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Sahel : Le gouverneur demande aux ONG de cesser de distribuer de l’argent aux déplacés

Sahel : Le gouverneur demande aux ONG de cesser de distribuer de l’argent aux déplacés

 Dori, 30 nov. 2022(AIB)-Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho relevant des «dérives», a demandé aux ONG de mettre fin à compter du 31 décembre 2022, à la distribution de cash aux personnes qui ont fui les violences terroristes pour les investir dans des projets structurants.

 Dans une correspondance en date du 28 novembre 2022, le gouverneur de la région du Sahel le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho a invité les responsables des agences du système des Nations Unies, les ONG, projets et programmes intervenant dans son ressort territoriale, à arrêter toutes les modalités de distribution du cash aux personnes déplacées internes à compter du 31 décembre 2022.

Dans la correspondance dont nous avons eu une copie, il a été d’emblée rappelé que lors de la rencontre du 25 novembre dernier entre les représentants du système des Nations-Unies et les personnes ressources de la région du Sahel, présidée par le gouverneur, le diagnostic de la distribution du cash, ses dérives et ses méfaits sur la société, le vivre-ensemble et la cohésion sociale, gage et socle d’un retour à la paix, ont été débattus et compris de tous.

En rappel, près de 1, 7 millions de personnes ont été contraintes à l’exil depuis le début des attaques terroristes au Burkina Faso, il y a six ans.

D’après des informations reçues par l’AIB, à cause du cash, certaines personnes refusent de regagner les localités libérées et des combattants terroristes continuent leur sale besogne, assurés que leurs familles reçoivent régulièrement des aides financières.

Il ressort également que la gestion de cette manne financière entraine régulièrement des tensions au sein de certaines familles.

Le gouverneur du Sahel a exhorté ses interlocuteurs à réorienter les financements dans des investissements structurants et dans des formations ou le renforcement de capacités de groupements, associations ou coopératives. Toute chose qui selon le lieutenant-colonel Sorgho, contribuera à faciliter et à accompagner efficacement la résilience des populations vulnérables éprouvées par la crise sécuritaire et humanitaire que traverse la région.

Agence d’information du Burkna

MAM/sn/ata

NB: photo d’illustration

 

 

 

 

 

 

 

Ioba : Campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée 

Burkina-Santé-Vaccination-Poliomyélite

Ioba : Campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée

Dano, (AIB)- La Haut-Commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo /Sermé, a présidé le vendredi 25 novembre 2022, à Dano, une rencontre de plaidoyer de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, débutée le même jour.

Dans le cadre de la lutte contre cette maladie, le district sanitaire de Dano, en collaboration avec ses partenaires du ministère de la santé a organisé une campagne de vaccination de riposte contre le poliovirus.

Selon le responsable du Programme élargi de vaccination (PEV) du district sanitaire de Dano, Iliassé Ouédraogo, la campagne qui a déjà commencé va se dérouler en deux étapes.

« La première administration du Vaccin polio oral (VPO) se mène présentement du 25 au 28 novembre 2022 et la deuxième administration aura lieu du 16 au 19 décembre 2022, sur toute l’étendue du territoire provincial et concerne les enfants de 0 à 59 mois», a-t-il expliqué.

Il a indiqué qu’un nouveau vaccin nommé nVPO2 sera administré lors des deux passages des agents vaccinateurs à 50 953 enfants dans le district sanitaire de Dano, a indiqué le responsable PEV.

« Aucun enfant de la tranche d’âge ne devrait manquer cette campagne », a souligné M. Ouédraogo.

Les agents vaccinateurs passeront de porte en porte ou recevront les enfants aux lieux habituels de vaccination pour administrer le vaccin.

« C’est pourquoi, la rencontre de plaidoyer a été organisée pour contribuer à la réussite de cette campagne de vaccination contre la poliomyélite », a indiqué le responsable du PEV.

Pour cela, a-t-il dit, le district a besoin de l’engagement des autorités administratives, religieuses et coutumières à soutenir et à participer à l’organisation de la vaccination.

Il a invité les médias et les structures associatives à sensibiliser et à partager l’information à l’ensemble de la population.

« La poliomyélite n’a pas de traitement mais elle peut être prévenue par la vaccination à plusieurs reprises. Les enfants de 0 à 15 ans non vaccinés peuvent être atteints de la poliomyélite » a ajouté M. Ouédraogo.

Il a informé qu’au Burkina Faso, on dénombre 73 cas confirmés de cette maladie paralysante dont un cas à Batié dans la région du sud-ouest.

« Pourtant autour d’un seul cas de polio confirmé, il y a 200 sujets infectés présentant ou pas des symptômes », a poursuivi Iliassé Ouédraogo dans son exposé.

Le médecin chef par intérim de Dano, Dr Djenkinaba Koné, a relevé que notre pays avait été certifié il y a 06 ans pour l’élimination de la poliomyélite mais elle est revenue à cause des transits avec certains pays voisins.

Dr koné a demandé le soutien de tous pour protéger les enfants contre cette maladie.

Pour la Haut-Commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo, chaque parent ou tuteur d’enfants doit tout mettre en œuvre afin que tous les enfants de 0 à 59 mois reçoivent les deux doses du nVPO2 au cours de cette campagne de vaccination.

Elle a lancé un appel à la mobilisation et à la sensibilisation pour que la riposte contre le poliovirus soit un succès dans la province du Ioba.

Agence d’information du Burkina

SZ/hb/ata

Bazèga/Digitalisation de la santé communautaire : La phase pilote officiellement lancée 

Burkina-Santé-Digitalisation

Bazèga/Digitalisation de la santé communautaire : La phase pilote officiellement lancée

Kombissiri, (AIB)- Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Jean Claude Kargougou, a lancé dans la matinée de ce mardi 29 novembre 2022, à Kombissiri, les activités de la phase pilote de la digitalisation de la santé communautaire dénommée ‹‹ mHealth››.

Le lancement de la phase pilote de la digitalisation de la santé communautaire dénommée ‹‹ mHealth››, a eu lieu à Kombissiri, ce mardi 29 novembre 2022, par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Jean Claude Kargougou.

Selon lui, ce lancement marque le début de l’opérationnalisation de la digitalisation des activités des Agents de santé à base communautaire (ASBC) qui constituent un maillon essentiel pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

« Le paquet d’activités intégrées de nature promotionnelle, préventive, curative et de soutien offert par ces acteurs communautaires, contribue à la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins de santé », a précisé le ministre.

M. Kargougou a indiqué que la phase pilote de la digitalisation qui concerne les districts de Kombissiri et de Boromo, va s’étendre les mois à venir, aux autres districts du Burkina.

