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Burkina/ Théâtre : Noël Minoungou adapte « l’Épine de la rose » au CITO 

Burkina/ Théâtre : Noël Minoungou adapte « l’Épine de la rose » au CITO 

Ouagadougou, 6 sept. 2025 (AIB)- Les tresseuses de vie, une adaptation théâtrale de Noël Minoungou inspirée du roman « L’Épine de la rose » de Mathias Kyelem, a été présentée ce vendredi 5 septembre au Carrefour international du Théâtre de Ouagadougou (CITO).

Les tresseuses de vie racontent l’histoire de Judith, une jeune fille tombée enceinte à 16 ans, rejetée par sa famille, sa communauté et la société. À travers un chœur féminin, la pièce met en lumière la stigmatisation, la solitude et la résilience.

La pièce de théâtre, interprétée par huit jeunes filles, a su captiver le public à travers des voix vibrantes, des gestes maîtrisés et des émotions palpables.

Le metteur en scène, Noël Minoungou, a expliqué que son œuvre porte un message fort de tolérance et de pardon.

« J’estime qu’un enfant de 16 ans n’a pas la maturité d’un adulte pour prendre des décisions importantes. Il est donc essentiel de faire preuve d’indulgence envers les jeunes qui font des erreurs pour la première fois », a-t-il souligné.

Pour lui, cette mise en scène est aussi une manière de sensibiliser le public sur le rôle fondamental de l’artiste.

« J’ai été touché par le roman « l’Épine de la rose » de Mathias Kyelem. Je me suis dit qu’il fallait l’adapter pour le théâtre afin que le plus grand nombre puisse découvrir cette belle histoire », a confié M. Minoungou.

À ceux qui hésitent encore à aller au théâtre, l’auteur lance un message clair.

« Le théâtre permet de se regarder soi-même, de réfléchir à sa propre vie. Ceux qui ne fréquentent pas le théâtre passent à côté d’une part importante de leur existence », a-t-il laissé entendre.

Dans le public, l’émotion était au rendez-vous. Evariste Pooda, spectateur, a salué la performance de ces jeunes filles.

« C’est une pièce miroir de notre société. Elle nous pousse à nous remettre en question. Je suis fier que cette œuvre soit portée uniquement par des jeunes filles talentueuses. Elle montre que nous sommes tous, en tant que société, responsables de ce que vivent nos enfants. »

Il a confié que ces filles, devenues mères malgré elles, ont eu le courage de danser. Et comme elles l’ont dit dans la pièce, danser, c’est prendre la parole sans avoir à la demander.

De son avis c’est une pièce que tout Burkinabè, tout parent devrait voir.

Les tresseuses de vie est programmée au CITO jusqu’au 4 octobre 2025, tous les mercredis, jeudis, vendredis et samedis à partir de 20h.

Agence d’Information du Burkina 

ZAF/bbp

Burkina : Lancement officiel du projet « une ferme, un forage »

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Burkina : Lancement officiel du projet « une ferme, un forage »

Ouagadougou, 6 sept. 2025 (AIB) – Le représentant du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Baba Galley Diarra, a procédé ce samedi matin, à Ouagadougou, au lancement du projet « une ferme, un forage » porté par la Société Coopérative Simplifiée Tilgré. 

Selon le représentant du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques Baba Galley Diarra, « C’est un projet très pertinent car il vise à mobiliser davantage de ressources en eau afin de permettre la pratique de l’agriculture toute l’année » conformément à la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré qui vise à assurer la souveraineté alimentaire du pays.

S’appuyant sur le recensement général de la population de 2019, il a rappelé que l’agriculture au Burkina Faso est l’activité principale de plus de 75% de la population. Il a aussi relevé que malgré les efforts consentis dans ce domaine, le pays peine toujours à satisfaire les besoins nationaux de consommation.

« Cela veut dire qu’il y a des facteurs limitants. Et parmi ces facteurs limitants, la disponibilité en eau agricole est l’un des facteurs limitants de développement de l’agriculture au Burkina Faso », a-t-il souligné.

Baba Galley Diarra a indiqué que l’initiative « une ferme, un forage » portée par la Société Coopérative Simplifiée Tilgré (SCOOPS Tilgré) est « louable et salutaire » car elle permettra « la mobilisation des eaux souterraines pour soutenir la production agricole » et cela en conformité avec les objectifs du ministère constamment rappelés par le ministre d’État, le commandant Ismaël Sombié.

M. Diarra a relevé qu’en plus du volet production, la Société prévoit les volets transformation et écoulement des produits avec l’accompagnement de certains partenaires.

Il a rassuré la Société du soutien technique, des conseils et de l’accompagnement du ministère de l’Agriculture pour l’aboutissement des projets qui seront implémentés par elle.

Le président de la société coopérative simplifiée Tilgré (SCOOPS Tilgré) Harouna Sawadogo a souligné que la mobilisation des ressources financières pour la réalisation du projet « une ferme, un forage », se fera à deux niveaux.

« Nous comptons sur les partenaires techniques et financiers notamment certains Fonds de l’État et nous comptons également sur nous-mêmes de façon individuelle, puisque à travers cette mobilisation, nous voulons que nos membres, un à un, puissent apporter des parts sociales ».

En fonction de la mobilisation des ressources, la société prévoit la mise en place d’ici 2027, d’au moins 500 fermes agricoles, a précisé le président Harouna Sawadogo.

Pour bénéficier du projet, il faut d’abord être membre de la société coopérative Tilgré, ensuite avoir des parts sociales dans la société puis détenir un terrain sécurisé, a-t-il signifié.

Le lancement a été marqué par une communication sur le thème « La révolution agricole et les technologies, quelle stratégie adoptée ? ».

Agence d’information du Burkina

WIS/bbp

Tapoa : Le président de la délégation spéciale de Diapaga magnifie l’action de la Veille Citoyenne 

Burkina – Est – Assainissement -Tapoa – Veille-Citoyenne – CMA

Tapoa : Le président de la délégation spéciale de Diapaga magnifie l’action de la Veille Citoyenne 

Diapaga, 06 sept. 2025 (AIB) – Le président de la délégation spéciale représenté par son premier vice-président Soali Ouali a magnifié ce samedi 06 septembre 2025 l’engagement de la Veille citoyenne et l’association Tamba des femmes du secteur 05 de Diapaga qui sont allées en croisade contre les mauvaises herbes qui peuplaient le centre médical avec antenne chirurgicale de Diapaga (CMA).

