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Burkina: le gouvernement suspend RFI (officiel)

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Burkina: le gouvernement suspend RFI (officiel)

Ouagadougou, 3 déc. 2022(AIB)- Le gouvernement burkinabè a suspendu samedi, jusqu’à nouvel ordre, les programmes de Radio France Internationale (RFI) sur toute l’étendue du territoire, pour avoir évoqué une tentative de coup d’Etat au Burkina Faso et pour avoir diffusé les propos d’un leader terroriste menaçant les populations de ne pas s’enrôler dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

«Le gouvernement a décidé de la suspension immédiate jusqu’à nouvel ordre, de la diffusion des programmes de Radio France Internationale sur toute l’étendue du territoire national», a écrit samedi le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans un communiqué.

Il reproche à RFI d’avoir relayer le même jour, un message d’intimidation attribué à un chef terroriste et demandant aux populations de ne pas rejoindre la résistance populaire contre le terrorisme au sein des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

«Ce média contribue ainsi à une manœuvre désespérée des groupes terroristes en vue de dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la Patrie, ramant à contre-courant des actions en cours pour la restauration de l’intégrité de notre territoire», a estimé M. Ouédraogo, par ailleurs, ministre en charge de la Communication.

L’exécutif burkinabè est également remonté contre «une information mensongère», relayée hier vendredi, dans la revue de presse de RFI,  indiquant que : «le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré assure qu’une tentative de coup d’Etat a visé son pouvoir».

«Le gouvernement tient par ailleurs à réaffirmer à l’opinion nationale et internationale, son attachement à la liberté de presse et d’opinion, mais également au droit du public à l’information. Il invite cependant au respect des règles et principes édictés en la matière dans notre pays», a écrit encore Jean Emmanuel Ouédraogo.

En rappel, le 3 novembre 2022, l’exécutif burkinabè avait notifié son mécontentement à RFI qui, dans une revue de presse, avait déclaré que les terroristes recrutaient majoritairement dans X communauté et les VDP dans Y communauté.

 Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina/Culture : Le ministre Emmanuel Ouédraogo salue l’action des Trésors humains vivants

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Burkina/Culture : Le ministre Emmanuel Ouédraogo salue l’action des Trésors humains vivants

Ouagadougou, 2 déc. 2022 (AIB)- Le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a salué vendredi, l’action des Trésors humains vivants qui sont selon lui, des canaux de transmissions des valeurs culturelles  aux jeunes générations.

« Aujourd’hui, s’ils ont été reconnus trésors humains vivants, c’est parce qu’on souhaite qu’ils soient des canaux de transmission d’un certain nombre de valeurs et de connaissances à la jeune génération », a affirmé le ministre en charge de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo.

Selon lui, le Burkina Faso se trouve dans un contexte de crise sécuritaire difficile qui a besoin de l’apport des trésors humains vivants pour la promotion des valeurs de dignité, de fierté, de solidarité, d’intégrité etc.

M. Ouédraogo s’exprimait vendredi, à Ouagadougou lors d’une rencontre avec les trésors humains vivants burkinabè.

Le ministre a précisé que ces détenteurs de connaissances et de savoir-faire sont des acteurs de galvanisation, à travers leurs comportements dans la société.

« Il a été également question d’un certain nombre de difficultés liées à l’accompagnement de ces trésors lors des échanges pour qu’ils soient véritablement des canaux de transmission », a t-il indiqué.

Pour le porte-parole des trésors humains vivants, Me Pacéré Titinga, la rencontre avec le ministre en charge de la Culture, constitue une base pour la construction de la paix dans le pays.

Me Pacéré Titinga, chef coutumier et fondateur du musée de Manéga a fait savoir que les trésors humains vivants peuvent aussi contribuer dans la lutte contre l’extrémisme violent qui prévaut au Burkina Faso.

«Cela veut dire qu’il nous suffit de nous retourner vers la société traditionnelle, vers son organisation » a-t- il exhorté.

Me Pacéré a également recommandé aux autorités politiques d’associer la chefferie coutumière dans la lutte contre le terrorisme.

Depuis 2016, le pays est en proie à des attaques terroristes qui ont causé la mort de centaines de personnes, plus de 1,7 millions de déplacés internes et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

RK/no/ata

 

Burkina/Huile : Les capacités de la SN-CITEC drastiquement réduites par manque de coton graine

Burkina-Industrie-Huile-Approvisionnement-Difficultés

Burkina/Huile : Les capacités de la SN-CITEC drastiquement réduites par manque de coton graine 

Ouagadougou, le 2 déc. 2022 (AIB)-La nationale de l’huile (SN CITEC) est contrainte depuis cinq ans, de fonctionner autour de  50% de ses capacités, en raison de l’exportation de 45 à 65% du coton graine, malgré une interdiction formelle, a appris l’AIB.

«Les installations industrielles (de la SN CITEC) fonctionnent à 50% des capacités installées pendant les cinq  dernières campagnes et à 52% au cours de la campagne 2021/2022 », lit-on dans une note de presse transmise vendredi à l’AIB.

La même source précise que le leader national de production d’huile a arrêté précocement sa production le 30 août 2022, en raison d’une rupture de la matière première.

«De nos relevés, il ressort que 45 à 65% de la graine de coton huilerie se retrouve dans les pays voisins privant l’économie nationale de la valeur ajoutée attendue, nonobstant l’interdiction formelle de l’exportation de cette précieuse matière première », a relevé un peu plus tôt, le Directeur général de la SN-CITEC, Ibrahim Traoré.

Il s’exprimait à Bobo-Dioulasso, pendant la visite du ministre en charge du développement industriel,  Serge Gnaniodem Poda, à l’occasion du lancement de la campagne de production 2022- 2023 de sa structure qui devrait démarrer dans quelques jours.

M. Traoré a indiqué que le défi actuel de sa société reste la problématique de l’accès à la graine de coton, principale matière première pour la production d’huile de coton raffinée de qualité alimentaire.

Selon lui, il n’y a aucun lien entre les stocks de graines de coton huilerie dans le pays et la disponibilité de l’huile alimentaire sur le marché.

Ibrahim Traoré  a plaidé pour plus de disponibilité du coton graine pour son entreprise, «seul gage qui permettra de respecter les engagements en soutien aux actions du gouvernement par l’approvisionnement régulier en huile alimentaire pour tous les programmes spécifiques».

M. Traoré a assuré que la SN CITEC peut produire jusqu’à 22 millions de litres d’huile à base de 120.000 tonnes de graines de coton local, ce qui représente plus de 30% des besoins en huile alimentaire au Burkina Faso.

Cette production d’huile permet de couvrir largement «les besoins des cantines scolaires qui varient entre 180 mille bidons de 20 litres soient 3 millions 600 mille litres d’huile alimentaire et 375 mille bidons de 20 litres soit 7 millions 500 mille litres par année scolaire», a-t-il ajouté.

Le Ministre  Serge Gnaniodem Poda  a rassuré les responsables de la société que son département travaille à rendre disponible la matière première à travers la mise en œuvre des politiques du gouvernement en la matière, rapporte son service de communication.

En rappel, la Société Nouvelle huile et savonnerie (SN CITEC) produit également  des aliments pour bétail (48 mille tonnes par an), des tourteaux de coton (24 mille tonnes par an) et entre 6 mille et 12 mille tonnes de savon de ménages par an.

Elle compte 220 employés permanents, 500 journaliers et plus de 1000 tâcherons hommes et femmes en période de campagne d’enlèvement de la graine de coton.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Musique : Stéphanie Yeshoua loue l’Eternel dans son album « ZouSoba »

BURKINA-CULTURE-MUSIQUE-ALBUM

Musique : Stéphanie Yeshoua loue l’Eternel dans son album « ZouSoba »

Ouagadougou, 03 déc. 2022, (AIB)-La chantre Stéphanie Yeshoua a dédicacé le 30 novembre 2022, son premier album ‘’ZouSoba’’, un opus de six titres pour magnifier l’Eternel.

