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Projet «Gold for climate»,  les acteurs du  cadre  de concertation multi acteurs de la commune tiennent leur 3e session à Mogtédo

Les participants satisfaits des actions menées par les acteurs du consortium.

Projet «Gold for climate»,  les acteurs du  cadre  de concertation multi acteurs de la commune tiennent leur 3e session à Mogtédo

Zorgho, (AIB)- Les membres du  cadre de concertation multi acteurs de  la commune de  Mogtédo ont  tenu  le 24 novembre 2022,  leur 3e session.  Cette  rencontre placée sous la présidence  de Abdoulaye Kanazoé , président de la délégation spéciale de la commune de Mogtédo, a permis d’examiner les activités menées par   le projet : « Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso » ou  « Gold for Climate (GFC) ».   Durant  la session, les acteurs ont  bénéficié d’une sensibilisation sur la gestion non violente des conflits.

Abdoulaye Kanazoé, président de la délégation spéciale de Mogtédo  et  président du cadre  de  concertation de  Mogtédo ouvrant la session  a invité les membres  à tenir  des échanges fructueux afin  d’aboutir à des conclusions qui permettront de faire avancer le projet  et la commune.

Sur ces  propos,   les activités du projet  ont  été   déroulées  par Mme Benazir Ilboudo, assistante  à la coordination du  projet  à la Chambre des mines du Burkina. L’on  retient qu’en  cette année 2022, le projet »Gold for Climate » a  procédé  à  l’analyse  du  PCD, le  plan communal de développement de l commune  de Mogtédo.

Benazir Ilboudo a présenté les activités menées par le consortium.

Le renforcement de la veille citoyenne autour des sites miniers a été   effectué  ainsi  que  la réalisation de séances de sensibilisation et d’information dans la zone pastorale de Gadghin.

Une zone qui  perd  ses attributs  du  fait  de l’activité humaine ( coupe abusive du  bois,  culture de rente,  prélèvement  d’agrégats..), des activités proscrites dans les zones pastorales.

Afin  de permettre une régénérescence de  la zone pastorale, des synergies d’action ont  été  menées  avec le  service technique de l’environnement et la mine Orezone Bomboré Sa. Ce qui   a permis le reboisement  d’une partie de la zone pastorale de Gadghin  consistant  à la  mise  en terre  de 1000 plans (pègnga).

Le  projet a  aussi  réalisé  deux diagnostics scientifique et  communautaire qui  ont permis de déterminer les impacts négatifs et positifs de l’installation de la mine.  Pour   renforcer la résilience  des agropasteurs face aux changements climatique,  le niébé à  double objectif a été  expérimenté dans   des champs écoles à  Bomboré V1, dans la zone pastorale …

Pour une meilleure gestion de la zone pastorale de Gadghin, le consortium  exécutant le projet   a   recruté, Hamadé Ouédraogo,   un  consultant  pour élaborer  un plan d’aménagement et de gestion éco-durable. Assistant  aux travaux,  le consultant nous confie  que le  plan va permettre d’identifier les actions à mener dans les cinq années afin de rendre de rendre la zone viable.

Il a  exhorté les communautés et les services techniques à donner de  leur temps pour une élaboration participative du plan.

Durant la rencontre,  Abdel  Aziz  Diallo, sociologue, représentant,  la société  minière Orezone Bomboré SA a présenté les réalisations faites en direction  des populations affectées  de la commune  de Mogtédo.

De  sa présentation,  l’on  retient  que 24 ha de terres dégradées  ont été restaurés à travers la réalisation des cordons pierreux, 4  tonnes de semences améliorées (sorgho, maïs, sésame, niébé)  ainsi  que 18 tonnes d’engrais  ont  été  distribués.

On  note à  l’actif  de la mine l’aménagement   de plus de 5 ha de périmètre rizicole à Longrine et Razinghin,  l’appui  à la culture fourragère, 4 ha emblavé pour la culture fourragère  … En  termes de  perspective,  Orezone Bomboré SA  envisage la réalisation d’ateliers d’embouche, la mise en place d’un complexe agro pastorale.

Drissa Traoré a donné aux participants les notions sur la gestion non violente des conflits.

Afin de renforcer  le  dialogue permettant une intercompréhension  des attentes de chaque acteur surtout  dans un  contexte d’exploitation  minière, une sensibilisation sur la gestion non violente des conflits a été réalisée.

Cette   communication faite par le chargé de projet de l’ONG ORCADE, Drissa Traoré a permis aux participants d’avoir des notions et des bases pour une gestion  non  violente de conflits. Pour M. Traoré, l’interprétation d’un conflit est sensible d’où la nécessité de comprendre les causes, les manifestations, les acteurs en  conflit. Pour lui, la gestion non violente des conflits passe par l’usage de la communication. C’est pourquoi, il a interpellé tous les leaders à  toujours privilégier le dialogue.

Le PDS Abdoulaye Kanazoé (au milieu)a remercié le consortium pour la tenue de la concertation.

Angelin Sawadogo,  responsable du  service technique de l’environnement confie  que la rencontre  a permis  de comprendre le niveau d’avancement du projet.

Le coordinateur du consortium, Chec Ibrahima Ouattara a salué la mobilisation des acteurs et la qualité des échanges.

ENCADRE

Le cadre de concertation communal multi acteurs de Mogtédo est mis en place en juillet 2021 dans le cadre du projet « Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso ».

Composé de 13 membres que sont le préfet du  département,  le maire de la commune, le secrétaire général de la mairie, le responsable du service domanial de la mairie, les représentants de la mine Orezone Bomboré SA, les représentants des associations d’agriculteurs, d’éleveurs, d’orpailleurs, de femmes, de jeunes et de la société civile, les représentants des services techniques que sont l’agriculture, l’élevage et l’environnement,  le cadre poursuit  plusieurs objectifs   dont             Facilitation du  dialogue entre les OSC, les collectivités locales et les mines sur l’impact foncier, environnemental et climatique des activités extractives sur les activités pastorales afin de les rendre plus éco responsables.

Les  membres du cadre se réunissent tous les 6 mois avec les représentants du consortium.

Rappelons que  le projet  «  Gold for Climate » vise le renforcement des capacités de veille des communautés, le contrôle citoyen et l’assistance juridique pour sécuriser le foncier pastoral autour des sites miniers. Financé par l’Union européenne, il est mis en œuvre par le consortium composé de l’ONG CARE, de la Chambre des mines du Burkina (CMB), du Conseil régional des unions du Sahel (CRUS) et du Réseau Billital Maroobé (RBM).

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Burkina : Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, à bâtons rompus avec le personnel

Burkina : Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, à bâtons rompus avec le personnel

 Ouagadougou, (AIB)- Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a échangé le mardi 29 novembre 2022 à Ouagadougou avec le personnel de son département. Cette Assemblée générale (AG) a été l’occasion de présenter sa vision  et les préoccupations des agents pour être à la hauteur des attentes du moment.

Fédérer toutes les énergies au sein du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme est le but recherché, à  travers ces échanges directs de ce mardi 29 novembre 2022, au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) de Ouagadougou avec le personnel de son département.

Durant deux heures d’horloge, les agents ont exposé leurs préoccupations au ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, pour la bonne marche du département du département.

