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Justice et crise sécuritaire au menu des quotidiens burkinabè

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Justice et effort de guerre au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 déc.2022 (AIB)-Les journaux de ce jeudi font cas de la requête du chef de l’État à la contribution de l’effort de guerre et de l’arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana. 

« Arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana : Les précisions du parquet militaire » affiche à sa Une le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte un communiqué du procureur militaire qui informe que le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana arrêté le 27 décembre 2022, est soupçonné d’être impliqué dans un projet de déstabilisation du régime du président Ibrahim Traoré.

L’Observateur Paalga ajoute également que sur l’affaire du présumé détournement de fonds destinés aux VDP, le procureur militaire rassure que des investigations sont en cours.

Le journal privé Le Pays pour sa part confie que l’enquête lancée par le procureur militaire fait suite aux témoignages de deux personnes, un civil et un militaire qui devraient être confrontés au lieutenant-colonel Zoungrana le 28 décembre mais que l’accusé a nié toutes les accusations qui lui sont portés.

Sous un autre angle, L’Express de Faso édité à Bobo Dioulasso titre à sa Une : « Au palais de justice : Bamassa écope d’un an avec sursis ».

L’Express du Faso mentionne que l’ex DG de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bamassa Ouattara qui est poursuivi pour détournements de deniers publics et d’abus de fonction a comparu le mardi 27 décembre 2022 devant le Tribunal correctionnel de Bobo Dioulasso.

Le quotidien public Sidwaya pour sa part précise qu’il a été reconnu coupable pour le deuxième chef d’accusation et a écopé de 12 mois d’emprisonnements et d’une amende de 500.000 FCFA le tout assorti de sursis.

Le journal précise qu’il a été condamné pour avoir « abusé intentionnellement » de sa fonction de DG de la SNC pour mettre en location des matelas appartenant à l’institution.

Dans un autre regard, L’Observateur Paalga arbore à sa manchette : « Contribution à l’effort de guerre : Les syndicats de l’Education disent payer déjà un lourd tribut».

Le quotidien indique que la proposition du gouvernement de prélever 1% sur le salaire des travailleurs pendant deux ans pour financer l’effort de guerre, n’obtient pas l’assentiment de tout le monde précisément celui de la coordination des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ces derniers estiment dans une déclaration publiée par Sidwaya que les enseignants paient déjà un lourd tribut dans la situation de guerre que vit le pays.

Dans cette même lancée, le quotidien bobolais poursuit que la CNSE a justifié son refus à la contribution de guerre par plusieurs raisons qui sont entre autres l’absence d’un audit de l’armée, les nombreux restes à recouvrer (RAR).

Une autre raison évoquée par les syndicats pour ne pas payer est la vie chère qui impacte négativement le quotidien des populations et qui réduit le pouvoir d’achat mais aussi la présence de nombreux dons.

La CNSE refuse également de payer se basant sur les moyens limités du personnel éducatif qui n’a que son stylo comme moyen de défense et bien plus, a-t-elle relevé.

Le journal bobolais rapporte que la CNSE invite par ailleurs à ne pas donner l’impression que les travailleurs ne consentent pas de sacrifices pour aider à la lutte contre cette guerre dans laquelle des individus aux intérêts diamétralement opposés à ceux du peuple burkinabè, l’ont plongé aujourd’hui.

Agence d’information du Burkina

BS/wis  

Commune de Pô : Le budget 2023 adopté à 463 032 258 francs CFA

Burkina-Pô-Mairie-Budget-Adoption

Commune de Pô : Le budget 2023 adopté à 463 032 258 francs CFA

Pô, 29 déc. 2022 (AIB)-Les membres de la délégation spéciale de Pô ont tenu leur deuxième session ordinaire de l’année 2022 le dimanche 20 décembres 2022 à Pô. Ils ont adopté le budget de l’année 2023 qui s’élève à 463 032 258 francs CFA.

Les 18 membres présents sur les 20 que compte la délégation spéciale de Pô, 11 ont voté pour le budget et sept contre.

Le budget adopté pour l’année 2023, est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 463 032 258 francs CFA, dont 328 490 225 francs CFA pour le fonctionnement et 134 542 033 francs CFA pour les investissements.

Le PDS Valérie Bama entouré du secrétaire général de la mairie (à droite) et du deuxième adjoint

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Valérie Bama a rappelé que ce budget est en baisse de 38 815 974 par rapport au budget primitif de 2022.

Cela est dû au faite que l’Etat n’a pas encore transféré certaines lignes, a-t-il noté.

Pour augmenter les recettes, le PDS à invité les membres et tous les acteurs à une implication effective dans la mobilisation des ressources en sensibilisant les populations.

Le président de la délégation spéciale a donc le quitus de la délégation d’aller défendre le budget à la commission technique régionale.

Au cours de cette session des délibérations à caractère financier et administratif ont été examinées et adoptées.

Le président de la délégation spéciale a salué l’esprit d’équipe qui a prévalu tout au long de cette session.

Également tous les membres de la délégation se sont engagés à sensibiliser les contribuables et la population en générale sur la participation citoyenne afin de faire de la commune de Pô, une commune résiliente et exemplaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/wis

Passerelles piétonnes à Ouagadougou : Adoptées par les enfants, rejetées par les adultes (article)

Passerelles piétonnes à Ouagadougou : Adoptées par les enfants, rejetées par les adultes (article)

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Les passerelles pour piétons construites pour faciliter la traversée en toute sécurité, au niveau de certaines zones à forte affluence, sont ignorées par la majorité des Ouagavillois qui préfèrent les laisser aux enfants et continuer à lutter dangereusement avec les automobilistes et les motocyclistes pour se frayer un passage.

 Ce jeudi 1er décembre 2022 aux environs de 9h, Alima Taonsa est bloquée au beau milieu de la route devant le CHU Yalgado Ouédraogo, le visage grave. Elle fulmine et crie contre ces automobilistes qui refusent de lui céder le passage. Mais peine perdue.

Non seulement, les conducteurs refusent la priorité à dame Taonsa mais l’assourdissent aussi avec leurs sirènes, comme pour lui dire qu’elle a intérêt à rester sur place, si elle tient à sa vie. Au bout de quelques minutes, la piétonne réussi tant bien que mal à s’en sortir.

Pourtant, la vendeuse d’eau et de jus devant l’hôpital, avait une solution sous les yeux : le pont pour piétons ou passerelle piétonne, construit (e) il y a moins d’un an.

Les passerelles piétonnes sont surtout empruntées par les enfants.

Tout comme Alima Taonsa, ils sont nombreux ces Ouagavillois qui ne se servent pas encore de cette dizaine d’infrastructures réalisées devant des lieux de fortes affluences tels que les hôpitaux, les marchés et les écoles pour faciliter la traversée aux piétons.

C’est le cas de Roukiatou Bermonè. Un peu plus tôt au niveau du marché de Nioko 2, la jeune mère, un nourrisson à la hauteur de la poitrine, a engagé une course pour traverser un tronçon tristement célèbre pour la fréquence des accidents, parfois mortels. La passerelle située à deux pas d’elle, est surtout empruntée par les enfants, surtout les écoliers.

Malgré un marché et ses abords bondés en cette heure matinale d’achats de condiments et une chaussée drainant  de très nombreux travailleurs et élèves vers le centre-ville, le pont cherche désespérément des adultes.

Les adultes préfèrent courir pour traverser la voie.

Ces derniers préfèrent se faufiler entre les voitures et les motos pour se frayer un passage plutôt que de prendre les escaliers. Le constat est le même à la passerelle située près de l’échangeur de l’Est et de la gare de l’Est, non loin du marché de Dassasgo.

Seuls des rares passagers ou des petits marchands ambulants grimpent le pont. Moumouni Compaoré est à la recherche d’un objet utilitaire au niveau des boutiques qui longent le sud de la passerelle. Après satisfaction, pas question pour lui de refaire 300 m en arrière pour emprunter le pont.

Si l’écrasante majorité des usagers de la route s’abstiennent de passer par les passerelles piétonnes, quelques-uns s’en accommodent.

Pour Alima Taonsa, c’est à cause de son mal aux pieds qu’elle ne prend pas les ponts piétons.

Anne Marie Ilboudo prend le pont de Nioko2 avec sa petite fille en route pour l’école. La cinquantenaire assure qu’elle le fait à chaque fois, seule ou accompagnée, pour sa sécurité et pour celle des siens.

A Tampouy, Zacharia Bamogo a abandonné un court instant, sa moto devant une boutique, avant de prendre la passerelle pour rejoindre une cour située à l’opposée.

Il exprime sa gratitude aux autorités pour avoir pensé à la sécurité des citoyens.

Par peur des nombreuses motos et voitures, Boalidioa Lompo préfère aller payer «tranquillement sa cigarette» en passant par la passerelle de Yalgado. Il est suivi par Oumarou Tamboura.

Le jeune homme arrivé le 29 novembre 2022 de Djibo avec un proche malade, utilise le pont chaque fois, qu’il va à la pharmacie de l’hôpital.

Zacharia Bamogo remercie les autorités d’avoir pensé à la sécurité des citoyens.

En fin de journée du 1er décembre 2022, Madeleine Nyampa, classe de 4e, prend la passerelle de Nonsin pour rentrer à la maison.