En cette saison hivernale marquée par une végétation touffue où pilule les reptiles et moustiques, la coordination provinciale de la veille citoyenne conduite par son président, Arnaud Gnoula, en tandem avec les femmes de l’association Tamba du secteur 05 de Diapaga ont assainit le CMA de Diapaga dégageant les tas d’immondices et les mauvaises herbes pour améliorer le cadre de vie et la sécurité des usagers ainsi que du personnel exerçant dans cette structure.

Dès 8h, les participants munis de coupe-coupe, pelles, brouettes et machettes ont dans une ambiance bon enfant pris d’assaut le CMA. Le premier vice-président accompagné du médecin chef du CMA du centre médical Abdoul Aziz Badini, s’est rendu sur les lieux pour encourager les acteurs.

« Cette action est la preuve de votre engagement citoyen face aux défis du moment et la mobilisation de ce jour est le signe de la synergie d’action entre les fils et les filles de la Tapoa. Je vous félicite et vous encourage à persévérer car cette action va aider à préserver la quiétude des populations et du personnel soignant » a-t-il déclaré. Il les a invités ensuite à multiplier ses genres d’initiatives.

Agence d’Information du Burkina 

Lkb/wis

Burkina-Cambodge : L’ambassadeur Daouda Bitié présente ses lettres de créance à Phnom Penh

Burkina-Cambodge-Diplomatie

Burkina-Cambodge : L’ambassadeur Daouda Bitié présente ses lettres de créance à Phnom Penh

Phnom Penh, 5 sept. 2025 (AIB) – L’ Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Royaume du Cambodge, M. Daouda Bitié, a présenté, jeudi 4 septembre 2025, ses lettres de créance au Président du Sénat et Président par intérim du Royaume, Samdech Akka Moha Sena Padei Techo Hun Sen.

Il a transmis les salutations fraternelles de Son Excellence le Camarade Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso à son hôte et a exprimé le souhait de voir se renforcer l’axe de coopération Ouagadougou-Phnom Penh.

Dans son allocution, M. Bitié a rappelé que les relations diplomatiques établies en 2010 entre le Burkina Faso et le Royaume du Cambodge sont restées en berne depuis lors.
Mandaté par le Chef de l’État, il a exprimé son engagement à raviver cette coopération, les deux pays partageant un passé colonial commun ainsi que des aspirations similaires.

L’Ambassadeur a dit être porteur d’un message admiratif du peuple Burkinabè à l’égard du peuple frère du Royaume du Cambodge dont les luttes d’indépendance et la résistance à la barbarie des Khmers rouges constituent une source d’inspiration pour le peuple du Burkina Faso, dans sa lutte contre le terrorisme.

Il a traduit la volonté du Président du Faso de voir la coopération entre le Burkina Faso et le Royaume du Cambodge se renforcer et s’épanouir par des échanges politiques et diplomatiques réguliers au profit des intérêts mutuels des deux pays.

Prenant la parole, le Président du Senat a salué la démarche du Burkina Faso, en particulier le dynamisme et le leadership du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE dont la jeunesse et l’aspiration à une souverainété réelle lui rappelle les années 1983, période durant laquelle il exerçait les fonctions de vice-premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères.

Évoquant ses souvenirs, il a rappelé la prise du pouvoir par le capitaine Thomas Sankara et le changement de nom de la Haute-Volta en Burkina Faso, saluant en lui un dirigeant de grande envergure dont la politique d’indépendance a marqué son époque.

Revenant à l’actualité, Samdech Hun Sen a préconisé l’instauration d’un cadre de concertation politique entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, afin de renforcer la coopération, d’encourager les échanges de délégations et d’assurer un soutien mutuel dans les instances internationales. Joignant l’acte à la parole, il a instruit le représentant du gouvernement de travailler à l’accréditation d’un ambassadeur du Cambodge auprès du Burkina Faso.

L’entretien a également été l’occasion pour le Président du Sénat de partager son expérience de quatre décennies de gestion publique. Il a insisté sur la nécessité de privilégier la stabilité institutionnelle et la confiance des populations plutôt que le simple label démocratique.

Concernant le développement, il a préconisé un modèle endogène fondé sur les investissements des populations locales. En matière de partenariats extérieurs, il a recommandé la prudence.

C’est au terme d’une audience riche et pleine de promesses dans la coopération entre les deux nations, désormais plus proches que jamais, que l’Ambassadeur a pris congé de son hôte avec l’assurance d’une mission accomplie au bénéfice d’une coopération dynamique et plurielle entre les deux pays.

Par ailleurs, durant son séjour au Cambodge, M. Bitié a eu des séances de travail avec plusieurs départements ministériels, dont les Affaires étrangères, la Défense nationale, le Commerce ainsi qu’avec l’Institut national des études diplomatiques et des relations internationales.

Source
Ambassade du Burkina Faso à Pékin.

Bazèga/Conseil provincial de sécurité alimentaire : Le maraîchage dans la province au menu des échanges

Burkina-Bazèga-Agriculture-Sécurité alimentaire

Bazèga/Conseil provincial de sécurité alimentaire : Le maraîchage dans la province au menu des échanges

Kombissiri, 5 sept. 2025 (AIB) – Les membres du comité technique du conseil provincial de sécurité alimentaire (CT-CPSA) du Bazèga se sont réunis le jeudi 4 septembre 2025 pour la première session de l’année. Parmi les sujets abordés, se trouvait, le rôle du maraîchage dans la province. 

La province du Bazèga est une zone à forte production maraîchère et fruitière. La filière fruits et légumes occupe une place de choix dans les parcelles de production aussi bien en campagne sèche qu’humide. Ce secteur contribue non seulement à la diversification alimentaire mais également à la génération de revenus.