L’artiste chantre Stéphanie Yéshoua (Stéphanie Koalga à l’Etat civil) a dédicacé son premier album intitulé « Zousoba » pour dit-elle rendre gloire à Dieu.

La présentation a eu lieu dans la soirée du mercredi 30 novembre 2022 au siège de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME) à Ouagadougou.

Composé de six titres, l’album retrace selon Stéphanie Yeshoua, le témoignage de sa propre vie et manifeste sa gratitude à Dieu.

A travers les titres ‘’Zousoba’’, ‘’Jésus reçois’’,  ‘’Duni ramba’’, en passant par ‘’Appelle le’’, ‘’Sunoog daare’’ et ‘’Acclamez, l’artiste invite ses mélomanes à se tourner vers Jésus-Christ dans les bons comme les mauvais moments et de ne jamais cesser de lui rendre gloire.

« Yeshoua » signifie  Jésus en langue  hébreux, et Stéphanie Koalga dit porter ce «glorieux nom», car fière d’être «la fille de Dieu».

« Ces mots me sont venus de l’Eternel lors de mes retraites », a–telle poursuivi.

Elle a annoncé avoir fait ses premiers pas dans la chorale avant de répondre à cet appel du Seigneur pour se lancer pleinement dans la musique.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

 

 

 

Excellence scolaire 2022 au Bazèga : Les meilleurs élèves et enseignants récompensés

Excellence scolaire 2022 au Bazèga : Les meilleurs élèves et enseignants récompensés

Kombissiri, (AIB)-La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga a organisé sa journée de l’excellence scolaire le vendredi 2 décembre 2022 à Kombissiri. Près d’une quarantaine d’élèves, d’enseignants et de structures d’encadrement pédagogique ont été primés.

C’est sous le thème «Contribution de l’excellence scolaire à la culture de la paix et de la réconciliation» que la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bazèga a organisé la journée de l’excellence, édition de 2022, le vendredi 2 décembre 2022.

Au cours de cette cérémonie, près d’une quarantaine d’élèves, enseignants,  structures pédagogiques et opérateurs en alphabétisation de la province, ont été récompensés pour leurs performances respectives obtenues en fin d’année scolaire 2021-2022.

Pour la directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Wendyam Véronique Ouoba/Koudougou, l’organisation de cette journée vise un double objectif.

C’est récompenser les meilleurs qui se sont mieux illustrés au cours de l’année scolaire écoulée et encourager ceux qui n’ont pas pu atteindre leurs objectifs à redoubler d’efforts pour être parmi les meilleurs.

Les prix  des lauréats sont composés entre autres de vélos, d’ordinateurs, de téléphones portables,  d’imprimantes, de fauteuils du bureau,  de pagnes,  de sacs, de fournitures scolaires et de deux motos pour la meilleure enseignante et le meilleur enseignant.

Wendyam Véronique Ouoba/Koudougou a remercié les partenaires et tous les acteurs qui œuvrent pour une éducation de qualité dans la province.

La journée placée sous le patronage du Haut-commissaire, représentée par la Secrétaire générale de la  province, Wossoléme Clarisse Denni, a enregistré la présence massive des élèves, des enseignants et des officiels.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

Gnagna : Le litre d’essence par terre se négocie entre 2000 et 3000 FCFA

Burkina-Energie-Essence-Pénurie

Gnagna : Le litre d’essence par terre se négocie entre 2000 et 3000 FCFA

Bogandé, le 1er déc. 2022 (AIB)-Le litre d’essence par terre se négocie entre 2000 et 3000 FCFA, du fait d’une pénurie de carburant notamment le super 91 qui secoue la ville de Bogandé, depuis quelques jours.

Les habitants de la ville de Bogandé, chef-lieu de la province de la Gnagna, dans la région de l’Est sont obligés de débourser entre 2000 et 3000 FCFA pour l’acquisition d’un litre du super 91 suite à une pénurie de carburant ces soixante-douze dernières heures, a constaté l’AIB le 1er décembre 2022.

La situation est plus criarde dans le département Piéla à environ 30 km de la ville de Bogandé où le litre d’essence se paye à 3000 FCFA. Et pour cause, les stations d’essence qui assurent la couverture en carburant dans la localité sont à sec. Dès lors, s’offrir le liquide précieux est devenu un véritable casse-tête.

Les quelques revendeurs « d’essence par terre » se frottent les mains. Il faut négocier pour être servi, une situation qui renchérit le coût de la vie des populations. Plusieurs personnes dont certains fonctionnaires ont simplement déposé les engins et sont désormais à pieds pour se rendre au service.

Les propriétaires de stations évoquent des difficultés dans l’approvisionnement des hydrocarbures. Selon une source concordante, une citerne d’essence serait bloquée à Boulsa, localité située à environ 76 km de la ville de Bogandé. Les raisons de ce blocage ne sont pas connues. Les populations  souhaitent un retour à la normal.

Agence d’information du Burkina

OAYT/dnk

ATTENTION: photo d’archive et d’illustration 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En circulation, «les usagers de la route n’auront plus l’occasion de glisser parfois de l’argent» aux Forces de l’ordre, ministre

En circulation, «les usagers de la route n’auront plus l’occasion de glisser parfois de l’argent» aux Forces de l’ordre, ministre

 

Ouagadougou, 2 déc. 2022(AIB)-La suspension des contrôles documentaires sur la voie publique, vise d’une part à mettre l’accent sur le contrôle sécuritaire, indispensable à la lutte contre le terrorisme, et d’autre part, à mettre fin aux rackets qui empêchent la bonne collaboration entre la population et les Forces de l’ordre, a assuré le ministre délégué à la Sécurité, Mahamadou Sana.

 

«Nous pensons que l’application de cette mesure va réduire drastiquement ce phénomène (racket, nldr) qui empêche une bonne coopération entre la population et les Forces de l’ordre», a déclaré le ministre délégué à la Sécurité Mahamoudou Sana, dans une interview publiée vendredi par le quotidien d’Etat Sidwaya.

 

Le ministre fait allusion à la circulaire du 28 novembre 2022 qui suspend sur la voie publique, les contrôles documentaires au profit des contrôles sécuritaires.

 

«Il n’est plus question que les Forces de l’ordre restent à l’écart et se fassent rejoindre par les usagers de la route. (…) Les usagers n’auront plus l’occasion de glisser parfois de l’argent», a dit le commissaire principale de police.

 

Mahamoudou Sana a rappelé que le contrôle sécuritaire lié aux questions des identités des conducteurs et de fouilles des véhicules à la recherche d’objets suspicieux (armes, munitions, matières explosives…) vise à lutter contre l’insécurité, la mal gouvernance et le sous-développement.

 

«Nous sommes dans un contexte sécuritaire marqué par le terrorisme. Il s’agit de mettre l’accent sur la fouille des véhicules et des bagages des usagers», a insisté le ministre.

 

Toutefois M. Sana a indiqué que les contrôles documentaires (identité du conducteur et documents du véhicule) peuvent intervenir sous l’autorisation du ministre de tutelle.

 

«Les usagers qui pensent qu’ils peuvent laisser leurs documents s’expirer, c’est le lieu de leur rappeler qu’on peut lever cette suspension, faire le contrôle documentaire sur instruction du ministre et de façon spontanée» a prévenu Mahamoudou Sana.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

La Chine souhaite une coopération approfondie et mutuellement bénéfique avec le Burkina

La Chine souhaite une coopération approfondie et mutuellement bénéfique avec le Burkina

 

Ouagadougou 2 déc.2022 (AIB)-La Chine a annoncé vendredi qu’elle compte approfondir ses relations avec le Burkina Faso, sur la base du principe d’égalité et de bénéfice mutuel.

