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L’Institut supérieur des arts dramatiques et de l’animation culturelle a nourri le marché artistique marocain (Responsable)
Rabat, 13 mars 2023 (AIB)- L’Institut supérieur des arts dramatiques et de l’animation culturelle a nourri le marché artistique marocain par des acteurs qui sont présents dans le cinéma, a indiqué ce lundi après-midi à Rabat, sa directrice Latefa Ahrrare.
« L’Institut a nourri le marché artistique marocain par des acteurs qui sont présents dans le cinéma, à la télé, les animateurs à la radio, les porteurs de projets, les scénographes qui créent des costumes pour les films internationaux et marocains », a déclaré cet après-midi à Rabat, Latefa Ahrrare.
« Nous formons pour le théâtre, le cinéma, les jeux d’acteur, le coaching », a poursuivi la directrice de l’Institut.
La directrice de l’Institut supérieur des arts dramatiques et de l’animation culturelle du Maroc (ISADAC) s’exprimait au cours d’une table ronde qui se tient en marge de la 1ere édition de Roots-Rabat-Journées du Cinéma Panafricain.
Roots Rabat se tient du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture, sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.
La table ronde s’est déroulée sous le thème « Education et formation aux métiers du cinéma : Quelles filières et quels débouchés sur le continent ? » et elle a réuni plusieurs panélistes.
Le directeur de l’Institut des métiers de l’audiovisuel et du cinéma du Maroc (ISMAC) Abderrazak Ezzaher a présenté son école qui a été créée en 2013.
Il a souligné que l’Institut a formé à ce jour « au moins 300 étudiants qui ont obtenu des débouchés et certains ont déjà obtenu des prix ». « 45% de nos lauréats optent pour des Masters à l’étranger. Ils sont portés plus sur la recherche que sur la pratique », a-t-il renseigné.
Pour éviter les problèmes de débouchés à leurs étudiants, l’Institut supérieur de l’image et du son/ Studio-Ecole (ISIS-SE) du Burkina Faso leur prodigue des conseils.
Selon son directeur général, Dr Bangbi Francis Frédéric Kaboré, lorsque les étudiants s’inscrivent, ils rêvent tous de devenir réalisateur ou producteur pour espérer gagner des prix notamment au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Pour éviter qu’ils aillent tous dans ces filières avec le risque de ne pas arriver à produire même un court-métrage après leur formation, l’ISIS-SE, selon son DG, conseille à certains d’autres filières comme être technicien.
« Si vous êtes technicien, tout de suite vous avez du travail et au fil du temps, vous pouvez faire de la réalisation en faisant la formation continue ou de venir reprendre la formation du réalisateur », a-t-il affirmé.
Agence d’information du Burkina
Envoyé spécial à Rabat Ibrahima SANOU