D’où le thème de la première session du comité technique du conseil provincial de sécurité alimentaire (CT-CPSA), ‹‹ Rôle du maraîchage dans la situation alimentaire des ménages de la province du Bazèga : enjeux, défis et perspectives ››.

Selon la directrice provinciale en charge de l’agriculture du Bazèga et présidente du CT-CPSA, Alimata Ibrango, cette session se tient dans le cadre de la préparation de la première session 2025 de l’assemblée générale du conseil provincial de sécurité alimentaire (AG-CPSA) du Bazèga.

Dans sa communication sur le thème de la session, le chargé du suivi évaluation à la direction provinciale de l’agriculture et des ressources animales et halieutiques (DPARAH) du Bazèga, Biyé Bagré s’est appesanti sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux du maraîchage. Une filière qui s’affirme comme un important secteur de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté.

Selon M. Bagré, le maraîchage malgré son importance est confronté à de nombreux défis structurels, organisationnels et environnementaux. Au nombre de ceux-ci, la problématique des produits chimiques sur la santé humaine, animale et la pollution de l’environnement, entre autres.

Outre le maraîchage, le chargé de suivi évaluation de la DPARAH du Bazèga a également exposé sur la situation de la campagne agricole 2025-2026. À ce niveau, Biyé Bagré a rassuré. ‹‹ Au vu de la physionomie des cultures au 31 août 2025 dans la province, si la dynamique se poursuit, on espère avoir de bonnes récoltes ›› a-t-il précisé.

Cette première session du CT-CPSA a été l’occasion pour certains services publics déconcentrés d’exposer sur des thématiques relatives à chaque service.

Il s’est agi notamment des produits forestiers non ligneux, la situation nutritionnelle au niveau du district sanitaire de Kombissiri, l’état des lieux des catastrophes, déplacements des populations et des interventions humanitaires, la situation hydraulique des barrages et points d’eau et le réseau routier dans le Bazèga.

Les échanges ont permis de formuler des recommandations à savoir, poursuivre la sensibilisation des producteurs sur l’utilisation rationnelle des pesticides et des engrais, promouvoir l’utilisation des semences maraîchères locales certifiées, opérationnaliser les contrôles inopinées sur l’utilisation des pesticides à travers des missions conjointes de répression à l’échelle régionale du Nazinon et enfin renforcer la synergie d’actions humanitaires en instituant des cadres de concertation au niveau provincial.

Les conclusions des travaux de cette session statutaire serviront à alimenter la réflexion dans le but d’une prise de décision avisée et d’apporter les réponses idoines aux problèmes aussi conjoncturels que structurels posés dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Agence d’information du Burkina

TPT/wis

Ganzourgou : Quatorze enfants initiés à la peinture grâce au projet « Utile pinceau » à Zorgho

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Ganzourgou : Quatorze enfants initiés à la peinture grâce au projet « Utile pinceau » à Zorgho

Zorgho, 4 sept. 2025, (AIB) – Quatorze enfants âgés de 6 à 15 ans ont reçu, le jeudi 4 septembre 2025 à Zorgho, leurs attestations de participation à la fin d’une formation de 7 jours en peinture organisée dans le cadre du projet « Utile pinceau ». Ce fut au cours d’une cérémonie tenue au secteur 6 de Zorgho, en présence d’autorités administratives, de partenaires et de parents d’élèves.

L’initiative est du directeur de l’entreprise « Wenamdao service », Augustin Kaboré, enseignant du primaire et peintre autodidacte, avec l’appui de la Fondation Hirondelle. Pendant une semaine, les participants ont appris à dessiner et à peindre sur tableau, sur feuilles et sur divers supports.

Selon M. Kaboré, l’atelier a été un espace d’éveil, de créativité et de transmission de valeurs. « Chaque œuvre peinte par les enfants est une histoire, une émotion et un message », a-t-il indiqué. Selon lui, certains pourront poursuivre dans ce métier à travers des stages. Il a félicité les apprenants pour leur assiduité et remercié les parents pour leur confiance. Il a également remercié les autorités locales et les partenaires pour leur soutien.

Le secrétaire général de la province, Harouna Karambiri, représentant le haut-commissaire, a salué l’initiative qui selon lui, permet de détecter et d’encadrer de futurs talents en arts plastiques. Partageant la citation du peintre Eugène Delacroix : « L’art ce n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose », il a souhaité que l’initiative se poursuive, avec plus d’apprenants et une durée prolongée.
Pour sa part, le directeur de la radio Laafi de Zorgho, Albert Tarpaga, a jugé le projet « innovant », car il offre aux enfants l’occasion d’apprendre un métier et de s’exprimer.

Une participante, Séfoura Souli, comme beaucoup d’autres apprenants, a témoigné avoir appris à dessiner des scènes de la vie courante, comme une vieille femme portant une charge, ou encore un canari coiffé d’une calebasse. Elle a promis de continuer la pratique pour s’améliorer.

Agence d’information du Burkina
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Burkina : Lancement d’un nouvel hebdomadaire ‘’Le Journal de l’Immobilier’’ pour offrir aux acteurs du domaine des informations fiables

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Burkina : Lancement d’un nouvel hebdomadaire ‘’Le Journal de l’Immobilier’’ pour offrir aux acteurs du domaine des informations fiables

Ouagadougou, 6 septembre 2025 (AIB) – Le nouvel hebdomadaire ‘’Le Journal de l’Immobilier’’, lancé samedi à Ouagadougou, veut offrir aux acteurs du domaine, aux particuliers et aux institutions, un cadre fiable où l’information foncière est traitée avec rigueur, transparence et professionnalisme, a annoncé le directeur de publication Daouda Kiemdé.

« A travers ce journal, nous voulons offrir aux acteurs de l’immobilier, aux particuliers et institutions, un cadre fiable où l’information foncière et immobilière est traitée avec rigueur, transparence et professionnalisme », a indiqué le directeur de publication Daouda Kiemdé.
M. Kiemdé s’exprimait samedi à Ouagadougou, au lancement de l’hebdomadaire ‘’Le Journal de l’immobilier’’.

Il se veut une plateforme d’information, d’analyse et de réflexion autour de l’immobilier et du foncier au Burkina Faso, a-t-il ajouté.

