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Ganzourgou: Le département environnement de SOMISA fait le bilan des activités de la campagne de reboisement 2022

Environnement

Ganzourgou: Le département environnement de SOMISA fait le bilan des activités de la campagne de reboisement 2022

Zorgho, (AIB)- Le département environnement et réhabilitation de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a organisé le 8 février 2023 une cérémonie de présentation des activités de reboisement de la campagne 2022 et de récolte de feuilles de moringa sur le site à Sanbrado. Ce fut en présence du représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Boudry, du représentant du directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou, du chef de service environnement de Boudry et des femmes issues des communautés impactées.

La campagne de reboisement 2022 a été bénéfique pour SOMISA. En effet, conformément à son Plan de gestion environnementale et social (PGES), le département Environnement et réhabilitation de la mine a mené plusieurs actions entrant dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de réhabilitation progressive du site de l’opération minière de Sanbrado et du renforcement du couvert végétal de la région.

La cérémonie du jour visait d’une part, à présenter aux invités l’ensemble de ces actions et les perspectives et d’autre part à permettre aux femmes des communautés impactées de cueillir les feuilles de moringa déjà disponibles.

Pour le directeur environnement et réhabilitation de la mine, Pablo Tjoe-Awie, c’est une obligation pour la mine de restaurer l’environnement et SOMISA a opté de le faire progressivement. A cet effet, elle a déboursé près de 12 millions de FCA pour implanter en son sein une pépinière de 800 m² de superficie. Plus de 20.000 plantes de 08 espèces différentes ont été produites dans cette pépinière pour la campagne de reboisement 2022. Le coût de la production de ces plantes, cumulé à celui de la campagne de reboisement est estimé à 29 millions 876 mille 250 FCFA, selon les autorités du département.

Selon le surintendant environnement et réhabilitation de SOMISA, Judicaël Ouédraogo, plus de 8 000 plants produits ont été mis en terre à l’intérieur du site, plus de 1700 plants ont été plantés hors du site de SOMISA dans les établissements scolaires, les centres de santé, les jardins associatifs et 1100 autres plants ont été distribués aux leaders communautaires.

A l’intérieur du site, une visite guidée a permis de constater la pépinière avec le restant des plants, un jardin nutritif de moringa sur une superficie estimée à 2,5 hectares, une plantation d’anacardes sur 27 hectares, une plantation de neemiers et de nérés sur environ 5 hectares et une halde à stérile (Dépôt de terre rocheux stériles issues des fosses d’exploitation de minerais) de 48 hectares en travaux préparatoires pour être reboisée à la campagne 2023.

Selon M. Judicaël Ouédraogo, pour bien mener toutes ses activités, SOMISA a signé une convention annuelle avec les services techniques de l’environnement de Boudry pour l’encadrement technique des activités de production végétale et de reboisement. Elle a aussi Formé 28 travailleurs de son département environnement sur les techniques de production végétale, puis 20 personnes issues des communautés et 10 personnes du département environnement sur les techniques de reboisement.

Il a salué le partenariat avec les services techniques en charge de l’environnement de la commune de Boudry, les autorités communales et les parties prenantes communautaires qui permet la réalisation de l’ensemble des activités. Il a toutefois relevé l’intrusion des animaux sur le site et les actes de vandalisme sur la clôture comme des menaces aux activités.

Il a alors demandé l’implication des autorités avec les relations communautaires de la mine pour sensibiliser les communautés riveraines à s’approprier l’activité afin qu’après la mine, leur environnement reste sain.

En perspectives, la SOMISA garde l’objectif de production de 20 mille plants chaque année et entend poursuivre entre autres, le reboisement des haldes à stérile et les activités de compostage pour l’amendement des plants.

Le représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Boudry, Hamidou Maïga, le représentant du directeur provincial en charge de l’environnement du Ganzourgou, Lieutenant des Eaux et forêts, Arzoum Ouédraogo, et le chef de service environnement de Boudry, Lieutenant des Eaux et forêt Mathias Ouédraogo ont dit leur joie d’entendre et de voir les efforts de SOMISA en matière de réhabilitation de l’environnement.

Le Lieutenant Mathias Ouédraogo a cependant déploré le report de l’activité de reboisement qui devrait regrouper un certain nombre de personnes et constituer une source de sensibilisation pour les communautés. Il a joint sa voix aux autres invités pour féliciter la mine pour les efforts fournis et l’inviter à travailler à rendre plus visible ses activités.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Plus de 7 millions de francs de matériel remis à Zorgho pour faciliter l’installation de jeunes formés aux métiers 

 

Projet ProDHu-MAPE :Plus de 7 millions de francs de matériel remis à Zorgho pour faciliter l’installation de jeunes formés aux métiers 

Zorgho, (AIB)- L’ONG Terre des hommes (Tdh) a officiellement remis du matériel à 40 jeunes de la province du Ganzourgou formés aux métiers. La cérémonie présidée par Madame le haut-commissaire de la province, Aminata Sorgho/ Gouba a eu lieu le 8 février 2023 dans les locaux de l’ONG à Zorgho.

Dans le cadre du projet de Promotion des droits humains sur les mines artisanales et à petite échelle (ProDHu-MAPE) mis en œuvre par un consortium d’ONG dont EDUCO, Terre des hommes, ARM et Tabital Lobal dans les régions du Ganzourgou et du Yatenga, des actions sont menées en faveur des enfants sur les sites d’orpaillage. A cet effet, parmi les enfants identifiés sur les sites d’orpaillage (Nobsin et de Mogtédo V1-V2) au Ganzourgou, certains ont manifesté leur désir d’apprendre un métier. 40 d’entre eux, soit 22 filles et 18 garçons ont alors été placés en apprentissage de métier de leur choix. Ils ont ainsi opté pour la couture (28 apprenants), la mécanique-moto (5 apprenants), la soudure (4 apprenants) et le tissage (3 apprenantes).

Après une année de formation pour les uns et deux années pour d’autres, ils ont été jugés aptes à exercer efficacement leurs métiers. C’est pour faciliter leur installation que Tdh a remis à chacun, selon son profil, un lot de matériel. D’un cout global de 7 million 854 mille 730 francs CFA, le matériel composé d’outils de couture, de tissage, de soudure et de mécanique, va permettre aux bénéficiaires de s’installer à leur propre compte pour travailler et se prendre en charge.

La cérémonie de remise présidée par la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba a connu la présence de quelques directeurs provinciaux de services, des bénéficiaires et des agents de Tdh.

La Cheffe de Projet de Tdh/ Zorgho, Mme Julienne Wanré/Ouédraogo, a salué la présence des autorités à la cérémonie. Elle a remercié les agents de l’action sociale et de la Direction Provinciale de la jeunesse pour l’accompagnement dans le suivi des activités et a invité les bénéficiaires à faire bon usage du matériel. Elle a promis un suivi de leurs activités pour s’assurer de l’atteinte des objectifs poursuivis.

