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La diplomatie indienne qualifie l’ONU de « vieille entreprise qui ne s’adapte pas au marché »

POLITIQUE: INDE-ONU-CRITIQUE-DIPLOMATIE

La diplomatie indienne qualifie l’ONU de « vieille entreprise qui ne s’adapte pas au marché »

NEW DELHI, 6 octobre. /TASS/. Le ministre indien des Affaires étrangères, Subramahnyam Jaishankar, a critiqué l’ONU pour son incapacité à résoudre les problèmes de notre époque, qualifiant l’organisation de « vieille entreprise » qui n’a pas su s’adapter au marché. Le ministre des Affaires étrangères a tenu ces propos lors d’une conférence économique à New Delhi.

« L’ONU est une sorte de vieille entreprise qui n’a pas évolué avec le marché mais qui prend de la place », a déclaré M. Jaishankar, cité par l’agence de presse Press Trust of India. Le ministre a toutefois déclaré que l’ONU, « bien que son fonctionnement ne soit pas optimal », reste la seule force multilatérale.

« Toutefois, lorsque les Nations unies ne parviennent pas à prendre des mesures sur des questions essentielles, les pays cherchent leurs propres moyens de le faire. Prenons par exemple les cinq à dix dernières années, l’événement le plus important de notre vie a probablement été le Covid-19. Qu’ont fait les Nations unies en ce qui concerne le Covid-19? Je pense que la réponse est peu de choses », a déclaré le ministre.

Il a ajouté qu' »il y a deux conflits en cours dans le monde aujourd’hui, deux conflits très graves, dans lesquels l’ONU est essentiellement un spectateur ».

L’Inde milite depuis longtemps et avec constance pour une réforme des Nations unies, notamment pour l’obtention d’un statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. New Delhi pense que cela permettra à l’Inde de représenter largement les intérêts du Sud au sein de l’organisation internationale, car l’Inde estime que la structure actuelle de l’ONU est inefficace et « prive des continents entiers de leurs droits ».

Avec TASS

L’Eglise catholique demande pardon pour ses erreurs pendant l’esclavage et le colonialisme

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L’Eglise catholique demande pardon pour ses erreurs pendant l’esclavage et le colonialisme

Ouagadougou, 6 oct. 2024 (AIB) – L’Eglise catholique a demandé pardon mardi, lors de l’ouverture du synode sur l’avenir de l’Église, pour ses erreurs pendant l’esclavage et le colonialisme. Par la voix du cardinal Michael Czerny, le pape François a reconnu la complicité de l’Église catholique dans des systèmes ayant contribué à l’esclavage et au colonialisme.

Cet acte de repentance, accompagné de six autres demandes de pardon, constitue un moment historique dans la réflexion de l’Église sur ses responsabilités passées.
Le cardinal Czerny a rappelé que l’institution avait « échoué à reconnaître la dignité de chaque personne humaine », en cautionnant l’asservissement et l’exploitation, particulièrement des peuples indigènes.
Cette reconnaissance s’inscrit dans une démarche de vérité et de réconciliation, alors que le synode se poursuit jusqu’au 27 octobre, avec pour objectif d’orienter l’Église vers un avenir plus inclusif et conscient de son héritage historique.

En reconnaissant ces erreurs, l’Église catholique amorce un tournant majeur dans sa manière d’aborder les réalités sociales et culturelles qui l’ont entourée.

Agence d’information du Burkina

Le pape François demande un « cessez-le-feu immédiat » au Proche-Orient

Le pape François demande un « cessez-le-feu immédiat » au Proche-Orient

Ouagadougou, 06 oct 2024 (AIB/AFP)-Le pape François a demandé dimanche une fois de plus un « cessez-le-feu immédiat » au Proche-Orient ainsi que la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, la veille du premier anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza. »Demain sera le premier anniversaire de l’attaque terroriste contre la population en Israël à laquelle je renouvelle mon soutien. N’oublions pas qu’il y a encore de nombreux otages à Gaza dont je demande la libération immédiate », a déclaré le pape après la prière de l’Angélus.

« Depuis ce jour-là, le Proche-Orient a été précipité dans des souffrances de plus en plus graves, avec des actions militaires destructrices qui continuent de frapper la population palestinienne », a poursuivi le pape argentin.