Cette digitalisation va permettre de mettre dans un module, 15 prestations des ASBC sur un téléphone Android.

Ces prestations sont entre autres, la prise en charge des enfants de moins de 5 ans, le suivi de la grossesse en communauté, les soins du nouveau-né en communauté, l’orientation des parents pour les actes de naissance, etc.

Le lancement officiel est intervenu en présence de la ministre de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques Aminata Zeba/Sabané, des autorités régionales du Centre-sud, des partenaires et du personnel du district sanitaire de Kombissiri.

Agence d’information du Burkina

TPT/hb/ata

Orodara : Le budget primitif 2023 fixé à plus de 379 millions de FCFA

Orodara : Le budget primitif 2023 fixé à plus de 379 millions de FCFA

Orodara, AIB: Le budget primitif 2023 de la commune de Orodara a été adopté le mardi 29 novembre 2022, au cours de la deuxième session ordinaire de la délégation spéciale de Orodara. Il est d’un montant de 379.117.682. de francs CFA.

La salle des fêtes de la Mairie de Orodara a servi de cadre à cette rencontre présidée par le Préfet, président de la délégation spéciale, Emmanuel Konaté, dont le point essentiel de l’ordre du jour était consacré au budget.

Au terme de 24 heures de travaux, le budget primitif 2023 de la commune de Orodara a été adopté. Celui- ci s’élève à un montant de trois cent soixante-dix-neuf millions cent dix-sept mille six cent quatre-vingt-deux (379.117.682) francs CFA.

Ce budget servira à plusieurs domaines notamment les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’assainissement et des infrastructures marchandes.

Ce cadre a été aussi une occasion pour les membres de la délégation de Orodara de prendre quelques délibérations portant sur autorisation de révision du droit d’occupation du domaine public, celles relatives à la location de la nouvelle salle des fêtes de la mairie et à l’affectation des droits de tirage de l’ARD.

Agence d’information du Burkina

AK/kr

Yako : Un comité d’initiative non formelle fait œuvre utile aux PDI

Yako : Un comité d’initiative non formelle fait œuvre utile aux PDI

Yako, AIB-Un comité d’initiative non formelle (CO.INF) a procédé jeudi 24 novembre dernier à une cérémonie de remise symbolique de vivres au profit des personnes déplacés (DPI) de la commune de Yako.

 

Les actes de solidarité en faveur des personnes déplacés internes (PDI) se poursuivent dans la commune de Yako.

L’opération de collecte de dons lancée le 3 novembre dernier sur le réseau social Facebook par un comité d’initiative non formelle a procédé jeudi dernier à une cérémonie de remise symbolique des dons collectés au profit des PDI de la localité.

Selon le représentant dudit comité fort de sept membres, Abdoulaye Dianda, c’est au total 4,5 tonnes de dons d’une valeur estimée à 2 180 000 F CFA composés de vivres, d’huiles alimentaires, d’effets d’habillement ainsi que des accessoires d’hygiène qui ont été mobilisés.

A l’occasion, chacun des 5 représentants de personnes déplacés internes a symboliquement reçu entre autres un sac de riz de 25 kg, un bidon l’huile alimentaire, une couverture et un seau pour le ménage.

En marge de la cérémonie, la donation collectée va être redistribuée aux bénéficiaires par la direction provinciale de l’action humanitaire du Passoré.

L’initiative visait, selon le comité à renforcer entre autres la résilience des PDI et de cultiver la solidarité des populations à l’endroit des bénéficiaires dans la localité.

Le comité a annoncé par ailleurs qu’une personne anonyme a mis gracieusement un terrain de 2 hectares à la disposition de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Passoré pour les PDI.

Abdoulaye Dianda a, au nom du comité a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi qu’à toute bonne volonté pour les multiples soutiens enregistrés durant les 21 jours de collectes de dons en faveur des PDI dans la commune de Yako.

Agence d’information du Burkina

ZES/kr

La direction régionale de la communication des Hauts-Bassins échange avec les journalistes

 

Kénédougou

La direction régionale de la communication des Hauts-Bassins échange avec les journalistes

Orodara, (AIB)-Une mission de la direction régionale de la communication des Hauts-Bassins conduite par Augustin Zingué a séjourné dans la matinée du mardi 30 Novembre 2022 à Orodara où elle s’est entretenue avec les femmes et les hommes de médias sur le vocabulaire journalistique en temps de crise.

Dans le cadre du programme annuel de la direction régionale de la communication des Hauts-Bassins en vue d’accompagner les médias, une mission de ladite direction s’est rendue le mardi 30 Novembre 2022 à Orodara.

Il s’est agi de s’entretenir avec les femmes et les hommes de médias sur le vocabulaire journalistique en temps de crise.

Selon le chef de mission, Augustin Zingué, l’objectif de cette visite est d’échanger avec les journalistes de la cité du verger sur le vocabulaire journaliste en rapport avec la menace terroriste dans les régions. «Il s’est donc agi de leur dire comment ils doivent diffuser l’information en cette période de crise en utilisant les expressions appropriées», a-t-il souligné.

A cette occasion, la mission a prodigué des conseils aux hommes de médias de Orodara en les invitant d’être plus responsables et professionnels dans le traitement de l’information en respectant surtout l’éthique et la déontologie.

Au nom de ses confrères, le directeur de la radio Voix du verger, Lassina Konaté, a salué à sa juste valeur, cette visite de la direction régionale de la communication des Hauts-Bassins qui les galvanise dans le cadre de leurs activités quotidiennes. Enfin, il a émis le vœu que ce cadre d’échange se pérennise davantage.

Agence d’information du Burkina

AK/kr

Diplomatie et justice à la Une des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Diplomatie et justice à la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 30 nov. 2022 (AIB)-Les quotidiens de ce jeudi s’intéressent à la demande d’extradition de François Compaoré, à la visite de la représentante spéciale de l’Union Européenne pour le sahel et à l’audience du Premier ministre à l’ambassadeur de France au Burkina.

« Coopération militaire et relations bilatérales : Luc Hallade et Apollinaire Kyélem ont échangé », affiche à sa Une le quotidien privé burkinabè L’Express du Faso édité à Bobo Dioulasso.

Le journal rapporte que le Premier ministre Apollinaire Kyélem a reçu ce 29 novembre 2022, en audience, l’ambassadeur de France au Burkina Faso Luc Hallade, et les deux hommes ont passé en revue le partenariat de la France avec le Burkina Faso et déterminé la manière de le renforcer.