Pour la cheffe de service social communal de Mogtédo, Mme Nadège Yaméogo/ Zongo, ce don est la preuve de la prise en compte de leurs observations dans les rapports de suivi des enfants placés en formation. A l’en croire, à chaque sortie de suivi, les apprenants posaient toujours des questions relatives à leur installation à l’issue de la formation. Elle a alors accueilli ce don avec grande joie, car, a-t-elle dit : « ce matériel va beaucoup aider les bénéficiaires. Ils pourront travailler et se prendre en charge. »

Mme Aminata Sorgho/ Gouba s’est dite soulagée par ce don. Pour elle ce projet est venu en appui à l’ensemble des efforts mis en œuvre par le gouvernement pour accompagner les jeunes. « Ce projet, non seulement, il vient soutenir par le renforcement des capacités des jeunes, mais aussi par la remise de matériels pour qu’ils puissent démarrer leurs activités » s’est-elle réjoui.

Elle a invité les bénéficiaires à prendre soin du matériel et à travailler, chacun dans son domaine, afin de pouvoir gagner sa vie. Elle a remercié Tdh pour ce geste et l’ensemble des actions qu’elle mène dans la province.

Pour les bénéficiaires, c’est la joie. Ils ont remercié Tdh pour ce don et ont pris l’engagement à l’image de l’apprenante en couture Elisabeth Dakissaga, de bien prendre soin du matériel et de travailler pour leur autonomisation économique.

Agence d’information du Burkina

MS/ata

 

 

 

Burkina/Promotion immobilière : Un avant-projet de loi pour un meilleur encadrement du secteur en examen

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Burkina/Promotion immobilière : Un avant-projet de loi pour un meilleur encadrement du secteur en examen

Ouagadougou, 10 fév. 2023 (AIB)-Le ministre de l’Urbanisme des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, a ouvert ce vendredi un atelier national de validation de l’avant-projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso en vue d’endiguer les dérives constatées actuellement dans le secteur. Il a réuni les acteurs intervenant dans le domaine foncier national.

Selon le ministre de l’Urbanisme des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, cet avant-projet de loi soumis à cet examen fait suite à des recommandations formulées suite à des enquêtes parlementaires faites sur la question de promotion immobilière dont une des recommandations consistait à relire la loi du 20 novembre 2008 portant promotion immobilière au BF.

« Le document porte sur un certains nombres d’articles contenus dans l’ancienne loi notamment sur la redéfinition de la promotion immobilière, du statut juridique du promoteur immobilier, la question de l’encadrement de la mobilisation foncière et également les questions qui ont trait à la commercialisation des logements et sur le régime des sanctions », a indiqué le ministre.

Cet avant-projet de loi vise notamment, entre autres, à redéfinir la promotion immobilière, laquelle exclut désormais la promotion foncière de l’activité de promotion immobilière, à n’autoriser la possibilité de lotir qu’aux personnes morales de droit public et à  limiter les superficies aux fins de promotion immobilière à 25 hectares.

Il s’agira aussi de rehausser le quantum des sanctions pour les rendre plus dissuasives, prendre en compte certains aspects de la commercialisation des logements et d’étoffer les dispositions sur la coopérative d’habitat.

«Nous pensons qu’en redéfinissant les questions qui encadre la mobilisation foncière et également l’activité de promotion immobilière nous allons nous donner des garanties nécessaires pour encadrer cette profession », a-t-il soutenu.

En effet le ministre a fait savoir que des insuffisances sur le texte actuel notamment sur la mobilisation foncière n’ont pas permis d’atteindre l’objectif escompté de la loi qui était de contribuer à la construction à l’amélioration de l’offre en matière de logement.

«Cette course effrénée à la vente de terrains nus a totalement dévoyé la promotion immobilière de sa noble mission qui est avant tout de contribuer à offrir un logement décent et abordable à des populations.

En effet, plutôt que de construire des logements au profit des populations, certaines pratiques répandues de la promotion immobilières se contentent d’occuper des terres rurales ou urbaines qui sont morcelées et revendues », a regretté M. Sidibé.

Pour lui cette relecture « y va de l’intérêt des acteurs sérieux qui œuvre dans le domaine mais qui sont aujourd’hui débordés par des acteurs indélicats qui se livrent à des pratiques condamnables sur le terrain : l’accaparement des terres, la vente de terrain nus sans aménagement».

Car dit-il cet avant-projet de loi une foi adopté, permettra de se prémunir de «ces dérives que nous constatons actuellement».

Le ministre a souligné que le présent atelier national de validation de l’avant-projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso est le précurseur d’une série de réformes nécessaires et indispensables pour endiguer les graves dérives constatées et dénoncées par nos populations.

« Ces réformes doivent constituer la base d’une législation qui rassure davantage notre peuple en donnant confiance à l’avenir, en ce que le foncier doit constituer désormais une garantie d’un développement harmonieux qui s’offre aux futures générations », a-t-il ajouté.

Dans l’optique d’une participation inclusive, tous les acteurs du domaine foncier national ont été conviés à cet atelier national y compris les promoteurs immobiliers, selon le ministre.

«S’ils ont des contributions à nous apporter cela nous permettre d’affiner davantage notre document pour pouvoir le soumettre aux autorités », a affirmé le ministre qui a invité les différents participants à cette rencontre à un examen sans complaisance du document.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

Burkina: Des promoteurs immobiliers s’opposent à ce que l’Etat ait le monopole du foncier

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Burkina: Des promoteurs immobiliers s’opposent à ce que l’Etat ait le monopole du foncier

Ouagadougou, 10 fév. 2023(AIB)-Des promoteurs immobiliers ont décrié vendredi, l’avant-projet de loi portant promotion immobilière, car selon eux, attribuer exclusivement  le monopole du foncier aux collectivités territoriales, à l’Etat et aux sociétés d’Etat, est «suicidaire et revient à ne pas tirer leçon du passé».

«Reconnaitre le monopole du foncier exclusivement à des entités étatiques, est suicidaire et revient à ne pas tirer leçon du passé. Cet avant-projet de loi est une entorse à la liberté d’entreprise, principe prévue et garantie par les textes de l’OHADA», lit-on dans une déclaration signée par des promoteurs immobiliers agréés du Burkina Faso.

Car disent-ils, « Si on se réfère à l’enquête parlementaire de 2016 sur le foncier, une seule autorité avait détourné plus de 2000 parcelles, sans oublier les 105 000 parcelles que l’enquête recommandent le retrait ».

Cette sortie des promoteurs immobiliers intervient au moment où le gouvernement tient un atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur la promotion immobilière.