« Il s’agit essentiellement de civils innocents, de personnes qui doivent recevoir l’aide humanitaire nécessaire », a-t-il assuré.

« Je demande un cessez-le-feu immédiat, sur tous les fronts, y compris le libanais », a poursuivi François.

Le souverain pontife a invité la communauté internationale à faire en sorte qu’il « soit mis fin à la spirale de la vengeance et que les attaques, comme celle commise par l’Iran il y a quelques jours, ne se répètent plus car elles peuvent entraîner cette région dans une guerre encore plus grande ».

« Toutes les nations ont le droit d’exister en paix et en sécurité. Leurs territoires ne doivent pas être attaqués ou envahis. La souveraineté doit être respectée et garantie à travers le dialogue et la paix », a conclu le pape qui a demandé à de nombreuses reprises un cessez-le-feu, la libération des otages israéliens et une aide humanitaire accrue pour les Palestiniens.

L’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 contre Israël par des militants palestiniens du Hamas a entraîné la mort de 1.205 personnes, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens qui comprennent les otages tués en captivité.

L’offensive militaire lancée par Israël en représailles a tué au moins 41.825 personnes dans la bande de Gaza, dont une majorité de civils, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Agence d’Information du Burkina avec AFP

Netanyahu dit « honte » à Macron et aux dirigeants qui appellent à des embargos d’armes contre Israël

Netanyahu dit « honte » à Macron et aux dirigeants qui appellent à des embargos d’armes contre Israël

Jérusalem, Non défini

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a critiqué samedi le président français, Emmanuel Macron, et les dirigeants des pays qui ont appelé à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël sur fond de guerre contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.

« Alors que Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l’Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d’Israël. Pourtant, le président Macron et d’autres dirigeants occidentaux appellent maintenant à des embargos sur les armes contre Israël. Ils devraient avoir honte », a déclaré M. Netanyahu dans une vidéo et un communiqué de son bureau.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que son pays menait une guerre sur plusieurs fronts contre des organisations soutenues par l’Iran, ennemi juré d’Israël.

« L’Iran impose-t-il un embargo sur les armes au Hezbollah, aux Houthis (rebelles au Yémen, ndlr), au Hamas et à ses autres mandataires? Bien sûr que non », a-t-il dit.

Ces mouvements font partie de l' »axe de la résistance » contre Israël, un groupe ainsi appelé par Téhéran qui regroupe encore des groupes irakiens.

« Cet axe de la terreur est uni. Mais les pays qui sont censés s’opposer à cet axe de la terreur réclament un embargo sur les armes à destination d’Israël. Quelle honte! », a-t-il ajouté.

M. Netanyahu a assuré que Israël gagnerait même sans leur soutien. « Mais leur honte perdurera longtemps après la victoire. Soyez assurés que Israël se battra jusqu’à ce que la bataille soit gagnée, pour notre bien et pour le bien de la paix et de la sécurité dans le monde », a-t-il encore dit.

Avec AFP

Le Burkina Faso compte exploiter son propre or vu qu’il en a les moyens et les compétences (président du Faso)

Burkina-Exploitation-Minière

Le Burkina Faso compte exploiter son propre or vu qu’il en a les moyens et les compétences (président du Faso)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)-Le Burkina dispose des moyens et des compétences pour exploiter ses mines d’or sans l’intervention de certaines multinationales, a indiqué le président Ibrahim Traoré, qui a eu un échange direct, samedi avec ces concitoyens sur des questions majeures du pays.
« Je ne comprends pas pourquoi on sait exploiter l’or et on laisse des multinationales venir exploiter notre or. On va le faire nous-mêmes », a soutenu, le président Traoré.
Selon le capitaine Traoré, toutes les mines d’or sont inscrites dans son agenda et il compte retirer les permis d’exploitations à certaines multinationales pour leur exploitation par le Burkina Faso.