Il  s’est agi, entre autres, de la valorisation des agents, de la gouvernance, des difficultés financières et logistiques, du fonctionnement des directions provinciales et régionales de la culture.

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, a rassuré ses collaborateurs de sa disponibilité d’être à l’écoute de leurs  doléances pour l’atteinte des objectifs fixés.

Saisissant l’occasion,  il a salué les efforts consentis par les  agents malgré les contraintes  budgétaires pour faire face aux multiples défis du moment caractérisés par la crise sécuritaire.

Selon le ministre Ouédraogo, le Burkina Faso compte  gagner la lutte contre le terrorisme à travers le secteur de la communication et de la culture. « Chacun doit se sentir dans son milieu de travail et libérer son potentiel au profit du département », a-t-il soutenu.

Le ministre a  précisé que tous les agents doivent se mettre dans la même dynamique pour répondre aux enjeux du moment.

Le premier responsable du département en charge de la  Communication s’est dit convaincu d’avoir eu la bonne idée au terme des échanges.

«Nous avons entendu de nombreuses sollicitations, des questionnements, des préoccupations, toutes aussi légitimes les unes que les autres. Nous avons également eu des propositions et des recommandations qui viennent des agents», a-t-il ajouté.

Emmanuel Ouédraogo a fait savoir que tout le personnel poursuit le même objectif, à savoir la création d’un ministère efficace et efficient. « Cela est plus essentiel aujourd’hui quand on connait l’importance de la communication, de la culture dans un contexte comme le nôtre qui est celui de la guerre », a-t-il renchéri.

Il a, par ailleurs, pris  l’engagement de maintenir le contact afin qu’en tout instant les informations puissent remonter  à son niveau.

Agence d’information du Burkina

NO-RK/ata/ak

                                                                                   

Burkina/Concours CAMES : L’hôpital de Bogodogo rend hommage à trois de ses agents agrégés

Burkina-Santé-CAMES-Agrégation

Burkina/Concours CAMES : L’hôpital de Bogodogo rend hommage à trois de ses agents agrégés

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)- Le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) a rendu hommage lundi, à trois de ses agents, nouvellement agrégés en nouveaux maîtres de conférences, à l’issue d’une compétition du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 7 au 16 novembre 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

«Ce matin, nous nous sommes retrouvés pour une cérémonie d’hommage à trois de nos collaborateurs qui ont pris part au concours d’agrégation du CAMES, tenu du 7 au 16 novembre 2022, à Abidjan en Côte d’Ivoire », a déclaré le Directeur du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré.

Selon lui, le Burkina Faso a présenté 43 candidats dont 3 du CHU-B au 21e concours d’agrégation du CAMES de la session 2022. Son hôpital a donc réalisé un taux de 100%.

De son avis, cette prestigieuse compétition  a connu la participation 388 candidats de 26 universités de 13 pays membres de l’espace CAMES.

Seydou Nombré a expliqué que sa structure sanitaire s’en sort au terme de la compétition, avec un maitre de conférences agrégé en bactériologie et virologie,  deux en gynécologie et obstétrique.

« L’ensemble des travailleurs du CHU-B est très heureux pour cette victoire qui honore notre établissement. Je  ne peux  que saisir la présente occasion pour exprimer aux lauréats toute notre fierté du fait qu’ils ont porté haut, le flambeau du CHU-B hors de nos frontières », a- t-il poursuivi.

D’après lui, son établissement est dans la quête de l’excellence et la promotion des spécialités notamment la gynécologie obstétrique, la bactériologie et la virologie qui vont certainement améliorer la prise en charge des patients.

M. Nombré a indiqué que le succès de ses collaborateurs constitue aussi une interpellation à mieux faire et travailler pour engranger de nouveaux résultats au CHU-B.

La représentante des lauréats, par ailleurs, maitre de conférences agrégée en bactériologie et virologie, Absatou Ky/Ba, a dit avoir donné le meilleur d’elle dans des conditions difficiles  pour réussir son concours d’agrégation de la CAMES.

Dr Ky a révélé que leur défi majeur consiste à améliorer l’encadrement dans les universités, afin de renforcer l’offre de soins de qualité au Burkina Faso pour les populations.

En rappel, avec le concours  d’agrégation de CAMES, les trois nouveaux maitres de conférences agrégés auront maintenant le grade d’enseignants de rang A au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

Léraba : Le domaine du centre de santé de Sindou transformé en poubelle

Léraba : Le domaine du centre de santé de Sindou transformé en poubelle
Sindou, 29 nov. 2022 (AIB)-Les populations riveraines du CSPS de Sindou ont transformé depuis près d’une année, le domaine non clôturé du centre de santé, en une poubelle dont les odeurs nauséabondes indisposent patients et personnel soignant.
Depuis plus d’une année, le domaine du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba, laisse à désirer en matière d’hygiène.
En effet, ce centre sans clôture et situé au cœur de la ville de Sindou, est devenu un dépotoir d’ordures ménagères qui ont presque envahi le bâtiment d’hospitalisation des patients.
La puanteur de la bouse de vaches en élevage dans ce domaine et la mauvaise utilisation du système d’addiction potable des lieux, indisposent.
L’infirmier chef de poste Moussa Traoré, en service depuis mars 2021, dit avoir saisi sans succès, la mairie, le chef du village et le Comité de gestion (COGES).
Plusieurs responsables dont le major du CSPS, son président COGES ainsi que le médecin chef du district Sindou sont persuadés que seule la construction d’une clôture, peut résoudre ce problème.
La seule ressource financière de ce centre pour subvenir à ces besoins vient de la vente des médicaments essentiellement génériques (MEG).
Ainsi, les bénéfices sont utilisés pour payer le personnel bénévole (deux manœuvres, deux gérants du dépôt des MEG et un gardien).
Le président de la délégation spéciale de Sindou, Issiaka Yadia promet de tenir compte de cet aspect dans l’élaboration du budget de 2023.
Aussi, une journée de salubrité est en cours d’organisation dans le centre.
Agence d’information du Burkina
Massadiami KARAMA
AIB-Léraba

Burkina/Médias : Début de ‘’Fasocheck Fellowship Program», une formation en journalisme de qualité pour six  boursiers

Burkina/Médias : Début de ‘’Fasocheck Fellowship Program», une formation en journalisme de qualité pour six  boursiers

Ouagadougou, 29 nov. 2022(AIB)- L’organisme burkinabè de développement médias Fasocheck, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, a lancé mardi, «Fasocheck Fellowship Program», un stage pratique  de formation en journalisme au profit de six jeunes boursiers.

‘’Fasocheck Fellowship Program’’ est un stage pratique de six mois au profit de six stagiaires boursiers nouvellement diplômés  en  journalisme et en sciences humaines et sociales, a déclaré le chargé de projets de l’organisme burkinabè de développement médias ‘’Fasocheck’’, Harouna Drabo.

Selon M. Drabo, le Fasocheck Fellowship est un projet initié par son organisation et soutenu par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et vise à «bâtir une nouvelle génération de journalistes essentiellement dévoués aux droits de leurs concitoyens à une information de qualité fondée sur des faits rigoureusement vérifiés».

Harouna Drabo s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors du lancement du programme.