Face à une urbanisation rapide et à une demande croissante en logements, le marché immobilier burkinabè est souvent confronté à des problèmes de spéculation, de conflits de propriété et de désinformation, déplore le directeur de publication.

Alors, a-t-il souligné, cette plateforme se positionne comme une solution en fournissant des analyses de marché, des conseils pratiques et un éclairage sur le cadre légal, souvent mal compris.
Pour atteindre ces objectifs, Le Journal l’Immobilier, se donne pour missions, entre autres, de promouvoir la transparence et lutter contre la corruption à travers des enquêtes, des reportages et offre une plateforme pour dénoncer les pratiques abusives.

Il veut également éduquer et sensibiliser le citoyen sur les droits fonciers, les lois en vigueur et les procédures d’achats et location sécurisées.

L’hebdomadaire veut enfin faciliter les investissements en fournissant des données fiables et des analyses de marché pour attirer des investissements locaux et étrangers.

Le Journal de l’Immobilier est disponible à la fois en version papier hebdomadaire et sur une plateforme digitale interactive via l’adresse mail journaldelimmobilierbf@gmail.com.

Agence d’information du Burkina
DNK/zo-ata

Tapoa : L’ école privée Blessing accueille gratuitement des enfants de VDP tombés

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Tapoa : L’ école privée Blessing accueille gratuitement des enfants de VDP tombés

Diapaga, 5 sept. 2025- L’école privée Blessing de Diapaga a ouvert gratuitement ses portes à tous les enfants des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés dans leur mission de sécurisation du territoire burkinabè, a appris l’AIB de la fondatrice de l’école, Nana Couldiati.

Selon la fondatrice de l’école, la prise en charge gratuite des orphelins des combattants «est une autre corde qu’elle ajoute à son arc car depuis 2013,son association «TinToodiba» accompagne des veuves à travers des activités génératrices de revenus.

«Aujourd’hui, 300 veuves bénéficient de cet accompagnement et près 700 dont la première promotion est en terminale dans des lycées et collèges du Burkina, ont été parrainés.

Pour Nana Couldiati, c’est de la responsabilité de tous les Burkinabè de prendre soins de ces enfants-là, parce que leurs parents sont morts pour la patrie.

«On ne peut parler de patriotisme, sans s ‘occuper de ces enfants dont les parents ont donné leur vie pour la patrie», a indiqué la fondatrice d’école, ajoutant que ce geste est sa contribution à l’épanouissement et à la formation des bénéficiaires.

«Nous avons le devoir de les aider à grandir sans sentir la perte de leurs parents, leur donner l’espoir que demain sera meilleur», a confié Mme Couldiati.

«Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à lui seul ne peut tout faire, nous devons nous engager à le soutenir», a-t-elle invité.

L’école qui est ouverte à tous les orphelins sans distinction a été créée en 2015. Elle compte six classes, deux magasins, un forage équipé de château,7 enseignants ,un gardien, des cantinières, du mobilier et du matériel didactique le tout supporté par la fondatrice Nana Couldiati .

A cela s’ajoute les tenues et kits scolaires les salaires du personnel enseignant et les agents d’appui. Face à la demande croissante, la fondatrice souhaiterait un accompagnement surtout pour la prise en charge des enseignants.

Le directeur de l’école, Lompo Amiyabidi dresse un bilan satisfaisant et souhaite l’ouverture du collège privé Blessing pour le bonheur des populations.

Pour lui, ce geste patriotique de la fondatrice de l’école mérite une mention spéciale des plus hautes autorités car le travail qu’elle abat seule est noble et honorable.

La gratuité de la scolarité au profit des enfants de VDP tombés sur le champ d’honneur est une épine de moins aux pieds des bénéficiaires et mérite que d’autres fils de la Tapoa emboîtent les pas de la Fondatrice Nana Couldiati.

Agence d ‘ information du Burkina

lkb/yos/oo

 

 

Zorgho : L’OPPREGECC obtient une entente dans le conflit foncier opposant la famille Baguian aux propriétaires terriens de Bokin-Koudgo

Burkina-Ganzourgou-Conflits-Fonciers-Résolution

Zorgho : L’OPPREGECC obtient une entente dans le conflit foncier opposant la famille Baguian aux propriétaires terriens de Bokin-Koudgo

Zorgho, (AIB) – Le litige foncier opposant la famille Baguian aux propriétaires terriens de Rainon, un quartier du village de Bokin-Koudgo dans le département de Zorgho, a été examiné le mercredi 3 septembre 2025 par l’Observatoire provincial de prévention et de gestion des conflits communautaires (OPPREGECC), sous la présidence du haut-commissaire, Mme Aminata Sorgho/Gouba. À l’issue des échanges, un consensus a été trouvé en attendant une délimitation définitive des terres après la saison hivernale.

Installée depuis une quarantaine d’années à Rainon après avoir quitté le village de Yougoulmandé, la famille Baguian avait bénéficié d’une portion de terre octroyée par la famille de Talato Kaboré, tout comme Yamba Kaboré, également accueilli quelques années plus tôt. Cependant, les relations se sont progressivement dégradées, notamment à cause des dégâts causés par les animaux de la famille Baguian sur les cultures de Yamba Kaboré, qui avait fini par s’éloigner.

Récemment, une altercation entre un fils Baguian et un jeune du village de Bokin-Koudgo au sujet de limites de parcelles a entraîné des coups et blessures, et l’affaire a été portée devant la justice. Dans l’assignation, la famille Baguian aurait déclaré avoir borné plus de 125 hectares, dont 25 occupés par ses concessions. Informés, les propriétaires terriens ont contesté ces chiffres, affirmant ne pas avoir été consultés. La famille de Yamba Kaboré s’est jointe à eux, réclamant la portion qu’elle avait été contrainte d’abandonner en raison des pertes causées par la divagation des animaux de la famille Baguian et qui est aujourd’hui exploitée par cette dernière.

Saisie du dossier, l’administration locale a engagé des concertations avec les parties. Le préfet, président du tribunal départemental de Zorgho, Valentin Badolo, a indiqué qu’aucune superficie n’avait été bornée selon ses constats. Il a alors obtenu la signature d’un accord dans lequel les propriétaires terriens s’engageaient à autoriser la famille Baguian à parachever l’exploitation des superficies déjà emblavées au titre de la présente campagne agricole, en attendant une solution définitive après l’hivernage.

