Accueil Blog Page 13

Zondoma/Cohésion sociale : L’expérience du village de Bèma Silmimossi inspire une étude

Burkina/Zondoma-Cohésion-Sociale

Zondoma/Cohésion sociale : L’expérience du village de Bèma Silmimossi inspire une étude

Gourcy, 18 avr. 2025 (AIB) – l’Institut sahélien pour l’éducation et la paix (ISEP) en partenariat avec l’Association monde rural (AMR) a lancé le mercredi 16 avril 2025 à Gourcy une étude portant sur les mécanismes de la cohésion sociale dans les villages multiculturels de la Région du Nord. Plusieurs groupes ethniques de la localité ont pris part à l’activité.

Selon les données de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC), la Région du Nord figure parmi les trois premières du Burkina en nombre de conflits recensés ces dernières années.

Fort heureusement, beaucoup ont fini par trouver solution à l’image de celui de Bèma Silmimossi dans la province du Yatenga où les parties prenantes ont pu s’entendre et mettre fin à un bicéphalisme qui menaçait la cohésion sociale dans la localité.

S’inspirant de cette situation l’ISEP en collaboration avec l’AMR a initié une étude dont le lancement technique a eu lieu ce mercredi 16 avril 2025 à Gourcy.
La cérémonie de lancement a été présidée par le secrétaire général de la province du Zondoma, Anatole Pendwendé Kaboré qui, dans son allocution, a salué cette initiative dont les résultats contribueront, selon lui, à renforcer la paix et la cohésion sociale dans tout le pays.

Venu à la tête d’une forte délégation, le Naaba Tigré de Bèma Silmimossi, a expliqué à l’assistance comment son village a pu après une vingtaine d’année de crise, trouver un consensus qui a fait de lui le chef de Bèma Silmimossi.

Mieux, les règles de la succession au trône ont été codifiées, réglant définitivement les querelles liées à la chefferie, selon le chef de Bèma par ailleurs parrain de la cérémonie.

Pour le Coordonnateur de l’ISEP, le Pr Souleymane Barry, le cas de Bèma dont il est natif constitue la preuve vivante qu’il existe des mécanismes endogènes qui gouvernent le vivre ensemble dans nos communautés qu’il faut identifier avec l’implication des acteurs, analyser afin de les mettre au service de la promotion de la paix et la cohésion sociale dans notre pays.
« Il s’agira particulièrement de questionner les différentes cultures au niveau local afin de tirer les éléments qui permettront de consolider la cohésion sociale », a souligné le coordonnateur national de l’AMR Amadou Wangré.

Au nom des communautés ayant participé à l’activité, Amadou Ouédraogo, a traduit leur disponibilité et leur engagement à contribuer au succès de l’étude qui vient d’être lancée.

Il faut noter que l’AMR une structure bien connue dans les questions de cohésion sociale qui a la responsabilité de conduire cette étude dont les résultats sont attendus les jours à venir.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Ouagadougou / Caravane de la résilience 2025 : Le comité d’organisation déroule les grandes lignes

Ouagadougou / Caravane de la résilience 2025 : Le comité d’organisation déroule les grandes lignes

Ouagadougou, (AIB) – L’Association Leadership Endogène pour le Développement a organisé, le samedi 19 avril 2025 à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle elle a présenté le contenu de la Caravane de la résilience 2025, prévue du 10 mai au 19 décembre 2025 dans 11 localités du Burkina Faso.

Il s’est agi pour les organisateurs d’échanger avec les hommes de médias sur la tenue de la Caravane de la résilience 2025, dont le lancement se tiendra le 10 mai 2025 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Développer des aptitudes de résilience multidimensionnelle face à la crise sécuritaire, socio-économique et humanitaire au Burkina Faso ».

Selon le coordonnateur général, Albert Kaboré, dans un contexte de crise sécuritaire, socio-économique et humanitaire, il est pertinent d’organiser une conférence pour sensibiliser, informer et outiller les participants sur les moyens de développer des aptitudes de résilience.

« Cette caravane, prévue dans plusieurs grandes villes du pays, sera organisée sous forme de témoignages et de partages d’expériences sur des stratégies de résilience, ainsi que d’ateliers sur les techniques de résilience mentale, économique et communautaire », a-t-il précisé.

Des présentations d’experts sur les concepts et défis de la résilience, ainsi que des échanges en groupe, seront également au programme de ces activités.

À en croire les organisateurs, le Burkina Faso est à une étape de la reconquête du territoire, et chaque Burkinabè doit développer une résilience active et multidimensionnelle.

« Nous devons tous développer cette résilience, aussi bien dans nos paroles, dans nos actions que dans nos habitudes, pour soutenir l’élan de reconquête de notre territoire », a-t-il ajouté.

Au programme, les organisateurs prévoient, entre autres, dans chaque ville, des visites de sites de personnes déplacées internes, la tenue de conférences publiques et des animations artistiques, d’où la collaboration avec l’artiste Grand Docteur, qui a composé un titre sur ladite activité.

Le coordonnateur général, Albert Kaboré, a saisi l’occasion pour inviter les partenaires qui croient en la noblesse de l’initiative à bien vouloir accompagner la Caravane de la résilience 2025.
Agence d’information du Burkina
BO/YOS/ata

 

Comoé : Le ministre en charge des infrastructures apprécie l’effectivité des travaux à haute intensité de mains-d’œuvre à Banfora

Burkina/Comoé-Ministre-Constat-HIMO

Comoé : Le ministre en charge des infrastructures apprécie l’effectivité des travaux à haute intensité de mains-d’œuvre à Banfora

Banfora, 18 avr. 2025 (AIB) – Le Ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, a effectué une visite terrain le vendredi 18 avril 2025 à Banfora pour apprécier l’effectivité des travaux à Haute intensité de mains-d’œuvre (HIMO), entrant dans le cadre des mesures sociales du gouvernement.

Le Ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, s’est réjoui du travail abattu sur le terrain. Il a encouragé « nos braves mamans et jeunes qui se sont donnés pour assainir nos villes ».

Le Ministre Sorgho a invité la population de Banfora à s’investir pour rendre leur environnement propre et à ne pas utiliser les caniveaux comme des dépotoirs d’ordures, car cela permettra à l’eau de couler normalement afin d’éviter d’éventuelles inondations.
« Si les moyens nous permettent on va augmenter le nombre des brigadiers », a indiqué le ministre.

