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Commande publique : L’ARCOOP présente son rapport d’activités 2023 à la presse

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐋’𝐀𝐑𝐂𝐎𝐏 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞

L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a présenté à la presse son rapport d’activités 2023, ce vendredi 31 janvier 2025, à Ouagadougou.

L’ARCOP, en tant qu’autorité administrative indépendante rattachée à la Primature, assure la régulation des marchés publics et des partenariats public-privé à travers diverses missions, notamment la définition des politiques, la formation et l’information des acteurs, le maintien du système d’information, la conduite des audits et l’évaluation du système, la discipline et le règlement des différends.

Après la remise du rapport d’activités comptant pour l’année 2023 au Premier ministre le 17 janvier 2025, il ne restait que sa présentation au public, d’où la présente conférence de presse qui a été présidée par le président du conseil de régulation, Abdallah Youssef Chahine Traoré.

Dans sa liminaire, le président du conseil de régulation, a fait savoir qu’en 2023, 4 164 marchés publics ont été conclus par les ministères, institutions et autres structures centrales de l’État, pour un montant total de 206 109 333 881 F CFA. En 2022, ces statistiques étaient de 3 142 marchés conclus pour une valeur de 162 165 475 575 F CFA.

L’ARCOP a poursuivi ses efforts de modernisation du système de gestion de la commande publique, notamment par la relecture de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 et de ses décrets d’application, ainsi que par l’adoption de plusieurs arrêtés. 23 sessions de formation ont également été organisées au profit de 643 participants, dont 226 dans le cadre de formations certifiantes, en collaboration avec l’Université Thomas Sankara.

Concernant le règlement des différends, 118 sessions ont été tenues en 2023, traitant 1 064 dossiers, dont 867 plaintes, 104 demandes de conciliation et 93 dossiers disciplinaires.

Les secteurs ayant enregistré le plus de commandes publiques en 2023 sont ceux des fournitures (52,12 %), des prestations (9,27 %) et des services courants (29 %). Ces commandes ont principalement concerné l’appui aux populations déplacées et le renforcement de la sécurité.

Le rapport 2023 met également en lumière quelques faiblesses à corriger pour une meilleure action de la structure : La faible participation des femmes aux sessions de certification, l’absence de données sur l’exécution technique et financière des marchés publics, des difficultés dans le recouvrement de la redevance de régulation pour certains marchés, la persistance du non-respect des décisions de l’Organe de règlement des différends (ORD).

Face à ces défis, le Secrétaire permanent, Modeste Yaméogo, et son équipe s’engagent à poursuivre les efforts pour garantir une gestion saine et efficace des marchés publics au Burkina Faso. L’autorité entend renforcer les mesures suivantes : promouvoir l’accès des femmes aux formations sur la commande publique, améliorer le suivi de l’intégrité des marchés publics, renforcer la transparence et la traçabilité des marchés publics et revoir le système d’élaboration de la mercuriale des prix.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Soutenance Master II : Karidia Kaboré/Traoré pose la problématique de la mortalité néonatale et infantile à l’hôpital Yalgado  

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Soutenance Master II : Karidia Kaboré/Traoré pose la problématique de la mortalité néonatale et infantile à l’hôpital Yalgado  

Ouagadougou, 31 janv. 2025 (AIB)-L’attaché de santé en pédiatrie, Karidia Kaboré/Traoré, en service à la néonatalogie du centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle, a soutenu jeudi, son Master II, qui aborde la problématique de la mortalité néonatale et infantile à l’hôpital Yalgado.

« Mon étude est basée sur un constat ou des bébés prématurés souffrent par manque de couveuses », a indiqué l’attaché de santé en pédiatrie, Karidia Kaboré/Traoré, en fin de formation en Master II de sociologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ).

Son étude a porté sur le thème : « Les représentations sociales de la prématurité par les parturientes au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou ».

Selon elle, les conditions dans lesquelles les bébés prématurés sont gérés sont souvent la cause de leurs décès.

Mme Kaboré, qui s’exprimait jeudi à l’UJKZ de Ouagadougou, lors de sa soutenance, a précisé que la mortalité néonatale et infantile à l’Hôpital Yalgado est due à l’insuffisance des couveuses.

« En tant que sociologue, je me suis posée la question à savoir, pourquoi ne pas mener une recherche pour mieux comprendre la cause de ces décès. J’ai constaté qu’au Burkina Faso, sur 759 084 naissances vivantes 16 940 sont des prématurés soit 2,2% avec un taux de décès de 5% », a-t-elle ajouté.

Karidia Kaboré, dit avoir réalisé son étude socio-anthropologique en centre urbain à Ouagadougou à travers des entretiens individuels semi-structurés.

Elle s’est entretenue avec des parents des prématurés, des personnels de santé, avec des hommes et des femmes en communautés sur les représentations et les pratiques sociales liées à la prise en charge ainsi qu’à la gestion des enfants prématurés en milieu urbain à Ouagadougou.

Selon l’impétrante Kaboré, les normes sociales et culturelles interfèrent dans la participation de l’homme et de l’entourage dans la gestion et la prise en charge des enfants prématurés dans nos sociétés.

Elle a fait remarquer que des observations ont été faites à domicile et à l’hôpital Yalgado Ouédraogo pour mieux comprendre les pratiques, au-delà des discours.

Pour Karidia Kaboré/Traoré, l’insuffisance du personnel qualifié et du matériel, sont des facteurs qui influencent la bonne prise en charge des nouveaux nés prématurés au sein du CHU-YO.

