadougou, 5 nov. 2024 (AIB) – La brigade de gendarmerie de Yagma a présenté mardi à la presse un réseau de 13 présumés délinquants accusés de braquage, de vol à main armée, de recel et de démantèlement de motos volées.

« Suite à des plaintes, la brigade de gendarmerie de Yagma a ouvert une enquête dont les investigations ont permis d’interpeller 13 présumés braqueurs opérant dans les quartiers de Bassinko, Gambre-Yaaré, Marcoussis et Yagma », a indiqué le commandant de la brigade de Yagma, l’adjudant-chef Laurent Bénao.

Selon lui, ces délinquants, âgés de 18 à 26 ans, opéraient en groupes de deux ou trois individus pour dépouiller leurs victimes. Les boutiques, les voies non éclairées et les abords des auberges étaient des lieux propices pour les opérations de ce réseau, a expliqué le commandant.

D’après l’adjudant-chef Laurent Bénao, ces jeunes Burkinabè, à l’aide d’armes à feu subtilisées à leurs parents, dépossédaient leurs victimes de leurs motos, téléphones portables, argent et autres objets de valeur.

« Les motos volées étaient soit vendues en l’état, soit démantelées avant d’être revendues », a précisé Laurent Bénao en détaillant le mode opératoire du réseau.

Les perquisitions ont permis de saisir cinq pistolets automatiques, dont deux factices, des couteaux, quatre vélomoteurs volés, des pièces de motos et un ordinateur portable, a-t-il ajouté.

L’adjudant-chef a également précisé que quatre de ces malfrats sont toujours en cavale.

Selon le commandant du groupement de gendarmerie de Ouagadougou, le chef d’escadron Issa Paré, les présumés délinquants se composent d’élèves et d’apprentis-chauffeurs.

À ce titre, il a invité les parents à jouer leur rôle d’encadrement de leurs enfants.

Il a également exhorté la jeunesse à abandonner les actes déshonorants et à mieux préparer leur avenir en se concentrant sur leurs études.

Le chef d’escadron Issa Paré a enfin appelé les populations à continuer leurs dénonciations pour contribuer à la lutte contre la délinquance au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Initiative Présidentielle pour le Développement : 4 tricycles et des bacs à ordures remis à la mairie de Dori

Initiative Présidentielle pour le Développement : 4 tricycles et des bacs à ordures remis à la mairie de Dori

Dori, (AIB)-Le chargé de mission à la présidence du Faso, M. Ali Bokoum, a remis au président de la délégation spéciale de Dori, ce mardi 5 novembre 2024, quatre (4) tricycles et des bacs à ordures afin de renforcer les capacités logistiques des services techniques municipaux en charge des travaux communautaires d’hygiène et d’assainissement.

Cet accompagnement logistique pour la mairie de Dori s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie pour le développement endogène, a précisé le chargé de mission à la présidence du Faso, M. Ali Bokoum.

Selon lui, cette stratégie vise le renforcement des capacités des communautés de base, composante III de l’Initiative Présidentielle pour le Développement.

Outre l’amélioration du cadre de vie des citoyens, cette initiative soutient la promotion d’un emploi décent et la protection sociale, en particulier pour les jeunes et les femmes, a-t-il ajouté.

Tout en rassurant que les autres communes de la région du Sahel seront prises en compte en 2025, le chargé de mission à la présidence du Faso a exhorté les habitants de la commune de Dori à participer activement et massivement aux activités d’assainissement de leur cité.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Dori, M. Abrahamané Mandé, a exprimé sa gratitude au donateur.

Il a également assuré que ces nouveaux tricycles seront utilisés de manière efficace pour améliorer les conditions de salubrité sur le terrain et que le matériel sera employé à bon escient.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Le groupe de plaidoyer de la région du Nord plaide en faveur de la nutrition de la sécurité alimentaire

Le groupe de plaidoyer de la région du Nord plaide en faveur de la nutrition de la sécurité alimentaire

Ouahigouya, 30 octobre 2024 (AIB) – Le groupe de plaidoyer pour la région du Nord, composé des groupes du Loroum, du Passoré, du Zondoma et du Yatenga, a organisé du 28 au 30 octobre à Ouahigouya un forum régional sur la nutrition, la sécurité alimentaire et le WASH.

C’est sous le thème « La nutrition dans un contexte de défis sécuritaires : contribution des OSC, défis et perspectives » que s’est tenue la 1re édition du forum régional sur la nutrition, la sécurité alimentaire et le WASH dans la cité de Naaba Kango.

Ce forum est une initiative portée par le groupe de plaidoyer de la région du Nord, réunissant les groupes de plaidoyer des provinces du Loroum, du Zondoma, du Passoré et du Yatenga.

L’objectif est de plaider auprès des autorités pour une amélioration des budgets sur fonds propres en faveur de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans les différents projets et programmes de développement.

Pendant 72 heures, les membres des groupes de plaidoyer, venus des quatre provinces de la région du Nord, ont animé la ville de Ouahigouya avec diverses activités.

Une caravane de sensibilisation sur la nutrition et la sécurité alimentaire, une opération de don de sang, ainsi qu’un panel suivi de débats animés par des experts en nutrition, sécurité alimentaire et WASH, ont ponctué cette série d’activités.

Pour Soumaila Gansomré, président du groupe de plaidoyer du Yatenga et porte-parole des groupes de plaidoyer de la région, « l’objectif du forum est de plaider auprès des autorités régionales, provinciales et communales, ainsi que de l’ensemble des acteurs multisectoriels, pour des actions et réalisations en faveur de la nutrition, de la sécurité alimentaire et du WASH dans la région du Nord d’ici 2025. Nous adressons nos remerciements aux acteurs pour leurs efforts ayant permis la tenue et la réussite du forum. »

« Nous félicitons l’ensemble des groupes de plaidoyer de la région pour cette initiative. Durant trois jours, les membres des groupes de plaidoyer, à travers différentes activités, ont démontré leur vision pour la question de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans la région. Nous leur assurons le soutien de l’autorité pour l’atteinte des résultats escomptés », a indiqué Issouf Sawadogo, représentant le gouverneur de la région du Nord.

Il convient de noter que le forum régional sur la nutrition et la sécurité alimentaire, organisé par le groupe de plaidoyer de la région du Nord, a été rendu possible grâce au soutien technique et financier de The Hunger Project Burkina Faso (THP-BF), en collaboration avec son partenaire l’Association Monde Rurale dans le cadre du programme Right2Grow.

Agence d’information du Burkina
BD/ata

Burkina : le Mali et le Niger invités spéciaux de la Semaine du Numérique

Burkina : le Mali et le Niger invités spéciaux de la Semaine du Numérique

Ouagadougou, 11 nov. 2024 (AIB) – Le Secrétaire général du ministère en charge de la transition digitale, Kisito Traoré, a annoncé mardi que la 19e édition de la Semaine du Numérique se tiendra du 12 au 15 novembre 2024 à Ouagadougou, au SIAO, avec le Mali et le Niger comme pays invités spéciaux.