Le président de la délégation spéciale de la Commune de Banfora, Yacouba Barro, a manifesté toute sa reconnaissance à l’endroit du ministre des infrastructures et du désenclavement pour cette visite.
Il a également salué et remercié le gouvernent du Burkina Faso pour le recrutement des brigadiers qui abattent un travail formidable en ce qui concerne le curage des caniveaux et le débroussaillage. « Ils ont contribué à changer le visage de la ville », s’est-t-il réjoui.

Pour lui, c’est la première fois que la population apprécie de tels travaux.
En rappel, les mesures sociales du gouvernement phase 2 ont été lancé le 07 novembre 2024 à Manga. Elles concernent les communes de Manga, Ziniaré, Koudougou, Banfora et Gaoua.
Au total 800 brigadiers sont recrutés pour effectuer ces travaux.

Les domaines d’intervention sont, entre autres, le curage manuel des ouvrages (ponts, dalots, caniveaux), débroussaillage manuel, le point à temps sur les routes en terre et revêtues (bouchage des nids de poules), le ramassage des ordures, le nettoyage des lieux publics (Administrations, écoles, marchés, centres de santé et cimetières), le pavage des routes, l’appui à la règlementation de la circulation routière.

Agence d’information du Burkina JPY/dnk/ata

Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso soutenu par la jeunesse africaine

Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso soutenu par la jeunesse africaine

Ouagadougou, 19 avril 2025 (AIB) – Se reconnaissant dans la politique révolutionnaire et souverainiste prônée par Ouagadougou, de jeunes Africains, solidaires du peuple burkinabè, se mobilisent de plus en plus pour soutenir les forces engagées sur le théâtre des opérations au Burkina Faso.

Depuis la création en 2023 du Fonds de soutien patriotique (FSP) par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso bénéficie d’appuis financiers, tant nationaux qu’internationaux, dans sa lutte contre le terrorisme.

Citoyen béninois résidant en Côte d’Ivoire, Herman Tonoukouin a remis une enveloppe de 150 000 francs CFA au consul général du Burkina Faso à Bouaké, en guise de contribution au FSP. « Je suis très admiratif de la dynamique et de toutes les initiatives enclenchées par le Président du Faso », a-t-il déclaré.

Son compatriote vivant au Canada, Fèmy Fagla, a quant à lui versé 1 000 dollars canadiens, soit environ 420 000 francs CFA, pour soutenir les efforts de paix entrepris au Burkina Faso.

« Le Burkina Faso n’est pas seul dans sa lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes », a affirmé Saïdou Maïga, ambassade du Burkina Faso au Sénégal, en recevant une contribution de 300 000 francs CFA de la Camerounaise N’Tabé Edith Egebe.

À ces gestes visibles de solidarité venant de jeunes Africains convaincus de la pertinence de la dynamique endogène et révolutionnaire enclenchée par le Capitaine Ibrahim Traoré, s’ajoutent de nombreuses contributions anonymes issues de la diaspora ou d’alliés étrangers.

Les résultats de cet engagement sont palpables sur le terrain : en quelques années, le Burkina Faso a pu se doter d’armes et de technologies essentielles à la lutte contre le terrorisme et au développement. La prise en charge des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) s’est également améliorée de manière significative.
Contrairement à certaines idées reçues qui les assimilent à des milices, les VDP sont des citoyens honnêtes qui ont choisi de résister, refusant la fatalité et s’engageant aux côtés des FDS pour défendre leur patrie.

Le peuple burkinabè, conscient d’être le principal bailleur de cette guerre qui lui est imposée depuis 2015, s’est mobilisé massivement, tant par l’enrôlement des VDP que par les contributions financières permettant de s’équiper efficacement.
Ainsi, 175,685 milliards de francs CFA ont été collectés en 2024 au titre du Fonds de soutien patriotique, contre 99 milliards en 2023. Pour l’année 2025, 33 milliards de francs CFA ont déjà été mobilisés au premier trimestre.

Au-delà des apports financiers, le soutien moral exprimé par les Burkinabè, leurs amis et la jeunesse africaine consciente témoigne de l’adhésion populaire à la lutte engagée pour la libération du Sahel.
« Je souhaiterais me faire enrôler comme VDP au Burkina Faso pour combattre le terrorisme et soutenir mon idole, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans son combat pour une Afrique plus souveraine et indépendante », a déclaré M. Tonoukouin, illustrant la détermination d’une Jeunesse africaine consciente.

Agence d’information du Burkina
Aimé Mouor KAMBIRE

CAN U17: le Burkina Faso termine au pied du podium

FOOT-BFA-CIV-MAR-AFR-SPORT-CAF-CANU17-CLASSEMENT

CAN U17: le Burkina Faso termine au pied du podium

Casablanca, 18 avr. 2025 (AIB)-Les Etalons cadets du Burkina Faso ont terminé vendredi soir à la 4e place de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17) Maroc 2025, en concédant aux tirs au but (1-1, puis 1-4 tab), une défaite au stade Laarbi Zaouli de Casablanca, face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire en match de classement.

Grosse déception dans le camp burkinabè après la séance des tirs aux but qui rétrograde les Etalons cadets d’un escalier, comparativement à la dernière édition de la CAN U17 en Algérie en 2023 où les poulains de Brahima Traoré étaient sur le podium. Le coach Oscar Barro a poussé un soupir lorsqu’il est arrivé en conférence de presse d’après-match.

Un soupir qui dévoile « l’amertume d’avoir raté le podium », a-t-il expliqué ajoutant que « j’ai des regrets car je me disais que j’allais repartir avec le bronze ». Le Burkina Faso avait pourtant ouvert le score contre le cours du jeu par Halidou Diakité (28e), alors que la Côte d’Ivoire avait mis le pied sur le ballon à l’entame de la partie sans être dangeureuse.

Le Burkina Faso a eu les meilleurs occasions en première période et Ashsaraf Tapsoba aurait pu ouvrir le score après le quart d’heure de jeu, lorsqu’il est parti dans le dos de la défense pour se retrouver face au gardien ivoirien, déséquilibré par une glissade. A deux reprises il a buté sur le dernier rempart des Eléphanteaux. L’équipe burkinabè est allée à la pause avec cet avantage de 1 but.

Les Ivoiriens reviennent de la pause surmotivés. Le coach Bassiriki Diabaté injecte du sang neuf dans son équipe avec un triple changement dont son avant-centre Alynho Haïdara qu’il avait stratégiquement laissé au banc. Il frappe à sa première touche de balle pour l’égalisation, mais la VAR signale sa position avancée (56e).