Le chef de l’Etat a soutenu que l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat communautaire qui a commencé l’exploitation minière dans la région du Sud-Ouest aura d’autres permis d’exploitations, s’il monte en puissance.
Il a également indiqué que la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB) est actuellement opérationnelle et qu’elle va bénéficier de plusieurs mines pour exploitation.
Agence d’information du Burkina
ZO/wis

Les situations de déstabilisations n’affectent pas le moral des soldats mais leur donnent le courage pour se battre (Ibrahim Traoré)

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Les situations de déstabilisations n’affectent pas le moral des soldats mais leur donnent le courage pour se battre (Ibrahim Traoré)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué samedi à Ouagadougou que les situations de déstabilisations n’affectent pas le moral des soldats mais leur donnent le courage pour se battre au regard de l’accompagnement du peuple.

« Ces situations de déstabilisation ne les (soldats) affectent pas mais leur donnent plus de courage pour se battre. Ils comprennent mieux pourquoi ils doivent se battre pour leur pays », a indiqué le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat répondait samedi en direct à la question d’un auditeur de radio Burkina lors d’un grand oral depuis la présidence de Koulouba à Ouagadougou. C’était à l’occasion de l’An II de son arrivée au pouvoir.

Pour le capitaine Traoré, les velléités de déstabilisation, loin d’entamer le moral des soldats engagés sur le théâtre des opérations contre le terrorisme, donnent des motifs supplémentaires aux militaires pour se battre « corps et âme ».

« Aujourd’hui, avec ce que nous avons mis en place, ce que nous essayons de faire comme effort à travers l’accompagnement du peuple, beaucoup de soldats sont vraiment fiers d’être militaires », a-t-il confié.
Notons qu’il y a quelques jours, le ministre de la sécurité, Mahamadou Sana, déclarait à la télévision nationale que le pays a déjoué une tentative de déstabilisation des institutions nationales.
L’Ex-commandant des Forces spéciales, Amed Kinda, accompagné de deux de ses acolytes, expliquait quelques jours après dans une vidéo projetée à la télévision nationale comment il montait un commando en vue de la déstabilisation du pays, avec l’aide de mercenaires étrangers.

Agence d’information du Burkina
DNK/wis

Cascades/PADEL : un atelier d’appropriation du troisième financement de la BOAD.

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Cascades/PADEL : un atelier d’appropriation du troisième financement de la BOAD.

Banfora, (AIB)- Le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) a organisé à Banfora, le jeudi 03 octobre 2024, un atelier régional d’appropriation dudit projet dans la région des Cascades.

Débuté en 2017, le PADEL s’est déployé de façon effective dans la région des Cascades en 2021. La mise en œuvre du programme dans la région des Cascades, à travers le deuxième financement de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) a concerné toutes les 17 communes et a permis aux collectivités territoriales de bénéficier d’infrastructures socio-économiques répondant à leurs besoins.
Ainsi, 170 infrastructures ont été réalisées pour un montant global de 2 379 883 824 FCFA. Par ailleurs, dans le cadre la mise en œuvre de la composante 4 du programme, 174 314 500 FCFA de crédits ont été accordés à 641 bénéficiaires.

En vue de renforcer les infrastructures déjà réalisées, la BOAD à accorder un troisième financement dont la mise en œuvre effective à partir de cette année. C’est à cet effet que l’Antenne régionale du PADEL, en collaboration avec l’unité de coordination nationale, a organisé cet atelier qui vise à présenter les investissements retenus pour ce troisième financement afin d’assurer leur appropriation par les acteurs de développement de la région des Cascades.

Au cours de cette rencontre, il s’est agi de faire une brève présentation du projet, de présenter la situation de mise en œuvre du PADEL, de présenter également les activités retenues au titre de la région des Cascades dans le cadre du troisième financement de la BOAD et échanger sur le rôle des acteurs dans la mise en œuvre du PADEL.

Le conseiller technique, Mamadou Traoré, représentant le gouverneur de la région des Cascades, a invité l’ensemble des participants à s’investir pleinement dans les travaux afin d’engranger des résultats probants à l’issu de l’atelier. Il a exhorté les participants à des échanges sans complaisance mais empreints de courtoisie, à travers des suggestions et des recommandations pertinentes pour une mise en œuvre réussie du troisième financement du PADEL dans la région des Cascades.

M. Traoré a également adressé ses remerciements à la BOAD pour son soutien financier constant à la mise en œuvre du programme. Il a également adressé ses félicitations à toute l’équipe de gestion du PADEL ainsi qu’à l’ensemble des partenaires de mise en œuvre du programme pour les résultats déjà obtenus, il les encouragé à poursuivre les efforts en vue d’atteindre les objectifs du troisième financement.