Harouna Drabo a invité les boursiers à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Les bénéficiaires seront formés en fact-checking, en management des plateformes numériques, en éducation aux médias et à l’information, en Mobile Journalism (MOJO), en Solution Journalism, au leadership et à l’engagement communautaire, a dit M. Drabo.

Les six stagiaires (quatre garçons et deux filles âgés entre 21 et 26 ans) ont été retenus parmi une soixantaine de candidats, après une phase de présélection sur dossiers et des épreuves de dictée, de dissertation,  de culture générale et d’actualité, d’écriture journalistique, d’anglais et un entretien oral.

Ce programme offre une opportunité inédite aux jeunes d’intégrer une rédaction innovante comme celle de Fasocheck pour apprendre concrètement le journalisme en vue de leur prochaine insertion professionnelle, a affirmé le coordonnateur éditorial de Fasocheck, Boureima Salouka.

Pour Boureima Salouka, Coordonnateur éditorial de Fasocheck, la concrétisation de ce programme de formation, est la réalisation d’un vieux rêve.

Alors que le programme ne pourvoyait que quatre bourses, a précisé M. Salouka, sa structure a décidé d’offrir sur fonds propres, deux bourses supplémentaires aux deux premières filles du concours pour tenir compte de leurs excellentes compétences et du genre.

Il a remercié le partenaire américain pour sa confiance et sa contribution «à faire germer la graine de l’espoir auprès des jeunes burkinabè».

Selon le Premier conseiller à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique Toney Sebron, la désinformation est une préoccupation majeure pour les pays démocratiques.

La porte-parole de la première cuvée du Fasocheck fellowship program, Aïcha Mohamed Yatara (21 ans) a affiché leur joie d’avoir décroché ces bourses d’excellence pour parfaire leurs formations.

Elle s’est engagée avec ses pairs à suivre les modules avec «détermination, abnégation et courage».

Pour le Premier conseiller à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique Toney Sebron, son pays soutient ‘’Fasocheck Fellowship Program’’, car convaincu qu’une bonne gouvernance démocratique passe par des articles de qualité dans les médias.

M. Sebron a dit aussi sa vive espérance de voir cette formation renforcer de façon significative, les capacités des jeunes à mieux contrer la désinformation et à exercer de façon plus professionnelle, les métiers de la communication et du journalisme.

Promotrice de la première plate-forme de vérification et de fact-checking au Burkina Faso, Fasocheck est un organisme de développement média spécialisé contre la désinformation et le discours de haine au Sahel. Fasocheck œuvre surtout aux côtés des radios communautaires qu’il forme et accompagne dans la production de chroniques de fact-checking en langues nationales.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

L’économie verte est une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité (ministre)

Burkina-Environnement- Economie-Verte-Semaine- Lancement

L’économie verte est une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité (ministre)

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré, a indiqué mardi à Ouagadougou, que l’économie verte qui promeut le bien-être, l’équité et l’inclusion est certainement une des voies pour atteindre les objectifs de paix et de sécurité.

« Me référant au plan d’action de la transition et aux priorités du gouvernement, je puis dire que l’économie verte qui promeut le bien-être, l’équité sociale et l’inclusion est certainement une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité, de lutte contre la pauvreté et partant les objectifs de développement durable (ODD) », a assuré le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré.

Le ministre Augustin Kaboré, s’exprimait mardi à l’occasion du lancement à Ouagadougou, de la 1e édition de la semaine nationale de l’économie verte et des systèmes de mesurage rapportage et de vérification (MRV), organisé sous le thème : « Economie verte au Burkina Faso : acquis et perspectives ».

Le ministre Augustin Kaboré procedant au lancement à Ouagadougou, de la 1e édition de la semaine nationale de l’économie verte et des systèmes de mesurage rapportage et de vérification

Dr Kaboré a ajouté que la page de l’économie verte est définitivement ouverte au Burkina Faso, avec la contribution des partenaires.

Selon lui, Il est évident que les questions financières occupent encore et toujours une place de choix pour la concrétisation de ces actions de développement planifiées.

C’est à cette fin qu’il a appelé à une mobilisation financière conséquente par toutes les parties prenantes afin que « nous assumions pleinement notre devoir pour  le futur ».

« Acteurs publics, partenaires techniques et financiers, acteurs des privés, acteurs de la recherche, société civile, chacun doit jouer sa partition », a-t-il insisté.

« Je reste convaincu que c’est au prix de l’insistance, de la preuve matérielle, physique et technologique et la persévérance dans les actions que nous réussirons à inverser les tendances en allant véritablement vers le verdissement de nos politiques et stratégies pour des économies sobres en carbone », a conclu le premier responsable en charge de l’environnement.

La représentante résidente de l’organisation intergouvernementale qui promeut la croissance verte, durable et inclusive (GGGI), Laura Jalasjoki

Pour la représentante résidente de l’organisation intergouvernementale qui promeut la croissance verte, durable et inclusive (GGGI), Laura Jalasjoki, la résilience climatique et environnementale, et la résilience à l’insécurité et à l’instabilité sociale, sont étroitement liées.

« Les communautés qui sont en mesure d’assurer les moyens de subsistance de tous leurs membres, qui sont en harmonie avec leur environnement, qui appliquent une bonne gestion de leurs ressources naturelles de façon équitable et durable, qui ont des perspectives de développement concrètes et des opportunités de croissance dans l’économie locale, sont aussi mieux placés pour résister aux tentatives de déstabilisation et aux tensions intercommunautaires », a-t-elle fait savoir.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

 

Burkina : Le ministre de la Communication se réjouit « des échanges fructueux » avec ses prédécesseurs

Burkina-Ministère-Communication-Concertation-Ministres

Burkina : Le ministre de la Communication se réjouit « des échanges fructueux » avec ses prédécesseurs

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo s’est réjoui ce mardi matin, pour avoir eu, « des échanges fructueux » avec sept de ses prédécesseurs.  

« Nous aurons besoin véritablement de leurs éclairages, de leurs conseils, de leurs acquis mais aussi de leurs critiques parce que ce sont des échanges fructueux que nous avons eu ce matin », a indiqué ce mardi matin, le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au terme d’un échange avec sept de ses prédécesseurs.

« Ce qui était censé être une prise de contact, s’est transformé en une véritable séance de travail et nous sommes contents de voir que cela augure de la disponibilité des anciens ministres à nous accompagner par leurs conseils et acquis », a poursuivi le ministre Ouédraogo.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

Dans le contexte d’insécurité que connait le pays, le ministre de la Communication estime que son département a « besoin des anciens (ministres) qui chacun à un moment donné, a apporté son expertise, son expérience et tout son énergie » pour sa bonne marche.

« Nous allons toujours poursuivre dans la concertation pour toujours bénéficier de leurs éclairages afin de trouver les meilleures stratégies et dynamisme pour que (notre) ministère (qui est) stratégique dans le contexte actuel puisse être à la hauteur des défis », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a échangé avec sept de ses prédécesseurs

« Le ministre nous a fait l’honneur de nous convier à une concertation pour échanger sur les expériences diverses. Nous avons hautement apprécié son initiative et nous nous sommes mis entièrement à sa disposition pour lui apporter des suggestions et conseils » a affirmé pour sa part, le porte-parole des anciens ministres, le Pr Serge Théophile Balima.