Au terme de sa soutenance de Master II en sociologie, sa thématique, qualifiée d’intéressante et d’actualité, a été jugée recevable par le jury.

Le travail de Karidia Kaboré/Traoré a été sanctionné par la mention bien.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

𝐀𝐯𝐚𝐧𝐭-𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐫é𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐜𝐫𝐨𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 : 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐌𝐅𝐈𝐁 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

𝐀𝐯𝐚𝐧𝐭-𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐢 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐫é𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐜𝐫𝐨𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 : 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐌𝐅𝐈𝐁 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

(Ouagadougou, le 31 janvier 2025). Après l’examen de l’avant-projet de loi portant réglementation de la microfinance, présenté aux députés de la Commission des Finances et du Budget (COMFIB) par le ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE, le 27 janvier 2025, les deux parties ont adopté, ce vendredi 31 janvier 2025, le projet de rapport y relatif.

Ledit rapport sera soumis à l’appréciation des députés de l’Assemblée législative de Transition. La révision de la loi sur la microfinance offre l’opportunité de prendre en compte les réformes menées dans le secteur financier de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) au cours des dernières années, ainsi que les évolutions intervenues dans l’environnement du secteur de la microfinance aussi bien en termes d’opportunités que de risques inhérents.

Les innovations majeures découlant de cette révision portent notamment sur le renforcement de la gouvernance des institutions de microfinance (IMF); la clarification des rôles et responsabilités des Autorités de supervision; l’instauration d’un capital social minimum pour les IMF; l’application du principe de proportionnalité; l’élargissement des activités autorisées aux IMF et la rationalisation des formes juridiques.

La mise en œuvre de ces innovations devrait permettre de doter le Burkina Faso d’un secteur de la microfinance à même de répondre aux enjeux et défis de résilience, d’inclusion financière et de financement de l’économie.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Burkina : Une soixantaine d’entrepreneurs outillés pour booster la production avicole locale

Burkina-Formation-Aviculture-Entrepreneures

Burkina : Une soixantaine d’entrepreneurs outillés pour booster la production avicole locale

Ouagadougou, 31 Janv. 2025 (AIB) – Dans le cadre de l’offensive agropastorale et halieutique, le directeur général du Fonds Dumu Ka Fa (FDKF), Oula Damien Ouattara, a présidé lundi à Ouagadougou, la cérémonie de fin de formation, de la première cohorte d’une soixantaine d’entrepreneurs avicoles.
Durant une semaine, ils ont été formés au Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP), aux techniques d’engraissement des poussins jusqu’à leur écoulement sur le marché, rapporte les services de communication dudit fonds.

Ces entrepreneurs avicoles ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets visant à soutenir la filière avicole par le financement de 500 micro-projets d’élevage de poulets de souche locale améliorée.

Ce plan envisage une augmentation substantielle de la production dans les filières stratégiques parmi lesquelles, la filière avicole afin de combler les 70% de besoins de consommation de la population et de lever la dépendance à l’importation.

Cette opération s’inscrivant dans le cadre de la politique de l’offensive agropastorale et halieutique, vise à renforcer la filière avicole, avec pour objectif d’accroître la production annuelle à 18 millions de têtes de volaille.

Le Directeur général du FDKF, Oula Damien Ouattara, a salué l’engagement des participants et les a ensuite invités à un dévouement sans faille quant à l’atteinte des résultats escomptés.

De leur côté, les participants ont traduit leurs remerciements au ministre d’État, ministre en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié pour l’initiative et partant, le directeur général du Fonds pour l’accompagnement technique et financier.
Agence d’information du Burkina
Dnk/ata

Ganzourgou : Plus de 268 000 enfants vaccinés contre la fièvre typhoïde à Zorgho

Burkina/Zorgho-Santé-Vaccination-Bilan

Ganzourgou : Plus de 268 000 enfants vaccinés contre la fièvre typhoïde à Zorgho

Zorgho, 31 janv. 2025 (AIB) – La campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde, menée du 23 au 29 janvier 2025, a enregistré un taux de couverture de 107,91 % dans le district sanitaire de Zorgho, avec 268 747 enfants vaccinés sur une cible initiale de 249 032 enfants, âgés de 9 mois à 14 ans.

Selon le Médecin-chef du district (MCD), Dr Delphin Kaboré, ce résultat exceptionnel est le fruit d’une forte mobilisation des agents de santé, des autorités locales, des enseignants, des volontaires et des parents.

Il a félicité tous les acteurs impliqués et les a exhortés à maintenir cette dynamique pour les prochaines campagnes de vaccination en vue de l’éradication des maladies ciblées dans la province.

Cette campagne, la première du genre contre la fièvre typhoïde au Burkina Faso, s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre les maladies évitables par la vaccination.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Zondoma: Le Cadre de concertation du Zondoma apporte sa contribution dans l’élaboration du Plan régional de développement du Nord

Burkina/Zondoma-CCP

Zondoma: Le Cadre de concertation du Zondoma apporte sa contribution dans l’élaboration du Plan régional de développement du Nord

Gourcy, 30 janv. 2025 (AIB) – Le Cadre de concertation provincial (CCP) du Zondoma a tenu sa première session de 2025, le 30 janvier 2025 à Gourcy. Le Plan régional de développement (PRD) du Nord en cours d’élaboration a été examiné.

Afin de se doter la région d’un référentiel de développement en phase avec les réalités du moment, la Délégation spéciale régionale du Nord a initié la relecture de son Plan régional de développement (PRD), arrivé à terme depuis 2022.

