Burkina-Presse-Revue

Cinéma, religion et Thomas Sankara s’invitent à la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 25 oct. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’actualité nationale marquée par la résolution de la crise au sein de la communauté musulmane, le procès de Thomas Sankara qui reprend ce matin, sans oublier le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a refermé ses portes, deux jours plus tôt.

« FESPACO 2021 : Le Somalien Khadar Ahmed remporte l’étalon d’or de Yennenga », met en exergue, le quotidien national Sidwaya qui rapporte que les rideaux se sont fermés sur la 27e  édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le samedi 23 octobre 2021.

Le journal précise que la cérémonie de clôture du festival s’est déroulée en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de son homologue sénégalais, Macky Sall représentant son pays invité d’honneur à l’édition 2021 du 7e  art africain.

Sidwaya qui a réservé plusieurs pages à l’évènement, consacre son éditorial au festival sous le titre : « Une résilience à toute épreuve ».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre : « 27e édition du FESPACO : Couronne d’or pour +La femme du fossoyeur+».

Selon le confrère, L’Etalon d’or de Yennega (la plus grande récompense) a été remporté cette année par le long métrage intitulé « La femme du fossoyeur » du somalien Ahmed Khadar.

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, mentionne à sa Une que « la princesse Yennega a préféré un +fossoyeur+ ».

Quant au quotidien privé Le Pays, il dresse le palmarès de la 27e  édition du FESPACO dans un encadré.

Le journal rappelle que 1 500 films de 52 pays étaient en compétition, ajoutant que 150 000 festivaliers ont foulé le sol du Burkina Faso et qu’il y eu  239 œuvres pour la sélection officielle et 500 films projetés dans les salles obscures.

Selon Le Pays, l’Etalon d’or de la catégorie documentaire a été remporté par le Burkinabè Moumouni Sanou avec son film « Garderie nocturne ».

Le même quotidien, sous un autre chapitre, informe que concernant la présidence de la Communauté musulmane de Burkina Faso (CMBF), « le choix d’El Hadj Moussa Kouanda fait l’unanimité ».

Il relate que les conflits au sein de la CMBF semble avoir trouvé le bout du tunnel car, poursuit Le Pays, « après moult tractations, les haches de guerre ont été enterrées» lors de son 13e congrès ordinaire tenu du 22 au 24 octobre à Ouagadougou.

A ce propos, L’Observateur Paalga arbore cette interrogation : « 13e congrès communauté musulmane : La fin d’une longue querelle de minaret ? ».

Parlant du procès de Thomas Sankara, le doyen des quotidiens privés burkinabè fait observer que « l’audience reprend ce matin », après une suspension de deux semaines « pour permettre à la défense de mieux  s’imprégner du dossier ».

Le Pays, au sujet du jugement de l’affaire Thomas Sankara, signale « un appel international pour le filmage et l’archivage du procès », avant de relever qu’à travers un message, le Réseau international justice pour Sankara pour l’Afrique  demande que le procès soit filmé et confié aux archives.

Au même moment, Sidwaya publie une interview de  Bruno Jaffré, présenté comme « un citoyen français, passionné et fervent défenseur du dossier Sankara ».

Celui-ci, entre autres déclarations, estime qu’« après le procès, il faudra poursuivre les recherches sur le complot international ».

Bruno Jaffré dit être satisfait pour que la vérité éclate mais aussi frustré que le tribunal n’ait pas tous les éléments nécessaires pour établir ou non d’un complot international.

Agence d’information du Burkina

HB/ak

 

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