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ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU LUNDI 29 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 29 NOVEMBRE 2021

 

LONDRES – Les ministres de la Santé du G7 se réunissent en urgence à Londres lundi face à l’inquiétude suscitée par le nouveau variant Omicron du coronavirus, qui continue à se propager à travers le monde malgré les fermetures de frontières.

 

JOHANNESBURG – L’Afrique du Sud a appelé dimanche soir à la « levée immédiate et urgente » des restrictions de voyage la visant après la détection du nouveau variant Omicron, soutenue par l’OMS qui demande que « les frontières restent ouvertes ».

 

LA HAYE – La gendarmerie néerlandaise a annoncé dimanche avoir arrêté dans un avion à l’aéroport d’Amsterdam un couple ayant « fui » un hôtel où des passagers positifs au Covid-19 venus d’Afrique du Sud avaient été placés en quarantaine.

 

GENEVE – En pleine cinquième vague, une large majorité de Suisses ont approuvé dimanche la loi ayant permis d’instaurer le pass Covid, lors d’un vote marqué par une participation très élevée au terme d’une campagne électorale houleuse.

 

PARIS – Le secteur touristique mondial devrait encore perdre 2.000 milliards de dollars cette année sous l’effet des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, a annoncé lundi l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui juge la reprise de l’activité « lente » et « fragile ».

 

PARIS – Star des millenials et roi du streetwear du luxe, le designer américain Virgil Abloh, créateur des collections homme de la maison Louis Vuitton, est décédé dimanche d’un cancer à l’âge de 41 ans, a annoncé le groupe LVMH, maison mère de Vuitton.

 

LONDRES – Le Britannique Frank Williams, fondateur de la célèbre écurie de Formule 1 qui porte son nom, est mort à l’âge de 79 ans, a annoncé l’équipe dimanche sur Twitter.

 

STOCKHOLM – Le Parlement suédois doit de nouveau voter lundi pour la désignation de la cheffe des sociaux-démocrates Magdalena Andersson comme nouvelle Première ministre, après sa démission chaotique.

 

REYKJAVIK – Personnalité populaire et féministe convaincue, Katrin Jakobsdottir a été reconduite dimanche Première ministre en Islande, où cette figure unificatrice à l’image intègre a su ramener la stabilité politique après une décennie de crise.

 

CALAIS (France) – Quatre jours après le naufrage meurtrier dans la Manche, les participants à une réunion européenne d’urgence à Calais sont convenus d' »améliorer la coopération conjointe avec le Royaume-Uni » face au trafic migratoire, en dépit de l’absence des Britanniques, sur fond de tensions persistantes entre Londres et Paris.

 

MIAMI – Un immigrant clandestin qui s’était caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’American Airlines a survécu à un vol de près de trois heures entre Guatemala City et Miami avant d’être arrêté, a annoncé dimanche la police américaine des frontières.

 

CARACAS – Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a qualifié dimanche d' »ennemis » et d' »espions » les observateurs de l’Union européenne venus pour les récentes élections locales, niant les irrégularités signalées dans leur rapport de mission.

 

TEGUCIGALPA – Les électeurs du Honduras ont voté dimanche pour élire le président d’un pays victime d’une violence généralisée et de puissants gangs de trafiquants de drogue, qui ont étendu leur corruption jusqu’au plus haut niveau de l’Etat.

 

BICHKEK – Les Kirghiz ont voté dimanche lors de législatives dans un contexte tendu, les autorités affirmant avoir déjoué un coup d’Etat, soulevant la crainte de nouvelles turbulences dans ce pays pauvre d’Asie centrale.

 

HONIARA – Les îles Fidji vont déployer 50 soldats au sein d’une force de maintien de la paix menée par l’Australie dans les îles Salomon, après des jours d’émeutes qui ont ravagé une partie de la capitale Honiara, a déclaré lundi le Premier ministre Frank Bainimarama.

 

NEW YORK – Deux ans après le suicide en prison du milliardaire Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels, le procès de son ex-compagne Ghislaine Maxwell commence lundi à New York pour savoir si cette ultramondaine recrutait des jeunes filles mineures pour le financier et son entourage.

 

KINSHASA – Vingt-deux civils ont été tués dimanche dans une nouvelle attaque contre un camp de déplacés en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, moins d’une semaine après une attaque similaire ayant fait 29 morts sur un site voisin, a-t-on appris auprès de la Croix-Rouge locale.

 

JERUSALEM – Le gouvernement israélien a approuvé dimanche l’immigration « immédiate » de 3.000 Ethiopiens dont des membres de famille établis en Israël craignaient notamment pour leur vie en raison des violences dans ce pays d’Afrique de l’Est.

 

PARIS – La troisième édition saoudienne du Dakar, prévue du 1er au 14 janvier 2022 et présentée dimanche à Paris, s’enracine dans les frontières du royaume avec un parcours légèrement modifié, de nouveaux véhicules et un attrait grandissant pour la formule Dakar Classic.

 

PARIS – Robert Lewandowski, Karim Benzema ou l’éternel Cristiano Ronaldo: de nombreux prétendants se bousculent derrière Lionel Messi, qui pourrait étendre son règne avec un septième Ballon d’Or, lundi lors du gala de remise du prestigieux trophée de meilleur joueur de l’année à Paris.

 

PARIS – « Germinal », immense succès d’Emile Zola en roman, fut aussi une pièce de théâtre qui fit un four et se laissa oublier. Le manuscrit se retrouve aux enchères et l’occasion est unique d’acquérir un inédit. Sotheby’s Paris ouvre la vente en ligne mardi.

Avec afp

 

Un bon conseiller en communication pense stratégie et non manipulation (Placca)

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Un bon conseiller en communication pense stratégie et non manipulation (Placca)

Ouagadougou, 26 nov. 2021(AIB)-L’éditorialiste Jean-Baptiste Placca a exhorté vendredi les conseillers en communication des dirigeants africains à leur inspirer «la bonne politique» plutôt que de chercher à manipuler les populations.

«Les bons professionnels de la communication sont ceux qui savent conseiller la bonne politique à leurs clients pour réussir à emporter l’adhésion de l’opinion plutôt que de simplement chercher à la manipuler», a affirmé Jean-Baptiste Placca.

L’éditorialiste en service à Radio France International (RFI) s’exprimait lors d’une communication inaugurale à la 12e Université africaine de la communication de Ouagadougou (UACO).

«Dans certains pays, l’essentiel pour les dirigeants politiques est moins de mettre en œuvre une bonne politique que d’avoir la bonne communication pour donner l’impression d’une bonne image», a-t-il estimé.

Voilà pourquoi, M. Placca pense que les conseillers en communication qui cherchent à manipuler l’opinion quand les troubles ou les conséquences sont là, ne sont pas des bons conseillers».

De son avis, le mélange de la communication et du journalisme est un danger.

«Il faut veiller à ce que quand on est journaliste, on soit journaliste. Quand on est communicant, il faut savoir rester dans la communication», a invité Jean-Baptiste Placca.