Le quotidien public Sidwaya rapporte que cette première rencontre entre le chef du gouvernement et l’ambassadeur a permis selon le diplomate français, d’avoir une idée de la vison du gouvernement sur les différents sujets qui préoccupent leurs deux Etats.

Le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga ajoute que selon Luc Hallade, le Premier ministre n’a pas hésité à formuler des « critiques et des reproches » sur le partenariat entre les deux pays et espérer la poursuite du dialogue pour son amélioration.

Dans un autre registre, le quotidien privé, Le pays affiche à sa Une « Emmanuela Claudia Del Re, Représentante spéciale de l’UE pour le sahel à propos du Burkina : La situation humanitaire est grave ».

Le journal indique qu’Emmanuela Claudia Del Re présente au Burkina depuis le 27 novembre et en fin de mission officielle ce 29 novembre 2022, a animé un point de presse hier au siège de cette institution européenne dans la capitale burkinabè.

Concernant toujours Le Pays, la représente de l’Union européenne a laissé entendre que la situation humanitaire est très grave et qu’il y a des problèmes qui n’ont pas encore de réponses structurelles malgré la volonté des dirigeants à faire bouger les choses.

Sidwaya relate qu’à sa sortie d’audience, Emmanuela Claudia Del Re a confié être venue s’impregner de la vision du Premier ministre et de la stratégie que le Burkina Faso compte mettre en place pour résoudre les défis liés au terrorisme et à l’urgence humanitaire.

Selon le journal, Emmanuela Claudia Del Re a fait part du soutien de l’UE au Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme qui selon elle, nécessite une action sur plusieurs fronts dont celui de l’humanitaire et bien d’autres aspects pour accompagner son développement.

L’Observateur Paalga rapporte dans la même direction, qu’Emmanuela Claudia Del Re a indiqué que l’aide humanitaire est la priorité de l’Union européenne et précise que pour l’année  2021-2027 l’UE va injecter plus de 384 millions d’euros dans des projets différents.

Elle a précisé que 50 millions ont été déjà déboursés dans l’humanitaire pour l’aide aux personnes déplacées et la lutte pour l’insécurité, note le journal.

Sous un autre angle, Le journal privé burkinabè Le Quotidien arbore à sa Une « 24e anniversaire de l’assasinat de Norbert Zongo : L’extradition de François Compaoré exigée ».

Le journal privé Le Pays mentionne que le collectif des organisations de masses et de partis politique (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) étaient face à la presse le 29 novembre dernier à Ouagadougou.

A l’occasion, ils ont présenté les activités entrant dans le cadre de la commémoration du 24 e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses trois compagnons d’infortune.

Le Pays rapporte les propos de Chrysogone Zougmoré qui soutient que « François Compaoré s’agrippe désespérément à la décision favorable rendue à la cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) et à tout ce qui pourrait lui permettre d’échapper à la justice burkinabè ».

Mais qu’à cela ne tienne, Le journal indique que Chrysogone Zougmoré affirme que le « peuple reste debout (…) pour exiger l’extradition de ce dernier aux fins du jugement effectif et sans complaisances (…) quel que soit le temps que cela prendra ».

Agence d’information du Burkina

BS-POM/wis

Projet «Gold for climate»,  les acteurs du  cadre  de concertation multi acteurs de la commune tiennent leur 3e session à Mogtédo

Les participants satisfaits des actions menées par les acteurs du consortium.

Projet «Gold for climate»,  les acteurs du  cadre  de concertation multi acteurs de la commune tiennent leur 3e session à Mogtédo

Zorgho, (AIB)- Les membres du  cadre de concertation multi acteurs de  la commune de  Mogtédo ont  tenu  le 24 novembre 2022,  leur 3e session.  Cette  rencontre placée sous la présidence  de Abdoulaye Kanazoé , président de la délégation spéciale de la commune de Mogtédo, a permis d’examiner les activités menées par   le projet : « Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso » ou  « Gold for Climate (GFC) ».   Durant  la session, les acteurs ont  bénéficié d’une sensibilisation sur la gestion non violente des conflits.

Abdoulaye Kanazoé, président de la délégation spéciale de Mogtédo  et  président du cadre  de  concertation de  Mogtédo ouvrant la session  a invité les membres  à tenir  des échanges fructueux afin  d’aboutir à des conclusions qui permettront de faire avancer le projet  et la commune.

Sur ces  propos,   les activités du projet  ont  été   déroulées  par Mme Benazir Ilboudo, assistante  à la coordination du  projet  à la Chambre des mines du Burkina. L’on  retient qu’en  cette année 2022, le projet »Gold for Climate » a  procédé  à  l’analyse  du  PCD, le  plan communal de développement de l commune  de Mogtédo.

Benazir Ilboudo a présenté les activités menées par le consortium.

Le renforcement de la veille citoyenne autour des sites miniers a été   effectué  ainsi  que  la réalisation de séances de sensibilisation et d’information dans la zone pastorale de Gadghin.

Une zone qui  perd  ses attributs  du  fait  de l’activité humaine ( coupe abusive du  bois,  culture de rente,  prélèvement  d’agrégats..), des activités proscrites dans les zones pastorales.

Afin  de permettre une régénérescence de  la zone pastorale, des synergies d’action ont  été  menées  avec le  service technique de l’environnement et la mine Orezone Bomboré Sa. Ce qui   a permis le reboisement  d’une partie de la zone pastorale de Gadghin  consistant  à la  mise  en terre  de 1000 plans (pègnga).

Le  projet a  aussi  réalisé  deux diagnostics scientifique et  communautaire qui  ont permis de déterminer les impacts négatifs et positifs de l’installation de la mine.  Pour   renforcer la résilience  des agropasteurs face aux changements climatique,  le niébé à  double objectif a été  expérimenté dans   des champs écoles à  Bomboré V1, dans la zone pastorale …

Pour une meilleure gestion de la zone pastorale de Gadghin, le consortium  exécutant le projet   a   recruté, Hamadé Ouédraogo,   un  consultant  pour élaborer  un plan d’aménagement et de gestion éco-durable. Assistant  aux travaux,  le consultant nous confie  que le  plan va permettre d’identifier les actions à mener dans les cinq années afin de rendre de rendre la zone viable.

Il a  exhorté les communautés et les services techniques à donner de  leur temps pour une élaboration participative du plan.

Durant la rencontre,  Abdel  Aziz  Diallo, sociologue, représentant,  la société  minière Orezone Bomboré SA a présenté les réalisations faites en direction  des populations affectées  de la commune  de Mogtédo.

De  sa présentation,  l’on  retient  que 24 ha de terres dégradées  ont été restaurés à travers la réalisation des cordons pierreux, 4  tonnes de semences améliorées (sorgho, maïs, sésame, niébé)  ainsi  que 18 tonnes d’engrais  ont  été  distribués.