 

«Nous allons approfondir davantage notre coopération dans divers domaines sur la base du principe d’égalité et de bénéfice mutuel», a déclaré l’ambassadeur de la Chine au Burkina, Lu Shan, au sortir d’une audience avec le Premier ministre Apollinaire Kyelem.

 

M. Shan a précisé que l’approfondissement de la coopération bilatérale doit correspondre aux intérêts fondamentaux des deux peuples.

 

Aux cours des échanges, il a été question de la revue de la coopération dans le domaine de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et de l’humanitaire.

 

«Nous avons réitérer notre disponibilité à accompagner le Burkina Faso dans les domaines de sa préoccupation majeure. Surtout en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, la Chine va se tenir toujours aux côtés du peuple burkinabè», a déclaré Lu Shan.

 

Le diplomate a aussi apporté son soutien au peuple burkinabè qui traverse depuis sept ans une situation sécuritaire difficile.

 

«La Chine respecte le choix et la volonté du peuple Burkinabè et elle soutient fermement les efforts déployés par le Burkina Faso, visant à assurer la sécurité, la stabilité et le développement national », a ajouté l’ambassadeur Lu Shan.

 

En rappel, le 26 mai 2018, le Burkina Faso a repris ses relations diplomatiques avec la Chine continentale, après 24 ans de coopération avec Taïwan.

Agence d’Information du Burkina

POM-NO/ata

Leraba : Le Haut-commissaire appelle à des comportements patriotiques

Burkina-Montée-Couleurs

Leraba : Le Haut-commissaire appelle à des comportements patriotiques

Sindou, 01 dec.2022 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, dans la région des Cascades, Mahamadi Congo a invité le jeudi 1er décembre 2022 à Sindou, les élèves à adopter des comportements patriotiques, à l’occasion de la cérémonie de montée des couleurs nationales.

Le Haut-commissaire de la province de la Leraba, Mahamadi Congo, a présidé la cérémonie de la montée des couleurs, le jeudi le 1 décembre 2022, à Sindou.

M. Congo, a invité les élèves à adopter des comportements patriotiques. Il a aussi dénoncé les comportements inciviques tels que les manifestations contre l’autorité publique, les attaques contre les symboles de l’Etat.

« Des actes insensés d’auto-flagellation et donc des comportements hautement condamnables et dignes des actes d’un apatride », a-t-il souligné, avant de montrer toute la symbolique qui justifie cette cérémonie tournante de montée solennelle des couleurs nationales.

Lancée dans la province depuis le 09 juin dernier, la cérémonie tournante de montée solennelle des couleurs nationales dans les services, structures publiques et parapubliques vise à consolider l’esprit de civisme et de patriotisme des populations.

Septième du genre, la cérémonie de ce jeudi 1er novembre 2022 a connu un succès particulier avec la participation active des élèves et leurs enseignants, les responsables des structures publiques, parapubliques et celles de la société civile de la province.

Ce fut l’occasion de mettre en évidence la visée pédagogique que comporte cette initiative.

C’est après cette intervention que le flambeau est remis au représentant du directeur provincial de l’enseignement préscolaire primaire et non formel de la Léraba.

Agence d’information du Burkina

MK/ata/Léraba

 

Culture, prise de fonction et situation sécuritaire au menu des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Culture, prise de fonction et situation sécuritaire au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 2 déc. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’organisation de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la prise de fonction du nouveau DG de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) et l’attaque terroriste, survenue la veille, à Tougan.

« Les FDS limitent les dégâts à Tougan », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés  burkinabè L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que dans la matinée du 1er décembre, des groupes armés terroristes ont perpétré une attaque à Tougan qui a couté la vie à une personne malgré que les Forces de défense et de la sécurité (FDS) aient réussi à repousser les assaillants.

Le quotidien privé Le pays, pour sa part, poursuit que cette attaque qui a coûté la vie à quatre terroristes, est survenue au environ de 5h20m en direction de la brigade nationale de la gendarmerie nationale sur la route nationale N° 10 (axe Tougan-Dédougou), où l’on a entendu les premiers coups de feu.

L’Observateur Paalga ajoute que selon certains habitants proches de la brigade, les assaillants seraient venus du côté ouest de la ville mais qu’avec la réaction vigoureuse des FDS et des Volontaires pour la défense pour la patrie (VDP) en poste, ils se seraient repliés vers la maison d’arrêt et de correction puis vers la direction provinciale de la police nationale.

Sous un autre angle, le quotidien privé Le Pays  titre à sa manchette « LONAB : Le nouveau DG Ibrahim Ben Harouna Zarima installé ».

Le Pays indique que nommé le 16 novembre dernier en conseil des ministres, Ibrahim Ben Harouna Zarima a été installé dans ses fonctions de Directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB).

Le journal public Sidwaya renchérit que le nouveau DG de la LONAB a témoigné de la confiance que les autorités du ministère de l’Economie, des Finances et de la prospection  lui ont accordé et s’est donné pour mission de faire de la LONAB, une société beaucoup plus moderne et résolument tournée vers l’excellence.

Selon le quotidien public, Ibrahim Ben Harouna Zarima a confié que l’une de leur première action sera de faire une prospection, en révisant les difficultés qui minent la LONAB pour ensemble avec les citoyens burkinabè, proposer des solutions durables pour la conduire vers des lendemains meilleurs.

Sous un autre regard, le journal privé Le Pays arbore en sa manchette « Fespaco 2023 : La 28e édition aura lieu à bonne date ».

Le quotidien indique que la Direction générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a organisé une conférence de presse le 1er décembre dernier à Ouagadougou pour présenter le visuel du festival et les différentes activités pour l’évènement.

Le journal confi que la 28e édition du Fespaco aura lieu à bonne date, c’est-à-dire du 25 février au 04 mars 2023 sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ».

Le quotidien public Sidwaya pour sa part précise que les films inscrits sont au nombre de 1142 dont 84 productions burkinabè.

Agence d’information du Burkina

BS/wis/ak 

Le Burkina Faso a enregistré des progrès dans la lutte contre le SIDA (ministre)

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Le Burkina Faso a enregistré  des progrès dans la lutte contre le SIDA (ministre)

Ouagadougou, 1e déc. 2022 (AIB)-Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Jean Claude Kargougou, a déclaré jeudi à l’occasion de la 34e journée mondiale de lutte contre le SIDA, que le Burkina Faso a enregistré  des progrès  dans la lutte contre cette pandémie.

Selon le ministre de la santé et de l’Hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou « le Burkina Faso a enregistré  des progrès  dans le domaine de la lutte contre  le VIH et le SIDA ».

« Il est constaté une baisse significative  de la  prévalence  du VIH, passé autour de 7,1% en 1997 à 0,6 % au 31 décembre 2021. 74 340 personnes  connaissant leur statut sérologique soit 81% », a-t-il indiqué jeudi à Ouagadougou.

Le ministre de la santé et de l’Hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougoula a présidé la 34e journée mondiale de lutte contre le Sida et le VIH

Le ministre Kargougou s’exprimait, à l’occasion de la 34e journée mondiale de lutte contre le Sida, commémorée cette année sous le thème : « Poussons pour l’égalité ».

Il a indiqué que pour mettre fin au SIDA comme menace de santé mondiale et atteindre les objectifs pour 2030, il est essentiel d’éliminer la stigmatisation et la discrimination, de mettre les individus sans l’exclusion au centre de l’action.

M. Kargougou a également laissé entendre qu’il faut tenir compte des droits humains dans la riposte et adopter des stratégies tenant compte du genre.

Le premier  responsable  du département en charge  de la Santé, a aussi confié que le leadership et l’engagement des communautés sont indispensables pour une riposte efficace contre le SIDA.

Le secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), Ally Ganamé a déclaré que cette cérémonie donne l’opportunité d’apporter un soutien aux personnes  infectées  et affectées par le VIH/SIDA.

La directrice pays de ONUSIDA, Félicité N’Dimira N’Sabimana, pour sa part, a laissé entendre que les inégalités sociales, économiques, culturelles et juridiques freinent les progrès dans l’éradication de la pandémie du SIDA.