Ce geste le met en confiance et à 5 minutes de la fin du match, il récidive, cette fois, dans une bonne position. Difficile pour Oscar Barro de réagir pour défaut de profondeur de banc: deux joueurs suspendus, deux blessés, tous des cadres de l’équipe. Surtout qu’à 3 minutes de la fin du match, il est encore handicapé par l’expulsion de son gardien de but Prince Ouédraogo.

Le regard tourné le Qatar
L’objectif de l’entraîneur des Etalons cadets Oscar Barro dans cette compétition était de se qualifier pour la Coupe du monde « Qatar 2025 ». C’est chose faite et le technicien burkinabè dit avoir tiré « beaucoup d’enseignements » de cette compétition. « On va ratisser large pour le mondial ».

L’entraîneur burkinabè va récupérer certains blessés de l’UFOA-B, et va surtout, une fois au pays, se remettre au travail pour trouver de nouveaux talents qui pourront mieux faire que leurs ainés en Indonésie l’année dernière. Il pourra ensuite se préparer à temps pour répondre présent à ce rendez-vous au Qatar en novembre prochain.

16 équipes pour la première fois de l’histoire de la CAN U17 ont pris part à cette compétition au Maroc du 30 mars au 19 avril. Après la 4e place pour le Burkina Faso et la médaille de bronze à la Côte d’Ivoire, on saura à l’issue de la grande finale qui se dispute demain samedi, qui du Maroc ou du Mali sortira vainqueur de la compétition.
Fiche technique du match Côte d’Ivoire # Burkina Faso
Vendredi 18 avril 2025, stade Laarbi Zaouli de Casablanca
Match de classement CAN U17
Pelouse: bonne
Temps: ensoleillé mais frais
Spectateurs: 5000 environ
Arbitres: Lominson Josianno Elivas Todihajaniaina (Madagascar), assisté de Didier Ishimwe (Rwanda) et de Mireille Mujanayi (Congo)
Arbitres VAR: Lahlou Benbraham (Algérie), assisté de Dorsaf Ganouati (Tunisie)
Commissaire: Abdoulaye Sow (Sénégal)
Coordinateur général: Mohamed Jiddou (Mauritanie)
Avertissements:
Côte d’Ivoire: Adama Somé (76e)
Burkina Faso: Issouf Barra (32e), Mohamed Fofana (41e),
Exclusions:
Côte d’Ivoire: Néant
Burkina Faso: Prince Ouédraogo (90e)
Buts:
Côte d’Ivoire: Alynho Haïdara (84e)
Burkina Faso : Halidou Diakité (28e)
Les équipes

Côte d’Ivoire: Christ Yannick Kouassi (cap)-Mobio Loba Edmond Koidio (puis Adama Nana, 55e), Vasseri Sylla, Vaboué Doumbia, Mohamed Diarra, Oumar Junior Soro-Kambou Fofana, Bi Douali Zahi (puis Yannis Touali, 70e)-Souhalio Bamba, Blaikatchi Elvis N’Guessan (puis E. Gobéhi, 55e), Broulaye Cissé (puis Alynho Haïdara, 55e). Coach: Bassiriki Diabaté (CIV)
Burkina Faso: Prince Ouédraogo (puis Ciré Traoré, 90e)-Cheick Sanogo (puis Comi Abdoul Ouattara, 67e), Mikael Coulibaly, Fadila Barro (cap), Issouf Dabo, Abdoul Ouédraogo-Mohamed Fofana, Halidou Diakité-Issouf Barra (puis Kassoum Nana, 46e, puis A. Traoré, 90+4), Abdoulaye Latif Diaby, Ashsaraf Tapsoba. Coach: Oscar Barro (BFA)

Agence d’information du Burkina
as/ata

Journée d’engagement patriotique : La veille citoyenne effectue une tournée de sensibilisation

Journée d’engagement patriotique : La veille citoyenne effectue une tournée de sensibilisation

Poa, 18 avril 2025 (AIB)- La section Boulkiemdé de la Cellule nationale d’action et de veille citoyenne (CNAVC) a initié en marge des journées d’engagement patriotique une tournée de sensibilisation des élèves sur l’importance du patriotisme et civisme en milieu scolaire.

Après Sabou, Imasgo et Ramongho, la section Boulkiemdé de la Cellule Nationale d’Action et de Veille Citoyenne (CNAVC), a mis le cap dans la commune de Poa pour conscientiser les élèves des lycées et collèges sur le rôle du patriotisme et du civisme en milieu scolaire.

Agence d’information du Burkina

Mois du patrimoine burkinabé : Les sahéliens exhortés à s’inspirer des savoir-faire endogènes

Burkina – Sahel – Mois – Patrimoine- burkinabé

Mois du patrimoine burkinabé : Les sahéliens exhortés à s’inspirer des savoir-faire endogènes

Dori, 18 avr. 2025 (AIB)-Le gouverneur de la région du Sahel Abdoul Karim Zongo a invité vendredi, lors du lancement officiel de la troisième édition du mois du patrimoine burkinabé, les sahéliens à s’inspirer des savoir-faire et savoir-être légués par les ancêtres, afin de développer la région.

Le développement de la région du Sahel ne se fera « ni par les chinois, ni par les français » mais exclusivement par les sahéliens. C’est pourquoi je vous exhorte à vous inspirer de nos savoir-faire culinaires, vestimentaires et capillaires légués par les ancêtres, car les nations développées se sont basées sur leurs propres cultures », a déclaré le gouverneur de la région du Sahel Abdoul Karim.

Le gouverneur de la région s’exprimait lors du lancement officiellement de la troisième édition du mois du patrimoine burkinabé au lycée provincial de Dori, sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique ».

Le premier acte de cet événement a été une montée du drapeau national au lycée provincial de Dori. A cette occasion le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo a livré le message du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a aussi invité les élèves de la région, notamment ceux des classes d’examens à bien travailler car les meilleurs admis de la session, seront distingués.

Agence d’information du Burkina
AMM/ata

Namentenga/ Activités génératrices de revenus : Une association forme 150 femmes PDI à la transformation du soumbala

Burkina-Namentenga-Promotion-Activités

Namentenga/ Activités génératrices de revenus : Une association forme 150 femmes PDI à la transformation du soumbala

Namentenga, 17 avril 2025 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale communale (PD) de Boulsa, Issaka Sangla a lancé le mercredi 17 avril 2025, une formation à la transformation du soumbala et à la production du savon liquide au profit de 150 femmes déplacées internes et hôtes. Elle a été initiée par l’association Rakiswilgda de la section féminine de la veille citoyenne de Boulsa.

