Accueil Blog Page 849

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 NOVEMBRE 2021

 

COPENHAGUE – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée mardi de l' »emprise » du Covid-19 en Europe qui pourrait faire 700.000 morts supplémentaires sur le continent, où les nouvelles restrictions sanitaires suscitent la colère.

 

WASHINGTON – C’est un scénario digne d’Hollywood, et pourtant bien réel. La Nasa s’apprête à faire décoller dans la nuit de mardi à mercredi une mission inédite: en projetant un vaisseau à 24.000 km/h contre un astéroïde, elle espère en modifier sa trajectoire et ainsi aider l’humanité à se protéger d’une potentielle collision à l’avenir.

 

WAUKESHA (Etats-Unis) – L’automobiliste accusé d’avoir foncé dans la foule d’une parade de Noël aux Etats-Unis va être inculpé de cinq homicides, ont annoncé lundi les autorités américaines au lendemain du drame qui a aussi fait 48 blessés. Un enfant blessé dimanche est décédé, portant le bilan du drame à six morts.

 

BOSNEK (Bulgarie) – Quarante-six personnes, dont douze mineurs, sont mortes calcinées dans la nuit de lundi à mardi en Bulgarie dans un accident de car qui s’est embrasé sur l’autoroute, le plus meurtrier en Europe ces dix dernières années.

 

WASHINGTON – Joe Biden a invité quelque 110 pays et territoires à son sommet virtuel pour la démocratie en décembre, dont les principaux alliés occidentaux des Etats-Unis, mais aussi Taïwan dans un message clair à la Chine, dont l’ombre devrait planer sur ce rendez-vous malgré son absence.

 

ADDIS ABEBA – L’ONU va évacuer d’ici à jeudi les familles de ses employés internationaux en Ethiopie tandis que la France appelle ses ressortissants à quitter « sans délai » ce pays, où des combats se rapprochent de la capitale après plus d’une année de guerre entre forces gouvernementales et rebelles dans le nord.

 

PEKIN – La Chine a appelé mardi à ne pas « politiser » et « monter en épingle » l’affaire Peng Shuai, une rare réaction officielle aux accusations de rapport sexuel « forcé » formulées par la joueuse de tennis envers un ex-haut responsable du régime

 

STRASBOURG (France) – Le Parlement européen a adopté mardi la nouvelle PAC, destinée à « verdir » l’agriculture, malgré l’opposition des écologistes et d’une partie de la gauche qui ne la jugent pas à la hauteur des ambitions environnementales de l’UE.

 

TEHERAN – Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a affirmé mardi chercher un « terrain d’entente » avec l’Iran, sur fond d’inquiétude occidentale après l’augmentation par Téhéran de son stock d’uranium hautement enrichi en riposte aux sanctions américaines.

 

POINTEAPITRE (France) – La Martinique et la Guadeloupe, deux îles des Antilles françaises, sont secouées par un mouvement social et de contestation des mesures sanitaires qui a vite été émaillé de violences, y compris de tirs contre les forces de l’ordre dans la nuit de lundi à mardi.

 

WASHINGTON – Jamais les Etats-Unis n’avaient autant puisé dans leurs réserves stratégiques de pétrole: Joe Biden a annoncé mardi une « initiative majeure » pour faire baisser les prix de l’or noir, et donc de l’essence, espérant enfin convaincre les Américains qu’il est le président de la classe moyenne.

 

DADEIBA (Colombie) – Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, en visite sur le terrain en Colombie à l’occasion du cinquième anniversaire de l’accord de paix avec les FARC, s’est inquiété mardi des agissements des « ennemis de la paix » dans ce pays.

 

STRASBOURG (France) – L’Union européenne a annoncé mardi sa décision de sanctionner les entreprises « complices » de l’acheminement de migrants à ses frontières, orchestré selon les Occidentaux par le président du Bélarus Alexandre Loukachenko.

 

DUBAI – La guerre du Yémen, qui dure depuis sept ans, aura causé la mort de 377.000 personnes, victimes directes et indirectes du conflit, d’ici la fin de l’année 2021, a indiqué mardi l’ONU dans un rapport.

 

CONSEIL DE L’EUROPE (France) – Cinq ans après le coup d’Etat manqué de 2016, suivi d’une purge massive dans l’administration, l’armée ou les milieux intellectuels turcs, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné mardi la Turquie pour la détention provisoire « arbitraire » de 427 magistrats.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – L’étau se resserre aux Etats-Unis autour de NSO Group, le fabricant israélien d’un logiciel d’espionnage ultra controversé, avec les poursuites intentées mardi par Apple, excédé que ses iPhones aient été piratés.

 

ROME – Une lourde amende de 200 millions d’euros a été infligée mardi à Amazon et Apple en Italie par le gendarme de la concurrence qui reproche aux deux géants d’internet d’avoir restreint l’accès à la plateforme Amazon de certains revendeurs de produits Apple.

 

ISTANBUL – La monnaie turque qui multiplie les records à la baisse s’est de nouveau effondrée mardi à un niveau historiquement bas, à près de 13 livres pour un dollar, enfonçant encore un peu plus le pays dans la crise.

 

NEW YORK – Diversité, jeunesse et quelques stars du passé: Jon Batiste, Justin Bieber, Billie Eilish, Olivia Rodrigo, mais aussi Paul McCartney, AC/DC et ABBA, dominent les nominations pour les Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine décernées fin janvier.

 

FORT-DE-FRANCE (France) – Deux grands marins à bord d’un géant des mers: Franck Cammas et Charles Caudrelier ont remporté mardi la Transat Jacques Vabre dans la catégorie des bateaux les plus rapides du monde, les Ultimes, capables de voler à des vitesses folles.

 

PARIS – La somme est astronomique, logique quand il s’agit d’Albert Einstein: un manuscrit dans lequel le célèbre physicien préparait sa théorie de la relativité générale a été vendu aux enchères pour le montant record de 11,6 millions d’euros, mardi à Paris.