C’est dans cette perspective que le Cadre de concertation provincial (CCP) du Zondoma s’est réuni à Gourcy pour apporter sa contribution à cet instrument de planification des actions de développement de la région en prenant en compte les réalités du moment liées particulièrement au contexte sécuritaire.

Pour le haut-commissaire de la province Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, présidant de la session, cette rencontre vise d’une part à présenter le rapport diagnostic élaboré par la délégation spéciale régionale et d’autre part à recueillir les besoins et les préoccupations des populations.

« Je vous invite à participer activement aux travaux afin de faciliter l’identification des besoins réels des populations à inscrire dans le document final », a indiqué M. Nabé.
C’est par une présentation du rapport diagnostic avec le secrétaire général (SG) du Conseil régional du Nord, Brehima Savadogo, que les travaux proprement dits ont commencé.

Après les échanges, les forces vives de la province ont à l’issue des travaux de groupe fait le point des besoins prioritaires de la province dans les secteurs de l’éducation, la santé, l’agriculture et l’élevage, la culture.

Entre autres, on peut retenir la construction d’infrastructures éducatives, de salles de spectacles, l’ouverture d’une filière universitaire, la formation professionnelle des jeunes et des femmes.

Tout en saluant la contribution des participants, le SG du conseil régional du Nord a rassuré qu’elles seront prises en compte dans le document final.

Selon lui, des rencontres similaires ont été organisées dans les autres provinces de la région à savoir le Yatenga, le Loroum et le Passoré. Le Plan régional de développement de la région du Nord couvrira la période 2025-2029.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

L’arrestation d’une élève burkinabè en France et le lancement de « FASO ARZAKA », en couverture des journaux

Burkina-Presse-Revue

L’arrestation d’une élève burkinabè en France et le lancement de « FASO ARZAKA », en couverture des journaux

Ouagadougou, 31 janv. 2025 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi font écho de la nouvelle plateforme nationale de paiement numérique, « FASO ARZAKA » et de l’arrestation d’une élève de 14 ans d’origine burkinabè à son école par la gendarmerie française.

« France : indignation totale suite à l’arrestation d’une élève originaire du Burkina », affiche à sa Une le quotidien privé, Le Pays.

Selon Le journal, une élève de 14 ans d’origine burkinabè a été arrêtée au collège de Maizières-lès-Metz (Moselle) par la gendarmerie puis reconduite à la frontière belge avec sa famille, sans pouvoir emporter le moindre effet personnel, le mercredi 22 janvier 2025.
L’Observateur Paalga précise que la fille, bien avant son arrestation, était isolée des autres élèves par l’administration à la demande des forces de l’ordre.

Le journal ajoute également que d’après la presse locale, il est reproché à la mère de la fille d’avoir déposé simultanément deux demandes d’asile en Belgique et en France.
Dans un autre registre, les journaux s’intéressent à la nouvelle plateforme de paiement numérique nationale du Burkina Faso

Selon Le Pays, le ministre en charge de l’Economie a lancé la plateforme nationale dénommée « FASO AZARKA», un outil moderne et sécurisé de paiements numériques, pour faciliter la tâche aux contribuables, le 30 janvier 2025 à Ouagadougou.

De son côté, Sidwaya indique que « FASO AZARKA » est conçue pour éviter les longues distances et les risques liés aux transactions financières des populations dans le cadre du paiement de leurs impôts, taxes et autres droits.

La surveillance des décès maternels et périnatals également abordé dans les journaux.
A ce propos, Sidwaya informe que les gouverneurs et responsables régionaux de santé ont été mis alerte sur le nombre élevé des décès maternels et périnatals.

Selon le quotidien d’Etat, le centre des opérations de réponse aux urgences sanitaire (CORUS) a organisé, le jeudi 30 janvier 2025, à Ouagadougou, un atelier d’échanges et d’orientation à l’intention des gouverneurs de régions, des directeurs régionaux de la santé et des directeurs régionaux des hôpitaux sur la surveillance des décès maternels et périnatals ainsi que sur les stratégies de riposte.

Dans le même sens, Le Pays, rapporte que les propos du chargé de missions au ministère de la Sante Adama Ouattara, expliquant que les causes des décès maternel et périnatals sont entre autres l’hémorragie qui, a emporté environ 300 femmes en 2024, l’infection due au manque d’hygiène, et les complications de l’hypertension artérielle.
Il continue en ajoutant qu’au niveau des nouveau-nés, la cause principale est la prématurité.

Agence d’information du Burkina
DM/yos/ata

AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO: le Libéria demande le soutien du Burkina Faso au Conseil de sécurité des Nations unies

AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO: le Libéria demande le soutien du Burkina Faso au Conseil de sécurité des Nations unies

(Ouagadougou, 31 janvier 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience ce vendredi matin, l’envoyée spéciale du Président de la République du Liberia, Mme Sara Beysolow NYANTI par ailleurs ministre des affaires étrangères.
La chef de la diplomatie libérienne a transmis au Capitaine Ibrahim TRAORÉ « les salutations de son frère, Joseph BOAKAI, Président de la République du Libéria » avant d’exprimer la demande de soutien au Burkina Faso pour la candidature de son pays au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a également saisi l’occasion pour explorer avec le Chef de l’État burkinabè, les différentes opportunités d’un partenariat plus fructueux entre les deux pays.

« Nous avons évoqué les questions de développement de l’Afrique. Nous nous sommes rendu compte que la plupart des investisseurs en Afrique sont des étrangers et nous avons échangé pour voir dans quelles mesures la priorité pourrait être accordée aux africains », indique Mme Sara Beysolow NYANTI à sa sortie d’audience.