Le coordonnateur national du PADEL, Moustapha Nignan, a traduit toute sa reconnaissance à l’endroit de la BOAD pour ces différents financements que le Projet a bénéficié depuis sa mise en œuvre. Il a également salué et remercié le gouverneur, les autorités administratives pour leur accompagnement pour la réussite du Projet dans les Cascades.

M. Nignan, a aussi salué la mobilisation des acteurs de développement de la région des Cascades ce qui témoigne de l’intérêt qu’ils accordent à la concertation entre les acteurs de développement de la région des Cascades pour une synergie d’action.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Bazèga: 21 apprenants désormais aptes au métier d’électricien bâtiment, reçoivent leurs attestations

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Bazèga: 21 apprenants désormais aptes au métier d’électricien bâtiment, reçoivent leurs attestations

Kombissiri, (AIB) – 21 jeunes de la commune de Kombissiri formés en électricité bâtiment et énergie solaire ont reçu des attestations, le samedi 5 octobre 2024 à Kombissiri.

Agés entre 11 et 40 ans, des jeunes de la commune de Kombissiri dans la province du Bazèga ont reçu une formation théorique et pratique en électricité bâtiment et énergie solaire. L’initiative est de l’association Aube Nouvelle (AAN) en collaboration avec le centre de formation Jeune technicien du Faso (JTF multiples services).

Pour le président de l’association, Rodrigue Bambara, l’objectif est de développer chez ces jeunes la capacité à réaliser en toute autonomie et dans le respect des règles de l’art les compétences nécessaires liées au solaire et à l’électricité.

Pendant 30 jours, ces apprenants ont été formés dans divers domaines, notamment la sécurité électrique, la réglementation, les installations domestique, la maintenance et l’énergie photovoltaïque. Munis de leurs attestations, les jeunes techniciens, se disent prêts pour toutes les sollicitations liées à l’électricité bâtiment et le solaire.

Le Président de la délégation spéciale de Kombissiri, Boukary Porgo, s’est réjoui de l’initiative qui selon lui, va permettre à ces jeunes de d’insérer dans la vie professionnelle et de contribuer ainsi au développement du pays.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Le KORAG va s’activer bientôt sur de gros dossiers de corruption, annonce le président du Faso

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Le KORAG va s’activer bientôt sur de gros dossiers de corruption, annonce le président du Faso

Ouagadougou, 05 cot. 20244 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé samedi que le KORAG, organe chargé de la mise en œuvre de la vision stratégique de la Transition, va «bientôt» sortir de «gros dossiers» de corruption.

«Le KORAG, bientôt, va sortir des dossiers et instruire la justice pour s’en occuper. Parce qu’il y a de très gros dossiers de corruption». A annoncé le président Traoré au cours d’une émission d’échanges radiophoniques avec la population.
Répondant à une question d’un auditeur de la radio publique RTB-radio, le capitaine Traoré a expliqué que le KORAG soumettra prochainement des dossiers de corruption à la justice pour des poursuites, de nature à faire baisser la corruption au Burkina Faso.

Le Korag est l’un des quatres institutions de la Transition chargée de définir et de contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du Burkina Faso dans tous les domaines et dont les membres auront compétence sur tout le territoire.

Agence d’Information du Burkina
CK/as/bz

Burkina : « Nous voulons des rails aux normes pour avoir des trains modernes », (capitaine Traoré)

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Burkina : « Nous voulons des rails aux normes pour avoir des trains modernes », (capitaine Traoré)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué samedi à Ouagadougou vouloir construire une usine de production de rail en vue de mettre en place des rails aux normes pour la circulation des trains modernes et lutter ainsi contre le chômage des jeunes.

« Nous voulons des rails aux normes pour avoir des trains modernes. Nous allons mettre en place l’usine qui produit des rails et ce sont des Burkinabè qui vont y travailler », a indiqué le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat répondait samedi matin au palais de Koulouba à Ouagadougou en direct de la radio nationale à la question d’un auditeur. C’était à l’occasion de l’an II de son arrivée au pouvoir le 30 septembre 2022.