Le Pr Serge Théophile Balima a dirigé le ministère de l’Information et de la Culture pendant deux ans de 1987 à 1989.

Agence d’information du Burkina

BS/wis

Burkina : Le ministre de la communication bénéficie des conseils et expériences de ses prédécesseurs

Burkina-Ministère-Communication-Concertation-Ministres

Burkina : Le ministre de la communication bénéficie des conseils et expériences de ses prédécesseurs

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a échangé ce mardi matin à Ouagadougou, avec ses prédécesseurs et bénéficié de leurs conseils et expériences.

« Le ministre nous a fait l’honneur de nous convier à une concertation pour échanger sur les expériences diverses. Nous avons hautement  apprécié son initiative et nous nous sommes mis entièrement à sa disposition pour lui apporter des suggestions et conseils » a affirmé le porte-parole des anciens ministres chargé de la communication, le Pr Serge Théophile Balima.

Le Pr Balima a expliqué que lui et ses homologues ont prodigué des conseils  liés au traitement de l’information dans ce contexte de lutte contre le terrorisme au Burkina.

L’ancien ministre de l’Information et de la Culture de 1987 à 1989, le Pr Serge Théophile Balima

L’ancien ministre de la communication s’exprimait mardi à Ouagadougou au nom de sept anciens ministres de la Communication. C’était au sortir d’une rencontre de concertation avec le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Il a signalé que l’information doit être traitée sans pour autant céder à la désinformation. Selon lui, c’est une urgence de réguler les médias dans ce contexte de crise sécuritaire  pour consolider la démocratie dans le pays.

Serge Théophile Balima a recommandé la dimension culturelle, qui selon lui, constitue une ressource indispensable à la mise en œuvre d’une communication de mobilisation.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo (au fond) a échangé ce mardi avec sept de ses prédécesseurs

« Nous avons abordé tous ces aspects avec le ministre de la communication. Chacun d’entre nous est disponible à le soutenir avec son équipe pour apporter nos contributions » a-t-il indiqué.

A la sortie de la concertation, le ministre chargé de la communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est dit honoré d’avoir reçu les anciens ministres et d’avoir profité de leurs riches expériences.

« Nous allons toujours poursuivre dans la concertation pour toujours bénéficier de leurs éclairages afin de trouver les meilleurs stratégies » a-t-il poursuivi.

Le porte-parole des anciens ministres, le Pr Serge Théophile Balima a dirigé le ministère de l’Information et de la Culture pendant deux ans de 1987 à 1989.

Agence d’information du Burkina

BS-NO-HB/wis

Mouvement d’humeur, coopération et gouvernance au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Mouvement d’humeur, coopération et gouvernance au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi font cas de la visite du directeur Afrique de l’Institut international de la démocratie au Premier ministre burkinabè, de l’adoption du code d’éthique et de déontologie pour la Fonction publique et de la manifestation d’humeur des jeunes suite à une rumeur de coup d’Etat.

« Rumeurs de coup d’Etat : Des manifestants dans la rue à Ouagadougou », titre le quotidien public, Sidwaya, indiquant que des manifestants se sont rassemblés dans la matinée d’hier à la place de la Nation de Ouagadougou, suite à des rumeurs de destabilisation de la Transition.

A ce sujet, le journal privé Le Pays rapporte les propos d’un manifestant Alpha Sebego.

Celui déclare : « Si vous voyez ce regroupement ce matin à la place de la Nation, c’est suite à une rumeur que nous avons entendue vers 17h50mn. Le message disait qu’il y a un coup d’Etat en téléchargement au Burkina Faso. Et leur plan, c’est l’assassinat du capitaine Ibrahim Traoré. C’est un message qui a révolté la jeunesse ».

Le manifestant continue dans les colonnes de Le Pays : « IB est un président que la jeunesse a tellement aimé, et ce qu’il fait montre que ce président est venu nous sauver. Si quelqu’un manigance un coup d’Etat contre ce président, il aura à faire à la jeunesse ».

Pour sa part, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, mentionne à sa Une : « Ethique et déontologie dans la Fonction Publique : Un bréviaire en cours de validation ».

Le journal note que le ministère de la Fonction publique a tenu  le 24 novembre passé, un atelier de validation du code d’éthique et de déontologie contenant 40 articles repartis en 8 chapitres à terme, qui énoncera les principes et les valeurs propres aux travailleurs dudit ministère dans l’exercice de leur fonction.

Le  confrère souligne que les principes qui figurent dans l’avant-projet du code d’éthique et de déontologie sont, entre autres, transparence, intégrité, loyauté, professionnalisme, célérité, et pour ce qui est des valeurs, il s’agit de l’esprit de sacrifice, d’équipe et de dialogue ainsi que du respect.

Pour le journal privé Le Pays, le code d’éthique et de déontologie constituera un moyen efficace de lutte contre la corruption.

Et de poursuivre qu’il est important que le sommet de l’Etat donne l’exemple en se soustrayant lui-même des comportements indésirables pour que le code d’éthique et de déontologie puisse impacter efficacement la vie de l’administration publique.

Le quotidien public annonce que le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a reçu en audience le Directeur Afrique de l’Institut international de la démocratie (NDI), le lundi 28 novembre qui dit être venu réitérer le soutien de sa structure au gouvernement et à toute la population burkinabè.

Agence d’Information du Burkina

AMG-POM/kr/ak

Le nouveau SG du ministère en charge de l’Environnement compte sur les ainés et les jeunes pour réussir son mandat

Burkina-Administration-Installation-SG-Environnement

Le nouveau SG du ministère en charge de l’Environnement compte sur les ainés et les jeunes pour réussir son mandat

Ouagadougou, le 28 nov.2022(AIB)- Le nouveau Secrétaire général (SG) du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Bouraima Kouanda a  dit, lundi, compter sur les expériences des ainés et sur les potentialités des jeunes, pour apporter sa modeste contribution à la construction de la Nation burkinabè.

« Rassurez-vous chers doyens, notre action va s’inscrire dans la continuité de ce que vous avez pu construire et de ce qui vous tient à cœur pour un réel développement de notre très cher pays. Nous avons de la chance, une grande chance, celle d’avoir les deux SG qui ont conduit le secteur de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement dans l’équipe dirigeante du ministère. Ils m’ont déjà accepté comme leur élève, je souhaite le rester tout au long de cette mission », a indiqué Dr Bouraima Kouanda.

Dr Bouraima Kouanda s’exprimait lundi à Ouagadougou à l’occasion de son installation au poste de Secrétaire général (SG) du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.

Il dit également compter sur la frange jeune de son ministère.

«Je voudrais aussi rassurer toute la jeunesse de ce département que     toutes leurs potentialités seront exploitées pour le développement du secteur et par ricochet pour contribuer au développement de notre très chère nation », a dit le nouveau responsable.

Dr Bouraima Kouanda a annoncé des rencontres de travail pour  s’imprégner davantage de ce qui se fait dans les différents programmes et projets afin « qu’ensemble nous puissions améliorer certaines approches d’intervention pour rendre possible notre rêve ».

Dr Kouanda espère que de ces échanges, sortiront des décisions importantes qui vont permettre de pérenniser les grandes actions entreprises par les ainés et « ajouter notre modeste et utile pierre à la construction de la Nation ».