Des points sur lesquels, « nous avons bénéficié d’une écoute attentive de la part de Son Excellence le Président du Faso qui s’est montré très ouvert. Il a montré sa disponibilité à nous soutenir», selon Madame NYANTI.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Nahouri/Cross de cohésion : « Le port du casque doit être un exemple de civisme et patriotisme », commandant

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Nahouri/Cross de cohésion : « Le port du casque doit être un exemple de civisme et patriotisme », commandant

Pô, (AIB)-Le commandant de la place d’armes de Pô, le commandant Williams Baguéra, a invité, le jeudi 30 janvier 2025, lors d’un cross populaire dénommé « cross de  cohésion », les populations de Pô à faire du port du casque un exemple de civisme et de patriotisme afin d’accompagner la dynamique enclenchée par le gouvernement.

Organisé chaque dernier mercredi du mois dans la garnison de Pô, ce premier cross de l’année 2025 porté par la police nationale, s’est tenu le jeudi 30 janvier 2025 à Pô.

L’activité présidée par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, vise à raffermir les liens de fraternité et briser les barrières entre populations civiles et forces de défense et de sécurité de la garnison de Pô.

A l’issue de la séance, le commandant de la place d’armes de Pô, le commandant Williams Baguéra, a invité les populations à faire du port du casque un exemple de civisme et patriotisme afin d’accompagner la dynamique enclenché par le gouvernement.

Parties de la place Némaro de Pô,  autorités provinciales conduites par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, populations et forces de défense et de sécurité de la garnison, ont parcouru les artères de la ville de Pô dans une bonne ambiance avant de se retrouver au point de départ pour une séance d’aérobic.

Le haut-commissaire a salué la forte mobilisation des populations autour de ce cross.

M. Kinda a souhaité que cette année 2025 soit une année de retour des personnes déplacées internes dans leurs localités et de renforcement des liens de fraternité.

Pour ce premier cross de l’année de 2025, c’est la police nationale qui a porté l’activité.

Le prochain rendez-vous prévu le 26 février sera portée par l’Académie militaire Gorges Namoano (AMGN).

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Burkina: Le ministère de la Santé va désormais auditer chaque cas de décès maternel et périnatal

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Burkina: Le ministère de la Santé va désormais auditer chaque cas de décès maternel et périnatal

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB)- En raison de l’augmentation des cas de décès des nouveaux nés et des femmes enceintes dans plusieurs régions du Burkina Faso, le ministère de la Santé auditera désormais chaque cas de décès pour en comprendre les causes et lutter contre ce phénomène.

Face à l’augmentation des décès précoces chez les enfants et les femmes enceintes, le ministère de la Santé a mis en place un plan de riposte. Ce dernier consiste, entre autres, à réaliser régulièrement des audits des décès maternels et périnataux, et à améliorer la prise en charge des complications obstétricales et des pathologies néonatales.

« Nous avons décidé de déclarer tout décès maternel ou périnatal comme un incident, afin de réduire drastiquement ce problème. Des arrêtés de mise en application ont été adoptés », a indiqué le ministre de la Santé, Robert Kargougou.

Le ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou au cours d’une rencontre d’orientation réunissant les gouverneurs, les directeurs régionaux de la santé et les directeurs généraux d’hôpitaux sur la surveillance des décès maternels et périnatals ainsi que la riposte à ces événements.

Selon lui, malgré la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, ainsi que les stratégies de santé communautaire mises en œuvre par le ministère et ses partenaires, les décès maternels et périnataux restent élevés dans certaines régions du Burkina Faso.

Au cours des dernières années, les données de la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte (SDMPR) montrent une augmentation du nombre de décès maternels, qui sont passés de 864 en 2021 à 905 en 2023, puis à 926 en 2024.

D’après M. Kargougou, cette augmentation a été enregistrée dans sept des treize régions du pays : la Boucle du Mouhoun, le Centre, le Centre-Est, le Centre-Sud, le Centre-Ouest, le Sahel et le Sud-Ouest.

« Parmi ces décès notifiés en 2023 et 2024, moins de trois cas sur quatre avaient été audités », a regretté le ministre de la Santé.

Concernant les décès néonataux précoces, leur nombre est passé de 4 075 en 2021 à 7 643 en 2023, puis à 8 285 en 2024.

Cette augmentation a été observée dans huit régions, notamment le Centre, le Centre-Ouest, le Centre-Sud, les Hauts-Bassins, le Nord, le Plateau Central, le Sahel et le Sud-Ouest.

Pour les mort-nés, les données de la surveillance indiquent 5 458 cas en 2023 contre 3 940 en 2022 et 5 907 en 2024. Cette hausse a également été constatée dans huit régions : les Cascades, le Centre, le Centre-Ouest, le Centre-Sud, les Hauts-Bassins, le Nord, le Sahel et le Sud-Ouest.

« Pour mettre fin aux décès maternels évitables et assurer un accès universel à des soins de santé maternelle de qualité, il nous faudra déployer des efforts nationaux soutenus et prendre des engagements indéfectibles, en particulier pour les populations les plus vulnérables, surtout dans le contexte du défi sécuritaire », a-t-il assuré.

« Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que chaque mère et chaque nouveau-né survivent à l’accouchement, afin qu’ils puissent s’épanouir », a rappelé le ministre.