L’OPPREGECC s’est réuni avec une forte mobilisation des différentes parties prenantes afin de consolider cette entente, avec l’appui technique d’une mission du Secrétariat permanent de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (SP/ONAPREGECC).

Après le rappel des missions de l’organe par le haut-commissaire, le préfet a retracé la genèse du conflit. Les protagonistes – propriétaires terriens, famille de Yamba Kaboré et famille Baguian – ont reconnu que les deux derniers avaient reçu leurs terres de la famille de Talato Kaboré, propriétaire terrien de Rainon. Les tensions se sont cristallisées autour de l’altercation récente et des rumeurs de bornage.

Pour le haut-commissaire, la clé de la résolution réside dans une délimitation claire. Il a proposé que la famille Baguian soit autorisée à poursuivre l’exploitation de ses anciennes superficies pendant cette saison, avant qu’une équipe technique n’accompagne, à l’issue de l’hivernage, les propriétaires terriens et les protagonistes dans une matérialisation définitive des limites. Cette opération devra, selon lui, « servir de repère définitif » afin de prévenir toute contestation future.

La proposition a été acceptée par toutes les parties. Le haut-commissaire a saisi l’occasion pour sensibiliser la famille Baguian à une meilleure gestion de son bétail afin d’éviter de nouveaux conflits de type agriculteurs-éleveurs. Mme Aminata Sorgho a insisté sur la nécessité de rester concentré sur le différend en cours, tout en précisant que d’autres cas similaires pourraient être examinés ultérieurement.

Les protagonistes ont salué la médiation de l’OPPREGECC qui, selon eux, a permis d’éviter une escalade de la violence. Le haut-commissaire a conclu en appelant chacun à la paix, à la tolérance et à la cohésion sociale, gages d’un développement harmonieux des localités.

Les conflits fonciers sont fréquents dans la province du Ganzourgou. Selon le haut-commissaire, la résolution d’environ sept conflits de ce genre figure à l’agenda de l’OPPREGECC dans différentes communes.
Agence d’information du Burkina
MS/ata

Tenkodogo : Une forte délégation ministérielle encourage les nouveaux bacheliers en immersion patriotique

Tenkodogo : Une forte délégation ministérielle encourage les nouveaux bacheliers en immersion patriotique

Tenkodogo, 6 septembre 2025 (AIB)-Plusieurs membres du gouvernement, conduits par le ministre Mahamoudou Sana, ont visité samedi à Tenkodogo les nouveaux bacheliers en immersion patriotique à l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE, ex-ENEP). Les officiels ont salué les acquis pédagogiques et exhorté les jeunes à cultiver le patriotisme, le civisme et la discipline, gages de la construction nationale.

La cérémonie a débuté par la montée des couleurs. Après une démonstration d’ordre serré, le gouverneur de la région du Nakambé, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a souhaité la bienvenue aux autorités.

La délégation comprenait le ministre de la Sécurité, celui des Infrastructures, le ministre de la Transition digitale, le ministre des Mines et de l’Énergie, ainsi que le secrétaire général du gouvernement. Étaient également présents le directeur de cabinet de la présidence du Faso et le secrétaire général de la présidence.

Ces responsables se sont rendus à l’INFPE et au lycée Naaba Zoungrana pour constater de visu l’évolution de l’immersion patriotique des nouveaux bacheliers, un programme bientôt achevé, lancé pour inculquer aux jeunes des valeurs citoyennes et républicaines.

Au nom du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et du Premier ministre, le ministre Mahamoudou Sana a délivré un message d’encouragement et de fermeté. Il a d’abord invité l’assistance à rendre hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), saluant leur abnégation et leur détermination. Une minute de silence a été observée en mémoire des soldats tombés.

Le ministre a rappelé que cette formation dépasse le cadre scolaire : « Elle visait aussi à vous inculquer des valeurs : patriotisme, civisme, discipline. Nous ne pourrons jamais construire ce pays sans ces vertus », a-t-il déclaré. Il a exhorté les jeunes à préserver ces acquis et à les transmettre à leurs cadets et à leurs communautés.

Faisant référence aux mutations géopolitiques, il a souligné que l’orientation politique du Burkina Faso est claire : rompre définitivement avec les chaînes de l’impérialisme. Il a appelé les bacheliers à se préparer à assumer un rôle de premier plan dans la poursuite de cette œuvre nationale.

Le ministre Sana s’est dit particulièrement satisfait que cette première cohorte soit composée exclusivement de jeunes filles. « En tant que futures mères, vous transmettrez ces valeurs dans vos foyers et impacterez plus fortement la société », a-t-il insisté.

La visite des membres du gouvernement à Tenkodogo s’est achevée sur des félicitations et des encouragements adressés aux bacheliers pour la suite de leur immersion. Pour le ministre Sana, le message des plus hautes autorités se résume en deux mots : « félicitations et encouragements », avec l’espoir que ces jeunes filles deviennent des piliers de la construction nationale.

Agence d’information du Burkina
SM/ata

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES : le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso partage son expérience avec des étudiants

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES : le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso partage son expérience avec des étudiants

(Tenkodogo, 6 septembre 2025). Le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, président de la 9e édition du Café RH a eu des échanges directs avec les étudiants-stagiaires en Ressources humaines (RH), hier vendredi. 

À cette occasion, le Capitaine MEDAH a partagé son expérience avec les participants. Il a exprimé sa « fierté de voir des jeunes frères vouloir embrasser le métier de gestionnaire des ressources humaines». Il les a encouragés et leur a prodigué des conseils pour réussir dans leur carrière de gestionnaire des ressources humaines.

Au cours de ces échanges, le Capitaine MEDAH a insisté sur la nécessité de « toujours aller au-delà des limites » pour atteindre des résultats probants.

Sur le thème de la 9e édition de Café RH, « intelligence artificielle et transformation de la fonction Ressources humaines », le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso soutient que « c’est mieux d’aller vers l’IA » en comprenant néanmoins ses limites. Il indique que des réflexions sont déjà engagées dans le cadre du processus de digitalisation en cours dans notre pays.