A cause d’un mal respiratoire chronique, l’adolescente ne prend jamais le risque de traverser la voie par peur de perdre le souffle en milieu de chaussée.

Ibrahim Kaboré est conscient qu’en cas d’accident sous la passerelle, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. C’est pourquoi le jeune marchand de vêtements trouve  très judicieux de prendre l’infrastructure de Baskuy (route de Ouahigouya).

Toutefois, malgré la très grande affluence en cette heure de descente (18h), certains téméraires n’hésitent pas à enjamber les blocs de béton surmontés de fer pour traverser la route. Assèta Sawadogo (16ans environs) ne s’explique pas pourquoi «les garçons» jouent avec leurs vies.

La police municipale déguerpit régulièrement les vendeurs qui ferment les escaliers des passerelles avec leurs marchandises.

A ce sujet, elle n’est pas la seule à chercher à comprendre les motivations profondes des citoyens qui n’empruntent pas les passerelles.

Les explications vont du simple au complexe en fonction des intervenants. Pour Issaka Ouédraogo, vendeur de cache-nez devant l’entrée de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, c’est parce que l’infrastructure n’a pas encore été inaugurée que les gens ne l’empruntent pas.

«Le principal mal qui ronge les gens aujourd’hui, est le mal des articulations.  Chaque fois que j’emprunte la passerelle durant la journée, la nuit au moment de me coucher, j’ai mal partout. C’est pourquoi je préfère négocier pour traverser. Le pont est une bonne idée. Seulement il n’est pas fait pour les souffrants», se justifie Alima Taonsa.

 

Nouvelles, non contraignantes et insalubres

 

Seydou Tiemtoré, vendeur de pièces détachées au pied de la passerelle de l’Est, témoigne que ceux qui viennent des provinces utilisent davantage ces infrastructures plus que les citadins. Il pense que les autorités devraient d’abord donner l’exemple en prenant régulièrement les ponts.

De l’avis de Salif Bikienga, vendeur d’objets plastiques sous la passerelle de Nioko 2, la nouveauté de l’infrastructure fait que certains passent plutôt leur temps à l’admirer et pensent même qu’il faut payer avant de l’utiliser.

Les escaliers de la passerelle du CHU Yalgado Ouédraogo, sont souvent bloqués par les motos du parking.

La sexagénaire Sophie Kagambega dit avoir des vertiges quand elle emprunte ledit pont. C’est pourquoi elle traverse chaque fois la chaussée pour aller au marché de Nioko 2.

«Le pont aide nos enfants. Mais les adultes peuvent se démerder en regardant bien à droite et à gauche avant de traverser», se convainc Roukiatou Bermonè.

Le maraicher Salfo Sawadogo comprend les vielles personnes mais interpelle les plus jeunes sur le fait qu’il ne doit pas être question de facilité ou de paresse quand leurs vies sont en jeu.

«Vraiment les agents de sécurité font des efforts pour nous encadrer. C’est nous seulement qui sommes têtus. De nos jours, nous sommes devenus tous des récalcitrants. Nous faisons comme bon nous semble.  Pourtant ce n’est ni à notre avantage ni en celui de nos enfants», ajoute-t-il.

Abel Wend-Gomdé Sawadogo préconise des blocs de bétons suffisamment hauts pour contraindre les citoyens à utiliser les ponts.

La vendeuse de fruits Kadi Balma, pointe l’inaccessibilité de la passerelle de l’hôpital de Bogodogo. En effet des balises qui vont jusqu’à l’Agence nationale de sécurité alimentaire, de l’environnement, de l’alimentation et du travail (Ex laboratoire national de santé publique), barrent l’accès aux marches du pont pour les usagers qui sortent du centre de santé.

Mme Balma relève aussi le côté insalubre de l’infrastructure, devenue une véritable toilette publique pour les enfants en situation de rue et un gîte pour des présumés délinquants.

C’est fort de ce constat que la vendeuse dit avoir interdit à ses enfants ne peut plus emprunter la passerelle.  Le pont à piétons de la gare de l’Est et celui de l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, sentent aussi des odeurs nauséabondes à cause des urines et des excréments humains sont visibles à plusieurs endroits.

Certaines passerelles à l’image de celle de ont été transformées en toilettes publiques.

Pour les cas d’inaccessibilité, il faut  noter aussi le cas du pont pour piétons de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. A des moments de la journée, le parking interne réservé aux engins à deux roues est tellement bondé, que les motos sont simplement parquées contre les marches, rendant l’utilisation de l’infrastructure presque impossible.

La passerelle de Nioko 2 est difficilement empruntable les matins, côté marché, à cause des nombreuses vendeuses qui se sont installées près des escaliers et de leurs clients qui y laissent vélos et motos avant de faire leurs achats.

«Chaque semaine, des voleurs dérobent au moins une moto de valeur sans compter les descentes de la police municipale mais elles refusent de changer d’endroit ou de mettre simplement leurs engins au parking. C’est comme si elles ne tiraient pas leçon du vol des engins et des contraventions», peste un vendeur de médicaments de la rue de l’autre côté de la voie.

Wendemi Kaboré est l’une de ces vendeuses. «Les policiers nous fatiguent mais nous les fatiguons également. Pourtant, ils se soucient de nous mais nous sommes plutôt préoccupés par la recherche de notre pitance quotidienne», indique la vendeuse de salades et d’oignons à une coudée des escaliers.

Elle dit être les lieux par contrainte car ayant perdu sa place au sein du marché. Le chargé des Relations publiques de la Police municipale de Ouagadougou, Adama Pamtaba, confirme ces propos.

Il estime qu’il est difficile d’avoir à chaque mètre carré de la ville, un agent  pour résoudre le problème d’occupation anarchique de la voie publique.

Le policier soutient que c’est parce que les ponts pour piétons ne sont pas utilisés qu’ils sont détournés à d’autres fins. Si des petits délinquants en font leurs gîtes, d’autres citoyens en font leurs lieux de sport.

C’est le cas de la passerelle de Tanghin où chaque soir, des sportifs cavalent sur les marches ou font des pompes.  Selon Adama Pamtaba, des patrouilles ciblent régulièrement les zones criminogènes y compris les passerelles.

Pour l’insalubrité, il indique que la police municipale a le devoir d’adresser une contravention à toute personne prise sur le champ entrain de salir les passerelles mais que le nettoyage ne relève pas de ses prérogatives.

Par ailleurs, M. Pamtaba estime que les gens ont la difficulté ou la réticence à prendre ces infrastructures qui minimisent les risques d’accidents, parce qu’elles  ne sont pas encore suffisamment entrées dans les mœurs.

Ce dernier  aspect est partagé par le psychologue Valentin Couraogo.

«Nous sommes dans une zone urbaine densément peuplée mais qui n’a pas encore acquis des habitudes des grandes agglomérations comme nous le voyons un peu ailleurs. Ces infrastructures sont assez récentes et leurs mises  à disposition ne sont pas souvent suivies de  vastes campagnes de sensibilisations», dit M. Couraogo.

Le spécialiste du comportement humain parle aussi du goût du risque chez les jeunes pour tantôt prouver leur bravoure tantôt pour défier l’autorité.

Le psychologue Valentin Couraogo appelle les jeunes à la raison et invite les autorités à donner l’exemple.

D’après le psychologue, si certains individus changent de comportement après «avoir frôlé la mort», pour d’autres il faut la sensibilisation voire l’éducation sur les tenants et les aboutissants des passerelles.

Selon Valentin Couraogo, un individu auparavant réticent peut changer par «intuition»,  où lorsqu’il voit que son entourage ou des  leaders charismatiques empruntent les ponts pour piétons.

Le Directeur général de la Mobilité urbaine, Abel Wend-Gomdé Sawadogo, insiste quant à lui sur le respect de normes techniques. Selon lui, la voirie urbaine doit placer des éléments de contrainte qui obligent les usagers à passer forcement  sur les passerelles.  «Dans certains pays, on met des blocs suffisamment hauts au niveau des bordures latérales ou au niveau du terre-plein central pour obliger les gens à utiliser les ponts. Parce que les gens sont dans la logique de facilité, en voulant courir pour traverser plutôt que de faire l’effort de monter sur l’escalier et de descendre de l’autre côté», explique M. Sawadogo, par ailleurs responsable du programme ‘’Mobilité et Sécurité routière’’.

A titre d’exemple, il note que les piétons vont naturellement utiliser les feux tricolores situés à proximité des ponts pour traverser la route que de mettre plus de temps et d’efforts avec les passerelles.

Abel Wend-Gomdé Sawadogo précise que des cadres de concertation ont vu le jour entre des acteurs à différents niveaux pour que désormais, tous les éléments soient pris en compte pour minimiser les défauts d’utilisation.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

abgatilado@yahoo.fr et @Tilado ABGA

Article publié le jeudi 29 décembre 2022 dans le quotidien public Sidwaya N° 9797, pages 10 et 11.

Légende : Crédits photos Tilado Apollinaire ABGA et Police municipale.

Encadré : Une dangereuse traversée

Le jeudi 1er décembre 2022 aux environs de 17h20mn, un groupe d’élèves à vélos, traversent la chaussée sous la passerelle piétonne de Nonsin. Majoritairement des adolescentes, elles évitent soigneusement les intersections pour se faufiler entre une grille ‘’déchirée’’, placée au niveau du terre-plein central (TPC), afin de séparer les deux voies.