Cet avant-projet de loi vise notamment, entre autres, à redéfinir la promotion immobilière, laquelle exclut désormais la promotion foncière de l’activité de promotion immobilière, à n’autoriser la possibilité de lotir qu’aux personnes morales de droit public et à  limiter les superficies aux fins de promotion immobilière à 25 hectares.

Il s’agira aussi de rehausser le quantum des sanctions pour les rendre plus dissuasives, prendre en compte certains aspects de la commercialisation des logements et d’étoffer les dispositions sur la coopérative d’habitat.

Conviés à cet atelier, les promoteurs immobiliers agréés du Burkina Faso, notamment l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), le Syndicat national  des promoteurs immobiliers du Burkina (SYNAPIB), de l’Union nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB), de l’Association des promoteurs immobiliers du Kadiogo (APIK) et l’Association des promoteurs immobiliers des Hauts-Bassins (APIHB) ont déclaré se démarquer entièrement de cet atelier de validation de l’avant-projet de loi et prennent l’opinion publique à témoin.

En effet dans leur déclaration lue par Roger Nikiéma, ils ont affirmé n’avoir pas été associés à l’élaboration de cet avant-projet de loi soumis à validation ce 10 février 2023.

Selon ses explications, la première communication orale du ministère de l’Urbanisme, des Affaires Foncières et de l’Habitat remonte au 16 décembre 2022 en conseil des ministres où «un ensemble de contrevérités dans l’intention délibérée de tenir l’image de nos sociétés agrées aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale ».

Et face à l’indignation des acteurs du secteur et dans une crédibilité entamée, le ministre avait pris l’engament de se focaliser désormais sur la résolution du passif en réexaminant véritablement tous les dossiers de demande d’approbation ainsi que sur les réclamations et  l’engagement de procéder à l’installation d’un cadre de concertation avec les différents acteurs afin de vider le passif avant d’entamer toute réforme.

« C’est avec une grande surprise que nous sommes invités à l’atelier de validation d’un avant- projet dont nous n’avons pas été associés à l’élaboration dans un contexte ou le passif est toujours pendant et non résolu », ont-ils déclaré.

Pour eux, « cet avant-projet de loi est identique en tout point de vue à la précédente et qui avait été combattue par la population burkinabè  et il  n’est pas techniquement viable ni internationalement vendable ».

Car ont-ils dit, il interdit à tout citoyen de construire un habitat quel que soit le type ou le lieu sans un recours préalable au ministère de l’Urbanisme, des Affaires Foncières et de l’Habitat sous peine de sanction allant jusqu’à la démolition aux frais du citoyen.

«L’avant-projet de loi va créer une déchirure du tissu social car elle dénie aux propriétaires terriens le droit de céder ses terres avec à la clé des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et de lourdes peines d’amendes », ont-ils décrié.

Selon ces promoteurs immobiliers cet avant-projet de loi  n’aura pour résultat que de plonger économie du pays à des graves mouvements sociaux.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

Burkina : Rencontre et visite au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Rencontre et visite au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 10 fév. 2023 (AIB)- Les journaux de ce vendredi rendent compte de la rencontre tripartite Burkina-Mali-Guinée et de la visite du président de la Transition aux commissaires de police.

« Le président Ibrahim Traoré aux commissaires de police : Que chacun se prépare à la guerre » titre à sa Une le quotidien Sidwaya.

Le journal informe que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition, a présidé, ce jeudi à Ouagadougou, l’ouverture de la conférence des commissaires de la police.

Les travaux de cette rencontre se déroulent sous le thème : « La police national à l’ère de la modernisation institutionnelle et des défis émergents ».

Le quotidien privé L’Observateur Paalga poursuit que face aux 300 cadres de conception, de direction, de commandement, d’administration et de contrôle de police que sont les commissaires, le capitaine Ibrahim Traoré n’est pas allé du dos de la cuillère.

Le quotidien privé L’express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso indique que le président de la Transition a déclaré aux commissaires qu’ « il faut carrément changer de paradigme » parce que la guerre que mène le Burkina Faso est « une guerre d’intelligence » et il faut s’adapter continuellement aux stratégies de l’ennemi.

Le Pays ajoute que  le président Traoré a affirmé que l’engagement des civils comme VDP doit nous amener à nous engager davantage.

Il n’y aura pas d’excuse ni de pardon pour un porteur de tenue qui dira qu’il ne peut pas aller au front, a déclaré le président dans le Pays.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre a sa Une « Burkina-Mali-Guinée : la Triple-Entente ».

Le journal informe que le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’étranger, Olivia Rouamba, ses homologues de la Guinée, Dr Morissanda Kouyaté, et du Mali, Abdoulaye Diop, se sont retrouvés à Ouagadougou au cours d’un mini-sommet, ce jeudi.

A l’issue de leur concertation qui aura duré plusieurs heures, les délégations ministérielles ont signé une lettre conjointe adressée à la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et une lettre à l’Union (UA), avant la lecture d’un communiqué conjoint pour situer l’opinion sur les conclusions de leurs travaux.

Sidwaya relate qu’en termes de perspective, plusieurs points ont été retenus notamment la facilitation de la fourniture en hydrocarbures et en énergie électrique entre les trois pays, le  développement du commerce et des transports depuis le port de Conakry jusqu’au Burkina Faso, en passant par le mali.

Le journal a aussi évoqué l’organisation de l’exploitation minière entre les trois pays, la mobilisation des ressources nécessaires en vue de réaliser le projet de construction du chemin de fer Conakry-Bamako-Ouagadougou et la réhabilitation et la construction des routes internationales entre les trois pays, devant servir de leviers de croissance économique.

Les trois pays souhaitent aussi faciliter la libre circulation des populations et de leurs biens. Ils veulent dynamiser leurs échanges économiques et commerciaux et renforcer la coopération dans le développement rural, de l’environnement et de la formation professionnelle.

Agence d’information du Burkina 

FT/wis 

Pétrole: la Russie annonce baisser sa production en mars, les prix décollent

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Pétrole: la Russie annonce baisser sa production en mars, les prix décollent

 

 LONDRES, 10 fév 2023- Le vice-Premier ministre russe chargé de l’Energie, Alexandre Novak, a annoncé vendredi que la Russie allait baisser en mars sa production de pétrole brut de 500.000 barils par jour, ce qui a entraîné une hausse des cours du brut.

« La Russie va réduire volontairement sa production de 500.000 barils par jour en mars », a déclaré M. Novak, cité par les agences de presse russes. « Nous ne vendrons pas de pétrole à ceux qui adhèrent directement ou indirectement aux principes du +prix plafond+ », a-t-il ajouté.