Le Mali et le Niger seront à l’honneur de l’édition 2024 de la Semaine du Numérique, qui se déroulera effectivement du 12 au 15 novembre 2024 dans l’enceinte du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou, a indiqué le président du comité national d’organisation et Secrétaire général du ministère en charge de la transition digitale, Kisito Traoré.

Le Président du comité d’organisation (PCO) s’exprimait le mardi 5 novembre 2024 au cours d’une conférence de presse.

Cette édition 2024 de la Semaine du Numérique se tient sous le thème « Transformation digitale et développement économique : enjeux des FinTech ». Elle est placée sous le haut patronage du Premier ministre, Me Appolinaire Kyelem De Tambela.

Selon le PCO, ce thème est d’une pertinence cruciale, surtout dans un contexte mondial où les technologies financières redéfinissent les relations économiques et ouvrent de nouvelles opportunités pour les populations non bancarisées.

« Le choix de ce thème vise à explorer la contribution de ces innovations dans l’amélioration de l’accès aux services financiers, le renforcement de la résilience économique et la promotion de l’inclusion financière et sociale », a justifié M. Traoré.

L’objectif principal de cette édition est de susciter des interactions entre les acteurs de l’écosystème numérique autour de la problématique de la transformation digitale pour répondre aux exigences du contexte de notre pays, a-t-il ajouté.

En effet, le Burkina Faso fait face à des défis considérables : la situation sécuritaire, les crises financières mondiales et les tensions internationales exercent une pression significative sur son économie. « Dans ce contexte difficile, la transformation digitale apparaît comme une piste prometteuse pour répondre aux besoins fondamentaux de nos concitoyens », a-t-il noté.

Des panels seront organisés pour faciliter la compréhension du thème, a-t-il rassuré. Plusieurs innovations sont également prévues en cette 19e édition de la Semaine du Numérique.

Agence d’information du Burkina
DNK/yos/ata

Ganzourgou : De nouvelles infrastructures éducatives inaugurées à Kabouda

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Ganzourgou : De nouvelles infrastructures éducatives inaugurées à Kabouda

Zorgho, (AIB)- Le samedi 26 octobre 2024, Kabouda, village de la commune de Méguet a vibré au rythme d’une cérémonie marquant l’inauguration d’une bibliothèque, d’un bâtiment administratif et de trois salles de classe au profit du Collège d’enseignement général (CEG) de la localité. Parrainée par Eugène Zagré, cette journée symbolique a réuni plusieurs figures de la province, dont le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, ainsi que des autorités locales et les représentants de divers partenaires associatifs.

Ces nouvelles réalisations ont vu le jour grâce aux efforts conjugués de Pierre Tapsoba et de Eugène Zagré, natifs de Kabouda, ainsi que de l’association pour la Promotion de la lecture et de la culture pour le développement (PROLEC-DEV), soutenue financièrement par le Groupe de recherche et d’action pour le développement économique de KABOUDA (GRADeK) et le jumelage Harnes-Kabouda. La bibliothèque, entièrement équipée, constitue un pas de plus vers la promotion de la lecture et de l’éducation dans cette zone rurale.

Le représentant du chef de Kabouda a remercié les filles et fils de Kabouda, ainsi que les partenaires, pour leur mobilisation. Il a appelé à l’unité pour le développement de la localité.

De son côté, le directeur du CEG de Kabouda, Emmanuel Congo, a rappelé l’histoire de l’établissement, créé en 2014 dans des conditions modestes et a partagé les résultats encourageants obtenus au BEPC au fil des ans. Aujourd’hui, avec un effectif de 247 élèves, dont 170 filles, le CEG continue de croître malgré les défis. M. Congo a profité de l’occasion pour exprimer des doléances, notamment l’installation d’une adduction d’eau, des toilettes pour le personnel, et la réfection du premier bâtiment délabré.

La présidente de PROLEC-DEV, Flore Alice Yaméogo/Tapsoba, a rappelé les objectifs de l’association : promouvoir la lecture auprès de toutes les catégories sociales, encourager une utilisation responsable des technologies, et favoriser le développement par les métiers de la documentation.

A l’en croire, après sa création en 2020, PROLEC-DEV a entrepris des actions concrètes dont l’aménagement d’une bibliothèque au lycée de Ziou en 2021, incluant la fourniture de livres et la formation d’un gestionnaire local. Ce projet pionnier illustre l’engagement de l’association pour un meilleur accès à la lecture en milieu rural.

PROLEC-DEV, qui a investi près de 15 millions de FCFA dans la bibliothèque de Kabouda, entend faire de cette infrastructure un lieu où la « nourriture qu’est la lecture ne s’épuise jamais ».

Mme Yaméogo a alors sollicité auprès des autorités locales, la mise à disposition d’un agent pour gérer la bibliothèque, PROLEC-DEV s’engageant à assurer sa formation.

Le président de GRADeK, Sambo Lazare Kaboré, a encouragé les élèves à faire bon usage de la bibliothèque. « La lecture est la clé du succès », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette initiative pour l’avenir des jeunes de Kabouda.

La représentante des élèves, Fatimata Kaboré, a exprimé la reconnaissance des bénéficiaires et s’est engagée au nom de ses camarades à entretenir ces nouvelles infrastructures pour qu’elles servent aux générations futures.

Le directeur provincial en charge des enseignements secondaires du Ganzourgou, Salifou Séré, a salué les nouvelles infrastructures, soulignant qu’elles contribueront à améliorer les conditions d’apprentissage. Cependant, il a soulevé le problème de l’abandon scolaire des garçons au profit des sites d’orpaillage, appelant à une sensibilisation accrue pour maintenir les garçons à l’école.

Le parrain de la cérémonie, Eugène Zagré, a exprimé son souhait de voir ces actions philanthropiques se multiplier. Il a plaidé pour l’érection du CEG en lycée afin de permettre aux élèves de poursuivre leurs études sans longs déplacements. Il a réitéré son engagement et celui de ses compatriotes pour accompagner l’État dans le développement de nouvelles infrastructures scolaires.

Enfin, la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a joint sa voix à celle de la présidente de la délégation spéciale communale de Méguet, Céline Yvette Bazemo pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ces joyaux. Mme Sorgho a rappelé que « l’éducation est la clé du développement ». Elle a invité les élèves à renouer avec la lecture tout en soulignant l’importance de savoir faire un bon usage des ressources de l’internet et des réseaux sociaux.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk/ata

Kourittenga/Promotion de la citoyenneté : Les structures publiques et privées invitées à avoir des mâts au service

BURKINA-KOURITTENGA-CITOYENNETE-PROMOTION

Kourittenga/Promotion de la citoyenneté : Les structures publiques et privées invitées à avoir des mâts au service

Koupéla, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a invité, dans la matinée du mardi 05 novembre 2024 dans l’enceinte de la chambre de commerce de Koupèla, à la montée solennelle des couleurs nationales, que les structures publiques qui n’ont pas encore de mât, à le faire dans les meilleurs délais. Dans le cadre de la promotion de la citoyenneté et du respect des symboles de l’Etat, une montée des couleurs nationales a été instituée chaque mois par le gouvernement burkinabè.