                La representante des Partenaires techniques et financiers Félicité N’Dimira N’Sabimana

Le représentant des acteurs de lutte contre le SIDA, Pascal Ilboudo, a expliqué que dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, de nombreuses actions notamment les actions de prévention, de dépistage, des examens de suivi biologique ou de l’accompagnement,  ont été engagées.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Burkina : Le gouvernement maintient l’organisation de la 28ème édition du FESPACO

Burkina-FESPACO-Organisation-Maintien

Burkina : Le gouvernement maintient l’organisation de la 28ème édition du FESPACO

Ouagadougou, 1er déc. 2022 (AIB)-Le directeur de Cabinet du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Atéridar Galip Somé, a annoncé ce jeudi, la tenue effective de la 28ème édition du FESPACO du 25 février au 04 mars 2023.

« Le lieu me parait donc indiqué pour vous annoncer officiellement et solennellement, le maintien de l’organisation de la 28ème édition du FESPACO qui se tiendra du 25 février au 04 mars 2023 » a déclaré ce jeudi, le directeur de Cabinet du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Atéridar Galip Somé.

Le directeur de Cabinet Atéridar Galip Somé a annoncé au nom du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, le maintien de la 28ème édition du FESPACO du 25 février au 04 mars 2023

M. Somé s’exprimait à Ouagadougou, au nom du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo sur le maintien de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Devant la presse nationale et internationale, le directeur de Cabinet Atéridar Galip Somé a indiqué qu’il s’agit d’« une décision prise par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui fait le constat d’une avancée significative dans les préparatifs ».

Le visuel officiel de la 28e édition du FESPACO à l’effigie de la reine « Sarraouinia », rend hommage à toutes les reines d’Afrique et d’ailleurs pour leur persévérance pour la paix et la culture

La 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) va se dérouler sous le thème : « Cinémas d’Afrique et Culture de la paix ».

Le ministre, selon son directeur de cabinet, se réjouit du choix de ce thème au vu du « pouvoir d’influence et d’éducation du cinéma ». Un thème qu’il juge indispensable pour « l’évolution et la survie même de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel ».

« Il influe nécessairement par ses messages et ses images sur nos valeurs et nos comportements. C’est pourquoi, la culture de la paix en tant que processus permanent, doit transparaitre dans les créations cinématographiques », a-t-il préconisé.

Atéridar Galip Somé, au nom du ministre Ouédraogo, a invité « les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel à s’approprier ce thème et surtout, à faire de leurs œuvres cinématographiques, un facteur de cohésion et d’intégration pour l’édification d’une Afrique plus forte et plus solidaire ».

Il a encouragé  « les acteurs du domaine, à faire davantage du FESPACO, une véritable vitrine des cinémas d’Afrique et de la diaspora, une source d’inspiration pour les décideurs politiques, religieux et coutumiers, et surtout un facteur de résilience de notre nation face à l’adversité ».

Le Délégué Général du FESPACO, Moussa Alex Ouédraogo (de dos) faisant l’état des lieux des préparatifs

Le Délégué Général du FESPACO, Moussa Alex Ouédraogo faisant l’état des lieux des préparatifs a indiqué qu’à l’étape actuelle, la délégation a enregistré 1142 films inscrits, dont 84 films burkinabè.

Selon lui, les films burkinabè sont classés dans les catégories long métrage, documentaire, fiction court métrage, documentaire court métrage, film d’école, série TV et animation.

Au cours de la conférence de presse, le visuel de l’événement a été présenté aux hommes de médias.

Ce visuel, à l’effigie de la reine « Sarraouinia », rend hommage à toutes les reines d’Afrique et d’ailleurs qui, de par leur abnégation, conviction et persévérance, ont œuvré et œuvrent toujours pour la culture et le maintien de la paix.

Au contraire du FESPACO, plusieurs autres rendez-vous culturels ont été reportés. Notamment le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2022) pour des difficultés liées au contexte national.

Agence d’information du Burkina

ZSC/wis

Burkina : Moussa Soré, lauréat du prix de l’Enseignement de l’Union Africaine

Burkina-Ministère-Education-Récompense

Burkina : Moussa Soré, lauréat du prix de l’Enseignement de l’Union Africaine

Ouagadougou, 01 déc. 2022 (AIB)-Le prix de l’Enseignement de l’Union Africaine région Afrique de l’ouest, du niveau post-primaire et secondaire, a été décerné mercredi, par vidéo conférence au Professeur certifié de Physique et Chimie Moussa Soré.

Le Professeur certifié de Physique et Chimie Moussa Soré cumule quatorze ans dans l’enseignement secondaire.

Il a reçu hier mercredi, le prix de l’Enseignement de l’Union Africaine région Afrique de l’ouest, du niveau post-primaire et secondaire en présence de ses proches collaborateurs et des responsables en charge du ministère en charge de l’éducation nationale.

Le prix est composé d’un certificat de reconnaissance et d’un prix en espèces de 10,000 dollars américains (environ 5 million et demi de FCFA).

« Pour moi, ce prix est une reconnaissance de la capacité de résilience de notre système éducatif. Il permet au Burkina Faso de se hisser comme exemple d’adaptation et d’innovation pédagogique dans une période de crise sécuritaire sans précédent », a affirmé l’heureux lauréat.

Selon le représentant du ministre de l’Education nationale Lucien Hien, « les sentiments du ministère sont assez bons, parce que ça fait la 2e fois que le Burkina Faso est honoré après trois participations ». « C’est la preuve que les enseignants burkinabè ont de la valeur », a-t-il soutenu.

M. Soré est pionnier de la production de matériels de laboratoire à base de produits locaux ou recyclés au Burkina Faso à travers sa structure dénommée « Laboratoire Scolaire du Burkina Faso ».

Le lauréat a également produit de façon locale plusieurs kits didactiques de Physique-Chimie, de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) notamment des modèles moléculaires, le kit d’électrolyseurs, les dynamomètres, les planches scientifiques de SVT et d’Anglais qui constituent un véritable soulagement pour les acteurs de l’éducation au Burkina Faso et dans d’autres pays de la sous-région.

Précisons qu’avant son couronnement africain, Moussa Soré avait déjà reçu le prix du meilleur professeur de la Région du Plateau central 2021 et 2022, et le Super prix du meilleur professeur du post-primaire et du secondaire du Burkina Faso en 2022.

Titulaire d’une licence en chimie, Moussa Soré autrefois major de sa promotion, a  obtenu comme diplôme d’études supérieures, un Certificat d’Aptitude au Professorat des Collèges d’Enseignement Général (CAP-CEG) option mathématiques/ physique-chimie et un Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Secondaire (CAPES) option physique-chimie.

Marié  et père de trois enfants, notre héros de 40 ans a obtenu son Bac au lycée Bassy de Ziniaré en 2004 après ses études primaires et secondaires à Zitenga  dans la région du Plateau central et a accédé comme vice-major à la prestigieuse Ecole Normale Supérieure de Koudougou (Burkina Faso).

Agence d’information du Burkina

BS/wis

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 30 novembre 2022

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 30 novembre 2022

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 novembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant dépolitisation de l’Administration publique et renforcement de la méritocratie.

Ce projet de loi vise à réduire les influences négatives de la politique sur le fonctionnement de l’Administration publique et à renforcer la promotion par le mérite.

Cette dépolitisation permettra de renforcer la neutralité de l’administration publique notamment par l’interdiction de regroupements politiques et régionalistes dans les services, la proscription de cellules de partis politiques dans les services ainsi que de faveurs et promotions sans compétences, fondées sur l’appartenance politique ou régionaliste.

L’ambition du Gouvernement est aussi d’empêcher l’instrumentalisation des facteurs religieux, ethnique ou régional à des fins politiques ou partisanes. Ce dispositif interdit dans l’administration publique les signes ostentatoires d’appartenance politique.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à trois (03) décrets.