Moscou est frappé depuis décembre par la mise en place d’un prix plafond sur son brut par le G7, l’Union européenne et l’Australie. Ces mesures visent également depuis début février les produits pétroliers raffinés.

La réduction annoncée de 500.000 barils par jour représentera une baisse d’environ 5% des extractions russes quotidiennes actuelles, qui totalisent plus de 9,5 millions de barils.

Cette réduction viendra s’ajouter à la limitation de la production de 2 millions de barils par jour de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (Opep+), qui associe la Russie à l’Arabie saoudite et à des dizaines d’autres producteurs, décidée afin de soutenir les prix.

Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, « il y a eu des conversations avec un certain nombre de membres de l’Opep+ » avant l’annonce de Moscou.

Et des délégués d’autres membres de l’Opep+ ont affirmé à l’agence Bloomberg qu’ils ne compenseraient pas la baisse de la production russe.

La crainte de voir le brut manquer faisait grimper les cours de l’or noir vendredi.

A Londres, le Brent, référence européenne du pétrole, grimpait en milieu de journée de 2,49% à 86,60 dollars, tandis que le WTI américain prenait 2,41% à 79,93 dollars.

« Il y a peu de temps encore, la Russie arrivait à compenser la perte de ses ventes à l’Occident par des achats venus d’Asie, particulièrement de Chine et d’Inde », rappelle Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

« Cependant, les limitations des prix ont forcé la Russie à vendre sa production à un prix beaucoup plus bas », ce qui peut expliquer sa volonté de doper le marché, ajoute l’analyste.

Malgré l’affirmation de Moscou d’une « décision unilatérale », « nous estimons que la décision n’est pas complètement volontaire et que des facteurs de marché forcent la main de la Russie », qui peine à trouver des acheteurs, indique Giovanni Staunovo, analyste chez UBS.

Selon lui, cette baisse de l’offre, alors même que la demande pourrait grimper avec la réouverture de la Chine, pourrait faire grimper les prix de l’or noir plus durablement.

Avec l’AFP

Bobo-Dioulasso : l’activiste et leader d’OSC, Nestor Podassé placé en détention

Bobo-Dioulasso : l’activiste et leader d’OSC, Nestor Podassé placé en détention

Bobo-Dioulasso, 10 fév.2023(AIB)-L’activiste et leader d’OSC, Nestor Podassé,  a été placé en détention dans la soirée du jeudi, après des menaces proférées en octobre 2022, contre une communauté étrangère au cours d’une manifestation publique pour réclamer le départ de l’armée française du Burkina.

La nouvelle de l’arrestation du coordinateur national de la Planète des jeunes panafricains (PJP), Nestor Podassé, s’est rependue sur les réseaux sociaux dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 février 2023.

«C’est avec certains camarades qu’il (ndlr Nestor Podassé) s’est rendu à la gendarmerie aux environs de 18 heures après avoir reçu un coup de fil de la brigade de recherche. Sur place, il a été entendu et mis aux arrêts sans que les autres camarades ne sachent pourquoi» appris l’AIB au  téléphone avec un leader de la société civile de Bobo-Dioulasso.

Selon notre source, cette arrestation fait suite à un enregistrement audio qui circulait (octobre 2022) sur les réseaux sociaux et dans lequel M. Podassé a proféré des menaces contre une communauté étrangère pendant des manifestations publiques pour réclamer le départ de l’armée française sur le sol du Burkina Faso, avec à la solde, un saccage de la devanture de l’Institut français de Bobo-Dioulasso.

Après une première audition à la suite de laquelle il a été relaxé par la gendarmerie à l’époque, Nestor Podassé a été cette fois, déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB), dans la soirée du jeudi 9 février 2023.

Agence d’information du Burkina

KF/jmt/ata

 

Zandoma : L’église catholique vole au secours des Personnes déplacées internes

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Zandoma : L’église catholique vole au secours des Personnes déplacées internes

Gourcy, (AIB)-Le Président de la Délégation spéciale de la commune de Gourcy, Bosso Toé Kaba Téré, a présidé ce mardi 07 février 2023 à Gourcy, la cérémonie de remise de vivres aux Personnes déplacées internes (PDI) par la Paroisse Saint Joseph de Gourcy.

La remise officielle de ces vivres a eu lieu au sein de la Paroisse Saint Joseph Artisant de Gourcy au cours d’une modeste cérémonie présidée par le Président de la délégation spéciale de Gourcy, Bosso Toé Kaba Téré.

Les vivres étaient composés d’une centaine de sacs de 100 kg de sorgho et autant de sacs de 25 kg de riz.

Pour le Curé de la paroisse, Pierre Sanfo, ce don a été possible grâce à l’appui des fidèles de la Paroisse Saint Morat en Suisse.

A l’en croire, au moins cent ménages ont été identifiés avec l’aide du service social provincial pour être bénéficiaire des vivres.

« Parmi ces déplacés, on retrouve trente de nos catéchistes qui ont été contraints de quitter leur lieu de service du fait de l’insécurité », a indiqué le Curé.

Il a ajouté que la communauté catholique s’apprête les jours à venir, à faire un autre geste similaire grâce aux moyens collectés auprès de ses membres.

Il faut noter que la commune de Gourcy enregistre ces derniers moments de nombreux déplacés internes suite au déguerpissement de plusieurs villages dans la province du Zondoma et des provinces voisines.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/az

 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 10 FEVRIER 2023

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 10 FEVRIER 2023

 

POSTE FRONTIERE BAB AL-HAWA (Syrie) – Le séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord syrien lundi a fait plus de 20.000 morts, selon les derniers bilans qui ne cessent d’augmenter, alors qu’un premier convoi d’aide est entré dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie jeudi, au quatrième jour après la catastrophe.

 

BRUXELLES – Acclamé par les eurodéputés, applaudis par les dirigeants des Vingt-Sept réunis en sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a bouclé jeudi une visite européenne à Bruxelles au cours de laquelle il a réclamé des réponses concrètes à sa demande d’avions de combat.

 

– Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi que des avions de chasse réclamés par l’Ukraine ne pourraient « en aucun cas » être livrés « dans les semaines qui viennent », assurant privilégier des armes « plus utiles » et « plus rapides ».

 

WASHINGTON – Des images capturées par des avions militaires américains montrent que le ballon chinois qui a survolé les Etats-Unis la semaine passée était bien équipé d’outils d’espionnage, et non destinés à la météo, ont affirmé jeudi des responsables américains.

 

PEKIN – « Totalement irresponsables » et contraires à « l’étiquette diplomatique »: la Chine a déploré jeudi les propos du président américain Joe Biden, lequel avait estimé que son homologue chinois Xi Jinping rencontrait « d’énormes problèmes », notamment au niveau économique.