« La plupart des femmes de nos zones rurales ont en charge les dépenses inhérentes. C’est au regard de la modestie de leurs moyens financiers pour faire face, à leurs dépenses que nous avons initié cette formation à la transformation du soumbala et à la production du savon liquide pour améliorer un tant soit peu le revenu économique des ménage », a justifié la présidente de l’association Rakiswilgda de la section féminine de la veille citoyenne de Boulsa, Bibiane Sandouidi.

Selon elle, cette formation a pour objectif d’initier 150 femmes déplacées et hôtes à des activités génératrices de revenus pour qu’elles soient capables de pouvoir subvenir à leurs besoins.

Le point focal sécurité et membre de la veille citoyenne de Boulsa, Hamado Bembamba a demandé aux bénéficiaires, d’être assidues pour tirer profit de la formation.

Pour M. Bembamba, il est conscient que ce sont les femmes qui entretiennent les familles tout en notant que « Si la femme gagne, c’est le chef de famille qui gagne».
Le Président de la délégation spéciale communale (PDS) de Boulsa, Issaka Sangla a remercié l’association Rakiswilgda pour les sacrifices consentis pour assurer la formation des femmes pendant les 3 jours, en vue d’améliorer le revenu économique de la femme.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

Koudougou : Le PDS accorde une semaine supplémentaire aux occupants des alentours du Palais Maurice Yaméogo pour libérer les lieux

Burkina- Boulkiemdé- Déguerpissement- Occupants

Koudougou : Le PDS accorde une semaine supplémentaire aux occupants des alentours du Palais Maurice Yaméogo pour libérer les lieux

Koudougou, 18 avr. 2025 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Koudougou a accordé, vendredi, un délai supplémentaire d’une semaine, allant jusqu’au jeudi 24 avril 2025, aux occupants de la nationale 14 jouxtant le palais Maurice Yaméogo, pour libérer les lieux.

« Il n’y a pas que les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso qui sont concernées par l’opération de libération des voies. La ville de Koudougou est également dans la danse », a affirmé le Président de la délégation spéciale (PDS) de Koudougou, Jonas Mané.

Cette libération des voies annoncée par l’autorité communale connaissait une progression assez lente, a constaté ce jeudi 17 avril 2025 le PDS et son équipe lors d’une sortie de terrain.
M. Mané a expliqué que l’opération nationale de libération des emprises des voies vise à améliorer la sécurité routière et l’évacuation des eaux pluviales pour une ville plus moderne et résiliente.

Une rencontre est prévue ce vendredi à la mairie pour discuter des modalités de relocalisation des occupants des abords du palais au marché des mécaniciens au secteur 5 de la ville.

Agence d’information du Burkina

GFB/PB

Mouhoun : La mutuelle sociale et la microfinance couplées pour un accès durable aux soins de santé

Burkina-Mouhoun-Mutuelle-Couplage

Mouhoun : La mutuelle sociale et la microfinance couplées pour un accès durable aux soins de santé

Dédougou, le 18 avril 2025, (AIB)-L’ONG ASMADE a mis en œuvre, le vendredi 18 avril 2025, un modèle innovant de
couplage entre les mutuelles sociales (MS) et les institutions de microfinance (IMF), pour garantir un accès durable aux soins de santé pour les populations pauvres et vulnérables, en renforçant à la fois leur sécurité financière et leur accès aux services de santé.

Ce modèle a été mis en œuvre dans le cadre du projet «Appui au développement des services sociaux de base dans les régions du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun, au Burkina Faso» (OKDB/Tedanro), piloté par un consortium d’ONG internationales et nationales composé de Danish Refugee Council (DRC), ASMADE, HELVETAS et TOND LAAFI.

Au Burkina Faso, de nombreuses personnes, notamment celles vivant dans les zones rurales, font face à des défis considérables pour accéder à des soins de santé de qualité.

Les coûts des soins médicaux, associés à une situation économique précaire, limitent l’accès aux services de santé essentiels.

L’initiative de l’ONG ASMADE à travers le couplage mutuelle sociale et microfinance vise à remédier à cette problématique en intégrant des solutions de santé et de microfinance.

Le couplage MS/IMF est une approche holistique qui permet de créer des synergies entre la protection sociale et les services financiers.

Les mutuelles sociales offrent une couverture sanitaire aux membres, tandis que les institutions de microfinance fournissent des ressources financières pour soutenir des activités génératrices de revenus.

Ce partenariat favorise une meilleure prise en charge sanitaire tout en améliorant la sécurité économique des bénéficiaires.

La responsable du bureau régional de l’ONG ASMADE dans la Boucle du Mouhoun, Aminata Coulibaly, ce couplage offre un accès aux soins de santé qui permet aux membres des mutuelles sociales de bénéficier d’une couverture qui leur permet d’accéder à des soins de santé sans être freinés par les coûts.

Pour elle, le couplage permet aux adhérents des IMF de pouvoir obtenir des prêts pour développer des projets économiques, ce qui améliore leur autonomie financière.

«En garantissant un accès aux soins et en soutenant les initiatives économiques, ce couplage contribue à l’amélioration générale de la qualité de vie des communautés», a-t-elle indiqué.

Selon Mme Coulibaly, l’ONG ASMADE travaille en étroite collaboration avec les acteurs communautaires pour sensibiliser la population sur les avantages de ce couplage.

Elle a ajouté que des formations sont également dispensées pour renforcer les capacités des mutuelles et des IMF, afin d’assurer une gestion efficace et durable des ressources.

L’initiative de couplage entre les mutuelles sociales et les institutions de microfinance mise en œuvre par l’ONG ASMADE représente une avancée significative dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale au Burkina Faso.

En facilitant l’accès aux soins de santé et en favorisant la sécurité financière, ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.

La synergie entre la santé et la finance est essentielle pour bâtir des communautés plus résilientes et plus prospères.

Pour faire la promotion de ce couplage, l’ONG ASMADE fait la promotion du couplage MS/IMF et les services de la mutuelle sociale à travers des journées promotionnelles dans les différentes communes ciblées par le projet.

Ces journées sont l’occasion pour sensibiliser les populations sur l’approche couplage MS/IMF et solliciter leur adhésion.

A Tchériba, l’Imam Moctar Koté, a apprécié l’initiative et promet s’investir pour que la population comprenne ce couplage et adhère à la mutuelle sociale.