Selon M. Placca, le journalisme n’est pas la communication car la communication peut vite devenir de la propagande si on ne prend pas garde.

«Lorsque le communicant se substitue à son employeur en interlocuteur exclusif d’une presse qu’il voudrait manipuler voire endoctriner, le jeu est faussé et le mélange des genres peut vite s’avérer préjudiciable à tous», a relevé le journaliste.

D’après lui, «un bon acteur de la Communication est celui qui sait mettre ses employeurs en relation avec les professionnels de l’information».

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo: DCPM MCRP.

 

«Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse» (Editorialiste)

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«Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse» (Editorialiste)

Ouagadougou, 26 nov. 2021(AIB)- «Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse», a affirmé vendredi l’éditorialiste Jean-Baptiste Placca, tout en invitant les journalistes à cultiver l’objectivité et l’honnêteté.

«Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse»,  a déclaré l’éditorialiste en service à Radio France International (RFI) Jean-Baptiste Placca.

M. Placca s’exprimait vendredi à l’ouverture de la 12e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), placée sous le thème : ‘’Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique’’.

«On ne peut s’attendre à que les journalistes soient responsables, si on ne les traite pas comme des acteurs respectables de la communauté nationale au même titre que les investisseurs, les enseignants, les  médecins et les politiques», a assuré Jean-Baptiste Placca.

L’éditorialiste a pris les exemples des responsables américains qui dînent régulièrement avec les journalistes «dans un respect réciproque», à l’opposé de leurs collègues dans certains pays africains qui s’estiment «trop important pour s’asseoir discuté sereinement avec eux».

Pour mériter ce respect, M. Placca a invité ses pairs à «conserver naturellement les impératifs de l’objectivité, de la probité qui définissent le métier du journalisme».

Mais selon, Jean-Baptiste Placca, indépendamment de ces obligations,  «il y a des attitudes qui s’imposent d’elles-mêmes (aux journalistes) au regard des réalités».

«Le journaliste a des responsabilités et n’a pas nécessairement besoin de se les voir dicter ou rappeler», a avancé M. Placca.

Il a cité en exemple, les journalistes américains qui ont décidé librement et tacitement de cacher durant la seconde guerre mondiale, la paralysie du président Franklin Roosevelt, afin d’exalter les forces de l’Amérique plutôt que les fragilités de son commandant en chef.

«Face au virus (de la Covid) comme face au terrorisme, mêmes journalistes, il faut parfois choisir son camp. Mais ce choix libre, ne peut s’opérer que lorsque ceux qui gouvernement jouent cartes sur table et ne trichent pas», a martelé Jean-Baptiste Placca.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Les Forces de l’ordre dispersent des manifestants à la place de la Nation

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Burkina : Les Forces de l’ordre dispersent des manifestants à la place de la Nation

Ouagadougou, 27 nov. 2021 (AIB)-La Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a dispersé ce samedi, à coups de gaz lacrymogènes, des manifestants qui tentaient de se regrouper à la place de la Nation pour protester contre la recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso a constaté l’AIB.

La tension était montée d’un cran ce samedi dans la matinée, à la place de la Nation de Ouagadougou, entre Forces de l’ordre et manifestants sortis pour  exprimer leur ras le bol face à la multiplicité des attaques terroristes.

Les marcheurs qui tentaient de se regrouper sur la place mythique ont été vite dispersés à coups de gaz lacrymogènes par la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) et la gendarmerie.

Selon les constats faits par un correspondant de l’AIB sur place, aux environs de 8h 30 mn, les quatre coins de ce lieu stratégique de la capitale politique était entièrement quadrillés par les éléments de la sécurité.

Malgré les multiples jets de gaz lacrymogènes, les manifestants  se regroupaient toujours au rond des cinéastes, à côté de la mairie centrale de Ouagadougou.

Les commerces et les stations d’essence aux alentours ont été fermés à cause de la manifestation donnant l’impression d’une situation normale. Même le grand marché Rood-Wooko s’est également vidé de ses hommes.

Les marcheurs ont érigé des barricades pour empêcher la circulation tout en brûlant des pneus sur la voie menant à la Cathédrale et aussi devant la Bourse du Travail.

Un blessé léger a été enregistré et évacué par la Croix-Rouge burkinabè pour des soins au cours de cette course poursuite. Aux dernières nouvelles, le blessé est hors de danger selon des sources sécuritaires proches de la Croix-Rouge.

Vers 11 heures, les manifestants étaient cantonnés  sous un soleil d’aplomb dans une réserve située, non loin de la Cathédrale de Ouagadougou.

Aux dernières nouvelles, l’une des marcheurs, Anaïs Drabo, une militante du Mouvement sauvons le Burkina  a été arrêtée et conduite à la gendarmerie de Paspanga.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Photo: Lefaso.net 

Burkina : Donsharp Debatoro remporte le Kundé d’Or 2021

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Burkina : Donsharp Debatoro remporte le Kundé d’Or 2021

Ouagadougou, 27 nov. 2021(AIB)-La 20e édition du Kundé d’Or a été remportée samedi nuit à Ouagadougou par le slameur, parolier Donsharp Debatoro au cours d’une cérémonie de récompense.

« C’est un sentiment de joie, c’est une satisfaction absolue surtout qu’au-delà de ma modeste personne c’est tout un courant, un pan, une articulation de la musique qui a été récompensée à savoir l’art oratoire, le slam » a déclaré Donsharp Débatoro.

Donsharp Débatoro a remporté le Kundé d’Or 2021 face à Amzy, Cisby, Imilo le chanceux et Dez Altino.

Il a dédié donc ce trophée « à tous les faiseurs de cet art (slam) », qui selon lui « n’est pas facile surtout qu’elle n’est pas dansante ».

« C’est une musique qui s’intéresse directement à la  matière grise,  c’est une musique de conscientisation donc je comptais aussi sur la sensibilité des membres du jury en plus des critères du Kundé » a-t-il déclaré.

L’artiste a également remporté le Kundé du meilleur clip vidéo de l’année avec son titre Soundjata le fils du buffle.

Le commissaire général Salfo Soré dit Jah Press a exprimé son « grand soulagement » car cela fait deux ans que lui et son équipe préparent cette édition non sans difficultés du fait de la situation sanitaire et sécuritaire du pays.