 

WASHINGTON – L’ancien vice-président américain Mike Pence a été assigné à témoigner par le procureur spécial chargé d’enquêter sur Donald Trump et notamment son rôle exact dans l’assaut du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021, ont rapporté jeudi plusieurs médias.

 

SEOUL – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé mercredi une grande parade militaire durant laquelle a été dévoilée une quantité record de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) capables de transporter des ogives nucléaires.

 

WASHINGTON – Plus de 200 prisonniers politiques ont été libérés jeudi au Nicaragua et expulsés vers les Etats-Unis par le gouvernement du président Daniel Ortega, un geste inattendu qui pourrait relancer le dialogue avec Washington.

 

NAIROBI – Le président érythréen Issayas Afewerki a rejeté jeudi les accusations de violations des droits de l’Homme par son armée dans la région éthiopienne du Tigré, les qualifiant de « chimère » et de « désinformation ».

 

– Les Etats-Unis et des organisations de défense des droits humains les ont accusées d’avoir commis des atrocités durant le conflit, notamment le massacre de centaines de civils.

 

OUAGADOUGOU – Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois pays dirigés par des militaires issus de coups d’Etat, ont souhaité jeudi la levée de leur suspension de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union Africaine (UA).

 

NATION UNIES – Tirs, pillages, kidnappings… En Haïti, les écoles, qui étaient jusqu’alors un « refuge respecté », sont désormais prises pour cibles et les violences armées les visant ont même été multipliées par neuf en un an, a déploré l’Unicef jeudi.

 

LE CAP – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi soir l’état de catastrophe nationale pour tenter d’endiguer la profonde crise de l’électricité qui mine le quotidien et l’économie de la première puissance industrielle du continent.

 

ZURICH (Suisse) – La banque Credit Suisse, qui tente de se relever d’une série de coûteux scandales, a échoué à rassurer jeudi, l’action chutant de nouveau lourdement en Bourse après avoir d’ores et déjà averti que ses comptes termineront encore nettement dans le rouge cette année.

 

LONDRES – Une bénédiction à défaut d’un mariage religieux: l’Eglise d’Angleterre va permettre aux prêtres de bénir les couples de personnes de même sexe, un compromis qui suscite des remous au sein du culte anglican.

 

LAUSANNE (Suisse) – Le président du Comité international olympique a dénoncé les menaces ukrainiennes de boycotter les JO-2024 de Paris si des sportifs russes et bélarusses y participent, à la veille d’une conférence vendredi à ce sujet entre les ministres des Sports de plusieurs pays.

 

Washington – SpaceX a franchi jeudi une étape importante dans le développement de sa méga-fusée Starship, destinée à emmener des humains sur la Lune et Mars, en réalisant un impressionnant test au sol de ses moteurs, ouvrant ainsi la voie à un possible premier vol orbital le mois prochain.

 

ROME – On prend les mêmes et on recommence. Le XV titulaire qui a péniblement battu l’Italie à Rome a été reconduit pour le périlleux déplacement de Dublin, où les Bleus affrontent l’Irlande lors de la 2e journée du Tournoi des six nations.

 

RYAD – Cristiano Ronaldo a inscrit un quadruplé sur le terrain d’al-Wehda (4-0), jeudi à La Mecque, une victoire qui permet à son club d’al-Nassr de reprendre la tête du Championnat d’Arabie Saoudite après seize matches.

 

LOS ANGELES – Burt Bacharach, compositeur américain légendaire des tubes « I say a little prayer for you » ou « Raindrops keep fallin’ on my head », est décédé à 94 ans, a annoncé jeudi son agente, déclenchant un déluge d’hommages à ce « titan » de la musique.

 

Avec l’AFP

 

 

Gourma : Des commerçants obtiennent la délocalisation d’une foire marchande

Gourma : Des commerçants obtiennent la délocalisation d’une foire marchande

Fada N’Gourma, 9 fév.2023 (AIB)-Des commerçants mécontents ont obtenu la délocalisation d’une foire marchande qui se devait se tenir sur 10 jours près du marché central de Fada N’Gourma.

Une foire marchande est prévue pour se tenir sur la place des Martyrs, à proximité du marché central de Fada N’Gourma pour une durée de dix jours. Cette foire devrait drainer des commerçants locaux et ceux de l’étranger.

Mais  les commerçants de Fada N’Gourma se sont opposés à la tenue de cette foire pour plusieurs raisons.

Selon le président du marché central de Fada N’Gourma, Kader Thiombiano, ses collègues n’auraient pas été impliqués  dans l’organisation. Aussi, la proximité du lieu de la tenue de la foire avec le marché constituerait d’après lui, un grand risque au regard du contexte sécuritaire qui prévaut dans la région.

Pour manifester leur mécontentement, ces commerçants ont fermé le marché central de Fada N’Gourma le jeudi, 9 février 2023.

M.Thiombiano a soutenu  qu’une délocalisation de cette foire dans un autre secteur a été obtenue après une concertation avec les autorités communales.

Agence d’information du Burkina

KAC/ata

 

Burkina : Trois structures sanitaires distinguées pour la qualité de leurs soins

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Burkina : Trois structures sanitaires distinguées pour la qualité de leurs soins

Ouagadougou, 09 fév. 2023 (AIB)-Le Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (Ex Blaise Compaoré), la Polyclinique Notre Dame de la Paix et la Polyclinique internationale de Ouagadougou, ont été distingués jeudi par le ministère de la Santé pour la qualité des soins fournis en 2022 à leurs patients.

 Le Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (Ex Blaise Compaoré), la Polyclinique Notre Dame de la Paix et la Polyclinique internationale de Ouagadougou sont les lauréats de la première édition 2022 de ‘’L’Etalon Santé’’, organisée par le ministère en charge de la Santé et ses partenaires.

Pour la directrice de la qualité des soins et sécurité des patients du ministère en charge de la santé, Dr Félicité Nana, les critères de sélection, ont été entre autres, la gouvernance, la qualité, l’accueil, la prise en compte des plaintes et réclamations des patients et l’organisation des services.

Les trois lauréats distingués parmi 21 autres établissements sanitaires, ont reçu des trophées et des attestations de reconnaissance.

«Nous n’avons pas atteint la moitié (de nos performances, ndlr) et c’est en même temps une interpellation de nous mobiliser et réfléchir sur nos procédures et corriger ce qui n’a pas été bien et se préparer pour les prochaines»,  a assuré le Directeur général du CHU de Tengandogo, Ferdinand Tiendrébiogo.

M. Tiendrébiogo a indiqué que sa structure a atteint le niveau 2 de la certification des normes de la qualité des soins sur une échelle de 5.

Il a appelé ses collaborateurs à se mobiliser  davantage pour une meilleure  prestation des services.