Agence d’information du Burkina

DNK/ata/ak

Dano : Les citoyens encouragés à payer leurs taxes et patentes  »sans pénalités »

Le directeur régional des impôts du sud-ouest Sié Boniface Tioyé(à droite), le haut commissaire Bernadette Adenyo (2ème à partir de la droite), le directeur provincial des impôts Joël Dinaba (3ème à partir de la droite) et le secrétaire général de la province André Lankoandé (à gauche) ont posé pour la postérité.

Dano : Les citoyens encouragés à payer leurs taxes et patentes  »sans pénalités »

Dano, 28 novembre 2022(AIB)-Les citoyens du Ioba sont invités à payer leurs taxes et patentes ‘’sans pénalités’’ du 28 novembre au 2 décembre 2022, à la faveur d’une campagne de recouvrement organisée par la Direction provinciale des Impôts du Ioba, a constaté l’AIB.

Le Haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé, a procédé au lancement officiel de la campagne de recouvrement des taxes et patentes sans pénalités à la direction provinciale des impôts(DPI) du Ioba, ce lundi 28 novembre 2022.

La première responsable de la province du Ioba a payé sa taxe de résidence marquant ainsi le début de l’initiative.

Le haut commissaire du Ioba Bernadette Adenyo /Sermé recevant sa quittance de payement de la taxe de résidence des mains du receveur des domaines de Dano Hamadou Sana.

Cette campagne est organisée par la DPI du Ioba avec l’autorisation de sa hiérarchie au profit de la population.

Elle va s’étaler sur 05 jours à savoir du 28 novembre au 02 décembre 2022.

Le directeur provincial des impôts du Ioba Joël Dinaba a donné le bon exemple en s’acquittant de sa taxe de résidence.

Les agents de recouvrement seront à la DPI à Dano du 28 au 30 novembre 2022, à la mairie de Dissihn le 1er décembre 2022 et à la mairie de Ouéssa le 02 décembre 2022.

Le directeur provincial des impôts Joël Dinaba a informé que la campagne concerne les taxes de jouissance, la taxe de résidence, la contribution des licences (pour les débits de boissons), la taxe sur les armes, la taxe sur les véhicules à moteur et la contribution des micro- entreprises (patente).

Marius Somé détenteur d’un fusil de chasse est venu payer la taxe sur les armes.

Il a ajouté qu’en plus de ces taxes et patentes, des faveurs sont accordées pendant la campagne à ceux qui voudraient changer les noms sur les parcelles communément appelé mutations.

Selon M. Dinaba , cette opération permet d’accorder des facilités de payement à tous les contribuables non à jour de leurs impôts.

Pour le directeur régional des impôts du sud-ouest Sié Boniface Tioyé,il était opportun de mobiliser durant les 05 jours, tout le personnel de la direction régionale pour aider à faire face à ce recouvrement des impôts dans le Ioba.

Francis Kambiré propriétaire d’une buvette à Dissihn attendant son tour pour payer la contribution des licences (pour les débits de boissons).

Il souligne qu’après la campagne sans pénalités, le recouvrement se fera avec le retour aux droits communs c’est à dire avec les amendes applicables à chaque cas.

Le haut-commissaire Bernadette Adenyo dit être venue s’acquitter de cette obligation citoyenne et encourager les agents de recouvrement. Le Burkina Faso a des besoins de plus en plus nombreux mais les ressources sont aussi rares, a-t-elle rappelé.

«Nous encourageons donc toute la population de notre province à manifester la fibre patriotique par des actes tels que payer ses impôts pour donner les moyens à notre pays de supporter les difficultés actuelles» a- t-elle relevé.

Les fonds recouvrés vont sans nul doute, contribuer à l’amélioration des vies de nos populations a dit Bernadette Adenyo.

Elle a terminé en invitant la population à réserver un bon accueil aux agents sur le terrain.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE            

AIB/ Dano

Burkina: Les Nations unies s’activent pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles

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Burkina: Les Nations unies s’activent pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)-Le système des Nations Unies au Burkina Faso, à la faveur de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, a débuté vendredi 25 novembre dernier, une campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) pour sensibiliser le public sur les graves privations et injustices de divers ordres que subissent les femmes et les filles.

La campagne appelle à plus d’actions pour prévenir et éliminer les VBG et cette année, elle se  tient  sous  le  thème  mondial « Unissons-nous !  Activisme  pour  mettre  fin  à  la violence contre les femmes et les filles », avec un focus national sur « les VBG dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire : enjeux, défis et perspectives, a déclaré la coordinatrice résidente et coordonnatrice humanitaire du système des Nations Unies au Burkina Faso, Barbara Manzi.

«Il s’agit d’un esprit partagé pour l’accélération de l’élimination des violences faites aux femmes et filles, tout au cours de l’année, en le soulignant pendant les 16  jours  d’activisme », a-t-elle souligné dans un communiqué.

Pour elle, chacun a la responsabilité de travailler ensemble pour mettre fin à la violence contre les filles et les femmes, afin qu’elles soient pleinement des actrices de développement, de paix et de cohésion sociale.

«Les violences basées sur le genre (VBG) ont des effets négatifs sur le bien-être des femmes et les empêchent de participer pleinement à la vie sociale. Les conséquences de ces violences affectent également les familles, les communautés et le pays de ces femmes », a-t-elle expliqué.

Ainsi, Barbara Manzi a recommandé qu’il faut impérativement et systématiquement promouvoir le leadership des femmes et des filles dans leur diversité, en leur permettant de libérer leur potentiel, leur donner l’opportunité de participer aux prises de décision, à la construction du futur de leurs sociétés et du monde

En rappel, la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) a débuté le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’à la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre.

Agence d’Information du Burkina

POM-ZCS/kr

 

 

Burkina : La Police nationale compte ‘’recoller les morceaux’’ avec les populations

Burkina-Sécurité-Nationale

Burkina : La Police nationale compte  »recoller les morceaux » avec les populations

Ouagadougou, 28 nov.2022 (AIB)-Le Directeur général de la Police nationale burkinabè, Roger Ouédraogo a indiqué samedi que son institution travaille à «recoller les morceaux»  avec les populations, afin de  mieux les servir.

«On assiste de nos jours à un certain nombre de ruptures qui ne devraient pas s’observer parce que le lien qui lie la police à la population est un lien sacré qui ne devrait  pas connaitre de rupture», a déclaré le directeur général de la Police nationale, Roger Ouédraogo.

Roger Ouédraogo s’exprimait le samedi 26 novembre à Ouagadougou au cours d’échanges avec des journalistes.

A cet effet, le directeur général compte « recoller les morceaux pour parler à nos citoyens,  à nos frères et sœurs pour dire que la police nationale est une institution de proximité, une institution citoyenne au bénéfice des citoyens dans sa totalité ».

Notons que des citoyens dénoncent régulièrement par différents canaux, des présumées raquettes policières tandis que les Forces de sécurité déplorent la recrudescence de l’incivisme en circulation routière.

De l’avis de Roger Ouédraogo, la police doit bénéficier d’un ancrage à la fois institutionnelle et social pour lui permettre de remplir convenablement ses missions.

«Nous sommes véritablement engagés dans une dynamique qui nous conduira à regarder toutes les dimensions de la sécurité des personnes et des biens et à installer l’impératif de sécurité sur ses bases de sécurité humaine», a-t-il affirmé.