Agence d’information du Burkina (AIB)
DNK/yos/ata

Sourou : Plus de 123 millions de francs investis en 2024 par la commune de Tougan

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Sourou : Plus de 123 millions de francs investis en 2024 par la commune de Tougan

Tougan, 30 janv. 2025 (AIB) – Le président de la délégation spéciale de la commune de Tougan, Ouigou Tiendrebéogo, a présenté jeudi le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2024, estimé à 123 842 547 francs CFA.

La délégation spéciale communale de Tougan, dirigée par Ouigou Tiendrebéogo, a exposé jeudi 30 janvier 2025, dans la salle de réunion du Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC), le bilan des investissements de la commune pour l’année écoulée. Ce bilan purement financier concerne plusieurs domaines clés, notamment la santé, l’éducation, les infrastructures ainsi que l’eau et l’assainissement.

Dans le domaine de la santé, 53,3 millions de francs CFA ont été injectés pour améliorer la qualité des soins. Le secteur de l’éducation a bénéficié de 30,3 millions pour renforcer les infrastructures scolaires. Pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, 19,1 millions ont été investis. De plus, 15,8 millions ont été utilisés pour la réhabilitation d’un bâtiment administratif, tandis que 4,2 millions ont servi à la construction de cinq boutiques métalliques.

Le président de la délégation spéciale, Ouigou Tiendrebéogo, a qualifié ces investissements de modestes pour une commune comme Tougan, tout en reconnaissant que cette situation est due au contexte sécuritaire difficile que traverse la province.

Il a salué les efforts conjoints des partenaires et des populations qui ont permis ces réalisations. Il les a invités à renforcer leur implication dans les actions de développement.

Les participants ont unanimement salué l’initiative de la délégation spéciale et formulé des propositions pour encourager davantage d’investissements dans la commune.

Sow Dramane, président du conseil provincial des organisations de la société civile du Sourou, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre de redevabilité. Il s’est engagé à sensibiliser la population pour encourager le paiement des taxes.

« Au sortir de cette salle, le message sera passé partout, et les gens vont affluer à la mairie pour contribuer au paiement des taxes », a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

Gaoua : Ouverture de la 2e édition du Festival des Peuples du Sud-Ouest et Alliés

Gaoua : Ouverture de la 2e édition du Festival des Peuples du Sud-Ouest et Alliés

Gaoua, 29 janvier 2025 (AIB) – La cérémonie officielle d’ouverture de la 2e édition du Festival des Peuples du Sud-Ouest et Alliés (FES.P.SOA) s’est tenue mercredi dans la Salle Polyvalente de Gaoua. Placée sous le thème « Lutte contre le terrorisme et participation citoyenne : quels citoyens pour le défi sécuritaire et la cohésion sociale ? », cette rencontre vise à encourager la participation des populations dans la quête de la paix et de la sécurité.

Pour le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka BARRO, la culture constitue un levier essentiel pour renforcer la cohésion sociale et favoriser le vivre-ensemble. Il a rappelé que le festival est une occasion de revenir à nos sources pour mieux connaître nos identités culturelles et préserver la stabilité sociale.

Le promoteur du festival, Christian SOME, a souligné que l’événement, qui se déroule du 29 au 31 janvier 2025, offre une plateforme à toutes les ethnies du Burkina Faso pour échanger, découvrir leurs différences et similitudes et promouvoir une meilleure cohabitation. Selon lui, le choix du thème vise à sensibiliser les populations sur les nouveaux comportements à adopter face à la menace terroriste.

La cérémonie d’ouverture a également donné lieu à des communications portant sur des thématiques cruciales. Les échanges ont notamment mis en lumière les défis liés à la participation citoyenne, l’adoption de comportements adaptés à l’ère du terrorisme et la nécessité de renforcer la cohésion entre les forces de défense et de sécurité et les populations.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Comoé : Au moins 1 500 000 FCFA récoltés à Ouo au profit du FSP lors d’une marche de soutien à l’AES

Comoé : Au moins 1 500 000 FCFA récoltés à Ouo au profit du FSP lors d’une marche de soutien à l’AES

Banfora, 29 janvier 2025 (AIB) – Plusieurs organisations de la société civile des Cascades ont choisi la commune de Ouo, située à 125 km de Banfora, chef-lieu de la région, pour marquer d’une pierre blanche la sortie officielle de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 28 janvier 2025. Les organisateurs ont récolté 1 500 000 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Jeunes, femmes, hommes et anciens ont battu le pavé ce 28 janvier 2025 à Ouo, date marquant le retrait officiel de l’AES de la CEDEAO, pour saluer cette décision « historique » et courageuse des trois chefs d’État de l’AES.

Rassemblés sur le terrain de sport de l’école primaire « A » de Ouo, les marcheurs, munis de drapeaux, de pancartes et d’affiches, ont convergé vers la mairie où ils ont transmis un message à Abdoulaye Tiaho, préfet et président de la délégation spéciale (PDS) de la commune. Celui-ci a promis de le transmettre à qui de droit.

Par la voix de leur porte-parole, Ali Ouattara, les manifestants ont exhorté les populations à soutenir les trois chefs d’État ayant pris cette décision courageuse, qu’ils considèrent comme une véritable bouffée d’oxygène.

Après avoir pris congé du PDS, les marcheurs sont retournés sur le lieu du meeting où une foule immense les attendait. Lors des différentes interventions, le message est resté le même, porté par les autorités coutumières et religieuses, les leaders de jeunesse et les Wayiyan.

