BURKINA-HOUET-ART-COMPETITION
Houet/2e Edition des débats sans Tabous : Le lycée privé Notre-Dame du Mont-Carmel sacré champion
Bobo-Dioulasso, (AIB)-La finale de la 2e édition des débats sans Tabous s’est tenue, le samedi 18 mai 2024 à Bobo-Dioulasso sur le thème principal : « Droit, santé sexuelle, et reproductive en situation de crise sécuritaire ».
La 2e édition des débats sans tabous a connu son apothéose, le samedi 18 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.
Elle a mis aux prises dix candidats des universités dans la catégorie concours national d’art oratoire, et 18 équipes des lycées et collèges de la ville de Sya pour les débats oratoires.
Dans la catégorie des lycées et collèges, l’équipe du lycée privé Notre-Dame-du-Mont-Carmel (LPNDC) a pris le dessus sur son concurrent de la finale, le collège Tounouma garçon.
Pendant une trentaine de minutes, les deux finalistes (LPNDC et Tounouma Garçon) se sont questionnés si oui ou non il faut une contraception obligatoire pour les jeunes filles déplacées internes au Burkina Faso.
A l’issue du débat, le jury a déclaré l’équipe du LPNDC vainqueur avec une note de 32,99/40 contre 30,99/40 pour le collège Tounouma garçon.
La troisième place a été occupée par le collège Sainte-Marie.
La finale du concours national d’art oratoire a opposé trois candidats de différentes universités sur le thème principal de l’édition : « Droit, santé sexuelle, et reproductive en situation de crise sécuritaire ».
Pour cette catégorie, l’étudiante en année de Licence à l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), Charifatou Koama a remporté le premier prix avec une note de 89 sur 100 au contre Boris Coulibaly de l’Institut universitaire de technologie (IUT) Bobo, et Baswendé Kafando de l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA).
Des deux catégories, l’élève en classe de 1ereD au LPNDC, Nelly Josianne Traoré est élue meilleure oratrice des débats oratoires, édition 2024.
Elle a traduit sa reconnaissance aux organisateurs de cette compétition.
« Nous remercions les organisateurs de nous avoir donné ce cadre d’expression pour débattre sur les maux de la société », a-t-elle affirmé.
Pour elle, le thème de la finale les a permis de comprendre les problèmes que vivent les Personnes déplacées internes (PDI) dans cette situation de crise au Burkina Faso.
Selon le président du jury Zakaria Zagré, les deux catégories des débats d’art oratoire étaient à la hauteur par rapport à l’année passée et ont répondu aux attentes des membres du jury.
« Les candidats ont beaucoup travaillé, ils ont pris en compte les remarques de l’année dernière, c’était la meilleure compétition », a-t-il affirmé.
Agence d’information du Burkina
BS/hb/bz