Tout à tout, une voiture projeta la dernière du groupe sur le bitume dans un bruit sec qui fit sursauter les riverains. Fort heureusement, la voiture immatriculée «France au revoir» a pu freiner à quelques deux ou trois mètres de la gamine, âgée d’environs 11 à 13 ans.

Des secouristes improvisés, ordonnent à l’enfant tétanisée de rester immobile, pendant que ses camarades l’observent avec angoisse de l’autre bout de la voie.

Au bout d’une vingtaine de minutes, elle se releva et s’assis sur le bord du TPC. Des professeurs ont quitté son établissement situé à un jet de pierre pour venir prendre ses nouvelles.

En attendant des éventuels examens médicaux, visiblement il y a eu plus de peur que de mal.

Nous qui avons parcouru les différentes passerelles piétonnes de la ville de Ouagadougou le même jour entre 6h et 19h pour comprendre les raisons qui poussent les gens à les éviter malgré les dangers, venions d’être malheureusement  servi en direct. En effet, ce qui est arrivé à la petite a déjà touché de nombreux piétons, alors que la passerelle est à leur portée.

TAA.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Centre médicale de Pô : Une partie du bâtiment a pris feu

Burkina-Pô-Hôpital-Incendie

Centre médicale de Pô : Une partie du bâtiment a pris feu 

Pô, 29 déc. 2022 (AIB)-Le bureau du coordonnateur du centre médical de Pô avec antenne chirurgicale, une partie du bâtiment de consultation des médecins et  leur salle de garde ont été endommagés très tôt ce jeudi par un incendie. 

Pour le moment l’origine de l’incendie est inconnu. Grâce à la promptitude des accompagnants des malades et des riverains, l’incendie a été maîtrisé.

Par mesure de prudence, tout le matériel des autres bureaux, a été évacué.

Agence d’information du Burkina 

HKO/wis 

Ouahigouya : L’ONG APADE renforce les capacités des journalistes, des leaders d’opinion et des OSC

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Ouahigouya : L’ONG APADE renforce les capacités des journalistes, des leaders d’opinion et des OSC

Ouahigouya, 29 déc. 2022 (AIB)- L’ONG All For Peace and Dignity (APADE) a organisé les mardi et mercredi  dernier, à Ouahigouya, un atelier de renforcement de capacités au profit de journalistes, leaders d’opinion et des membres d’organisations de la société civile.

Cette session de formation initiée par l’APADE rentre dans le cadre de mise en œuvre de son projet « Réponse d’urgence en abris, protection en eau, hygiène et assainissement au profit des personnes déplacées internes ainsi que les ménages hôtes vulnérables dans la région du Nord.»

L’objectif poursuivi est de renforcer les capacités des acteurs de protection en situation d’urgence afin qu’ils puissent participer aux actions de prévention et de réponses aux cas d’enfants à besoins spécifiques dans les communes de Ouahigouya et Séguénéga.

Le Directeur provincial en charge de la solidarité, de l’action humanitaire du Yatenga Adama Sawadogo a outillé les participants sur la problématique par des présentations à travers des modules de protection en situation d’urgence en faisant un aperçu général sur la protection, les signes de vulnérabilité de l’enfant en situation d’urgence dans le cadre de l’action humanitaire.

Le superviseur des activités de protection de l’enfance à l’APADE Hamed Sawadogo

Le superviseur des activités de protection de l’enfance à l’APADE Hamed Sawadogo a émis le vœu que les participants qui sont des leaders puissent être un tremplin pour la prise en charge des enfants en situation d’urgence dans la région du Nord.

« Nous attendons des participants que sont les acteurs médiatiques et leaders d’opinion, qu’ils mettent en œuvre le contenu de la formation à savoir apporter des informations claires, adaptées et utiles aux populations sur la situation humanitaire au Burkina Faso en lien avec la protection de l’enfance », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina 

PN/wis 

Centre-sud : La délégation consulaire régionale offre 3 millions de FCFA de vivres aux déplacés internes

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Centre-sud : La délégation consulaire régionale offre 3 millions de FCFA de vivres aux déplacés internes 

Manga, 29 déc. 2022 (AIB)-La représentation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a offert mardi, des vivres d’une valeur totale de trois millions de francs CFA aux déplacés internes de trois provinces de la région. 

La Délégation consulaire régionale du Centre-sud (DCR-CS) de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a offert mardi, dans le cadre de l’appel à la solidarité nationale, des vivres d’une valeur totale de trois millions de francs CFA aux déplacés internes résidant dans les trois provinces de la région que sont le Bazèga, le Nahouri et le Zoundwéogo.

Le lot de vivres est composé spécifiquement de 200 sacs de 25kg de riz et de 50 sacs de 50 kg de maïs.

« Ce don est la part contributive de la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina Faso en réponse à l’appel du président du Faso qui a invité les Burkinabè à se montrer solidaires des déplacés internes en ces moments difficiles qu’ils traversent », a déclaré le président de la DCR-CS de la CCI-BF, Joseph Rouamba.

M. Rouamba a expliqué qu’au total, la CCI-BF a mobilisé la somme de 100 millions de francs CFA pour soutenir les personnes déplacées internes dans l’ensemble des régions du pays.

Le président de la DCR-CS Joseph Rouamba (à droite) appelle les acteurs du commerce à voler au secours des personnes en situation de vulnérabilité

« C’est dans la répartition de cette somme que les trois millions de francs CFA sont revenus à notre région pour l’achat des vivres destinées aux déplacés internes et que nous avons décidé, ce matin, de remettre aux autorités pour qu’à leur tour, elles les remettent aux services de l’Action sociale qui se chargeront de les distribuer aux bénéficiaires », a-t-il dit.

La gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma qui a réceptionné le don a salué un acte « de grande valeur qui va contribuer à soulager la peine de compatriotes en détresse ».

Elle a précisé qu’à la date du 31 octobre 2022, le Centre-sud a accueilli dans ses trois provinces, 8635 Personnes déplacées internes.

A l’endroit de la CCI-BF, la gouverneure Yvette Nacoulma a dit renouveler sa gratitude pour son esprit de solidarité et aussi pour « avoir répondu spontanément à l’appel du gouvernement ».

Elle a également invité d’autres bonnes volontés à lui emboiter le pas et à soutenir les personnes en situation de précarité de la région car, dit-elle, « la crise a contribué a aggravé aussi la vulnérabilité des communautés hôtes qui sont obligés dans un esprit de solidarité de partager leurs ressources avant les interventions de l’Etat et de ses partenaires ».

Le président de la DCR-CS, Joseph Rouamba a lui aussi abondé dans le même sens en appelant les acteurs du monde du commerce à faire parler leur cœur, si possible, envers les personnes vulnérables.

Agence d’information du Burkina

MZ/wis

Burkina : « Aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires », (responsable)

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Burkina : « Aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires », (responsable)

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)-Le représentant du ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Dr Robert Charles Nébié, a indiqué mardi, qu’ »aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires ».

« Aucun développement durable ne peut être envisagé en occultant les télécommunications satellitaires, la collecte, le traitement et l’interprétation des différentes données des systèmes spatiaux », a annoncé mardi le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Robert Charles Nébié.

L’ouverture du symposium a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Robert Charles Nébié (en blanc)

Dr Robert Charles Nébié, s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement du deuxième symposium international sur l’aérospatial et l’atelier de fabrication de satellite.

Il a souligné que la « rencontre est parfaitement en phase avec les besoins actuels car il est impérieux pour nos pays de développer les technologies spatiales qui présentent des enjeux énormes ».

Pour lui, de nos jours, nos sociétés ont besoin de se doter de moyens de prévention et de résolution sophistiqués en vue d’être à mesure de faire face à certaines catastrophes d’origine naturelle ou anthropique.

Dr Nébié a exhorté les experts du domaine spatial venus d’horizons divers à proposer des pistes de solutions « à nos pays qui rencontrent des difficulté d’ordre sanitaire, alimentaire et sécuritaire ».

Pour l’ancien ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Pr Fréderic Ouattara, cet évènement s’inscrit dans la dynamique du développement de l’industrie spatiale en Afrique.

M. Ouattara a affirmé que le contexte actuel de nos pays et de l’évolution du monde nous contraint à investir pour des avancées importantes dans le domaine spatial.

L’ancien ministre en charge de la recherche et de l’innovation, Pr Fréderic Ouattara

« Pour une connectivité de qualité, pour une sécurité alimentaire et sanitaire, pour un développement socio-économique, pour une bonne adaptation au changement climatique, nous avons besoin de données satellitaires fiables en temps réel », a-t-il indiqué.

L’ex ministre a appelé à une volonté politique irréversible et au renforcement de la coopération avec les pays qui s’illustrent brillamment en la matière afin de permettre un développement spatial rapide et conséquent dans les pays qui sont en retard.

« Face aux risques et aux dangers communs, nous devons absolument agir en synergie si nous tenons à notre survie et à la qualité de notre existence », a-t-il fait savoir.