« Cette tribune est l’une des plus précieuses, à travers laquelle nous devons magnifier le courage et le sens élevé du patriotisme de leurs Excellences, nos trois chefs d’État : le général de corps d’armée Assimi Goïta, le général de brigade Abdourahamane Tchiani, et le capitaine Ibrahim Traoré », a déclaré Abdramane Koné, coordonnateur provincial de la veille citoyenne de la Léraba.

Il a également rendu hommage aux braves combattants qui se battent jour et nuit pour la sauvegarde de la patrie, tout en rappelant le parcours ayant permis aux pays de l’AES de « triompher devant l’impérialisme occidental et surtout le néocolonialisme ».

M. Koné a également dénoncé certaines actions et attitudes de la CEDEAO envers les pays de l’AES. Pour les manifestants des Cascades, il n’est pas question de revenir sur cette décision.

« Chers dirigeants de la CEDEAO, à titre d’information, nous tenons à vous faire remarquer que la locomotive transportant les peuples de l’AES est sans rétroviseur. D’ailleurs, nous n’avons aucune raison valable de regarder derrière nous », a-t-il affirmé.

Une quête initiée lors du meeting a permis de récolter 1 500 000 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Agence d’Information du Burkina
MY/dnk/ata

Namentenga : L’association WendKouni offre 200 moutons à 100 personnes déplacées 

Burkina-Namentenga-Soutien-PDI

Namentenga : L’association WendKouni offre 200 moutons à 100 personnes déplacées

Namentenga, 30 janv. 2025 (AIB)- L’association WendKouni a offert le jeudi 30 janvier 2025, des intrants alimentaires et 200 moutons à des Personnes déplacées internes (PDI) de la commune de Boulsa. Cette cérémonie de don présidée par le président de la délégation spéciale de Boulsa, Issaka Sangla, s’est déroulée en présence du directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale, Norègma Ouédraogo.

« Ce don d’ovins et d’intrants alimentaires vise à contribuer au relèvement de 100 PDI par la pratique d’embouche », a indiqué le président de l’association Wendkouni, Dieudonné Nonaba.

Pour M. Nonaba, chacun des 100 bénéficiaires va repartir avec un sac de sous-produit alimentaire industriel, du sel gemme et deux ovins mâles.

« Nous devons nos remerciements à Solidar Suisse, SOS Sahel International avec l’appui financier du Royaume du Danemark. Je souhaite que ce don soit la source de relèvement des PDI pour qu’elles ne comptent plus sur l’assistanat », a-t-il soutenu.

Et au président de l’association d’ajouter que «  Je leur demande également d’être sincères, car lorsqu’on leur pose souvent la question de savoir si elles ont déjà bénéficié d’une aide quelconque, la réponse est généralement non et pourtant. Je remercie les autorités pour leur accompagnement », a confié Dieudonné Nonaba.

Le président de la délégation spéciale de Boulsa, Issaka Sangla, a nom du haut-commissaire, Adama Conseiga, remercié l’association Wendkouni et ses partenaires pour leurs contributions inestimables au développement de la province du Namentenga en général et au relèvement des PDI en particulier.

Le PDS Sangla a également félicité les bénéficiaires tout en leur souhaitant bonne chance dans leurs activités d’embouches. Il a également exhorté que le relèvement des personnes déplacées soit une réalité pour leur bien-être.

Il convient de noter que les animaux ont été déparasités sur le terrain par les vétérinaires présents à cette occasion.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Burkina : Dr Kouthon Nion propose l’IA pour lutter contre la fraude dans les finances publiques

Burkina : Dr Kouthon Nion propose l’IA pour lutter contre la fraude dans les finances publiques

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB) – Le Dr Philippe Néré Kouthon Nion a proposé, ce jeudi, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le système de gestion des finances publiques afin d’éradiquer le phénomène de fraude au sein de l’administration.

« Si l’on intègre à l’intelligence artificielle tous les actes de fraude et les failles qui les favorisent, elle les assimilera dans son système. Ainsi, face à ces situations, l’IA pourra reconnaître et alerter les autorités compétentes lorsqu’un acte de fraude est en train de se commettre », a expliqué le Dr Nion.

Cette proposition a été faite lors de la dédicace de son ouvrage intitulé Pratiques de fraudes en finances, le jeudi 30 janvier 2025 à Ouagadougou.

Selon l’auteur, la fraude, définie comme une irrégularité ou une omission volontaire portant préjudice aux finances publiques, engendre de nombreux dysfonctionnements dans la gestion des budgets publics. Parmi les exemples cités, on retrouve la falsification des quittances, les chevauchements dans les missions des agents publics, ainsi que les non-paiements des pénalités de retard dans les marchés publics.

Pour le Dr Nion, la cause principale de ce phénomène réside dans les défaillances du système de gestion et de contrôle des finances publiques. Il estime qu’avec les avancées technologiques, l’intelligence artificielle a désormais une capacité qui dépasse celle de l’intelligence humaine dans certains domaines.

Ainsi, selon lui, l’IA pourrait détecter les fraudes si elle est préalablement alimentée par tous les actes de fraude documentés dans les rapports et les décisions de justice relatifs aux finances publiques.

Le Dr Nion assure que, dans le système qu’il propose, les personnes impliquées dans des actes de fraude seraient identifiées de manière efficace. « Un aspect crucial est l’identification des responsables de ces actes, ce qui permettra de mener les procédures judiciaires dans un climat de sérénité », a-t-il affirmé.

L’ouvrage Pratiques de fraudes en finances, publié par Mercury, compte 407 pages et est vendu au prix de 20 000 FCFA. Lors de la cérémonie de dédicace, les ventes ont atteint 540 000 FCFA, une somme que l’auteur a décidé de reverser au titre de l’effort de paix.