On  note à  l’actif  de la mine l’aménagement   de plus de 5 ha de périmètre rizicole à Longrine et Razinghin,  l’appui  à la culture fourragère, 4 ha emblavé pour la culture fourragère  … En  termes de  perspective,  Orezone Bomboré SA  envisage la réalisation d’ateliers d’embouche, la mise en place d’un complexe agro pastorale.

Drissa Traoré a donné aux participants les notions sur la gestion non violente des conflits.

Afin de renforcer  le  dialogue permettant une intercompréhension  des attentes de chaque acteur surtout  dans un  contexte d’exploitation  minière, une sensibilisation sur la gestion non violente des conflits a été réalisée.

Cette   communication faite par le chargé de projet de l’ONG ORCADE, Drissa Traoré a permis aux participants d’avoir des notions et des bases pour une gestion  non  violente de conflits. Pour M. Traoré, l’interprétation d’un conflit est sensible d’où la nécessité de comprendre les causes, les manifestations, les acteurs en  conflit. Pour lui, la gestion non violente des conflits passe par l’usage de la communication. C’est pourquoi, il a interpellé tous les leaders à  toujours privilégier le dialogue.

Le PDS Abdoulaye Kanazoé (au milieu)a remercié le consortium pour la tenue de la concertation.

Angelin Sawadogo,  responsable du  service technique de l’environnement confie  que la rencontre  a permis  de comprendre le niveau d’avancement du projet.

Le coordinateur du consortium, Chec Ibrahima Ouattara a salué la mobilisation des acteurs et la qualité des échanges.

ENCADRE

Le cadre de concertation communal multi acteurs de Mogtédo est mis en place en juillet 2021 dans le cadre du projet « Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso ».

Composé de 13 membres que sont le préfet du  département,  le maire de la commune, le secrétaire général de la mairie, le responsable du service domanial de la mairie, les représentants de la mine Orezone Bomboré SA, les représentants des associations d’agriculteurs, d’éleveurs, d’orpailleurs, de femmes, de jeunes et de la société civile, les représentants des services techniques que sont l’agriculture, l’élevage et l’environnement,  le cadre poursuit  plusieurs objectifs   dont             Facilitation du  dialogue entre les OSC, les collectivités locales et les mines sur l’impact foncier, environnemental et climatique des activités extractives sur les activités pastorales afin de les rendre plus éco responsables.

Les  membres du cadre se réunissent tous les 6 mois avec les représentants du consortium.

Rappelons que  le projet  «  Gold for Climate » vise le renforcement des capacités de veille des communautés, le contrôle citoyen et l’assistance juridique pour sécuriser le foncier pastoral autour des sites miniers. Financé par l’Union européenne, il est mis en œuvre par le consortium composé de l’ONG CARE, de la Chambre des mines du Burkina (CMB), du Conseil régional des unions du Sahel (CRUS) et du Réseau Billital Maroobé (RBM).

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Burkina : Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, à bâtons rompus avec le personnel

Burkina : Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, à bâtons rompus avec le personnel

 Ouagadougou, (AIB)- Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a échangé le mardi 29 novembre 2022 à Ouagadougou avec le personnel de son département. Cette Assemblée générale (AG) a été l’occasion de présenter sa vision  et les préoccupations des agents pour être à la hauteur des attentes du moment.

Fédérer toutes les énergies au sein du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme est le but recherché, à  travers ces échanges directs de ce mardi 29 novembre 2022, au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) de Ouagadougou avec le personnel de son département.

Durant deux heures d’horloge, les agents ont exposé leurs préoccupations au ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, pour la bonne marche du département du département.

Il  s’est agi, entre autres, de la valorisation des agents, de la gouvernance, des difficultés financières et logistiques, du fonctionnement des directions provinciales et régionales de la culture.

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, a rassuré ses collaborateurs de sa disponibilité d’être à l’écoute de leurs  doléances pour l’atteinte des objectifs fixés.

Saisissant l’occasion,  il a salué les efforts consentis par les  agents malgré les contraintes  budgétaires pour faire face aux multiples défis du moment caractérisés par la crise sécuritaire.

Selon le ministre Ouédraogo, le Burkina Faso compte  gagner la lutte contre le terrorisme à travers le secteur de la communication et de la culture. « Chacun doit se sentir dans son milieu de travail et libérer son potentiel au profit du département », a-t-il soutenu.

Le ministre a  précisé que tous les agents doivent se mettre dans la même dynamique pour répondre aux enjeux du moment.

Le premier responsable du département en charge de la  Communication s’est dit convaincu d’avoir eu la bonne idée au terme des échanges.

«Nous avons entendu de nombreuses sollicitations, des questionnements, des préoccupations, toutes aussi légitimes les unes que les autres. Nous avons également eu des propositions et des recommandations qui viennent des agents», a-t-il ajouté.

Emmanuel Ouédraogo a fait savoir que tout le personnel poursuit le même objectif, à savoir la création d’un ministère efficace et efficient. « Cela est plus essentiel aujourd’hui quand on connait l’importance de la communication, de la culture dans un contexte comme le nôtre qui est celui de la guerre », a-t-il renchéri.

Il a, par ailleurs, pris  l’engagement de maintenir le contact afin qu’en tout instant les informations puissent remonter  à son niveau.

Agence d’information du Burkina

NO-RK/ata/ak

                                                                                   

Burkina/Concours CAMES : L’hôpital de Bogodogo rend hommage à trois de ses agents agrégés

Burkina-Santé-CAMES-Agrégation

Burkina/Concours CAMES : L’hôpital de Bogodogo rend hommage à trois de ses agents agrégés

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)- Le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) a rendu hommage lundi, à trois de ses agents, nouvellement agrégés en nouveaux maîtres de conférences, à l’issue d’une compétition du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 7 au 16 novembre 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

«Ce matin, nous nous sommes retrouvés pour une cérémonie d’hommage à trois de nos collaborateurs qui ont pris part au concours d’agrégation du CAMES, tenu du 7 au 16 novembre 2022, à Abidjan en Côte d’Ivoire », a déclaré le Directeur du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré.

Selon lui, le Burkina Faso a présenté 43 candidats dont 3 du CHU-B au 21e concours d’agrégation du CAMES de la session 2022. Son hôpital a donc réalisé un taux de 100%.

De son avis, cette prestigieuse compétition  a connu la participation 388 candidats de 26 universités de 13 pays membres de l’espace CAMES.

Seydou Nombré a expliqué que sa structure sanitaire s’en sort au terme de la compétition, avec un maitre de conférences agrégé en bactériologie et virologie,  deux en gynécologie et obstétrique.