Pour le compte du mois de novembre, la traditionnelle montée du drapeau national a eu lieu le mardi 05 novembre 2024 à Koupéla. « Le drapeau nous inspire et nous uni. Je voudrais donc à ce niveau inviter toutes les structures publiques qui n’ont pas encore de mât à les faire dans les meilleurs délais parce qu’il n’y a pas de raison que le drapeau ne soit pas monté dans vos enceintes », a exhorté le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo.Il a également encouragé les structures privées présentes au Kourittenga à se procurer du drapeau si elles n’en disposent pas. Le vice-président de la chambre de commerce du Centre-Est, Mady Sana, a témoigné sa considération à l’endroit de la structure.« Nous sommes vraiment contents et touchés par cet acte citoyen de l’autorité administrative de notre province. Nous ne pouvons que dire merci au haut-commissaire et à l’ensemble des corps constitués qui ont marqué leur présence ici », s’est réjoui M. Sana, qui a rappelé la valeur des couleurs nationales.« Il y a le drapeau qui flotte en permanence sur certaines institutions de la République comme la présidence du Faso, la primature, l’assemblée législative ou la grande Chancellerie, il y a le drapeau que nous montons suivant nos heures et nos jours de service.

Ce drapeau caractérise l’omniprésence et la présence de l’Etat », a indiqué le haut-commissaire, Moctar Ilboudo. Pour lui, il doit être monté sur toute l’étendue du territoire aussi bien dans les administrations publiques que dans les structures privées. Selon M. Ilboudo, le drapeau un symbole qui unit l’ensemble des Burkinabè et rappelle à tout citoyen le rôle qu’il a à jouer pour faire du Burkina un pays où il fait bon vivre.

Il a félicité et remercié les responsables de la chambre de commerce et l’ensemble des corps constitués pour les multiples efforts engrangés afin de rehausser l’éclat de la province, avant de passer le témoin à la direction en charge de l’Action sociale qui va abriter la cérémonie le mois prochain. En marge de la cérémonie, le comité provincial de la veille citoyenne du Kourittenga, a présenté un drone civil qu’il a acquis grâce à la contribution des filles et fils de la province à l’autorité provinciale et aux Forces de défense et de sécurité (FDS). L’appareil a été remis au gouverneur de la région du Centre-Est qui le transmettra à qui de droit pour usage.Agence d’information du Burkina

AWS/hb/bz

Burkina: 250 participants attendus à un colloque international sur les défis des mutations sociétales sur les médias

Burkina: 250 participants attendus à un colloque international sur les défis des mutations sociétales sur les médias

Ouagadougou, 5 nov. 2024 (AIB) – Le Laboratoire Médias et Communications Organisationnelles (LAMCO) de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou a annoncé mardi qu’il organisera un colloque international, du 14 au 16 novembre 2024, au cours duquel 250 participants débattront autour du thème « La pratique de l’information et de la communication dans une société en mutations».

250 enseignants-chercheurs, doctorants, journalistes et communicants, venus de 7 pays, réfléchiront du 14 au 16 novembre 2024 au bâtiment PSUT de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, sur les influences des évolutions sociétales sur les métiers de l’information et de la communication.

L’enseignant-chercheur, qui s’exprimait mardi 5 novembre 2024 au cours d’une conférence de presse, a ajouté que les mentalités ont changé et que le Burkina Faso d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier.

« Les moyens de production de l’information et de la communication ont changé. Aujourd’hui, il y a Internet et l’intelligence artificielle dont on ne peut se passer dans la production de l’information », a déclaré le premier responsable de LAMCO, Dr Firmin Gouba.

« Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, les rapports entre le citoyen et l’État ont aussi évolué. Le citoyen est à la fois producteur et diffuseur de l’information », a-t-il précisé.

« Dans un contexte de crise, par exemple, le journaliste doit-il rester attaché à l’éthique et à la déontologie de son métier ou bien accompagner purement et simplement une dynamique ? », s’interroge Dr Gouba.

Selon l’enseignant-chercheur, face à ces différentes mutations sociétales, des communications en présentiel et en ligne seront menées pour adapter le métier de journaliste et de communicant aux exigences du moment, afin de permettre aux acteurs d’assurer leur développement.

Ce forum de trois jours sera marqué par des débats scientifiques autour de quatre thématiques, dont les défis de la gouvernance des entreprises et organisations face aux réseaux sociaux, et la pratique du journalisme et de la communication dans un contexte de crise.

Le colloque sera ouvert par une conférence animée par le professeur Serge Théophile Balima. Une sortie touristique est également prévue pour permettre aux participants étrangers de découvrir des aspects de la culture burkinabè, a indiqué le responsable de LAMCO.

À l’issue du colloque, les meilleures communications seront éditées et mises à la disposition de la communauté universitaire, des décideurs et de toute personne intéressée par les résultats de la recherche, a conclu Dr Firmin Gouba.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina: L’ex président Damiba parmi une quinzaine d’officiers remerciés de l’armée

Burkina: L’ex président Damiba parmi une quinzaine d’officiers remerciés de l’armée

Ouagadougou, 5 nov. 2024(AIB)-Le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba qui a dirigé le Burkina de janvier à septembre 2022, fait partie d’une quinzaine d’officiers radiés des Forces armées nationales, selon des décrets signés le 30 octobre 2024 par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Ces officiers sont entre autres accusés d’actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des groupes terroristes visant à déstabiliser le Burkina Faso, d’atteinte grave à la dignité du militaire.

On y dénombre l’ancien chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Évrard Somda et l’ex commandant du commendement des opérations du théâtre national, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni.

Notons que les services compétents ont déjoué ces derniers mois, des tentatives de déstabilisation des institutions de l’État, fomentés par des officiers nationaux avec l’appui de pays étrangers.
Agence d’information du Burkina

Le géant du pneu Michelin va fermer deux usines en France

ÉCONOMIE: FRANCE-MICHELIN-USINES-FERMETURE

Le géant du pneu Michelin va fermer deux usines en France

Ouagadougou, 5 nov(AIB/TASS)-Le fabricant français de pneumatiques Michelin va fermer deux usines en France, informe le journal La Tribune.

Les activités des usines de Cholet et de Vannes, qui comptent 1.254 salariés, seront arrêtées « au plus tard début 2026″, a rapporté le groupe. Selon la société, l’arrêt est dû à la concurrence asiatique et à  » la dégradation continuelle des conditions de compétitivité ».

« Cette décision était inéluctable », a indiqué Pierre-Louis Dubourdeau, vice-président exécutif de Michelin, en charge de l’industrie et de l’ingénierie, cité par La Tribune. Les deux installations souffrent depuis plusieurs années « de l’arrivée massive de produits importés d’Asie à bas coût », a-t-il précisé.