Par ailleurs, l’ancien contrôleur général d’État a offert gratuitement quarante exemplaires de son livre pour enrichir les bibliothèques de huit écoles professionnelles.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

𝐌𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝐋𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐒𝐚𝐧𝐤𝐚𝐫𝐢𝐚𝐫é 𝐫é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é, 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫é

𝐌𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝐋𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐒𝐚𝐧𝐤𝐚𝐫𝐢𝐚𝐫é 𝐫é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é, 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫é

(Ouagadougou, le 30 janvier 2025). Après le tragique incendie qui l’a ravagé le 29 janvier 2023, le marché de Sankariaré réhabilité, a été inauguré ce jeudi 30 janvier 2025 par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, Emile Zerbo. Parrain de la cérémonie, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, y a pris part, en compagnie de son collègue en charge du Commerce, Serge PODA et du ministre délégué, chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE.

La rénovation du marché Sankariaré a coûté au total 2 033 999 897 francs CFA. Au terme des travaux de réhabilitation, l’infrastructure comprend désormais 65 boutiques extérieures, 65 boutiques intérieures, 1197 échoppes, 21 espaces pour vente de condiments, 16 espaces pour boucherie. On y trouve également 152 boutiques périphériques, 70 magasins, quatre parkings couverts, trois parkings non couverts et six espaces de restauration.

En ce qui concerne les innovations, on note l’augmentation de la taille des boutiques à 1,82 m2, l’installation de systèmes modernes d’éclairage naturel (tôles translucides), l’éclairage général par des lampadaires solaires, le branchement au réseau SONABEL par des compteurs individuels, l’intégration de dispositifs de sécurité incendie (dégagements larges, poteaux incendie), l’élévation de la plateforme pour prévenir les inondations, la réalisation de 180 m de caniveaux et le pavage de 6030 m2.

Parrain de la cérémonie, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO a invité les commerçants, à tirer les leçons du passé et à s’engager collectivement à faire de Sankariaré, un exemple de discipline, de sécurité et de civisme.

Pour ce faire, ils doivent adopter des comportements responsables, parmi lesquels le respect des mesures de sécurité établies, la préservation des installations mises à leur disposition, la gestion responsable des déchets, afin de garantir un cadre sain et attrayant pour tous.

Dr Aboubakar NACANABO a par ailleurs exhorté les futurs occupants du marché Sankariaré, à adopter un civisme fiscal exemplaire, afin de garantir le développement durable de notre économie et le bien-être des communautés.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗘𝗙

Burkina : L’auteur Philippe Néré Kouthon Nion offre 540 000FCFA pour l’effort de paix

Burkina : L’auteur Philippe Néré Kouthon Nion offre 540 000FCFA pour l’effort de paix

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB) – Dr Philippe Néré Kouthon Nion a remis une somme de 540 000 FCFA en soutien à l’effort de paix. Ce montant provient de la vente de son livre « Pratiques de fraudes en finances », dont la cérémonie de dédicace a eu lieu ce jeudi.

L’ancien contrôleur général d’État a également cédé gratuitement quarante exemplaires de son œuvre pour renforcer les bibliothèques de huit écoles professionnelles.

L’œuvre « Pratiques de fraudes en finance », édité par Mercury comporte 407 pages et coûte 20 000FCFA.
Agence d’information du Burkina
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Espace de l’Alliance des Etats du Sahel : le PALT se fait établir son passeport biométrique

Ouagadougou, 30 janvier 2025)

Espace de l’Alliance des Etats du Sahel : le PALT se fait établir son passeport biométrique

A la suite du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et du Premier ministre, R. Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane BOUGOUMA, a effectué son enrôlement biométrique et a reçu son passeport de la Confédération des États du Sahel (AES).

L’établissement d’un passeport de l’espace AES était annoncé pour entrer en vigueur à compter du 29 janvier 2025. C’est chose faite désormais du côté du Parlement burkinabè où le premier responsable a suivi les différentes étapes de l’enrôlement pour la délivrance du passeport AES.

Devant les services techniques de l’Office national d’identification (ONI), le Président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane BOUGOUMA, a effectué toutes les procédures en quelques minutes, pour l’obtention du sésame. Son passeport lui a été remis séance tenante par le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de police, Mahamoudou SANA.

L’exemple est donc donné au niveau du sommet des institutions de la République. L’enrôlement des personnalités au niveau de l’État marque le début du processus d’enrôlement et de mise en circulation dans notre pays du passeport AES, document commun aux trois États membres.
DCRP /ALT

Loroum/Education : Deux chefs de circonscription d’éducation de base installés dans leurs fonctions

BURKINA-LOROUM-EDUCATION-INSTALLATION

Loroum/Education : Deux chefs de circonscription d’éducation de base installés dans leurs fonctions

Titao, (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Titao, Sidiki Ganamé, a installé, le mercredi 29 janvier 2025 à Titao, Kassoum Nacanabo et Issaka Ganamé, respectivement dans leurs fonctions de Chefs de circonscriptions d’éducation de base (CCEB) de Titao I et Titao II.Kassoum Nacanabo et Issaka Ganamé ont été installés respectivement dans leurs fonctions de Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) de Titao I et Titao II, le mercredi 29 janvier 2025 à Titao. Le président de la délégation spéciale (PDS) de Titao, Sidiki Ganamé, leur a rappelé les orientations actuelles et les a invités à s’inscrire dans cette dynamique.