Il a également partagé avec les stagiaires la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour le développement et la lutte contre le chômage à travers la relance de l’industrie de transformation, l’implémentation de plusieurs initiatives présidentielles et la revalorisation de certains métiers.

Les échanges ont été modérés par le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres, M. Ousmane OUATTARA.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Nando : Campagne de masse d’opérations de la cataracte au CHR de Koudougou, du 7 au 9 octobre 2025

BURKINA–NANDO–SANTÉ–CAMPAGNE–CATARACTE–CHR–KOUDOUGOU

Nando : Campagne de masse d’opérations de la cataracte au CHR de Koudougou, du 7 au 9 octobre 2025

Koudougou, 6 septembre 2025 (AIB) – À l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées, le Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou, en partenariat avec l’Association des retraités de la commune de Koudougou et le Centre national de lutte contre la cécité (CNLC) de Ouagadougou, organisera, du 7 au 9 octobre 2025, une vaste campagne de dépistage et d’opérations de la cataracte, a appris l’AIB auprès du service de communication du CHR.

Cette initiative vise à dépister 600 patients, à opérer 200 cas de cataracte et à renforcer les compétences des équipes médicales locales dans la prise en charge des affections oculaires.

La directrice générale du CHR de Koudougou, Mme Habibou Ouedraogo/Kaboré, a invité tous les retraités de la région de Nando, et en particulier ceux de Koudougou et de ses environs, à profiter de cette occasion pour bénéficier d’un dépistage gratuit et, si nécessaire, d’une prise en charge chirurgicale de la cataracte.

« Ensemble, nous pouvons redonner la lumière et l’espoir à nos aînés en faisant reculer la cécité évitable », a-t-elle affirmé.

Agence d’information du Burkina

PB/bak

Commune de Koubri: La jeunesse catholique assainit le CSPS de Tansablogo

Commune de Koubri: La jeunesse catholique assainit le CSPS de Tansablogo

Tansablogo, 4 septembre 2025 (AIB) – La Communauté chretienne de base (CCB) de Tansablogo, en collaboration avec les Cœurs vaillants, âmes vaillantes (CVAV), a organisé le jeudi 4 septembre 2025 une journée de salubrité au profit du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Tansablogo, village situé à une trentaine de kilomètres du chef-lieu du département de Koubri.

Munis de houes, coupe-coupe, râteaux, balais et serpillières, fidèles, jeunes et volontaires se sont mobilisés très tôt le matin pour donner un coup de neuf à l’enceinte de l’établissement sanitaire.

Les allées, les différentes salles, les toilettes, les espaces verts ont été nettoyés dans une ambiance de convivialité et de solidarité.

Au-delà de l’assainissement, les organisateurs ont remis des gants et du matériel de travail au personnel soignant. « Offrir un cadre propre et du matériel, c’est aussi améliorer les conditions de soins et redonner confiance aux patients », a expliqué le porte-parole de la CCB.

L’infirmier chef de poste (ICP), a salué cette initiative citoyenne et spirituelle qui, selon lui, renforce l’hygiène et appelle à une plus grande implication communautaire dans la santé publique.

Pour plusieurs participants, l’action traduit la volonté des populations locales d’accompagner les structures sanitaires confrontées à des moyens limités.

Agence d’information du Burkina
LZ/bak

Burkina : taxation sur les parcelles non mises en valeur pour freiner la spéculation foncière

Burkina-Loi-Finances-Rectificative 2025-Taxes-Parcelles-Non-Mises en-Valeur

Burkina : taxation sur les parcelles non mises en valeur pour freiner la spéculation foncière

Ouagadougou, 6 sept. 2025 (AIB). Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubacar Nacanabo, a indiqué vendredi que la nouvelle taxe sur les parcelles non mises en valeur, prévue dans la loi de finances rectificative 2025, vise à encourager leur exploitation et à lutter contre la spéculation foncière, à l’origine de la cherté des terrains au Burkina Faso.

« L’objectif de l’État n’est pas de collecter des taxes, mais de faire en sorte que les gens ne spéculent pas sur les parcelles. L’idée est que toutes les parcelles non mises en valeur puissent être valorisées », a déclaré le mnistre en charge de l’Economie et des Finances, Dr Nacanabo lors du journal télévisé de 20 h sur la RTB.

Le ministre a rappelé que le dispositif actuel prévoit déjà le retrait des parcelles après cinq ans sans mise en valeur, mais que cette mesure risquait de provoquer des retraits massifs. La taxe apparaît ainsi comme une « seconde chance » accordée aux propriétaires, avant toute récupération éventuelle.

Il a précisé que son taux sera majoré de 20 % chaque année, afin d’inciter les détenteurs à valoriser leurs terrains.

Toutefois, des exonérations sont prévues. Elles concernent les parcelles en litige, celles dont les propriétaires ont déjà lancé un projet de construction ou obtenu un financement bancaire confirmé (avec un sursis d’un an supplémentaire), ainsi que les parcelles appartenant à des personnes indigentes disposant d’un certificat officiel et celles des héritiers mineurs.

Selon Dr Nacanabo, cette réforme contribuera à faire baisser les prix du foncier et à préserver des espaces pour l’agriculture et les générations futures.

Par ailleurs, la loi de finances rectificative 2025 prévoit plusieurs allègements fiscaux, dont l’exonération de la TVA sur les aliments pour poissons et sur les jus issus de fruits et légumes locaux, ainsi qu’une réduction du taux de retenue à la source (de 10 %) pour les transporteurs opérant au-delà du territoire national.

Agence d’information du Burkina

BAK/BZ

Pont de Ouessa sur la RN20 : Le Capitaine Palenfo galvanise les équipes pour une réouverture rapide de la circulation aux poids lourds

Pont de Ouessa sur la RN20 : Le Capitaine Palenfo galvanise les équipes pour une réouverture rapide de la circulation aux poids lourds

Mandaté par le ministre des Infrastructures, Adama Luc SORGHO, le capitaine Ollo PALENFO, Secrétaire Général du ministère, a passé toute la journée du 5 septembre sur le chantier du pont de Ouessa pour constater l’avancement des travaux et encourager les équipes à finaliser rapidement les travaux de rétablissement de trafic sur cet axe stratégique.