« Ce couplage MS/IMF nous donne des opportunités pour faire face à notre bien-être à travers la mutuelle de santé qui nous permettra de faire face à nos problèmes de santé pour le bien-être de nos familles», a dit l’Imam Koté.

Il a soutenu qu’il va sensibiliser les fidèles pour leur adhésion à la mutuelle.

Tout comme lui, Soumana Diallo, un habitant de la commune de Tchériba, a invité la population à faire confiance aux institutions de microfinance (IMF) et à adhérer aux mutuelles de santé.

Dans la Boucle du Mouhoun, le Projet OKDB/Tendanro se déploiera dans les communes de Dédougou où il y a la mutuelle sociale Payoro, Tchériba avec la mutuelle sociale Kénéya Kagni et Boromo avec la mutuelle sociale communale (MUSACOB).

Agence d’information du Burkina SB/hb/bz

Nahouri/Mois du patrimoine Burkinabè : Les forces vives invitées à visiter les sites touristique

Burkina-Nahouri-Culture-Patrimoine

Nahouri/Mois du patrimoine Burkinabè : Les forces vives invitées à visiter les sites touristique

Pô, 17 avril 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a lancé, ce jeudi 17 avril 2025, les activités du mois du patrimoine Burkinabè dans la province, par une montée des couleurs au lycée municipal de Pô.

Durant ce mois, les populations sont invitées à visiter les sites touristiques de la province.Hymne nationale entonnée en langue Kassena, montée du drapeau national et message du président du Faso lu par le Haut- commissaire, ont été les temps forts de la cérémonie.

Placée sous le thème : «Patrimoine culturel et développement économique», le président du Faso a rappelé aux Burkinabè que « l’histoire nous enseigne que les grandes nations sont celle qui ont su bâtir les fondations de leur propre culture».
Il a indiqué que c’est dans nos valeurs propres que nous devons puiser la force de notre essor.

«Le temps est venu pour les fils et filles du Burkina de nous unir pour suivre cette voie juste avec foi, volonté et clairvoyance», a-t-il ajouté.

Aux autorités coutumières et religieuses, acteurs culturels et à la jeunesse, le président du Faso les a invités à jouer pleinement leur rôle afin de faire de ce mois, un moment d’initiation et de fierté.
Aussi, le président du Faso a lancé un appel aux populations à un engagement avec ferveur durant ce mois dédié à découvrir, faire découvrir et à célébrer l’héritage commun.

Le Haut-commissaire du Nahouri, a salué la grande mobilisation et a invité les populations à visiter et à faire la promotion des sites touristiques de la province.
Il faut noter que dans les autres communes de la province, des activités ont été lancées par les présidents des délégations spéciales desdites communes.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Boulkiemdé/Engagement patriotique : Le Lycée privé Saint Honorius de Tathyou s’engage

Burkina-Boulkièmdé- Engagement-patriotique- Lycée-Honorius-Tathyou

Boulkiemdé/Engagement patriotique : Le Lycée privé Saint Honorius de Tathyou s’engage

Tathyou, le 18 avril 2025 (AIB), En présence du fondateur du lycée privé Saint Honorius, les élèves ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur les thématiques de civisme et de patriotisme. La session a été animée par le premier responsable du commissariat de Police de Thyou, Kouama Hubert.

Le Commissaire Kouama a présenté aux élèves l’importance d’adopter des comportements responsables, tout en les incitant à devenir des citoyens engagés et conscients de leurs devoirs envers la nation.

Il a souligné que les jeunes d’aujourd’hui sont la relève de demain et qu’il est essentiel qu’ils cultivent des valeurs patriotiques qui renforceront le tissu social et la cohésion nationale.

Cette initiative vise à encourager les élèves à mieux comprendre leur rôle dans la société, à développer un sentiment d’appartenance et à s’investir activement dans les affaires de leur communauté. A travers d’interventions interactives et de discussions ouvertes, les élèves ont été invités à réfléchir sur les moyens de contribuer positivement à leur environnement.

Cet événement a été une occasion pour le lycée privé Saint Honorius de Tathyou de rappeler à ses élèves l’importance de la citoyenneté active et du patriotisme, des piliers essentiels pour bâtir un avenir meilleur.

Agence d’information du Burkina

DPT/ata

Sissili/Mois du patrimoine : Les forces vives réveillent la fibre patriotique autour du drapeau

Burkina-Sissili-Promotion-Patrimoine

Sissili/Mois du patrimoineBurkina-Sissili-Promotion-Patrimoine : Les forces vives réveillent la fibre patriotique autour du drapeau

Leo, 18 avril 2025, (AIB)- Dans le cadre de la 3e édition du mois du patrimoine, une cérémonie solennelle de montée du drapeau a eu lieu le vendredi 18 avril 2025 à Léo, dans la région du Centre- Ouest. À cet effet, les forces vives ont réveillé la fibre patriotique autour du drapeau.

Cette cérémonie de montée des couleurs, accompagnée par le ditanyè chanté en mooré, a connu la présence des corps constitués, des Forces de défense et de la sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des forces vives de la province de la Sissili.

Cette 3e édition du mois du patrimoine sous la présidence du Haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a été placée sous le thème : « Patrimoine culturel et développement économique ».

Pour l’occasion le premier responsable de la province de la Sissili a lu le message du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

M. Sia a rappelé que le mois du patrimoine est un rendez- pour honorer et perpétuer la culture du Burkina Faso.
Il a indiqué que les grandes nations sont celles qui ont su bâtir sur les fondations de leur propre culture, car selon lui, « C’est dans nos propres valeurs que nous devons puiser la force de notre essor ».

À l’écouter, le capitaine Traoré, dans son message, invite les forces vives de la nation à s’engager avec ferveur durant ce mois dédié à la célébration et à la découverte de notre héritage commun.

Le chef de l’Etat burkinabè a engagé les médias, les intellectuels et tout détenteur de savoir à entretenir l’opinion publique dans un esprit de promotion de nos valeurs et de la cohésion sociale.

Il a outre reconnu l’importance du rôle des chefs traditionnels et coutumiers en ce sens que leur voix porte et leur implication est essentielle dans la réussite des activités.

Le capitaine Ibrahim Traoré a exhorté les garants de la tradition à assumer l’héritage de notre patrie en transmettant la flamme vivifiante de l’esprit d’un peuple debout depuis des siècles.

Selon le président du Faso, le mois du patrimoine burkinabè est une « déclaration d’amour à notre culture, un engagement des filles et fils pour la préservation du riche héritage que nous ont légués nos vaillants devanciers ».