L’électricité est la deuxième plus grande catégorie de dépenses après les salaires, a-t-il ajouté.

Auparavant, le constructeur automobile allemand Volkswagen était confronté à des difficultés économiques. Le 28 octobre, la présidente du conseil de production de l’entreprise, Daniela Cavallo, a annoncé que Volkswagen envisageait de fermer au moins trois usines en Allemagne et de supprimer des dizaines de milliers d’emplois.

Agence d ‘Information du Burkina

Poutine accepte les lettres de créance de 28 nouveaux ambassadeurs étrangers

POLITIQUE: RUSSIE-AMBASSADEURS-CÉRÉMONIE

Poutine accepte les lettres de créance de 28 nouveaux ambassadeurs étrangers

MOSCOU, 5 novembre. /TASS/. La cérémonie de remise des lettres de créance au président russe Vladimir Poutine par les nouveaux ambassadeurs étrangers a débuté au palais du Kremlin. Des représentants de 28 pays, notamment des pays hostiles, par exemple Sarah Taylor du Canada et Akira Muto du Japon, y participent.

Parmi les participants figurent également le nouvel ambassadeur d’Argentine Enrique Ignacio Ferrer Vieira, Michel Gerebtzoff de Belgique, Jesper Vahr du Danemark, Julian Clare d’Irlande, Ricardo Martinez Vazquez d’Espagne, Cecilia Piccioni d’Italie, Joanneke Balfoort des Pays-Bas, Mark Julian Trainor de Nouvelle-Zélande et Marja Liivala de Finlande.

Le chef de l’État russe recevra également les lettres de créance des envoyés d’un certain nombre d’États amis, parmi lesquels Vinay Kumar d’Inde, Alexandre Rogojnik de Biélorussie, Koubanychbek Bokontaïev du Kirghizistan, Rahman Mustafayev d’Azerbaïdjan et Gourguen Arsenian d’Arménie.

De nouveaux ambassadeurs arriveront également d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, du Burkina Faso, du Zimbabwe, d’Israël, du Kenya, du Laos, de Malaisie, de Malte, du Myanmar, du Niger et d’Éthiopie.

La remise de lettres de créance symbolise le début de la carrière diplomatique du nouvel ambassadeur en Russie. Il s’agit de la première cérémonie de ce genre en 2024.

Avec TASS

Léraba/Nécrologie : Sa majesté le chef de canton de Sindou a tiré sa révérence

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Léraba/Nécrologie : Sa majesté le chef de canton de Sindou a tiré sa révérence

Sindou, (AIB)-Les obsèques de sa majesté le chef de canton de Sindou, Kalifou Traoré, décédé le mardi 22 octobre 2024 à l’âge de 91 ans, ont eu lieu le vendredi 1er novembre 2024, en présence d’autorités administratives, militaires, coutumières et religieuses.Une d’autorités administratives, militaires, coutumières et religieuses, est venue accompagner sa majesté le chef de canton de Sindou, Kalifou Traoré, à sa dernière demeure.

Décédé le mardi 22 octobre 2024 à l’âge de 91 ans, Kalifou Traoré, était le vice président du conseil provincial des chefs traditionnels de la Léraba, chef de canton de Sindou, intérimaire depuis 2005-2021 et intronisé le 1er avril 2021. Il avait été élevé au rang d’Officier de l’ordre de l’étalon, Chevalier de l’ordre de l’étalon et Chevalier de l’ordre des palmes académiques.

Kalifou Traoré, a eu son CEP à l’école primaire publique de Sindou (1942-1947), le BEPC au Cours Normal de Koudougou (1947-1951), et son BAC à l’Ecole normale des garçons de Tournon en Ardèche (France 1952-1955)). Il a obtenu deux fois le DEUG en Etude en lettres à l’université d’Aix en Provence (1955-1956) et à l’Ecole des hautes études d’Abidjan (1959-1960). A l’Ecole des Hautes études de Dakar, il a obtenu sa Licence en histoire et en lettre (1959-1961) ensuite la Licence, spécialiste en histoire (1962-2963). A l’université de Ouagadougou, Mr Traoré a réussi sa maîtrise en histoire-géographie en 1978.

Au plan professionnel, il fut administrateur au collège technique de Ouagadougou en 1956, ensuite directeur de l’école primaire de Sabou (1957-1959). De 1964 à 1966, il a été l’un des premiers enseignants (professeur de lettre et d’histoire) du Prytanée militaire du Kadiogo, directeur de cabinet du ministre en charge de la santé publique, dans le gouvernement de Sangoulé Lamizana (1966-1968), professeur d’histoire géographie au lycée Yadéga à Ouahigouya (1972-1978), fondateur en 1970 et directeur (1976-1978) du lycée Balla, actuel lycée mixte d’Accart-ville à Bobo Dioulasso. Député de l’opposition à l’assemblée nationale (1978-1980), professeur au lycée Ouezzin Coulibaly (1980-1986), il prend sa retraite en 1986 et devient fondateur du Lycée Moderne Mixe les Pics de Sindou en 2010.

Au plan politique, Kalifou Traoré, a été député de l’assemblée nationale (1978-1980), représentant à la 2e chambre à l’assemblée nationale en 2002 et 1er adjoint au maire de Sindou de 2007 à 2012. Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, au nom des premières autorités du pays a présenté les sincères condoléances à la famille éplorée. La décoration à titre posthume ainsi que le doua du 7e jour du Chef de canton, Kalifou Traoré, sont survenus le dimanche 03 novembre 2024 à son domicile.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

Gourma/Education : Le mérite des acteurs de l’éducation du primaire reconnu

BURKINA-GOURMA-EDUCATION-RECOMPENSE

Gourma/Education : Le mérite des acteurs de l’éducation du primaire reconnu

Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a présidé, le samedi 02 novembre 2024 à Fada N’Gourma, la cérémonie de l’excellence scolaire des acteurs de l’éducation du primaire de la région.Malgré l’adversité liée à l’hydre terroriste, des femmes et hommes se battent à corps et âme pour assurer le droit à l’éducation des enfants.

Certains parmi ces derniers se sont fait plus remarquer par la qualité de leur travail au cours de l’année scolaire 2023-2024.

C’est ainsi qu’une journée leur a été dédiée, le samedi 02 novembre 2024 à Fada N’Gourma, pour récompenser les plus méritants de la région. L’édition 2024 de la Journée de l’excellence scolaire régionale de l’Est est placée sur le thème « Résilience des acteurs de l’éducation à l’Est et gestion des élèves délacés internes».

Selon le directeur régional en charge de l’Education de l’Est, Yentéma David Thiombiano, le choix du thème n’est pas fortuit. Pour lui, il tient compte de deux acteurs principaux que sont les élèves et les enseignants. « Les élèves sont dans des conditions difficiles surtout lorsqu’ils sont déplacés à cause de l’insécurité. Nous voulons sensibiliser et mobiliser des forces autour de l’éducation pour aider ces élèves déplacés internes à avoir des meilleures conditions.