Pour le président de l’université de Koudougou, initiateur de l’évènement, Pr Issa Abdou Moumoula, ce symposium vient témoigner de l’attachement et surtout du réel intérêt de notre pays au développement d’un programme spatial national.

Le président de l’université de Koudougou, initiateur de l’évènement, Pr Issa Abdou Moumoula

« Il est le reflet de sa volonté de s’initier aux technologies satellitaires, pour en tirer toutes les retombées » a-t-il insisté.

Selon M. Moumoula, dans la mise en œuvre de ce programme, la promotion, le développement et l’encadrement de l’expertise locale universitaire occupe une place centrale.

De son avis, c’est dans ce cadre que la formation de 30 étudiants et doctorants a été initiée durant ce symposium.

« Cette formation vise à faire comprendre aux apprenants, le fonctionnement, la modernisation et la structuration des satellites pour avoir une meilleure connaissance de l’importance de la technologie spatiale », a-t-il expliqué.

En rappel, le 28 août 2020, l’ex président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait annoncé le lancement de la phase de construction du premier satellite 100% burkinabè, baptisé Burkina Sat1. Ce projet est piloté par le physicien spatial et ancien ministre, Fréderic Ouattara.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis 

Bogandé : Les locaux de la mairie de Manni vandalisés

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Bogandé : Les locaux de la mairie de Manni vandalisés

Bogandé, 29 déc. 2022 (AIB)-Les locaux de la mairie de Manni, dans la province de la Gnagna, région de l’Est, ont été vandalisés dans la nuit du mardi à mercredi.

De sources concordantes, c’est aux environs de 20 heures que des individus non identifiés sont passés visiter les locaux de la mairie de Manni.

Ils ont saccagé les locaux et détruit d’important matériels avant de se fondre dans la nature.

Agence d’information du Burkina 

Burkina : Le ministère de l’Economie reconnait le mérite de 297 agents

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Burkina : Le ministère de l’Economie reconnait le mérite de 297 agents

Ouagadougou, 29 déc. 2022 (AIB)- Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Aboubacar Nacanabo a décoré ce mardi, 297 agents dans l’ordre de l’Etalon, du mérite burkinabè, de la médaille d’honneur des Douanes et du mérite de l’économie et des finances.

Selon le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective Aboubacar Nacanabo, « la distinction honorifique pour un travailleur, est l’une des plus nobles et des plus importantes distinctions qui soit ».

« Elle souligne avec éclat le sens et la valeur de son implication professionnelle marquée par le sérieux et la recherche permanente de l’excellence », a-t-il poursuivi.

Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Aboubacar Nacanabo

M. Nacanabo s’exprimait mardi, à Ouagadougou à l’occasion de la cérémonie de décoration des agents du ministère de l’Economie, qui se sont distingués par leur ardeur et leur abnégation au travail.

Il a indiqué que la cérémonie de décoration est un symbole fort de promotion du mérite et de l’excellence.

« C’est une étape essentielle où l’État, à travers notre département, marque un arrêt pour témoigner sa reconnaissance à des serviteurs qui œuvrent au quotidien pour relever les nombreux défis » a rélévé Dr Nacanabo.

Aux dires du ministre, le moment est propice pour cette cérémonie, vue les défis de l’heure liés notamment à l’exécution de la mission de pilotage de l’économie, des finances publiques, de gestion du domaine foncier national, etc.

« Le pays est dans une situation difficile, chacun doit redoubler d’effort. Nous disons à tous les lauréats et même ceux qui ne sont pas lauréats cette année de continuer à servir l’Etat » a exhorté M. le ministre.

                Le récipiendaire Moussa Convolbo

« Les résultats forts appréciables auxquels le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective est parvenu, malgré un contexte difficile, est le fruit de notre engagement commun et des efforts de chacun et de chacune » a-t-il souligné.

Pour le récipiendaire Moussa Convolbo, de la Direction générale des impôts, cette distinction est une marque de confiance de l’Etat burkinabè et de ses supérieurs hiérarchiques.

           La récipiendaire Aminata Ouédraogo

« C’est une grande joie qui m’anime. C’est une invite à plus d’engagement dans le travail. J’invite surtout les plus jeunes à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de pouvoir recevoir une médaille qui est le couronnement du travail abattu » a fait savoir Aminata Ouédraogo, récipiendaire.

Distingué Chevalier de l’ordre de l’Etalon, l’Inspecteur divisionnaire des Douanes, Alexis Dabiré a dédié sa décoration à sa famille et à ses collaborateurs.

L’Inspecteur divisionnaire des Douanes, Alexis Dabiré est distingué Chevalier de l’ordre de l’Etalon

Notons que des 297 récipiendaires, 40 sont dans l’ordre de l’Etalon, 75 dans l’ordre du mérite burkinabè, 35 dans l’ordre de la médaille d’honneur des Douanes et 147 dans l’ordre du mérite de l’économie et des finances.

Agence d’information du Burkina

RK/wis 

Burkina : Le réseau Orange restauré à Solenzo

Burkina-Solenzo-Réseau-Orange-Disponible

Burkina : Le réseau Orange restauré à Solenzo

Solenzo, 28 déc. 2022 (AIB)-Le réseau Orange est disponible depuis ce mercredi soir à Solenzo et les portables sont de nouveaux opérationnels pour les appels, a constaté l’AIB sur place. 

Le réseau Orange est disponible depuis ce mercredi 28 décembre soir à Solenzo et les portables qui étaient déposés sont de nouveaux opérationnels. Les habitants ont recommencé à faire des appels partout, a constaté l’AIB sur place.

Les téléphonies mobiles avaient été saccagées par des hommes armés depuis le mois d’août 2022 plongeant la ville de Solenzo dans une difficulté de communication.

La population avait fait recours à la rédaction des lettres quand elle voulait communiquer avec des tiers d’autres localités du Burkina.

L’arrivée de l’armée très récemment à Solenzo a accéléré les choses et la population a été informée de la restauration rapide des réseaux de télécommunications.

Agence d’information du Burkina 

Burkina : Distinction, Inauguration, Pénurie et arrestation au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Distinction, Inauguration, Pénurie et arrestation au menu des quotidiens

Ouagadougou, 28 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi font cas de l’arrestation du lieutenant-colonel Zoungrana, de la rumeur de pénurie de carburant, de l’inauguration d’un nouveau centre commercial et de la décoration de 285 personnes.

Décoration à la présidence du Faso : « 285 serviteurs de l’Etat distingués », titre le quotidien public Sidwaya.

Le quotidien rapporte que la cérémonie officielle de décoration a eu lieu, dans l’après-midi du mardi 27 décembre 2022, dans l’enceinte de la Grande chancellerie, en présence du chef de l’Etat, Ibrahim Traoré.

Parmi les récipiendaires, 153 ont été élevés de la médaille de l’Ordre de l’Etalon, et 132 de la médaille de l’Ordre du mérite.

Le pays rapporte qu’Olivia Rouamba, ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur et Ruth Bini Ouattara, journaliste à la Télévision nationale, ont toutes deux été décorées.

Sous un autre registre l’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso titre : « Centre commercial « Liza Mall » un joyau aux normes internationales Alizéta Kambou née Bonkoungou ».

Le quotidien informe que Ouagadougou a abrité le mardi 27 décembre 2022, l’inauguration du centre commercial  « LizaMall », énorme galerie marchande, de Alizéta Kambou née Bonkoungou.

Parrainée par le président-directeur général, du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, cette inauguration a connu la présence effective de membres du gouvernement et opérateurs économiques.

Le doyen des quotidiens ajoute que pour la promotrice, Alizéta Kambou, ce centre commercial a été conçu et mis en œuvre pour donner plus de choix et de possibilités à la clientèle.

A l’en croire, les différents niveaux du bâtiment sont compartimentés afin d’offrir plusieurs services.

Dans un autre registre, le doyen des quotidiens mentionne, Pénurie d’essence : « Les émeutes du carburant auront-elles lieu ?

L’Observateur Paalga, a rappelé un communiqué de la direction générale de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY), qui informait les distributeurs que la distribution du Super 91 allait connaitre des perturbations.

Raison avancée, des opérations de maintenance dans certains dépôts de pays côtiers abritant les stocks.

Le fameux communiqué précisait en outre qu’ « en attendant la reprise normale des chargements dans les pays côtiers, la SONABHY va procéder au plafonnement des quantités servies à 60% ».

L’Express du Faso indique que dans la matinée du 27 décembre, plusieurs stations d’essence ont été prises d’assaut par les usagers dans la capitale burkinabè.

Des images diffusées par des confrères montrent effectivement plusieurs personnes attroupées dans les stations, dans l’attente d’être servies en carburant.

Sidwaya dans sa manchette, rapporte les propos du ministre du commerce Serge Poda qui affirme qu’ « il n’y a pas de rupture ».

« Je voudrais dire et rassurer toute la population que pour la question des hydrocarbures, il n’y a pas de rupture. Nous avons des stocks qui sont au niveau des pays côtiers qui sont en cours de cheminement et qui vont arriver incessamment cette nuit ou demain mercredi », soutient le ministre Poda.

L’Express du Faso titre à sa une, Velléité de coup d’Etat : «  Encore le Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ? ».

Selon le quotidien, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avait parlé lors de sa rencontre avec les organisations de la société civile, d’une tentative de coup d’Etat.