Jour férié pour la plupart des travailleurs du public et du privé, mais pas pour les VDP du ministère des Infrastructures déployés sur le pont de Ouessa. Le Secrétaire général du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, soucieux de la suspension du trafic des poids lourds, n’y a pas échappé. Il s’est rendu ce matin sur le chantier pour galvaniser les équipes et constater de visu l’avancement des travaux.

En effet Le pont de Ouessa, sur le fleuve Mouhoun, fait l’objet d’un entretien d’urgence après la dégradation d’un panneau de dalle du tablier. Pour rétablir au plus vite la circulation, notamment pour les gros porteurs bloqués depuis quelques jours, les techniciens ont installé un platelage metallique temporaire pour renforcer la travée endommagée et permettre un passage sécurisé.

Le Secrétaire général a exprimé sa satisfaction sur l’avancement des travaux et encouragé les directions concernées à rester vigilantes face aux dégradations mineures. L’entreprise en charge a rassuré que toutes les mesures étaient prises pour une réouverture effective et sécurisée.

Les techniciens prévoient une auscultation complète de l’ouvrage après la saison des pluies, en fonction des résultats, des travaux de renforcement pourront être réalisés afin de garantir sa durabilité et la sécurité des usagers.

DCRP/MID

PERSONNALITÉS INVITÉES AU CAMP VACANCES FASO MÊBO DU GUIRIKO

PERSONNALITÉS INVITÉES AU CAMP VACANCES FASO MÊBO DU GUIRIKO

Le Ministre Serge Gnaniodem PODA encourage les campeurs

(Bobo-Dioulasso 5 septembre 2025). Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA, a été la personnalité invitée du Camp vacances Faso Mêbo de Bobo-Dioulasso ce vendredi.

Le Ministre PODA a encouragé les campeurs et les a exhortés à la discipline pour mieux assimiler les différents modules de formation.

Il a invité les participants à cultiver des valeurs comme le patriotisme, le civisme et la citoyenneté, tout en explorant des compétences pratiques.

Dans son message à la relève, le ministre a exprimé toute sa fierté et sa joie de voir ces enfants, non seulement apprendre des valeurs fondamentales, mais aussi s’initier à la fabrication de pavés et de bancs en béton.

«Ces compétences pratiques sont essentielles pour votre développement personnel et professionnel. Vous apprenez aujourd’hui des choses qui pourront vous servir demain », dit-il aux campeurs.

Il a insisté sur le fait que le patriotisme, le civisme et la citoyenneté sont des valeurs cruciales pour construire un avenir meilleur.

Au cours de cette visite des campeurs, le Ministre PODA a participé à la plantation d’arbres dans le bosquet du Camp vacances Faso Mêbo. Un geste symbolique qui met en avant l’importance de la protection de l’environnement et de l’initiation des enfants à des actions écoresponsables. Le Ministre a également participé la « soupe du campeur » avant de dire au revoir à ces hommes et femmes de demain.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Bassitenga : le Conseil provincial des OSC entame une visite tournante auprès des leaders associatifs

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Bassitenga : le Conseil provincial des OSC entame une visite tournante auprès des leaders associatifs

Bassitenga, 5 sept. (AIB)- Le Conseil provincial des organisations de la société civile (OSC) a entamé vendredi, une série de visites tournantes auprès des responsables associatifs de la province dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du bureau et renforcer les liens entre militants. 

Selon le secrétaire chargé de la communication du Conseil provincial des OSC, Saïdou Éric Ouédraogo, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du bureau. Elle vise à renforcer les liens entre militants, consolider la fraternité et rendre plus dynamique la vie associative.

« Ces visites, que nous avons baptisées « la trentaine du militant », permettent de témoigner notre solidarité entre militants et d’accompagner les militants actifs », a-t-il déclaré.

Un des membres, Biba Onadja, a accueilli la délégation et s’est dit être honorée de cette marque de reconnaissance.

« Je sens la fraternité et la cohésion sociale entre les OSC. Cela fortifie et motive les militants. C’est une belle journée pour ma famille et moi », s’est-elle réjouie.

Les participants ont salué une ambiance conviviale qui a permis d’échanger et de tisser davantage de liens.

Selon les membres du conseil provincial des OSC, cette initiative est pertinente et rapproche davantage les militants. Pour eux, elle mérite d’être renouvelée.

Quant au bureau provincial, il entend poursuivre cette dynamique, convaincu que la force du mouvement associatif repose sur la solidarité, la cohésion et le réseautage entre acteurs de terrain.

Agence d’Information du Burkina 

LC/bbp

Sandbondtenga/Immersion patriotique obligatoire : Le président de la cellule Provinciale s’imprègne du moral des jeunes bacheliers 

Burkina – Immersion – Patriotique

Sandbondtenga/Immersion patriotique obligatoire : Le président de la cellule Provinciale s’imprègne du moral des jeunes bacheliers 

Kaya, 5 sept. 2025 (AIB)- La cellule provinciale de l’immersion patriotique, conduite par son président, le haut-commissaire Idrissa Gamsonré, a visité vendredi, les différents sites d’immersion, marquée par une atmosphère de ferveur collective et d’unité.

À chaque étape de sa visite, du site du lycée technique professionnel au lycée privé Wendnongdo, en passant par le collège privé Sainte Maria Goretti, le haut-commissaire et sa délégation ont été accueillis par des saluts militaires, des chants vigoureusement entonnés par une jeunesse visiblement prête à assumer son rôle de citoyenneté engagée.

« Je suis satisfait du moral de ces jeunes », a déclaré le haut-commissaire, Idrissa Gamsonré, exprimant sa satisfaction face à l’enthousiasme des jeunes bacheliers de sa province.

Il a salué leur assiduité et leur détermination à s’impliquer dans leur formation. « Vous êtes désormais des citoyens nouveaux, avec des mentalités nouvelles, devenant ainsi des acteurs de changement », s’est-il adressé aux jeunes.