Selon lui, les grandes orientations assignées à la police nationale sont celles qui viennent des citoyens aussi. « Quand on sait que notre société est en pleine mutation et très rapide, nous devons nous adapter », a-t-il ajouté.

«Nous installons dans notre dimension sociale et sociétale. Cela nous permet alors de communiquer avec notre population parce que nous sommes là pour remplir un mandat qui nous a été donné par cette même population », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

Burkina : L’Institut national démocratique réitère son soutien à la Transition pour renforcer la démocratie

Burkina-gouvernement-Transition-partenariat

Burkina : L’Institut national démocratique réitère son soutien à la Transition pour renforcer la démocratie

Ouagadougou, 28 nov.2022 (AIB)- Le directeur régional pour l’Afrique à l’Institut nationale démocratique (NDI) Christopher Fomunyoh a affirmé ce lundi, à Ouagadougou, que la structure sera toujours aux côtés du Burkina pour que la démocratie se renforce davantage.

« En cette période où le pays connait des défis particuliers, il est important que nous apportons notre partenariat, notre foi, notre confiance à l’avenir et que nous rassurons les autorités que le NDI sera toujours à leur côté pour que la démocratie se renforce davantage au Burkina Faso », a indiqué le directeur régional pour l’Afrique à l’Institut nationale démocratique (NDI), Christopher Fomunyoh.

« Le NDI envisage appuyer la législature de la Transition pour que les différentes réformes qui seront prises en considérations soient faites avec un éclairage comparatif profitant des expériences des autres pays qui ont traversé des périodes aussi difficiles mais qui ont réussi leurs transitions », a-t-il poursuivi.

Christopher Fomunyoh s’exprimait lundi à sa sortie d’audience avec le Premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem de Tambéla.

« Dans le passé, nous avons mené des activités de renforcement de capacités à l’intention des organisations de la société civile », a souligné Christopher Fomunyoh.

Il a rappelé également que le NDI a  beaucoup travaillé avec les associations féminines sur la question de la participation active des femmes en politique et qu’il compte continuer dans cette même lancée.

En rappel l’institut national démocratique est une organisation non gouvernementale internationale idéologiquement liée au parti démocrate qui promeut la démocratie dans le monde. Il est en partenariat avec le Burkina Faso depuis plus de 17 ans.

Agence d’information du Burkina

BS-POM/kr/ata

Média: Kamélé Fayama remporte la 6e édition du prix PaxSahel, en presse écrite

Burkina- Médias-Récompense

 Média: Kamélé Fayama remporte la 6e édition du prix PaxSahel, en presse écrite

 Ouagadougou, 25 nov. 2022(AIB)- Le journaliste Kamélé Fayama de « Les Éditions Sidwaya », a remporté vendredi, la 6e édition du prix PaxSahel dans la catégorie presse écrite.

C’est son article : ‘’Conflit foncier à Kangounadéni: un interminable feuilleton ensanglanté’’, publié le 22 juin 2022 qui a retenu l’attention du jury chargé d’examiner les œuvres du Journalisme sensible au conflit (JSC). ).

Le journaliste Kamélé Fayama de « Les Éditions Sidwaya » a été distingué dans la catégorie presse écrite.

La cérémonie a eu lieu le vendredi 25 novembre 2022 à Ouagadougou au cours de la 6e édition du prix PaxSahel  organisée par le Réseau d’initiative de journalistes (RIJ).

Deux autres journalistes ont été aussi distingués à cette rencontre. Il s’agit du journaliste Liradan Philippe Ada de radio Oméga et de Maxime Jean Eudes Bambara de 3tv en catégorie télévision.

Les trois lauréats ont reçu chacun, un ordinateur portable, un trophée et une attestation.

Des prix spéciaux ont également été décernés. Le premier prix dénommé prix spécial Koffi Amétépé pour l’intégration a été remis à Mariétou Koné.

Le prix spécial G5 sahel Burkina au nigérien Mahamoudou Manirousaley.

Ils ont reçu chacun 250 mille FCFA plus un trophée et une attestation.

La présente édition coïncide avec la célébration des 20 ans du RIJ.

Selon Jean Emmanuel Ouédraogo, Ministre en charge de la communication, le Burkina a besoin plus que jamais d’hommes de médias bien formés.

«Le pays traverse une situation difficile, on a besoin d’informations, apaisantes. On attend que les journalistes puissent servir de rempart face à la prolifération de fake news qui polluent les réseaux sociaux et qui biaisent l’appréciation de l’opinion » relève –t-il.

Pour Romaine Zidouemba, ce concours est une manière de rappeler aux journalistes le rôle qu’ils jouent dans la quête de la paix.

« S’il y a un élément à retenir principalement des 20 ans du RIJ, c’est tout l’appui qu’il a pu apporter dans le domaine de la formation continue. Nous avons formé les journalistes sur le journalisme sensible aux conflits, sur le mobile journalisme aujourd’hui en vogue et sur post casting » souligne –t- elle.

Depuis sa création en 2001, le RIJ a participé à la formation des journalistes en vue d’un traitement professionnel de l’information surtout celle liée au conflit.

Agence d’information du Burkina

RK/ata

Guinée équatoriale : Après 43 ans de pouvoir, Teodoro Obiang Nguema réélu pour 7 ans

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Guinée équatoriale : Après 43 ans de pouvoir, Teodoro Obiang Nguema réélu pour 7 ans

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)-La Commission électorale nationale de la Guinée équatoriale a proclamé le samedi dernier, le président sortant Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 43 ans, réélu pour les sept prochaines années.

Au terme du scrutin présidentiel du dimanche 20 novembre 2022, le président sortant Teodoro Obiang Nguema Mbasogo âgé de 80 ans, a été réélu le samedi dernier, avec un score officiel de 94,9% du suffrage exprimé.

Le président de la Commission électorale nationale Faustino Ndong Esono Eyang, a précisé que le taux de participation du scrutin s’établissait à 98%.

La réélection du chef de l’État équato-guinéen laissait peu de doute. Il a toujours été élu avec plus de 93% des voix à la tête d’une coalition de 15 partis emmenée par son Parti Démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), selon l’AFP.

Outre l’élection présidentielle, le PDGE et sa coalition s’adjugent l’ensemble des 100 sièges de députés et des 55 sièges de sénateurs mis en jeu lors des élections législatives et locales qui se tenaient simultanément. Notons que le PDGE disposait de 99 sièges dans l’Assemblée nationale sortante.

Les pourcentages obtenus par les candidats de l’opposition, Andrés Esono Ondo du Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), et Bonaventura Monsuy Asumu, du Parti de la coalition sociale-démocrate (PCSD), n’ont pas été communiqués selon l’AFP.

Ils ont respectivement recueilli 9 684 et 2 855 suffrages sur plus de 400 000 votants. Andrés Esono Ondo avait dénoncé par avance des « fraudes massives ».

« Le régime discrimine et le gouvernement gouverne seulement pour la famille Obiang », avait-il asséné, avant le scrutin, dénonçant ce qu’il considère comme une « dictature ». Contacté par l’AFP, le principal candidat d’opposition n’avait pas réagi aux résultats dans l’immédiat.