Le journal précise que les choses commencent à se dessiner par rapport à cette affaire avec des arrestations de civils comme d’hommes de tenue.

Agence d’information du Burkina

POM/wis 

Burkina : Le mérite de 285 personnes reconnu pour services rendus à la Nation

Burkina-Décorations

Burkina : Le mérite de 285 personnes reconnu pour services rendus à la Nation

Ouagadougou, 28 déc. 2022 (AIB)-285 personnes ont été décorées ce mardi, au cours d’une cérémonie, présidée par le chef de l’Etat, le capitaine, Ibrahim Traoré, pour services rendus à la Nation burkinabè.

Ce mardi après-midi, 285 filles et fils du pays ont été distingués pour leur dévouement et leur sacrifice au quotidien dans le travail.

132 personnes ont été fait chevalier de l’ordre de l’Etalon et 153 chevalier de l’ordre du mérite burkinabè.

La cérémonie de décoration a été présidée par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré

Cette cérémonie de distinction des agents du public et du privé a été présidée par le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

A cet effet, l’ambassadeur du Burkina au Ghana, le général de brigade Pingrenooma Zagré a été élevée à la dignité de Grand-croix burkinabè.

Le général de brigade Pingrenooma Zagré a été élevée à la dignité de Grand-croix burkinabè

La ministre en charge des Affaires étrangères Mme Ragnaghnéwendé Olivia Rouamba s’est dite satisfaite de sa décoration comme officier de l’ordre de l’Etalon par les plus hautes autorités, dans un contexte de crise sécuritaire difficile que traverse le pays.

« C’est un rappel du coup à un devoir et à une abnégation dans la tâche quotidienne que nous abattons. C’est aussi une interpellation, en même temps pour rester en phase avec nos objectifs et œuvrer afin que le pays puisse retrouver sa sécurité et sa tranquillité d’antan », a-t-elle soutenu.

La ministre en charge des Affaires étrangères Mme Ragnaghnéwendé Olivia Rouamba

La patronne de la diplomatie burkinabè a dédié sa médaille aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont tombées sur le champ de bataille pour défendre la patrie.

Le directeur de communication de la presse ministérielle (DCPM) de la Commission, de l’informatique et des libertés, Moussa Congo a également traduit sa satisfaction aux autorités pour sa décoration comme chevalier de l’ordre de l’Etalon.

M. Congo a fait savoir qu’en 20 ans de service, il a reçu plus de 8 lettres de félicitation et 4 distinctions au prix Galian.

Le directeur de communication de la presse ministérielle (DCPM) de la Commission de l’informatique et des libertés, Moussa Congo

« Je prends cette médaille comme étant un appel. Je profite de l’occasion pour remercier mes supérieurs hiérarchiques et mes collègues. Je reconnais que c’est une conjugaison d’efforts, c’est un travail d’équipe et je leur dédie cette médaille », a-t-il ajouté.

Le médiateur du Faso, Mme Fatimata Sanou/Traoré, pour sa part, a indiqué que sa distinction est une invite à faire davantage dans le travail.

Mme Sanou, Chévalier de l’ordre de l’Etalon a salué ses collaborateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour l’accompagner dans les activités de sensibilisation et du respect des droits des citoyens au Burkina.

Le médiateur a aussi félicité le professionnalisme de son personnel qui a permis de traiter les nombreux dossiers de dysfonctionnements enregistrés en 2022 avec succès.

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

Solenzo : Des habitants se prononcent sur une probable réouverture des classes 

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Solenzo : Des habitants se prononcent sur une probable réouverture des classes 

Solenzo, 28 déc. 2022 (AIB)-A la suite de la libération très récente de la ville de Solenzo par les FDS, des habitants se sont confiés à l’AIB sur la possibilité de réouverture des salles de classe pour les nombreux élèves privés de cours. 

Les écoles sont fermées à Solenzo suite à la présence des hommes armés depuis le mois de juillet dernier et il était impossible de tenir la rentrée scolaire 2022/2023.

L’opération « FELEHO » qui signifie reprendre son bien en langue bwamu, a permis de nettoyer la province et la ville de Solenzo.

Cependant, plusieurs personnes se posent la question de savoir s’il y a une possibilité d’ouverture des salles de classe pour les nombreux élèves privés de cours.

Un micro trottoir réalisé le lundi 26 décembre à Solenzo à permis à la population de se prononcer.

SK est un ancien élève du Lycée Provincial des Banwa. Selon ses dires, il a eu la chance de poursuivre ses études en 4è à Ouagadougou mais une dizaine de ses amis élèves sont toujours à la maison.

« Vraiment je suis venu pour les congés car Solenzo m’a manqué. J’ai plus de 13 amis qui sont assis et attendent. Je vois qu’actuellement il y a la sécurité donc si en janvier on ouvre l’école même à Solenzo ville ça va aider beaucoup d’élèves », a-t-il souhaité.

IB a plus de 5 écoliers à l’école Solenzo C. Selon lui, « ce n’était pas la faute à quelqu’un si les classes ont été fermées ». Mais il reconnaît que depuis l’arrivée des FDS, l' »on peut dormir profondément ».

« Nous étions dans la honte, honte de voir notre province prise, honte de voir nos enfants à la maison sans cours mais actuellement je rends grâce à Dieu », a-t-il soutenu.

« Si en janvier, on ouvre l’école je serai très content et c’est possible d’ouvrir pour faire un peu un peu. Dans mon secteur, il y a plusieurs dizaines d’enfants assis sans solution car à cause de la pauvreté, on peut pas envoyer les enfants ailleurs »: renchérit-il.

« Ce que nous voyons est rassurant même si ce n’est pas fini car le nettoyage se poursuit. J’ai appris qu’on dit d’envoyer les enfants à Dedougou mais pourquoi pas ici si on sent que les choses avancent », a souligné AD.

Il a indiqué qu’un enfant de CM2 loin de ses parents vit une situation pénible.  ”C’est pour cela que nos enfants sont ici même les collégiens. Et je prie Dieu que d’ici là, on ouvre l’école mais nous on peut pas décider », a-t-il poursuivi.

AD a indiqué que les FDS sont leurs enfants qui les protègent. « Il faut songer à ouvrir les classes car dans mon quartier aucun enfant n’est allé ailleurs pour poursuivre les cours », a-t-il souhaité.

Si certains veulent l’ouverture des classes en janvier 2023, d’autres estiment que cela est impossible.

DD est couturier au marché de Solenzo. Selon lui, ses enfants sont déjà en ville et s’il faut ouvrir les classes en janvier, il aura des difficultés pour ramener ces derniers dans le temps imparti.

« Il faut attendre l’année prochaine même s’il y a beaucoup d’élèves qui sont toujours à la maison. Les enseignants ne sont pas là à cause de certaines salles de classe visitées par les hommes armés »: a-t-il conclut.

Si DD souhaite la reprise pour l’année prochaine, MYO, présidente de l’association des mères éducatrices (AME) de l’école Solenzo A n’approuve pas cette idée de l’année prochaine.

« Il faut ouvrir les classes en janvier et montrer à tout le monde que Solenzo est devenue comme avant », suggère-t-elle.

« Si on doit envoyer les enfants à Dedougou, c’est pour dire que les hommes armés sont toujours au dessus alors que depuis la présence des FDS, aucun homme armé n’ose s’approcher donc il faut nous aider afin que nos enfants commencent les cours car des centaines d’enfants sont à la maison »:ajoute t-elle.

AC devait faire la classe de CM1 mais selon ses dires, elle est toujours à la maison à l’attente d’une quelconque reprise. Son amie VFC qui devait faire le CM2 est également assise à la maison.

Selon les dires de ces deux écolières leurs aînés du collège sont en ville par contre les écoliers de leurs maisons du CP1 au CM2 sont à la maison à ne rien faire.

Faut-il réellement attendre l’année prochaine pour le démarrage des cours ?
NK se lamente :

« Je suis avec mes 3 enfants du CP1, CE2 et CM2. Avant on dormait à 19h mais actuellement on peut atteindre 22h donc je peux dire que ça va et si ça va pourquoi ne pas ouvrir les classes ? que le gouvernement nous aide vraiment », a-t-il souligné.

Pour le président du conseil provincial des OSC des Banwa, HC, même si toute la province ne démarre pas les cours, la ville de Solenzo peut commencer.

« Beaucoup d’enfants sont là et si on est sincère, les autres localités peuvent être à Solenzo et on va faire en attendant le nettoyage total de la province des Banwa », a-t-il suggéré.

Selon le Haut Commissaire Oumarou Sandwidi joint au téléphone, le souhait était le retour de la sécurité et aujourd’hui c’est une chose acquise.

Selon ses dires, une rencontre avait été tenue avec les techniciens de l’éducation et aujourd’hui avec la présence des FDS, le reste de l’année scolaire 2022/2023 peut être sauvée.

Agence d’information du Burkina

SO/wis 

Dépollution des sites d’orpaillage : Une «plante miraculeuse» fait des merveilles au Burkina Faso (article)

Dépollution des sites d’orpaillage : Une «plante miraculeuse» fait des merveilles au Burkina Faso (article)

 Ouagadougou, 28 déc. 2022(AIB)-Comme l’Homme et les animaux, la nature utilise aussi les plantes pour se soigner. C’est le cas avec la phytorémediation, une technologie écologique utilisée dans les régions du Centre-ouest et du Centre-sud du Burkina Faso pour dépolluer un environnement, mis-en mal par les produits chimiques utilisés dans l’orpaillage artisanal et semi-mécanisé. Découverte.