Ce qui justifie gestion des élèves déplacés », a soutenu M. Thiombiano. Le directeur régional a indiqué que les élèves soient accompagnés et que les enseignants et les encadreurs pédagogiques soient résilients. Les récompenses étaient composées entre autres de vélos, de motocyclettes, de bourses d’études, des attestations de mérite et des ordinateurs.L’élève déplacée interne de l’école primaire de Kondoigou, Alima Lompo, a obtenu un vélo et une bourse d’étude comme récompense.

« Je suis très contente car ce vélo me permettra de me rendre à l’école et la bourse obtenue m’aidera à payer les frais de location de notre maison d’habitation. L’année passée, plusieurs fois, nous avons été objet de menace de quitter notre loyer à location faut de moyen », a-t-elle dit.Michel Lankoandé de la Circonscription d’éducation de Base (CEB) de Piéla, a obtenu un taux de 100% avec un effectif de 79 élèves présentés au Certificat d’Etudes primaires (CEP) de 2024. Il a obtenu une motocyclette et une attestation de mérite.Il a affirmé que le succès est le couronnement d’un travail bien fait de ses encadreurs qui ne cessent de les stimuler et de l’équipe de l’école. Le gouverneur de la région de l’Est, a félicité et salué tous les acteurs dont leur travail acharné malgré l’adversité, a permis d’enregistrer un de taux de succès de 84, 15% au CEP 2024.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

Nahouri/Environnement : Le conseil provincial de la jeunesse dote 785 plants à des écoles primaires

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Nahouri/Environnement : Le conseil provincial de la jeunesse dote 785 plants à des écoles primaires

Pô, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a lancé, le samedi 02 novembre 2024 à l’école centre A et B de Pô, une campagne de reboisement dénommée « Une classe, un arbre ».

Initiée par le conseil provincial de la jeunesse (CPJ), la campagne vise à doter 785 plants à 170 écoles primaires de la province du Nahouri. C’est sous le slogan « Une classe, un arbre », que le conseil provincial de la jeunesse du Nahouri a lancé le samedi 02 novembre 2024 à l’école centre A et B de Pô, sa campagne de distribution de plants dans les écoles primaires de la province du Nahouri.

Selon le vice-président du conseil provincial de la jeunesse du Nahouri, Ahmed Welé Ada, cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet du conseil provincial de la jeunesse et consiste à doter toutes les classes des écoles primaires de la province en plants pour lutter contre la désertification. « Ce qui veut dire que chaque classe de chaque école bénéficiera d’un arbre », a indiqué Ahmed Welé Ada.

Il a poursuivi en indiquant que tous les conseils communaux de la jeunesse seront impliqués dans le processus de distribution. M. Ada a également invité les différentes écoles à prendre soin des plants qui leur seront remis. « Nous plantons en novembre, ce qui veut dire qu’ils doivent vraiment les protéger contre les animaux. Il ne faut pas planter pour planter. Nous avons planté dans les écoles pour responsabiliser cette jeune génération à prendre soin des arbres afin de lutter contre la désertification », a-t-il soutenu. Le directeur de l’école centre A de Pô, Selbonga Tintila, a quant à lui, témoigné sa gratitude pour le choix porté sur son école pour le lancement de cette activité. Pour lui, ces plants sont une invite à l’ensemble des acteurs de l’éducation à prendre la question de l’environnement à bras le corps.

Selbonga Tintila, s’est engagé avec l’ensemble des acteurs à mettre l’accent sur l’entretien des arbres afin qu’ils puissent grandir pour être profitables aux générations futures. Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a rappelé les élèves l’importance de l’arbre dans la vie de l’homme. Il a promis des prix aux classes ou écoles qui auront bien protégé leurs plants jusqu’à ce qu’ils grandissent.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Gourma : Un dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire des FDS tombés pour la patrie

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Gourma : Un dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire des FDS tombés pour la patrie

Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, accompagné des corps constitués et la hiérarchie militaire, a déposé, le samedi 02 novembre 2024 au mémorial aux héros du Gulmu, une gerbe de fleurs, à la mémoire des personnels des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), tombés au cours de l’année 2023-2024.

« J’ai une pensée particulière pour nos devanciers, ceux qui se sont sacrifiés pour que le Burina Faso reste toujours debout. Je souhaite beaucoup de courage à nous les survivants », a indiqué le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, à la mémoire de personnels des FDS et VDP disparus dans la lutte contre l’hydre terroriste et le grand banditisme.Il a salué la cohésion qui existe au sein des Forces armées nationales.

« Cette cohésion est une réalité quand je vois l’ensemble des FDS, des VDP comme une unité dans cette lutte, j’ai foi que nous allons remporter la victoire contre l’hydre terroriste », a laissé entendre le gouverneur de la région. Ram Joseph Kafando, a ajouté que les FDS ont besoin des soutiens de tous, de l’accompagnement des filles et fils de la région de l’Est pour gagner cette lutte. « La victoire est irréversible, nous ne souhaitons pas qu’elle prenne du temps pour ce faire », a-t-il soutenu.Il a invité chacun à contribuer à l’effort de guerre afin que les FDS et les VDP puissent nous permettre de vivre la quiétude dans leur région partant dans tout le pays des hommes intègres.

Agence d’information du Burkina KAC/hb/bz

Corruption et cyclisme largement commentés par les journaux

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Corruption et cyclisme largement commentés par les journaux

burkinabèOuagadougou, 5 nov. 2024 (AIB)-Les parutions du jour évoquent à leurs Une, les félicitations du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, aux cyclistes de la 35e édition du Tour du Faso et la corruption dans l’administration publique burkinabè.« Corruption dans l’administration publique : le président du Faso promet la tolérance zéro », titre à sa Une, le quotidien privé Le Pays.Selon le journal, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a livré hier lundi, à la présidence du Faso, à l’occasion de la cérémonie officielle de montée des couleurs, un message au peuple burkinabè.Le confrère soutient que le capitaine Traoré fait remarquer que l’Etat ne va avoir pitié des individus qui détournent des derniers publics, dans ce contexte difficile du pays.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, de son côté, commente les propos du président du Faso au sujet de la mauvaise gouvernance.Le journal public ajoute que pour le président Traoré, l’heure de la sensibilisation est passée et place maintenant à la répression.Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga renchérit que des milliards de FCFA sont détournés au ministère de l’Action humanitaire.Sous un autre chapitre, le quotidien d’Etat écrit : « Tour cycliste international du Faso : Le chef de l’Etat salue l’amitié et la fraternité des pays participants ».

Aux dires du journal public, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traore a reçu le lundi 4 novembre 2024 à Ouagadougou, les cyclistes ayant pris part à la 35e édition du Tour international du Faso.Pour le quotidien d’Etat, ils sont originaires de neuf pays à savoir le Burkina Faso, la Belgique, le Bénin, le Cameroun, le Gabon, la Hollande, le Mali, le Maroc et la Russie.Le journal privé Le Pays renchérit que le Tour du Faso 2024 s’est achevé le dimanche 3 novembre 2024 avec le sacre du Marocain, Mohcine El Kouraji, maillot jaune du leader de cette édition.