(afp)

 

Burkina : La chute du régime Kaboré pourrait éroder davantage la situation politique et sécuritaire (Politologue)

Burkina : La chute du régime Kaboré pourrait éroder davantage la situation politique et sécuritaire (Politologue)

Ouagadougou, 23 nov. 2021(AIB)-Le politologue Abdoul Karim Saidou dit comprendre les appels à la démission lancés au président Roch Kaboré, à cause de la dégradation de la situation sécuritaire, mais dit craindre que la chute du régime, ne dégrade davantage la situation politique et sécuritaire du Burkina Faso. 

«Autant les appels à la démission du président du Faso (Roch Kaboré) peuvent être considérés comme légitimes, peuvent se comprendre devant la gravité de la situation sécuritaire, autant il faut craindre que la chute du régime, ne puisse éroder davantage la situation politique et sécuritaire au Burkina Faso», a déclaré mardi Abdoul Karim Saidou dans une interview au journal en ligne faso7.com.

Depuis l’attaque terroriste de Inata qui a coûté la vie le 14 novembre 2021, à une soixantaine de personnes, en majorité des gendarmes, des appels à démission du chef de l’Etat se font régulièrement entendre.

«La démission du président du Faso ou un changement anticonstitutionnel du gouvernement dans le contexte sécuritaire actuel, pourrait dégrader davantage la situation politique et sécuritaire dans la mesure où on voit très mal comment, dans un contexte pareil, ceux qui appellent à la démission du président du Faso pourront accepter que la Constitution soit suivie à la lettre», a renchéri le politologue auprès de faso7.com.

De son avis, la mise en place d’un gouvernement de transition peut désorganiser les forces armées sur le terrain et entrainer une crise politique qui va se greffer à la crise sécuritaire.

Pour venir à bout des attaques terroristes, Abdoul Karim Saidou invite le chef de l’Etat à prendre des mesures fortes allant de la réduction du train de vie de l’Etat, à la nomination des hommes qu’il faut à la place qu’il faut et à la mise en œuvre des recommandations du Forum national sur la sécurité.

Agence d’information du Burkina

Lire l’intégralité de l’interview de faso.7.com (cliquez)

 

Les populations de Dédougou réclament des mesures fortes contre l’insécurité

Forte mobilisation des populations à la marche.

Les populations de Dédougou réclament des mesures fortes contre l’insécurité

 Dédougou, 23 nov. 2021(AIB)- Des populations ont manifesté mardi à Dédougou pour réclamer des mesures fortes de sécurité, face à des groupes terroristes qui sont aux portes de leur ville, a constaté l’AIB.

Marchés fermés, lieux de commerce vides, des rues désertes et des écoles fermées, c’est le constat fait à Dédougou dans la matinée du mardi 23 novembre 2021.

En effet, parties de l’ancienne gare routière communément appelée « Melon gare », les populations de la ville de Dédougou ont sillonné quelques artères de la ville pour décrier la situation sécuritaire devenue préoccupante dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Elles ont également demandé plus d’attention à l’égard des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) déployés sur les champs des opérations dans la sécurisation du territoire national.

En présentant la situation sécuritaire de la région de la Boucle du Mouhoun, Cheick Oumar Koné, un des leaders de cette manifestation a dit que des zones entières de la Boucle du Mouhoun à savoir Toéni, Gomboro, Lankoué, Barani, Sono, Di, Bourasso, Soukuy, Magnimasso, … sont pratiquement sous le contrôle des groupes terroristes qui dictent leurs lois.

«Chaque jour s’accompagne de son lot de deuil. (….) L’avancée ces derniers jours des terroristes dans certains villages situés à moins de 20 km de Dédougou, fait dire aux populations que l’étau se resserre inexorablement sur la capitale de la région qui est Dédougou», a-t-il soutenu.

Dans leur déclaration, les populations de la ville de Dédougou ont invité les autorités du pays à prendre des mesures fortes pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens.

Message d’une des banderoles au cours de la marche.

De même, elles invitent chaque citoyen à s’organiser conséquemment pour dire non à l’impérialisme.

Au regard de la situation sécuritaire, les populations sont invitées à mettre en place des cellules de veille et d’alerte pour parer à la situation, à manifester leur solidarité au profit des personnes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

SB/ata/ak

Burkina: Roch Kaboré reporte son entrevue avec les leaders coutumiers

Burkina: Roch Kaboré reporte son entrevue avec les leaders coutumiers

 

Ouagadougou, 23 nov. 2021(AIB)-La rencontre du président du Faso Roch Kaboré avec les leaders coutumiers, initialement prévue aujourd’hui, est reportée à une date ultérieure.

 

Agence d’Information du Burkina

 

Burkina : Justice, terrorisme et développement s’imposent à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Justice, terrorisme et développement s’imposent à la une des quotidiens

Ouagadougou, 23 nov. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi traitent essentiellement de sujets de développement et de terrorisme, ainsi que de justice, avec le procès relatif à l’assassinat du président Thomas Sankara.

Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, met en exergue : « Procès Thomas Sankara : Le témoin Boukary Douamba charge Jean Pierre Palm», revenant ainsi sur l’audience de la veille.

Ace sujet, le quotidien national Sidwaya titre : « Procès Thomas Sankara : Quand +Kadhafi+ se cache chez une dolotière », avant de relater que quatre témoins ont comparu le lundi 22 novembre 2021 au Tribunal militaire de Ouagadougou délocalisé à la salle de banquet de Ouaga 2000 dans le cadre du procès de l’affaire Thomas Sankara et 12 autres victimes.