Il a relevé que les rails dont dispose son pays sont vétustes. « Voilà pourquoi vous avez des vieilles locomotives. Ce ne sont pas des rails aux normes internationales actuellement », a-t-il regretté.

Pour lui, aucune locomotive au monde ne peut rouler sur ces rails. « Ce qui nous a mené à prospecter un peu à travers le monde pour créer des lignes de rails », a-t-il expliqué.

Cependant, la pose des rails reste chère, a-t-il reconnu. De ce fait le pays a décidé de « mettre en place une usine » qui va d’abord produire les rails et qui va aussi poser les rails.

De son avis, la mise en place cette unité va permettre de créer de l’emploi. Le président a par ailleurs rassuré que des contrats sont en cours avec des partenaires pour l’implantation de l’usine de production de rails.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Le président Traoré remercie les pays de l’AES, pour leur apport dans la formation des soldats burkinabè

Burkina-Sécurité-AES-Solidarité

Le président Traoré remercie les pays de l’AES, pour leur apport dans la formation des soldats burkinabè

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a remercié ce samedi matin à Ouagadougou, les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali et Niger) et le Togo pour leur apport dans la formation des soldats burkinabè.

« C’est l’occasion de remercier les pays de l’AES, qui nous ont donné un coup de main au départ. Nous avons envoyé des troupes au Mali et au Niger, au Togo pour des formations » a affirmé ce samedi matin le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat a indiqué que « depuis que nous avons pris en main notre destin, la plupart des pays européens qui offraient des formations au Burkina, ont systématiquement cessé et certains voisins ont fermé les rapports militaires avec nous ».

« Ils ont chassé nos stagiaires qui étaient chez eux. On a répondu à la réciproque mais nous avons compris que nous pouvons nous former sans eux car la formation, c’est une question d’expérience dans la guerre et on réadapte en prenant en compte certains paramètres pour de nouvelles recrues ».

Le président Traoré a informé qu’en deux ans depuis son arrivée au pouvoir, ils ont recrutés « plus de 30 000 personnes dans l’armée, les autres forces aussi ont recrutés » et promis doubler ces chiffres.

Nous allons continuer à créer des unités organiques et nous aurons une armée bien structurée, a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

WIS/as

Vernissage des œuvres du projet «Je suis la rue», destiné à stimuler le potentiel créatif des enfants en situation de rue

Burkina-Vernissage-Projet-Soutien-Enfants

Vernissage des œuvres du projet «Je suis la rue», destiné à stimuler le potentiel créatif des enfants en situation de rue

Ouagadougou, 05 octobre 2024 (AIB)-Le Centre d’éducation et de formation professionnelle (CEFP) de Ouagadougou a accueilli ce samedi 05 octobre le vernissage des œuvres photographiques, picturales et chorégraphiques du projet intitulé «Je suis la rue», une initiative menée par le centre Ouaga studio.

Ce projet, centré sur l’art et plus particulièrement sur la photographie, les peintures, les dessins mais aussi que la chorégraphie, vise à soutenir les enfants en situation de rue en stimulant leur potentiel créatif.

«L’objectif principal est de stimuler les potentiels des enfants hébergés dans les CEFP à travers des ateliers artistiques divers, tels que la danse, l’art plastique, l’art-thérapie et surtout la photographie», a déclaré la promotrice du projet, Silvia Ferraris Yaméogo.

Selon Silvia Ferraris, cette édition s’est distinguée par l’intégration de plusieurs formes d’expression artistique pour permettre à chaque enfant de trouver sa voie, car les arts révèlent le meilleur de chaque être humain.

Le directeur du CEFP de Ouagadougou Guiébré Abdoul, soutient que le projet «Je suis la rue » permet de valoriser les potentiels des enfants et de contribuer à leur épanouissement.

Il a également souligné que ces enfants au nombre de 160, malgré leur passage dans la rue, ont démontré une grande résilience à travers la chorégraphie, tout en invitant le public à découvrir ce centre qui accueille plus de 500 enfants par an.

L’événement a donné l’occasion de lancer un appel à la solidarité, car selon les organisateurs, les enfants de la rue ont un immense potentiel et méritent tout le soutien possible pour s’épanouir pleinement.