Il s’agit :

-  du décret portant nomination de contrôleur général de police ;

-  du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police ;

-  du décret portant nomination de commissaires principaux de police.

L’adoption de ces décrets permet la nomination d’un (01) Contrôleur général de police, de treize (13) Commissaires divisionnaires de police et de soixante-onze (71) Commissaires principaux de police, conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour l’acquisition d’effets d’habillement au profit de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise YAMEOGO ISSAKA, pour l’acquisition d’effets d’habillement au profit de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), pour un montant de six cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent cinquante-quatre mille sept cent soixante (699 954 760) F CFA TTC, avec un délai de livraison de soixante (60) jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2022 à travers le compte Trésor « Equipement d’urgence ».

Le troisième rapport est relatif à la conclusion de onze (11) marchés par la procédure d’appel d’offres restreint accéléré pour l’acquisition d’effets et accessoires d’habillement au profit de la Police nationale et de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : WAKAT SONGO SARL, pour l’acquisition de tissus et effets d’habillement au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN), pour un montant de quatre cent soixante-dix-neuf millions six cent onze mille six cent trente-six (479 611 636) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 2 : CONSILIO CONSULTING BF SERVICES, pour la confection de tenues vareuses pour sous-officiers au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN), pour un montant de vingt-huit millions huit cent cinquante et un mille (28 851 000) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

LOT 3 : SOCIETE ADAM’S SARL, pour l’acquisition de tenues F1 et accessoires au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN), l’Ecole nationale de police (ENP) et l’Académie de police (AP), pour un montant de deux cent quarante-cinq millions cinq cent six mille trois cent seize (245 506 316) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 4 : PHOENIX COMPANY, pour l’acquisition de tenues bariolées au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN) et l’Académie de police (AP), pour un montant de trois cent vingt-trois millions sept cent cinquante mille sept cents (323 750 700) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 5 : SOFRAMA, pour l’acquisition de chaussures basses, articles et effets d’habillement au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN), l’Ecole nationale de police (ENP) et l’Académie de police (AP), pour un montant de deux cent soixante-dix-sept millions quatre cent quarante-deux mille vingt-cinq (277 442 025) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 6 : RIMZOURE SARL, pour l’acquisition de chaussures (rangers et escarpins) au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN), l’Ecole nationale de police (ENP) et l’Académie de police (AP), pour un montant de quatre cent trente-six millions neuf cent vingt mille cinq cents (436 920 500) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 7 : BF SERVICES SARL, pour l’acquisition de bérets et attributs au profit de la Direction générale de la police nationale (DGPN), pour un montant de cinq cent quatre-vingt-dix-sept millions deux cent cinquante et un mille cent (597 251 100) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 8 : BMG SARL, pour l’acquisition d’effets d’habillement et équipements au profit des Volontaires adjoints de sécurité (VADS), pour un montant de quatre cent soixante-trois millions trois cent soixante-cinq mille trois cent cinquante (463 365 350) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 9 : SALON DU SPORTIF, pour la fourniture de tenues de sport au profit des Volontaires adjoints de sécurité (VADS), pour un montant de quatre-vingt-neuf millions cinq cent onze mille deux cent soixante (89 511 260) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 10 : ETS YAMEOGO ISSAKA, pour l’acquisition de tenues de cérémonies au profit de l’Ecole nationale de police (ENP) et l’Académie de police (AP), pour un montant de deux cent soixante-huit millions cinq cent quatre-vingt-dix-neuf mille deux cent soixante-dix (268 599 270) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 11 : ETS YAMEOGO ISSAKA, pour l’acquisition d’effets d’habillement au profit de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), pour un montant de trois cent soixante-sept millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille cinq cents (367 894 500) F CFA TTC, avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le montant total des acquisitions s’élève à trois milliards cinq cent soixante-dix-huit millions sept cent trois mille six cent cinquante-sept (3 578 703 657) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2022.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la préparation du budget de l’Etat, exercice 2023.

L’avant-projet de budget de l’Etat, exercice 2023 se chiffre à 2 631,2 milliards F CFA en recettes et à 3 235,9 milliards F CFA en dépenses, dégageant ainsi un solde budgétaire global de -604,6 milliards F CFA correspondant à -4,8% du PIB nominal contre une norme communautaire (UEMOA) de -3%.

Les recettes budgétaires totales enregistrent une hausse de 282,1 milliards F CFA par rapport aux prévisions de 2022, soit un taux de 12,0%. En 2024 et 2025, les recettes prévisionnelles totales sont respectivement de 2 626,1 milliards F CFA et 2 723,3 milliards F CFA.

Les dépenses budgétaires, quant à elles, connaissent une hausse de 10,85% entre 2022 et 2023, correspondant à un montant de 316,7 milliards F CFA en valeur absolue. En 2024 et 2025, elles se chiffreraient respectivement à 3 199,1 milliards F CFA et à 3 214,1 milliards F CFA.

Les ajustements opérés ont consisté à prendre en compte la nouvelle configuration du Gouvernement, à réorienter certaines dépenses vers les besoins sécuritaires et à procéder à des ajustements techniques demandés par des ministères et institutions.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un rapport relatif au projet de deuxième rapport périodique dû au titre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

Le Burkina Faso a ratifié la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées le 03 décembre 2009. Cette convention oblige les Etats parties à prévenir les actes de disparitions forcées et à lutter efficacement contre l’impunité du crime de disparitions forcées.

Ce rapport rend compte des mesures prises par le Burkina Faso pour mettre en œuvre les dispositions de ladite convention ainsi que les recommandations issues de la présentation du rapport initial devant le Comité des disparitions forcées (CED/C/2) en mars 2016.

Le bilan de la mise en œuvre de cette Convention par notre pays fait ressortir des avancées significatives. Il s’agit :

-  de l’adoption de textes législatifs et règlementaires de 2016 à 2021 qui renforcent la protection de toutes les personnes contre les disparitions ;

-  de la mise en place d’institutions et de structures publiques de 2016 à 2021 dont les attributions contribuent à la prévention et à la répression des violations des Droits humains, y compris les disparitions forcées ;

-  de l’adoption d’un schéma pour la mise en œuvre des recommandations ainsi que les résultats atteints ;

-  des efforts déployés par le Gouvernement en vue de donner effet aux dispositions générales et spécifiques de la Convention, notamment en ses articles 1 à 25.

Le rapport fait également ressortir les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des recommandations et des dispositions. Ces difficultés sont liées à la situation sécuritaire et humanitaire, aux troubles sociaux, à l’instabilité institutionnelle et à la crise sanitaire.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la transmission de ce deuxième rapport périodique au Comité des disparitions forcées dans les délais requis.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à la mise à jour du Plan d’actions de la Transition (PAT) et au renforcement du dialogue avec les partenaires au développement pour son opérationnalisation.

La mise à jour du PAT, instrument central de la Politique nationale de développement (PND) 2021-2025, vise à prendre en compte les nouvelles orientations de la Transition. Ce processus permet également de relancer le dialogue avec les parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers, sur la conduite des priorités de la Transition.

II.2. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre 2022.

Le thème retenu par l’Assemblée générale des Nations unies est : « Poussons pour l’égalité ». Au Burkina Faso, la célébration officielle de cette journée aura lieu à Gourcy, Chef-lieu de la province du Zondoma, région du Nord.

II.3. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le bilan de l’organisation des examens et concours scolaires et professionnels de la session de 2022.

Les différents résultats obtenus se présentent ainsi qu’il suit :

A l’examen du certificat d’études primaires (CEP) 2022, on enregistre 256 477 admis sur 405 947 candidats, soit un taux de succès de 63,18% contre un taux de 59,34% en 2021.

Aux examens du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) 2022, on enregistre 14 437 admis sur 20 909 candidats, soit un taux de succès de 69,05% contre 63,39% en 2021.