Selon le journal, hier lundi, il s’est agi des auditions des témoins tel que le médecin militaire Bognessan Arsène Yé, l’adjudant-chef major de gendarmerie à la retraite, Boukary Kouliga Douamba dit Kadhafi, l’adjudant-chef Patrice Ouédraogo et l’adjudant-chef major Victor Zongo.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, signale que « des agents de renseignement (étaient) à la barre ».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, barre à sa Une : « Surfacturation, vente de produits prohibés, exercice illégal de biologiste : Huit agents du CSPS de Toussiana prennent de lourdes peines ».

Le journal revient ainsi, sur le délibéré du procès de huit agents du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), tenu la veille au Tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso.

Sous un autre chapitre, le même quotidien informe que le Syndicat national de travailleurs de l’administration des douanes (SYNATRAD) est en séminaire syndical à Bobo-Dioulasso, du 22 au 26 novembre 2021.

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, renseigne que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tient du 19 au 23 novembre à Ouagadougou, un séminaire international de partage d’expériences sur les filets sociaux de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le journal aborde aussi le Plan national de développement sanitaire 2021-2030, mentionnant que « près de 9 000 milliards de F CFA (sont) à mobiliser ».

Sidwaya s’est intéressé à l’attaque terroriste perpétrée, hier au camp de gendarmerie de Foubé, dans la province du Sanmatenga, Centre-nord, titrant : « une dizaine de civils et 9 gendarmes tombés ».

Le drame est évoqué dans Le Pays à travers sa rubrique ‘’Révélations’’ où il fait remarquer que neuf gendarmes ont perdu la vie et d’autres portés disparus dans l’attaque contre le détachement militaire de Foubé, dans la nuit de dimanche à lundi.

Le même quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’ donne la parole à l’ancien ministre de la Communication, Mahamoudou Ouédraogo qui estime qu’« il est illusoire de penser que nous pouvons vaincre le terrorisme sans que la famille burkinabè ne soit réunie à nouveau ».

Agence d’information du Burkina

Ziniaré/11 décembre : Un mouvement préfère le report à la célébration dans la sobriété

Ziniaré/11 décembre : Un mouvement préfère le report à la célébration dans la sobriété

 Ziniaré, 23 nov. 2021(AIB)-Le Mouvement « D’ Tenga Nanda (Notre pays d’abord) qui a réuni mardi, des centaines de manifestants, a invité le gouvernement à annoncer demain en conseil de ministres,  le report de la fête nationale du 11 décembre, sans quoi, ses partisans investiront à nouveau, les rues.

À l’appel du Mouvement « D Tenga Nanda (La Nation d’abord, en langue nationale moore) », des centaines de jeunes ont manifesté dans les rues de Ziniaré, pour exprimer leur solidarité avec les régions éprouvées par le terrorisme et exiger le report des festivités du 11-Décembre, prévue dans trois semaines.

Du Haut-commissariat de l’Oubritenga, ils ont battu le pavé jusqu’au Gouvernorat du Plateau central où ils ont remis une déclaration, déclinée en 08 points, à la gouverneure, Fatoumata Benon.

« Aujourd’hui au Burkina, la paix ne règne pas. Les citoyens vivent dans la psychose totale. En ces périodes de deuil national et de bilan macabre au quotidien, dans les différentes régions, l’heure n’est plus à la fête », a déclaré le porte-parole du Mouvement, Wendpagnangde Simporé

Pour lui, il n’y a pas de raison que d’autres régions du pays soient en lutte, pendant que le Plateau central se réjouisse.

« Les populations du Plateau central exigent purement et simplement de reporter les festivités du 11-Décembre. Une célébration dans cette période n’est pas opportune. Il y a nécessité qu’elle soit reportée à une date ultérieure », ajoute M. Simporé.

La semaine dernière, le gouvernement proposé des festivités sobres. Pour les manifestants, l’urgence est d’orienter toutes les énergies vers la sécurisation des populations et d’apporter des réponses aux préoccupations des Burkinabè.

« Sobriété ou pas, une fête est une fête. On ne pourra pas empêcher les uns et les autres d’être dans la dynamique de la réjouissance. Personne ne peut se satisfaire, ni s’épanouir dans ce qui se passe », souligne Wendpagnangde Simporé.

La marche de Ziniaré se veut une manifestation de soutien aux FDS engagées dans la lutte contre le terrorisme et les familles endeuillées par les attaques.

La gouverneure, Fatoumata Benon, qui a salué le caractère « citoyen et pacifique » de la manifestation dit prendre note du contenu de la déclaration, avant de promettre de la transmettre au gouvernement.

Les manifestants demandent à l’exécutif de statuer sur sa requête, demain mercredi en Conseil de ministres, à défaut de quoi ils investiront les rues, à nouveau.

Et de prévenir : »Le seul format qui tienne et qui nous rassure est le report des festivités du 11-Décembre. C’est la seule option qui vaille », affirme le porte-parole.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

NB:  Photo d’archive et d’illustration

Banwa: Des hommes armés endommagent fortement le commissariat de police de Sanaba

Banwa: Des hommes armés endommagent fortement le commissariat de police de Sanaba

 

Solenzo, 23 nov. 2021(AIB)-Des hommes armés ont fortement endommagé dans la nuit du lundi à mardi, le commissariat de police de Sanaba, à une quarantaine de km de Solenzo dans les Banwa, a appris l’AIB.

 

Selon les informations parvenues à l’AIB, les populations de Sanaba s’étaient terrées chez elles le lundi 22 novembre 2021 dès 19h, car il y avait des rumeurs d’attaque terroriste.