« Les plus hautes autorités ont donné des orientations claires pour l’éducation dans notre pays. Il s’agit de tout faire pour que partout où il y a un enfant burkinabé et qu’il y a une possibilité de garantie sécuritaire que cet enfant puisse bénéficier de l’éducation», a-t-il indiqué.Le CCEB de Titao II, Issaka Ganamé a expliqué être venu en temps d’insécurité avec des écoles fermées. « Mes prédécesseurs ont vraiment œuvré pour qu’il y ait la continuité éducative. Je me battrai donc pour cette continuité.

Je serai engagé auprès des communautés locales pour que là où un village est installé, que l’école puisse rouvrir», a-t-il expliqué. «Je suis également dans la dynamique des innovations que le gouvernement à travers le MEBA-PLN est en train de mettre en place », a rassuré M. Ganamé.Le CCEB sortant de Titao I, Ram Bonkoungou, s’est réjoui des résultats atteints malgré les conditions sécuritaires difficiles.

« Le bilan que nous présentons aujourd’hui est le fruit d’un travail collectif réalisé avec les collaborateurs. Il y eut une période où la situation de l’éducation dans la commune était très difficile. Mais avec la collaboration de tous, nous avons pu tenir le flambeau allumé grâce à des initiatives locales et nous avons eu de bons résultats », a rappelé M. Bonkoungou.Il a invité les agents à accompagner le nouveau CCEB afin qu’il puisse engranger de meilleurs résultats pour le Loroum et la nation entière.

Le secteur de l’éducation a été durement éprouvé par la crise sécuritaire et humanitaire dans la province du Loroum. Avec les récents progrès dans la reconquête du territoire et le retour progressif des populations et de l’administration, le secteur de l’éducation est en train de se réorganiser pour assurer une meilleure offre éducative.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/bz

Burkina/Transactions financières: Le premier ministre invite les Burkinabè à s’approprier la plateforme de paiement FASO ARZEKA

BURKINA-ECONOMIE-PLATEFORME-PAIEMENT-LANCEMENT

Burkina/Transactions financières: Le premier ministre invite les Burkinabè à s’approprier la plateforme de paiement FASO ARZEKA

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB)-Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a invité, jeudi, les Burkinabè à s’approprier la nouvelle plateforme nationale de paiements numériques « FASO ARZEKA », en langue mooré qui signifie richesse, afin d’éviter les risques liés aux transactions financières dans le cadre de l’acquittement de leurs impôts, taxes et autres droits.

« Je vous invite à vous en approprier afin de vous épargner les longues distances et les risques liés à vos transactions financières dans le cadre de l’acquittement de vos impôts, taxes et autres droits », a déclaré le chef du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.Pour lui, la plateforme « FASO ARZEKA », va ouvrir une nouvelle ère de modernisation et de transparence au Burkina Faso.

Le premier ministre Ouédraogo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la cérémonie de lancement officiel de « FASO ARZEKA », la plateforme de paiements numériques de l’administration publique.«Plus qu’une plateforme technologique, FASO ARZEKA représente un changement profond dans notre manière de concevoir le service public et de servir nos concitoyens », a-t-il indiqué.

Le chef du gouvernement burkinabè a précisé que le processus de conception de la plateforme qui est entièrement local, illustre la capacité à trouver des solutions innovantes et adaptées à la réalité du Burkina Faso.

« En intégrant les technologies innovantes, elle nous permet non seulement de sécuriser nos ressources, mais aussi de promouvoir la transparence, la simplicité et la proximité avec nos citoyens, consolidant ainsi les bases d’une économie résiliente et inclusive », a soutenu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.Dans le contexte actuel, a-t-il mentionné, le numérique est une aubaine pour garantir la prospérité de notre pays.

« Puisse cette plateforme, à l’instar des autres déjà opérationnelles, incarner cette révolution numérique qui transformera la gestion des finances publiques et assurera l’indépendance économique à notre pays », a souhaité le premier ministre.Il a exhorté les acteurs de l’administration financière à adopter la plateforme comme un outil de travail dans leur mission de mobilisation des ressources propres du pays.

Le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Bruno Raymond Bamouni, a expliqué que « FASO ARZEKA » est une plateforme numérique unique pour tout paiement au profit de l’administration centrale, des collectivités territoriales et des établissements publics de l’Etat.«Cette plateforme de paiements numériques multicanal de l’administration publique du Burkina Faso, dédiée au recouvrement des recettes publiques est interconnectée à toutes les plateformes monétiques, mobile money et virements bancaires », a-t-il ajouté.M. Bamouni a poursuivi que le gouvernement a entrepris le développement et l’implémentation de la plateforme nationale « FASO ARZEKA », afin de renforcer la dynamique de digitalisation en cours au Burkina Faso.

« FASO ARZEKA » est une nouvelle plateforme nationale de paiements numériques, accessible sur https://my.fasoarzeka.bf et téléchargeable sur App store et Play store ou via un téléphone basique, à partir de la syntaxe USSD unique *700# et par appel téléphonique sur le serveur vocal interactif 700.Elle est interconnectée aux plateformes Mobile Banking et Mobile Money existantes pour le transfert d’argent et les paiements, y compris GIM-UEMOA, VISA et Mastercard.Les modes de paiements implémentés sont entre autres, par Orange Money, Moov Money, par chèque et par cash.Elle est disponible sur l’ensemble du territoire burkinabè en version Web, Android, IOS, USSD et bientôt Point de Service.

Agence d’information du Burkina

HB/no/bz

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