«L’Etalon santé dont nous célébrons aujourd’hui (jeudi), la première édition se veut être un outil d’impulsion et d’amélioration continue de la qualité des soins et de formation sanitaire», a déclaré le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Robert Lucien Kargougou.

Dr Kargougou a précisé que l’édition a concerné au départ 24 structures sanitaires publiques et privées dont des centres hospitaliers universitaires, des centres hospitaliers régionaux, des hôpitaux privés et des polycliniques privés.

« Pour l’année 2023, nous allons étendre cette évaluation aux centres médicaux avec antennes chirurgicales et  aux centres médicaux », a-t-il soutenu.

Dr Nana  a fait savoir que cette certification de prestation des qualités de soins sera étendue en 2024 aux Centres de promotion sociale (CSPS).

«Cette initiative nouvelle aussi bien que le Burkina et la sous-région nécessite l’engagement de tous. J’exhorte donc toutes les structures centrales et déconcentrées du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à s’approprier ce dispositif pour accompagner les formations sanitaires du pays», a- t-elle dit.

Agence d’information du Burkina

No-ZST/ata

 

 

Le chef de la diplomatie malienne appelle à renforcer la libre circulation en Afrique

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Le chef de la diplomatie malienne appelle à renforcer la libre circulation en Afrique

Ouagadougou, 9 fev.2023 (AIB)- Les Non-Africains circulent plus librement en Afrique que les Africains eux-mêmes, a indiqué jeudi à Ouagadougou le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, appelant à la mise en œuvre des engagements des pères fondateurs de l’Union Africaine notamment la libre circulation des personnes et des biens.

« Si nous regardons aujourd’hui au niveau de la libre circulation des personnes et des biens sur le continent, je pense que nous ne pouvons pas en être fiers. A l’échelle du continent si vous regardez, les Non–Africains circulent plus librement en Afrique que les Africains eux-mêmes », a indiqué le chef de la diplomatie malien Abdoulaye Diop.

Le chef de la diplomatie malien, Abdoulaye Diop, s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’issue d’une rencontre tripartite des ministres en charge des affaires étrangères du Burkina, du Mali et de la Guinée.

« Assurer la libre circulations, c’est un engagement auquel nos pays était dédié depuis les indépendance. Je crois qu’il n’est pas acceptable que plus de 60 ans après les indépendances, nous soyons là encore à discuter de ces questions », a-t-il ajouté.

Pour M. Diop la rencontre de Ouagadougou doit permettre de mettre en application ces engagements entre les trois pays afin de « permettre à nos populations de pouvoir se déplacer librement ».

Pour lui, des mesures administratives, des mesures de barrières tarifaires et non tarifaires, des tracasseries font que « nos citoyens qui sont sur les routes entre nos pays sont arnaqués au quotidien »,

« Nous sommes là pour servir ces citoyens. En tant que pouvoir politique nous pensons que nous avons les moyens nécessaires au niveau de nos trois chefs d’Etats qui sont engagés par rapport à cela, de pouvoir matérialiser et fluidifier ces échanges entre nos différents pays », a relevé le diplomate.

Pour lui, ces trois Etats doivent servir d’exemple au reste du continent.

«Si nous arrivons à avancer plus loin et plus vite entre nos trois Etats, je pense qu’il sera possible de pouvoir propager cette dynamique à l’échelle de la sous-région et même au-delà », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Houet : Le président du comité des sages explique les raisons de la crise qui secoue l’ASFB

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Houet : Le président du comité des sages explique les raisons de la crise qui secoue l’ASFB

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Président du Comité des sages de l’Association des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB), Vincent de Paul Malo, a animé une conférence de presse, jeudi à Bobo-Dioulasso, pour expliquer les raisons de la crise que vit la famille «  Jaune et Noir ».

Suite à une Assemblée générale (AG) déjà tenue par le clan du président du comité directoire de l’Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB), Abdoul-Cheick Traoré, le président du comité des sages, Vincent de Paul Malo, a initié une autre AG prévue se tenir ce samedi 11 février 2023.

Mais la ligue régionale de football des Hauts-Bassins, par écrit en date du 2 février 2023, a signifié au président du comité des sages, qu’il n’était pas la personne indiquée selon les textes de l’ASFB à convoquer une AG.

Pour s’en défendre, Vincent de Paul Malo, a animé une conférence de presse, le jeudi 9 février 2023 à Bobo-Dioulasso.

« La ligue a trouvé que je n’étais pas habilité à convoquer une Assemblée générale. Pendant ce temps, cette même ligue a accepté et reconnu le bureau consensuel que j’ai mis en place», a-t-il déclaré.

Pour lui, il s’agit d’un paradoxe de la ligue régionale qu’il accuse d’ailleurs d’être de mèche avec le président du comité directoire, Abdoul-Cheick Traoré.

Selon lui, la crise que traverse la famille des « Jaune et Noir », trouve son origine dans la dissolution du comité directoire mis en place par les sages sur recommandation de l’ancien président du conseil d’administration (PCA).

Il a expliqué que c’est en début de la saison sportive 2022-2023, que le PCA Moctar Démé, est venu le voir d’accepter Abdoul-Cheick Traoré à la tête du comité directoire, le temps d’organiser une AG pour des élections.

«Chose que nous avons acceptée en mettant en place un bureau consensuel. A notre grand étonnement, sans l’avis du PCA ni des sages, le même Abdoul-Cheick Traoré prend une note, quatre mois après, pour dissoudre ce bureau », a-t-il clarifié.

A l’en croire, c’est cette note qu’il qualifie d’inappropriée, qui a créé tout ce « bazar » dans le club.

« J’entends des choses par-ci et par-là, m’accablant d’être le problème C’est pourquoi, j’ai organisé cette conférence de presse pour donner les raisons de cette crise », a ajouté celui qu’on appelle « Papa ASFB ».

Il s’est interrogé sur ce qu’il gagnerait à créer une zizanie dans un club que « j’ai porté dans mon cœur depuis le CM1 dans les années 49-50 ? ».

« En réalité, les gens sont animés d’intentions inavouées et c’est pourquoi la crise perdure. Quand vous avez des jeunes qui sont manipulés, accrochés à leurs postes et qui ne respectent pas les anciens, comment voulez-vous que la crise finisse ? », s’est-il demandé.

Vincent de Paul Malo a exprimé sa disponibilité à recevoir le clan de M. Traoré, « pour un dialogue et des conseils en famille » afin de désamorcer la bombe qui risque d’avoir des répercussions sur l’équipe.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Houet : Le CAPES renforce les capacités des membres des délégations spéciales

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Houet : Le CAPES renforce les capacités des membres des délégations spéciales

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a organisé du 8 au 10 février 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier de renforcement de capacités au profit des membres des délégations spéciales des arrondissements et de la commune de Bobo-Dioulasso.