Plus tard dans la nuit, des hommes armés venus en grand nombre, ont fortement endommagé le poste de police, sans faire de victimes.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La connexion mobile suspendue pour des impératifs de défense nationale et de sécurité publique

Burkina : La connexion mobile suspendue pour des impératifs de défense nationale et de sécurité publique
Ouagadougou, 23 nov. 2021(AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé lundi, avoir suspendu l’internet mobile pour 96 h à compter du 20 novembre, pour des impératifs de défense nationale et de sécurité publique.
Cette suspension qui révolte de nombreux usagers, intervient au moment où la situation nationale est marquée par des manifestations pour dénoncer la recrudescence des attaques terroristes.
Notons également que depuis quelques jours, des jeunes s’opposent dans plusieurs localités du Burkina Faso, au passage d’un convoi militaire français ayant quitté la Côte d’Ivoire pour le Niger.
Agence d’information du Burkina

Burkina : Il se bat avec son beau-père et ce dernier décède quelque temps après

Burkina-Ouest-justice-AssisesCriminelles

Burkina : Il se bat avec son beau-père et ce dernier décède quelque temps après

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)-La Chambre criminelle de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso siégeant à Banfora, dans la région des Cascades, a jugé le Sieur Sirima pour l’affaire qui l’opposait à son défunt beau-père. Décès survenu quelque temps après qu’ils ont eu une bagarre.

Ayant répudié son épouse suite à une mésentente liée à une question de téléphone portable, Sieur Sirima avait, quelque temps après, tenté de reconquérir celle-ci afin qu’elle regagne le domicile conjugal.

Cette nouvelle fréquentation, n’était pas au goût du beau-père.

Celui-ci eu alors une altercation avec son gendre un soir du 12 avril 2011, lorsque sieur Sirima s’était à nouveau présenté au domicile de sa femme pour consolider ses avances.

Après un « bon » coup de poing, le beau-père fut projeté au sol et son gendre se sauva comme il peut.

Après un séjour au Centre hospitalier régional de Banfora et au Centre médical avec antenne chirurgical de Niangoloko où il a reçu des soins, le beau-père dépose une plainte pour coups et blessures volontaires.

Entre médiations, les deux parties décident de laver le linge sale en famille. La plainte est alors retirée et le gendre rembourse les frais d’ordonnances qui s’élevaient à 12 450 francs et 2 poulets pour des sacrifices.

Mais le beau-père connaît encore, dans les mois suivant, d’autres malaises dont il attribue l’origine au choc encaissé lors de l’accrochage avec son gendre.

Il redépose alors une nouvelle plainte pour coups et blessures volontaires contre son gendre, et décède malheureusement le 16 juin 2011.

 

Après la lecture de l’arrêt de renvoi devant la chambre criminelle, il n’y a pas eu de débats contradictoires. Me Soumaîla Bélem, avocat commis pour la défense du sieur Sirima, a en effet, assuré et par conséquent sauvé la tête de son client.

Après quelques minutes de délibération, la cour a déclaré que l’action publique est éteinte pour fait de prescription.

Agence d’Information du Burkina

My/ata

 

 

Burkina/Cascades : Une mère ‘’tue’’ sa fille en voulant la faire avorter

Burkina-Justice-Ouest-AssisesCriminelles

Burkina/Cascades : Une mère ‘’tue’’ sa fille en voulant la faire avorter

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)-La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso siégeant à Banfora, dans la région des Cascades, a jugé une mère pour la mort de sa fille suite à un avortement.

 

Les faits remontent à l’année 2010 où une ‘’petite’’ fille de la classe de 4ème dans un collège de la Comoé tombe enceinte.

La génitrice, se voyant déshonorée et ne voulant pas que le père soit au courant de cette grossesse qui serait mal acceptée par ses proches et leur  entourage, opte pour l’avortement.

Aussitôt, elle rentre en contact avec sieur Kodjo, un septuagénaire de nationalité étrangère, qui accepte avorter l’élève moyennant la somme de 15 000 FCFA.

Après l’absorption de mixture par la jeune fille et l’introduction d’une poudre faite sous forme de suppositoire dans son appareil génital, la pauvre demoiselle décéda deux jours plus tard.

Interpellés, les mis en cause, à savoir la mère de l’enfant et Kodjo, ont reconnus leur rôle dans cet avortement qui a tourné au drame.

Selon le Ministère public, Kodjo a déclaré en enquête pratiquer l’avortement depuis l’an 2000 mais sans causer la mort d’une de ses «patientes».

Le sieur Kodjo n’était pas comparent au moment du jugement. La maman de la fille qui a comparu en tant que témoin, a semblé ne plus se souvenir des faits quand le Procureur a voulu lui poser des questions.

Exacerbé, il lui a lancé ceci « tu as la chance que les faits sont prescrits, sinon…».

Il faut dire que la maman n’a jamais été du tout inquiétée dans cette affaire, car elle n’a jamais fait un jour de cellule.

Rappel, l’avortement est un crime réprimandé au Burkina Faso, et les coupables sont passibles d’une peine d’emprisonnement. Cependant, la loi burkinabè l’autorise dans les cas suivants : grossesse contractée suite à un viol, à une inceste ou grossesse présentant un danger pour la vie de l’enfant ou de la mère.

Agence d’Information du Burkina

my/ata

 

 

Burkina/Cascades : Un prédateur sexuel et pyromane échappe à la condamnation

Burkina-Ouest-justice-AssisesCriminelles

Burkina/Cascades : Un prédateur sexuel et pyromane échappe à la condamnation

 

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)- Un prédateur sexuel et pyromane, à la fois, a comparu ce jeudi 18 novembre 2021 devant la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso siégeant à Banfora, dans la région des Cascades, pour fait de viol et destruction de biens matériels.

 

Les faits remontent à l’année 2006, une nuit du 16 octobre.

Sous la menace d’une machette, ce prédateur sexuel et pyromane du nom de Boureima, âgé d’une trentaine d’année, violait une femme chez elle à domicile, en présence de ses cinq enfants.

Après les faits, la pauvre dame très apeurée était allée se cacher dans un champ de maïs.

De retour à la maison, son époux Oumarou fut informé par les enfants que leur mère se trouve dans le champ de maïs.

