Guiriko : ASCE-LC : les organes de contrôle en concertation à Bobo-Dioulasso
Bobo-Dioulasso, 15 décembre 2025 (AIB) – Du 15 au 19 décembre 2025, l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) tient, à Bobo-Dioulasso, la session 2025 du cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif. Placée sous le thème : « La contribution des corps de contrôle de l’ordre administratif à la gouvernance financière et à la résilience sécuritaire au Burkina Faso », cette rencontre vise à renforcer la collaboration entre les structures de contrôle dans un contexte national marqué par des contraintes budgétaires et sécuritaires.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le contrôleur général d’État, représenté par son adjoint, Urbain Millogo. Plusieurs personnalités ont pris part à l’activité, parmi lesquelles le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubacar Savadogo, et la gouverneure de la région du Guiriko, Mariama Konaté Gnanou.
Dans son allocution, le contrôleur général d’État adjoint a rappelé que le Burkina Faso traverse une période de défis majeurs. Il a relevé un contexte socio-sécuritaire difficile et une réduction significative des crédits budgétaires alloués aux organes de contrôle. Malgré ces contraintes, a-t-il soutenu, le contrôle de l’administration publique demeure « l’un des piliers d’une gouvernance saine et transparente », gage de stabilité économique et de renforcement de la confiance des citoyens.
Les corps de contrôle, à travers leurs missions de veille, d’audit et de suivi des politiques publiques, sont appelés à garantir la transparence et la régularité des dépenses publiques. Ils ont pour responsabilité de promouvoir une gestion rigoureuse des ressources de l’État.
Au cours de la rencontre, les participants devront proposer des approches innovantes pour optimiser leurs interventions. Parmi les pistes évoquées figurent la multiplication des missions conjointes afin de renforcer la complémentarité et éviter les doublons, ainsi que le choix stratégique des sujets auditables à fort impact sur la gouvernance.
« Ce cadre annuel de concertation est une rencontre capitale. Il nous permet de mettre en commun nos programmes, d’éviter les chevauchements et de mutualiser nos efforts pour couvrir le maximum d’entités », a indiqué Urbain Millogo.
Les travaux seront consacrés au bilan des activités de 2025 et à l’harmonisation des plans de contrôle pour 2026, en vue d’améliorer la performance globale de l’administration publique.
Agence d’Information du Burkina
AB/ATA