« L’ensemble des travailleurs du CHU-B est très heureux pour cette victoire qui honore notre établissement. Je  ne peux  que saisir la présente occasion pour exprimer aux lauréats toute notre fierté du fait qu’ils ont porté haut, le flambeau du CHU-B hors de nos frontières », a- t-il poursuivi.

D’après lui, son établissement est dans la quête de l’excellence et la promotion des spécialités notamment la gynécologie obstétrique, la bactériologie et la virologie qui vont certainement améliorer la prise en charge des patients.

M. Nombré a indiqué que le succès de ses collaborateurs constitue aussi une interpellation à mieux faire et travailler pour engranger de nouveaux résultats au CHU-B.

La représentante des lauréats, par ailleurs, maitre de conférences agrégée en bactériologie et virologie, Absatou Ky/Ba, a dit avoir donné le meilleur d’elle dans des conditions difficiles  pour réussir son concours d’agrégation de la CAMES.

Dr Ky a révélé que leur défi majeur consiste à améliorer l’encadrement dans les universités, afin de renforcer l’offre de soins de qualité au Burkina Faso pour les populations.

En rappel, avec le concours  d’agrégation de CAMES, les trois nouveaux maitres de conférences agrégés auront maintenant le grade d’enseignants de rang A au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

Léraba : Le domaine du centre de santé de Sindou transformé en poubelle

Léraba : Le domaine du centre de santé de Sindou transformé en poubelle
Sindou, 29 nov. 2022 (AIB)-Les populations riveraines du CSPS de Sindou ont transformé depuis près d’une année, le domaine non clôturé du centre de santé, en une poubelle dont les odeurs nauséabondes indisposent patients et personnel soignant.
Depuis plus d’une année, le domaine du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba, laisse à désirer en matière d’hygiène.
En effet, ce centre sans clôture et situé au cœur de la ville de Sindou, est devenu un dépotoir d’ordures ménagères qui ont presque envahi le bâtiment d’hospitalisation des patients.
La puanteur de la bouse de vaches en élevage dans ce domaine et la mauvaise utilisation du système d’addiction potable des lieux, indisposent.
L’infirmier chef de poste Moussa Traoré, en service depuis mars 2021, dit avoir saisi sans succès, la mairie, le chef du village et le Comité de gestion (COGES).
Plusieurs responsables dont le major du CSPS, son président COGES ainsi que le médecin chef du district Sindou sont persuadés que seule la construction d’une clôture, peut résoudre ce problème.
La seule ressource financière de ce centre pour subvenir à ces besoins vient de la vente des médicaments essentiellement génériques (MEG).
Ainsi, les bénéfices sont utilisés pour payer le personnel bénévole (deux manœuvres, deux gérants du dépôt des MEG et un gardien).
Le président de la délégation spéciale de Sindou, Issiaka Yadia promet de tenir compte de cet aspect dans l’élaboration du budget de 2023.
Aussi, une journée de salubrité est en cours d’organisation dans le centre.
Agence d’information du Burkina
Massadiami KARAMA
AIB-Léraba

Burkina/Médias : Début de ‘’Fasocheck Fellowship Program», une formation en journalisme de qualité pour six  boursiers

Burkina/Médias : Début de ‘’Fasocheck Fellowship Program», une formation en journalisme de qualité pour six  boursiers

Ouagadougou, 29 nov. 2022(AIB)- L’organisme burkinabè de développement médias Fasocheck, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, a lancé mardi, «Fasocheck Fellowship Program», un stage pratique  de formation en journalisme au profit de six jeunes boursiers.

‘’Fasocheck Fellowship Program’’ est un stage pratique de six mois au profit de six stagiaires boursiers nouvellement diplômés  en  journalisme et en sciences humaines et sociales, a déclaré le chargé de projets de l’organisme burkinabè de développement médias ‘’Fasocheck’’, Harouna Drabo.

Selon M. Drabo, le Fasocheck Fellowship est un projet initié par son organisation et soutenu par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et vise à «bâtir une nouvelle génération de journalistes essentiellement dévoués aux droits de leurs concitoyens à une information de qualité fondée sur des faits rigoureusement vérifiés».

Harouna Drabo s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors du lancement du programme.

Harouna Drabo a invité les boursiers à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Les bénéficiaires seront formés en fact-checking, en management des plateformes numériques, en éducation aux médias et à l’information, en Mobile Journalism (MOJO), en Solution Journalism, au leadership et à l’engagement communautaire, a dit M. Drabo.

Les six stagiaires (quatre garçons et deux filles âgés entre 21 et 26 ans) ont été retenus parmi une soixantaine de candidats, après une phase de présélection sur dossiers et des épreuves de dictée, de dissertation,  de culture générale et d’actualité, d’écriture journalistique, d’anglais et un entretien oral.

Ce programme offre une opportunité inédite aux jeunes d’intégrer une rédaction innovante comme celle de Fasocheck pour apprendre concrètement le journalisme en vue de leur prochaine insertion professionnelle, a affirmé le coordonnateur éditorial de Fasocheck, Boureima Salouka.

Pour Boureima Salouka, Coordonnateur éditorial de Fasocheck, la concrétisation de ce programme de formation, est la réalisation d’un vieux rêve.

Alors que le programme ne pourvoyait que quatre bourses, a précisé M. Salouka, sa structure a décidé d’offrir sur fonds propres, deux bourses supplémentaires aux deux premières filles du concours pour tenir compte de leurs excellentes compétences et du genre.

Il a remercié le partenaire américain pour sa confiance et sa contribution «à faire germer la graine de l’espoir auprès des jeunes burkinabè».

Selon le Premier conseiller à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique Toney Sebron, la désinformation est une préoccupation majeure pour les pays démocratiques.

La porte-parole de la première cuvée du Fasocheck fellowship program, Aïcha Mohamed Yatara (21 ans) a affiché leur joie d’avoir décroché ces bourses d’excellence pour parfaire leurs formations.

Elle s’est engagée avec ses pairs à suivre les modules avec «détermination, abnégation et courage».

Pour le Premier conseiller à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique Toney Sebron, son pays soutient ‘’Fasocheck Fellowship Program’’, car convaincu qu’une bonne gouvernance démocratique passe par des articles de qualité dans les médias.

M. Sebron a dit aussi sa vive espérance de voir cette formation renforcer de façon significative, les capacités des jeunes à mieux contrer la désinformation et à exercer de façon plus professionnelle, les métiers de la communication et du journalisme.