Il a ajouté avoir été sur un « fil de rasoir » car il craignait que cet évènement soit annulé à tout moment par les autorités en raison de l’insécurité et du deuil que vit le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

 

PALMARES DU KUNDE D’OR 2021

Kundé d’Or 2021 : Donsharp Débatoro

Kundé du meilleur artiste burkinabè de la diaspora : Jah Kassa

Kundé de la meilleure interprétation féminine : Miss Tanya

Kundé du public : Dez Altino

Kundé du meilleur artiste joué en discothèque : Kayawoto

Kundé du meilleur artiste étranger vivant au Burkina Faso : Barça 1er de la côte d’Ivoire

Kundé du meilleur artiste de l’Afrique de l’Ouest : Josey de la Côte d’Ivoire

Kundé du meilleur artiste de l’Afrique Centrale : Inoss Be de la RDC

Kundé du meilleur featuring de l’intégration africaine : Djeli Karim avec Oumou Dioubate de la Guinée

Kundé du meilleur artiste traditionnel : Bomogo de Nobéré

Kundé du meilleur artiste religieux : Sœur Anne-Marie Kaboré

Kundé de la meilleure chanson traditionnelle moderne : Dez Altino

Kundé du meilleur clip vidéo de l’année : Donsharp Debatoro avec son clip « Soundjata le fils du buffle »

Kundé de la révélation : Kayawoto

Kundé du meilleur espoir : Faden

Kundé du meilleur featuring de l’année : Amzy feat Greg avec le titre Waloké

Kundé du meilleur artiste français : Vegedream

Kundé de la meilleure chanson planétaire : Nocebo de l’Afrique du Sud avec son titre Jérusalem

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina : La marche contre la dégradation de la situation sécuritaire peu suivie à Kaya

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Burkina : La marche contre la dégradation de la situation sécuritaire peu suivie à Kaya

Kaya, 27 nov. 2021, (AIB)- La population de la région du Centre-nord n’a pas répondu favorablement, ce samedi, à l’appel à manifester contre la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso, lancé par certaines organisations, a-t-on constaté sur place.

Hormis quelques jeunes manifestants à motos qui ont sillonné les grandes artères de la ville et qui ont été dispersés par la police nationale, aucun leader des partis politiques et Organisation de la société civile (OSC) de Kaya n’a été observé sur la place Naaba-Oubri, lieu de départ de la marche, dans cette matinée.

Dans la ville de Kaya, la police a fait la ronde sans rencontrer de manifestants. Les activités commerciales se déroulaient normalement.

Les boutiques et alimentations, stations d’essence, banques et transports en commun fonctionnaient normalement.

La circulation dans les grandes artères était fluide. Les Kayalais vaquaient  tranquillement à leurs occupations.

Un leader de l’appel de Kaya contacté au téléphone tard dans la nuit du vendredi, a fait savoir que les pionniers de la marche ne s’accordaient pas sur l’organisation et le discours à tenir auprès des autorités régionales.

Les artères de la ville de Kaya étaient désertes cette matinée de samedi à constaté le correspondant de l’AIB

« Les marcheurs disent qu’ils n’ont pas besoin de discours à adresser aux autorités compétentes, car elles sont déjà au courant de leurs préoccupations, notamment l’insécurité », a-t-il déclaré.

Il a poursuivi que les leaders de la marche sont proches du secrétaire général du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-ex parti au pouvoir), nommé Santé.

Pour lui, « la marche contre l’insécurité n’a pas de coloration politique et n’est pas contre le régime Roch (président Kaboré) ».

Selon des témoignages, c’est un silence radio chez les habitants de Kongoussi et Boulsa, les deux autres chefs lieux de province de la région du Centre-nord.

A les entendre, ni les forces de l’ordre ni les populations de Kongoussi n’ont été aperçues dans la ville.

En rappel, le jeudi dernier, les commerçants avaient signalé que leurs lieux de vente (grand marché) ne seront pas fermés.

Ils ont même mis en garde toute personne qui osera saccager ou vandaliser leurs produits commerciaux.

Agence d’information du Burkina

ES/Hb/wis

Dori (Sahel) : Des manifestants dénoncent la dégradation du contexte sécuritaire dans leur région

Burkina-Insécurité-Manifestation

Dori (Sahel) : Des manifestants dénoncent la dégradation du contexte sécuritaire dans leur région

Dori, 27 nov. 2021 (AIB)- A l’appel du Mouvement sauvons le Burkina, la population de Dori, chef-lieu de la région du Sahel a battu le pavé dans la matinée du samedi pour dénoncer la dégradation du contexte sécuritaire dans la localité, a-t-on constaté.

Réunis au terrain municipal de Dori, à proximité du lycée provincial de ladite ville, les manifestants se sont rendus au gouvernorat de Dori en passant devant la SONABEL, l’INERA et le rond-point Arba Hama Diallo.

Une fois sur place, les manifestants ont voulu en découdre avec les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui avaient installé leur dispositif sécuritaire.

Après plus d’une heure d’attente et n’ayant pas été reçus par les autorités régionales, les manifestants se sont dispersés par petits groupes.

Selon le représentant du Mouvement sauvons le Burkina, Amadou Traoré, le Burkina Faso est en proie aux attaques terroristes depuis quelques années.

Chaque jour, a-t-il-déploré, les populations sont endeuillées et rien n’est fait par les dirigeants pour cela cesse.

A l’entendre, l’attaque d’Inata dans le Soum a couté la vie à plus de 50 personnes dont des Forces de défense et de sécurité ainsi que des civils.

Et plus récemment, a-t-il ajouté, celui de Foubé ayant fait une vingtaine de victimes. A en croire Amadou Traoré, il est clair que la stratégie du gouvernement actuel pour lutter contre l’insécurité a échoué.

C’est à juste titre que M. Traoré appelle à un changement radical au niveau de l’exécutif.

Dans son discours à la Nation prononcé jeudi nuit, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a annoncé des reformes qui devraient s’opérer incessamment aussi bien au niveau de l’Armée qu’au niveau du gouvernement.

Selon les échos parvenus à l’AIB, il y a eu également une mobilisation à Gorom-Gorom, dans la province de l’Oudalan. Par contre, il n’y a pas de mobilisation dans les deux autres chefs-lieux de province de la région, à savoir Djibo (Soum) et Sebba (Yagha).

Agence d’information du Burkina

SN/ak

Bobo-Dioulasso : Des manifestants déterminés à se faire entendre dispersés par les forces de l’ordre

Bobo-Dioulasso-Manifestations

Bobo-Dioulasso : Des manifestants déterminés à se faire entendre dispersés par les forces de l’ordre

Bobo-Dioulasso, 27 nov. 2021 (AIB)-Réunis aux environs de 8 heures à la place Tiéfo Amoro, à l’appel de certaines Organisations de la société civile (OSC) pour dénoncer la gestion de la crise sécuritaire, des manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), a constaté le correspondant de l’AIB.

Déterminés à se faire entendre, les manifestants, constitués essentiellement de jeunes, se sont réorganisés pour se retrouver au gouvernorat et à la place de la  Nation où ils ont encore été mis en déroute.

« Tant qu’eux (ndlr CRS) ne seront pas fatigués, nous nous sommes là pour toute la journée », a lâché un manifestant gonflé à bloc pour en découdre avec la sécurité.

« Cette riposte va amener les enfants au vandalisme », a lâché un passant qui déplore la course poursuite entre les manifestants et les forces de l’ordre.