A l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) 2022, on enregistre 103 186 admis sur 249 553 candidats, soit un taux de succès de 41,35% contre 27,74% en 2021.

Au Baccalauréat 2022, sur 137 758 candidats, 56 635 ont été déclarés admis, avec un taux de succès de 41,11% contre 39,88% en 2021.

La seconde communication est relative à la mise en œuvre de l’Education en situation d’urgence (ESU) à la rentrée scolaire 2022-2023.

Le Gouvernement a mis en place une Stratégie nationale de l’éducation en situation d’urgence (SN-ESU 2019-2024) qui a permis la collecte de données et la mise en œuvre d’actions visant la prise en charge des élèves déplacés internes pour assurer leur droit à l’éducation.

Il a été institué des cours de rattrapage, l’inscription et la réinscription des élèves déplacés internes, la mise en œuvre d’innovations pédagogiques, de formules alternatives et de curricula ESU.

Cette stratégie intègre également l’enseignement à distance à travers la radio et la télévision, le profilage de 100 000 enfants pour leur retour à l’école et l’utilisation optimale des infrastructures éducatives.

L’ensemble de ces mesures vise à assurer la continuité éducative au profit des élèves déplacés internes.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les mesures nécessaires de concert avec les acteurs de l’éducation pour assurer la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’éducation en situation d’urgence afin de garantir la continuité éducative aux élèves en difficulté.

II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la Journée internationale des volontaires (JIV) pour le développement économique et social, le 5 décembre 2022.

Cette édition 2022 de la JIV est placée sous le thème : « rôle et contribution des Volontaires à la solidarité et au développement ». Cette célébration témoigne de l’engagement constant du Gouvernement burkinabè et des acteurs du volontariat à promouvoir la participation consciente, responsable et citoyenne des jeunes au développement du pays.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

-  Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 24 550 P, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale de la Boucle du Mouhoun ;

-  Monsieur Marc DAKUYO, Mle 211 708 X, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale des Cascades ;

-  Monsieur Abdoulaye BELEM, Mle 211 703 B, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre ;

-  Monsieur Dagnidoma Alphonse YODA, Mle 217 558 C, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Est ;

-  Monsieur Oumar SOULAMA, Mle 24 453 H, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Nord ;

-  Monsieur Somgnougda Aimé Salvador BOUGMA, Mle 227 566 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Ouest ;

-  Madame Minata KONATE/TRAORE, Mle 226 554 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Police nationale du Centre-Sud ;

-  Monsieur Wendkouni Barthélemy YANOGO, Mle 111 487 C, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale de l’Est ;

-  Monsieur Pierre Claver KONATE, Mle 227 565 E, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale des Hauts-Bassins ;

-  Monsieur Cébastien SAWADOGO, Mle 227 567 N, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Nord ;

-  Madame Palingwendé Natacha Maryel SAWADOGO/ZOUNGRANA, Mle 239 811 W, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Police nationale du Plateau-Central ;

-  Monsieur Namagna TRAORE, Mle 46 680 G, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Sahel ;

-  Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 29 064 T, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Sud-Ouest ;

-  Monsieur Maneguedebketa Fidèle BOGORE, Mle 245 873 Z, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale des Banwa ;

-  Monsieur Yempabou Ibrahim LOMPO, Mle 239 824 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Bazèga ;

-  Monsieur Souleymane BIKIEGA, Mle 245 868 J, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Ganzourgou ;

-  Monsieur Arnaud Léandre SANOU, Mle 283 358 N, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Namentenga ;

-  Monsieur Soumaïla TRAORE, Mle 102 429 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de la Komondjari ;

-  Monsieur Wendlanam Moïse KABORE, Mle 283 352 E, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de la Kossi ;

-  Monsieur Rayangnéwendé KABRE, Mle 101 495 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 1er grade, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Noumbiel ;

-  Monsieur Maouibadan Patrice NEBIE, Mle 283 354 G, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de l’Oudalan ;

-  Monsieur Bonaventure DEMBELE, Mle 46 703 F, Commissaire principal de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de la Tapoa ;

-  Monsieur Yomboué Norbert BAYALA, Mle 217 596 J, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Tuy ;

-  Monsieur Constant RAMDE, Mle 111 441 H, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Ziro.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

-  Monsieur Boureima DAO, Mle 32 091 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chef de département des investigations et de la lutte contre la corruption au sein de l’Inspection générale des finances ;

-  Madame Irène KABRE/BOUGOUMA, Mle 54 643 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Secrétaire générale de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

-  Monsieur Mohamed Bassirou YANOGO Mle 94 475 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Primature ;

-  Monsieur Jean-Baptiste SAWADOGO, Mle 119 332 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

-  Monsieur Yembila Fulgence ZABSONRE, Mle 58 688 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

-  Monsieur Patrice OUIBGA, Mle 46 240 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

-  Monsieur Moussa KADIO, Mle 51 193 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

-  Monsieur Tabouwé Jean BADOUN, Mle 225 075 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres ;

-  Madame Fatimata MAIGA, Mle 225 096 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire Charles de Gaulle ;

-  Madame Sassamé SOULAMA, Mle 245 200 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national de transfusion sanguine ;

-  Monsieur Thimoté DAKUYO, Mle 49 065 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;

-  Monsieur Seydou GUIRE, Mle 96 924, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des actes administratifs ;

-  Monsieur Touwonianouhon MEDA, Mle 104 301 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence nationale d’évaluation environnementale ;

-  Madame Alima DIABO/CONGO, Mle 32 013 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale des régies financières ;

-  Madame Thianhor Ingrid Marie-Reine SOME, Mle 257 154 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale des eaux et forêts de Bobo-Dioulasso ;

-  Monsieur Yaya SOURABIE, Mle 246 840 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Sanguié ;

-  Monsieur Nièwiè Bertin SOME, Mle 37 255 Z, Inspecteur des impôts, 1er grade, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts de la Boucle du Mouhoun ;

-  Monsieur N’golo Brahima OUATTARA, Mle 34 826 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts des Cascades ;

-  Monsieur Baorimsom Félix NABALOUM, Mle 109 413 X, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

-  Monsieur Ababéribayouni TINAGUIAN, Mle 96 932 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

-  Monsieur Arzouma Médard ZOURE, Mle 112 462 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

-  Madame Mamounata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 58 576 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principal des matières du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

-  Monsieur Etienne KARAMBIRI, Mle 257 141 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat ;

-  Monsieur Emmanuel SONDO, Mle 272 794 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;

-  Monsieur Bannizouna DABIRE, Mle 324 586 G, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de la Cour des comptes ;

-  Monsieur Lohé Seydou COULIBALY, Mle 112 404 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Médiateur du Faso.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

-  Madame Aminata NANA/BOUNDAONE, Mle 58 195 L, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

-  Monsieur Rawéléguinbasba Armel Flavien KABORE, Mle 97 463 P, Professeur titulaire hospitalo-universitaire en anesthésie réanimation, catégorie P1, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur général du Service d’aide médicale urgente (SAMU) ;

-  Monsieur Lévi SAWADOGO, Mle 225 035 V, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-  Monsieur Kiougou BAMOGO, Mle 28 423 W, Economiste de santé, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Olivier SOSSA ;

-  Monsieur Constant DAHOUROU, Mle 58 198 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des formations sanitaires publiques.

D. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

-  Monsieur Boubacar Sidiki Babile SEYE, Mle 913 B (SOFITEX), Ingénieur des sciences appliquées, C4, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la Société des fibres textiles (SOFITEX).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

-  Monsieur Yaya SANKARA, Mle 279 335 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

-  Monsieur Aboubacar SAWADOGO, Mle 119 330 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

-  Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 52 276 R, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, grade 1, 17ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

-  Monsieur Roger Honorat Charles NEBIE, Mle 46 544 W, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur de Cabinet ;

-  Monsieur Samuel PARE, Mle 110 909 A, Professeur titulaire, catégorie P1, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général.