Promotrice de la première plate-forme de vérification et de fact-checking au Burkina Faso, Fasocheck est un organisme de développement média spécialisé contre la désinformation et le discours de haine au Sahel. Fasocheck œuvre surtout aux côtés des radios communautaires qu’il forme et accompagne dans la production de chroniques de fact-checking en langues nationales.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

L’économie verte est une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité (ministre)

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L’économie verte est une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité (ministre)

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré, a indiqué mardi à Ouagadougou, que l’économie verte qui promeut le bien-être, l’équité et l’inclusion est certainement une des voies pour atteindre les objectifs de paix et de sécurité.

« Me référant au plan d’action de la transition et aux priorités du gouvernement, je puis dire que l’économie verte qui promeut le bien-être, l’équité sociale et l’inclusion est certainement une des voies pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité, de lutte contre la pauvreté et partant les objectifs de développement durable (ODD) », a assuré le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré.

Le ministre Augustin Kaboré, s’exprimait mardi à l’occasion du lancement à Ouagadougou, de la 1e édition de la semaine nationale de l’économie verte et des systèmes de mesurage rapportage et de vérification (MRV), organisé sous le thème : « Economie verte au Burkina Faso : acquis et perspectives ».

Le ministre Augustin Kaboré procedant au lancement à Ouagadougou, de la 1e édition de la semaine nationale de l’économie verte et des systèmes de mesurage rapportage et de vérification

Dr Kaboré a ajouté que la page de l’économie verte est définitivement ouverte au Burkina Faso, avec la contribution des partenaires.

Selon lui, Il est évident que les questions financières occupent encore et toujours une place de choix pour la concrétisation de ces actions de développement planifiées.

C’est à cette fin qu’il a appelé à une mobilisation financière conséquente par toutes les parties prenantes afin que « nous assumions pleinement notre devoir pour  le futur ».

« Acteurs publics, partenaires techniques et financiers, acteurs des privés, acteurs de la recherche, société civile, chacun doit jouer sa partition », a-t-il insisté.

« Je reste convaincu que c’est au prix de l’insistance, de la preuve matérielle, physique et technologique et la persévérance dans les actions que nous réussirons à inverser les tendances en allant véritablement vers le verdissement de nos politiques et stratégies pour des économies sobres en carbone », a conclu le premier responsable en charge de l’environnement.

La représentante résidente de l’organisation intergouvernementale qui promeut la croissance verte, durable et inclusive (GGGI), Laura Jalasjoki

Pour la représentante résidente de l’organisation intergouvernementale qui promeut la croissance verte, durable et inclusive (GGGI), Laura Jalasjoki, la résilience climatique et environnementale, et la résilience à l’insécurité et à l’instabilité sociale, sont étroitement liées.

« Les communautés qui sont en mesure d’assurer les moyens de subsistance de tous leurs membres, qui sont en harmonie avec leur environnement, qui appliquent une bonne gestion de leurs ressources naturelles de façon équitable et durable, qui ont des perspectives de développement concrètes et des opportunités de croissance dans l’économie locale, sont aussi mieux placés pour résister aux tentatives de déstabilisation et aux tensions intercommunautaires », a-t-elle fait savoir.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

 

Burkina : Le ministre de la Communication se réjouit « des échanges fructueux » avec ses prédécesseurs

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Burkina : Le ministre de la Communication se réjouit « des échanges fructueux » avec ses prédécesseurs

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo s’est réjoui ce mardi matin, pour avoir eu, « des échanges fructueux » avec sept de ses prédécesseurs.  

« Nous aurons besoin véritablement de leurs éclairages, de leurs conseils, de leurs acquis mais aussi de leurs critiques parce que ce sont des échanges fructueux que nous avons eu ce matin », a indiqué ce mardi matin, le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au terme d’un échange avec sept de ses prédécesseurs.

« Ce qui était censé être une prise de contact, s’est transformé en une véritable séance de travail et nous sommes contents de voir que cela augure de la disponibilité des anciens ministres à nous accompagner par leurs conseils et acquis », a poursuivi le ministre Ouédraogo.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

Dans le contexte d’insécurité que connait le pays, le ministre de la Communication estime que son département a « besoin des anciens (ministres) qui chacun à un moment donné, a apporté son expertise, son expérience et tout son énergie » pour sa bonne marche.

« Nous allons toujours poursuivre dans la concertation pour toujours bénéficier de leurs éclairages afin de trouver les meilleures stratégies et dynamisme pour que (notre) ministère (qui est) stratégique dans le contexte actuel puisse être à la hauteur des défis », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a échangé avec sept de ses prédécesseurs

« Le ministre nous a fait l’honneur de nous convier à une concertation pour échanger sur les expériences diverses. Nous avons hautement apprécié son initiative et nous nous sommes mis entièrement à sa disposition pour lui apporter des suggestions et conseils » a affirmé pour sa part, le porte-parole des anciens ministres, le Pr Serge Théophile Balima.

Le Pr Serge Théophile Balima a dirigé le ministère de l’Information et de la Culture pendant deux ans de 1987 à 1989.

Agence d’information du Burkina

BS/wis

Burkina : Le ministre de la communication bénéficie des conseils et expériences de ses prédécesseurs

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Burkina : Le ministre de la communication bénéficie des conseils et expériences de ses prédécesseurs

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a échangé ce mardi matin à Ouagadougou, avec ses prédécesseurs et bénéficié de leurs conseils et expériences.

« Le ministre nous a fait l’honneur de nous convier à une concertation pour échanger sur les expériences diverses. Nous avons hautement  apprécié son initiative et nous nous sommes mis entièrement à sa disposition pour lui apporter des suggestions et conseils » a affirmé le porte-parole des anciens ministres chargé de la communication, le Pr Serge Théophile Balima.

Le Pr Balima a expliqué que lui et ses homologues ont prodigué des conseils  liés au traitement de l’information dans ce contexte de lutte contre le terrorisme au Burkina.

L’ancien ministre de l’Information et de la Culture de 1987 à 1989, le Pr Serge Théophile Balima

L’ancien ministre de la communication s’exprimait mardi à Ouagadougou au nom de sept anciens ministres de la Communication. C’était au sortir d’une rencontre de concertation avec le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Il a signalé que l’information doit être traitée sans pour autant céder à la désinformation. Selon lui, c’est une urgence de réguler les médias dans ce contexte de crise sécuritaire  pour consolider la démocratie dans le pays.

Serge Théophile Balima a recommandé la dimension culturelle, qui selon lui, constitue une ressource indispensable à la mise en œuvre d’une communication de mobilisation.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo (au fond) a échangé ce mardi avec sept de ses prédécesseurs

« Nous avons abordé tous ces aspects avec le ministre de la communication. Chacun d’entre nous est disponible à le soutenir avec son équipe pour apporter nos contributions » a-t-il indiqué.