Une fois mis au courant du cauchemar vécu par sa femme, Oumarou se muni d’une machette et se rendait chez le violeur de sa femme pour en découdre avec lui.

Ce dernier était un manœuvre occasionnel chez un autre habitant du village. Arrivé sur les lieux, le débat tourne court, et le violeur aura la vie sauve grâce à ses longues jambes.

Mais contre toute attente, Boureima se dirige tout droit au domicile de Oumarou et y met le feu à la maison, avant de prendre la clé des champs pour se retrouver à la frontière ivoirienne.

« Pris de remords » a-t-on dit, il décide de revenir sur ses pas. C’est le lendemain de son arrivée, qu’il a été ligoté et remis aux OPJ par son employeur.

Selon le Ministère public, Boureima le violeur-pyromane a justifié son acte, en enquête préliminaire tout comme devant le juge d’instruction en son temps, que c’était dans le but de « satisfaire une forte envie sexuelle ».

Malheureusement à l’audience de ce 18 novembre 2021, Boureima qui avait bénéficié d’une mise en liberté provisoire, n’était pas comparant et était jugé par défaut.

A écouter le Procureur dans ses réquisitions, et au regard des dispositions du nouveau code pénal entré en vigueur courant 2018, ce dossier devait être jugé au plus tard le 28 juin 2021.

Donc, il a estimé que l’action est éteinte pour cause de prescription.

Ainsi, ce prédateur sexuel et pyromane est libre.

Agence d’Information du Burkina

My/ata

 

Burkina : Thomas Sankara a été informé  de son assassinat (Témoin)

Burkina- Justice-Procès-Sankara

Burkina : Thomas Sankara a été informé  de son assassinat (Témoin)

Ouagadougou, 22 nov.2021 (AIB)- Le témoin Victor Zongo dit  Naaba Sida et adjudant-chef major à la retraite, a déclaré lundi, devant le tribunal que le capitaine Thomas Sankara a été informé le matin, de son assassinat du 15 octobre  1987 par les renseignements de la sécurité.

Selon le témoin Victor Zongo dit  Naaba Sida (âgé de 66 ans) qui était à la barre ce lundi, le président Thomas Sankara a été informé dans la matinée des évènements par une note des renseignements de la sécurité.

L’adjudant-chef major à la retraite a expliqué que cette  note envoyée dans la matinée  sous pli fermé, au père de la révolution burkinabè par un agent des renseignements laissait en substance ceci : «Dénouement sanglant de la crise ce soir  à 15 h ».

A en croire, l’accusé Zongo qui a servi au service de renseignement de la gendarmerie nationale, ce document confidentiel qui était accompagné d’une cassette audio a été remis main à main au capitaine Thomas Sankara.

Pour le sexagénaire,  le président Sankara  s’est dit satisfait du travail de l’équipe chargée de collecter les renseignements tout en signalant que le coup d’Etat contre lui était « imparable ».

Il a fait savoir que les Français ont réinstallé  leur système d’écoute après les évènements, en lieu et place de celui des Russes.

« Les cassettes et tous les enregistrements du système de renseignements ont été détruits par les éléments du service pour que les nouvelles autorités ne se rendent pas compte du contenu des messages », a-t-il soutenu.

Le témoin Victor Zongo a précisé que cette destruction des éléments des renseignements se justifie du fait que le personnel travaillant dans ce service voulait protéger leur tête des nouveaux maitres nouveaux des lieux.

« On nous a fait déposer tous nos matériels pendant un bout de temps à la gendarmerie nationale », a-t-il ajouté.

Quant  à Boukary Doamba, un autre témoin et adjudant-chef major à la retraite, il  affirme avoir reconnu les voix de l’ex chef d’Etat, Blaise Compaoré et de l’accusé, Jean Pierre Palm, au niveau de la table d’écoute avant le 2 octobre 1987.

A entendre le chef de service de la table d’écoute au moment des faits,  le travail se faisait en collaboration  avec l’Office national des télécommunications (ONATEL).

Aux dires de M. Doamba, il a travaillé entre autres avec ses collègues Patrice Ouédraogo, Ablassé Soré dans ce même service d’écoute.

Poursuivant toujours ses explications, il dit être arrêté et détenu pendant un mois à la gendarmerie nationale après les évènements.

Les témoins Arsène  Bongnessan Yé et Patrice Ouédraogo  respectivement médecin militaire et  adjudant-chef de la gendarmerie à la retraite ont été aussi auditionnés sur l’affaire Thomas Sankara.

Selon l’avocat de la famille Sankara, Me Badolo Olivier, les persones citées par les témoins comme Jean Pierre Palm et autres  étaient dans le dispositif des renseignements.

«Nous sommes contents de ce qui se passe parce que des témoins quand même  corroborent beaucoup de faits qui se sont déroulés  avant  et le 15 octobre 1987 », a-t-il noté.

En  rappel, le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas et douze de ses compagnons ont été tués par un coup d’Etat qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir.

Le président Compaoré a été chassé en 2014 par la rue après 27 ans de règne.

 

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

Burkina : Le plan national de développement sanitaire 2021-2030 adopté

Burkina-Santé-Développement-Plan

Burkina : Le plan national de développement sanitaire 2021-2030 adopté

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)-Le plan national de développement sanitaire (PNDS) 2021-2030 et sa phase quinquennale ont été validé et adopté ce lundi à Ouagadougou par le ministère de la Santé et ses partenaires.  

Selon le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, « le processus d’élaboration de ce nouveau plan national de développement sanitaire (PNDS) a été inclusif, participatif et consensuel ».

Il a indiqué que « le PNDS 2021-2030 devra permettre d’apporter les réponses les meilleures et les plus adéquates aux besoins en santé des populations » du Burkina Faso.