Agence d’Information du Burkina
OSA/zo/ck

Extradition de l’ancien président Damiba : Je ne promets rien mais je l’espère (président Traoré)

Burkina-Terrorisme-Attaque-Complicité-Extradition-Souhait

Extradition de l’ancien président Damiba : Je ne promets rien mais je l’espère (président Traoré)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)-Concernant l’extradition de l’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba exilé au Togo depuis début octobre 2022 et mêlé dans l’attaque terroriste de Barsalhogo, le président Ibrahima Traoré espère son extradition par les autorités togolaises.

Concernant l’extradition de l’ancien président Damiba, «nous avons repris les discussions avec les autorités Togolaises. Je ne promets rien mais je l’espère », a affirmé samedi matin le président Ibrahim Traoré, répondant à une question d’un auditeur de radio Burkina.

« En toute honnêteté, a précisé le président Traoré, au départ, on n’a pas voulu être désagréable avec un ancien président. Nous communiquons avec les autorités Togolaises et eux-mêmes ont été surpris de l’agissement de Damiba avec les terroristes dans le drame de Barsalhogo », a regretté le chef de l’Etat.

L’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba (24 janvier-30 septembre 2022) est mêlé dans l’attaque terroriste de Barsalhogo qui a eu lieu le 24 août dernier et qui visait à déstabiliser le pouvoir.

Agence d’information du Burkina

WIS/as

Réconciliation nationale : « Nous ne pouvons pas parler de réconciliation avec des bandits armés qui nous tuent », Ibrahim Traoré

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Réconciliation nationale : « Nous ne pouvons pas parler de réconciliation avec des bandits armés qui nous tuent », Ibrahim Traoré

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)-Le Président Ibrahim Traoré  a affirmé samedi lors de son grand oral, que le Burkina Faso est en conflit avec des bandits armés qui tuent sans distinction et qu’il est impossible de se réconcilier avec eux dans cette posture.

«Nous sommes en conflit avec des bandits armés qui tuent sans distinction. Nous ne voulons pas nous réconcilier avec eux. Si c’est ça que les gens appellent la réconciliation, nous ne voulons pas de cette réconciliation», a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré.

Le président Ibrahim Traoré qui s’exprimait le samedi 5 octobre 2024 sur les antennes de Radio Burkina, a indiqué qu’ « on ne peut  pas laisser des gens nous tuer et parler de réconciliation ».

Il explique que «nous recevons des correspondances dans ce sens. Des gens qui nous écrivent pour nous donner des stratégies dans le sens de la cohésion sociale et réconciliation nationale. Mais quand vous lisez au fond, on ne peut pas réconcilier les gens de cette façon ».

Le capitaine Traoré fait savoir que le combat va se poursuivre jusqu’à ce qu’ils soulèvent eux-mêmes le drapeau blanc.

Pour lui, ceux qui ont détruit ce pays doivent répondre de leurs actes devant la justice avant de parler d’une quelconque réconciliation.

« Il faut que ces personnes le reconnaissent ce qu’elles ont fait, payent pour ce qu’elles ont fait, avant qu’on parle de réconciliation. Il ne s’agit pas de balayer tout ça du revers de la main et parler au nom de la réconciliation. Ça, c’est de l’impunité », a laissé entendre le président du Faso.
Agence d’information du Burkina
ZO/WIS/as

Burkina : Les sorties gouvernementales visent à promouvoir les valeurs d’unités nationale et de paix (président Traoré)

Burkina-Gouvernement-Sorties

Burkina : Les sorties gouvernementales visent à promouvoir les valeurs d’unités nationale et de paix (président Traoré)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)- Le chef de l’Etat, le capitaine Traoré a déclaré ce samedi, lors de son grand entretien sur les antennes de la radio nationale, que les sorties gouvernementales visent à promouvoir les valeurs d’unité nationale, de paix et de cohésion sociale auprès des autorités coutumières et des forces vives au Burkina Faso.

Selon le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, les différentes sorties des membres du gouvernement auprès des autorités coutumières et des Forces vives ont pour but de promouvoir les valeurs d’unité nationale, de paix et de cohésion sociale dans le pays.

« Ce sont des sorties qui ont été programmées, il y a quand même un peu longtemps », a-t-il fait remarquer.