A la sortie de la concertation, le ministre chargé de la communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est dit honoré d’avoir reçu les anciens ministres et d’avoir profité de leurs riches expériences.

« Nous allons toujours poursuivre dans la concertation pour toujours bénéficier de leurs éclairages afin de trouver les meilleurs stratégies » a-t-il poursuivi.

Le porte-parole des anciens ministres, le Pr Serge Théophile Balima a dirigé le ministère de l’Information et de la Culture pendant deux ans de 1987 à 1989.

Agence d’information du Burkina

BS-NO-HB/wis

Mouvement d’humeur, coopération et gouvernance au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Mouvement d’humeur, coopération et gouvernance au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 nov. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi font cas de la visite du directeur Afrique de l’Institut international de la démocratie au Premier ministre burkinabè, de l’adoption du code d’éthique et de déontologie pour la Fonction publique et de la manifestation d’humeur des jeunes suite à une rumeur de coup d’Etat.

« Rumeurs de coup d’Etat : Des manifestants dans la rue à Ouagadougou », titre le quotidien public, Sidwaya, indiquant que des manifestants se sont rassemblés dans la matinée d’hier à la place de la Nation de Ouagadougou, suite à des rumeurs de destabilisation de la Transition.

A ce sujet, le journal privé Le Pays rapporte les propos d’un manifestant Alpha Sebego.

Celui déclare : « Si vous voyez ce regroupement ce matin à la place de la Nation, c’est suite à une rumeur que nous avons entendue vers 17h50mn. Le message disait qu’il y a un coup d’Etat en téléchargement au Burkina Faso. Et leur plan, c’est l’assassinat du capitaine Ibrahim Traoré. C’est un message qui a révolté la jeunesse ».

Le manifestant continue dans les colonnes de Le Pays : « IB est un président que la jeunesse a tellement aimé, et ce qu’il fait montre que ce président est venu nous sauver. Si quelqu’un manigance un coup d’Etat contre ce président, il aura à faire à la jeunesse ».

Pour sa part, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, mentionne à sa Une : « Ethique et déontologie dans la Fonction Publique : Un bréviaire en cours de validation ».

Le journal note que le ministère de la Fonction publique a tenu  le 24 novembre passé, un atelier de validation du code d’éthique et de déontologie contenant 40 articles repartis en 8 chapitres à terme, qui énoncera les principes et les valeurs propres aux travailleurs dudit ministère dans l’exercice de leur fonction.

Le  confrère souligne que les principes qui figurent dans l’avant-projet du code d’éthique et de déontologie sont, entre autres, transparence, intégrité, loyauté, professionnalisme, célérité, et pour ce qui est des valeurs, il s’agit de l’esprit de sacrifice, d’équipe et de dialogue ainsi que du respect.

Pour le journal privé Le Pays, le code d’éthique et de déontologie constituera un moyen efficace de lutte contre la corruption.

Et de poursuivre qu’il est important que le sommet de l’Etat donne l’exemple en se soustrayant lui-même des comportements indésirables pour que le code d’éthique et de déontologie puisse impacter efficacement la vie de l’administration publique.

Le quotidien public annonce que le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a reçu en audience le Directeur Afrique de l’Institut international de la démocratie (NDI), le lundi 28 novembre qui dit être venu réitérer le soutien de sa structure au gouvernement et à toute la population burkinabè.

Agence d’Information du Burkina

AMG-POM/kr/ak

Le nouveau SG du ministère en charge de l’Environnement compte sur les ainés et les jeunes pour réussir son mandat

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Le nouveau SG du ministère en charge de l’Environnement compte sur les ainés et les jeunes pour réussir son mandat

Ouagadougou, le 28 nov.2022(AIB)- Le nouveau Secrétaire général (SG) du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Bouraima Kouanda a  dit, lundi, compter sur les expériences des ainés et sur les potentialités des jeunes, pour apporter sa modeste contribution à la construction de la Nation burkinabè.

« Rassurez-vous chers doyens, notre action va s’inscrire dans la continuité de ce que vous avez pu construire et de ce qui vous tient à cœur pour un réel développement de notre très cher pays. Nous avons de la chance, une grande chance, celle d’avoir les deux SG qui ont conduit le secteur de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement dans l’équipe dirigeante du ministère. Ils m’ont déjà accepté comme leur élève, je souhaite le rester tout au long de cette mission », a indiqué Dr Bouraima Kouanda.

Dr Bouraima Kouanda s’exprimait lundi à Ouagadougou à l’occasion de son installation au poste de Secrétaire général (SG) du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.

Il dit également compter sur la frange jeune de son ministère.

«Je voudrais aussi rassurer toute la jeunesse de ce département que     toutes leurs potentialités seront exploitées pour le développement du secteur et par ricochet pour contribuer au développement de notre très chère nation », a dit le nouveau responsable.

Dr Bouraima Kouanda a annoncé des rencontres de travail pour  s’imprégner davantage de ce qui se fait dans les différents programmes et projets afin « qu’ensemble nous puissions améliorer certaines approches d’intervention pour rendre possible notre rêve ».

Dr Kouanda espère que de ces échanges, sortiront des décisions importantes qui vont permettre de pérenniser les grandes actions entreprises par les ainés et « ajouter notre modeste et utile pierre à la construction de la Nation ».

Agence d’information du Burkina

DNK/ata/ak

Dano : Les citoyens encouragés à payer leurs taxes et patentes  »sans pénalités »

Le directeur régional des impôts du sud-ouest Sié Boniface Tioyé(à droite), le haut commissaire Bernadette Adenyo (2ème à partir de la droite), le directeur provincial des impôts Joël Dinaba (3ème à partir de la droite) et le secrétaire général de la province André Lankoandé (à gauche) ont posé pour la postérité.

Dano : Les citoyens encouragés à payer leurs taxes et patentes  »sans pénalités »

Dano, 28 novembre 2022(AIB)-Les citoyens du Ioba sont invités à payer leurs taxes et patentes ‘’sans pénalités’’ du 28 novembre au 2 décembre 2022, à la faveur d’une campagne de recouvrement organisée par la Direction provinciale des Impôts du Ioba, a constaté l’AIB.

Le Haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé, a procédé au lancement officiel de la campagne de recouvrement des taxes et patentes sans pénalités à la direction provinciale des impôts(DPI) du Ioba, ce lundi 28 novembre 2022.

La première responsable de la province du Ioba a payé sa taxe de résidence marquant ainsi le début de l’initiative.