La mise en œuvre de ce PNDS va nécessiter la mobilisation d’environ 9 000 milliards de FCFA dont environ 4 500 milliards de FCFA pour les 5 années à venir, a-t-il informé.

Il a précisé qu’ils se sont inspirés des leçons apprises lors de la mise en œuvre  du précédent PNDS pour l’élaboration de celui en cours.

Selon la représentante résidente de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Alimata Diarra, « le contenu du (nouveau) plan doit refléter le vécu, le degré de vulnérabilité, les préoccupations et le souhait des populations ».

Elle a félicité le ministre Charlemagne Ouédraogo pour tous les efforts fournis dans la conduite du processus d’élaboration du plan depuis  son lancement le 4 février dernier, et ce, malgré le contexte sécuritaire et sanitaire difficile.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina : Une dizaine de civils et neuf gendarmes tués dans le Sanmentenga

Burkina : Une dizaine de civils et neuf gendarmes tués dans le Sanmentenga
Ouagadougou, 22nov. 2021(AIB)-Une dizaine de civils et neuf gendarmes ont été tués lundi à Foubé dans le Sanmentenga (centre-nord), lors d’une attaque terroriste, a annoncé lundi le ministre de la Communication Ousseni Tamboura sur la radio nationale du Burkina.
Le 14 novembre 2021, une attaque contre le détachement de gendarmerie de Inata(Soum, Nord) a causé la perte d’au moins 53 gendarmes et de quatre civils.
36 gendarmes victimes de cette attaque seront portés en terre mardi.
Le ministre de la Communication Ousseni Tamboura a demandé à ses concitoyens de leur rendre hommage pour leur sacrifices à la Nation.
Agence d’information du Burkina

Burkina : 36 victimes du drame de Inata seront inhumées mardi (gouvernement)

Burkina-Terrorisme-Victimes-Inhumation

Burkina : 36 victimes du drame de Inata seront inhumées mardi (gouvernement)

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)- Le ministre en charge de la communication Ousséni Tamboura a annoncé lundi soir sur la radio nationale, l’inhumation demain mardi de 36 victimes du drame de Inata qui ont été identifiées sur la cinquantaine enregistrée.

Le ministre a précisé que l’identification des victimes restantes se poursuit. Il a indiqué que le bilan communiqué n’est pas définitif car les Forces de défenses et de sécurité  (FDS) ont repris le contrôle de Inata et font le contrôle d’identification des personnes tombées.

Il a aussi informé que 47 gendarmes ont été retrouvés. « Les opérations de ratissage se poursuivent », a-t-il relevé. Elles ne sont pas sans difficultés car « la zone est très vaste et fait frontière avec le Mali », a-t-il affirmé.

La sécurisation de la zone se fait en même temps que la reconnaissance des victimes et l’espoir de retrouver des combattants vivants, a noté le porte-parole du gouvernement.

A l’occasion de l’inhumation demain des victimes, le ministre Tamboura a rendu hommage aux FDS  et invité les Burkinabè à « une union de prières, à communier ensemble, à se recueillir, à faire preuve de solidarité envers les familles éplorées ».

Il a appelé la population à avoir « une bienveillance et une attention soutenue pour les FDS qui payent durement, depuis six ans, le lourd tribut de cette guerre injuste ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Banfora : Deux individus condamnés à perpétuité pour l’assassinat d’un veilleur de nuit

Banfora : Deux individus condamnés à perpétuité pour l’assassinat d’un veilleur de nuit

 Banfora, 22 nov. 2021 (AIB)- Deux individus ont été condamnés à perpétuité par contumace  pour l’assassinat d’un veilleur de nuit en novembre 2014.

Statuant publiquement en premier ressort, la Chambre criminelle de la cour d’appel de Bobo- Dioulasso siégeant à Banfora a déclaré le 18 novembre 2021, coupables Yacouba et Baba de meurtre aggravé.

Ils ont été jugés par défaut autrement dit, ils ne se sont pas présentés au procès.

Le 21 novembre 2014, les populations de la cité du Paysan Noir s’étaient réveillées avec cet assassinat horrible.

En effet, le gardien de cette boutique de rue sise au secteur 7, face au côté ouest du nouveau marché, non loin de la boulangerie Wend-konta, avait été retrouvé couché sur deux bancs juxtaposés, avec la gorge tranchée et baignant dans une marre de sang.

Yacouba et Baba seraient passés aux aveux au cours de leur garde à vue, a-t-on dit. Ils ont été condamnés à la perpétuité.

Agence d’information du Burkina

my/ata/ak

 

Comoé : Un concubin jaloux prend 11 ans de prison pour avoir tué son présumé rival

Comoé : Un concubin jaloux prend 11 ans de prison pour avoir tué son présumé rival

Banfora, 22 nov. 2021 (AIB)-Un berger de 25 ans a été condamné à 11 ans de prison, pour avoir tué en novembre 2020, un homme de 29 ans, à qui il reprochait de draguer sa concubine.

Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2020, le berger Amadou âgé de 25 ans, a mortellement poignardé Mahamadou qui avait 29 ans à l’époque, avant de prendre la fuite.

Appelé le 18 novembre 2021 à Banfora, lors des assises criminelles, le berger soutient que le défunt draguait sa femme (mariée coutumièrement), parce qu’il l’a vu échanger à l’écart avec elle.

Amadou a expliqué au Tribunal, qu’après avoir aperçu Mahamadou dans la cour de ‘’la mariée’’, il a voulu le sermonner mais que ce dernier a sorti un couteau pour le poignarder.

Selon ses explications, il aurait réussi à récupérer l’arme pour le retourner contre Mahamadou.

«A partir du moment où aviez réussi à retirer le couteau, et comme vous aviez eu peur, pourquoi vous ne vous êtes pas sauvé ou pourquoi vous n’aviez pas jeté le couteau et vous battre comme ça (à mains nues, ndlr) ?», ont demandé le président du Tribunal et le ministère public.