Les nombreux défis actuels du pays des Hommes intègres recommandent plus de responsabilité des acteurs de la gouvernance locale, pour une gouvernance vertueuse.

Pour ce faire, le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a réuni du 8 au 10 février 2023 dans la cité de Sya, les membres des délégations spéciales de la commune de Bobo-Dioulasso pour renforcer leurs capacités.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, a remercié le CAPES pour son initiative, « au regard du bienfondé de cette formation ».

Il s’est dit convaincu que les participants sortiront avec plus de connaissances à même d’impulser les actions de développement dans la commune.

« La principale mission du CAPES est de contribuer à mettre en œuvre l’action gouvernementale en matière d’intelligence économique et de renforcement des capacités, dans le cycle de la définition, de l’exécution et du suivi des politiques publiques », a indiqué son Directeur exécutif, Dr Victor Sanon.

Il a fait savoir que ces politiques publiques, macroéconomiques et sectorielles visent à assurer les fondamentaux de l’économie et à réduire in fine la pauvreté.

« La formation du jour a été rendu possible grâce au soutien de l’Agence nationale d’appui aux collectivités territoriales (ADCT) et à l’accompagnement du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité », a-t-il poursuivi.

Selon le Dr Sanon, le CAPES accorde une importance particulière au capital humain. « Notre philosophie génitrice est le partage du savoir au service du développement.

Pour lui, le CAPES a jugé nécessaire d’apporter sa contribution pour le renforcement des capacités des membres des délégations spéciales.

Plusieurs communications sur diverses thématiques meubleront ces 72 heures de formation.

Elles portent entre autres sur la Gestion de la communication gouvernementale et gestion des crises : rôle des exécutifs locaux, la Maitrise d’ouvrage, bonne gouvernance et gestion de partenariat, et La planification locale, la Gestion axée sur les résultats, la mobilisation et la gestion des ressources locales.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Comoé : Une association tire la sonnette d’alarme sur l’effritement du tissu social au Burkina

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Comoé : Une association tire la sonnette d’alarme sur l’effritement du tissu social au Burkina

Banfora, (AIB)-L’association « JAM & BALDAL DEL N’GAL DEWGOU FASO » a organisé une conférence de presse, samedi à Banfora, pour attirer l’attention des autorités Burkinabè sur l’effritement du tissu social au Burkina Faso.

« Certains Burkinabè sont considérés comme des terroristes parce qu’ils sont issus de telle région ou de telle ethnie, alors qu’ils sont aussi victimes comme tous les Burkinabè », a déclaré la Présidente de l’Association « JAM & BALDAL DEL N’GAL DEWGOU FASO, Assieta Diallo.

C’est pour interpeler les autorités nationales, que l’Association a animé une conférence de presse, samedi à Banfora.

Pour sa présidente c’est un nouveau phénomène contraire aux us et coutumes des Burkinabè et risque d’impacter l’élan patriotique.

Assieta Diallo a appelé donc les autorités politiques, coutumières et religieuses et toutes les bonnes volontés à s’impliquer « sérieusement » pour que dans les villes et villages du Burkina Faso, la paix et la cohésion sociale soient les mieux partagées.

Elle a invité les filles et fils du pays des Hommes intègres qui ont pris les armes pour combattre la Nation au profit des intérêts des puissances étrangères à les déposer.

« Le combat pour la reconquête de l’intégrité du territoire ne saurait se gagner qu’avec l’ensemble des fils et filles du Burkina Faso », a-t-elle indiqué.

A l’issue de la rencontre, l’Association a remis une tonne de maïs à des Personnes déplacées internes (PDI) de la région des Cascades.

Agence d’information du Burkina

MY/hb/bz

Burkina : Les deux autres employés de MSF retrouvés après la meurtrière attaque près de Tougan 

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Burkina : Les deux autres employés de MSF retrouvés après la meurtrière attaque près de Tougan 

Ouagadougou, 9 fév. 2023 (AIB)-Les deux employés de l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) qui ont échappé à l’attaque terroriste qui a coûté la vie à leurs deux collègues, ont été retrouvés, a annoncé, jeudi, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga.

Le mercredi 8 février 2023, une équipe de quatre employés de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) composée de trois Burkinabè et d’une Congolaise, en provenance de Dédougou pour une mission à Tougan est tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés à Diouroum, village situé à environ dix kilomètres de la ville de Tougan, indique un communiqué du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga.

Il précise que les assaillants ont effectué des tirs sur le véhicule et ont mortellement atteint deux des occupants, tous de nationalité burkinabè.

Selon la note, les opérations de ratissage effectuées par les Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) ont permis de retrouver les deux  autres occupants du véhicule, rescapés de l’attaque.

« Suite aux constats d’usage, des dispositions ont été prises pour le transfert des corps des victimes en vue de les mettre à disposition des familles conformément à leur volonté », dit le communiqué.

Par ailleurs, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, y a traduit, au nom du gouvernement, sa compassion aux familles éplorées et leur présente ses sincères condoléances.

« Il exprime sa reconnaissance et adresse ses encouragements à l’ONG MSF et à l’ensemble des autres acteurs humanitaires actifs dans la région, pour leur engagement auprès des autorités burkinabè dans la quête des réponses les meilleures pour venir en aide aux populations victimes de la lâcheté et de la barbarie terroriste », peut-on y lire également.

Le Burkina Faso est en proie aux attaques terroristes depuis 2016. Ces attaques ont causé la mort de plusieurs centaines de personnes, provoqué le déplacement d’environ 2 millions d’habitants et la fermeture de centaines d’établissements scolaires et de centres de santé.

Agence d’information du Burkina

KR/ata/ak

Burkina : Le gouvernement et le PAM scellent un partenariat pour l’approvisionnement des zones sous blocus terroriste

Burkina-Humanitaire-Etat-PAM-Signature-Protocole

Burkina : Le gouvernement et le PAM scellent un partenariat pour l’approvisionnement des zones sous blocus terroriste

Ouagadougou, 9 fév. 2023 (AIB)- Le gouvernement burkinabè et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont mis fin à leurs divergences, en signant lundi un protocole, pour héliporter des vivres et autres dans les zones sous blocus terroriste.

Finalisé le samedi 4 février, le protocole d’accord pour l’approvisionnement en vivres des zones sous blocus terroriste, a été signé lundi 6 février 2023, entre la Ministre en charge de l’Action humanitaire Nandy Somé/Diallo et la Représentante et Directrice Pays du PAM, Elvira Pruscini.

Ce protocole témoigne de la volonté des deux partenaires de coordonner leurs actions pour une meilleure réponse aux besoins des populations affectées par la double crise sécuritaire et humanitaire.