Le haut commissaire du Ioba Bernadette Adenyo /Sermé recevant sa quittance de payement de la taxe de résidence des mains du receveur des domaines de Dano Hamadou Sana.

Cette campagne est organisée par la DPI du Ioba avec l’autorisation de sa hiérarchie au profit de la population.

Elle va s’étaler sur 05 jours à savoir du 28 novembre au 02 décembre 2022.

Le directeur provincial des impôts du Ioba Joël Dinaba a donné le bon exemple en s’acquittant de sa taxe de résidence.

Les agents de recouvrement seront à la DPI à Dano du 28 au 30 novembre 2022, à la mairie de Dissihn le 1er décembre 2022 et à la mairie de Ouéssa le 02 décembre 2022.

Le directeur provincial des impôts Joël Dinaba a informé que la campagne concerne les taxes de jouissance, la taxe de résidence, la contribution des licences (pour les débits de boissons), la taxe sur les armes, la taxe sur les véhicules à moteur et la contribution des micro- entreprises (patente).

Marius Somé détenteur d’un fusil de chasse est venu payer la taxe sur les armes.

Il a ajouté qu’en plus de ces taxes et patentes, des faveurs sont accordées pendant la campagne à ceux qui voudraient changer les noms sur les parcelles communément appelé mutations.

Selon M. Dinaba , cette opération permet d’accorder des facilités de payement à tous les contribuables non à jour de leurs impôts.

Pour le directeur régional des impôts du sud-ouest Sié Boniface Tioyé,il était opportun de mobiliser durant les 05 jours, tout le personnel de la direction régionale pour aider à faire face à ce recouvrement des impôts dans le Ioba.

Francis Kambiré propriétaire d’une buvette à Dissihn attendant son tour pour payer la contribution des licences (pour les débits de boissons).

Il souligne qu’après la campagne sans pénalités, le recouvrement se fera avec le retour aux droits communs c’est à dire avec les amendes applicables à chaque cas.

Le haut-commissaire Bernadette Adenyo dit être venue s’acquitter de cette obligation citoyenne et encourager les agents de recouvrement. Le Burkina Faso a des besoins de plus en plus nombreux mais les ressources sont aussi rares, a-t-elle rappelé.

«Nous encourageons donc toute la population de notre province à manifester la fibre patriotique par des actes tels que payer ses impôts pour donner les moyens à notre pays de supporter les difficultés actuelles» a- t-elle relevé.

Les fonds recouvrés vont sans nul doute, contribuer à l’amélioration des vies de nos populations a dit Bernadette Adenyo.

Elle a terminé en invitant la population à réserver un bon accueil aux agents sur le terrain.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE            

AIB/ Dano

Burkina: Les Nations unies s’activent pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles

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Burkina: Les Nations unies s’activent pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles

Ouagadougou, 28 nov. 2022 (AIB)-Le système des Nations Unies au Burkina Faso, à la faveur de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, a débuté vendredi 25 novembre dernier, une campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) pour sensibiliser le public sur les graves privations et injustices de divers ordres que subissent les femmes et les filles.

La campagne appelle à plus d’actions pour prévenir et éliminer les VBG et cette année, elle se  tient  sous  le  thème  mondial « Unissons-nous !  Activisme  pour  mettre  fin  à  la violence contre les femmes et les filles », avec un focus national sur « les VBG dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire : enjeux, défis et perspectives, a déclaré la coordinatrice résidente et coordonnatrice humanitaire du système des Nations Unies au Burkina Faso, Barbara Manzi.

«Il s’agit d’un esprit partagé pour l’accélération de l’élimination des violences faites aux femmes et filles, tout au cours de l’année, en le soulignant pendant les 16  jours  d’activisme », a-t-elle souligné dans un communiqué.

Pour elle, chacun a la responsabilité de travailler ensemble pour mettre fin à la violence contre les filles et les femmes, afin qu’elles soient pleinement des actrices de développement, de paix et de cohésion sociale.

«Les violences basées sur le genre (VBG) ont des effets négatifs sur le bien-être des femmes et les empêchent de participer pleinement à la vie sociale. Les conséquences de ces violences affectent également les familles, les communautés et le pays de ces femmes », a-t-elle expliqué.

Ainsi, Barbara Manzi a recommandé qu’il faut impérativement et systématiquement promouvoir le leadership des femmes et des filles dans leur diversité, en leur permettant de libérer leur potentiel, leur donner l’opportunité de participer aux prises de décision, à la construction du futur de leurs sociétés et du monde

En rappel, la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) a débuté le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’à la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre.

Agence d’Information du Burkina

POM-ZCS/kr

 

 

Burkina : La Police nationale compte ‘’recoller les morceaux’’ avec les populations

Burkina-Sécurité-Nationale

Burkina : La Police nationale compte  »recoller les morceaux » avec les populations

Ouagadougou, 28 nov.2022 (AIB)-Le Directeur général de la Police nationale burkinabè, Roger Ouédraogo a indiqué samedi que son institution travaille à «recoller les morceaux»  avec les populations, afin de  mieux les servir.

«On assiste de nos jours à un certain nombre de ruptures qui ne devraient pas s’observer parce que le lien qui lie la police à la population est un lien sacré qui ne devrait  pas connaitre de rupture», a déclaré le directeur général de la Police nationale, Roger Ouédraogo.

Roger Ouédraogo s’exprimait le samedi 26 novembre à Ouagadougou au cours d’échanges avec des journalistes.

A cet effet, le directeur général compte « recoller les morceaux pour parler à nos citoyens,  à nos frères et sœurs pour dire que la police nationale est une institution de proximité, une institution citoyenne au bénéfice des citoyens dans sa totalité ».

Notons que des citoyens dénoncent régulièrement par différents canaux, des présumées raquettes policières tandis que les Forces de sécurité déplorent la recrudescence de l’incivisme en circulation routière.

De l’avis de Roger Ouédraogo, la police doit bénéficier d’un ancrage à la fois institutionnelle et social pour lui permettre de remplir convenablement ses missions.

«Nous sommes véritablement engagés dans une dynamique qui nous conduira à regarder toutes les dimensions de la sécurité des personnes et des biens et à installer l’impératif de sécurité sur ses bases de sécurité humaine», a-t-il affirmé.

Selon lui, les grandes orientations assignées à la police nationale sont celles qui viennent des citoyens aussi. « Quand on sait que notre société est en pleine mutation et très rapide, nous devons nous adapter », a-t-il ajouté.

«Nous installons dans notre dimension sociale et sociétale. Cela nous permet alors de communiquer avec notre population parce que nous sommes là pour remplir un mandat qui nous a été donné par cette même population », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

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