Agence d’information du Burkina
OAN/NO/ATA

Koubri : Une cérémonie de dégustation gratuite des mets locaux pour renforcer la cohésion sociale

Burkina-Cohesion-Sociale-Repas-Communautaire

Koubri : Une cérémonie de dégustation gratuite des mets locaux pour renforcer la cohésion sociale

Koubri, 18 avril. 2025 (AIB)- la coordination communale des femmes, a organisé, vendredi, une cérémonie de dégustation gratuite de mets locaux dans un esprit de partage et de convivialité pour renforcer la cohésion sociale entre les populations de Koubri.

Présidé par le Président de la délégation spéciale de la commune de Koubri, Samadé Léonard Gougou, ce repas communautaire a été offert dans l’enceinte de la pépinière régionale du centre.

Étaient également présents à ces retrouvailles les autorités coutumières et religieuses, la présidente de la coordination des femmes, Sakana Korotimi, les présidents CVD, les Leaders d’association de la société civile, les filles et fils de la localité vivant hors de la commune.
Le président de la délégation spéciale a saisi l’occasion pour inviter les populations à la solidarité agissante et à l’union sacrée autour du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré pour reconquérir le pays.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Célébration de la journée internationale de la langue chinoise

Burkina–Coopération–Culture–Célébration–Journée

Burkina: Célébration de la journée internationale de la langue chinoise

Ouagadougou, 18 avril 2025 (AIB) – L’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso a célébré, vendredi, la Journée internationale de la langue chinoise, afin de permettre aux Burkinabè de découvrir la culture chinoise afin de favoriser une compréhension mutuelle entre les deux peuples.

« C’est une joie pour moi d’être avec vous à l’université Aube Nouvelle de Ouagadougou pour célébrer la Journée internationale de la langue chinoise. Je vous encourage à découvrir notre culture et l’histoire de la Chine », a déclaré le représentant de l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Erquian Cao.

Selon lui, cette journée permettra aux citoyens burkinabè d’apprendre la langue chinoise et de devenir de véritables ambassadeurs de la coopération sino-burkinabè.

M. Cao s’exprimait à l’occasion de la célébration de la 2e édition de cette Journée internationale, organisée vendredi à Ouagadougou.

Il a également précisé que cette journée a été instaurée en 2010 par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour coïncider avec l’une des 24 périodes solaires du calendrier traditionnel chinois, marquée par d’abondantes pluies bénéfiques pour les cultures céréalières.

« Je suis très heureux de constater que, depuis le rétablissement des relations bilatérales entre nos deux pays, un Institut Confucius a été ouvert au Burkina Faso en 2022, ainsi qu’un centre de langue chinoise à l’université Aube Nouvelle en 2024 », s’est-il réjoui.

Le représentant de l’ambassadeur a par ailleurs indiqué qu’une centaine d’étudiants burkinabè étudient actuellement le mandarin.

Dr Jean-Pierre Ilboudo a salué l’initiative, en soulignant que la culture est le moteur du développement d’un pays. « L’université Aube Nouvelle est fière de faire partie des institutions qui participent à la promotion de l’apprentissage du mandarin au Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Dr Ilboudo, par ailleurs directeur de l’Institut des métiers de la communication, du journalisme, de l’audiovisuel et du cinéma, a indiqué que le Président-directeur général (PDG) et le recteur de l’université Aube Nouvelle ont effectué un séjour en Chine, au cours duquel ils ont signé des conventions de partenariat visant à renforcer les liens de coopération en matière d’enseignement du mandarin.

Il a ajouté que l’apprentissage de la culture chinoise permettra aux Burkinabè de mieux s’insérer dans le contexte économique mondial, la Chine étant une puissance économique majeure.

L’étudiante Cécile Kafando, inscrite en 2e année de licence d’anglais, a quant à elle souligné que le mandarin est parlé par 1,4 milliard de personnes. « Apprendre le mandarin peut nous ouvrir de nombreuses portes. C’est une langue d’opportunités », a-t-elle affirmé.

Cette journée a été ponctuée par diverses activités telles que des expositions, des démonstrations de calligraphie et un défilé en costumes traditionnels chinois.

Pour rappel, le 26 mai 2018, le Burkina Faso a rétabli ses relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Burkina : Le nouveau chef de la compagnie de commandement de la BNSP promet apporter sa vision au service de la structure

Burkina-Sapeur-Pompiers-CCS-Passation-Commandement

Burkina : Le nouveau chef de la compagnie de commandement de la BNSP promet apporter sa vision au service de la structure

Ouagadougou, 18 avr. 2025 (AIB) – Le nouveau patron de la Compagnie de commandement et des services (CCS) de la Brigade nationale de Sapeurs-pompiers, le chef de bataillon, Patoénewendé Hervé Kinda s’est engagé, vendredi à Ouagadougou, à apporter son énergie et sa vision au service de la structure.

« J’apporterai mon énergie et ma vision au service de la Compagnie de commandement et des services de la Brigade nationale de Sapeurs-pompiers (BNSP), tout en préservant les acquis de ma prédécesseur », a promis le nouveau commandant de la structure, le chef de bataillon, Patoénewendé Hervé Kinda, juste après sa prise de service.

Pour lui, « Prendre le commandement, c’est avant tout s’engager à protéger, à servir et à faire progresser la compagnie dans un esprit de cohésion ».
Ce faisant, le commandant Kinda assure qu’il se consacrera avec détermination, loyauté et esprit de service dans ses nouvelles fonctions pour une « unité particulière, mais absolument indispensable au bon fonctionnement » de la BNSP.
Il a par ailleurs souligné que « seules la discipline et l’exigence », dans le respect des personnes et la reconnaissance des efforts seront les garanties de la réussite collective.
En rappel, le nouveau commandant a intégré les forces armées nationales le 10 octobre 2009. Titulaire du diplôme d’État-Major à l’école nationale supérieure des armées du Bénin depuis 2024, il a à son actif plusieurs distinctions.
Nommé le 18 mars 2025 par arrêté conjoint, le commandant Hervé Kinda succède au chef de bataillon Samiratou Madina Wendata Ouédraogo à qui il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage pour l’œuvre accomplie à la tête de la CCS.
« Son engagement, son leadership et sa rigueur ont marqué profondément cette compagnie. Grâce à elle et à l’ensemble du personnel encadrant, la CCS s’est illustrée par son efficacité, sa cohésion et sa capacité d’adaptation », a-t-il indiqué.

