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Migration au Sahel : La Welthungerhilfe œuvre pour une meilleure protection des migrants au Centre-Nord
Kongoussi, (AIB)-L’ONG Welthungerhilfe ( WHH) a organisé le 16 juillet 2021 à Kongoussi, un atelier d’échange avec les acteurs de protection pour une définition des besoins en matière de protection dans le cadre de la mise en œuvre de son projet d’appui à la protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires du Sahel ( PROMISA).
Le projet d’appui à la protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires du Sahel ( PROMISA) est mis en œuvre par la Welthungerhilfe en collaboration avec Caritas Suisse sur financement de l’Union Européenne. Il a été initié suite à la crise sécuritaire qui secoue la zone du Sahel et qui rend les migrants plus vulnérables. Le projet est exécuté dans les communes de Sabcé, Tikaré, Rouko, Guibaré et Kongoussi dans la province du Bam et Kaya dans la province du Sanmatenga.

Selon le chef de projet PROMISA à WHH Aimée Sanon, L’objectif de l’ONG welthungerhilfe à travers le projet PROMISA est d’assurer la protection des migrants les plus vulnérables et leur accès aux services de base pour une meilleure gestion de la migration.

Les principaux acteurs identifiés dans sa mise en œuvre sont les maires des communes d’intervention, les préfets de départements, les agents sociaux des communes, la coordinatrice provinciale des femmes du Bam, les leaders communautaires (religieux, coutumiers, personnes ressources), les conseillers villageois de développement, les associations et ONG partenaires intervenant dans le domaine de la protection et la direction provinciale en charge de l’action humanitaire.
« Après l’identification des acteurs et des partenaires œuvrant dans le domaine de la protection, nous avons jugé nécessaire de les réunir autour d’un atelier pour prendre en compte leurs propositions de besoins en matière de protection des migrants pour la bonne exécution de notre projet» a précisé la chargée de projet Aimée Sanon.
Selon toujours ses éclairages, il existe une nuance entre un migrant et un déplacé interne. « Pour nous, un migrant est une personne qui a traversé une frontière internationalement reconnu. Cette personne peut être en situation de transit ou en situation d’accueil. Mais le projet s’adresse aux personnes en situation de transit» a-t-elle précisée.

La directrice provinciale par intérim de la Femme de la Solidarité nationale de la Famille et de l’Action humanitaire du Bam Martine Bancé a remercié l’ONG WHH pour les efforts consentis dans la province du Bam pour la prise en charge des migrants, des personnes déplacées internes et des populations hôtes.
Elle a invité les participants de l’atelier à une participation active aux échanges pour qu’au sortir des travaux, les véritables préoccupations des migrants puissent être prises en compte dans le déroulement du projet.
Agence d’information du Burkina
Asmado RABO