En ce midi du mardi 6 décembre 2022, une cinquantaine de personnes dont une dizaine d’enfants, âgés pour certains de moins de 10 ans, se bousculent dans les entrailles de la terre.

Le crépitement des détecteurs de métaux tenus par des adolescents, jumelés aux bruits des pioches et des  broyeurs, constituent un infernal fond sonore pour ces aventuriers venus des quatre coins du Burkina Faso.

Au milieu de cette fourmilière qui n’est que la partie visible de l’iceberg, s’est immobilisée une machine Caterpillar dont la pelle compte mordre de la terre potentiellement riche en minerai.

Nous sommes sur un pan du site d’orpaillage de Nébia, dans la commune  de Dassa, province du Sanguié, à près de 160 km de la capitale Ouagadougou, dans le Centre-ouest du Burkina Faso. «Le Caterpillar n’est pas embourbé. Le camion qu’on doit charger, a eu une crevaison en cours de route…», lâche le conducteur Seydou Séré, 33 ans, un mégot à la main.

A Nébia, depuis une dizaine d’années, petits et grands recherchent l’or avec ardeur.

L’originaire de Ouagadougou qui traine sur les lieux depuis quatre ans, se sent «étranger» et dit n’avoir aucun pouvoir pour chasser les nombreux gamins du village qui pullulent sur le site. Oumarou Bayili (21ans), étudiant en première année d’Histoire, aide son père depuis un mois à broyer de la latérite.

Le risque pour lui de s’attacher au présent de l’or au détriment du passé de l’Histoire, n’est pas à écarter.   Mais il soutient qu’il rejoindra le campus dès que les cours seront programmés.

Les détecteurs de métaux sont prisés à Nébia.

Après 12 ans d’activités, «faute d’avoir mieux trouvé», Salifou Bayili, 32 ans, côtoie toujours cet endroit «dangereux», au regard des éboulements meurtriers qu’il a vus depuis la découverte du filon d’or.

Si les occupants du site d’orpaillage de Nébia sont surtout préoccupés par la recherche du métal jaune et des devises qui en découlent, d’autres acteurs  s’inquiètent de l’utilisation artisanale du cyanure et autres métaux lourds qui sont néfastes pour l’homme, l’environnement et les animaux.

C’est le cas de l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT). En 2020, avec, le concours du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le Développement (FONRID), il a implanté  sur un site d’orpaillage, une technologie de «dépollution des sites d’exploitation minière artisanale et semi-mécanisée de l’or par phytoremédiation».

Selon Dr Martine Diallo/Koné, Le Chrysopogon zizainoides est pérenne, non envahissante et résiste aux ravageurs et aux feux de brousse.

Selon la cheffe de projet, Dr Martine Diallo/Koné, la phytoremédiation est une technologie qui permet de dépolluer les sols, les eaux et l’air par l’utilisation des plantes.

A Nébia, Chrysopogon zizanioides anciennement appelé Vetiveria zizanioides a été mis en terre dans une clairière clôturée s’étendant sur un hectare. Cette espèce végétale venue du sud de l’Inde, a un système racinaire très fourni qui élimine sur une grande échelle, les  produits chimiques utilisés par les orpailleurs dans l’extraction et le traitement de l’or, notamment le cyanure et le mercure, explique Mme Diallo.

Le site de dépollution de Nébia a été identifié avec le concours de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi mécanisées (ANEEMAS).

Il  est comme une zone de confluence qui reçoit les rejets de cyanure et autres métaux lourds drainés par les eaux pluviales vers les cours d’eaux.

Chrysopogon zizanioides procède à l’élimination des produits chimiques grâce à ses feuilles (phytovolatisation) et à ses racines (phytostabilisation, phytoextraction et phytodégradation), détaille la chercheuse. Pour Dr Martine Diallo/Koné, outre la dépollution du site, le projet a permis un transfert de compétences à la population, notamment par la formation aux techniques de repiquage de «la plante miracle».

Le moins que l’on peut dire c’est que des habitants de Nébia sont satisfaits des résultats. En premier le point focal des lieux, Emile Bayili qui se dit émerveillé par la rapide transformation d’un terrain où presque rien ne poussait.

En deux ans d’implantation à Nébia, Chrysopogon zizainoides dépasse la taille d’un homme adulte.

«Au début, l’endroit était aride, il y avait à peine de l’herbe. Mais de nos jours, quand tu arrives, vraiment tu es très content. C’est devenu une grande brousse. Les reptiles et autres petits  animaux sont de retour. ‘’Si quelqu’un dit qu’il n’est pas ravi de l’initiative, c’est qu’il n’a pas vu les résultats !’’», renchérit Issa Bayili, adossé au secco de son hangar où il mène la causette avec six autres personnes en face de l’école primaire publique A de Nébia.

Le  chef de terre de Nébia affirme avoir cédé le lopin de terre qui abrite la technologie de dépollution, car il a été convaincu dès le départ du bien-fondé du projet.  «Dès que des herbes ont commencé à pousser dans la clairière, les plus sceptiques ont commencé à croire. Le projet a permis de former beaucoup de gens de Nébia et des villages environnants.

Le chef de Nébia souhaite encore d’autres sessions de formations au profit des habitants de son village et des villages environnants.

Certains ont déjà commencé à repiquer dans leurs champs pour les fertiliser ou pour freiner l’érosion», ajoute le chef.

Alors que le projet se clôture en fin 2022, le chef de Nébia souhaite davantage de formations et de plants pour les villages voisins. Dr Martine Diallo/Koné se félicite de la baisse des teneurs dans certains cas et de la disparition dans d’autres cas, des  métaux tels que le fer, l’arsenic, le cyanure et le mercure.

Le projet de dépollution par phytoremédiation n’est pas cantonné à Nébia. Il a été répliqué en avril 2022 dans le Centre-sud du Burkina, près de la frontière avec le Ghana, plus précisément à Nimbrongo, dans la commune de Ziou, province du Nahouri.

Cette fois-ci l’IRSAT travaille en tandem avec un consortium d’associations et d’ONG sous financement néerlandaise, dans la mise en œuvre du projet ECDD (Eau clé du développement durable) dont l’une des composantes prend en compte la phytoremédiation.

                                           

                                             Un marché de dupes ?

Dans ce village, le projet a affronté quelques résistances à ses débuts car certains orpailleurs étaient convaincus qu’on voulait les chasser des lieux. Mais avec les explications, les conseils, les sensibilisations et l’implication des Forces vives de la localité, les choses ont pu démarrer, affirme Issaka Tapsoba, secrétaire particulier du préfet de Ziou.

Le chef de Toungou (Nimbrongo) félicite les acteurs qui œuvrent à sauver l’environnement.

Le chef de Toungou ravi de l’entente scellée, a mis à la disposition du projet, un terrain de 2 ha préalablement identifié avec l’apport de l’ANEEMAS,  ajoute le président du Comité villageois de développement de Nimbrongo, Tigussouré Sia.

Le dispositif se veut un réceptacle pouvant accueillir des polluants charriés à travers 14 ha de sites d’orpaillages éparpillés en amont, assure le conseiller en Eau et Sol, Etienne Nacoulma, officiant pour le compte du projet ECDD. Il fait observer que la technologie est mise en œuvre sur une superficie située entre des sites de cyanuration et des champs suivi d’un cours d’eau.

Pour Etienne Nacoulma, la physionomie du site de Nimbrongo, montre que la dépollution est en marche.

Cela a le mérite de protéger les spéculations qui y poussent et les populations qui vivent au-delà du Burkina Faso, vu que le cours d’eau se jette au Ghana, relate M. Nacoulma, visiblement satisfait des résultats engrangés en quelques mois.

«Comme résultats déjà perceptibles, les plants ont réussi à limiter la dégradation du sol. Les ravins et les petites rigoles qui existaient, sont déjà comblés. Il y a une pousse d’herbe qui montre que nous sommes en train de reconstituer le sol qui était dénudé, totalement dégradé sur le site», a-t-il clamé.

Toutefois, pendant que les acteurs de la phytoremédiation mettent en œuvre leurs technologies à Nébia et à Nimbrongo, des orpailleurs et des utilisateurs de cyanure et autres métaux lourds continuent leurs activités. Très près de ces deux sites, on aperçoit effectivement des montagnes de terres extraites des profondeurs même à 60 m.

Ces amas potentiellement riches et des roches préalablement broyées, sont distillés sur place dans des trous à cyanure,  afin de recueillir de l’or.

Kougré Sia travaille dans la cyanuration depuis 2015 sur le site de Nimbrongo.

«Les gens disent que le cyanure détruit le sol. Je n’en sais pas grand-chose. Je me contente de faire mon travail pour mériter mon salaire à la fin du mois. Seuls nos patrons ont un mot à dire sur la question», argue Kougré Sia,  au milieu de ses plusieurs trous à cyanures, situés à deux pas de la clôture du site de dépollution de Nimbrongo.