La compagnie de commandement et des services de la BNSP a été créée le 23 octobre 1997. Elle est chargée de l’exécution du service générale et de la gestion du personnel de l’état-major de la BNSP.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Mois du patrimoine burkinabè : Le gouverneur du centre invite les élèves à s’approprier les valeurs endogènes

Burkina-Région-Centre-Lancement-Mois-Patrimoine

Mois du patrimoine burkinabè : Le gouverneur du centre invite les élèves à s’approprier les valeurs endogènes

Ouagadougou, 18 avr. 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, a lancé, vendredi, au lycée Nelson Mandela, le mois du patrimoine burkinabè au niveau régional, invitant les élèves, « bâtisseurs de demain », à s’approprier les valeurs endogènes et la culture de la discipline.

« Vous êtes les bâtisseurs de demain. Que ce mois soit un moment d’initiation et de fierté. Affirmez-vous dans vos racines, affirmez le Faso sans complexe », a lancé le gouverneur Abdoulaye Bassinga à la jeunesse .

Pour lui, l’organisation des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne et l’instauration du mois du patrimoine burkinabè sont des initiatives qui doivent emmener les élèves à cultiver la discipline et à s’engager pour la cause nationale.

M. Bassinga s’exprimait vendredi 18 avril 2025 au lycée Nelson Mandela de Ouagadougou lors du lancement de la 3e édition du mois du patrimoine burkinabè au niveau régional.

« Dans un contexte mondial marqué par la perte de repères, la culture est un rempart, une force de résilience. Valoriser notre patrimoine, c’est résister, c’est nous affirmer, c’est bâtir l’unité et préparer une place respectable dans le concert des nations pour les générations futures », a renchéri le gouverneur de la région du Centre.

La 3e édition du « mois du patrimoine burkinabé » a été lancée officiellement par le Premier ministre, jeudi 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique ».

Cette cérémonie nationale ouvre la voie à chaque région d’organiser la célébration de la fête du patrimoine dans son ressort territorial.

Agence d’information du Burkina
BBP/YOS/ata

Prix de l’Excellence et de l’Entrepreneuriat burkinabè : Le comité d’organisation dévoile les activités

Prix de l’Excellence et de l’Entrepreneuriat burkinabè : Le comité d’organisation dévoile les activités

Ouagadougou, (AIB) – Le commissariat général des PEEB Awards a organisé, le vendredi 18 avril 2025 à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté le contenu de la troisième édition du Prix de l’Excellence et de l’Entrepreneuriat Burkinabè, prévue les 30 et 31 mai 2025.

Il s’est agi pour les organisateurs d’échanger avec les hommes de médias sur la tenue de cette troisième édition du PEEB, prévue les 30 et 31 mai 2025, dans la salle de conférence et la salle des fêtes de Ouaga 2000.

Cette rencontre se veut un cadre d’accompagnement des PME et des startups, afin de favoriser la création d’emplois pour la jeunesse burkinabè.

Selon le commissaire général du PEEB, Abdoul Fataph Komi, l’objectif de cet événement est de promouvoir les grandes entreprises, les PME et les startups, d’encourager l’entrepreneuriat innovant et de créer des emplois pour les jeunes burkinabè.

« Participer à cet événement vous offre une plateforme unique pour présenter votre entreprise et vos produits, échanger lors de tables rondes avec des investisseurs, et tisser des liens avec d’autres professionnels de votre domaine », a-t-il ajouté.

À en croire les organisateurs, c’est une occasion en or pour élargir son réseau et établir des collaborations fructueuses. Pour les postulants, des stands sont proposés à un tarif spécial de 75 000 F CFA. Pour ceux qui souhaitent exposer leurs produits sans être candidats, des stands sont disponibles au prix de 100 000 F CFA. Les réservations peuvent se faire via la plateforme LigdiCash.

Au programme, les organisateurs prévoient, entre autres, des panels, des tables rondes avec des investisseurs, des rencontres B2B, des sessions de réseautage, des expositions et la Nuit de l’Excellence.

Parmi les innovations majeures, le comité d’organisation prévoit de soutenir le meilleur jeune entrepreneur avec un prix spécial d’une valeur de 500 000 F CFA.

Le gagnant du vote du public, quant à lui, repartira avec une moto.

« Il y a au total 32 catégories. 85 entreprises et 50 jeunes entrepreneurs ont postulé. Quinze grandes entreprises burkinabè seront honorées à travers le Grand Prix Thomas Sankara », a précisé M. Komi.

Les thèmes qui seront abordés lors de ce rendez-vous incluent notamment : l’investissement au Burkina Faso, les mécanismes de financement dédiés aux PME, le coût à long terme : investir dans la qualité, et l’investissement durable : futur de la bourse.

Agence d’information du Burkina
BO/ata

CAN Maroc 2025 : Les projets liés à l’organisation seront fin prêts au plus tard en juillet prochain (responsable)

Maroc-Sport-CAN-Préparatifs

CAN Maroc 2025 : Les projets liés à l’organisation seront fin prêts au plus tard en juillet prochain (responsable)

Rabat, 17 avril 2025 (AIB) – Dans une déclaration à la presse, jeudi, l’un des présidents des conseils des régions concernées par l’accueil des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations, Abdellatif Maâzouz, a rassuré que « les projets liés à l’organisation de la CAN 2025 (prévue au Maroc) seront fin prêts au plus tard en juillet prochain ».

Les présidents des conseils des régions concernées par l’accueil des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (Maroc-2025) ont tenu, jeudi, une réunion au siège du ministère de l’Intérieur, consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des stades, ainsi qu’aux grands projets d’infrastructures sportives en cours de réalisation dans les six villes hôtes : Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir.

Ils ont unanimement affirmé que la réalisation des projets d’infrastructures, en prévision de cette manifestation continentale, « avance à une cadence soutenue », se déclarant « pleinement mobilisés » pour couronner de succès les événements sportifs majeurs programmés dans le Royaume.

Le président du Conseil de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a fait savoir que les chantiers programmés en vue des événements sportifs internationaux à venir, en particulier la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, « se déroulent dans de bonnes conditions ».

« Les projets liés à l’organisation de la CAN seront fin prêts au plus tard en juillet prochain », a-t-il assuré, précisant qu’il existe une vision claire concernant les préparatifs en cours, tant pour la CAN que pour la Coupe du Monde 2030, aussi bien en termes d’équipements que de dispositifs organisationnels liés aux ressources humaines et à l’animation.