Le président du Faso s’exprimait samedi à Ouagadougou sur les ondes de la radio nationale, à l’occasion de l’an II de son avènement au pouvoir.

Il a par ailleurs soutenu que les ministres vont auprès des populations pour recueillir leurs préoccupations et constater de visu leurs réalités sur le terrain.

Selon le capitaine Traoré, les rencontres avec les chefs coutumiers visent à les maintenir dans leur rôle pour qu’ils continuent à aider le Burkina Faso, à revenir à ses valeurs ancestrales qui sont des valeurs de paix, d’unité et de cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/as

Promotion de la paix: Une délégation gouvernementale, porteuse d’un message à Dédougou

Promotion de la paix: Une délégation gouvernementale, porteuse d’un message à Dédougou

Dédougou, (AIB)-Une délégation gouvernementale, conduite par le ministre d’État, ministre en charge de la Défense, Kassoum Coulibaly, a rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses de Dédougou ce vendredi 4 octobre 2024. La mission s’est présentée comme porteuse d’un message du Président du Faso.

Le Chef de l’État souhaite que tous les leaders coutumiers et religieux s’unissent davantage et forment une seule famille pour mieux éduquer et sensibiliser la jeunesse, qui est la grande victime de la guerre imposée au Burkina.

C’est ce message qu’une délégation gouvernementale de sept ministres, conduite par le ministre d’État Kassoum Coulibaly, est venue transmettre aux autorités coutumières et religieuses de Dédougou ce vendredi 4 octobre 2024.

Le ministre d’État a rappelé que le gouvernement est reconnaissant des efforts consentis par les notabilités coutumières et religieuses, tant par leurs actions en matière de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité que par leurs initiatives en faveur de la cohésion sociale.

« Si nous formons un ensemble, nous pourrons mieux éduquer, mieux sensibiliser et mieux former cette jeunesse qui, aujourd’hui, subit les effets de la guerre qui nous est imposée », a-t-il indiqué.

Il estime qu’il est de la responsabilité de tous de veiller à ce que cette jeunesse ne soit pas manipulée.

Il a appelé les leaders à travailler en symbiose avec le gouvernement et l’ensemble de l’administration pour le bien du pays.

« Que l’on ne se laisse pas emporter par la trahison, que l’on ne se laisse pas manipuler. Il ne faut pas penser que quelqu’un d’autre viendra travailler pour développer le Burkina », a lancé le ministre d’État.

Le représentant du chef de canton de Dédougou, Pierre Dakuyo, tout en saluant la démarche, a souligné qu’au niveau de la Boucle du Mouhoun, la cohésion et l’entente entre les confessions religieuses demeurent une réalité.

« Nous souhaitons que notre exemple soit suivi dans tout le Burkina. Que les Burkinabè parlent le même langage, qu’ils soient unis. La dispersion n’arrange personne », a-t-il souhaité. Il a rassuré la mission que les leaders de la région accompagneront le Chef de l’État à travers les prières et les bénédictions.

Au nom des autorités religieuses, l’Évêque de Dédougou, Mgr Bonaventure Prosper Ky, a affirmé que la démarche du gouvernement est réconfortante.

« Nous accueillons le message du Chef de l’État. Nous lui adressons nos remerciements pour son sacrifice en faveur du bonheur de notre pays. Nous ressentons ce désir d’un Burkina meilleur », a-t-il déclaré. Il a rendu hommage aux FDS et VDP, qui s’efforcent de protéger la population.

Le ministre d’État Kassoum Coulibaly était accompagné du ministre en charge de l’Administration territoriale, Émile Zerbo, du ministre de l’Enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, du ministre en charge de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, du ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé, du ministre de l’Enseignement de base, Jacques Sosthène Dingara, et enfin du ministre en charge des Sports, Roland Somda.

Agence d’information du Burkina

Adama SEDGO

Discours d’orientation politique du président Thomas Sankara : C’est un référentiel qui reste d’actualité (président du Faso)

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Discours d’orientation politique du président Thomas Sankara : C’est un référentiel qui reste d’actualité (président du Faso)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a assuré ce samedi matin, à la radio nationale que le discours d’orientation politique de son illustre prédécesseur capitaine président Thomas Sankara reste d’actualité.