Son patron et chef du site, Karim Songtoa, estime que les orpailleurs sont conscients des dangers mais continuent d’utiliser le cyanure par manque d’autres méthodes pour extraire l’or.

Aussi, «nous pensons que comme les plantes absorbent les écoulements de cyanure et mercure, nous pouvons continuer à travailler un peu un peu pour pouvoir s’occuper de nos familles en attendant d’autres solutions», a ajouté le chef des orpailleurs. Cependant, il assure que des dispositions sont prises pour protéger les animaux et la nature du cyanure. Karim Songtoa confie par ailleurs que ses collègues et lui sont engagés dans des campagnes de reboisement pour limiter la déforestation.

Le chef des orpailleurs de Nimbrongo, Karim Songtoa, loue l’initiative quand bien même il dit être contraint de continuer à utiliser le cyanure.

Tout comme à Nimbrogo, les orpailleurs de Nébia disent n’avoir pas le choix que de continuer à utiliser le cyanure, au risque de se retrouver sans emploi et sans pain pour eux et pour leurs familles.

«On félicite les gens du projet pour ce qu’ils font. On sait que ce qu’on fait n’est pas bien, mais nous n’avons pas les moyens. Le cyanure est très dangereux, mais c’est dans ça, qu’on gagne notre pain quotidien. Petit à petit on va arrêter. Mais pour le moment si on dit qu’on va arrêter, on a menti», disserte Alassane Oualbéogo, près de son trou de cyanure à un jet de pierre du site de dépollution de Nébia.

Lazare Tiendrebéogo, un peu plus loin, se fait très discret. A l’ombre d’un arbre, aidé par un adolescent, il prélève dans trois barriques, de la terre rouge qu’il mélange à de l’eau avant de la passer au tamis, à la recherche du précieux métal.

«Vous savez, un individu peut être conscient d’une situation. Mais quand pour l’instant il n’a aucune solution, il ferme les yeux et fonce», philosophe-t-il.

N’y a-t-il pas comme un  effet pervers qui consiste pour les orpailleurs à continuer à polluer en toute conscience tout en se disant que la phytoremédiation va faire le reste ?

Dépollueur de tensions communautaires

 «Même si la cyanuration est toujours pratiquée sur un site, la présence de la technologie réduit fondamentalement la pollution de sols mais aussi des eaux ruisselant des points de cyanuration vers le cours d’eau», fait observer Dr Martine Diallo/Koné. La chercheure a surtout confiance à la pérennité du Chrysopogon zizanioides qui selon elle,  demeurera  et pourra continuer à dépolluer durant des décennies.

Des orpailleurs ramassent de la latérite qu’ils viennnent de broyer à Nimbrongo.

Le conseiller en Eau et Sol, Etienne Nacoulma compte sur le temps et la responsabilité des orpailleurs pour adopter pleinement la technologie et utiliser des moyens verts d’extraction de l’or. «Les artisans miniers tant qu’ils ne voient pas les résultats, ne peuvent pas adhérer.

Lorsque nous leur apprenons comment dépolluer, ils comprennent qu’à leur niveau, ils doivent travailler à limiter cette pollution. Déjà, nous avons ce sentiment qu’ils sont même gênés  de continuer ce traitement-là.

Au début, ils étaient sceptiques. Actuellement, ils montrent leur adhésion», analyse-t-il à propos des orpailleurs de Nimbrongo. M. Nacoulma fait également confiance à l’ANEMAS qui est selon lui, dans la dynamique de trouver des moyens et des techniques plus appropriés d’extraction de  l’or en milieu artisanal.

Issa Bayili pensent que les orpailleurs de Nébia feront de leur mieux pour réduire l’utilisation des produits chimiques car ils ont été sensibilisés et connaissent maintenant l’importance de repiquer la plante partout.

Si la phytoremédiation vise à dépolluer l’environnement des résidus de produits chimiques utilisés dans l’orpaillage, elle a également permis de dépolluer les relations entre communautés dans la province du Nahouri.

Issaka Tapsoba insiste sur le suivi après la clôture du projet.

Selon Issaka Tapsoba,  vu que le site de Nimbrongo est situé à cheval entre les communes de Ziou et de Zecco, les deux bords ont rangé leurs  incompréhensions aux oubliettes, pour s’accorder sur une initiative qui porte sur la santé et le développement de toute la province et au-delà.

Pour Salam Sawadogo en service au poste forestier de Ziou, une technologie verte comme la phytoremédiation est à même de réduire les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs, car les animaux sont moins exposés à la consommation des herbes ou des eaux contaminées au cyanure.

Il exhorte par ailleurs les acteurs à multiplier les campagnes de sensibilisation car les orpailleurs sont très mobiles. En plus de la technologie de la phytoremédiation, Salam Sawadogo souhaite des plantations massives d’arbres pour prévenir l’érosion et reconstituer le couvert végétal.

Les sites de Nébia et de Nimbrongo constituent des gouttes d’eau dans la mer quand on sait qu’à la faveur du boom minier intervenu en 2006,  le Burkina Faso abrite près de 800 sites d’orpaillage employant un million de personnes au moins pour faire vivre quelques trois à quatre millions de personnes.

Comme solutions, Dr Martine Diallo/Koné plaide pour une duplication de la technologie de la phytoremédiation à travers le pays, son transfert aux communes et son appropriation par les orpailleurs. La chercheure vante également les autres avantages de Chrysopogon zizainoides qui selon elle, est un antiérosif, un fertilisant et une matière première pour la fabrication d’objets utilitaires (toit de chaume, paniers).

Dr Diallo note également les rôles de la plante dans le renforcement des pentes et dans la reconstitution du couvert végétal. En un mot, la chercheuse salue l’action d’une plante miraculeuse aux multiples utilisations.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

abgatilado@yahoo.fr et @Tilado ABGA.

* Ce reportage a été réalisé avec l’appui du Rainforest Journalism Fund en collaboration avec Pulitzer Center. Il a été publié dans le quotidien public burkinabè Sidwaya, n°9796 du 28 décembre 2022, Pages 24-25.

 CREDITS PHOTOS ISSA COMPAORE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : La population de Solenzo fête Noël dans l’ambiance

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Burkina : La population de Solenzo fête Noël dans l’ambiance

Solenzo, 28 déc. 2022 (AIB)-La libération de Solenzo très récemment par les Forces de défense et de sécurité a permis aux populations de la localité de fêter ce dimanche, la fête de Noël dans l’ambiance. 

La libération de Solenzo par les Forces de défense et de sécurité a permis un retour progressif à la vie normale.

Ces congés, les véhicules de transport en commun sont remplis de passagers pour Solenzo.

C’est ce qu’à constater l’AIB le vendredi 23 décembre à la gare de Solenzo. Des élèves, quelques fonctionnaires et citoyens qui avaient quitté la ville, étaient parmi les passagers.

Marie Coulibaly est élève déplacé dans un établissement à Bobo. « Je suis venue pour les congés car on dit qu’actuellement, ça va beaucoup mieux. Je veux que les FDS restent pour toujours afin que nous puissions revenir rester »: a-t-elle confié.

Un agent de l’État qui a requis l’anonymat a affirmé :  »je suis venu constater que la ville est libérée et vraiment je suis très content. Avant je n’osais pas mettre les pieds à Solenzo mais aujourd’hui je vois que je peux revenir en janvier avec ma famille ».

               Denis Faho gérant du maquis « la cave »

La ville est un peu animée et on sent l’approche des fêtes de fin d’année. Quelques salons de coiffure sont ouverts et des têtes sont parées ça et là.

Les tailleurs sont dans les ateliers, les yeux rivés sur les tissus afin de dénicher un modèle.

Karim Zoungrana le sourire aux lèvres nous confie ce samedi 24 décembre soir devant son atelier au grand marché de Solenzo :

« Je ris car il y a longtemps que j’avais fermé. Regarde ce que je dois coudre c’est beaucoup et je peux avoir pour moi si l’armée va durer ici. Solenzo sera plus bon qu’avant ».

Ce dimanche 25 décembre, jour de Noël c’est l’ambiance dans la ville. Un tour dans un maquis à permis de prendre l’avis de quelques personnes.

Denis Faho est gérant du maquis « la cave ». Selon lui, la présence des FDS dans la ville a permis de changer les choses.

Il affirme : »il fut un moment où je ne pouvais pas vendre même 5 bouteilles par jour. Aujourd’hui, si je vois le coin remplie je ne fais que remercier le bon Dieu et les FDS car je peux dire que j’étais mort mais ce jour de Noël je suis ressuscité ».

Selon ses dires, il y a près de 4 mois qu’il n’y avait pas de musique à Solenzo et les gens étaient terrés chez eux.

                                            Issa Birgui

Issa Birgui renchérit : »laisse moi applaudir d’abord les FDS. Nous on pensait pas faire la fête à plus forte raison danser mais voilà que ma sueur coule déjà. Je n’ai pas de mots. Ce que je peux dire est que Dieu veille sur nos Forces de défense et de sécurité ».

Le lundi 26 décembre matin est jour de marché de Solenzo. La ville est mouvementée. Le marché est bondé de monde et c’est le bruit partout. L’on sent réellement le retour à la vie normale à Solenzo.