Après s’être retiré pour délibérer, la cour à l’unanimité, a reconnu Amadou coupable des faits de meurtre sur la victime avec intention de lui donner la mort.

Il n’a pas bénéficié de circonstances atténuantes. Par conséquent, il a été condamné à 11 ans de réclusion, sachant que la loi prévoit en l’espèce, une réclusion de 11 à 30 ans.

Cette affaire fait partie des dossiers de la première session 2021-2022 de Chambre criminelle de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, siégeant à Banfora.

Ce sont en tout 25 dossiers allant de meurtres, à tentatives de meurtre, d’assassinats, de viols aggravés, de détournement de deniers publics, qui sont inscrits au rôle de cette première session qui se tient du 15 au 27 novembre 2021.

Agence d’information du Burkina

MY/ata

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU LUNDI 22 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 22 NOVEMBRE 2021

 

SANTIAGO DU CHILI – Deux candidats à l’opposé de l’échiquier politique, José Antonio Kast pour l’extrême droite, et Gabriel Boric pour la gauche, se sont qualifiés dimanche pour le deuxième tour de la présidentielle au Chili, confirmant le recul des partis traditionnels deux ans après la révolte sociale.

 

PEKIN – Apparition publique, puis entretien par vidéo avec le président du CIO: la star chinoise du tennis Peng Shuai a multiplié les signes quant à son état de santé, dimanche, sans pour autant que ces manifestations ne fournissent d’éléments tangibles sur sa situation personnelle, alors que la pression internationale s’intensifie pour lui venir en aide.

 

CARACAS – La participation s’annonçait « très bonne » lors des élections régionales au Venezuela qui ont vu le retour des observateurs internationaux après 15 ans absence, un scrutin considéré comme un point de départ pour le pouvoir et l’opposition, qui a rompu avec sa stratégie du boycott.

 

WASHINGTON – Un véhicule de type SUV a percuté dimanche une foule rassemblée pour une parade de Noël à Waukesha dans le Wisconsin, aux Etats-Unis, faisant « des morts » et plus de 20 blessés, a annoncé la police.

 

VIENNE – Depuis minuit, lundi, l’Autriche est officiellement confinée, une mesure radicale qui a réveillé la colère ce week-end dans le pays alpin, tout comme en Belgique ou aux Pays-Bas où le retour des restrictions anti-Covid 19 ont provoqué des heurts.

 

KHARTOUM – Le Premier ministre Abdallah Hamdok, écarté lors du coup d’Etat militaire au Soudan, a retrouvé dimanche son poste après un accord avec le général Abdel Fattah al-Burhane, une entente qui n’a pas empêché un nouveau mort dans la répression des manifestations anti-putsch.

 

VARSOVIE – La Pologne a qualifié dimanche la crise des migrants à la frontière polono-biélorusse, aux portes de l’UE, de « plus grande tentative de déstabilisation de l’Europe » depuis la guerre froide, alors même que le Premier ministre part pour une tournée européenne visant à apaiser les tensions avec l’UE.

 

PORT-AU-PRINCE – Deux otages parmi un groupe de 17 missionnaires nord-américains et leurs proches enlevés près de la capitale haïtienne Port-au-Prince, ont été libérés a annoncé dimanche l’église américaine à laquelle ils appartiennent.

 

JERUSALEM – Une personne a été tuée et trois autres blessées dimanche lors d’une rare attaque à l’arme à feu menée par un Palestinien membre du Hamas dans la Vieille Ville de Jérusalem, ont indiqué les autorités israéliennes.

 

SOFIA – Les Bulgares ont sans surprise renouvelé dimanche leur confiance au président Roumen Radev, devenu une figure clef de la lutte anti-corruption dans ce pays, le plus pauvre de l’UE.

 

TRIPOLI – Après le fils de l’ex-dictateur Kadhafi et le maréchal Haftar, le Premier ministre libyen par intérim Abdelhamid Dbeibah est entré dans la course présidentielle dimanche, provoquant un nouveau bouleversement du jeu électoral à un mois du scrutin.

 

PEKIN – La Chine a officiellement rétrogradé ses relations diplomatiques avec la Lituanie au rang de « chargé d’affaires », a déclaré dimanche le ministère chinois des Affaires étrangères, en signe de protestation après l’installation par Taïwan d’une ambassade de facto à Vilnius.

 

NEW YORK – La police recherchait activement dimanche un repris de justice qui s’est enfui de l’aéroport international d’Atlanta (sud-est) après qu’une arme qu’il transportait se soit déchargée accidentellement lorsqu’elle a été découverte à un contrôle, créant un mouvement de panique.

 

STOCKHOLM – Les Etats-Unis ont rejoint pour la première fois la liste des « démocraties en recul » du fait principalement d’une dégradation lors de la deuxième moitié de la présidence Trump, selon un rapport de référence sur la démocratie dans le monde publié lundi.

 

MOSCOU – Le Kremlin a dénoncé dimanche une « hystérie » américaine, face aux accusations de Washington qui s’est dit la veille « sérieusement préoccupé » par les agissements et les déclarations de la Russie envers l’Ukraine où les tensions montent.

 

TUNIS – Le président tunisien Kais Saied a assuré « préparer la sortie » de l’état d’exception en vigueur depuis le 25 juillet, lors d’une conversation téléphonique avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, a indiqué dimanche la présidence tunisienne.

 

BUCAREST – Les libéraux au pouvoir en Roumanie et leurs anciens rivaux sociaux-démocrates ont abouti à un accord dimanche pour former un gouvernement de coalition, deux mois après le début d’une grave crise politique en pleine flambée de la pandémie.

 

BAGDAD – La justice irakienne a ajourné dimanche une audience qui devait permettre à un homme d’officialiser son union religieuse avec une fillette de 12 ans, selon l’avocat de la mère, une affaire qui suscite des remous dans le pays.