Agence d’information du Burkina

NO/HB/ATA

Le LAMCO veut apporter sa contribution à l’évolution du secteur de l’information et de la communication à travers un colloque, Dr Firmin Gouba

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Le LAMCO veut apporter sa contribution à l’évolution du secteur de l’information et de la communication à travers un colloque, Dr Firmin Gouba

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB)- Le Laboratoire de recherche médias et communications organisationnelles (LAMCO) organise du 14 au 16 novembre 2024 un colloque sur le thème : « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutations». Dans un entretien lundi à l’AIB, le responsable du LAMCO explique les objectifs et le déroulement de cet important rendez-vous du donnez et du recevoir. AIB : Veuillez-vous présenter à nos lecteurs. Dr Firmin Gouba : Je suis Firmin Gouba, enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo. Je fais partie de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).

Je suis également responsable du Laboratoire de recherche médias et communications organisationnelles (LAMCO), qui fait partie de l’école doctorale Lettres, Arts et Sciences humaines et Communication.

AIB : Qu’est-ce qui justifie le choix du thème du colloque que vous organisez du 14 au 16 novembre 2024 à savoir : « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutations» ? En tant qu’enseignants-chercheurs, nous nous réunissons pour réfléchir sur diverses thématiques, notamment en fonction de l’évolution et de l’actualité du pays. Nous formons des professionnels dans le domaine de l’information et de la communication. Mais quand l’environnement évolue, est-ce que la démarche de formation et le contenu des formations peuvent rester inchangés ? Il ne faut pas oublier non plus les moyens de communication, les moyens de production. Aujourd’hui, il y a internet qu’on ne peut pas ignorer et l’intelligence artificielle. Toutes ces problématiques nous amènent à réévaluer les contenus des formations que nous dispensons aux journalistes et communicateurs. D’où le choix de ce thème pour mieux appréhender les aspects d’une communication tenant compte du contexte.

Nous observons aussi un changement de mentalités. Le Burkina Faso d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Depuis l’insurrection populaire, le pays a fondamentalement changé, y compris les relations entre citoyens et autorités. Dans ce contexte, quelle place occupe le journaliste et le communicateur ? Comment doivent-ils se positionner ? Ce sont tous ces aspects qui nous ont conduits à organiser ce colloque pour apporter notre contribution à l’évolution du secteur de l’information et de la communication.

AIB : Quels profils de participants attendez-vous à ce colloque ?

Dr Firmin Gouba: Le colloque est ouvert au public. Cependant, les échanges sont spécifiquement dirigés par les chercheurs dans le domaine des sciences de l’information et de la communication, les doctorants en sciences de l’information et de la communication, ainsi que par les professionnels de terrain, qui partageront aussi leurs expériences. Il y a également des collègues d’autres disciplines, car le champ des sciences de l’information et de la communication est transversal. Vous trouverez des sociologues, des psychologues, des linguistes, etc. Toutes ces personnes peuvent développer et présenter un sujet si cela s’inscrit dans le cadre que nous avons défini.

AIB : Comment comptez-vous dérouler le thème ?

Dr Firmin Gouba: Nous avons subdivisé le thème en quatre grands axes. Le premier axe concerne les nouvelles formes de productivité, de circulation et de consommation de l’information. La production, la diffusion et la consommation de l’information ne se font plus de façon classique. La production papier évolue. Aujourd’hui, on a besoin d’avoir l’information en temps réel. Le deuxième axe est le nouveau mode d’expression citoyenne, un facteur de promotion de la démocratie et de la parole publique. Les citoyens sont désormais capables de produire et de diffuser du contenu, ce qui leur permet d’interpeller le pouvoir public. Sur le troisième axe, l’accent sera mis sur le défi de la gouvernance des entreprises et des organisations face aux réseaux sociaux numériques. La gestion des organisations et des publics nécessite une exploitation des ressources de la communication. Comment manager les entreprises et institutions publiques à l’ère des réseaux sociaux numériques ? Les institutions produisent des discours institutionnels, mais parallèlement, les citoyens ont aussi leur mot à dire. Enfin, le dernier axe concerne le contexte de crise et l’appel à une réinvention des métiers de l’information et de la communication.

AIB : Comment les travaux vont se dérouler ?

Dr Firmin Gouba : Chaque intervenant inscrit sa communication en fonction d’un axe de son choix. Il y aura des sessions par axe et des plénières où tout le monde se retrouvera.

AIB : À l’étape actuelle de l’organisation, qu’est-ce qu’il reste à faire pour que l’événement soit un succès ?

Dr Firmin Gouba:À ce jour, l’appel à communication est en cours de diffusion. Nous avons déjà reçu plus d’une cinquantaine de propositions de communication. Nous sommes toujours dans la phase de confirmation. Tous les intéressés peuvent envoyer un résumé de leur communication.

AIB : Qu’est-ce qui a été prévu pour pérenniser les acquis de cet important rendez-vous d’échanges ?

Dr Firmin Gouba: À la fin du colloque, nous publierons un document récapitulatif des communications présentées. Les meilleures contributions seront éditées et mises à la disposition des communautés universitaires, des décideurs et de toute personne intéressée par les résultats de la recherche.

AIB : Quel message adressez-vous aux différents acteurs intéressés par ce colloque ?

Dr Firmin Gouba: Je les invite à se joindre à nous. Dans l’organisation d’un colloque, il y a ceux qui présentent des communications, mais c’est ouvert au public pour ceux qui souhaitent suivre les discussions, poser des questions et apporter leurs contributions.

AIB : Votre mot pour conclure.

Dr Firmin Gouba: Mon mot de la fin est de solliciter l’accompagnement de la presse pour la réussite de l’activité. Nous espérons une couverture médiatique tout au long du processus, car c’est une question qui nous concerne tous.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisée par Youssouf SEOGO

Burkina : Plusieurs milliards de FCFA détournés au ministère de l’Action humanitaire, selon le président Traoré

Burkina : Plusieurs milliards de FCFA détournés au ministère de l’Action humanitaire, selon le président Traoré

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est vivement plaint du détournement de plusieurs milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire, chargé de la gestion des milliers de personnes déplacées à cause du terrorisme.

« Je tiens à vous informer que, malheureusement, ces derniers temps, à la suite d’une dénonciation via une plainte, nous avons découvert un réseau de malfrats au sein du ministère de l’Action humanitaire », a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Pour le capitaine Traoré, il est inadmissible que plusieurs milliards de FCFA soient détournés par des agents de ce ministère, surtout dans le contexte sécuritaire et humanitaire actuel du pays.

Le chef de l’État, qui s’exprimait lundi à Ouagadougou, a expliqué que le ministère de l’Action humanitaire est censé protéger les plus démunis, notamment les personnes déplacées internes.