Dans la ville de Bobo-Dioulasso, la plupart des commerces ont fermé par crainte de subir des pillages.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/wis

Burkina : Près de 200 milliards FCFA mis à la disposition de la Défense entre 2016 et 2021

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Burkina : Près de 200 milliards FCFA mis à la disposition de la Défense entre 2016 et 2021

Ouagadougou, 26 nov. 2021 (AIB)-  Le ministre en charge de la Défense nationale, Aimé Barthélemy  Simporé a déclaré vendredi, que le gouvernement a mis à la disposition son département  de 2016 à 2021, près de 200 milliards de FCFA  dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le général Aimé Barthélemy  Simporé était vendredi devant les élus nationaux pour être interrogé sur la situation sécuritaire préoccupante du pays.

Selon lui, le budget de son département est passé de 94,27 à 288, 94 milliards de FCFA entre 2016 et 2021, soit une augmentation de  194,97 milliards de FCFA.

Le général Simporé a précisé que celui du ministère de la Sécurité est passé de 62, 76 milliards de FCFA en 2015 à 72, 89 milliards de FCFA en 2016  puis 130 milliards de FCFA en 2021, soit une variation de 78,38%   entre 2016 et 2021.

Il a signalé que les deux ministres de la Défense et de la Sécurité ont connu des dotations budgétaires conséquentes de 2016 à  2021, dans le cadre de la lutte contre les «forces du mal » au Burkina Faso.

Le ministre a expliqué que  l’Etat a fait sa priorité la  question terrorisme  par la dotation de moyens financiers et logistiques dès premières attaques terroristes du 15 janvier 2016  à Ouagadougou, au  lendemain de la formation du gouvernement Paul Kaba Thiéba.

Aimé Barthélemy  Simporé a souligné que cette approche militaire consistait à endiguer l’hydre terroriste dans le pays.

Le patron de la Défense nationale a confié qu’une loi de programmation a été adoptée  le 14 décembre 2017, par l’Assemblée nationale en vue d’accompagner les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans leur combat de restaurer de l’intégrité territoriale.

A l’en croire, malgré le contexte sanitaire difficile en 2020, les efforts du gouvernement  en matière de lutte contre le terrorisme ont été maintenus et renforcés à travers des assouplissements de procédures avec plus d’efficacité.

« Outre les programmes budgétaires, les appuis exceptionnels leur sont toujours accordés chaque fois que le besoin se fait sentir sur le terrain », a-t-il soutenu.

Pour lui, son ministère exécute tout son budget contrairement aux rumeurs qui soutiennent qu’il n’arrive pas à l’épuiser à travers les circuits intégrés des dépenses militaires.

M. Simporé a affirmé que celui de la Sécurité bénéficie, entre autres, des comptes et des équipements d’urgence pour assurer son fonctionnement.

A l’entendre, des efforts ont été faits  au niveau de l’Agence nationale de renseignement (ANR) par les  autorités politiques dans la lutte contre les terroristes.

Il  s’est appesanti entre autres, sur la prise en charge des victimes, des blessés et celle des Volontaires de la défense pour la patrie (VDP) de l’Etat dans cette guerre asymétrique.

«J’appelle tous les Burkinabè  à l’union sacrée dans cette lutte contre le terrorisme au Burkina Faso », a-t-il poursuivi.

Le 14 novembre 2021, une soixantaine de personnes dont plus de 50  gendarmes ont été tuées dans une attaque terroriste à Inata dans la région du Sahel.

 

Cette attaque qualifiée d’humiliation a provoqué une onde de choc au niveau de l’opinion nationale  au regard de la dégradation sécuritaire dans le pays ces derniers temps.

Le président du Faso Roch Marc Christian  sur la question a livré un discours hier jeudi en promettant  la formation d’un gouvernement resserré pour faire face au terrorisme.

Agence d’Information du Burkina

NO/wis/ak

Burkina : Le Mouvement des jeunes socialistes appelle à la mutualisation des forces contre le terrorisme

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Burkina : Le Mouvement des jeunes socialistes appelle à la mutualisation des forces contre le terrorisme

Ouagadougou, 26 nov. 2021 (AIB)-Le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Lionel Gourma a affirmé jeudi à Ouagadougou, que seule la mutualisation des forces permettra de venir à bout du terrorisme au Burkina Faso.

« Toutes les forces sociales (…) ont l’obligation de mutualiser leurs efforts pour que nous puissions sortir de cette longue parenthèse cauchemardesque », a indiqué le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Lionel Gourma.

Selon lui, les Burkinabés ne doivent pas disperser leurs énergies dans des querelles concernant notamment la démission du président du Faso, l’accusation de la France, la libération du général Diendéré et le retour de l’ancien chef d’Etat, Blaise Compaoré.

« Le terrorisme est notre ennemi commun et il faut se garder de vouloir à tout prix chercher un bouc émissaire », a souligné M. Gourma.

« C’est en discutant, en se donnant des idées que nous pourrions l’un dans l’autre venir à bout de ce phénomène qui créé tant de désolation dans notre pays », a-t-il laissé entendre.

Il a noté que le Burkina Faso est impuissant face au terrorisme à cause de la mésentente et le manque d’unité au sein de la population.

Le MJS propose que le président du Faso prenne ses responsabilités afin de régler la cacophonie qui sévit au sein de la hiérarchie des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Selon  Lionel Gourma, « le gouvernement doit émettre des bons de guerre afin de mieux financer intérieurement la lutte contre le terrorisme ».

Il propose la nomination des chefs d’états major particuliers dans les zones à haut risques d’insécurité notamment au Nord, à l’Est, au Sahel et dans la Boucle du Mouhoun.

Rappelons que le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) est un organisme de réflexion et d’intervention propre aux jeunes qui œuvre au profit de la jeunesse.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Burkina : Le monde de la littérature réfléchit sur la question de l’édition et du marché

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Burkina : Le monde de la littérature réfléchit sur la question de l’édition et du marché

Ouagadougou, 26 nov. 2021 (AIB)-La ministre en charge de la culture et des arts Elise Thiombiano/Ilboudo a présidé jeudi, l’ouverture de la 16e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou qui sera axée sur la question de l’édition et du marché.

« Nous voulons à travers le thème de cette édition ‘’Edition et marché du livre au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives’’ réfléchir sur la question de l’édition et du marché qui constituent des maillons essentiels de la chaine du livre » a affirmé madame Thiombiano/Ilboudo.

La ministre de la culture s’exprimait jeudi, à l’ouverture de la 16e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) prévue du jeudi au dimanche prochain.

Elle a exhorté « les écrivains, les hommes de lettres, les éditeurs et les diffuseurs à faire de la FILO, un forum d’échanges en vue de travailler à résoudre les difficultés du secteur du livre à savoir l’édition et le marché ».

Au cours de la 16è édition de la FILO, les écrivains, les hommes de lettres, les éditeurs et les diffuseurs vont réfléchir sur la question de l’édition et du marché du livre au Burkina Faso.

Mme Thiombiano/Ilboudo a indiqué que « l’organisation de la FILO traduit la volonté affichée de l’Etat burkinabè d’impulser au secteur du livre, la dynamique lui permettant d’occuper sa place au cœur du processus de développement du Burkina Faso ».