Le Discours d’orientation politique du président Thomas Sankara est « un référentiel que certains pays de notre sous-région ont utilisé pour se développer. Ils ont puisé beaucoup de choses de ce discours.  Il reste d’actualité, nous nous en inspirons et nous l’adaptons à notre contexte actuel parce qu’il y a des choses de 1983 qui ne peuvent plus se faire aujourd’hui », a affirmé le président Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat répondait en direct à la question d’un auditeur de radio Burkina lors d’un grand oral depuis la présidence de Koulouba à Ouagadougou. C’était à l’occasion de l’an II de son arrivée au pouvoir le 30 septembre 2022.

Selon lui, « Thomas Sankara était trop en avance sur son époque et tout cela fait qu’il n’a pas été compris ». « Il voyait des choses que les autres n’avaient pas la possibilité de voir. Nous avons la même vision pour une souveraineté totale de notre pays », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

WIS/as

Le ministre en  charge de l’énergie et des mines a reçu l’ambassadrice des États-Unis

Burkina-Coopération-Energie-Mine-USA

Le ministre en  charge de l’énergie et des mines a reçu l’ambassadrice des États-Unis

Ouagadougou, le 4 octobre 2024 (AIB)- le ministre en  charge de l’énergie et des mines, Yacouba Zabré Gouba a reçu  ce vendredi l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Joann Lochard.

L’audience entre le ministre Gouba et la diplomate américaine a permis de faire le point sur la coopération bilatérale et de discuter de sujets de développement notamment des mines et énergies.

«Nous allons explorer des partenariats avec des entreprises américaines pour accompagner le gouvernement burkinabè », a déclaré l’ambassadrice Lockard.

Les États-Unis réitèrent ainsi leur volonté à poursuivre la collaboration avec les pays des hommes intègres.
Agence d’information du Burkina
OSA/ck/ata

La diaspora burkinabè au Ghana exprime son adhésion à la vision du président Ibrahim Traoré

Burkina-Engagement-Patriotique

La diaspora burkinabè au Ghana exprime son adhésion à la vision du président Ibrahim Traoré

Ouagadougou, 04 oct. 2024 (AIB)-La diaspora burkinabè vivant au Ghana a témoigné son engagement à soutenir son pays d’origine porté par la vision du président Ibrahim Traoré, à l’occasion des journées patriotiques tenues les 28 et 29 septembre à Kumassi.

Mobilisée autour de l’ambassadeur du Burkina au Ghana, David Kabré, pour célébrer les Journées de mobilisation patriotiques et culturelles du Burkina Faso, la diaspora burkinabè vivant au Ghana, a témoigné son engagement fort envers son pays d’origine.

Ces journées ont eu pour objectif de renforcer le sentiment patriotique parmi la diaspora et de stimuler la solidarité envers la mère patrie.

 

Elles visent également à lever des fonds pour soutenir le pays, conformément à l’appel du président du Faso.

La programmation a aussi inclus un tournoi de football, une soirée culturelle, des expositions de produits burkinabè ainsi que des présentations et dégustations de mets locaux.

Dans son discours, l’ambassadeur Kabré a souligné que cet événement témoigne de l’adhésion de la diaspora à la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a insisté sur l’importance de réunir les Burkinabè de toutes générations et origines culturelles pour raviver leur fierté nationale et encourager la solidarité envers le Burkina.

Le Ghana abrite une importante communauté burkinabè.
Agence d’Information du Burkina
OSA/ck/ata

 

 

 

Burkina : L’Etat compte mettre à niveau les salaires très bas (président Traoré)

Burkina-Rémunération-Fonctionnaires

Burkina : L’Etat compte mettre à niveau les salaires très bas (président Traoré)

Ouagadougou, 5 oct. 2024 (AIB)- Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a assuré samedi, lors de son grand entretien sur les antennes de la radio nationale que le gouvernement ne veut pas baisser les salaires de certains agents publics mais mettre à niveau les salaires très bas.

« Nous ne voulons pas baisser les salaires de certains mais mettre à niveau les salaires très bas », a indiqué le président du Faso, le capitaine, Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat qui s’exprimait samedi sur les antennes de la radio nationale, à l’occasion des deux ans de sa gouvernance, a précisé que les inégalités sociales sont une question cruciale dont l’Etat va s’attaquer tôt ou tard.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

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