Le porte-parole du gouvernement

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Burkina : Politique, coopération et terrorisme aux menus des quotidiens

Burkina- Presse- Revue

Burkina : Politique, coopération et terrorisme aux menus des quotidiens

Ouagadougou, 1er déc. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce vendredi font cas du conseil des ministres d’hier mercredi, de l’aide alimentaire Japonaise et de la lutte  contre le terrorisme.

Lutte contre le terrorisme : « Le symposium de Riyad interroge le rôle des médias », titre le quotidien public Sidwaya.

Le quotidien rapporte que la Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a organisé mardi dernier, à Riyad, en Arabie Saoudite, un symposium sous le thème : «  Rôle des medias dans la lutte contre le terrorisme ».

L’objectif du symposium, selon le journal, est d’impliquer davantage les professionnels de l’information dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Le journal ajoute que selon le Dr Mohamed Rahman Swary, « le recours aux médias sociaux est un moyen de réduire la propagande de l’extrémisme ».

Il s’est appesanti sur les capacités d’influences des médias traditionnels et surtout modernes sur les individus et les changements sociaux.

Aide alimentaire Japonaise : « Vers une distribution saine du KR 2020 », annonce Sidwaya dans sa manchette.

Le journal indique que la chine en plus d’intervenir dans d’autres projets de développement, manifeste aussi sa solidarité à l’endroit du peuple burkinabè sur le plan alimentaire.

Connue sous le nom de Kennedy Round (KR), l’aide alimentaire va permettre de compenser un tant soit peu, le déficit en riz, et du même coup, résoudre une importante préoccupation des ménages qu’est la précarité céréalière.

Le journal souligne que le gouvernement Japonais a consenti au titre de l’année fiscale 2021, une quantité contractuelle de plus de 3000 tonnes de sacs de riz d’une valeur de 2,5 milliard FCFA, qui est en cours de réception dans les magasins de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS) à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Conseil des ministres : « Le projet de budget exercice 2023 adopté. Aboubacar Sidiki Babile Seye, nouveau DG de la Sofitex », a mentionné le journal privé Le Pays à sa Une.

Le Pays informe que ces décisions ont été prises hier mercredi en conseil des ministres à Ouagadougou sous la présidence de Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré président de la Transition, président du Conseil des ministres.

Le journal Privé rapporte aussi l’adoption d’un projet de loi portant dépolitisation de l’Administration publique et renforcement de la méritocratie, au cours de ce conseil des ministres.

Il précise que ce projet vise à réduire les influences négatives de la politique sur  le fonctionnement de l’Administration publique et à renforcer la promotion par le mérite.

Sidwaya ajoute que pour le ministre Bazié, l’adoption de cette loi permettra de dire que pour occuper un poste de responsabilité, il y a des caractéristiques dont il faut tenir compte, en plus de la moralité.

L’Observateur Paalga, aborde au titre du ministère du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, la nomination de Aboubakar Sidiki Babile Seye comme nouveau DG de la Sofitex.

Agence d’information du Burkina

POM-ZCS/wis

 

Burkina: le gouvernement adopte un projet de loi portant dépolitisation de l’Administration publique et renforcement de la méritocratie

Burkina: le gouvernement adopte un projet de loi portant dépolitisation de l’Administration publique et renforcement de la méritocratie.

Ouagadougou, le 30 nov. 2022(AIB)-Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi, à un projet de loi portant dépolitisation de l’administration publique et renforcement de la méritocratie, en vue de promouvoir la compétence et la moralité dans les postes de responsabilités dans l’administration publique, a indiqué le ministre Bassolma Bazié.

La loi portant dépolitisation de l’administration publique et renforcement de la méritocratie, vise à combattre le laxisme et le favoritisme qui mettent à l’écart de gens biens formés et compétents au nom de certains aspects sociaux, a affirmé le ministre Bassolma Bazié au sortir du conseil des ministres.

Selon M. Bazié, cet état de fait «saccage» l’administration publique et le fondement de la construction véritable du Burkina Faso.

Selon lui, la Constitution du 2 juin 1991, les travaux du mécanisme africain d’évaluation par les pairs de 2006 et les travaux du collège des sages suite à la crise sociale née de l’assassinat en 1998 du célèbre journaliste d’investigation l’affaire Norbert Zongo, ont tous reconnu la nécessité de dépolitiser l’administration publique.

Pour M. Bazié, l’adoption de cette loi permettra de nommer des responsables compétents et de bonne moralité.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : De nouveaux responsables à la tête des 13 Directions régionales de police

Burkina : De nouveaux responsables à la tête des 13 Directions régionales de police

Ouagadougou, 30 nov. 2022(AIB)-Le conseil des ministres a nommé mercredi, de nouveaux responsables à la tête des 13 Directions régionales de police que compte le Burkina Faso. 11 Directeurs provinciaux de police sur un total de 45 ont été également nommés le même jour.

 

1. Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 24 550 P, Commissaire divisionnaire

de police, catégorie 1, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur

régional de la Police nationale de la Boucle du Mouhoun ;

 

-2. Monsieur Marc DAKUYO, Mle 211 708 X, Commissaire de police,

catégorie 1, 3ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la

Police nationale des Cascades ;

 

3. Monsieur Abdoulaye BELEM, Mle 211 703 B, Commissaire

divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé

Directeur régional de la Police nationale du Centre ;

 

4. Monsieur Dagnidoma Alphonse YODA, Mle 217 558 C, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé

Directeur régional de la Police nationale du Centre-Est ;

 

5. Monsieur Oumar SOULAMA, Mle 24 453 H, Commissaire principal de

police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional

de la Police nationale du Centre-Nord ;

 

-6. Monsieur Somgnougda Aimé Salvador BOUGMA, Mle 227 566 R,

Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est

nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre-Ouest ;

 

-7. Madame Minata KONATE/TRAORE, Mle 226 554 K, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommée

Directrice régionale de la Police nationale du Centre-Sud ; (PHOTO).

 

8. Monsieur Wendkouni Barthélemy YANOGO, Mle 111 487 C,

Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé

Directeur régional de la Police nationale de l’Est ;

 

9. Monsieur Pierre Claver KONATE, Mle 227 565 E, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé

Directeur régional de la Police nationale des Hauts-Bassins ;

 

10. Monsieur Cébastien SAWADOGO, Mle 227 567 N, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé

Directeur régional de la Police nationale du Nord ;

 

11. Madame Palingwendé Natacha Maryel SAWADOGO/ZOUNGRANA,

Mle 239 811 W, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade,

2ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Police nationale du

Plateau-Central ;

 

12- Monsieur Namagna TRAORE, Mle 46 680 G, Commissaire de police,

catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la

Police nationale du Sahel ;

 

13- Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 29 064 T, Commissaire principal

de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur

régional de la Police nationale du Sud-Ouest ;

 

14- Monsieur Maneguedebketa Fidèle BOGORE, Mle 245 873 Z,

Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est

nommé Directeur provincial de la Police nationale des Banwa ;

 

15- Monsieur Yempabou Ibrahim LOMPO, Mle 239 824 R, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé

Directeur provincial de la Police nationale du Bazèga ;

 

16- Monsieur Souleymane BIKIEGA, Mle 245 868 J, Commissaire principal

de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur

provincial de la Police nationale du Ganzourgou ;

 

17- Monsieur Arnaud Léandre SANOU, Mle 283 358 N, Commissaire de

police, catégorie 1, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur

provincial de la Police nationale du Namentenga ;

 

18- Monsieur Soumaïla TRAORE, Mle 102 429 M, Commissaire principal

de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur

provincial de la Police nationale de la Komondjari ;

 

19- Monsieur Wendlanam Moïse KABORE, Mle 283 352 E, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé

Directeur provincial de la Police nationale de la Kossi ;

 

20- Monsieur Rayangnéwendé KABRE, Mle 101 495 R, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 1er grade, 5ème échelon, est nommé

Directeur provincial de la Police nationale du Noumbiel ;

 

21- Monsieur Maouibadan Patrice NEBIE, Mle 283 354 G, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er

échelon, est nommé

Directeur provincial de la Police nationale de l’Oudalan ;

 

22. Monsieur Bonaventure DEMBELE, Mle 46 703 F, Commissaire

principal de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé

Directeur provincial de la Police nationale de la Tapoa ;

 

23. Monsieur Yomboué Norbert BAYALA, Mle 217 596 J, Commissaire de

police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur

provincial de la Police nationale du Tuy ;

 

24. Monsieur Constant RAMDE, Mle 111 441 H, Commissaire de police,

catégorie 1, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de

la Police nationale du Ziro.