« Les résultats définitifs du scrutin nous donnent une fois de plus raison. Obiang Nguema Mbasogo réélu président avec 94,9% des voix, ce qui équivaut à 405 910 voix. Nous continuons à prouver que nous sommes un grand parti politique », a écrit sur Twitter son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorin, vice-président du pays.

Militaire de profession, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est arrivé au pouvoir le 3 août 1979 après un coup d’Etat perpétré contre son oncle, Francisco Macias Nguema, le premier président élu de la Guinée Equatoriale en 1968.

En son temps, le lieutenant-colonel Teodoro Obiang Nguema Mbasogo avait justifié son coup d’Etat contre son oncle par des violations « systématiques » des droits de l’homme par ce dernier.

Le président autoproclamé a fait adopter le 22 août 1982, une nouvelle Constitution qui obtient une majorité de 95,38 % de oui.

Le lieutenant-colonel Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est élu président de la République en 1989 (99 % des voix), puis réélu en 1996 (97,8 %), en 2002 (97,1 %), 2009 (95,4 %) et 2016 (93,5 %).

Plus de quarante-trois ans après, l’octogénaire Teodoro Obiang Nguema Mbasogo né le 5 juin 1942, détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef d’Etat, hors monarchies.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Sources : AFP

Conduite de la transition et diplomatie à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Conduite de la transition et diplomatie à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce lundi reviennent sur les  échanges entre la police nationale et la presse et celle entre le médiateur de la CEDAO avec le capitaine Ibrahim Traoré, sans oublier le renforcement de  la diplomatie avec l’arrivée de cinq nouveaux ambassadeurs.

« Diplomatie : Cinq nouveaux ambassadeurs pour renforcer la coopération avec le Burkina », titre le quotidien public, Sidwaya.

Le journal public rapporte que les nouveaux ambassadeurs du Mali, du Danemark, du Grand-Duché du Luxembourg, du Bangladesh et de la Russie ont présenté leurs lettres de créance au président de la transition, Ibrahim Traoré le vendredi 25 novembre 2022 à Ouagadougou.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga, mentionne à sa Une «Conduite de la transition : Mahamadou Issoufou échange avec Ibrahim Traoré ».

Le journal annonce que le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO) a déclaré être venu au Burkina « pour procéder à l’évaluation de la situation de la transition dans le pays afin de faire un rapport aux chefs d’Etat » au prochain sommet ordinaire de la Communauté, le 4 décembre prochain à Abuja au Nigéria.

Le quotidien privé Le Pays ajoute que selon Mahamadou Issoufou, les échanges ont porté sur les missions de la Transition qui se résume à « la reconquête du territoire sous contrôle terroriste, la résorption de crise humanitaire, le retour à l’ordre constitutionnel, mais aussi la mobilisation de ressources afin de permettre à la Transition de réaliser ses missions ».

«Roger Ouédraogo, DG de la police Nationale : Il n’y a aucune raison qu’un citoyen donne 1000 ou 2000F CFA  à un policier sur la route », affiche à sa Une le journal privé, Le Pays.

D’après le quotidien privé, la direction générale de la police nationale a initié une journée d’échanges avec les journalistes burkinabè le 26 novembre 2022 afin de renforcer la collaboration entre la police nationale et les Hommes de médias.

Le même journal, indique que le DG de la police a invité le citoyen burkinabè à s’impliquer dans la lutte contre les rackets et la corruption en allant au commissariat pour payer la contravention lorsque la police arrête leur engin.

Le journal public fait observer que la Direction de la police nationale (DGPN) a voulu cette rencontre avec la presse pour se présenter, mais aussi que la police nationale puisse bénéficier d’un bel ancrage fort qui lui permet de bien remplir ses missions au service de la population.

Sous un autre angle, Sidwaya informe que Kamélé Fayama de Sidwaya est lauréat en presse écrite du Prix PaxSahel.

Le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso rapporte que dans la nuit du 24 novembre, dans le département de Ouo, des terroristes ont incendié la brigade de gendarmerie, le bâtiment de la mairie, la préfecture le poste forestier et même les domiciles des Forces de défense et de sécurité (FDS) avant d’enlever un agent forestier d’un âge avancé.

L’Express du Faso rapporte que les terroristes sont revenus le 26 novembre et ont saccagé tout ce qui est maquis et buvette dans la localité, avant d’ajouter que face à la situation, les FDS ainsi que certaines populations ont plié bagages.

Agence d’Information du Burkina

AMG-ZSC/ak

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU LUNDI 28 NOVEMBRE 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 28 NOVEMBRE 2022

 

SHANGHAI (Chine) – Des centaines de personnes ont manifesté ce weekend dans plusieurs grandes villes chinoises pour dénoncer les confinements à outrance, certaines scandant des slogans contre le pouvoir en place, une rare démonstration d’hostilité envers le régime du président Xi Jinping et sa politique de « zéro Covid » draconienne pratiquée depuis près de trois ans.

 

LONDRES – La groupe de médias britannique BBC a indiqué dimanche qu’un de ses journalistes en Chine, qui couvrait à Shanghai les manifestations contre la politique draconienne « zéro Covid » du régime, a été arrêté et « frappé par la police ».

 

MOGADISCIO – Une attaque par les shebab d’un hôtel du centre sécurisé de Mogadiscio près du palais présidentiel était en cours dimanche soir, montrant la capacité des islamistes radicaux à continuer de frapper le pouvoir somalien, qui lui a déclaré une « guerre totale ».

 

YAOUNDE – Au moins onze personnes ont péri dimanche dans un affaissement de terrain lors d’une réunion en hommage à des défunts dans un quartier populaire de Yaoundé, la capitale du Cameroun, où les recherches ont été interrompues en fin de soirée avant une reprise prévue lundi.

 

CASAMICCIOLA TERME (Italie) – Le gouvernement italien a proclamé dimanche l’état d’urgence pour l’île d’Ischia, au large de Naples (sud), touchée la veille par un grand glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dont le bilan s’est alourdi à sept morts.

 

MEXICO – C’est une première depuis des décennies: le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a entraîné dimanche dans les rues de Mexico une marée humaine en soutien à sa politique, son porte-parole revendiquant plus d’un million de personnes, avec en ligne de mire les élections de 2024.

 

LIBREVILLE – Le chef d’état-major de l’armée de Sao Tomé-et-Principe a annoncé dimanche la mort de quatre personnes arrêtées à l’issue de la tentative de coup d’Etat manquée et que le pouvoir assure avoir déjoué dans la nuit de jeudi à vendredi, des décès sur lesquels la justice santoméenne va enquêter.

 

TEGUCIGALPA – Le Honduras a envoyé dimanche plus de 600 policiers aux frontières avec le Salvador, le Guatemala et le Nicaragua dans le cadre de l’état d’urgence décrété jeudi face à l’augmentation des activités des bandes criminelles, a indiqué à l’AFP la Police militaire.

 

LONDRES – Le Brexit a aggravé la pénurie de médecins au Royaume-Uni, en entraînant un manque estimé à 4.000 médecins issus de l’Union européenne dans quatre spécialités majeures, selon une étude publiée dimanche d’un centre de réflexion spécialisé dans la santé.

 

PARIS – Les contrats d’études devant mener à un démonstrateur du Système de combat aérien futur (SCAF), projet-phare mené entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, devraient être notifiés aux industriels « début décembre », espère le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.