Le Burkina Faso avait cloué en janvier, les avions du PAM exigeant le respect des plans de vols, de savoir ce qui est transporté et à ce que le débarquement des vivres soit assuré par les Forces armées burkinabè.

Le pays traverse depuis 2016 une majeure crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes qui ont causé la mort de plusieurs centaines de personnes, le déplacement de près de 1,8 millions d’autres et la fermeture de milliers de salles de classe et de centres de santé.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

Mouhoun : Des acteurs échangent sur le respect des droits des enfants dans les champs de coton

Burkina-Dédougou-Droits-Enfants-Violation-Rencontre

Mouhoun : Des acteurs échangent sur le respect des droits des enfants dans les champs de coton

Dédougou, (AIB)-La Direction régionale du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun a échangé mardi à Dédougou, avec les producteurs de coton, les forces de sécurité et des acteurs judiciaires, sur les violations des droits des enfants notamment dans les champs de coton.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet CLEAR COTTON, la Direction régionale du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun a mené d’octobre à décembre 2022, des sorties dans les champs de coton des communes de Dédougou et de Tchériba.

L’objectif de ces contrôles était de vérifier si les producteurs de la région respectent la législation en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants.

Le rapport de ces sorties a été présenté mardi, au cours d’un atelier qui a regroupé des producteurs, des forces de sécurité et des acteurs de la justice.

Il en ressort que de façon générale, des violations des droits des enfants ont été constatées dans les champs de coton.

L’inspecteur de travail, Jean Bado, dans sa présentation, a indiqué qu’aucune mesure de sécurité et de santé au travail n’est respectée par les personnes commises à la récolte du coton dans la plupart des champs visités.

  1. Bado a regretté le fait que des enfants récoltent le coton et a rappelé que c’est pour mieux protéger les tout-petits dans le secteur de l’agriculture, que le législateur leur interdit certains travaux dangereux.

« Et ce, pour leur éviter les intoxications et les maladies dues à l’épandage d’engrais chimiques, des pesticides, à la manipulation des produits », a-t-il indiqué.

L’inspecteur de travail a précisé qu’au cours des différentes sorties, les équipes ont mené des actions de sensibilisations au profit des acteurs sur les travaux interdits aux enfants dans les champs ainsi que les pires formes de travail.

A l’entendre, la lutte contre le phénomène devient encore complexe avec l’insécurité occasionnant des déplacements massifs de populations et la fermeture des certains établissements.

Selon le directeur régional en charge du travail de la Boucle du Mouhoun, Moussa Traoré, la lutte contre le travail des enfants étant transversale, il est judicieux d’encourager les synergies d’actions.

Le Substitut du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Dédougou, Charles Raoul Conombo, a souligné que l’administration judiciaire connait régulièrement des infractions liées à la question de l’enfance, notamment la traite des enfants et les coups et blessures volontaires.

« Si les enquêtes sont diligentées, le rôle du parquet est de poursuivre ces infractions », a-t-il souligné.

Le président des producteurs de la province, Ousseni Bayoulé, a relevé que des sensibilisations sont fréquemment faites à l’endroit du monde paysan.

Il a regretté que le phénomène persiste et a suggéré l’intensification des moyens de lutte et une synergie d’actions.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

Burkina : Le président Ibrahim Traoré invite les différents corps de l’Armée, à quitter l’esprit d’appartenance pour lutter ensemble

Burkina : Le président Ibrahim Traoré invite les différents corps de l’Armée, à quitter l’esprit d’appartenance pour lutter ensemble

Ouagadougou, 9 fév. 2023 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a insisté ce jeudi matin à Ouagadougou, sur la mobilisation générale des FDS ainsi que des VDP recrutés et invité les différents corps à quitter l’esprit d’appartenance pour lutter ensemble.

Le chef de l’Etat s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la Conférence des Commissaires de police, placée sous son très haut patronage.

La conférence réunit 300 commissaires de police autour de la réflexion sur le thème : « la Police nationale à l’ère de la modernisation institutionnelle et des défis sécuritaires émergents », les 9 et 10 février 2023.

 

Le capitaine Ibrahim Traoré a noté un chevauchement dans l’occupation de l’espace et fait savoir que désormais des zones de responsabilité seront mieux définies. Cela permettra une utilisation rationnelle des effectifs et des équipements.

 

Il a invité les Forces de défense et de sécurité (FDS) à « changer de paradigme » parce que la guerre que mène le Burkina Faso est « une guerre d’intelligence » et il faut s’adapter continuellement aux stratégies de l’ennemi.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Source : présidence du Faso

Burkina : Le président Ibrahim Traoré demande aux commissaires de police d’être des leaders et pas des chefs

Burkina-Armée-Police-Commissaires-Conférence

Burkina : Le président Ibrahim Traoré demande aux commissaires de police d’être des leaders et pas des chefs

Ouagadougou, 9 fév. 2023 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a demandé ce jeudi matin à Ouagadougou, « aux commissaires de police d’être des leaders et pas des chefs » dans le combat contre le terrorisme.

Selon le président de la Transition, « il faut carrément changer de paradigme » parce que la guerre que mène le Burkina Faso est « une guerre d’intelligence » et il faut s’adapter continuellement aux stratégies de l’ennemi.

Dans ce combat contre le terrorisme, « tous les porteurs de tenue devraient se départir de la paresse et de la fatigue », a-t-il souligné. Il a donc demandé aux commissaires de police d’être des leaders et pas des chefs. « Cette guerre, nous allons la faire », a-t-il martelé.

Le chef de l’Etat s’exprimait à Ouagadougou, à la cérémonie d’ouverture de la Conférence des Commissaires de police, placée sous son très haut patronage.

La conférence réunit 300 commissaires de police autour de la réflexion sur le thème : « la Police nationale à l’ère de la modernisation institutionnelle et des défis sécuritaires émergents », les 9 et 10 février 2023.

Selon lui, « il faut carrément changer de paradigme » parce que la guerre que mène le Burkina Faso est « une guerre d’intelligence » et il faut s’adapter continuellement aux stratégies de l’ennemi.

Le capitaine Ibrahim Traoré a noté un chevauchement dans l’occupation de l’espace et fait savoir que désormais des zones de responsabilité seront mieux définies. Cela permettra une utilisation rationnelle des effectifs et des équipements, a-t-il affirmé.

Le chef de l’Etat a aussi insisté sur la mobilisation générale des FDS ainsi que des VDP recrutés et invité les différents corps à quitter l’esprit d’appartenance pour lutter ensemble.

Le capitaine-président Ibrahim Traoré a également évoqué la lutte contre la corruption. Et elle « doit commencer par nous-même d’abord », a-t-il souligné en invitant la Police nationale à s’y investir dans son travail quotidien.

Agence d’information du Burkina

Source : présidence du Faso

 

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