« La tenue (de la FILO 2021) témoigne de l’intérêt que le Burkina Faso accorde aux hommes de culture, à la littérature et à la promotion du livre, de la lecture et enfin des écrivains » a soutenu la ministre Thiombiano.

La FILO 2021 va comporter deux volets comme à l’accoutumée. Le premier c’est des expositions vente et/ou expositions simples de livres et le second, ce sont des conférences, des tables rondes, des concours littéraires, des rencontres avec des écrivains, des séances de dédicaces.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

ACTUALITÉ :LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 26 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 26 NOVEMBRE 2021

 

PARIS – Face à la flambée de la pandémie de Covid-19 en Europe, la France a annoncé jeudi un durcissement des contraintes, sans reconfinement ni couvre-feu, tandis que l’Allemagne, frappée par sa plus violente vague de contaminations, a franchi le seuil des 100.000 morts.

 

En Afrique du Sud, des scientifiques ont alerté sur un nouveau variant du Covid-19 présentant un nombre « extrêmement élevé » de mutations et avec un « potentiel de propagation très rapide », amenant le Royaume-Uni à interdire l’entrée aux voyageurs de six pays africains.

 

PRAGUE – Le président tchèque Milos Zeman a de nouveau été admis jeudi à l’hôpital quelques heures après en être sorti, après avoir été testé positif au Covid-19, a annoncé son porte-parole Jiri Ovcacek.

 

HONIARA – La police des îles Salomon a tiré des coups de sommation vendredi pour disperser des manifestants qui tentaient d’atteindre la résidence du Premier ministre à Honiara, la capitale, en proie à une troisième journée d’émeutes, au moment où l’Australie a commencé à déployer une force de maintien de la paix.

 

MADRID – Des milliers de manifestants sont descendus jeudi dans les rues d’Europe et d’Amérique latine pour exiger la fin des violences faites aux femmes, la police dispersant certains rassemblements notamment à Istanbul et Mexico.

 

GRAMOTEINO (Russie) – Cinquante-deux personnes, 46 mineurs et six sauveteurs, ont été tuées jeudi après un accident dans une mine de charbon en Sibérie, une nouvelle catastrophe qui frappe un secteur régulièrement endeuillé en Russie.

 

CALAIS (France) – Après le choc face à la pire tragédie migratoire survenue en Manche et alors que Paris et Londres semblaient vouloir surmonter leurs désaccords, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé jeudi à la France de reprendre les migrants arrivés illégalement en Angleterre depuis les côtes françaises.

 

PARIS – Un « coup de semonce » avant de durcir le ton: le comité national des pêches français a annoncé jeudi le blocage vendredi des accès à trois ports et au tunnel sous la Manche pour les marchandises, pour exiger l’octroi rapide de licences de pêche post-Brexit.

 

MADRID – Après plusieurs semaines de tractations, le gouvernement espagnol a obtenu jeudi l’aval des députés à son budget 2022, marqué par un niveau de dépenses record, alors que la grogne monte dans le pays en raison d’une reprise plus lente que prévu.

 

BERLIN – La co-présidente des Verts allemands, Annalena Baerbock, va devenir la nouvelle ministre des Affaires étrangères du pays et être ainsi la première femme à occuper ce poste, a annoncé son parti jeudi soir.

 

KHARTOUM – Des milliers de manifestants ont scandé jeudi « Non au pouvoir militaire », réclamant un véritable changement au Soudan où un accord vient de réinstaller le Premier ministre civil tout en renforçant la mainmise de l’armée après son putsch du 25 octobre.

 

MOGADISCIO – Huit personnes ont été tuées jeudi et plus d’une dizaine blessées par l’explosion d’une voiture piégée près d’une école de la capitale somalienne Mogadiscio, revendiquée par le groupe jihadiste des shebab, ont annoncé les services de sécurité.

 

BANJUL – Une commission ayant enquêté en Gambie sur les crimes commis durant le régime de Yahya Jammeh réclame que les principaux responsables soient jugés. Elle n’a pas donné leur nom, mais les victimes ne doutent pas que l’ancien dictateur figure parmi eux.

 

RABAT – Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a conclu jeudi sa première visite au Maroc, concrétisée par un accord de coopération sécuritaire « sans précédent » avec le royaume chérifien, qui a déclenché la fureur du voisin algérien.

 

ISTANBUL – Le général émirati Ahmed Nasser Al-Raisi, accusé de torture, a été élu jeudi président d’Interpol, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme, qui estiment que son élection entravera la mission de l’organisation

 

MOSCOU – L’emblématique ONG russe Memorial a appelé jeudi les autorités à abandonner les poursuites la menaçant de dissolution, à l’ouverture d’un procès symbolique des pressions contre la société civile devant la Cour suprême.

 

LA HAVANE – Un centre destiné à préserver l’oeuvre et la pensée de Fidel Castro (1926-2016) a été inauguré jeudi, à l’occasion du cinquième anniversaire de la mort du « Lider maximo », à la Havane, où le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est rendu en visite surprise.

 

BRUXELLES – Les 27 pays membres de l’UE ont adopté jeudi une position commune approuvant dans ses grandes lignes le projet de législation européenne pour réguler internet et mettre fin aux abus de pouvoir des géants du numérique.

 

PARIS – L’Unesco a annoncé jeudi avoir adopté un premier texte mondial sur l’éthique de l’intelligence artificielle (IA), un premier pas pour encadrer ces technologies révolutionnaires, qui font peser des risques fondamentaux sur les sociétés en dépit des nombreuses avancées qu’elles permettent.

 

BUENOS AIRES – Une statue à Naples, des hommages de l’Argentine à l’Inde: la planète football s’est remémoré jeudi son « Dieu », Diego Maradona, disparu il y a un an à 60 ans, laissant le souvenir de gestes de génie et d’une vie de tumultes.

 

Un an jour pour jour après la mort de l’idole, un Argentin de 39 ans est devenu l’heureux père d’un petit « Diego », qui dans quelques jours rejoindra au foyer ses deux soeurs de 10 ans, prénommées… Mara et Dona.

(afp)

 

Burkina : Le président Kaboré annonce  « dès la semaine prochaine une opération mains propres  »

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Burkina : Le président Kaboré annonce  « dès la semaine prochaine une opération mains propres  »

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a annoncé jeudi nuit à Ouagadougou, « une opération mains propres, dès la semaine prochaine pour vider tous les dossiers pendants de corruption ».

« Je lancerai dès la semaine prochaine, après concertation avec les autorités judiciaires et l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, une opération mains propres, pour vider tous les dossiers pendants de corruption et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè épris de bonne gouvernance et de démocratie », a indiqué le chef de l’Etat dans un message à la Nation.

Au regard des circonstances actuelles marquée par la recrudescence des attaques terroristes et les protestations de certains citoyens, le président Kaboré promet de « constituer une équipe (gouvernementale) resserrée et plus soudée (qui sera engagée) sur la trajectoire de la croissance économique, et de la poursuite de la lutte contre le terrorisme ».