Sur le site du lycée Wendnongdo, les visiteurs ont assisté à une démonstration impressionnante de premiers secours, montrant des gestes appropriés en cas d’accident de la circulation et de brûlures. Cet acte, symbole de l’esprit citoyen qui imprègne l’immersion, a renforcé l’idée que ces jeunes sont désormais armés de connaissances pratiques et de comportements civiques utiles.

Le haut-commissaire a rappelé que l’objectif principal de l’immersion patriotique est d’éveiller l’esprit citoyen des jeunes. Il les a encouragés à s’approprier les compétences acquises et à les appliquer tant sur le campus que dans leur vie quotidienne, en s’impliquant activement dans la transformation de leur société.

Idrissa Gamsonré a également félicité les encadreurs pour leur travail acharné et leur engagement dans la formation de cette nouvelle génération.

« Vous avez réussi à transformer cette jeunesse et la nation vous en sera reconnaissante » a-t-il déclaré, avant de rendre hommage aux forces de défense et de sécurité pour leur soutien indéfectible dans ce programme.

Au total, 1 518 jeunes composent la première promotion de l’immersion patriotique obligatoire de la province de Sandbondtenga.

Ce programme de formation d’un mois, coordonné par la cellule provinciale, se clôturera le 9 septembre 2025 par une cérémonie officielle.

Agence d’Information du Burkina

AIO/bbp

Namentenga/Formation : 35 jeunes apprenants PDI reçoivent leurs attestations de fin de stage

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Namentenga/Formation : 35 jeunes apprenants PDI reçoivent leurs attestations de fin de stage

Boulsa, 5 sept 2025 (AIB). L’association des artisans formateurs (AAF) du Namentenga a organisé le 2 septembre 2025, une cérémonie de remise d’attestations de fin de stage d’initiation à la vie professionnelle, à 35 jeunes apprenants âgés de 15 à 35 ans dont des femmes déplacés internes et filles hôtes.

Les 35 jeunes apprenants de 15 à 35 ans qui sont des garçons, des femmes déplacés internes et des filles hôtes ont été formés par l’association des artisans formateurs (AAF) du Namentenga sur la coupe-couture, la coiffure/esthétique, le tissage/teinture, la mécanique deux roues pendant 3 mois.

Ils ont été outillés sur la menuiserie métallique, la transformation des produits locaux, le tricotage, la teinture/ tissage et l’levage.

La cérémonie de remise d’attestation de fin de stage a été présidée par le Haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, en présence du président de la délégation spéciale de la commune de Boulsa, Issaka Sangla, du directeur provincial de la Jeunesse et de l’emploi, Patrick Batieno et les représentants des directeurs provinciaux.

Le président de l’AAF,Jacques Ouédraogo a salué l’appui de la direction provinciale en charge de l’Action sociale et humanitaire et celle en charge de la jeunesse et de l’emploi pour leur accompagnement dans la mise en œuvre du stage.

M. Ouédraogo a remercié le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, pour sa disponibilité et a sollicité que jeunes des communes de Bouroum, de Nagbingou, de Tougouri et Yalgo bénéficient la même formation.

M. Conseiga a félicité l’AAF, dans sa dynamique de contribuer à combattre la pauvreté et a traduit sa disponibilité à soutenir l’association pour l’atteinte des buts fixés.
Le porte-parole des apprenants, Abssétou Bikenga a souhaité que chaque bénéficiaire soit équipé avec du matériel adéquat. a émis le vœu que chacun des bénéficiaires du stage soit équipé. « Avec du matériel approprié, on pourra lutter contre le chômage et la pauvreté » a-t-elle indiqué
La remise des attestations, la photo de famille et une plantation d’arbres ont marqué la fin de la cérémonie.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/BBP

Namentenga/ Lycée technique de Boulsa : Les populations affectées par le projet de construction demandent des dédommagements

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Namentenga/ Lycée technique de Boulsa : Les populations affectées par le projet de construction demandent des dédommagements

Boulsa, 5 sept 2025 (AIB), Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a échangé le jeudi 4 septembre 2025, pour la première fois, avec les propriétaires des concessions situées sur l’axe du mur du lycée technique de Boulsa, en construction. Pour l’occasion, Les populations affectées par le projet de construction ont demandé des dédommagements.

Les populations affectées par le projet de construction du lycée technique de Boulsa, dans la province du Namentenga ( Koulsé) sont invités à respecter le délai pour permettre à l’entreprise de réaliser le mur de clôture dudit lycée.

Le premier responsable de la province, Adama Conseiga, a échangé le jeudi 4 septembre 2025, pour la première fois, avec les populations concernées et celles-ci ont sollicité des dédommagements.

Saluant la tenue de cette rencontre, M. Conseiga a traduit sa disponibilité pour résoudre le problème des personnes affectées par le projet de construction du lycée technique de Boulsa.

« Je ne vous promets rien. Si des propriétaires terrains notamment le chef traditionnel et coutumier met à notre disposition les terres nécessaires, vous serez informés », a-t-il précisé.

Et de poursuivre que « Pour l’instant, je vous informe que la direction provinciale en charge de l’humanitaire met à votre disposition à titre provisoire le site de Tangambilin situé au secteur N3 de Boulsa auparavant occupé par les PDI ».

Adama Conseiga a souligné que le mur sera réalisé pour le bien- être des élèves en particulier et de la population en général tout en notant que Namentenga ne dispose pas d’infrastructures adéquates et c’est la raison pour laquelle, les nouveaux bacheliers sont partis à Loumbila pour leur immersion patriotique.

« Nous ne refusons pas de quitter mais, notre vœu le plus cher est d’obtenir de terrains où nous pourrons reconstruire nos habitats », a fait remarquer l’un des habitants de la zone.

Même son de cloche pour l’enseignant, Salam Dabilgou qui dit acquérir son terrain avec des propriétaires terriens et l’a mis en valeur avec des prêts en soulignant qu’il abrite près d’une trentaine de personnes déplacées internes (PDI).

Selon un recensement effectué par le service domanial de la mairie, 74 concessions sont situées dans le domaine du lycée technique de Boulsa dont 15 sont situées sur l’axe du mur de clôture.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/BBP

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