« La police a fait un excellent travail d’enquête qui nous a permis de découvrir de nombreux biens, des véhicules de luxe et diverses autres choses qui ont été saisies. L’affaire a été transférée à un tribunal », a-t-il affirmé.

Le président du Faso s’est par ailleurs dit persuadé que cette pratique existe dans d’autres ministères et a indiqué que l’État va mener des contrôles rigoureux pour montrer aux agents que tout n’est pas permis au Burkina.

« Il y a encore beaucoup de personnes qui tentent de détourner les deniers publics. Nous n’aurons aucune pitié pour ces individus-là », a prévenu Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Le chef de l’État s’insurge contre un « sabotage » de deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina

Le chef de l’État s’insurge contre un « sabotage » de deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB) – Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a dénoncé lundi à Ouagadougou, un acte de sabotage assimilable à un manque de patriotisme, perpétré par deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina. Ces derniers ont demandé une augmentation de salaire de 2 millions de francs CFA chacun et, faute d’obtention, ont déposé leur démission dès le lendemain de l’arrivée d’un nouvel avion pour ladite compagnie aérienne.

« Nous avons tous suivi les efforts qui ont été faits pour acquérir un nouvel avion. Et j’ai été contraint de recevoir la semaine dernière deux mécaniciens de la compagnie, qui, dès l’arrivée de l’avion le 2 septembre ont déposé leur demande de démission le 3. L’un a déposé sa demande pour une prise d’effet le 4, et l’autre a fait de même pour une prise d’effet le 31 octobre. La raison ? Ils exigent une augmentation de salaire de plus de 2 millions. C’est du sabotage. Et je pense que c’est un grave manque de patriotisme », a dénoncé le capitaine Ibrahim Traoré.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’adressait lundi au personnel de la présidence du Faso, dans un message retransmis au journal de 20 heures de la télévision nationale.

Selon le capitaine, le conseil d’administration a tenté en vain de raisonner les contestataires. Une augmentation de 400 000 francs CFA leur a même été proposée, mais elle a été rejetée par les intéressés, qui ont refusé de travailler.

« Un avion arrive le 2, et le 3, vous décidez de ne pas travailler. Nous avons été obligés de les recevoir et de leur faire comprendre qu’ils travailleront de gré ou de force. On ne demande pas leur avis ; nous n’allons pas négocier davantage », a-t-il déclaré. « Ils vont travailler, et c’est ce qui est en train de se faire », a-t-il insisté.

Le chef de l’État a déploré le comportement de ces deux mécaniciens de Air Burkina, alors que leurs collègues de l’armée de l’air, qui ne perçoivent pas de tels montants, « se sacrifient jour et nuit pour que les appareils volent, afin de soutenir les forces combattantes. Ils n’ont jamais réclamé un franc de plus ».

Pour lui, ce genre de mentalité est à combattre.

« C’est pourquoi, a-t-il ajouté, j’ai dit que faire une révolution, c’est relever des défis. Et chaque jour, il y a des défis. »

« Et il en sera ainsi ! Tous ceux qui tenteront de saboter, nous prendrons les mesures nécessaires. De gré ou de force, ils accompliront leur devoir pour la patrie. Nous n’allons plus tolérer certains comportements », a promis le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon le chef de l’État, le temps de la sensibilisation est révolu.

Il a exhorté les Burkinabè au travail au bénéfice de « nos masses populaires ». Pour lui, le peuple burkinabè a trop souffert et continue de souffrir.

« Il faut qu’à un moment donné, cela cesse. Les masses populaires ont aussi le droit de connaître un peu de joie de vivre et de profiter des richesses du Burkina Faso. Il n’y a aucune raison que cela appartienne seulement à un groupuscule qui se permet de dilapider l’argent public », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina: Le président Traoré ordonne une rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des masses populaires

Burkina: Le président Traoré ordonne une rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des masses populaires

Ouagadougou, 4 nov. 2024(AIB)-Le président du Faso Ibrahim Traoré dit avoir instruit plusieurs de ses ministres, de rationaliser les dépenses de fonctionnement de leurs départements afin de réinvestir les économies Au profit des masses populaires.

Lundi, lors de la montée des couleurs, le président Ibrahim Traoré a informé l’opinion publique, qu’il a échangé ces dernières semaines avec plusieurs ministres sur la nécessité de rationaliser les dépenses de fonctionnement.

Selon le chef de l’État, il faut « rationaliser pour que le budget serve à faire des investissements socio-économiques structurants de base au profit de nos masses populaires. »

« Tout ce qui peut être économisé doit être économisé et investi au profit de nos populations. L’eau potable n’est pas une garantie pour tout le monde ici au Burkina Faso. Nous sommes aujourd’hui en train de lutter aussi pour la souveraineté alimentaire. Il y a tellement de défis qu’il faille économiser au maximum pour pouvoir relever ces défis-là », a expliqué Ibrahim Traoré.
Agence d’information du Burkina
ATA/bz

Message de S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORE livré le lundi 4 novembre 2024 à l’occasion de la cérémonie officielle de montée des couleurs à la Présidence du Faso

Message de S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORE livré le lundi 4 novembre 2024 à l’occasion de la cérémonie officielle de montée des couleurs à la Présidence du Faso

Faire une révolution, c’est faire face à beaucoup de défis ; et les défis, tous les jours il y en a. Dieu merci, on arrive à les relever. C’est le cas de ces dernières semaines qui ont été riches en événements. Sur le champ de bataille, la pression est montée durant ce mois d’octobre.

Les actions ont été couronnées par plusieurs succès et nous allons continuer à accentuer les opérations jusqu’à anéantir ces barbares venus pour troubler notre quiétude.
Le SIAO et le Tour du Faso se sont achevés hier. Nous rendons grâce à Dieu, car il n’y a pas eu d’incidents majeurs. Juste quelques chutes au niveau du Tour du Faso ; mais le ministre m’a rassuré que ce sont des blessures légères qui ont été prises en charge.

Au niveau du SIAO aussi, il y a eu malheureusement un petit incident dû à l’explosion d’une bouteille de gaz qui a fait quelques blessés, eux aussi pris en charge.

On ne peut donc que rendre grâce à Dieu pour la tenue de ces deux événements qui viennent témoigner encore de la résilience du peuple burkinabè, et mettent à nu les mensonges de ces médias qui tentent de faire passer un narratif selon lequel le Burkina est à feu et à sang.

Les coureurs ont pu parcourir le pays, en long et en large, sans incident. C’est le lieu de rendre hommage aux différentes Forces de défense et de sécurité et à nos vaillants VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) qui ont tout mis en œuvre pour que ces événements se déroulent sans problème.

Au cours des deux dernières semaines, il y a eu assez d’événements ici à la Présidence du Faso. Il y a notamment un certain nombre de responsables des différents départements ministériels que j’ai reçus personnellement pour essayer de rediriger l’action gouvernementale, en cherchant à rationaliser les dépenses de fonctionnement.