Le message à la Nation du président Kaboré intervient à deux jours d’une marche annoncée (non autorisée) par des organisations de la société civile pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire et pour certains, exiger sa démission.

Le chef de l’Etat a invité « les uns et les autres à savoir raison garder et à ne surtout pas croire que c’est en cassant le thermomètre qu’on guérit de la fièvre ».

Selon lui, « le peuple burkinabè a le droit et le devoir de s’exprimer librement sur la conduite des affaires publiques » et de préciser qu’il « y tient particulièrement ».

« C’est pourquoi, j’invite notre vaillante jeunesse à faire preuve de discernement, de vigilance et de retenue, en se démarquant de tous les vendeurs d’illusions qui veulent saper les fondements de notre Nation », a-t-il conseillé.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Le président Kaboré invite à « mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral » des troupes burkinabè

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Burkina : Le président Kaboré invite à « mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral » des troupes burkinabè

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a appelé jeudi nuit, à la fin des « dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral » des troupes combattantes (burkinabè) « et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes armées terroristes ».

« Nous devons mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral de nos troupes combattantes et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes armés terroristes », a déclaré le chef de l’Etat dans un message à la Nation.

Selon lui, « autant, nous devons faire corps avec nos Forces de défense et de sécurité (FDS) pour les soutenir et les encourager dans le combat héroïque qu’elles mènent, autant nous devons être intransigeants avec tous les éléments dont le comportement n’est pas acceptable ».

« Nos soldats ne doivent pas être abandonnés à eux-mêmes, du fait de la bureaucratie ou de négligences manifestement coupables », a-t-il estimé.

Dans son message, le chef de l’Etat a indiqué que « l’enquête administrative » qu’il a « instruite sur Inata sera achevée le mardi prochain ».

« Nous tirerons toutes les conséquences disciplinaires et engagerons les poursuites judiciaires appropriées. Il en sera désormais ainsi, dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour le succès et la gloire de notre Armée », a-t-il promis.

« La fermeté dont nous ferons preuve afin de mettre chacun devant ses responsabilités sera le ciment de la cohésion, de la discipline et de l’efficacité de nos Forces de défense et de sécurité et du lien sacré Armée-Nation que j’appelle de tous mes vœux », a-t-il poursuivi.

Pour Roch Marc Christian Kaboré, « la faute d’une poignée d’éléments, ne doit pas servir de prétexte pour jeter l’anathème sur toute l’Armée nationale (qui) demeure notre fierté et mérite amplement notre soutien ».

Dans le prolongement de la réorganisation des Forces armées nationales, le président Kaboré promet des « décisions pour opérer des changements qui seront connus incessamment ».

« Je veillerai scrupuleusement, plus que par le passé, sur les questions de logistique, de primes et de renforcement des capacités opérationnelles de nos forces combattantes », a-t-il soutenu.

Pour atteindre l’efficacité maximale, le chef de l’Etat assure que « la solidarité de toutes les composantes de nos Forces armées nationales est indispensable et exige la présence effective et active des chefs militaires sur le théâtre des opérations, aux côtés de la troupe ».

Le président Kaboré a exprimé sa confiance « aujourd’hui plus que jamais, (aux) Forces de défense et de sécurité, (aux) Volontaires pour la défense de la patrie et (aux) laborieuses populations résilientes pour venir à bout de l’ennemi ».

« Le Burkina Faso ne pliera pas devant les forces du mal, grâce à la cohésion et à l’unité de toutes ses filles et de tous ses fils », a-t-il ainsi conclu son adresse à la Nation.

Agence d’information du Burkina

 WIS/az

Burkina : Le gouvernement annonce la réouverture du lycée Zinda à la rentrée prochaine

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Burkina : Le gouvernement annonce la réouverture du lycée Zinda à la rentrée prochaine

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le gouvernement a annoncé jeudi, la réouverture du lycée Philippe Zinda Kaboré (LPZK), fermé le 5 mai  dernier pour cause de vandalisme, à la rentrée prochaine 2022-2023.

L’information a été donnée jeudi par le ministre de la Communication et  porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le ministre Tamboura, le gouvernement n’a pas ouvert les portes de l’établissement cette année scolaire 2021-2022, parce qu’il veut le transformer en lycée scientifique d’excellence avec internat.

Au mois de mai dernier, le lycée Philippe Zinda Kaboré,  plus grand établissement scolaire du Burkina Faso qui regroupe 4000 élèves répartis dans 75 salles de  classes  a été fermé  par l’Etat, à la suite des actes de vandalismes des élèves.

Ces actes ont provoqué des dégradations physiques sur les bâtiments et les équipements pédagogiques avec la destruction de la mémoire de l’établissement.

« Nous pouvons avec fierté considérer que le lycée Zinda va rouvrir ses portes à la rentrée prochaine avec la mission de devenir un lycée scientifique d’excellence pour notre pays », a  fait savoir le ministre Ousséni Tamboura.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Photo d’archive pour illustration

Burkina : La commémoration de la fête nationale à Ziniaré reportée en 2022

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Burkina : La commémoration de la fête nationale à Ziniaré reportée en 2022

Ouagadougou, 2021 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a reporté jeudi,  en décembre 2022, la commémoration de la fête de la souveraineté nationale (11-Décembre) 2021, prévue à Ziniaré, pour faire face  à la dégradation de la situation sécuritaire ces derniers temps au Burkina Faso.

« Depuis le Conseil des ministres (17 novembre 2021),  les situations de deuils successifs subis par notre nation, par nos Forces de défense et de sécurité (FDS) entrainaient une situation de désolation assez perceptible de douleur et de choc au niveau de la population », a déclaré le ministre  de la Communication, Ousséni Tamboura.

Le ministre Tamboura, par ailleurs, porte-parole du gouvernement s’exprimait  jeudi à Ouagadougou, à l’issue de la traditionnelle rencontre du Conseil des ministres.

Il  a signalé que la célébration du 11 Decembre, prévue  à Ziniaré dans la région du Plateau central a été reportée au mois de décembre 2022.

A l’en croire, ce report s’explique  par  la dégradation de la situation sécuritaire ces derniers temps dans le pays avec les  attaques terroristes.

Le 14 novembre dernier à Inata, dans la région du Sahel, 53 personnes  dont 49 gendarmes et quatre civils ont péri dans une attaque terroriste  et hier mercredi, trois militaires ont été tués à Thiou dans la province du Yatenga (Nord), à la suite d’une attaque contre leur détachement militaire.

Le ministre de la Communication a précisé que la commémoration de la souveraineté nationale de cette année 2021 se fera dans la sobriété avec un minimum de cérémonies de prise d’armes dans l’ensemble des provinces  du  Faso comme à l’acoutumée

Selon le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo, le gouvernement a décidé de différer « purement et simplement » les activités commémoratrices du 11-Décembre qui étaient programmées dans la région du  Plateau central pour l’année prochaine.

« Avec le temps ces célébrations ont pris une certaine envergure et sont devenues de grandes occasions de booster les infrastructures régionales et  favoriser leur développement », a-t-il soutenu.