Agence d’information du Burkina

Sahel : Le gouverneur demande aux ONG de cesser de distribuer de l’argent aux déplacés

Sahel : Le gouverneur demande aux ONG de cesser de distribuer de l’argent aux déplacés

 Dori, 30 nov. 2022(AIB)-Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho relevant des «dérives», a demandé aux ONG de mettre fin à compter du 31 décembre 2022, à la distribution de cash aux personnes qui ont fui les violences terroristes pour les investir dans des projets structurants.

 Dans une correspondance en date du 28 novembre 2022, le gouverneur de la région du Sahel le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho a invité les responsables des agences du système des Nations Unies, les ONG, projets et programmes intervenant dans son ressort territoriale, à arrêter toutes les modalités de distribution du cash aux personnes déplacées internes à compter du 31 décembre 2022.

Dans la correspondance dont nous avons eu une copie, il a été d’emblée rappelé que lors de la rencontre du 25 novembre dernier entre les représentants du système des Nations-Unies et les personnes ressources de la région du Sahel, présidée par le gouverneur, le diagnostic de la distribution du cash, ses dérives et ses méfaits sur la société, le vivre-ensemble et la cohésion sociale, gage et socle d’un retour à la paix, ont été débattus et compris de tous.

En rappel, près de 1, 7 millions de personnes ont été contraintes à l’exil depuis le début des attaques terroristes au Burkina Faso, il y a six ans.

D’après des informations reçues par l’AIB, à cause du cash, certaines personnes refusent de regagner les localités libérées et des combattants terroristes continuent leur sale besogne, assurés que leurs familles reçoivent régulièrement des aides financières.

Il ressort également que la gestion de cette manne financière entraine régulièrement des tensions au sein de certaines familles.

Le gouverneur du Sahel a exhorté ses interlocuteurs à réorienter les financements dans des investissements structurants et dans des formations ou le renforcement de capacités de groupements, associations ou coopératives. Toute chose qui selon le lieutenant-colonel Sorgho, contribuera à faciliter et à accompagner efficacement la résilience des populations vulnérables éprouvées par la crise sécuritaire et humanitaire que traverse la région.

Agence d’information du Burkna

MAM/sn/ata

NB: photo d’illustration

 

 

 

 

 

 

 

Ioba : Campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée 

Burkina-Santé-Vaccination-Poliomyélite

Ioba : Campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée

Dano, (AIB)- La Haut-Commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo /Sermé, a présidé le vendredi 25 novembre 2022, à Dano, une rencontre de plaidoyer de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, débutée le même jour.

Dans le cadre de la lutte contre cette maladie, le district sanitaire de Dano, en collaboration avec ses partenaires du ministère de la santé a organisé une campagne de vaccination de riposte contre le poliovirus.

Selon le responsable du Programme élargi de vaccination (PEV) du district sanitaire de Dano, Iliassé Ouédraogo, la campagne qui a déjà commencé va se dérouler en deux étapes.

« La première administration du Vaccin polio oral (VPO) se mène présentement du 25 au 28 novembre 2022 et la deuxième administration aura lieu du 16 au 19 décembre 2022, sur toute l’étendue du territoire provincial et concerne les enfants de 0 à 59 mois», a-t-il expliqué.

Il a indiqué qu’un nouveau vaccin nommé nVPO2 sera administré lors des deux passages des agents vaccinateurs à 50 953 enfants dans le district sanitaire de Dano, a indiqué le responsable PEV.

« Aucun enfant de la tranche d’âge ne devrait manquer cette campagne », a souligné M. Ouédraogo.

Les agents vaccinateurs passeront de porte en porte ou recevront les enfants aux lieux habituels de vaccination pour administrer le vaccin.

« C’est pourquoi, la rencontre de plaidoyer a été organisée pour contribuer à la réussite de cette campagne de vaccination contre la poliomyélite », a indiqué le responsable du PEV.

Pour cela, a-t-il dit, le district a besoin de l’engagement des autorités administratives, religieuses et coutumières à soutenir et à participer à l’organisation de la vaccination.

Il a invité les médias et les structures associatives à sensibiliser et à partager l’information à l’ensemble de la population.

« La poliomyélite n’a pas de traitement mais elle peut être prévenue par la vaccination à plusieurs reprises. Les enfants de 0 à 15 ans non vaccinés peuvent être atteints de la poliomyélite » a ajouté M. Ouédraogo.

Il a informé qu’au Burkina Faso, on dénombre 73 cas confirmés de cette maladie paralysante dont un cas à Batié dans la région du sud-ouest.

« Pourtant autour d’un seul cas de polio confirmé, il y a 200 sujets infectés présentant ou pas des symptômes », a poursuivi Iliassé Ouédraogo dans son exposé.

Le médecin chef par intérim de Dano, Dr Djenkinaba Koné, a relevé que notre pays avait été certifié il y a 06 ans pour l’élimination de la poliomyélite mais elle est revenue à cause des transits avec certains pays voisins.

Dr koné a demandé le soutien de tous pour protéger les enfants contre cette maladie.

Pour la Haut-Commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo, chaque parent ou tuteur d’enfants doit tout mettre en œuvre afin que tous les enfants de 0 à 59 mois reçoivent les deux doses du nVPO2 au cours de cette campagne de vaccination.

Elle a lancé un appel à la mobilisation et à la sensibilisation pour que la riposte contre le poliovirus soit un succès dans la province du Ioba.

Agence d’information du Burkina

SZ/hb/ata

Bazèga/Digitalisation de la santé communautaire : La phase pilote officiellement lancée 

Burkina-Santé-Digitalisation

Bazèga/Digitalisation de la santé communautaire : La phase pilote officiellement lancée

Kombissiri, (AIB)- Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Jean Claude Kargougou, a lancé dans la matinée de ce mardi 29 novembre 2022, à Kombissiri, les activités de la phase pilote de la digitalisation de la santé communautaire dénommée ‹‹ mHealth››.

Le lancement de la phase pilote de la digitalisation de la santé communautaire dénommée ‹‹ mHealth››, a eu lieu à Kombissiri, ce mardi 29 novembre 2022, par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Jean Claude Kargougou.

Selon lui, ce lancement marque le début de l’opérationnalisation de la digitalisation des activités des Agents de santé à base communautaire (ASBC) qui constituent un maillon essentiel pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

« Le paquet d’activités intégrées de nature promotionnelle, préventive, curative et de soutien offert par ces acteurs communautaires, contribue à la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins de santé », a précisé le ministre.

M. Kargougou a indiqué que la phase pilote de la digitalisation qui concerne les districts de Kombissiri et de Boromo, va s’étendre les mois à venir, aux autres districts du Burkina.

Cette digitalisation va permettre de mettre dans un module, 15 prestations des ASBC sur un téléphone Android.

Ces prestations sont entre autres, la prise en charge des enfants de moins de 5 ans, le suivi de la grossesse en communauté, les soins du nouveau-né en communauté, l’orientation des parents pour les actes de naissance, etc.

Le lancement officiel est intervenu en présence de la ministre de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques Aminata Zeba/Sabané, des autorités régionales du Centre-sud, des partenaires et du personnel du district sanitaire de Kombissiri.

Agence d’information du Burkina

TPT/hb/ata

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