Nous nous sommes rendus compte que le fonctionnement prend tellement de place dans notre budget que nous étions obligés de lire ces milliers de pages du projet de budget de l’Etat. Ce n’est pas pour le plaisir des yeux ; mais nous étions obligés de les lire, de faire venir chaque responsable et d’essayer de rationaliser pour que le budget serve à faire des investissements socio-économiques structurants de base au profit de nos masses populaires.

Tous ceux qui sont passés ici, qui ont participé à l’exercice, ont reconnu que nous avons assez de dépenses dans le fonctionnement ; et nous allons continuer, dans ce sens, à minimiser les dépenses de fonctionnement de l’administration publique pour pouvoir investir mieux au profit de nos populations.

Ceux qui ont compris le message, je pense que c’est le cas pour la plupart, je les invite à redoubler d’efforts, à faire en sorte que nous puissions minimiser les dépenses de fonctionnement. Tout ce qui peut être économisé doit être économisé et investi au profit de nos populations.

L’eau potable n’est pas une garantie pour tout le monde ici au Burkina Faso. Nous sommes aujourd’hui en train de lutter aussi pour la souveraineté alimentaire. Il y a tellement de défis qu’il faille économiser au maximum pour pouvoir relever ces défis-là.

Malheureusement, dans ce contexte, nous nous rendons compte qu’il y a encore des brebis galeuses qui essaient de jouer avec le temps peut-être ; mais nous avons passé deux années à sensibiliser. Je pense qu’à un moment donné, le peuple même trouvait que nous sensibilisons trop et qu’il fallait passer à l’action. Et depuis un certain moment, nous avons décidé de passer à l’action.

Je tiens à vous informer que malheureusement, au cours de ces derniers temps, à la suite d’une dénonciation par une plainte, nous avons découvert un réseau de malfrats malheureusement, au sein du ministère de l’Action humanitaire. Ce ministère qui était censé agir au profit des plus démunis, c’est dans ce ministère que des gens se sont permis de détourner de l’argent, des milliards en 2024. Ils ont détourné plusieurs milliards.

La police a fait un excellent travail d’enquête qui nous a permis de découvrir beaucoup de biens, de véhicules de luxe, un bon nombre de choses qui ont été saisies. Et l’affaire a été transférée à un tribunal. C’est pour dire que si nous ne mettons pas du sérieux dans le contrôle, il y aura toujours ce genre de personnes qui croient que tout est permis.

Détourner des milliards, surtout au ministère de l’Action humanitaire dans ce contexte, c’est inadmissible. Il y a des agents du CONASUR qui ont été pris dans cette affaire, qui sont en prison actuellement. Des centaines de millions détournés, des vivres qui devaient aller au profit des plus démunis, au profit de ces personnes déplacées internes.
Et c’est dans ce ministère que des gens ont détourné cet argent et ces vivres. Et je suis persuadé que ça existe un peu partout. Nous poursuivons l’enquête.

Souvent, il y a des arrestations que vous ne pouvez pas comprendre ; mais nous savons pourquoi nous les faisons.
Il y a encore beaucoup de personnes qui essaient de détourner les deniers publics. Nous n’allons pas avoir de la pitié pour ces individus-là.

C’est l’occasion d’interpeller la Commission de règlement des dysfonctionnements qui a été mise en place. Il y a beaucoup de dénonciations qui arrivent au niveau de la présidence. Il faut se mettre au travail sérieusement, et nous permettre de dénicher tous ces voleurs qui se cachent dans l’administration publique.

Nous ne pouvons pas tolérer cela en ces instants de lutte contre le terrorisme, où des gens se sacrifient sur le terrain, et d’autres sont à l’arrière, se permettent de voler des milliards pour se mettre dans le luxe. C’est difficile à cerner, cette situation. En plus de tout ça, il y a des Burkinabè qui manquent de patriotisme.

Nous avons tous suivi les efforts qui ont été faits pour acquérir un nouvel avion. Et j’étais obligé de recevoir la semaine passée deux mécaniciens de la compagnie, qui, dès l’arrivée de l’avion le 2 du mois dernier, déposaient une demande de démission le 3. L’un dépose sa demande de démission le 3 pour prise d’effet le 4, et l’autre fait de même pour une prise d’effet le 31 octobre.

Et pour cause, ils demandent une augmentation de salaire de plus de 2 millions. C’est du sabotage. Et je pense que c’est un manque de patriotisme grave.
Le conseil d’administration a essayé, vaille que vaille, de les raisonner. Il est même allé faire des concessions, jusqu’à 400 000 francs de plus sur leur salaire. Ils ont refusé catégoriquement ; ils ont refusé de travailler.

Pendant qu’on sait bien que l’avion, pour chaque vol, a besoin que l’on vérifie un certain nombre de choses, pour qu’il puisse se relancer. Mais ils ont refusé de travailler, pendant que le nouvel avion venait d’arriver. Ça c’est du sabotage pur et simple.
Un avion qui arrive le 2, et le 3 vous décidez de ne pas travailler. Nous étions obligés de les recevoir, et de leur faire comprendre qu’ils vont travailler de gré ou de force. On ne demande pas à quelqu’un ; nous n’allons pas négocier encore.

Ils vont travailler, et c’est ce qui est en train de se faire. A l’Armée de l’air, il y a des mécaniciens qui ne touchent pas ce qu’ils touchent comme salaire ; mais qui se sacrifient, jour et nuit, pour que les appareils volent afin de soutenir les forces combattantes. Ils n’ont jamais réclamé un franc de plus.
Ce sont ces genres d’esprit que nous sommes en train de combattre. C’est pourquoi j’ai dit que faire une révolution, ce sont des défis. Et tous les jours, il y a des défis.

Et il en sera ainsi ! Tous ceux qui vont essayer de saboter, nous prendrons les mesures qu’il faut. De gré ou de force, ils vont faire ce qu’ils doivent faire pour la patrie. Nous n’allons plus tolérer un certain nombre de choses.

L’heure de la sensibilisation est passée. Il faut que tout le monde se mette au travail au profit de nos masses populaires. Les Burkinabè ont assez souffert et continuent de souffrir.

Il faut qu’à un moment donné cela cesse. Les masses populaires ont aussi le droit de connaître un peu de joie de vivre et de savourer ce qui appartient au Burkina Faso, nos richesses. Il n’y a pas de raison que cela appartienne juste à un groupuscule qui se permet de dilapider l’argent public.

Je vous invite à passer le message dans les différentes administrations, dans les différents départements. Et à continuer à faire les dénonciations pour que nous puissions agir de manière efficace. Merci à tous.

Je souhaite que cette fin d’année soit un moment d’intenses boulots parce que c’est le moment des bilans, de faire les rétrospectives et de voir ce qui a marché au cours de l’année 2024 pour qu’on puisse se projeter de manière assez rigoureuse en 2025 pour relever les défis qui vont se présenter à nous.
Merci et bonne chance à tous !
Bonne suite de mois de novembre !

S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORE
Président du Faso, Chef de l’Etat

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