Agence d’information du Burkina 

Burkina : L’ex-DG de la SNC, Bamassa Ouattara écope d’un an de prison avec sursis 

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Burkina : L’ex-DG de la SNC, Bamassa Ouattara écope d’un an de prison avec sursis 

Bobo-Dioulasso, 28 déc. 2022 (AIB)-Le Tribunal de Grande Instance (DGI) de Bobo-Dioulasso a condamné mardi, à un an de prison avec sursis l’ex-DG de la SNC, Bamassa Ouattara.

L’ancien Directeur général (DG) de la Semaine nationale de la culture (SNC), Bamassa Ouattara a comparu ce mardi 27 décembre 2022 devant la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso.

Poursuivi pour détournement de biens publics et d’abus de fonction, il a été reconnu coupable pour le deuxième chef d’accusation.

En effet, Bamassa Ouattara a écopé de 12 mois de prison et d’une amende de 500 000 FCFA, le tout assorti de sursis, pour avoir « abusé intentionnellement » de sa fonction de DG de la SNC pour mettre en location des matelas appartenant à l’institution.

Chose qui n’est prévue dans aucun des textes régissant le fonctionnement de la SNC, selon les juges.

L’accusé a vite reconnu les faits, mais dit avoir pris la décision de mettre les matelas en location (250 F CFA par jour et par matelas), pour faire face à certaines dépenses « imminentes » dont une panne d’électricité, le paiement des vigiles qui transportaient les matelas, le paiement de l’eau lors des séances de nettoyage et certaines réparations.

De 2020 à 2022, il a reconnu avoir perçu la somme de 937 250 F CFA pour la location des matelas.

Le ministère public a estimé qu’en sa qualité de DG, il n’avait pas le pouvoir de mettre en location les matelas sans au préalable avoir l’accord écrit de son ministère de tutelle.

Par conséquent, il a requis une peine de 12 mois de prison et 2 millions F CFA d’amende, le tout assortis de sursis contre l’accusé.

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en premier ressort, le tribunal a retenu les faits d’abus de fonction et l’en a déclaré coupable.

Il écope ainsi de 12 mois de prison et une amende de 500 000 F CFA, le tout assorti de sursis.

En rappel, Bamassa Ouattara a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso suite à une dénonciation, le mercredi 7 décembre 2022.

Il a dirigé la SNC du 20 décembre 2018 au 31 août 2022.

Agence d’information du Burkina

NN-JMT/wis 

Nahouri : Une association offre des produits de nettoyage et du désinfectant aux malades

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Nahouri : Une association offre des produits de nettoyage et du désinfectant aux malades.

Pô, (AIB)-L’association Pizono-Zéna du secteur N°2 de Pô a offert, le 23 décembre 2022, du savon, des produits de nettoyage et du désinfectant, aux malades du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

Selon le président de l’Association Abdou Balora, ce don, composé de 6 cartons CITEC, 15 kg d’OMO et 50 litres de savon liquide, est une façon d’encourager le personnel soignant qui travaille nuit et jour aux côtés des malades.

Pour lui, l’objectif de ce don est de soutenir les malades du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) afin qu’ils assainissent leur cadre de vie et partant lutter contre les maladies liées à l’insalubrité.

Le Médecin chef du district sanitaire de Pô, Dr Daouda Bama, a indiqué que l’Association Pizono-Zéna soutiens les malades du CMA chaque fin d’année depuis 5 ans.

Tout en saluant les initiateurs, il a invité les autres structures à emboîter le pas de cette association afin de donner du sourire à ces malades qui sont hospitalisés en cette fin d’année.

Il s’est également engagé avec l’ensemble de son personnel à donner le meilleur d’eux même pour satisfaire les populations.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/ata

Nahouri : Une association offre des produits de nettoyage et du désinfectant aux malades.

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Nahouri : Une association offre des produits de nettoyage et du désinfectant aux malades.

Pô, (AIB)-L’association Pizono-Zéna du secteur N°2 de Pô a offert, le 23 décembre 2022, du savon, des produits de nettoyage et du désinfectant, aux malades du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

Selon le président de l’Association Abdou Balora, ce don, composé de 6 cartons CITEC, 15 kg d’OMO et 50 litres de savon liquide, est une façon d’encourager le personnel soignant qui travaille nuit et jour aux côtés des malades.

Pour lui, l’objectif de ce don est de soutenir les malades du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) afin qu’ils assainissent leur cadre de vie et partant lutter contre les maladies liées à l’insalubrité.

Le Médecin chef du district sanitaire de Pô, Dr Daouda Bama, a indiqué que l’Association Pizono-Zéna soutiens les malades du CMA chaque fin d’année depuis 5 ans.

Tout en saluant les initiateurs, il a invité les autres structures à emboîter le pas de cette association afin de donner du sourire à ces malades qui sont hospitalisés en cette fin d’année.

Il s’est également engagé avec l’ensemble de son personnel à donner le meilleur d’eux même pour satisfaire les populations.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/ata

Gourma : Les acteurs du développement dressent le bilan annuel de leurs activités

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Gourma : Les acteurs du développement dressent le bilan annuel de leurs activités

Fada N’Gourma (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Gourma, Toussaint Méda, a présidé, du 21 au 22 décembre 2022 à Fada N’Gourma, la deuxième séance ordinaire du Cadre de Concertation provinciale (CCP) de l’année 2022.

Durant quarante-huit (48) heures, les structures déconcentrées  de  l’Etat, les Organisations non-Gouvernementales, les collectivités territoriales et les associations de la province du Gourma,  ont analysé le bilan des activités réalisées  au cours de l’année 2022

Ils se sont aussi penchés sur la planification des activités de l’année 2023, au cours d’une séance ordinaire du Cadre de Concertation provinciale (CCP).

Selon le Haut-commissaire de la province du Gourma, Toussaint Méda, les présentations des différents acteurs ont permis de ressortir les taux d’exécution physique et financier au niveau des structures.

Il  s’est réjoui des résultats atteints par les structures au regard du contexte sécuritaire difficile qui sévit certaines localités

« Certaines activités non réalisées à cause de l’insécurité ont été reversées dans la planification de 2023 des structures », a-t-il indiqué.

M. Méda a ajouté que le report des activités programmées des collectivités territoriales, se justifie par le fait du changement institutionnel qui a occasionné à un certain moment la suspension de l’exécution du budget communal

Les acteurs de développement ont souhaité la sécurisation du territorial par la présence des Forces de Défense et de Sécurité (FDS)  pour favoriser la réalisation   projets de développement

La Conseillère d’entreprise du Programme de valorisation du potentiel agro-sylo pastoral de l’Est  (VALPAPE), Céline Kuéla, a émis le vœu que les différentes structures de développement travaillent dans une synergie d’action afin d’éviter des doublons dans les réalisations des projets

Agence d’information du Burkin

KAC/hb/ata

Gnagna : Le Centre médical de Bogandé débarrassé des ordures  

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Gnagna : Le Centre médical de Bogandé débarrassé des ordures

Bogandé, (AIB)- Le Réseau Inter-Religieux pour la Paix et la Cohésion sociale dans la Gnagna (RIR/PCG) a organisé, le jeudi 22 décembre 2022, une journée de salubrité au Centre Médical avec Antenne chirurgicale de Bogandé.

L’objectif de cette journée est de débarrasser le Centre Médical avec Antenne chirurgicale de Bogandé, a mobilisé toutes les confessions religieuses dans la Gnagna.

L’appel du Réseau Inter-religieux pour la paix et la cohésion sociale dans la Gnagna (RIR/PCG) qui œuvre pour la paix et la cohésion sociale dans la province de la Gnagna, a été salué et soutenu au regard de la forte mobilisation en cette matinée du jeudi 22 décembre 2022.

C’est dans un élan de solidarité et de fraternité que les pratiquants des différentes confessions religieuses, sortis nombreux avec des pioches, râteaux, coupe-coupe et balais ont procédé au nettoyage des lieux.

Le Médecin Chef du District sanitaire de Bogandé, Docteur Alain Bambara, a traduit la reconnaissance du personnel de santé aux initiateurs.

L’activité s’est déroulée dans une ambiance bon enfant sur fond de parenté à plaisanterie entre participants.

Pour l’abbé Jacques Tindano, président du Réseau Inter- Religieux pour la Paix et la Cohésion sociale de la Gnagna, il y a un motif de satisfaction.

« C’était notre baptême de feu et déjà toutes les sensibilités se sont mobilisées dans une ambiance sans pareille », a-t-il déclaré.

A l’entendre plusieurs activités notamment des séances de sensibilisation et de concertation sont au programme.

 

Le chef coutumier de Nagaré, sa majesté Yempabou Haro, qui a d’ailleurs pris activement part à l’activité, a souhaité que de tels cadres se multiplient pour une meilleure communion des différentes parties.

Même son de cloche chez la plupart des leaders religieux qui n’attendent que des occasions pareilles.

Le Réseau Inter-religieux pour la paix et la cohésion sociale de la Gnagna est une nouvelle organisation de la société civile dans la Gnagna.

Il regroupe en son sein l’ensemble des confessions religieuses notamment les traditionalistes, les islamiques, les catholiques et les évangéliques.

Son objectif principal est de promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la Gnagna.

Agence d’information du Burkina

OAYT/hb/ata

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