 

LYON (France) – Nouvelle soirée noire pour la Ligue 1 dimanche soir: le choc entre Lyon et Marseille a été définitivement arrêté après que le Marseillais Dimitri Payet a été touché au visage par une bouteille lancée par un supporteur de l’OL, lors d’un énième incident dans les stades de Ligue 1 depuis le début de saison.

 

LYON (France) – La 161e vente aux enchères caritatives des Hospices de Beaune, dans l’est de la France, considérée comme un baromètre international pour le marché des vins de prestige, a connu un vent de folie dimanche, avec des prix record pour une récolte historiquement faible.

(afp)

 

Burkina : Il faut que nos enfants puissent jouir pleinement de leurs droits (ministre)

Burkina-Famille-Droits

Burkina : Il faut que nos enfants puissent jouir pleinement de leurs droits (ministre)

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)-La ministre en charge de la famille, Laurence Marchal a affirmé lundi à Ouagadougou, dans le quotidien Sidwaya, que tout doit être mis en œuvre pour que les enfants puissent jouir pleinement de leurs droits.

« Il nous faut unir nos forces pour honorer (les engagements et les actions clés identifiées en octobre 2021) afin que nos enfants, surtout ceux exposés à la crise puissent jouir pleinement de leurs droits », a laissé entendre la ministre en charge de la famille, Laurence Marchal.

Mme Marchal s’exprimait dans une déclaration parue ce lundi dans le quotidien Sidwaya. Cela à l’occasion du 32ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), commémorée le 20 novembre de chaque année.

La commémoration du 32e anniversaire de la CDE avait pour thème : « La lutte contre les violences à l’égard des enfants dans un contexte de crise humanitaire : enjeux et perspectives pour le Burkina Faso ».

La ministre en charge de la famille, Laurence Marchal a rappelé que le Burkina Faso est confronté à une crise multiforme due aux attaques terroristes et à la COVID-19, exposant les enfants par leur vulnérabilité.

« Selon les données du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), 1 407 685 personnes déplacées internes ont été enregistrées au 30 septembre 2021 dont 61,13% sont des enfants », a-t-elle indiqué.

De ce fait, elle a donc invité les différents acteurs à la concertation et  la réflexion sur les enjeux des violences faites aux enfants dans ce contexte de crise sécuritaire.

Selon Laurence Marchal, cette situation pourrait entraîner un abandon scolaire massif et une détérioration de la santé de ces enfants s’il n y a pas de prise en charge.

Rappelons que, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 20 novembre 1989 à l’unanimité, la Convention internationale des droits de l’enfant.

L’objectif principal de cette convention est d’agir pour un meilleur respect des Droits de l’enfant.

Agence d’information du Burkina

CYR-HB/wis

Photo d’archive pour illustration

Les quotidiens burkinabè traitent du blocus du convoi militaire français à Kaya

BURKINA-MEDIAS-REVUE

Les quotidiens burkinabè traitent du blocus du convoi militaire français à Kaya

Ouagadougou, 22 nov. 2021 (AIB)– Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent, dans les parutions du jour, le blocus du convoi militaire français par les populations de Kaya.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga affiche à sa Une, « Blocus convoi militaire français : demi-tour obligé à Kaya ».

Il rapporte qu’« interdit de passage dans la ville de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, depuis la mi-journée du jeudi 18 novembre 2021 par des milliers de manifestants de tous âges, un convoi militaire français a rebroussé chemin dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 novembre ».

L’Observateur précise que « ledit convoi avait quitté la Côte d’Ivoire en début de semaine pour le Niger » et que « la population kayalaise vaque depuis lors à ses occupations ; le trafique routier sur la Route nationale (RN) 3, Ouaga-Kaya-Dori, est aussi ouvert aux usagers ».

Le Pays, autre quotidien privé, pour sa part mentionne, « Kaya : bloqué, le convoi militaire français fait demi-tour ». Le journal se demande si « on avait vraiment besoin de ça ? ».

Dans sa série de questionnement le confrère se demande « qu’avons-nous à nous enorgueillir outre mesure quand on sait que les nouvelles qui arrivent chaque jour du front sont pires que les précédentes, et que nous sommes manifestement en panne de stratégie pour sauver la nation en péril ? ».

Le quotidien national Sidwaya a fait une synthèse de ce week-end chaud à Kaya et écrit, « Commune de Kaya : Retour sur le blocus d’un convoi militaire français ».

A en croire le confrère, « la ville de Kaya était en ébullition pendant 72 heures. Et pour cause, un convoi militaire en partance pour le Niger a eu maille à partir  avec des jeunes manifestants de la citée des cuirs et peaux ».

D’autres titres non moins importants sur la situation nationale ont intéressés les parutions du jour.

Ainsi, Sidwaya revient sur l’attaque terroristes ayant fait des dizaines de morts à Inata et affiche à sa Une : « Attaque d’Inata : Alassane Bala Sakandé réconforte les blessés ».

Le journal fait savoir que « le président de l’Assemblée nationale, Alassane Sakandé, a rendu visite, le vendredi 19 novembre 2021, à Ouagadougou, aux blessés de l’attaque d’Inata dans la province du Soum et aux autres victimes soignées au centre médical du camp général Aboubacar-Sangoulé-Lamizana et à l’infirmerie du camp de gendarmerie de Paspanga, à Ouagadougou ».

De son côté, Le Pays mentionne : « Drame d’Inata sur fonds de manifs de rue : les évêques appellent au discernement », « Le Balai citoyen accuse Roch ».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il met en exergue une images d’élèves manifestants, avec ce titre interpellateur : « Situation nationale : marches de protestation ou de soutien, laissez les élèves préparer leur avenir ».

Agence d’information du Burkina


AS/ak

Dernières publications