A  l’en croire, l’Etat a reporté les activités de l’événementiel de cette année, au regard des circonstances dans lesquelles cette célébration se déroule.

Il a aussi noté que les activités festives telles que la grande parade civilo- militaire, sportives et culturelles et bien d’autres  feront  également l’objet de report.

« Ce que nous demandons aux 13 régions pour ce 11 Décembre, c’est organiser des activités symboliques telles les cérémonies de prise d’armes suivi des décorations au plan régional », a-t-il indiqué.

Le ministre d’Etat Clément Sawadogo a expliqué que la cérémonie habituelle de décoration au plan national  se déroulera toujours au  palais de Kosyam.

Pour lui, des sous thèmes au thème général  de la commémoration « Réconciliation nationale et cohésion sociale : Devoir et responsabilité de tous pour un développement durable du Burkina » ont déjà développés dans la région.

C’est en  2008, le Burkina Faso a entamé la célébration tournante de la fête nationale de l’indépendance, de façon régionale  à Fada N’Gourma.

NO/ata/ak

Séno : Des manifestants dénoncent l’insécurité et la mal gouvernance

Les manifestants ont promis sortir le samedi 27 novembre prochain.

Séno : Des manifestants dénoncent l’insécurité et la mal gouvernance

 Dori, (AIB)-Le collectif des organisations de la société civile du Sahel a organisé une journée de protestation à travers une marche dans les rues de Dori le jeudi 25 novembre 2021 pour dénoncer la montée l’insécurité et la mal gouvernance.

Dori avait l’aire d’une ville morte et pour cause, les deux marchés, les commerces, boutiques et les établissements scolaires ont été fermés suite à l’appel du collectif des organisations de la société civile du Sahel à la journée de protestation du jeudi 25 novembre 2021 pour dénoncer la montée le d’insécurité et la mal gouvernance.

Pour ce faire, le terrain municipal jouxtant le lycée provincial de Dori a servi de point de ralliement des manifestants dès 7 heures.

Peu avant 9 heures, les manifestants avec des banderoles et des pancartes où l’on pouvait lire « Soutien aux FDS » ou « Trop c’est trop » et scandant d’autres slogans ont sillonnés les artères de la capitale du Liptako dans la matinée du jeudi 25 novembre 2021.

Partis du terrain municipal, les manifestants avec à leur tête les responsables du collectif des organisations de la société civile du Sahel sont passés devant la SONABEL pour rejoindre le rond-point Arba Hama Diallo avant de revenir sur le point de départ où un message a été lu. Pour le porte-parole du collectif des organisations de la société civile du Sahel Abdoulaye Hoéffi Dicko, cette marche a été organisée pour exprimer le ras-le-bol de la mal gouvernance du pouvoir en place.

Le porte-parole du collectif des organisations de la société civile du Sahel Abdoulaye Hoéffi Dicko : « Les populations du Sahel resteront debout, dans un esprit de résilience ».

De Son avis, cela fait bientôt deux ans que des marches sont organisés et des plateformes revendicatives sont déposées sans suite.

Avec ce qui vient de se passer à Inata, a-t-il déploré, où les soldats ont été affamés avant de tomber sous les balles assassines des groupes armés, il était important pour les sahéliens de sortir et pour dénoncer la montée de l’insécurité et la mal gouvernance.

«Contrairement a ce qui a été dit, nous vivons déjà l’apocalypse et ce depuis six ans. Depuis le début des attaques au Sahel jusque maintenant, nous pouvons compter plus d’un millier de morts civils comme militaires. Nos écoles et nos centres de santé sont fermés et nos économies sont à la ruine », explique le porte-parole du collectif.

Dans un tel contexte, il a affirmé que la population du Sahel exige que le droit à la sécurité et à la vie soit garanti sous toutes ses formes ainsi que l’intégrité du territoire burkinabé.

«Nous demandons également que notre plateforme citoyenne minimale soit satisfaite dans les meilleurs délais pour le bonheur des populations du Sahel et de l’ensemble du Burkina. Enfin, nous voulons que la bonne gouvernance soit notre boussole pour une indépendance réelle et véritable dans notre pays » a conclu le porte-parole du collectif des organisations de la société civile du Sahel.

Agence d’information du Burkina

Souaibou NOMBRE

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso s’oppose à la démission du président Kaboré

Burkina-Sécurité-Politique-Mouvements

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso s’oppose à la démission du président Kaboré

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le porte-parole du Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) Sidiki Dermé a affirmé jeudi à Ouagadougou que la solution à la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso ne saurait être la démission du président du Faso.

« Une démission du chef de l’Etat plongerait le pays dans un KO total et un vide institutionnel », a indiqué Sidiki Dermé.

De ce fait, « le réseau s’engage au côté du président du Faso (Roch Marc Christian Kaboré), du gouvernement, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et l’ensemble de la population, à œuvrer pour une sécurisation de la patrie », a indiqué son porte-parole Sidiki Dermé.

Afin de pallier à cette crise, le Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) propose que le Burkina Faso soit déclaré pays en état de guerre, de même que la suspension des différentes commémorations et activités festives.

Au cours du traditionnel conseil des ministres de ce jeudi, le gouvernement a décidé de reporter la célébration du 11 décembre prochain (fête nationale) prévue à Ziniaré (Plateau central), à une date ultérieure.

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso propose également la réduction du « train de vie de l’Etat à travers la suppression de certaines institutions, la réduction du nombres de postes ministériels, de conseillers spéciaux, de conseillers techniques, de chargés de mission et tout personnel superflu », a ajouté Sidiki Dermé.

Par ailleurs, le réseau s’interroge sur « le mutisme et l’indifférence totale du conseil national des Organisations de la société civile (OSC) dans cette crise que traverse notre nation », a souligné son porte-parole.

Selon Sidiki Dermé, la structure faitière des OSC aurait dû faire « des sorties médiatiques sur les questions majeures de la vie nationale mais surtout réguler et assainir le milieu des OSC qui est devenu un milieu de désordre et de pagaille ».

La conférence de presse du réseau intervient dans un contexte marqué par des appels à la démission du président Roch Marc Christian Kaboré suscités par la recrudescence des attaques terroristes avec de nombreux morts.

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso est né du regroupement d’anciens activistes avec pour objectif de contribuer à leur manière, à l’avancée de la démocratie.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

 

Burkina : La plateforme garbal yaar lancée pour faciliter l’accès aux produits agro sylvopastoraux

Les ministres ont reçu leurs moutons achetés sur le champ via la plateforme Garbal Yaar.

Burkina : La plateforme garbal yaar lancée pour faciliter l’accès aux produits agro sylvopastoraux

Pouytenga, (AIB)- Le ministre des ressources animales, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a coprésidé avec la ministre en charge de l’économie numérique, une cérémonie de lancement de la plateforme numérique dénommée « Garbal yaar » le vendredi 19 novembre à Pouytenga.