 

BRUXELLES – La circulation des trains sera perturbée de mardi à jeudi en Belgique, en raison d’un appel à la grève de syndicats de cheminots qui réclament au gouvernement davantage d’investissements dans le ferroviaire.

 

BAGDAD – L’Irak a récupéré « une partie » des 2,5 milliards de dollars frauduleusement retirés d’un compte bancaire du fisc, a annoncé dimanche le Premier ministre, appelant toute personne impliquée dans ce scandale à se rendre et à restituer les fonds publics subtilisés.

 

STRASBOURG (France) – L’ambassadeur de France en Iran a pu « s’entretenir » brièvement avec Cécile Kohler, une Française détenue en Iran depuis le 7 mai, a annoncé dimanche dans un communiqué son comité de soutien, préoccupé « par son état de santé physique et psychologique ».

 

LJUBLJANA – Les Slovènes ont validé dimanche par référendum une loi visant à empêcher les nominations politiques au sein de la télévision publique, après une dégradation du climat médiatique sous le précédent Premier ministre Janez Jansa.

 

BUKAVU (RD Congo) – Quarante rebelles burundais ont été tués dans une offensive conjointe des armées de la République démocratique du Congo (RDC) et du Burundi dans la province congolaise du Sud-Kivu (est), a annoncé dimanche un porte-parole de l’armée congolaise.

 

MADRID – Des dizaines de milliers de sympathisants du parti d’extrême droite Vox ont manifesté dans plusieurs villes d’Espagne, dont Madrid, pour protester contre le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez, un gouvernement « de la trahison, de l’insécurité et de la ruine » selon eux.

 

TEHERAN – La Fédération iranienne de football a protesté dimanche contre la Fédération américaine qui a supprimé l’emblème du drapeau iranien représentant le mot Allah dans des publications sur les réseaux sociaux, avant la rencontre du Mondial-2022 mardi entre les deux équipes.

 

PARIS – Les autorités iraniennes ont arrêté la nièce du guide suprême Ali Khamenei, accusée d’avoir dénoncé la répression du mouvement de contestation en Iran et qualifié le pouvoir de « régime assassin », a affirmé samedi son frère.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – « Black Panther: Wakanda Forever » a continué à régner en tête du box-office nord-américain, amassant plus de 64 millions de recettes pour le long weekend de Thanksgiving, selon les chiffres dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

Avec l’AFP

 

Journée Mondiale Sans Achats : Les Burkinabè invités à une consommation responsable par un Réseau

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Journée Mondiale Sans Achats : Les Burkinabè invités à une consommation responsable par un Réseau

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)-Le Réseau National des Consommateurs du Faso (RENCOF) a invité dimanche, les consommateurs du Burkina Faso, « à une consommation responsable » à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale Sans Achats, prévue le mardi.

Dans un communiqué parvenu dimanche à l’AIB, le président du Réseau National des Consommateurs du Faso (RENCOF) Adama Bayala, « appelle les Burkinabè à la célébration de la Journée Mondiale Sans Achats (JMSA), ce mardi 29 novembre 2022 ».

A l’occasion de cette célébration, il « invite les consommateurs du Burkina Faso, à une consommation responsable en famille, à l’école, en entreprise, à travers la définition de la liste des achats, le rejet du gaspillage à table, le refus du sachet noir et la promotion des courses à vélo ».

Dans son communiqué, M. Bayala « rappelle que c’est le consommateur qui a le pouvoir de la prise de décision d’achat : le pouvoir de décision du lieu d’achat, le pouvoir de décision du moment d’achat, le pouvoir de décision du prix d’achat ».

Le président du Réseau National des Consommateurs du Faso (RENCOF) Adama Bayala

Le RENCOF, par la voix de son président, « invite alors les opérateurs de téléphonie mobile à revisiter la qualité de leurs offres et services ; les distributeurs et détaillants des hydrocarbures, à améliorer la qualité des produits pétroliers d’une toxicité innommable, au-delà des normes internationales ; les boulangers et pâtissiers, à respecter le poids de la baguette du pain ».

Les producteurs d’eaux préemballées sont aussi invités « à tenir compte de la santé des consommateurs ; l’ONEA, à revoir au plus vite son système de double facturation etc. », faute de quoi, le RENCOF dit n’exclure « pas d’organiser, les jours à venir, des journées de boycottage des produits et services controversés ».

« En attendant, il appelle le gouvernement à ses responsabilités pour garantir aux consommateurs burkinabè des produits sains, de qualité et à des prix abordables », foi de Adama Bayala.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak  

Yako: un responsable administratif offre des kits scolaires et des fournitures de bureau  

Yako: un responsable administratif offre des kits scolaires et des fournitures de bureau

 

Yako, 25 novembre 2022(AIB)-Le conseiller technique au MENAPLN, Mamadou Diarra a offert vendredi, des kits scolaires et des fournitures de bureau aux élèves déplacés internes( EDI) et à leurs enseignants de 11 écoles primaires de la commune de Yako.

Ce sont au total 11 écoles primaires publiques de la commune de Yako qui ont bénéficié vendredi de fournitures pédagogiques et de kits scolaires.

Composés entre autres de sacs, de cahiers, de trousseaux et d’ardoises, les kits sont destinés aux élèves déplacés internes(EDI) de la commune.

Quant aux fournitures pédagogiques composées de cahiers de préparation et autres matériels, elles ont été remises aux responsables d’au moins 6 écoles au profit de leurs enseignants.

Le don est l’œuvre du conseiller technique au Ministère en charge de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales( MENAPLN), Mamadou Diarra, un fils de la localité.

Mais c’est Rosine Ouédraogo qui l’a représenté au cours d’une cérémonie sobre présidée par la directrice provinciale en charge de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle( DPEPPNF) du Passoré, Clarisse Marie Zoungrana/Kaboré.

Awa Poro et ses 69 autres camarades, ont reçu chacun des kits scolaires composés d’un sac, des cahiers, d’un trousseau ainsi que des ardoises.

Awa Poro a déclaré n’avoir pas de mots appropriés pour traduire la reconnaissance de ces pairs au donateur.

Néanmoins, elle dit être sûre que le ciel va remercier le bienfaiteur à la hauteur de son œuvre salvatrice.

«Nous, élèves déplacés internes de la commune, resterons disciplinés et travaillerons à ne pas décevoir le donateur à travers nos résultats scolaires» a déclaré l’apprenante au philanthrope Diarra.

Rosine Ouédraogo a expliqué que l’initiative consistait à redonner du sourire aux EDI mais surtout à réduire les souffrances de leurs géniteurs malheureusement confrontés à des difficultés financières qui ne favorisent pas l’accès de ces enfants aux structures éducatives.

La directrice provinciale de l’éducation préscolaire et primaire du Passoré Clarisse Marie Zoungrana/Kaboré a exprimé la reconnaissance de son personnel à l’endroit du donateur pour les multiples efforts consentis chaque année en faveur de la promotion de l’excellence scolaire dans la province.

Elle a terminé en invitant les EDI bénéficiaires au travail

L’on apprend aussi que Mamadou Diarra, aurait auparavant remis une quantité importante de fournitures scolaires à la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Passoré.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

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