M. Maâzouz a également évoqué une programmation touristique importante devant accompagner ces événements sportifs, soulignant que l’ensemble des chantiers est de nature à stimuler la dynamique de développement.

De son côté, le président du Conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, a indiqué que de nombreux chantiers sont ouverts en vue des grands événements sportifs à venir, ajoutant que cette réunion a permis de passer en revue l’état d’avancement des projets portant notamment sur les infrastructures sportives, le transport, l’hôtellerie, la formation et la qualification de l’élément humain.

Les échanges qui ont eu lieu se sont articulés autour des moyens de réussir l’organisation des manifestations sportives et de maximiser leur impact en matière de développement, a-t-il poursuivi, relevant que tous ces projets ont été conçus conformément aux normes internationales de qualité.

Le président du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Omar Moro, a affirmé que la rencontre a été l’occasion de présenter des exposés sur les projets en cours de mise en œuvre, mettant en avant l’implication totale du Conseil régional pour accompagner les chantiers dans la région, dont les travaux ont atteint un stade avancé.

Le président du Conseil de la région Souss-Massa, Karim Achengli, a quant à lui souligné que cette réunion a permis de discuter des aspects relatifs aux infrastructures, à leurs dépendances et à tout l’écosystème y afférent, se disant confiant en la capacité des villes hôtes de la CAN 2025 à être à la hauteur de cet événement d’envergure.

Au cours de cette rencontre, les participants ont affirmé que l’organisation de la CAN 2025 représente une opportunité idoine pour consolider le rayonnement international du Royaume du Maroc, mettre en avant ses atouts économiques, culturels et touristiques, et insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale.

Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 120 projets sont en cours de réalisation dans les six villes, et toutes les mesures ont été prises pour en assurer le parachèvement avant le mois de décembre prochain.

La 35ᵉ édition de la CAN Maroc 2025 se jouera dans six villes marocaines, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Ce sera la deuxième CAN organisée par le Royaume, après celle de 1988.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Tuy : Ali Diko, “le plus Bwaba des Peulh” de Boni

Tuy : Ali Diko, « le plus Bwaba des Peulh » de Boni

Houndé, 18 avril 2025 (AIB) – Ali Diko est un boucher peulh bien intégré à Boni, situé à une quinzaine de kilomètres de Houndé, dans la province du Tuy. Connu pour être « le plus Bwaba des Peulh » de Boni, il entretient de bons rapports avec les habitants du village où il vit depuis plus d’une vingtaine d’années.

Boni, le 8 avril 2025. Il est 15 heures. Comme à l’accoutumée, la gare routière du village est animée au rythme des commerces installés au bord de la route nationale n°1, ainsi que de ses usagers.

Sur le bas-côté de la chaussée, des hommes assis sur un banc, à l’ombre d’un hangar de fortune, devisent. Le plus jeune, de teint clair, de taille moyenne, la quarantaine bien sonnée, veille sur le grin depuis un étal garni de viandes.

Il s’agit du boucher Ali Diko, connu pour être le plus Bwaba des Peulh de Boni. Ce boucher s’est spécialisé dans la vente de viande de petits et gros ruminants, qu’il propose fraîche ou grillée à ses clients du village et des localités environnantes.

Originaire de Dori, ce Peulh, marié et père de sept enfants, s’est installé depuis plus d’une vingtaine d’années dans ce village bwaba. « Je suis arrivé à Boni en 2004. J’ai été très bien accueilli par les Bwaba, qui sont mes esclaves », lance-t-il en souriant, sur fond de plaisanterie.

Il affirme avoir toujours entretenu des relations stables avec les habitants du village. « Depuis que je suis à Boni, j’entretiens de très bons rapports avec les habitants du village. On me respecte. Je n’ai véritablement pas de problèmes avec mes esclaves », a-t-il déclaré.

Ali reconnaît toutefois que les malentendus ne manquent pas dans les relations humaines. « Chaque fois que je me suis rendu coupable d’un quelconque manquement envers mes djatigui (mes tuteurs, en langue nationale dioula, Ndlr), je présente mes excuses et, sous fond de plaisanterie, le tour est joué », dit-il.

Exemple d’intégration réussie en pays bwa, Ali Diko vit ainsi en parfaite cohésion avec ses djatigui ainsi que les autres communautés vivant dans le village.
« En plus du fulfuldé que je parle très bien, je parle aussi le bwamu, le moré et le dioula. Quant à mes enfants, ils sont tous nés ici. Je peux dire qu’ils parlent mieux le bwamu que leur langue maternelle », explique-t-il.

Concernant son activité, M. Diko affirme rendre grâce à Dieu, car elle lui permet de gagner dignement sa vie. « La boucherie me permet de faire les dépenses de mes enfants ainsi que de régler des problèmes en famille », confie-t-il.

Grâce à son activité, Ali Diko dit avoir construit plusieurs logements dans le village. « Dieu m’a fait grâce, car au début j’étais en location, mais aujourd’hui j’ai acquis des terrains qui m’ont permis de construire des maisons où je vis avec ma famille », se réjouit-il.

Les habitants du village apprécient Ali Diko pour la qualité de sa viande et les valeurs humaines qu’il incarne. Korotimi Lamien, de l’ethnie bwaba, réside à Boni. La sexagénaire dit connaître Ali Diko, qu’elle appelle affectueusement « mon esclave », depuis environ vingt ans.

« Je paie la viande avec lui. Le jour où je n’ai pas d’argent, comme c’est mon esclave, il m’en donne gracieusement », soutient-elle en éclatant de rire.

Mme Lamien a également des liens étroits avec la famille Diko. « Le jour du Ramadan, j’étais dans sa famille. J’ai même aidé sa femme à faire la cuisine et, ensemble, nous avons bu et mangé ».

Daouda Traoré est un autre habitant du village. La soixantaine bien sonnée, ce Dafing natif de Boni, également ancien boucher, considère Ali Diko comme un frère.

« Ali est pour moi un petit frère. Nous avons collaboré à ses débuts, mais je n’ai jamais eu de problèmes avec lui », a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina
BEB/ata/ak

Le message du boucher Ali Diko

« Le Faso est notre pays à tous. En principe, nous devons nous aimer comme nos devanciers ont vécu en bonne entente, parce que si nous ne nous entendons pas, il ne fera pas bon vivre dans le pays. J’invite donc tout le monde : enfants, jeunes, adultes et vieux à cultiver l’amour du prochain et l’entente ».

Dernières publications