Au Burkina Faso, l’agriculture et l’élevage occupent une importante place dans les secteurs d’activité. Selon le Programme national du secteur rural, le secteur agricole contribue à plus de 35% au Produit intérieur brut (PIB) et emploie 87% des actifs. Quant au secteur de l’élevage pastoral, il fournit près de 77% de la viande et 92% du lait.

Cependant, ces secteurs font face à d’énormes difficultés au nombre desquelles la réduction des espaces pastorales, le manque d’informations sur la pluviométrie et les évènements agro météorologiques, l’indisponibilité des informations sur les infrastructures agropastorales, le manque de débouchés pour les producteurs, accentué par une faible relation commerciale et une asymétrie d’informations entre producteurs et acheteurs d’une part et entre producteurs et le marché d’autre part.

Les acteurs du monde de l’agriculture et de l’élevage ont assisté au lancement de Garbal Yaar.

Pour contribuer à aplanir ces difficultés, l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) en partenariat avec le ministère des ressources animales et halieutiques, Orange Burkina et « Hoefsloot Spatial Solutions » (HSS), a initié le projet  » Mobile data for moving herds management and better incomes » (MODHEM) ou  » Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire ».

La première phase de ce projet s’est achevée en 2019 et la deuxième phase dénommé MODHEM+, financée par l’ambassade du royaume des Pays-Bas à hauteur de 4 millions d’euros a pris la relève pour consolider les acquis de la première phase et développer des services innovants, inclusifs et diversifiés.

Le représentant de la SNV a félicité tous les partenaires de mise en œuvre de la plateforme.

C’est dans le cadre de ce projet qu’un service d’informations destiné au monde rural a été mis en place depuis 2019. Ce service d’information est composé d’un centre d’appel accessible au numéro 777. Ce service d’informations vient se renforcer par le lancement de la marketplace GARBAL YAAR qui est un marché en ligne. Ce marché des produits agrosylvopastoraux et de produits et services connexes tels que les intrants agricoles et zootechniques. GARBAL YAAR devrait faciliter les opportunités de marchés et les relations d’affaire entre les acteurs

Selon les organisateurs de la cérémonie, MODHEM+ à travers le centre d’appel et Garbal Yaar vise à renforcer la résilience des hommes et femmes éleveurs, pasteurs et agriculteurs ainsi que l’amélioration de leur sécurité alimentaire par la génération de bénéfices économiques et sociaux grâce à une meilleure capacité d’adaptation à l’évolution des conditions climatiques et du marché.

A terme, au moins 450 mille pasteurs et agriculteurs dont 30% de femmes devraient avoir recours au service d’information Garbal pour accroitre leur productivité et leurs revenus.

Le centre d’appel Garbal donne accès à l’information sur la disponibilité des pâturages, la disponibilité des eaux de surface, la pluviométrie, les informations agro météorologiques, les ressources et infrastructures agro-pastorales, le conseil agro-pastoral et les prix des produits agricoles et du bétail sur les marchés stratégiques.

Le Maire de Pouytenga, Larba Prosper Yaméogo a traduit la gratitude du conseil municipal aux deux ministres, à Orange Burkina et au SNV pour le choix de sa commune pour abriter cette cérémonie.  Pour lui, Pouytenga abrite les plus grands marchés de céréale et de bétail du pays d’où la nécessité de s’approprier et d’utiliser les nouvelles technologies. Il a pris l’engagement de contribuer avec tous les services compétents à sensibiliser les acteurs de la chaîne agro, sylvopastoraux pour que Garbal Yaar soit véritablement adopté et utilisé.

Pour le Ministre en charge des ressources animales, cette plateforme est une révolution.

Pour la ministre en charge de l’économie numérique, cette plateforme est importante dans le contexte actuel marqué par l’insécurité et la pandémie de la COVID-19. Elle a alors appelé tous les secteurs à s’approprier le numérique pour faire des bonds en avant.

Pour le ministre des ressources animales, cette plateforme constitue une révolution dans le monde rural. Garbal rencontre les objectifs stratégiques 4.1 et 3.3 du nouveau Référentiel de développement du Burkina Faso. Il a salué le ministère de l’économie numérique, la SNV, orange qui ont accompagné la mise en place de cette plateforme. Il a invité les acteurs à l’utiliser pour qu’il y ait une plus-value.

Le Directeur pays adjoint de SNV, Stéphane Tuina a remercié les ministres et l’ensemble des acteurs pour la mobilisation. Il a remercié l’ambassade des Pays-Bas pour l’accompagnement et a pris l’engagement de conduire les actions initiées à bon terme avec l’appui de l’ensemble des partenaires.

A l’en croire MODHEM+ a des « frères jumeaux » au Niger et au Mali. Tout en félicitant chaque partenaire pour sa contribution à la mise en place de la plateforme, il a demandé à Orange Burkina de prendre à bras le corps la nécessité d’une interopérabilité des services garbal entre les différents pays de la sous-région.

Le représentant du directeur général d’orange Burkina Sanou Daouda a remercié la SNV et le ministère des ressources animales pour ce projet stratégique. A l’en croire, plus d’un demi-million de personnes ont appelé le service Garbal depuis sa création en 2019. Il a dit la disponibilité de Orange à accompagner le gouvernement pour que le numérique soit un élément au service du développement des populations.

A travers une démonstration d’utilisation du service Garbal, Issaka Kanazoé, coordonnateur Garbal, a indiqué qu’un numéro de téléphone et un mot de passe suffit pour avoir accès à la plateforme. Selon lui, Garbal Yaar rend le commerce équitable car il permet de connecter directement un producteur et un consommateur à l’intérieur ou à l’extérieur du Burkina. A travers cette démonstration, les deux ministres présents ont pu acquérir chacun un mouton livré sur place.

Assane Barry, ambassadeur Garbal a salué l’initiative de cette plateforme. « Ce projet nous a permis d’apprendre à manipuler nos portables et à nous faire connaître davantage » a-t-il dit. Il a proposé l’implication de communicateurs endogènes pour mieux faire la promotion du produit.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Burkina: Le gouvernement ferme les écoles à cause des éventuelles manifestations du samedi

Burkina: Le gouvernement ferme les écoles à cause des éventuelles manifestations du samedi
Ouagadougou, 25 nov. 2021(AIB)-«En vue de préserver la sécurité des élèves, des enseignants et du personnel administratifs» en rapport avec les protestations prévues samedi contre la recrudescence des attaques terroristes, l’exécutif burkinabè a décidé de fermer les écoles vendredi et samedi sur toute l’étendue du territoire nationale.
Le maire de Ouagadougou Armand Beouindé a aussi demandé aux responsables de la police et de la gendarmerie d’empêcher l’organisation de marches dans la capitale parce qu’il n’a pas été saisi.
La recrudescence des attaques terroristes, avec la perte de près de 80 personnes en dix jours, ont révolté de nombreux citoyens dont certains appellent à manifester samedi pour exiger le départ du chef de l’Etat.
D’autres voix estiment qu’un changement anticonstitutionnel de pouvoir, va précipiter le pays dans le chaos.
Agence d’information du Burkina

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